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Annonces du RING - 15 novembre 2007


Date de mise en ligne : [15-11-2007]




[Annonces du RING]

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires. GG.]

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SOMMAIRE :
1 – COLLOQUES :
- "Les femmes, le féminin et le politique après Nicole Loraux", 15-16-17 Novembre, Paris
- "La formation doctorale à l’épreuve des rapports de pouvoir : contextes institutionnels, genre et générations", 24 novembre, Paris
- "Genre, démographie, migrations en France : trajectoires individuelles et contextes familiaux", 10 décembre, Paris
- "Nouvelles conjugalités, espaces familiaux et rapports de genre en agriculture", 20 novembre, Paris
- "Les Quarante ans de la loi Neuwirth, 1967-2007", 27 novembre, Paris
- "Journée Jeune Recherche de l’Institut Émilie du Châtelet", 28 novembre, Paris
- "Hommes et femmes : La révolution inachevée", 3-4 décembre, Lyon
- "La loi salique ou l’exception française : un grand débat politique de la Renaissance", 12 décembre, Paris
2 - SEMINAIRES :
- "Prostitution et colonisation : autour du livre de Germaine Aziz, Les chambres closes", 28 novembre, Bruxelles
- "La créativité féminine", Aix-en-Provence
- "Genre et politiques sociales : perspectives canadiennes", 21 novembre, Cachan
- "La loi salique ou l’exception française : un grand débat politique de la Renaissance", 12 décembre, Paris
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 10 janvier 2008, "Femmes de science : figures et représentations dans la culture anglo-saxonne du 19ème siècle à nos jours"
- Avant le 1er décembre 2008, "Men and Masculinities"
- Avant le 20 décembre, "La fabrique des identités sexuelles"
- Avant le 15 avril 2008, "Homosexualité : sciences humaines, sociales et philosophie"
4 - POSTES :
- Post-Doctoral Fellowship, Université d’Oslo (Norvège)
- Collaboratrice ou Collaborateur scientifique, LIEGE, Lausanne (Suisse)
5 - EN LIGNE :
- Nicolas Dot-Pouillard, "Les recompositions politiques du mouvement féministe français au regard du hijab.
5 - PUBLICATIONS :
- Martine Reid et Michèle Riot-Sarcey (dir.), "George Sand. Littérature et politique"
- Jane Freedman, Jérôme Valluy (dir.), Persécutions des femmes - Savoirs, mobilisations et protections
- Encyclopedia of Women in the Renaissance : Italy, France, and England

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COLLOQUES :

- "Les femmes, le féminin et le politique après Nicole Loraux"
Colloque interdisciplinaire et international
Entrée libre
15-16-17 Novembre 2007
à l’Auditorium de l’Institut National d’Histoire de l’Art
6 rue des Petits-Champs, 75002 Paris
Organisé par l’Équipe Phéacie, le Centre Louis-Gernet, l’UMR Genre, Travail, Mobilités, et le RING
Comité d’organisation : Catherine Darbo-Peschanski (CNRS, Centre Louis-Gernet), Nathalie Ernoult (Équipe Phéacie), Stella Georgoudi (EPHE, Centre Louis-Gernet), Violaine Sebillotte Cuchet (Université Paris I, Équipe Phéacie), Eleni Varikas (Université Paris VIII, GTM)
Programme :
Jeudi 15 novembre
9h : Accueil des participants
9h 30 : Ouverture du colloque par Pauline SCHMITT PANTEL, Université Paris I, Équipe Phéacie
Le politique, le religieux et l’opérateur féminin
Matinée présidée par Pauline Schmitt Pantel
10h : Catherine DARBO-PESCHANSKI (CNRS, Centre Louis-Gernet), L’opérateur féminin dans l’analyse du politique grec chez Nicole Loraux : le négatif et l’analogie
10h 30 : Elsa DORLIN (Université Paris I), Pour un concept de génotechnie : genre, genos et nation
11h : Neni PANOURGIA (Columbia University), Emphýlios Philos/ Émphylos Polemos. Nicole Loraux and the Divided City
11 h 30 : Pause
11h 45-12h30 : Discussion
Après-midi présidée par Claude Mossé, Université Paris VIII, Centre Louis-Gernet
14h : Stella GEORGOUDI (EPHE, Centre Louis-Gernet), Retour sur la « Terre Mère »
14h 30 : Claude CALAME (EHESS, Centre Louis-Gernet), Sacrifice de jeunes filles et étiologie politiques : les filles de Cécrops et les filles de Praxithéa
15h00 : Pause
15h15 : Ana IRIARTE (Université du Pays Basque), De l’oubli comme astuce politique : Athènes 403-Espagne 1936
15h45-16h30 : Discussion
Vendredi 16 novembre
Le politique mis à l’épreuve : Figures tragiques, la mort, le deuil
Matinée présidée par Yves Hersant, EHESS
9h : Florence GHERCHANOC (Université Paris VII, Équipe Phéacie,) Mise en scène et réglementations du deuil en Grèce ancienne
9h30 : Athena ATHANASSIOU (Université Panteion), Beyond the encrypted feminine : Antigone’s mourning, Loraux’s antipolitical
10h-10h15 : Pause
10h15 : Maria Eleonora SANNA (Université Paris VIII), Les « techniques gouvernementales » du corps et de « la sexualité » à l’épreuve des expériences d’Antigone la séditieuse
10h45 : Elena TZELEPIS (Université de Columbia), The sexual difference of death or the death of sexual difference ?
11h15 - 12h15 : Discussion
Expressions de femmes, expressions du féminin
Après-midi présidée par Monserrat Jufresa, Université de Barcelone et Claudine Leduc, Université de Toulouse II Le Mirail
13h45 : Ioanna PAPADOPOULOU (Université libre de Bruxelles), Genres discursifs et féminin : l’interdisciplinarité selon Nicole Loraux
14h15 : Domna STANTON (City University of New York), Back to Loraux : rereading Racine’s Iphigénie
14h45-15h30 : Discussion
15h30-15h45 : Pause
16h : François LISSARRAGUE (EHESS, Centre Louis-Gernet), Un singulier pluriel : figures grecques de la (des) déesse(s)
16 h30 : Athanassios ALEXANDRIDIS (Athènes), Le silence d’Iole
17h00 : Christine PLANTÉ (Université de Lyon II, UMR LIRE), Écrire l’irreprésentable : paroles de femmes écrivains sur la division du peuple
17h30-18h15 : Discussion
Samedi 17 novembre
Historicité et Anachronisme
Matinée présidée par Hélène Monsacré
9h00 : Alice PECHRIGGL (Université de Klagenfurt), Les liens entre psychanalyse et historiographie dans « l’usage contrôlé de l’anachronisme » : quelques remarques méthodologiques sur la signification du féminin chez les Grecs
9h30 : Giulia SISSA (Université de Californie à Los Angeles), Colère et anamnèse, ou le dispositif pathétique de la démocratie
10h00-10h15 : Pause
10h15 : Jean-Michel REY (Université Paris VIII), Quelques remarques sur la stasis
10h45 : Michèle RIOT-SARCEY (Université Paris VIII, RING), Penser l’histoire avec Nicole Loraux. La cité divisée au XIXè siècle
11h15-12h00 : Discussion
12h00 : Claude MOSSÉ, Conclusions du colloque
Contact : violaine.sebillotte@univ-paris1.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING/activites/loraux07.html

- "La formation doctorale à l’épreuve des rapports de pouvoir : contextes institutionnels, genre et générations"
Journée ANEF EFiGiES - Samedi 24 novembre 2007 -
Université Paris-Diderot-Paris 7 - nouveau site Paris rive gauche
Présentation de la journée :
http://www.efigies.org/index.php?option=com_content&task=view&id=109&Itemid=35
Programme :
9h30 : Allocutions d’ouverture par les présidentes de l’ANEF et d’EFIGIES
10h : La formation doctorale en quête de statuts
Modération : Béatrice de Gasquet (doctorante en sociologie, CEIFR-EHESS Paris)
Les doctorant-e-s face à l’institution : Etat des lieux des attentes au sein d’EFIGIES,
par Reguina Hatzipetrou-Andronikou (doctorante en sociologie au CMH-EHESS Paris)
et Odile Steinauer (doctorante en sociologie au CEMS-EHESS Paris)
Historique de la construction du statut des doctorant-e-s à l’INED,
par Armelle Andro (démographe, INED-Paris I)
11h : Les discriminations hommes / femmes à l’Université
Modération : Alban Jacquemart (doctorant en sociologue, CEMS-EHESS Paris)
Relation pédagogique et rapports sociaux de sexe,
par Delphine Naudier (sociologue, CSU-CNRS) :
Pour en finir avec le plafond de verre,
par Catherine Marry(sociologue, CMH-CNRS) :
Les missions égalité à l’université : bilan et perspectives,
par Armelle Le Bras-Chopard, chargée de mission au ministère de l’éducation nationale pour la promotion de l’égalité des chances hommes femmes dans l’enseignement supérieur (politologue, UVSQ)
13h : Déjeuner
14h : Féminisme et formation doctorale
Modération : Armelle Andro (démographe, INED-Paris I) et Christelle Hamel (sociologue, INED-CNRS)
Table ronde : Anne Marie Devreux (sociologue, CSU-CNRS), Maryse Jaspard (démographe, INED-CNRS),
Rose-Marie Lagrave (sociologue, CEMS-EHESS), Catherine Louveau (sociologue, Paris XI)
16h : Le harcèlement sexuel à l’université
Modération : Emmanuelle Latour (sociologue, SG de l’Observatoire de la parité)
Propositions du collectif CLASCHES pour le traitement du harcèlement sexuel à l’université,
par Christelle Hamel (sociologue, INED-CNRS)
Vers une politique publique de prise en charge du harcèlement sexuel à l’université,
par Jacqueline Heinen (sociologue, UVSQ)
L’université une zone de non-droit ?,
par Martine Moscovici (avocate)
Les missions de la HALDE,
par Sophie Latraverse (juriste, adjointe du Directeur Juridique de la HALDE)
18h : Cocktail
Pour nous permettre de prévoir au mieux l’accueil des
participant-e-s, merci d’envoyer vos nom, prénom,
statut, institution et demande de financements à :
anef.efigies@gmail.com

- "Genre, démographie, migrations en France : trajectoires individuelles et contextes familiaux"
10 décembre 2007
Journée scientifique de l’unité « Démographie, genre et sociétés », INED, Paris
Programme :
9h20 – Accueil café
10h00 - Introduction, Stéphanie Condon (INED)
10h20 -12h : Genre, scolarisation, migrations
 Président de séance : Xavier Thierry (UR8 Migrations internationales et minorités).
. Laure Moguerou (INED) : Scolarisation, genre et immigration en France
. Alina Toader (INED) : Migrations féminines et masculines vers la France et en France, parcours d’emploi croisés.
. Dominique Meurs (ERMES/INED) et Ariane Pailhe (INED) : Une double discrimination à l’accès à l’emploi pour les descendantes de migrants ?
13h45-15h45 : Genre, immigration et contextes de vie en France
Président de séance : Michel Bozon (UR4 Démographie, genre et sociétés)
 Migration et santé :
. Dolorès Pourette (Paris V / INED) : Migration, genre et VIH : une recherche quali-tative auprès de migrantes originaires d’Afrique sub-saharienne
. Armelle Andro (Paris I / INED), Marie Lesclingand (Université de Nice / INED), Emmanuelle Cambois (INED) : La prise en charge des mutilations sexuelles en France dans le cadre de la santé publique : les apports de l’enquête ExH
 Migration et mariage :
. Zahia Ouadah (Paris VII / INED) : Choix du conjoint du Maghreb à la France : les migrants entre deux systèmes de normes en pleine évolution
. Christelle Hamel (INED) : Le mariage forcé dans les enquêtes quantitatives
15h45-16h15 : Pause-café
16h15-17h30 : Table ronde : Vers un regard genré sur l’immigration en France et en Europe : Quelles avancées réelles, quelles pistes pour l’avenir ?
Président de séance : Jean-Louis Pan-Ké-Shon (INED)
Animation de la table ronde : Stéphanie Condon (INED)
Participant-e-s : France Lert (Inserm U687), Laura Oso Casas (Universidad de la Coruña), Leslie Page Moch (Netherlands Institute for Advanced Study/Michigan State University), Serge Weber (Université de Marne-la-Vallée)
17h40 - Conclusions de la journée : Maryse Jaspard (Paris I / INED)
Nous vous demandons de remplir le coupon joint à ce message et de nous le renvoyer par voie postale ou par mail (berthail@ined.fr). Compte tenu du nombre de places limité, l’inscription à cette journée sera obligatoire. Vous recevrez par mail confirmation de cette inscription.

- "Nouvelles conjugalités, espaces familiaux et rapports de genre en agriculture"
Journée d’études, Paris, mardi 20 novembre 2007, 17h
CEVIPOF (Salle Annick Percheron), 98 rue de l’Université, Paris
Au-delà des clivages professionnels et politiques, c’est certainement autour de la dimension familiale de l’agriculture que se cristallise l’un des plus anciens accords idéologiques relatif à cette profession. Ceci est d’autant plus paradoxal, que cette dernière n’en est pas moins profondément bouleversée dans les nouvelles conjugalités, les espaces familiaux et les rapports sociaux de sexe (de genre) qui la définissent aujourd’hui. A ce titre, l’une des dimensions de la crise identitaire qui affecte grandement le groupe des agriculteurs est l’individualisation de l’installation et du travail en agriculture. Notons que le contexte démographique renvoie inéluctablement à la situation de célibat vécue par bon nombre de jeunes agriculteurs. A cette nouvelle réalité sociale s’ajoute la conquête de l’autonomie professionnelle par les jeunes femmes d’agriculteurs. Près de 50% d’entre elles exercent une activité non agricole. Dans les couples agricoles, chacun mène sa vie professionnelle comme il l’entend. L’« impératif d’être soi » s’impose aux agriculteurs comme aux autres membres de la société. C’est bien parce qu’il y a choix personnel du métier que la plupart des jeunes agriculteurs aujourd’hui exercent ce métier, soit seuls (solitaires) sur leur exploitation, soit associés dans différentes formes sociétaires. Les exploitations familiales, définies par l’engagement de tous les membres de la famille dans la mise en valeur de l’exploitation, ainsi que les exploitations conjugales, dans lesquelles mari et femme travaillent sur l’exploitation, régressent au profit des exploitations individuelles pour lesquelles seul le chef de famille est actif agricole. Ainsi, le modèle de l’installation en couple fait place progressivement à celui de l’installation individuelle avec toutes les conséquences que cela comporte en terme de gestion du temps de travail, mais aussi en terme d’insertion socioprofessionnelle et donc d’engagement. L’individualisation de l’installation et du travail en agriculture met donc en question le modèle familial défendu par les jeunes de la "révolution silencieuse". Le couple était d’autant plus important qu’il constituait l’un des piliers fondateurs autour duquel ces jeunes articulaient le projet de modernisation qu’ils souhaitaient mettre en oeuvre. En conséquence, l’engagement professionnel et politique qui animait ces hommes et ces femmes était vécu en couple et non individuellement. Les activités des groupes féminins, les participations aux réunions des coopératives, les manifestations syndicales, l’adhésion à une CUMA n’étaient en somme que les multiples facettes d’un même "combat", celui de la reconnaissance d’un métier qui se déclinait au masculin et au féminin. Dès lors, le passage du couple à l’individu soulève de nombreuses interrogations quant à la façon dont les agriculteurs d’aujourd’hui vivent leurs engagements et assurent leurs représentations professionnelles et politiques. Le questionnement suscité semble d’autant plus pertinent qu’il repose sur le paradoxe suivant : "l’agriculture est aujourd’hui d’autant plus familiale que les familles sont moins agricoles"(Philippe Lacombe, 1990). En effet, si l’on assiste à des processus de dissociation entre ménage et unité de production, il n’en demeure pas moins que le groupe familial reste l’espace au sein duquel se définissent certains projets. Si la question des femmes en agriculture et celle de la transmission des exploitations ont fait l’objet d’une littérature spécifique, en revanche, un questionnement en termes de rapports sociaux de sexe (de genre) a rarement été mobilisé autour de ce groupe professionnel et encore moins sur le thème de l’engagement ou de la transmission des héritages politiques. Face à un tel contexte de ruptures tant organisationnelles qu’identitaires, ce séminaire devra être l’occasion d’une analyse renouvelée des rapports de genre en agriculture et de la place des questions politiques au sein des familles agricoles.
Programme :
Introduction-Coordination :
Christophe Giraud, CERLIS (Université Paris V)
. Annie Rieu, CERTOP et Equipe SIMONE-SAGESSE (Université Toulouse 2)
« Travailler à l’extérieur » : des implications ambivalentes pour les compagnes d’agriculteurs
. Céline Bessière, IRISES (Université Paris Dauphine).
L’installation (en individuel) des femmes en agriculture : entre conformité et transgression de genre.
. Sabrina Dahache, UMR Dynamiques rurales et Equipe SIMONE-SAGESSE (Université Toulouse 2)
Discutante : Anne Muxel (CNRS-CEVIPOF Paris)
Contact : purseigle@ensat.fr

- "Les Quarante ans de la loi Neuwirth, 1967-2007"
mardi 27 novembre 2007
14 heures 15 - 18 heures
Salle Alfred Sauvy
133 bd Davout
Paris 20ème
Métro Porte de Montreuil ou Porte de Bagnolet
Présentation :
La contraception moderne est aujourd’hui si largement ancrée dans les pratiques que de nombreuses générations utilisatrices n’imaginent pas les luttes des femmes pour obtenir le droit de son usage. A cet égard, la France, toujours sous l’emprise de la loi répressive de 1920, venait de très loin. Le contexte anglais ou américain était animé par le mouvement du Birth Control créé par Margaret Sanger et Marie Stopes pendant la première guerre mondiale. Ces dynamiques historiques, présentées par Fabrice Cahen et Bibia Pavard, connotées de natalisme d’une part, d’eugénisme de l’autre, ont conduit à l’étalement entre ces pays du calendrier d’adoption de la contraception moderne.
En France, la fin des années 60 était marquée par un grand mouvement d’accès des femmes à l’enseignement supérieur et à l’emploi salarié. La loi de 1967 est donc intervenue lors d’une grande transformation de la position des femmes dans la société. Elle en a accompagné une autre de grande ampleur : la baisse de la fécondité qui s’est poursuivie jusqu’au milieu des années 70 se lit pour une grande part comme la raréfaction des naissances non désirées. Néanmoins, Henri Leridon et Arnaud Régnier-Loilier observent qu’à l’heure actuelle une grossesse sur trois reste imprévue. Le nombre actuel d’avortements en témoigne. Mais, ce constat décevant ne voile pas le fait que, selon Nathalie Bajos la norme procréative a profondément évolué.
Les débats autour de l’instauration de la loi véhiculaient toutes sortes de craintes, en particulier celle de favoriser le cancer. Aujourd’hui, on se garderait bien de l’emploi du singulier tant l’organe siège de la maladie peut être diversifié. Le recul épidémiologique permet de réexaminer les affirmations des années 60 et Caroline Moreau montre bien que les résultats sont contrastés.
Pour revenir à une comparaison franco-anglo-saxonne, on ne peut qu’être frappé par une spécificité française vis à vis de nos voisins d’Outre Manche ou Atlantique : en privilégiant le recours à la pilule et au stérilet, les Françaises et Français choisissent les méthodes réversibles et n’attachent qu’une rare faveur à la stérilisation en raison de son irréversibilité. Agnès Guillaume examine comment ce clivage se joue ailleurs dans le monde et nous évoquera notamment les pratiques contraceptives en Afrique, l’une des régions les moins avancées dans sa transition démographique et contraceptive. (Benoît Riandey)
Programme :
14 h 15 - 14 h 45 : Fabrice Cahen (INED et EHESS) et Bibia Pavard (IEP)
Les contextes anglais, américain et français de la légalisation de la contraception moderne
14 h 45 – 15 h 15 : Henri Leridon (INED-INSERM) et Arnaud Régnier-Loilier (INED)
Un enfant si je veux, quand je veux : mythe devenu réalité ?
15 h 15 – 15 h 45 : Nathalie Bajos (INSERM-INED)
Evolution de la norme procréative
15h 45 – 16 h 15 : Débat
16 h 15 – 16 h 30 : Pause
16 h 30 – 17 h : Caroline Moreau (INSERM-INED)
Pilule et cancer : retour sur un vieux débat
17 h – 17 h 30 : Agnès Guillaume (IRD)
La contraception dans le monde : le choix entre méthodes réversibles ou non
17 h 30 – 18 h : Débat et conclusion
Les participants sont priés de faire enregistrer leur inscription à valorisation@ined.fr

- "Journée Jeune Recherche de l’Institut Émilie du Châtelet"
Mercredi 28 novembre 2007
Grande galerie de l’Évolution
Muséum National d’Histoire Naturelle
Paris — Jardin des Plantes
(métro Gare d’Austerlitz, Censier-Daubenton, Monge, Jussieu, autobus 89 et 67)
Inscription obligatoire (salle de 120 personnes) : iec@mnhn.fr
Dès l’année de son élection, en 2004, le nouveau Conseil régional d’Île-de-France a décidé de soutenir les recherches sur les femmes, le sexe et le genre, en distribuant des allocations doctorales. Il entendait ainsi aider de jeunes chercheuses et chercheurs à faire leur thèse dans ces domaines en pleine expansion, mais encore si mal reconnus par les pouvoirs publics de notre pays.
En 2004, le Conseil régional a attribué 6 allocations doctorales. En 2005, ce dispositif a été étendu à des allocations post-doctorales : le Conseil régional a attribué 3 allocations doctorales et 6 allocations post-doctorales. En 2006, cette volonté politique s’est traduite par la labellisation du Domaine d’Intérêt Majeur « Problématiques du genre », dont la mise en oeuvre a été confiée à l’Institut Émilie du Châtelet, Fédération de recherche spécialement consacrée au développement et à la diffusion de ces recherches. C’est cet Institut, inauguré le 28 novembre 2006, qui a désormais la charge d’examiner les candidatures et d’attribuer les allocations, par l’intermédiaire du jury de son Comité scientifique. Il s’est également donné la mission d’aider les allocataires, dans leur parcours de recherche, à valoriser leurs travaux. Cette première « Journée Jeune Recherche », dont la date a été spécialement fixée le jour anniversaire de la séance inaugurale de l’IEC, en est l’illustration.
Elle permettra aux allocataires sélectionnés en 2004 et 2005 par la Région Île-de-France, et dont les travaux sont donc maintenant bien avancés, d’exposer leur recherche et d’échanger avec le public. Elle mettra en valeur la variété et la vitalité de ce domaine d’étude qui va des Sciences de la Vie aux Sciences de l’Homme et de la Société, en passant par la sociologie, la démographie, la philosophie, l’histoire de l’art, les études filmiques… Cette journée sera également l’occasion d’un débat entre l’IEC et la communauté scientifique, notamment les enseignant-es et les étudiant-es engagé-es dans ces recherches ou désirant s’y engager. Elle se terminera par une conférence de la présidente du Comité scientifique de l’IEC, Geneviève Fraisse, à l’occasion du centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir et par la remise solennelle de leur allocation aux lauréat-es 2007, en présence du Vice-Président en charge de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Scientifique et Technique au Conseil régional d’Île-de-France, Marc Lipinski.
P r o g r a m m e :
9h15 : Accueil par Serge BAHUCHET, Directeur du Département scientifique « Hommes, Natures, Sociétés » du MNHN et Nicole MOSCONI, membre du Comité de direction de l’IEC.
9h30-11h : Table ronde 1 : La construction des identités. Animatrices : Gabrielle HOUBRE (histoire, Paris-Diderot) et Anne-Marie HOUDEBINE (linguistique, Paris V) — Avec : Isabelle ERNOT (histoire, CEDREF, Paris-Diderot) : « Discours masculins sur l’autre sexe et construction de la masculinité, France, XIXe-début XXe siècle » ; Viviane ALBENGA (sociologie, CEMS, EHESS) : « La construction du genre par la lecture. Mise en perspective de différentes méthodes empiriques » ; Mihaela OPRESCU (arts du spectacle, CIM, Paris 3) : « L’impact de la presse féminine sur des jeunes femmes aux profils psychologiques différents. Analyse expérimentale en réception » ; Isabelle COLLET (sciences de l’éducation, DSI, INT Evry) : « Genre et Technologie de l’information et communication : l’évolution du rapport à la technique chez les étudiant-es de l’INT ».
11h-11h15 : pause-café
11h15-12h45 : Table ronde 2 : Sexualité. Procréation. Mariage. Animatrices : Laura DOWNS (histoire, EHESS) et Michèle FERRAND (sociologie, IRESCO) — Avec : Elisa JASMIN (sociologie, OSC, Sciences Po) : « Parvenir à s’entendre : l’éducation sexuelle comme technique de régulation des relations garçons filles au collège » ; Laetitia DREAN (sciences politiques, CRPS, Paris 1) : « Du militantisme à l’institutionnalisation de l’I.V.G : les transformations du capital savant militant des praticiens de l’I.V.G. » ; Zahia OUADAH-BEDIDI (démographie, INED) : « Modalités du mariage chez les Maghrébins immigrés en France » ; Nadège SÉVERAC (sociologie, CERSES, Paris V) : « Le groupe de parole comme lieu de resocialisation des conjoints violents ».
12h45-14h : buffet
14h-14h30 : Les allocations doctorales et post-doctorales de l’IEC. Présentation par Évelyne PEYRE, Vice-Présidente de l’IEC, Joëlle WIELS, membre du Comité de direction de l’IEC et Pauline SCHMITTPANTEL, membre du Comité scientifique de l’IEC ; discussion avec la salle.
14h30-16h : Table ronde 3 : Corps. Mouvement. Violence. Animatrices : Marlaine CACOUAULTBITAUD (sciences de l’éducation, Paris V) et Catherine VIDAL (neuro-biologie, Institut Pasteur) — Avec : Elizabeth CLAIRE (Histoire de la danse, CETSAH, EHESS) : « De la valse au cauchemar : Enjeux et objets de “l’imagination des femmes” dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle » ; Charlotte PARMANTIER (sociologie du sport, CRESS, Paris XI) : « Etre sportive et musulmane en France : des socialisations complexes » ; Audrey BELLEC (histoire, ICT, Paris-Diderot) : « Les Parisiennes dans la tourmente de la guerre, représentations d’une France féminine nomade en 1939-1940 : Evacuations, Exode, Rapatriements. Implosion des barrières sociales et bouleversement des rôles traditionnels »
16h-16h30 : café
16h30-17h30 : Conférence de Geneviève FRAISSE, Présidente du Comité scientifique de l’IEC, à l’occasion du centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir : « Le privilège de Simone de Beauvoir ».
17h30-17h45 : Remise des allocations doctorales et post-doctorales aux allocataires 2007 par Éliane VIENNOT, Vice-Présidente de l’IEC et Marc LIPINSKI, Vice-Président en charge de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Scientifique et Technique au Conseil régional d’Île-de-France.
À partir de 18h : Cocktail

- "Hommes et femmes : la révolution inachevée"
3 et 4 décembre
Théâtre de l’ENS / Lettres et Sciences humaines
parvis René Descartes 15, 69007 Lyon
La révolution inachevée : un constat et le point de départ d’un colloque international portant sur les relations contemporaines entre les hommes et les femmes, sous différentes latitudes. L’évolution des rapports d’égalité et d’équité entre les sexes a été, certes, très marquée au cours des cinquante dernières années.
Beaucoup, pourtant, reste à accomplir pour atteindre, au-delà des droits, une égalité de fait. Encore aujourd’hui, les femmes n’ont pas les mêmes opportunités de prise de parole publique, d’intervention politique et d’épanouissement personnel.
Comment envisager la suite des choses ? Quelles sont les perspectives nouvelles et les stratégies porteuses ?
Les conférences, tables rondes, débats et rencontres artistiques (théâtre, danse, slam, photo) permettront de mieux comprendre les avancées et les résistances.
Seront également explorées les questions identitaires et sexuelles qui traversent les réflexions sur le masculin et le féminin. Ce colloque fera entendre des voix d’hommes et de femmes, chercheurs de tous horizons - Amérique, Europe, Afrique - et de différentes générations, afin de mieux dégager les voies de l’avenir.
Les jeunes générations d’Occident ont-elles vraiment intégré les valeurs d’équité et d’égalité ? Comment décodent-elles les représentations du féminin et du masculin diffusées par les médias et sur les nouveaux supports culturels ? La répartition des responsabilités entre les sexes, à l’intérieur des sphères privée et publique, obéit-elle à des règles renouvelées ? Faut-il y voir un enjeu culturel, biologique, ou économique ? Et la science a-t-elle encore à nous apprendre sur les différences hommes-femmes ?
Autant de questions cruciales, pour qui s’intéresse à la plus grande révolution - inachevée - des 100 dernières années.
3 décembre :
. Table ronde
Les jeunes générations d’Occident ont-elles vraiment intégré les valeurs d’équité et d’égalité ? Comment décodent-elles les représentations du féminin et du masculin diffusées par les médias et sur les nouveaux supports culturels ?
‘ Reine Prat, agrégée de lettres, chargée de mission pour l’égalité, Direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles, Ministère de la culture et de la communication, Paris.
‘ Fanny Lignon, maître de conférences en études cinématographiqueset audiovisuelles, IUFM, Lyon.
‘ Christine Fréchette, consultante sur les questions d’équité auprès du Conseil du statut de la femme, Québec.
‘ Christine Burtin Lauthe, présidente de l’association Carrefour des Mondes, France.
Modératrice : Ariane Émond, journaliste et animatrice, Québec.
. Rencontre artistique
. Table ronde
La répartition des responsabilités entre les sexes, à l’intérieur des sphères privée et publique, obéit-elle à des règles renouvelées ?
‘ Michel Bozon, sociologue, directeur de recherche à l’Institut National d’Études Démographiques (INED), Paris.
‘ Francine Descarries, sociologue, directrice scientifique de l’Alliance de recherche IREF / Relais-Femmes sur le mouvement des femmes québécois, Montréal.
‘ Annik Houel, professeur de psychologie sociale, Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS, EA 4163), Bron.
‘ Thierry Blöss, professeur de sociologie à l’Université de Provence (Aix-Marseille 1), chercheur au LEST (UMR CNRS 6123), Aix-en-Provence.
Modératrice : Françoise Guénette, journaliste et animatrice, Québec
. Rencontres artistiques
4 décembre :
. Mise en lecture d’un travail de co-écriture transatlantique
. Table ronde : L’égalité entre les hommes et les femmes, une question culturelle ?
‘ Paule Bouvier, professeur honoraire à l’Université Libre de Bruxelles.
‘ Fabienne Brugère, professeur de philosophie, Université Bordeaux 3, auteur de Le sexe de la sollicitude, à paraître au Seuil.
‘ Nicky Le Feuvre, professeur de sociologie, Université Toulouse 2, Pôle Sagesse du CERTOP-CNRS
‘ Nadia Zouaoui, documentariste et journaliste à Radio-Canada, réalisatrice du film Le voyage de Nadia, Québec.
Modératrice : Ariane Émond, journaliste et animatrice, Québec.
. Mise en lecture d’un travail de co-écriture transatlantique
. Table ronde : Comment la biologie, la philosophie et la psychologie envisagent-elles la question du féminin et du masculin ?
‘ Didier Eribon, philosophe, Paris.
‘ Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l’Institut Pasteur, Paris.
‘ Richard Cloutier, psychologue et chercheur à l’Université Laval, Québec.
‘ Maria Nengeh Mensah, professeure et chercheuse à l’École de travail social et à l’Institut de recherches et d’étude féministes (IREF), Montréal.
‘ Judith Butler, philosophe, Departments of Rhetoric and Comparative Literature, University of California Berkeley (sous réserve).
Modératrice : Françoise Guénette, journaliste et animatrice, Québec.
Infos : mathilde.ducuing@rhone.fr

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SEMINAIRES :

- "Prostitution et colonisation : autour du livre de Germaine Aziz, Les chambres closes"
Atelier Genre(s) et Sexualité(s)
le 28 novembre, 18h
ULB, Institut de Sociologie, Salle Henri Janne (15e étage)
Avenue Jeanne 44
1050 Bruxelles
Le livre de Germaine Aziz, Les Chambres closes, permet de regarder le monde de la prostitution réglementée en Algérie et en Tunisie dans les années 1950-1960. Autant description du système réglementariste colonial, de ses lois (officielles et officieuses), de ses statuts (filles à numéro ou en carte, filles soumises et insoumises), de ses agents (médecins, policiers, juges) et de ses lieux (quartiers réservés, maisons de tolérance, bordel militaire de campagne) ; que témoignage exceptionnel sans médiateur aucun - au travers du regard rare et singulier d’une prostituée « indigène », le livre (et par extension la présente communication) s’autorise à interroger les liens complexes entre sexualité, prostitution et colonisation.
Professeur dans les programmes parisiens de Columbia University et de New York University. Chercheur à l’IRIS (laboratoire EHESS/CNRS/INSERM/Paris VIII) et à l’Université Libre de Bruxelles (ULB), projet « Genre, normes, sexualité ». Christelle Taraud est par ailleurs auteur de la préface du livre de Germaine Aziz, Les chambres closes, (Paris, Nouveau Monde Editions, 2007) ; de Femmes d’Afrique du Nord. Cartes postales (1885-1930), (Paris, Editions Bleu Autour, 2006) ; des Féminismes en questions. Eléments pour une cartographie, (Paris, Editions Amsterdam, 2005) ; de Mauresques. Femmes orientales dans la photographie coloniale (1860-1910), (Paris, Albin Michel, 2003) ; et de La prostitution coloniale. Algérie, Tunisie, Maroc (1830-1962), (Paris, Payot & Rivages, 2003).
Toutes les informations sur les conférences organisées par l’Atelier sur leur site : www.ulb.ac.be/is/ags
Oratrice(s)/orateur(s) Christelle Taraud (Columbia University/Université libre de Bruxelles)
Contact : http://www.ulb.ac.be/is/ags

- Groupe de recherche sur "La créativité féminine"
UMR TELEMME (Université de Provence/CNRS) MMSH d’Aix-en-Provence
Responsables : Karine Lambert et Martine Lapied
. Jeudi 15 novembre, de 15h à 17h salle de cours n°2 : Muriel BADET, docteur en histoire de l’art (EHESS), chercheuse associée au Centre de Recherches sur les Arts et le Langage (CNRS/EHESS) : Ana MENDIETA : investir corps et terres.
. Jeudi 13 décembre, de 15h à 17h salle101 : Valérie GONTERO-LOZE Maître de conférences de langue et littérature du Moyen-Âge à l’Université de Provence : Christine de Pisan et la femme-écrivain au Moyen-Âge
. Jeudi 17 janvier, de 15h à 17h salle101 : Sabine Savournin , Doctorante en Littérature Comparée à l’Université de Provence (laboratoire CRLGCTL, Centre de Recherche de Littérature Générale et Comparée et de Traduction Littéraire EA 3277) : Le rôle des femmes de lettres dans la littérature nippone.
. Jeudi 14 février, de 15h à 17h salle101 : Chantal Guyot de Lombardon, Lettres, Université Paul Cézanne : Jeunes filles-artistes et écriture intime : la question du talent ? (Julie Manet (1878- 1966), Marie Bashkirtseff (1858-1884), Elise Chauméry de Sorval (1879-1953)
. Jeudi 12 juin, de 15h à 17h salle 101 : Isabelle Vissières, professeur de Lettres à l’Université de Provence, sur la question de « l’écriture féminine »
Journées d’étude :
. Samedi 15 mars 2008 : Histoire de la naissance, salle Duby
. Mercredi 23 avril 2008 : Les femmes dans les chantiers historiques actuels : état de recherches de doctorants, salle Duby
. Mercredi 21 mai 2008 : Les femmes dans le champ économique et social du Moyen-Âge à nos jours : tradition ou innovation ?, salle Duby
Pour tout renseignement, contacter : lapied@mmsh.univ-aix.fr

- "Genre et politiques sociales : perspectives canadiennes"
Séminaire organisé par l’ISP (Institut des sciences sociales du
politique) le mercredi 21 novembre de 9h30 à 12h30 autour des
interventions de :
. Yolande Cohen (Professeure au département d ?histoire, Université du
Québec à Montréal), « Genre, religion et politiques sociales au Québec
dans les années 1930 : les pensions aux mères »
. Jane Jenson (Professeure au département de science politique,
Université de Montréal), « La citoyenneté sociale et les « nouveaux
risques sociaux » au Canada : où sont passées les voix des femmes ? »
Lieu : salle de réunion de l’ISP-Cachan, bâtiment Laplace, 4ème étage.
Ecole normale supérieure de Cachan, 61 avenue du président Wilson,
94235 Cachan, RER B, arrêt Bagneux.

- Eliane Viennot, "La loi salique ou l’exception française : un grand débat politique de la Renaissance"
Conférence-débat organisée par la Société Française d’Études du Seizième Siècle (S. F. D. E. S.)
à propos de son livre
La France, les femmes et le pouvoir : l’invention de la loi salique, Ve-XVIe siècle (Paris, Perrin, 2006)
(http://www.lafrancelesfemmesetlepouvoir.org/)
Le mercredi 12 décembre 2007, de 18h à 20h
à la Bibliothèque nationale de France - site François-Mitterrand
Quai François-Mauriac. 75013 Paris
Hall Est. Auditorium 70 (entrée en face de la librairie)
Partie d’une situation plutôt favorable à la présence des femmes au plus haut niveau du pouvoir, comme en témoigne la vingtaine de reines qui l’ont gouvernée entre le Ve et le XVIIe siècle, la France a élaboré une règle unique en son genre, que la première Constitution de 1789 a traduite en ces termes : « La Royauté est indivisible, et déléguée héréditairement à la race régnante de mâle en mâle, par ordre de primogéniture, à l’exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance ». Cette règle, tardivement forgée sous l’appellation de « loi salique » pour justifier a posteriori l’élimination des Capétiens directs du trône au début du XIVe siècle, a été l’objet de controverses passionnées tout au long de la Renaissance, pour des raisons aussi bien « scientifiques » que politiques, avant de devenir un tabou - fonctionnel - de la modernité.
M. Robert Descimon, directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, spécialiste de la pensée politique en France à la fin du XVIe siècle, ouvrira la séance et animera le débat qui suivra.
Le nombre de places étant limité, il est nécessaire de s’inscrire par courriel auprès de Magali Vène (magali.vene@bnf.fr)

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APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 10 janvier 2008
"Femmes de science : figures et représentations dans la culture anglo-saxonne du 19ème siècle à nos jours"
Du 12 au 14 juin 2008, un colloque international se déroulera à l’Université Stendhal Grenoble III.
Enjeu de pouvoir, le savoir scientifique est longtemps resté un domaine masculin. Depuis le 19ème siècle, toutefois, en dépit de résistances institutionnelles et culturelles, les femmes ont gagné l’accès aux études
puis, progressivement, à certaines carrières scientifiques. Ce colloque se propose de s’intéresser aux « femmes de science » autour de deux principaux axes de réflexion :
. le premier, consacré aux pionnières et aux femmes emblématiques des 19ème et 20ème siècles, se proposera d’analyser, d’un point de vue social, politique et historique, les modalités de cet accès au savoir scientifique (y compris la façon dont certaines femmes ont pu se ré-approprier le discours scientifique) ainsi que les réactions que celui-ci a pu susciter au sein de la culture savante et dans la presse.
. le deuxième axe de réflexion portera sur les représentations dans la fiction : comment la culture populaire fabrique- et véhicule-t-elle les images de la femme savante ? De la femme/fille du grand scientifique au cyborg androgyne de la science fiction féministe, dans quelle mesure ces représentations ont-elles évolué au cours des années ? Quel impact le mouvement féministe des années 1970 a-t-il eu sur la façon dont les femmes sont perçues et se perçoivent elles-mêmes en relation à la science ?
Les communications pourront inclure des études de la culture télévisuelle, du cinéma et de la littérature.
Les propositions (en français ou en anglais) devront être accompagnées d’un résumé de 300 à 350 mots et seront envoyées au comité scientifique :
Donna.Adreolle@grenoble3.fr et Veronique.molinari@granoble3.fr avec copie à Agnes.Vere@u-grenoble3.fr.

- Avant le 1er décembre 2008
"Men and Masculinities"
The Journal of Gender Studies will be publishing a special issue of ’Men and Masculinities’ in September 2009 with guest editors Victoria Robinson and Angela Meah.
Work on masculinities has emerged in diverse disciplines in different countries, and they are looking for a broad spectrum of articles which reflect this diversity of positions and topics. Themes may include,
amongst others :
. Historical masculinities
. Transitional masculinities
. Everyday and material masculinities
. Global masculinities
. Researching men and masculinities
. Cross cultural masculinities
. Performing masculinities
. Masculinities and gender relations
. Feminism and masculinities
. Men and masculinities in the academy
. Alternative masculinities
Contributions from academics, activists and practitioners are welcome. They may be in the form of academic articles, poetry or short fiction, short essays and reports, for example. P
Visit the website : www.informaworld.com/cjgs and click on ’Instructions for authors’ for guidelines on length, formatting, submission procedure, etc.
Submissions should be sent to jgs@lincoln.ac.uk

- Avant le 20 décembre
"La fabrique des identités sexuelles"
La revue Autrepart, Revue de Sciences Sociales au Sud, appelle aux contributions pour un numéro à paraître en 2008.
Dans leurs formes contemporaines, les identités sexuelles procèdent de la construction sociale à la fois du genre et de la sexualité, considérée ici non pas seulement comme « technique du corps » cantonnée à la sphère intime, mais comme objet de normes et de régulations sociales, politiques, religieuses ou morales. Les questions sexuelles contribuent ainsi à la production des identités et des rapports sociaux ; par exemple, les évolutions concernant le contrôle de la fécondité, les pratiques de mutilation génitale, les normes conjugales ou les comportements homosexuels, conditionnent le statut des individus et les relations qu’ils entretiennent.
Depuis une vingtaine d’années, les préoccupations liées à la santé de la reproduction, à la santé sexuelle ou au sida ont provoqué la multiplication des enquêtes sur les comportements sexuels. En même temps, le développement de travaux portant sur les femmes ou les minorités sexuelles a occasionné un certain renouvellement des approches de la sexualité et du genre. Ces domaines de recherche restent cependant relativement marqués par un clivage Nord/Sud. Nous souhaiterions donc inciter au décloisonnement et faire dialoguer certaines approches contemporaines des identités sexuelles avec des terrains qui leur sont originellement peu familiers.
On pourra tout d’abord s’intéresser aux spécificités éventuelles des situations urbaines et rurales, où de manières souvent différentes, les contextes de croissance démographique, de crise économique, de chômage ou de précarité peuvent contribuer à la recomposition des logiques familiales ou conjugales, et conditionner les formes de la sexualité (en particulier prémaritale), les rapports de genre et donc la construction des identités sexuelles.
Il s’agira d’accorder une attention particulière aux productions de la masculinité, longtemps considérée comme allant de soi. Dans différents pays, les transformations politiques et sociales des dernières décennies ont favorisé la reconstruction des normes de la masculinité qui s’est articulée aux évolutions des statuts féminins, en particulier dans les villes.
Des analyses pourront porter sur les politiques de la sexualité et du genre, entendues dans le sens de la gestion publique des problèmes qui ont trait à ces domaines mais aussi dans celui des mobilisations collectives. Aux politiques de la famille, de la reproduction, de la santé sexuelle, répondent les actions des associations et des ONG, produisant de concert ou sur un mode concurrentiel les cadres sociaux des identités et des comportements individuels.
Les relations entre religions et identités sexuelles méritent aussi d’être pensées. Tout d’abord parce qu’en matière de sexualité, les religions sont souvent prescriptrices de normes. Ensuite parce que la pratique religieuse façonne les identités sociales, et tout particulièrement les identités de genre, de même que la participation à certains cultes religieux ou de possession peut dépendre des assignations sociales liées à la fois au genre et à l’orientation sexuelle.
On s’attachera également à analyser les implications des phénomènes de globalisation : échanges transnationaux relevant des migrations ou du tourisme (notamment « sexuel ») ; développement des mobilisations collectives transnationales et des actions d’aide au développement se donnant pour objectif la défense de valeurs relatives aux questions de genre ou de sexualité (condition féminine, contraception, sida et IST, minorités sexuelles, etc.) ; rôle des médias et des nouvelles technologies.
Enfin, on pourra étudier les processus par lesquels, dans différents contextes souvent considérés comme ne s’y prêtant pas, s’accomplissent diverses formes d’individualisation voire de subjectivation en lien avec les caractéristiques socio-sexuelles, en appréhendant par exemple les jeux combinatoires entre normes collectives et singularités individuelles.
Lire l’appel à communication intégral : www.autrepart.ird.fr/appel_contributions/Broqua_Eboko.html
Soumettre une contribution : autrepart@ird.fr

- Avant le 15 avril 2008
"Homosexualité : sciences humaines, sociales et philosophie"
Les Editions Sils Maria (www.silsmaria) publieront un volume collectif intitulé L’objet homosexuel – Etudes, constructions, critiques. Les textes composant ce volume s’intéresseront aux sciences sociales, aux sciences humaines ainsi qu’à la philosophie et examineront :
1) comment ces différents domaines ont abordé (ou, parfois, « oublié ») l’analyse et l’étude de l’homosexualité ;
2) comment ces études menées dans les champs de la sociologie, de l’anthropologie, de la psychologie, de l’histoire, de l’ethnologie, de la psychanalyse, etc., ont pu mobiliser un certain nombre de « préjugés », de paradigmes, de problèmes et schémas aboutissant à la construction d’un certain objet (ou d’objets) homosexuel ;
3) comment cette construction, ce qu’elle présuppose et implique, peuvent être critiqués, remis en question et « dépassés », et le sont effectivement, par exemple avec l’introduction de nouveaux paradigmes dans telle ou telle discipline, ou à travers les « études de genre » ou les « études queer », etc.
Chaque texte, écrit en français, fera un maximum de 25000 signes, espaces compris, et sera remis avant le 15 avril 2008.
Ce volume sera dirigé par Jean-Philippe Cazier.
Pour toute proposition de participation, écrire à l’adresse : cazierbol@yahoo.fr

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POSTES :

- Post-Doctoral Fellowship (26 months)
FEMCIT - Gendered Citizenship in Multicultural Europe :
the impact of contemporary women’s movements
University of Oslo
Applications are invited for a Post Doctoral Fellowship associated with
a major new EU research programme, FEMCIT - Gendered Citizenship in
Multicultural Europe : The Impact of the Contemporary Women’s Movements.
FEMCIT is co-ordinated by Dr Tone Hellesund, University of Bergen, and
Professor Beatrice Halsaa, Centre for Women’s Studies and Gender
Research, University of Oslo is scientific director. FEMCIT has 15
partners from 10 countries (http://www.femcit.org/index.xpl)
FEMCIT explores the relationship between the changing forms and
practices of gendered citizenship in a multicultural Europe and the
demands and practices of contemporary women’s movements. The research
investigates how citizenship is gendered, and how women, as ordinary
citizens and activists, have been involved in challenging inequalities
and injustice across Europe. It examines complex processes of inclusion
and exclusion in relation to gendered citizenship, and the diverse
experiences of participation, belonging and welfare of different groups
of women in Europe. The research is organized through projects that
address six dimensions of citizenship : political, social, economic,
ethnic-religious, bodily-sexual and intimate.
The focus of this Post Doctoral Fellowship is on carrying out an
integrative analysis of FEMCIT’s contribution to understandings of these
six dimensions of citizenship. It will also contribute to FEMCIT’s goal
of developing policy and/ or normative theory around gender-fair
citizenship. Whilst the Post Doctoral Fellowship is an independent
project, designed by the holder, applicants are expected to construct
their research proposal with close reference to the overall framework of
the FEMCIT research programme. The application should state whether all
six dimensions of citizenship will be addressed, or which of them are
prioritized.
FEMCIT is a multidisciplinary project, and applicants from social
sciences and the humanities are welcome.
The position is financed by the Research Council of Norway, and is 26
months in length, of which two months are reserved for administrative
tasks related to FEMCIT. The Post Doctoral Fellow will have office space
at the Centre for Women’s Studies and Gender Research, and is expected
to participate actively in the daily and scholarly milieu of the Centre,
including activities related to the research group Citizenship, Gender
and Minorities <http://www.skk.uio.no/English/citiz...> and in
FEMCIT.
The quality of the project proposal and its relevance to FEMCIT are most
important criteria in the evaluation of applications. When ranking
qualified applicants the main stress will be their competence in
multidisciplinary gender research, normative theory and research on
ethnicity/multiculturalism/diversity, and their capacity to work
independently as well as in a research team.
Applicants must hold a degree equivalent to a Norwegian doctoral degree
(PhD) within the social sciences or the humanities. Documentation of
this, a CV including a publications list, and a project proposal of a
maximum of 10 pages must be delivered (three copies of each).
Guidelines for Appointments to Post-doctoral posts are available at :
http://www.uio.no/admhb/reglhb/personal/tilsettingvitenskapelig/ansettelsesvilkar/guidelinespostdoctor.xml
Applicants are requested to contact Professor Beatrice Halsaa (22 85 89
76) or Oddrun Rangsæter, office manager (22 85 89 40) for further
information.
Pay grade : 54 – 62 (NOK 394.700,- – 456.400,- per year) depending on
qualifications.
Closing date for applications : December 20th 2007
Ref.nr. 07/12161
Please submit applications including CV, certificates and references to
Centre for Women’s Studies and Gender Research, P.O.Box 1040 Blindern,
N-0315 Oslo
Applicants also have to fill inn an Expanded applicant form that is to
be found on this web page :
http://www.admin.uio.no/opa/ledige-stillinger/english/
For further information on Centre for Women’s Studies and Gender
Research, please visit http://www.skk.uio.no/English/frontpage.html

- Le réseau LIEGE/GenderCampus met au concours un poste de
Collaboratrice ou Collaborateur scientifique (60%)
Emploi du 1er janvier au 31 décembre 2008. Probablement renouvelable jusqu’au 31.12.2011.
Profil :
. Licence universitaire
. Dynamisme
. Intérêt et motivation pour les Etudes Genre et les questions d’égalité
. Très bonnes connaissances de l’allemand (en tous cas passives)
. Bonnes connaissances et intérêt pour l’informatique
. Excellentes qualités de rédaction et aisance dans la communication
. Esprit d’analyse et de synthèse
Domaines abordés :
La personne travaillera en étroite collaboration avec la coordinatrice scientifique du Centre Etudes Genre de l’Université de Lausanne et avec l’équipe du projet GenderCampus à l’Université de Berne. Elle s’engage sur les dossiers de la plate-forme d’information GenderCampus/LIEGE et sur le réseau LIEGE développé pour la Haute Ecole Spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO).
Activité principale
. Rechercher et diffuser les informations (newsletter et site internet)
Activités secondaires
. Conseiller les personnes utilisant la plateforme
. Organiser des manifestations (journées d’études, rencontres)
. Assurer le suivi de la base de données des membres LIEGE/GenderCampus/HES-SO
. Faire connaître les deux projets aux publics concernés
. Rédiger des synthèses et rapports
Nous offrons :
Activités variées
Environnement intellectuel stimulant
Horaires et gestion du temps souples
Cadre de travail agréable (campus de l’université de Lausanne) et petite équipe
Conditions salariales de l’Etat de Vaud
Entrée en fonction : 1er janvier 2008 ou à convenir.
Envoi des dossiers d’ici le 20 novembre 2007.
Renseignements : 021 692 32 24 (Gaël Pannatier – coordinatrice du LIEGE)
Informations sur le réseau : www.unil.ch/liege <http://www.unil.ch/liege> / sur la plateforme suisse d’informations sur les Etudes Genre et l’Egalité : www.gendercampus.ch <http://www.gendercampus.ch>
Faire offres complètes à :
Gaël Pannatier, LIEGE / ISCM, Université de Lausanne, 1015 Lausanne
ou par email à info-liege@unil.ch

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EN LIGNE :

- L’article de Nicolas Dot-Pouillard, "Les recompositions politiques du mouvement féministe français au regard du hijab. Le voile comme signe et révélateur des impensés d’un espace public déchiré entre identité républicaine et héritage colonial", paru dans SociologieS, Revue scientifique internationale est consultable en ligne :
http://sociologies.revues.org/document246.html
Résumé :
L’exclusion d’un lycée public de deux jeunes filles voilées, en septembre 2004, et l’adoption de la loi relative à l’interdiction des signes religieux dans le primaire et secondaire de février 2005, ont posé la question de l’apparition de l’islam dans l’espace public. Mais la question du voile a débordé son objet premier, et a au final posé un certain nombre de questions relatives à la nature des liens entre l’espace public, l’État et la religion, à l’héritage et à l’impensé colonial, à ses conséquences sur les perceptions et les imaginaires collectifs. Ces problématiques ont littéralement déchiré le mouvement féministe français, et, au- delà, une large partie de la gauche française. C’est ainsi que le mouvement féministe français s’est vu littéralement coupé en trois positions : un nouveau féminisme républicain, fondé sur le paradigme assimilationiste et sur l’idée d’un espace public lisse et homogène, condition d’une véritable égalité ; un courant féministe historique, critiquant tout à la fois le voile comme instrument réactionnaire et la loi sur les signes religieux comme répressive et contre-productive ; un féminisme métisse enfin, dénonçant la vision coloniale de l’islam en France, et prêt à créer une transversalité entre féminisme occidental et féminisme musulman émergent.

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PUBLICATIONS :

- Parution des Actes du colloque des 9 et 10 décembre 2004 au Sénat :
http://www.senat.fr/evenement/sand/colloque.html
George Sand. Littérature et politique
Sous la direction de Martine Reid et Michèle Riot-Sarcey, Editions Pleins feux, collections Horizons littéraires, 2007, 25 euros.
ISBN : 978-2-84729-056-1
Littérature et politique, l’articulation n’est pas de fantaisie.
Elle prend en effet tout son sens quand on sait à quel point l’oeuvre de George Sand est menée par des convictions fortes, celles qui regardent la condition des femmes, mais aussi le peuple, peuple des villes et peuple des campagnes, et la forme de gouvernement qui le dirige. Ces convictions président à la rédaction des premiers romans ; elles prennent ensuite au fil des rencontres, des lectures et des événements une coloration plus vive, un ton plus assuré ; on les retrouvera, jamais renoncées, et singulièrement affinées, dans les derniers romans et les Contes d’une grand-mère. Les deux jours de colloque tenus en décembre 2004 ont permis à quelques historiens et quelques spécialistes de littérature de croiser leurs regards, leurs méthodes et leurs lectures des écrits de George Sand, façon active de compter au nombre, toujours croissant, de ses descendants. Réunies dans ce volume, leurs communications devraient apporter un éclairage plus précis, et espérons-le, vraiment nouveau, sur une production exceptionnelle dans son intention comme dans sa réalisation, sur cette présence du politique et de la politique dans un travail d’artiste qui entend faire oeuvre de vérité, sur ce que George Sand nomme sa "préoccupation sérieuse". (Martine Reid)
Sommaire :
Ouverture
Martine Reid
I. Politiques
. Sand, littérature et politique
Michelle Perrot
. George Sans face à l’événement
Michèle Riot-Sarcey
II. Modèle, histoire, société
. Sand et Rousseau : importance et difficultés d’une filiation
Christine Planté
. Confronter et réconcilier : les usages politiques de l’autobiographie sandienne
Jean-Claude Caron
. George Sand et l’espace social
Maurizio Gribaudi
III. Politisation du romanesque
. Crimes sans châtiment
Michèle Hecquet
. Les romans du Second Empire
Eric Bordas
. Nanon, une fable de la mémoire historique
Jacques Neefs
IV. Peuple, édition, censure
. Science du peuple et devoir démocratique en littérature. Du folklore au roman paysan
Anne-Marie Thiesse
. George Sand et les prémices de la culture de masse
Jean-Yves Mollier
. George Sans et l’Index
Philippe Boutry
V. Féminismes
. Georges Sand féministe ?
Martine Reid
. Une figure de al liberté possible des femmes
Eleni Varikas
. George Sand et le féminisme : quelques remarques
Nicole Savy

- Jane Freedman, Jérôme Valluy (dir.), Persécutions des femmes - Savoirs, mobilisations et protections, Editions du Croquant, 672 pages, 30 euros
ISBN : 978-2-9149-6834-8
Les auteurs : Philip Aïdan, Sabreen Al’Rassace, Miranda Alison, Maria Aparecida da Silva Pereira Costa, Christine Bellas Cabane, Lucie Brocard, Flora Burchianti, Robert Cabanes, Renata Carvalho da Silva, Sophia Ceneda, Clara Domingues, Pierrick Devidal, Jules Falquet, Éric Fassin, Barkahoum Ferhati, Jane Freedman, Yumi Garcia dos Santos, Arlette Gautier, Morgane Gueguen, Florence Lacaze, Jérôme Larché, Sonia Lépine, Claudie Lesselier, Carol Mann, Yassaman Montazami, Jean-Claude Oulai, Khadija Noura, Élodie Razy, Natalia Suarez, Flor de Maria Valdez Arroyo, Jérôme Valluy.
Présentation :
Mariages forcés, grossesses ou avortements forcés, mutilations génitales, lapidations, défigurations à l’acide et autres crimes d’honneur, esclavages et violences domestiques sans recours, viols d’épurations ethniques, esclavage sexuel et prostitution forcée, privations traditionnelles ou politiquement tolérées de libertés et droits humains fondamentaux…
Dans ce domaine, les travaux des sciences humaines et sociales n’ont généralement pas été produits en relation avec la problématique de l’exil et de la protection internationale des réfugiés. Ce point de vue spécifique permet de reconsidérer les données existantes sur la situation des femmes persécutées dans le monde et d’apporter des connaissances nouvelles qui permettent d’inaugurer une anthropologie des persécutions spécifiques aux femmes.
Les persécutions des femmes ne sont pas seulement des faits sociaux, elles sont aussi des causes de mobilisations sociales nationales et internationales. Le mouvement féministe participe, par ses actions, à la reconnaissance de ces persécutions mais demeure segmenté par les frontières nationales et par le fossé qui sépare le « nord » et le « sud » des conditions économiques et sociales : les « violences aux femmes » ici, sont peu reliées encore aux « persécutions des femmes » làbas.
A la croisée de la sociologie des mouvements sociaux et des rapports de domination entre les genres, les recherches existantes montrent que ce sont surtout les associations caritatives et humanitaires qui se mobilisent aujourd’hui en faveur de la reconnaissance et de la protection des victimes de persécutions spécifiques aux femmes.

- Diana Robin, Anne Larsen, and Carole Levin (dir.), Encyclopedia of Women in the Renaissance : Italy, France, and England, Santa Barbara/Denver/Oxford, ABC-CLIO, 2007. 459 p., $95.
The first encyclopedia dedicated solely to women of the Renaissance, this work draws on recent historical scholarship to document their contributions. About 135 biographical entries focus on individual women scholars, religious leaders, scientists, doctors, artists, philosophical writers, and women of high rank who used their status to exercise political influence or serve as patrons of the arts. The remaining entries are lengthy topical essays that discuss subjects that affected women, such as education, music, medicine and childbirth, religion, work, the Querelle des femmes, power, politics, and literary culture. Each of the entries is followed by an extensive bibliography.


RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
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