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Annonces du RING - 1er novembre 2007


Date de mise en ligne : [01-11-2007]




[Annonces du RING]

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires. GG.]

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SOMMAIRE :
1 – COLLOQUES :
- "Les femmes, le féminin et le politique après Nicole Loraux", 15-16-17 Novembre, Paris
- "Des femmes et des hommes : parenté, parentalité", 9-10 novembre, Paris
- "Journée Jeune recherche de l’IEC", 28 novembre, Paris
- "Les formes de la séduction aux XVIIème et XVIIIème Siècles", 22-23-24 novembre, Paris
- "Histoire et actualité de la théologie féministe", 23-24 novembre, Meylan-Grenoble (Isère)
2 - SEMINAIRES :
- "Mon corps m’appartient", UFR de philosophie Paris 1
- "Femmes, culture et politique", Paris
- "Genre & sexualités", Efigies, Paris
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 15 décembre, "Femmes et stratégies transnationales XVIIIème-XXIème siècles", Cergy-Pontoise
- Avant le 15 décembre, "Work in Progress Etudes Genre", Lausanne
- Avant le 28 février 2008, "Women’s Worlds 2008", Madrid
4 - THESES :
- Christelle Avril, "S’approprier son travail au bas du salariat. Les aides à domicile pour personnes âgées"
- Patricia Mercader, "Figures de Tirésias : le sexe, l’aveuglement, la pensée"
- Léo Thiers-Vidal, "De l’Ennemi Principal aux principaux ennemis : Position vécue, subjectivité et conscience masculines de domination"
5 - POSTE :
- Transnational Sexualities PostDoc at Duke University
6 - PUBLICATIONS :
- Nouvelles Questions Féministes, "Parité linguistique"
- Germaine Tillion, Combats de guerre et de paix
- Donna Haraway, Manifeste cyborg et autres essais. Sciences - Fictions - Féminismes
- Sandra Boehringer, L’Homosexualité féminine dans l’Antiquité grecque et romaine
- Françoise Thébaud, Écrire l’histoire des femmes et du genre
- Jean-Claude Bologne, Histoire de la conquête amoureuse : de l’Antiquité à
nos jours
- Irène Théry, La Distinction de sexe. Une nouvelle approche de l’égalité
- Renaud Lagabrielle, Représentations des homosexualités dans la roman français pour la jeunesse
- Les Cahiers genre et développement, "Genre, mouvements populaires urbains et environnement", sous la direction de Christine Verschuur
- Illusio, "Libido. Sexes, genres et dominations"

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COLLOQUES :

- "Les femmes, le féminin et le politique après Nicole Loraux"
Colloque interdisciplinaire et international
Entrée libre
15-16-17 Novembre 2007
à l’Auditorium de l’Institut National d’Histoire de l’Art
6 rue des Petits-Champs, 75002 Paris
Organisé par l’Équipe Phéacie, le Centre Louis-Gernet, l’UMR Genre, Travail, Mobilités, et le RING
Comité d’organisation : Catherine Darbo-Peschanski (CNRS, Centre Louis-Gernet), Nathalie Ernoult (Équipe Phéacie), Stella Georgoudi (EPHE, Centre Louis-Gernet), Violaine Sebillotte Cuchet (Université Paris I, Équipe Phéacie), Eleni Varikas (Université Paris VIII, GTM)
Programme :
Jeudi 15 novembre
9h : Accueil des participants
9h 30 : Ouverture du colloque par Pauline SCHMITT PANTEL, Université Paris I, Équipe Phéacie
Le politique, le religieux et l’opérateur féminin
Matinée présidée par Pauline Schmitt Pantel
10h : Catherine DARBO-PESCHANSKI (CNRS, Centre Louis-Gernet), L’opérateur féminin dans l’analyse du politique grec chez Nicole Loraux : le négatif et l’analogie
10h 30 : Elsa DORLIN (Université Paris I), Pour un concept de génotechnie : genre, genos et nation
11h : Neni PANOURGIA (Columbia University), Emphýlios Philos/ Émphylos Polemos. Nicole Loraux and the Divided City
11 h 30 : Pause
11h 45-12h30 : Discussion
Après-midi présidée par Claude Mossé, Université Paris VIII, Centre Louis-Gernet
14h : Stella GEORGOUDI (EPHE, Centre Louis-Gernet), Retour sur la « Terre Mère »
14h 30 : Claude CALAME (EHESS, Centre Louis-Gernet), Sacrifice de jeunes filles et étiologie politiques : les filles de Cécrops et les filles de Praxithéa
15h00 : Pause
15h15 : Ana IRIARTE (Université du Pays Basque), De l’oubli comme astuce politique : Athènes 403-Espagne 1936
15h45-16h30 : Discussion
Vendredi 16 novembre
Le politique mis à l’épreuve : Figures tragiques, la mort, le deuil
Matinée présidée par Yves Hersant, EHESS
9h : Florence GHERCHANOC (Université Paris VII, Équipe Phéacie,) Mise en scène et réglementations du deuil en Grèce ancienne
9h30 : Athena ATHANASSIOU (Université Panteion), Beyond the encrypted feminine : Antigone’s mourning, Loraux’s antipolitical
10h-10h15 : Pause
10h15 : Maria Eleonora SANNA (Université Paris VIII), Les « techniques gouvernementales » du corps et de « la sexualité » à l’épreuve des expériences d’Antigone la séditieuse
10h45 : Elena TZELEPIS (Université de Columbia), The sexual difference of death or the death of sexual difference ?
11h15 - 12h15 : Discussion
Expressions de femmes, expressions du féminin
Après-midi présidée par Monserrat Jufresa, Université de Barcelone et Claudine Leduc, Université de Toulouse II Le Mirail
13h45 : Ioanna PAPADOPOULOU (Université libre de Bruxelles), Genres discursifs et féminin : l’interdisciplinarité selon Nicole Loraux
14h15 : Domna STANTON (City University of New York), Back to Loraux : rereading Racine’s Iphigénie
14h45-15h30 : Discussion
15h30-15h45 : Pause
16h : François LISSARRAGUE (EHESS, Centre Louis-Gernet), Un singulier pluriel : figures grecques de la (des) déesse(s)
16 h30 : Athanassios ALEXANDRIDIS (Athènes), Le silence d’Iole
17h00 : Christine PLANTÉ (Université de Lyon II, UMR LIRE), Écrire l’irreprésentable : paroles de femmes écrivains sur la division du peuple
17h30-18h15 : Discussion
Samedi 17 novembre
Historicité et Anachronisme
Matinée présidée par Hélène Monsacré
9h00 : Alice PECHRIGGL (Université de Klagenfurt), Les liens entre psychanalyse et historiographie dans « l’usage contrôlé de l’anachronisme » : quelques remarques méthodologiques sur la signification du féminin chez les Grecs
9h30 : Giulia SISSA (Université de Californie à Los Angeles), Colère et anamnèse, ou le dispositif pathétique de la démocratie
10h00-10h15 : Pause
10h15 : Jean-Michel REY (Université Paris VIII), Quelques remarques sur la stasis
10h45 : Michèle RIOT-SARCEY (Université Paris VIII, RING), Penser l’histoire avec Nicole Loraux. La cité divisée au XIXè siècle
11h15-12h00 : Discussion
12h00 : Claude MOSSÉ, Conclusions du colloque
Contact : violaine.sebillotte@univ-paris1.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING/activites/loraux07.html

- "Des femmes et des hommes : parenté, parentalité"
9-10 novembre 2007 - Paris
Centre Pompidou
Petite salle
organisée par la Bibliothèque publique d’information, Pôle action culturelle et communication - Service de l’Animation
Programmation :
Isabelle Bastian-Dupleix bastian-dupleix@bpi.fr
Marion Loire loire@bpi.fr
Conseil scientifique :
Elsa Dorlin
Eric Fassin
Dernier volet de la série « Des femmes et des hommes » consacrée au genre et aux sexualités, ce colloque pluridisciplinaire propose une lecture critique des lois et des normes qui régissent ensemble la parenté et la parentalité. La parenté, ce sont les liens sociaux que composent l’alliance et la filiation. La parentalité, c’est l’exercice de la fonction de père ou de mère. La famille est ainsi au point d’articulation entre parenté et parentalité. C’est la clé de voûte de l’ordre normatif : elle est au principe de l’ordre symbolique qui organise les fondements de la société, et au cœur de la socialisation primaire, autrement dit de la transmission des normes – d’où l’importance de la critique de la famille développée par le féminisme.
Le système de filiation européen, où le droit semblait redoubler la biologie, engageait de fait des choix culturels et politiques que les évolutions familiales récentes viennent bousculer : avec les changements dans le statut des femmes, la part croissante de la volonté individuelle dans la construction de la parenté, l’évolution de la législation et des technologies, on voit émerger dans les familles monoparentales, recomposées, homoparentales ou transparentales, d’autres figures de la parenté et de la parentalité qui déstabilisent le modèle généalogique traditionnel ainsi que les rapports sociaux de sexe.
Plus que jamais, avec la dissociation entre alliance, filiation et reproduction, on prend conscience que, tout comme les rôles féminins et masculins, la maternité et la paternité ne sont pas des données immédiates du corps géniteur, elles sont des catégories historicisables, que nous devons interroger à l’aune des rapports de genre, de classe, ainsi que des rapports coloniaux et post-coloniaux.
Vendredi 9 novembre
. 11h15-11h30 : ouverture
par Thierry Grognet, directeur de la Bpi
Éric Fassin, sociologue et anthropologue, École normale supérieure, chercheur à l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Cnrs/Ehess/Paris-XIII/Inserm).
Elsa Dorlin, maître de conférences en philosophie à l’Université de Paris I
. 11h30-12h15 : conférence
Droit de la parenté et de la parentalité
par Daniel Borrilllo, juriste, chercheur associé au Cnrs, enseignant à l’Université de Paris X
. 12h15-13h00 : conférence
Une perspective anthropologique sur les rôles parentaux
Par Marika Moisseeff, psychiatre et ethnologue, Laboratoire d’anthropologie sociale, Cnrs
. 13h00-14h30 : pause
. 14h30-15h15 : conférence
Naturalisations. Filiation et nationalité
par Éric Fassin
. 15h15-16h45 : table ronde
Famille et parenté : discussion sur les normes
 Rémi Lenoir, sociologue, professeur à l’Université de Paris I, directeur du Centre de sociologie européenne (Cnrs / Ehess) : Le familialisme
 Bruno Perreau, membre de l’Institute for Advanced Study (Princeton) et maître de conférences à Sciences-Po Paris : L’adoption
 Stéphane Nadaud, pédopsychiatre, praticien hospitalier, philosophe : L’homoparentalité
animée par Elsa Dorlin
. 16h45-17h00 : pause
. 17h00-18h30 : table ronde
Associations et familles
 L’Union des familles laïques, représentée par son président, Bernard Teper
 L’Association des parents gays et lesbiens, représentée par Martine Gross, ingénieure de recherche en sciences sociales au Cnrs, présidente d’honneur de l’Apgl
 Le Mouvement français pour le planning familial (sous réserve)
 Les Panthères roses représentées par Éric Marty
animée par Éric Fassin
. 18h30-19h15 : extraits du film La transparentalité aujourd’hui de Maud Yeuse Thomas, Sans Contrefaçon, 2007.
présenté par Éric Fassin et Marion Loire
. 19h15-20h15 : pause
. 20h15-22h15 : soirée littéraire
Famille et littérature
Introduction : Delphine Naudier, chargée de recherches au Cnrs, unité « Cultures et sociétés urbaines », Université de Paris 8
Lectures et discussion avec les écrivains : Marie Desplechin, Annie Ernaux, Pierrette Fleutiaux
Samedi 10 novembre : parentalité
. 13h30-15h30 conférences : Les mères
séquence animée par Éric Fassin
. 13h30-14h00 : Histoire des mères
par Yvonne Knibiehler, historienne, professeure émérite à l’Université d’Aix en Provence
. 14h00-14h30 : Le mythe du matriarcat noir
par Elsa Dorlin, philosophe, Université Paris 1
. 14h30-15h00 : Les mauvaises mères. La déviance des femmes : entre prison, justice et travail social
par Coline Cardi, doctorante en sociologie, Centre de sociologie des pratiques et des représentation, Université de Paris 7, contractuelle de recherche, Centre d’étude des mouvements sociaux/Ehess
. 15h00-15h30 : discussion
. 15h30-16h00 : pause
. 16h00-17h30 : conférences : Les pères
séquence animée par Elsa Dorlin
. 16h00-16h30 : Histoire de la masculinité
par André Rauch, professeur à l’Université Marc Bloch de Strasbourg, spécialiste en histoire culturelle, et plus particulièrement, des loisirs, du sport et de l’identité masculine
- 16h30-17h00 : La fin du dogme paternel
par Michel Tort, psychanalyste, ancien professeur à Paris VII sciences humaines cliniques, co-responsable avec Éric Fassin et Michel Feher du séminaire "Actualité sexuelle" (Ens-Ehess) : entretien avec Elsa Dorlin
. 17h00-17h30 : discussion
. 17h30-18h00 : pause
. 18h00-18h45 : conférence
Éthique du care, travail de la parentalité
par Patricia Paperman, maître de conférences en sociologie à l’Université de Paris VIII, groupe de sociologie politique et morale, Institut Marcel Mauss
. 18h45-19h30 : table ronde :
La transmission des normes par les jouets et la publicité
 avec le Collectif contre le publisexisme, représenté par Aude Vincent et Sylvie Travaglianti
 et Mix’Cité représentée par Marine Guillou et Béatrice Gamba
. 19h30-20h00
Seul(e) ou à plusieurs
par Éric Fassin
. 20h00-20h15 : conclusion par Éric Fassin et Elsa Dorlin

- "Journée Jeune recherche de l’Institut Emilie du Châtelet"
Mercredi 28 novembre 2007
Grande galerie de l’Évolution, Muséum National d’Histoire Naturelle
Paris — Jardin des Plantes (métro Gare d’Austerlitz, Censier-Daubenton , Monge, Jussieu, autobus 89 et 67)
Inscriptions : iec@mnhn.fr
Dès l’année de son élection, en 2004, le nouveau Conseil régional d’Île-de-France a décidé de soutenir les recherches sur les femmes, le sexe et le genre, en distribuant des allocations doctorales. Il entendait ainsi aider de jeunes chercheuses et chercheurs à faire leur thèse dans ces domaines en pleine expansion, mais encore si mal reconnus par les pouvoirs publics de notre pays. En 2004, le Conseil régional a attribué 6 allocations doctorales. En 2005, ce dispositif a été étendu à des allocations post-doctorales : le Conseil régional a attribué 3 allocations doctorales et 6 allocations post-doctorales. En 2006, cette volonté politique s’est traduite par la labellisation du Domaine d’Intérêt Majeur « Problématiques du genre », dont la mise en œuvre a été confiée à l’Institut Émilie du Châtelet, Fédération de recherche spécialement consacrée au développement et à la diffusion de ces recherches. C’est cet Institut, inauguré le 28 novembre 2006, qui a désormais la charge d’examiner les candidatures et d’attribuer les allocations, par l’intermédiaire du jury de son Comité scientifique. Il s’est également donné la mission d’aider les allocataires, dans leur parcours de recherche, à valoriser leurs travaux. Cette première « Journée Jeune Recherche », dont la date a été spécialement fixée le jour anniversaire de la séance inaugurale de l’IEC, en est l’illustration.
Elle permettra aux allocataires sélectionnés en 2004 et 2005 par la Région Île-de-France, et dont les travaux sont donc maintenant bien avancés, d’exposer leur recherche et d’échanger avec le public. Elle mettra en valeur la variété et la vitalité de ce domaine d’étude qui va des sciences de la vie aux sciences de l’homme et de la société, en passant par la sociologie, la démographie, la philosophie, l’histoire de l’art, les études filmiques… Cette journée sera également l’occasion d’un débat entre l’IEC et la communauté scientifique, notamment les enseignant-e-s et les étudiant-e-s engagé-e-s dans ces recherches ou désirant s’y engager. Elle se terminera par une conférence de la présidente du Comité scientifique de l’IEC, Geneviève Fraisse, à l’occasion du centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir et par la remise solennelle de leur allocation aux lauréat-e-s 2007, en présence du Vice-Président en charge de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Scientifique et Technique au Conseil régional d’Île-de-France, Marc Lipinski.
Programme :
. 9h15 : Accueil par Serge BAHUCHET, Directeur du Département « Hommes, natures, sociétés » du MNHN et Nicole MOSCONI, membre du Comité de direction de l’IEC.
. 9h30-11h : Table ronde 1 : La construction des identités. Animatrices : Gabrielle Houbre (histoire, Paris Diderot) et Anne-Marie Houdebine (linguistique, Paris V) — Avec : Isabelle Ernot (histoire, CEDREF, Paris Diderot) : « Discours masculins sur l’autre sexe et construction de la masculinité, France, XIXe-début XXe siècle » ; Viviane ALBENGA (sociologie, CEMS, EHESS) : « La construction du genre par la lecture. Mise en perspective de différentes méthodes empiriques » ; Mihaela OPRESCU (arts du spectacle, CIM, Paris 3) : « L’impact de la presse féminine sur des jeunes femmes aux profils psychologiques différents. Analyse expérimentale en réception » ; Isabelle Collet (sciences de l’éducation, DSI, INT Evry) : « Genre et Technologie de l’information et communication : l’évolution du rapport à la technique chez les étudiant-es de l’INT ».
. 11h-11h15 : pause-café
. 11h15-12h45 : Table ronde 2 : Sexualité. Procréation. Mariage. Animatrices : Laura Dawns (EHESS) et Michèle Ferrand (sociologie, IRESCO) — Avec : Elisa JASMIN (sociologie, OSC, Sciences Po) : « Parvenir à s’entendre : l’éducation sexuelle comme technique de régulation des relations garçons-filles au collège » ; Laetitia DREAN (sciences politiques, CRPS, Paris 1) : « Du militantisme à l’institutionnalisation de l’I.V.G : les transformations du capital savant militant des praticiens de l’I.V.G. » ; Zahia Ouadah-Bedidi (démographie, INED) : « Modalités du mariage chez les Maghrébins immigrés en France » ; Nadège Séverac (sociologie, CERSES, Paris V) : « Le groupe de parole comme lieu de resocialisation des conjoints violents ».
. 12h45-14h : buffet
. 14h-14h30 : Les allocations doctorales et post-doctorales de l’IEC
Présentation par Évelyne PEYRE, Joëlle WIELS et Pauline Schmitt-Pantel (Paris I, Comité scientifique de l’IEC) et discussion avec la salle.
. 14h30-16h : Table ronde 3 : Corps. Mouvement. Violence. Animatrices : Marlaine Cacouault-BitauD (sciences de l’éducation, Paris V) et Catherine Vidal (neuro-biologie, Institut Pasteur) — Avec : Elizabeth Claire (Histoire de la danse, CETSAH, EHESS) : « De la valse au cauchemar : Enjeux et objets de “l’imagination des femmes” dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle » ; Charlotte PARMANTIER (sociologie du sport, CRESS, Paris XI) : « Etre sportive et musulmane en France : des socialisations complexes » ; Audrey BELLEC (histoire, ICT, Paris Diderot) : « Les Parisiennes dans la tourmente de la guerre, représentations d’une France féminine nomade en 1939-1940 : Evacuations, Exode, Rapatriements. Implosion des barrières sociales et bouleversement des rôles traditionnels »
. 16h-16h30 : café
. 16h30-17h30 : Conférence de Geneviève Fraisse, Présidente du Comité scientifique de l’IEC. À l’occasion du centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir : « Le privilège de Simone de Beauvoir ».
. 17h30-17h45 : Remise des allocations doctorales et post-doctorales aux allocataires 2007 par Éliane VIENNOT, Vice-Présidente de l’IEC et Marc Lipinski, Vice-Président en charge de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Scientifique et Technique au Conseil régional d’idf,.
. À partir de 18h : Pot

- "Les formes de la séduction aux XVIIème et XVIIIème Siècles"
Colloque international de la société d’études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles
Paris, 22, 23 ET 24 novembre 2007
Séduction : " action de séduire, d’entraîner, de corrompre ".
La séduction est l’art de convaincre autrui que quelque chose représente un attrait particulier afin d’emporter ainsi l’adhésion de cette personne, de susciter son approbation, son admiration ou son désir. Cette démarche implique la mise en œuvre de procédés divers, y compris celle d’artifices parfois trompeurs. Toute séduction passe par une mise en forme, un discours, une représentation ou une rhétorique. Il n’est pas de séduction sans travail sur la forme. La façon de séduire - dans quelque domaine que ce soit : amoureux, esthétique, politique, religieux, etc. - est donc nécessairement tributaire d’un ensemble de facteurs culturels et historiques. Étudier les formes de la séduction de telle ou telle époque - les XVIIe et XVIIIe siècles, en l’occurrence -, c’est se pencher sur l’esprit ou le " génie " même de cette époque.
On comprendra la séduction au sens le plus large possible : anthropologique (la séduction dans les rapports humains) ; rhétorique (les moyens mis en oeuvre pour convaincre en charmant) aussi bien en littérature, dans le discours politique (l’argumentation partisane), que dans l’homilétique ; esthétique (les armes de l’artiste pour entraîner une adhésion dans la réponse à l’œuvre d’art), etc. On s’interrogera aussi sur le mensonge ou le faux comme armes de la séduction, sur les manipulations effectuées pour convaincre et faire adhérer à une cause ou un discours aussi bien que pour séduire l’autre dans la relation amoureuse. Les exemples de mensonge ou de faux (en art - on pense aux emprunts non avoués d’un auteur, d’un peintre ou d’un compositeur à ses homologues) pourront faire partie de cette étude de moyens d’entraîner l’adhésion à l’insu du récepteur " ciblé ". On pourra étudier les écarts entre le discours de la séduction au XVIIe et au XVIIIe siècle. Il s’agira en somme d’explorer à la fois la gamme des moyens de séduction utilisés alors - dont l’étude devrait livrer d’intéressants constats sur la sensibilité de l’époque, ses attentes, ses modes d’échange, son utilisation de la rhétorique - et des cas particuliers de " manipulation " idéologique, émotionnelle, esthétique, politique, etc. On s’intéressera tout autant aux outils de séduction utilisés par un auteur qu’à ceux mis en œuvre par ses personnages, en prenant soin de ne pas les confondre. L’étude des " formes de la séduction " pourra aussi inclure toute analyse des rapports entre les canons de la beauté (féminine comme masculine) et des " manières " qui les exaltent, tels qu’ils transparaissent aussi bien dans la peinture que dans la littérature. La forme à la fois première et ultime de la séduction ne réside-t-elle pas dans la rencontre entre la beauté du corps et du visage d’une personne et le charme qui les anime ?
Programme :
http://calenda.revues.org/nouvelle9191.html

- "Histoire et actualité de la théologie féministe"
Colloque
23 et 24 novembre 2007
Depuis plusieurs décennies, la théologie
féministe contribue à une relecture
critique des Écritures et de la tradition
chrétienne. Ce mouvement est à la fois profondément
international et oecuménique. Des
femmes théologiennes ont interpellé les
Églises en les confrontant aux résultats de
leurs recherches bibliques, historiques et
théologiques. Quelles ont été les contributions de la
théologie féministe à la théologie
contemporaine ? Quelles sont les
richesses et limites de cette démarche ?
Quels ont été les fruits de ces recherches et
travaux, et quelle est leur actualité ? »
Programme
(le colloque sera animé par Marthilde Dubesset, historienne et maître de conférences à l’Institut d’Etudes politiques de Grenoble, intervenante associée au CTM)
Vendredi 23 novembre
(20h30 – 22h30)
Élisabeth Parmentier :
Histoire et actualité de la théologie
féministe : un aperçu panoramique
Samedi 24 novembre
(09h00 – 12h30)
Danielle Eon :
Masculin et Féminin
dans l’Évangile de Luc
Katherine Shirk Lucas :
Images féminines de Dieu :
une évaluation critique
Camille de Villeneuve :
Jean-Paul II, les femmes
et la question du genre
Table ronde
(12h30 – 14h00)
Repas
(14h00 – 17h30)
Hendro Munsterman :
La théologie féministe et la Vierge Marie :
une relation ambiguë
Michèle Martin-Grünenwald :
Donna Singles et Marie-Jeanne Bérère :
deux pionnières de la théologie féministe
Bénédicte du Chaffaut :
Voix féministes dans l’Islam
contemporain
Table ronde et conclusion
Centre Théologique de Meylan-Grenoble
15, chemin de la Carronnerie
38240 Meylan
04 76 41 62 70
www.ctm-grenoble.org
contact@ctm-grenoble.org

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SEMINAIRES :

- "Mon corps m’appartient"
Cours L3 "Philosophie du droit" : jeudi 8h-11h, salle Lalande (esc. C, 1er étage) par Elsa Dorlin (MCF Paris I)
Licence de philosophie, semestre 2 2007-2008
UFR de philosophie Université PARIS I Panthéon-Sorbonne

- "Femmes, culture et politique"
Séminaire franco-italien
Fondation Maison des Sciences de l’Homme
54, boulevard Raspail (Paris, 6e), salle 215, de 17 h 30 à 19h 3O
La prochaine séance du séminaire franco-italien aura lieu le jeudi 22 novembre 2007.
Luisa Muraro, Professeure en philosophie du langage à l’université de Vérone, interviendra sur le thème :
"Liberté sans émancipation. Pratiques politiques du féminisme italien au XXIe siècle"
Nous nous proposons d’actualiser et de conclure nos travaux concernant les rapports entre "Femmes, culture et politique", dans la perspective indissociablement théorique et pratique adoptée depuis l’origine de ce séminaire franco-italien. La discussion permettra d’approfondir l’approche comparative (cf l’ouvrage collectif Les femmes dans l’espace public. Itinéraires français et italiens, Editions de la Maison des Sciences de l’Homme, 2004), d’exprimer les interrogations qui émergent de la situation présente dans les deux pays, d’affiner aussi bien les confrontations scientifiques entre l’un et l’autre que les critiques qu’elles suscitent.
Vous êtes cordialement invité(e) à participer à cette séance qui se Contacts  : Christiane Veauvy : veauvy@msh-paris.fr

- "Genre & sexualités"
Séminaire doctoral pluridisciplinaire
association EFiGiES - laboratoire IRIS
Mercredi 14 novembre 2007, à partir de 19 heures, en « salle du conseil » (2e étage, à droite de l’escalier), à la Maison des Initiatives Etudiantes, 50 rue des Tournelles, Paris 3e, métro Bastille
Deuxième séance :
Pertinence et impertinences du genre et des sexualités :
approches historiques 1
Discutant : Alexandre Marchant (élève de l’ENS Cachan, et agrégé d’histoire)
avec les interventions de :
. Rostom Mesli (doctorant en études classiques, Université Paris 12)
« Où sont les hommes ? Approche mixte des systèmes de genre grec et romain »
. Valentina Denzel (doctorante en lettres, Université Paris 7)
« L’homosexualité dans le genre de l’épopée, du théâtre et de l’opéra, à l’exemple des personnages du Roland furieux [1532] »
. Nathalie Vander Stucken (licenciée en histoire de l’art et en archéologie, Université Libre de Bruxelles)
« Hercule et Omphale : évolution de la perception d’un couple mythologique du XVIe au XIXe siècle : étude de genre »
Contact : regisrevenin@noos.fr

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APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 15 décembre
"Femmes et stratégies transnationales XVIIIème-XXIème siècles"
les 18, 19, 20 septembre 2008
Colloque International
Le groupe du CICC, Civilisations et identités culturelles comparées des sociétés européennes et occidentales, EA 2529 du CNRS, de l’Université de Cergy-Pontoise organise un colloque pluridisciplinaire international intitulé « Femmes et stratégies transnationales XVIIIème-XXIème siècles » les 18, 19, 20 septembre 2008 à l’Université de Cergy-Pontoise.
Ce colloque se propose d’associer deux problématiques a priori très distinctes en étudiant leurs points de croisement du XVIIIème au XXIème siècles.
Il s’agit, pour la première, de la transformation de la scène internationale où, en raison de la multiplication des flux de toute nature (financiers, commerciaux, culturels, migratoires) et des facilités de communication, l’Etat cesse progressivement d’en être l’acteur unique. Ce phénomène de « trans-nationalisation » dessine ainsi une autre scène sur laquelle une myriade d’acteurs (ONG, organisations intergouvernementales, réseaux associatifs, fédérations d’acteurs locaux, entreprises multinationales….) confortent leur rôle et leur influence.
S’agissant de la seconde, on note que, parallèlement à ce phénomène, et parfois même en opposition à lui, la situation des femmes évolue dans le sens d’une présence croissante dans la sphère dite « publique » et d’un rôle plus visible dans la sphère dite « privée », par l’intermédiaire de stratégies individuelles ou collectives.
Si ces deux évolutions ont fait l’objet, pour chacune d’entre elles, de nombreuses études – la première dès la fin des années 1960 par les détracteurs des analyses dites « réalistes » fondées sur un modèle stato-centré, la deuxième avec l’essor des gender studies, notamment dans les pays anglo-saxons –, les analyses associant ces deux perspectives restent rares, les problématiques féminines étant le plus souvent observées dans le cadre des Etats.
En insérant l’étude de genre dans une perspective transnationale, notre colloque cherche à mettre en lumière la contribution des femmes à la construction d’un monde de plus en plus globalisé, tout comme l’influence de cette globalisation sur la situation et les revendications des femmes. Par l’analyse des passerelles qui permettent le passage du local au global et vice-versa, il insistera sur les stratégies qui, non seulement extraient les femmes du strict domaine privé auquel les sociétés nationales les avaient traditionnellement cantonnées, mais plus largement portent leurs valeurs et leurs luttes hors des frontières nationales, les élevant alors au rang d’actrices (légitimes ?) sur la scène internationale.
En associant plusieurs disciplines à cette étude, ce colloque international veut rendre compte des différentes facettes d’un phénomène qui concerne des ressources et des valeurs tant économiques et culturelles que politiques, sociales ou familiales, dont les femmes se font les vectrices dans un monde où les constructions identitaires se fondent de plus en plus hors du cadre de l’Etat Nation. Sociologues, politologues, historiens, civilisationnistes, linguistes et économistes de nombreux pays européens et américains pourront confronter ou croiser leurs analyses pour rendre compte aussi exhaustivement que possible de ces stratégies féminines transnationales, et déterminer dans quelle mesure les femmes contribuent à de nouvelles représentations du monde. Les notions traditionnellement utilisées telles que « pays du Sud/pays du Nord » ou « centre/périphérie » restent-elles pertinentes pour analyser ces stratégies transnationales ? A titre d’exemple, les dernières conférences internationales de femmes (Nairobi, 1985 ou Pékin, 1995) ont montré une convergence de revendications entre les femmes des pays dits du Sud et celles du Nord. De la même façon, la Marche Mondiale des Femmes née en 2000 au Québec peut-elle être analysée avec ces outils conceptuels ?
Notre réflexion, qui se veut pluridisciplinaire, portera sur l’espace européen et le continent américain dans son ensemble et visera à démêler ces liens transnationaux dont se dégageraient des stratégies individuelles et collectives proprement féminines. Elle ne se bornera pas à analyser le très contemporain, mais puisera aussi dans la longue durée les prémices de cette internationalisation des échanges à tous les niveaux.
Nous proposons de décliner cette réflexion autour des axes suivants :
1. Pouvoir des femmes, femmes de pouvoir dans un monde globalisé
2. Organisations et réseaux de femmes : la transnationalisation de l’action collective
3. La mobilité internationale et les stratégies migratoires des femmes
4. Le rôle des femmes dans la « trans-nationalisation » des valeurs culturelles et familiales
5. Les femmes dans la mondialisation des échanges culturels et artistiques
6. Femmes et économie internationale
Toutes celles et ceux qui souhaitent présenter une communication sont priés d’adresser une quinzaine de lignes en français, anglais ou espagnol avant le 15 décembre 2007 à l’un des membres du comité d’organisation de cette rencontre. Les auteurs seront informés de la sélection éventuelle de leur proposition courant mars. Le texte final devra être remis le 15 août 2008. La publication d’une sélection des communications sera soumise à un comité scientifique qui avertira les auteurs et leur demandera d’éventuelles modifications
Le composition du comité d’organisation :
Mercedes Yusta Rodrigo (myusta@free.fr) (Sessions 1 & 5)
Marie-Pierre Arrizabalaga (marie-pierre.arrizabalaga@u-cergy.fr,) (Sessions 3 & 4)
Diana Burgos-Vigna (dianaburgos@voila.fr) (Sessions 2 & 6)

- Avant le 15 décembre
"Work in Progress Etudes Genre"
3 et 4 avril 2008 – Université de Lausanne
Le LIEGE (Laboratoire interuniversitaire en Etudes Genre) organise pour la septième année des journées d’études francophones « Work in Progress » consacrées aux recherches axées sur des problématiques de genre. Les contributions portent sur des questions intégrant une perspective de genre, traitées à un niveau théorique ou empirique. Les présentations visent à ouvrir une discussion et une réflexion sur les rapports sociaux de sexe. L’atelier s’adresse en particulier aux chercheuses et chercheurs débutant·e·s des universités de Lausanne, Genève, Neuchâtel et Fribourg, tout en restant ouvert à toute proposition de communication externe.
Un Work in progress Etudes Genre destiné aux travaux des étudiant·e·s de la HES-SO sera par ailleurs organisé par le LIEGE le 6 mars 2008 à Genève.
Ce Work in Progress est l’occasion
. De présenter les projets en cours ou les résultats de recherches en Etudes Genre (travaux de licence, de diplôme, thèses, projets FNRS, etc.)
. d’échanger entre chercheuses et chercheurs de différentes disciplines et de différents niveaux académiques, dans un contexte convivial et informel
. de créer des liens entre personnes s’occupant des questions d’égalité dans les universités et personnes intéressées par les Etudes Genre
. de visibiliser le développement des Etudes Genre (publication d’un recueil des textes)
Cette journée se veut aussi un soutien à la relève académique et poursuit le travail de mise en réseau mené par le LIEGE.
Si vous êtes intéress·é·e, vous êtes cordialement invité·e à présenter votre travail lors de ce Work in Progress. (Présentation : 20 min. et échange animé par un·e interlocuteur·trice : 20 min.).
Proposition de contribution à envoyer jusqu’au 15 décembre 2007
A Info-Liege@unil.ch (200 à 300 mots, en attaché, format word ou rtf). La sélection des contributions sera effectuée le 21 décembre 2007.
Une publication sera réalisée, présentant les contributions retenues et rendues en forme et dans les temps (2 à 5 pages A4, soit 8 à 20’000 signes).
Les textes sont attendus pour le 20 février 2008.
Informations : LIEGE, Gaël Pannatier, 021/692 32 24, info-liege@unil.ch
Organisation de la journée d’études : Gaël Pannatier - Coordinatrice LIEGE et Fabienne Malbois - Maître-assistante en Etudes Genre (UNIL)
Vous pouvez télécharger l’appel en format pdf http://www2.unil.ch/liege/actus/docs-actus/CFPWork08.pdf

- Avant le 28 février 2008
"Women’s Worlds 2008"
Universidad Complutense
Madrid (Spain)
3-9 July, 2008
Mundos de Mujeres / Women’s Worlds 2008 is open to proposals in ALL fields and themes related to women, gender and sexuality in contemporary societies, as well as historically. However, we have established some thematic guidelines to facilitate classification of proposals for the congress final program. We are placing a special emphasis on two central themes : violence and migrations, but these themes are by no means the only ones to be addressed at the conference. MMWW08 organizers will like to receive a wide variety of proposals in ALL fields of knowledge and working areas.
New Frontiers : Dares and Changes
The experience of dislocation whether physical, conceptual or symbolic, affects women in specific ways. We have chosen three concepts to encompass the general theme of the congress : frontiers, dares and advancements, in order to address a wide range of themes, issues and disciplines that ought to be taken into account for a better understanding of the present world. On the one hand, the congress theme refers to physical dislocations as having to do with migration, illegal trafficking of women for sexual exploitation and slavery, cheap labour, racism, xenophobia and all forms of physical violence against women and those who are "in transit". On the other hand, it refers to imaginary and conceptual forms of dislocations and frontiers as having to do with survival mechanisms that women in extreme situations develop, many forms of conceptual dislocation and imaginary borders, "other worlds", the Internet and scientific revolutions that we are experiencing in the 21st century, new venues and ties among people who are fighting for gender equality and social justice around the World, new time/space frames, new feminist theoretical proposals, etc.
MMWW08 will be the ground for a deep and constructive analysis and an optimistic outlook at all the issues that affect women and have to do with feminist enterprises today.
Infos : http://www.mmww08.org

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THESES :

- Christelle Avril soutiendra sa thèse "S’approprier son travail au bas du salariat. Les aides à domicile pour personnes âgées"
le mercredi 28 novembre 2007, à 9h, Grande Salle de l’ENS Ulm, 48 boulevard Jourdan, 75014 Paris.
Le jury est composé de :
Stéphane Beaud, Professeur à l’Ecole normale supérieure (Ulm)
Didier Demazière, Directeur de recherche au CNRS
Margaret Maruani, Directrice de recherche au CNRS
Francine Muel-Dreyfus, Directrice d’études à l’EHESS
Olivier Schwartz (directeur de la thèse), Professeur à l’université Paris V

- Patricia Mercader, membre du Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS, EA 4163), 
Université Lumière-Lyon 2, 
a soutenu publiquement son 
Habilitation à Diriger des Recherches 
"Figures de Tirésias : le sexe, l’aveuglement, la pensée" 
le vendredi 26 octobre 2007, à Lyon, 
devant un jury composé de 
Mme la Pr. Annik Houel, psychologie sociale, Université Lumière-Lyon 2, coordinatrice de l’HDR, 
et 
Mme la Pr. Dianne Casoni, criminologie, Université de Montréal, 
M. Pierre-Henri Castel, chargé de recherches HDR, histoire et philosophie des sciences, CNRS, ENS, 
M. le Pr. Christophe Dejours, psychodynamique du travail, CNAM, 
Mme Michèle Ferrand, directrice de recherches, sociologie, CNRS, IRESCO, 
M. le Pr. René Roussillon, psychologie clinique et psychopathologie, Université Lumière-Lyon 2. 

- Léo Thiers-Vidal a soutenu sa thèse "De l’Ennemi Principal aux principaux ennemis : Position vécue, subjectivité et conscience masculines de domination", dirigée par Christine Delphy, le vendredi 26 octobre, à l’ENS-LSH, Lyon
Le jury était composé de :
Michel Bozon
Christine Delphy
Anne-Marie Devreux
Patricia Roux
(Pré-rapporteurs :
Nicole-Claude Mathieu
Nicole Mosconi)
Résumé :
A partir d’une analyse comparative de recherches féministes matérialistes et d’études masculines critiques des rapports de genre, cette thèse explore la "conscience masculine de domination". Considérée comme objet de recherche et comme outil heuristique, la question de "la conscience masculine de domination" renvoie à un impensé : l’agentivité politique individuelle des hommes. Le cheminement théorique effectué - à l’aide de l’interactionnisme et de la phénoménologie - revisite alors la socialisation masculine à la lumière d’une telle conscience et élabore l’hypothèse d’une expertise pragmatique politique. Le cheminement empirique effectué à travers trois types d’entretien - non-directif, semi-directif et groupes focaux - avec huit hommes, engagés ou non à partir du féminisme matérialiste, documente et inventorie les contours empiriques d’une telle conscience masculine de domination : une conscience politique positionnelle, interactionnelle et réflexive. Finalement, l’hypothèse d’une expertise masculiniste est illustrée à partir des diverses facettes et différents registres issus des entretiens. Cette thèse s’appuie sur et se veut une mise en oeuvre de l’épistémologie féministe matérialiste du standpoint : la position vécue dominante interagit de façon particulière avec la scientificité car elle est pensée comme un handicap épistémologique.

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POSTE :

- Transnational Sexualities PostDoc at Duke University
The Program in Women’s Studies at Duke University is offering two residential postdoctoral fellowships for the 2008-09 academic year to scholars engaged in the transnational study of sexuality. We are particularly interested in projects that reorganize received geographic conceptions of sexuality by investigating alternative circuits, zones, and regions. We welcome empirical, textual, and theoretical projects from a variety of fields and periods. Topics might include South-South links, transitional regions, critical area studies, post-socialist contexts, European or non-European empires, or emerging spaces of erotic sociality that cross or evade national borders. The intent of the postdoctoral program for 2008-2009 is to foster conversations among Women’s Studies, the Program in Sexuality Studies, and allied fields at Duke. Proposals should therefore be interdisciplinary and reflect familiarity with feminist theory, sexuality studies, and critical race and postcolonial theories.
Postdoctoral fellows will be included in a faculty-graduate seminar on these themes and are expected to be in residence at the Women’s Studies Program for the academic year. Fellows will teach one course related to their scholarship.
The fellowship includes a stipend, health insurance, office space, and clerical support. Applicants should be no more than five years past the PhD, and should have the PhD in hand by May 2008.
Applications received by November 28, 2007 will be guaranteed consideration. Send C.V., 5-page project proposal, writing sample (25 pages), 1-page course proposal (undergraduate), and 3 letters of recommendation to : Ranjana Khanna, Director, Women’s Studies, Box 90760, 210 East Duke Building, Durham NC, 27708. Our program information is available at www.duke.edu/womstud <http://www.duke.edu/womstud> . Duke University is an Equal Opportunity/Affirmative Action Employer.

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PUBLICATIONS :

- Nouvelles Questions Féministes, "Parité linguistique", n°263
Coordination : Fabienne Baider, Edwige Khaznadar, Thérèse Moreau
La place des femmes dans la langue a depuis longtemps été un objet de débat, y compris parmi les féministes. Le dossier de ce dernier numéro de l’année 2007 est consacré aux enjeux de la parité linguistique. Il présente un état des lieux de l’usage de la féminisation dans la langue française et des obstacles rencontrés en France, en Suisse et au Québec. Plusieurs membres du réseau international de féminisation proposent ici leurs analyses, issues du 4e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie plurielle (Ottawa, 2005). Cette série d’articles fait le point sur l’évolution de la prise en compte des femmes dans le vocabulaire, la grammaire et les banques de données internationales.
Le symbolisme social étant véhiculé et structuré par le langage, c’est toute une conception du monde qui est impliquée dans cette question. L’utilisation du masculin dit « générique » n’est pas remise en question alors qu’elle biaise systématiquement la représentation sociale des femmes. Ainsi la parité linguistique, la construction de systèmes de savoirs non discriminatoires, l’utilisation du féminin et du masculin pour toutes les dénominations humaines, la reconnaissance effective des femmes dans le discours social, sont des instruments indispensables dans la conquête d’une réelle égalité.
En plus du Grand angle, complété par l’entretien avec Marina Yaguello sur « le sexe des mots », deux contributions hors thème sont à relever. L’article du Champ libre de Catherine Delcroix présente l’étude approfondie du parcours de vie de Leïla, une jeune femme née en France de parents marocains et membre d’une fratrie de huit enfants. L’autrice montre la tension entre sa détermination à réussir professionnellement et les difficultés auxquelles elle a été et est toujours confrontée.
La seconde contribution analyse la situation actuelle des mouvements sociaux et du processus révolutionnaire en Bolivie. Sabine Masson nous offre ici un Parcours passionnant avec Julieta Paredes. Cette féministe est membre du groupe « Mujeres Creando-Asamblea Feminista » à la Paz, collectif qui agit dans l’espace public à travers l’action directe et l’intervention artistique pour placer au cœur de la société bolivienne des thématiques comme celles du racisme, du patriarcat, de la norme hétérosexuelle, ou encore du néolibéralisme.
Sommaire :
http://www2.unil.ch/liege/nqf/sommairesNQF/som263.html

- Germaine Tillion, Combats de guerre et de paix, Le Seuil, 2007, 828 p. 30 euros.
Ce volume de la collection Opus réédite sous le titre de Combats de guerre et de paix trois textes fondamentaux de Germaine Tillion qui fête cette année ses cent ans. Les Ennemis complémentaires et L’Afrique bascule vers l’avenir sont tous deux dédiés à l’expérience algérienne de l’auteur tandis que A la recherche du vrai et du juste réunit toutes ses interventions publiques de 1941 à 2000.

- Donna Haraway, Manifeste cyborg et autres essais. Sciences - Fictions - Féminismes, Anthologie établie par Laurence Allard, Delphine Gardey et Nathalie Magnan, Editions Exils, 2007, 336 p., 29 euros.
ISBN 9782912969637
Cette anthologie propose les essentiels de Donna Haraway :
Cyborg Manifesto, Situated Knowledge, Teddy Bear Patriarchy, Ecce Homo, Modest Witness, Race.
« Notre époque, ce temps mythique est arrivé et nous ne sommes que chimères, hybrides de machines et d’organismes théorisés puis fabriqués ; en bref, des cyborgs. Le cyborg est notre ontologie ; il définit notre politique. Le cyborg est une image condensée de l’imagination et de la réalité matérielle réunies, et cette union structure toute possibilité de transformation historique. Dans la tradition occidentale des sciences et de la politique - tradition de domination masculine, raciste et capitaliste, tradition de progrès, tradition de l’appropriation de la nature comme ressource pour les productions de la culture, tradition de la reproduction de soi par le regard des autres - la relation entre organisme et machine fut une guerre de frontières... »
Ainsi parle Donna Haraway, professeure dans le département History of Consciousness, à l’Université de Californie à Santa-Cruz. Elle est l’une des personnalités qui ont façonné le champ de la théorie féministe et des
science studies. Ses textes traduits en plus de 16 langues en font une auteure incontournable de la scène intellectuelle internationale, penseuse de la postmodernité et des technosciences. La plus grande partie de son oeuvre est encore inédite en français.
Bienvenue dans le monde étrange de Donna Haraway peuplé de cyborgs, hybrides, femalemen, oncoumouses, coyottes et autres monstres. Il s’y déjoue les dichotomies anciennes : féminin/masculin ; nature/culture ;vivant/artefact.
Bienvenue dans le monde de Donna Haraway, ses fabulations sont les nôtres, nos pires craintes ou nos meilleures espérances ? A l’évidence, les cartes politiques pour l’invention de nouveaux espaces.

- Sandra Boehringer, L’Homosexualité féminine dans l’Antiquité grecque et romaine, Les Belles Lettres, 2007, 400 p., brochée, 35 euros.
En Grèce ancienne et dans la Rome antique, on ne parle pas d’« homosexuels » ni d’« hétérosexuels » car ces catégories n’ont pas cours à ces époques. Les pratiques sexuelles ne sont pas passées sous silence pour autant, mais elles sont perçues et évaluées selon des critères qui engagent la citoyenneté, la maîtrise de soi, ou encore l’âge ou les modalités du rapport érotique. Certaines de ces pratiques, cependant, échappent à ces critères et ont été peu étudiées jusqu’à présent : il s’agit des relations sexuelles entre femmes.
Loin de ce que l’on imagine aujourd’hui de l’« Amazone » ou de la femme débauchée et adonnée à la luxure, loin également des images d’Épinal des amours saphiques et éthérées, la littérature et les documents figurés se font l’écho d’attitudes et de représentations que Sandra Boehringer entreprend ici de recenser, de déchiffrer et d’analyser.
Ce faisant, elle esquisse la cartographie d’un système antique de genre, révélant une organisation sociale fortement codifiée. Dans le monde grec et romain, les lois du désir sont très différentes des nôtres, et l’érotisme s’invente là où l’on ne l’attend pas.

- Françoise Thébaud, Écrire l’histoire des femmes et du genre, ENS Editions, 2007, 313 p, 24 euros.
ISBN 978-2-84788-093-9
Les femmes ont-elles une histoire et comment l’écrire ? Qu’est-ce qu’une histoire du genre et quels sont ses apports ?
Bribes d’une thèse d’histoire culturelle, échappées d’ego-histoire, manifeste de défense et illustration d’un champ de recherche, Écrire l’histoire des femmes et du genre est d’abord le récit d’une aventure intellectuelle qui mobilise depuis plus de trois décennies un nombre croissant d’historiens et d’historiennes, en France comme à l’étranger.
À partir d’exemples pris essentiellement en histoire contemporaine, cet ouvrage tente de faire comprendre les origines culturelles et politiques d’une histoire des femmes avant d’en présenter les développements – d’une histoire au féminin soucieuse d’émancipation et de remémoration à une histoire du genre, plus complexe et plus globalisante. Ce faisant, il pose des repères méthodologiques et propose une lecture critique de l’historiographie française, afin de jeter les bases d’une mémoire disciplinaire, d’alimenter un débat sur les modes d’approches et les axes de recherche, de susciter une confrontation fructueuse avec les historiographies étrangères.
Réédition largement complétée d’Écrire l’histoire des femmes publié en 1998, cet ouvrage offre aux lecteurs d’aujourd’hui une vue panoramique d’un des laboratoires les plus fascinants de la discipline historique.
Françoise Thébaud est professeure d’histoire contemporaine à l’Université d’Avignon (France), codirectrice de la revue Clio, Histoire, Femmes et Sociétés et présidente de l’Association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre - Mnémosyne. Elle a notamment dirigé le volume 5 (Le XXe siècle) de la série Histoire des femmes en Occident (Plon-Laterza, 1992 ; réédition complétée en poche en 2002). Elle a aussi codirigé Féminismes et identités nationales (Lyon, Centre Jacques Cartier, 1998) et Le siècle des féminismes ( Editions de l’Atelier, 2004).

- Jean-Claude Bologne, Histoire de la conquête amoureuse : de l’Antiquité à
nos jours, Seuil, Collection : L’univers historique, 2007, 385 p., 23 euros
Les chevaliers connaissaient l’art d’alourder les femmes ; Villon a plus que tout autre galé du temps de sa jeunesse folle ; tour à tour les garçons ont séduit, conté fleurette, coqueté, flirté... ou dragué. Au sens strict, la drague est indissociable des années 1950, mais ses ruses et ses mécanismes psychologiques sont millénaires. Ses démarches sont multiples : on ne séduit pas la femme de sa vie comme la compagne d’un soir. Ses références, variables : on cherchait jadis conseil auprès de l’acteur de théâtre ; le spécialiste de marketing semble aujourd’hui plus efficace. Quant aux conceptions... Peut-on parler de la même manière à l’âme d’une jeune fille ou à son ça inconscient ? On ne tient pas le même discours si l’on se fie à son cœur ou à ses phéromones. En interrogeant les arts de séduire depuis Ovide jusqu’aux Pick-up artists, en étudiant les tactiques d’Alcibiade à Casanova, ce livre tente de comprendre comment, depuis toujours, garçons et filles ont sauté le pas le plus hasardeux : le premier.
Philologue de formation, Jean Claude Bologne est historien et professeur
d’iconologie médiévale à l’ICART (Paris). Il a publié une vingtaine de
livres (romans, dictionnaires, essais), dont Histoire de la Pudeur (1986),
Histoire du mariage en Occident (1995), Histoire du sentiment amoureux
(1998), Histoire du célibat (2004).

- Irène Théry, La Distinction de sexe. Une nouvelle approche de l’égalité, Odile Jacob, 2007, 688 p., 33 euros.
ISBN 2-7381-0984-5
Qui sommes-nous ? Homme ? Femme ? Homme dans un corps de femme ou femme dans un corps d’homme ? Est-ce vraiment notre sexe qui détermine notre identité ?
Pour comprendre les questions d’identité que posent les nouvelles formes d’alliance et de parenté, Irène Théry repense de fond en comble les distinctions de sexe. Ce n’est pas la nature qui nous fait hommes ou femmes, c’est la société qui nous attribue des rôles masculins et féminins. On n’est pas un homme ou une femme, on agit comme un homme ou comme une femme. Mais aussi, et le plus souvent, comme une personne tout à la fois partenaire d’une vie sociale, congénère de l’espèce humaine, mâle ou femelle d’une espèce naturelle et dépositaire des valeurs humaines.
Irène Théry remet en question les mythes de nos sociétés individualistes à partir d’une comparaison avec les sociétés traditionnelles. Et propose une pensée inédite des relations sociales.
Son livre ouvre de nouvelles voies à notre quête démocratique de l’égalité de sexe.

- Renaud Lagabrielle, Représentations des homosexualités dans la roman français pour la jeunesse, L’Harmattan, 320 p. 26,50 euros.
Apparue récemment et timidement, la "question" des homosexualités dans le roman français pour la jeunesse s’est affirmée depuis 2000. Ce livre analyse les représentations des homosexualités et des homosexuels dans trente romans français pour la jeunesse parus entre 1989 et 2003.

- "Genre, mouvements populaires urbains et environnement", sous la
direction de Christine Verschuur, Les Cahiers genre et développement, n°6, Paris-Genève, L’Harmattan-IUED-EFI, 2007, 403 pages, 32 euros.
ISBN : 978-2-296-04191-2
Le désordre urbain et les défis environnementaux que nous connaissons ne sont pas perçus ni vécus pareillement au Sud et au Nord, par les femmes et les hommes, par les puissants et les exclus. Les femmes sont particulièrement affectées par la dégradation de l’environnement et de l’habitat urbain. Dans l’urgence, des femmes interviennent activement dans les mouvements de base pour réclamer, résister, proposer des solutions.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no=24564&no_revue=61

- Illusio, n° 4/5, "Libido. Sexes, genres et dominations", 608 p., 15 euros
Dans ce nouveau numéro, Illusio poursuit son aventure théorique en explorant le vaste thème de la libido. Quelles interprétations, aujourd’hui, sont-elles privilégiées : le plaisir, la jouissance, la sexualité, la sublimation, le genre, la souffrance, la domination, la performance ? Et, dans une perspective critique, quels sont les intérêts, les enjeux, les illusions qui construisent et déconstruisent cet objet ? Indissociable du corps, de la sexualité, de la mort et de la vie, la libido est interrogée, notamment, comme pulsion de savoir, d’envie de connaître et de désir de recherche qui tendent à disparaître à mesure que la sexualité s’expose et s’impose dans les cadres normatifs de la société contemporaine. En effet, si le lien structurel entre le refoulement sexuel et l’interdiction de penser a été clairement établi par Sigmund Freud, il n’en demeure pas moins que l’explosion « médiatique » du sexe, son omniprésence dans l’espace du quotidien, son intégration brutale et massive dans les rouages de la société capitaliste tendent aussi à la fonctionnalisation, à l’atrophie, au rabaissement, à la mise en conformité de la pensée.
Sommaire : http://revueillusio.free.fr/illusio4.html


RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

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