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Annonces du RING - 15 février 2007


Date de mise en ligne : [15-02-2007]




[Annonces du RING]

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires.
Toutes les informations ci-dessous (et d’autres encore) sont en ligne sur le nouveau Portail Genre : http://w3.univ-tlse2.fr/portail-genre/]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES
- "Le genre au coeur de la mondialisation", 21-22 mars, Paris
- "Inégalités dans le système de recherche : l’apport des études du genre et des rapports sociaux de sexes", 23 février, Strasbourg
- "Genre et développement", 18-19-20 juin, Genève
- "Lectures du genre dans la production culturelle espagnole et hispano-américaine", 2-3 mars, Tours
- "Le NON de la femme. Antigone au carrefour de l’anthropologie, de la psychanalyse et de la philosophie", 14 mars, Paris
2 - APPELS A CONTRIBUTIONS
- Avant le 23 mars, "L’Histoire contemporaine de(s) hétérosexualité(s) : un impensé de la recherche ?"
- Avant le 31 mars, "Les femmes et leurs représentations en Angleterre de la Renaissance aux Lumières"
- Avant le 15 avril, "Masculinités"
- Avant le 28 février, "Queer Studies Twenty Years Out : 1987-2007"
- Avant le 16 avril, "Gender 2007 : East meets West"
3 - PRIX
- Prix Mnemosyne 2007
4 - LOUISE LABÉ
5 - PARUTIONS :
- Eléonore Lépinard, L’’égalité introuvable. La parité, les féministes et la République
- "Le Planning familial. Histoire et mémoire - (1956 - 2006)"
- “Femmes et relations internationales au XXe siècle”
- Colette Cazenobe, Au malheur des dames : le roman féminin au XVIIIe siècle

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COLLOQUES :

- "Le genre au coeur de la mondialisation"
Colloque international
Les 21 et 22 mars 2007 (Amphi Henri Poincaré) de 9h à 17h
23 mars 2007 (Amphi Yves Stourdzé) de 9h à 13h
(traduction simultanée) (inscription gratuite mais obligatoire)
Lieu : Carré des Sciences.
Ministère de la Recherche.
1, rue Descartes. 75005 Paris
Organisation :
Jules Falquet (CEDREF, CSPRP -Université de Paris Diderot)
Helena Hirata (GTM-CNRS- Université de Paris 10 et Paris 8)
Danièle Kergoat (GTM-CNRS- Université de Paris 10 et Paris 8)
Brahim Labari (GTM-CNRS- Université de Paris 10 et Paris 8)
Nicky Le Feuvre (SIMONE-SAGESSE, CERTOP-Université de Toulouse 2 le Mirail)
Fatou Sow (SEDET, CEDREF – Université de Paris Diderot)
Martine Spensky (CRCEMC-Université Blaise Pascal, Clermont 2)
Objectifs et thématique :
Qu’est-ce que la mondialisation dans une perspective de genre ? Mène-t-elle à une convergence de leur situation à travers le monde, ou au contraire éloigne-t-elle plus encore celles du Nord et celles du Sud ? Ou encore existerait-il aujourd’hui « des » Nord et « des » Sud ? Est-il toujours pertinent de décrire cette distance principalement en terme de division internationale du travail, qui assigne des places aux unes et aux autres et quelles sont les nouvelles formulations qui sont à l’œuvre ? Ces questions que posait en 1998 l’économiste Fatiha Talahite dans un numéro des Cahiers du Genre consacré à la mondialisation sont toujours d’actualité.
En effet, si la question a suscité un très grand nombre de colloques, d’ouvrages, de numéros de revue, etc., le débat sur la mondialisation du point de vue des rapports sociaux de sexe/genre reste encore largement à faire.
Programme :
Mercredi 21 mars 2007 : Amphi Henri Poincaré
9H00 : Ouverture du séminaire
9H15 – 12H15 : Economie mondiale : division sexuelle et internationale du travail
Présidente de séance : Jeanne Bisilliat (anthropologue, IRD)
9H15 – 10H15
Vandana Shiva (physicienne, Research Foundation for Science, Technology and Natural Resource Policy)
Fatiha Talahite (économiste, Université Paris 13 - Villetaneuse)
10H15-10H30 : Pause café
10H30 – 12H
Diane Elson (économiste, Université de Essex)
Saskia Sassen (sociologue, Université de Chicago et London School of Economics)
Myriam Glucksman (sociologue, Université de Essex)
12H- 12H15 : Discutant : Bruno Lautier (sociologue et économiste, IEDES, Université Paris 1)
12H15 - 12H45 : Débat
Déjeuner : 12H45 - 14H
14H00 – 17H00 : Zones franches et mondialisation du « care »
Présidente de séance : Margaret Maruani (sociologue, CSU-CNRS et GDR-E MAGE)
14H – 15H00
Arlie Russell Hochschild (sociologue, Université de Berkeley)
Liane Mozère (sociologue, Université de Metz)
15H00 – 15H15 : Pause café
15H15 – 16H15
Lourdes Beneria (économiste, Université de Cornell)
Zoila Madrid (travail social, Université Nationale Autonome du Honduras)
16H15 – 16H30 : Discutante : Françoise Bloch, sociologue (GRS-ISH-CNRS)
16H30-17H00 : Débat
Jeudi 22 mars 2007 : Amphi Henri Poincaré
9H30 – 13H00 : Migrations internationales, stratégies de survie et marché du sexe
Présidente de séance : Nouria Ouali (sociologue, Université Libre de Bruxelles)
9H30 – 10H30
Mirjana Morokvasic-Müller (sociologue, ISP (ex-LASP), Université Paris 10 - Nanterre)
Ruri Ito (sociologue, Institute for Gender Studies, Ochanomizu University)
10H30 – 10H45 : Pause café
10H45 – 11H45
Lean Lim Lin (économiste, Bureau Régional de l’OIT pour l’Asie et le Pacifique)
11H45 – 12H00 : Discutante : Adelina Miranda (anthropologue et sociologue, Université de Naples, GTM)
12H00 – 12H30 : Débat
14H00 – 17H00 : Nationalismes, militarisme et mondialisation
Présidente de séance : Katia Vladimirova (économiste, Université de Sofia)
14H00 – 15H00
Paula Banerjee (historienne, Université de Calcutta)
Zillah Eisenstein (politiste, Ithaca College)
15H00 – 15H15 : Pause café
15H15 - 16h15
Amina Mama (psychologue, African Gender Institute, Université de Cape Town)
Cynthia Cockburn (sociologue, Université de Londres)
16H15 - 16h30 : Discutante : Diane Lamoureux (politiste, Université de Laval)
16H30 - 17H00 : Débat
Vendredi 23 mars 2007 : Amphi Yves Stourdzé
9H30 – 13H00 : Alternatives féministes et mouvements sociaux transnationaux
Présidente de séance : Stéphanie Treillet (économiste, IUFM de Créteil, Groupe genre et mondialisation d’ATTAC)
9H30 – 10H30
Jules Falquet (sociologue, CEDREF, CSPRP, Université Paris Diderot)
Paola Bacchetta (Université de Berkeley)
10H30 – 10H45 : Pause café
10H45 – 11H15
Fatou Sow (sociologue, SEDET, CEDREF, Université Paris Diderot)
11H15 – 11H30 : Discutante : Jacqueline Heinen (sociologue, PRINTEMPS, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines)
11H30 – 12H30 : Débat
12H30 : Clôture du colloque
Présentation :
http://w3.univ-tlse2.fr/portail-genre/spip.php?article106
Programme :
http://w3.univ-tlse2.fr/portail-genre/IMG/pdf/programmegenremondia.pdf
Inscription obligatoire :
http://w3.univ-tlse2.fr/portail-genre/IMG/doc/inscriptiongenremondia.doc

- "Inégalités dans le système de recherche : l’apport des études du genre et des rapports sociaux de sexes"
Journée d’étude du programme « junior » de la Maison interuniversitaire des sciences de l’homme-Alsace
Vendredi 23 février 2007, PEGE, (amphi commun), ULP, Strasbourg
Contacts :
Anne Fellinger, anne.fellinger@gersulp.u-strasbg.fr
Tricia Koenig, tricia.koenig@medecine.u-strasbg.fr
Présentation :
Cette journée d’étude jeunes chercheurs s’inscrit dans un programme de recherche junior intitulé « le
monde de la recherche est-il un système égalitaire ? », financé par la Maison interuniversitaire des
sciences de l’homme d’Alsace. Il s’agit, dans ce programme, réunissant des doctorants et des post-
doctorants en histoire des sciences et en économie, d’analyser sous plusieurs angles les questions
d’égalité ou d’inégalité entre les divers acteurs de la recherche académique et leurs conséquences sur
la production des savoirs scientifiques.
L’une des inégalités les plus frappantes dans le monde de la recherche aujourd’hui est celle
qui subsiste entre les hommes et les femmes. Cela se traduit sur le plan professionnel de deux façons :
d’une part, la présence des femmes reste faible dans de nombreuses disciplines malgré un succès
grandissant des jeunes filles au baccalauréat ; d’autres part, elles rencontrent de nombreuses difficultés
dans leurs carrières et accèdent moins facilement que les hommes aux postes à hautes responsabilités.
Ce dernier constat n’est d’ailleurs pas propre au milieu de la recherche, mais se retrouve dans d’autres
activités professionnelles, qui font l’objet d’attentions récentes de la part de sociologues et
d’historiens. La situation des femmes dans le monde académique a donné lieu à plusieurs initiatives
ministérielles et associatives cherchant à remédier à une situation qui perdure.
Cette journée d’étude pluridisciplinaire cherche à traiter des rapports sociaux de sexes dans ce
monde professionnel. L’objectif est de réunir des jeunes chercheurs, doctorants ou post-doctorants,
issus de diverses disciplines et qui, dans leurs travaux, s’interrogent sur la place des hommes et des
femmes chercheurs ou mobilisent les questions de genre pour comprendre comment le savoir se
constitue. Il s’agit de croiser des travaux concernant, par exemple, les carrières des hommes et des
femmes, les divisions sexuées du travail, l’influence des rapports sociaux de sexe sur la production de
savoirs, ou retraçant des parcours d’hommes et de femmes particulièrement instructifs au regard des
questions d’égalité de genre dans les milieux académiques. Nous souhaitons également donner à cette
journée une dimension internationale permettant de comparer les situations dans divers pays.
Notre objectif est ainsi d’ouvrir une réflexion plus générale et méthodologique sur la manière
d’appréhender aujourd’hui les inégalités professionnelles que les hommes et les femmes rencontrent au
cours de leurs carrières de chercheurs. Cette journée devrait nous permettre de mieux définir l’intérêt
d’une approche par le genre des questions d’égalité dans la recherche.
Programme :
9h : Allocution de Christine Maillard, directrice de la MISHA
9h15 : Introduction générale par les organisatrices de la journée
9H30-12H : Hommes et femmes dans les milieux académiques : comparaisons
Présidence : Françoise Olivier-Utard, maître de conférence en histoire, Université Louis Pasteur, Strasbourg
9h30 : « Les inégalités professionnelles entre les sexes en science, médecine et ingénierie au Canada »
Jean-François Auger, post-doctorant, Technische Universiteit Delft (Pays-Bas)
10h : « Quelles explications au plafond de verre chez les enseignants-chercheurs ? l’exemple de la
biologie en France »
Séverine Louvel, docteure en sociologie, ATER, Université Pierre Mendès France, Grenoble
10h30 : « La situation des femmes universitaires suisses à l’instar du Fonds National Suisse »
Yvonne Jänchen, doctorante en sociologie, Universités de Genève et de Neuchâtel
Pause café
11h30 : « Will gender parity break the glass ceiling ? Evidence from a randomized experiment »
Manuel Bagüés, Associate Professor en économie, Universidad Carlos III, Madrid
12h : Commentaire, « Women scientists at universities and in academia. A comparative
perspective »
Annette B. Vogt, historienne des sciences, Présidente de la commission sur les femmes du DHS/IUHPS
(Division of History of Science and Technology of the International Union of History and Philosophy of
Science), Max Planck Institut für Wissenschaftsgeschichte, Berlin
13H : Déjeuner
14H30-16H : Le genre pour penser autrement les inégalités professionnelles du système de recherche
Présidence : Stéphane Robin, maître de conférence en sciences économiques, Université Louis Pasteur,
Strasbourg
14h30 : « La productivité académique à l’épreuve du genre »
Christian Schiess, doctorant, assistant en études genre, Université de Genève
15h : « Hommes et femmes dans les collaborations interdisciplinaires : l’exemple de l’Université
Louis Pasteur »
Thuc Uyen Nguyen Thi, docteure en économie, Université Louis Pasteur, Strasbourg
15h30 : « Hommes et femmes face à un même risque professionnel : l’exemple de la radiochimie
(1920-1967) »
Anne Fellinger, doctorante en histoire des sciences, Université Louis Pasteur, Strasbourg
Pause café
16H30 : Table ronde et synthèse
animée par Soraya Boudia, historienne des sciences, maître de conférence, Université Louis Pasteur,
Strasbourg
Rebecca Rogers, historienne, Professeure, Université Paris V
Roland Pfefferkorn, sociologue, Professeur, Université Marc Bloch, Strasbourg
Catherine Marry, sociologue, Directrice de recherche au CNRS, Centre Maurice Halbwachs, Paris (sous
réserve)
Michèle Forté, économiste, maître de conférence, Université Robert Schuman, Strasbourg

- Journées "Genre et développement"
de l’école doctorale en études de développement
IUED , Genève, 18-19-20 juin 2007
Dans le cadre de l’école doctorale en études du développement de l’IUED, le Pôle genre et développement organise trois journées consacrées au thème « Genre et développement ». Il s’agit d’ouvrir un espace d’échanges et de réflexion sur la recherche avec une perspective de genre avec des étudiant-es préparant une thèse de doctorat au sein de diverses institutions universitaires en Suisse et en Europe.
Les « Journées Genre et développement » de l’ Ecole doctorale en études du développement se dérouleront les 18, 19 et 20 juin 2007 à l’IUED.
L’objectif général de ces journées est d’encourager la recherche avec une perspective de genre parmi les étudiant-es en travail de thèse.
Les objectifs spécifiques sont :
◊ de stimuler les échanges et la réflexion parmi les étudiant-es actuellement en thèse, et dont les travaux de recherche intègrent une attention spécifique au rôle des rapports sociaux de genre dans la structuration de la réalité analysée.
◊ de permettre aux autres doctorants de l’IUED de prendre conscience, sur la base de travaux présentés, des apports de cette démarche.
◊ de tisser des liens entre différents instituts universitaires encourageant les recherches avancées de leurs étudiant-es avec la perspective de genre.
Programme :
9h00-10h00 Conférence introductive d’un-e enseignant-e spécialiste d’un thème lié au genre et développement
10h30-12h30 Présentation des travaux des doctorant-es et débats
14h00-16h00 Suite de la présentation des travaux des doctorant-es et débats
16h00-18h00 Débat et synthèse
La dernière journée sera plus spécifiquement consacrée aux enjeux méthodologiques des recherches.
Les intervenant-es pressenties pour ces journées genre sont :
Patricia Roux, professeure en études de genre à l’Université de Lausanne
ThanhDam Truong, professeure associée en Femmes, genre et développement à l’Institute of Social Studies de La Haye (Pays-Bas)
Isabel Yepez del Castillo, professeure à l’Institut d’études du développement de l’Université catholique de Louvain (Belgique), et directrice du Groupe de recherches interdisciplinaires sur l’Amérique latine (GRIAL)
Inscriptions :
Les Journées genre et développement sont ouvertes aux doctorant-es de toutes les universités et institutions universitaires. La langue de travail est le français.
Les personnes intéressées peuvent s’inscrire en envoyant au Pôle genre et développement de l’IUED un curriculum vitae et un résumé du sujet de leur thèse.
Les étudiant-es de la CUSO (Universités de Neuchâtel, Genève, Berne, Fribourg, Lausanne, IUHEI, IUED et EPFL) peuvent demander le remboursement de leurs frais de déplacement auprès de l’IUED. Les déjeuners seront pris en charge par l’IUED pour les participant-es des Journées genre et développement.
Infos :
Tél : +41 (0)22 906 59 36
emmanuelle.chauvet@iued.unige.ch

- "Lectures du genre dans la production culturelle espagnole et hispano-américaine"
Journées d’étude
2 et 3 mars 2007
SUFCO - 116, Bd. Béranger - 37000 Tours
Salle Balzac
Comité scientifique :
Maria Enriquez
Colette Rabaté
Michèle Soriano
C.I.R.E.M.I.A. (U. de Tours) - GRAL (U. de Toulouse II)
MSH « Villes et territoires » - Tours - MSHS - Toulouse
U.F.R. Lettres et Langues
Responsable : Mónica Zapata
Vendredi 2 mars
9h30 Accueil des participant(e)s et ouverture des journées
Présidente de séance : Michèle Soriano
10h 00 Angela Carballeda (U. de Grenoble-U. de Sevilla) : « La “Güera” Rodríguez : une femme célèbre de l’élite mexicaine (début du XIXe siècle). Du mythe à l’histoire de vie »
10h 30 Josette Borderies-Guereña (U. de Tours) : « Les femmes dans les romans de María del Pilar Sinués, support d’un discours solidaire ? »
11h 00 Colette Rabaté (U. de Tours) : « Fernán Caballero et la guerre d’Afrique (1859-1860) : l’Histoire entre témoignage et fiction »
11h 30 Discussion
12h 00 Pause déjeuner
Présidente de séance : Colette Rabaté
14h 00 Patricia Mauclair-Poncelin (U. de Tours) : « Le théâtre espagnol au XVIIIe siècle, une histoire de femmes »
14h 30 Margarita Rojas González (U. Nacional de Costa Rica) : « Escenario, pasado e identidad femenina en tres obras de Ana Istarú » (Costa Rica)
15h 00 Graciela Conte-Stirling (U. de Toulouse) : « Victoria Ocampo et Marguerite Moreno, une rencontre inattendue au début du XXe siècle »
15h 30 Discussion
16h 00 Pause
Présidente de séance : Marie-Aline Barrachina
16h 15 Maria Enriquez (U. de Tours) : « Histoires d’amour / histoires de pouvoir » (à propos de Gioconda Belli)
16h 45 Mónica Zapata (U. de Tours) : « La déconstruction de l’Histoire et les “histoires de bonne femme” dans les récits hispano-américains de la fin du XXe siècle »
Samedi 3 mars
Présidente de séance : Margarita Rojas González
9h 00 Lucía Martínez Moctezuma (Universidad del Estado de Morelos, México) : « Escritura de mujeres : las excursiones normalistas a principios del siglo XX en México »
9h 30 Jean-Louis Guereña (U. de Tours) : « Femmes auteures de manuels scolaires en Espagne (fin XIXe-début XXe siècles) »
10h 00 Discussion
10h 30 Pause
10h 45 Almudena Delgado (U. de Grenoble) : « Comment être féministe et militante de gauche dans l’Espagne républicaine ? Le cas de Margarita Nelken »
11h 15 Marie-Aline Barrachina (U. de Nice) : « L’engagement militant à l’extrême droite : le cas de la Section Féminine de la Phalange (années 1930-1940) »
11h 45 Discussion
12h 15 Clôture des journées
Contacts :
Verónica Serrano-Ruhaut : 3 Place Anatole France – bureau 106
Tél. 02 47 36 81 09
ciremia@univ-tour.fr
Mónica Zapata : monica.zapata@orange.fr

- "Le NON de la femme. Antigone au carrefour de l’anthropologie, de la psychanalyse et de la philosophie"
Mercredi 14 mars 2007 Maison Heinrich Heine, Cité Universitaire, Paris
Présentation :
Comment penser la femme moderne actuelle à travers l’Antigone de Sophocle ? Pourquoi ce rapprochement entre cette figure tragique et la nouvelle femme ? Pourquoi faut-il partir de la Grèce antique pour engager le travail sur le désir féminin, la problématique du genre et la parenté ?
Pour Hegel, Antigone est le sujet de la plus haute valeur pour tous les temps, préfiguration de l’individuel moderne.
Pour Lacan, elle est l’incarnation du désir pur et, pour Judith Butler, Antigone constitue la figure emblématique du trouble dans la parenté. Voilà pourquoi Antigone se trouve au carrefour de la philosophie, de la psychanalyse et de l’anthropologie. Penser à partir de ces trois points de vue différents et faire dialoguer des disciplines différentes, en essayant d’évaluer tout ce qui est derrière les apparences afin de redéfinir le fait féminin, constitue l’enjeu de ce colloque.
A la vérité, est-ce l’histoire et le procès social qui provoquent les questionnements sur l’existence, la sexualité et la filiation ou bien l’inverse ?
Programme :
14h00-14h15 Ouverture de la journée
Heinz Wismann, Philosophe, philologue, Directeur d’études à l’EHESS.
14h15-15h00 « Antigone au carrefour de l’anthropologie, de la psychanalyse et de la philosophie, une introduction »
Vaïa Eleftheriou, Psychologue clinicienne, doctorante en philosophie à l’EHESS.
15h00-15h30 « Parenté : Lois de la cité et lois anthropologiques »
Éric Fassin, Sociologue, anthropologue, Professeur agrégé à l’ENS.
15h45-16h15 « Politiques inconscientes de la psychanalyse »
Michel Tort, Psychanalyste, organisateur des séminaires sur « L’actualité sexuelle. Politiques et savoirs du genre, de la sexualité et de la filiation », avec Éric Fassin et Michel Feher à l’ENS.
16h30-17h00 Pause
17h00-17h45 « Que veut Antigone ? Le féminin de la Loi ou l’inconscient du désir »
Paul-Laurent Assoun, Psychanalyste, Professeur à l’Université Paris VII Denis Diderot.
18h00-18h45 « Antigone, effet de scène »
Pierre Judet de La Combe, Philologue, traducteur, Directeur d’études à l’EHESS, Directeur de recherches au CNRS.
19h00-19h45 « Les femmes grecques au service des Dieux »
Stella Georgoudi, Directrice d’études à l’EPHE, Institutions Religieuses des Cités Grecques.
Clôture de la journée
Modérateur des séances : Heinz Wismann

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APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 23 mars
"L’Histoire contemporaine de(s) hétérosexualité(s) : un impensé de la recherche ?"
Journées d’études, 12 et 13 octobre 2007 à Bruxelles
La question de l’hétérosexualité est peu présente dans les différents champs disciplinaires des
sciences humaines. Peu de travaux et d’ouvrages prennent en compte cet objet d’étude en tant que tel,
qu’il s’agisse d’approches théoriques ou de l’examen des pratiques et des représentations. Le
présupposé général, y compris dans le monde académique, est que l’hétérosexualité est la « norme » :
il est dès lors moins utile de la questionner. C’est pourquoi, l’histoire, la sociologie ou l’anthropologie
des sexualités mettent plutôt l’accent sur les « altérités » sexuelles, lesquelles n’ont perdu que très
récemment les caractères de « déviance » ou « d’anomalie ».
L’hétérosexualité reste donc un impensé de la recherche. Cet impensé se manifeste d’abord sur
le mode de l’occultation : tout le monde en parle « naturellement » sans qu’il soit nécessaire d’en dire
quoi que ce soit ; quand bien même la norme sexuelle a pu être interrogée en miroir à partir de ce
qu’elle est supposée être. Les travaux portant sur les homosexualités ont ainsi permis, en creux, soit de
déconstruire partiellement la norme hétérosexuelle en révélant des pratiques mixtes ; soit de la
renforcer en utilisant la dialectique de la stigmatisation (« l’hétérosexualité, ce douloureux
problème »).
Depuis quelques années pourtant, il apparaît que l’hétérosexualité n’est pas, pas plus que les
autres domaines de la sexualité, une catégorie anhistorique, naturelle ou immuable mais plutôt une
« identité » et des « pratiques », travaillées par l’entre deux, le chevauchement des frontières et le désir
d’un ailleurs. L’hétérosexualité se décline donc sur plusieurs modes. C’est pourquoi nous avons pris le
parti d’emblée de nous pencher sur l’histoire des hétérosexualités.
L’objectif de ces journées d’études d’octobre 2007, impulsées par le groupe interdisciplinaire
« Genre, normes et sexualités » de l’Université Libre de Bruxelles, est ainsi de tenter un état des lieux
des raisons – disciplinaires et méthodologiques, théoriques et empiriques – qui rendent les recherches
sur les hétérosexualité(s) encore si anecdotiques, tout en mettant l’accent sur les interactions
structurelles entre sexualité « normée » et sexualité « autre ». On envisagera donc la question dans une
approche comparatiste, permettant une réflexion élargie sur le genre et les sociétés contemporaines
(XIXe – XXe siècles). C’est pourquoi les perspectives historiques, sociologiques, anthropologiques,
politologiques, juridiques, urbanistiques, littéraires, artistiques... sont les bienvenues.
Parmi les différents angles d’approche possibles, l’accent sera mis sur :
- L’analyse et la critique des sources de l’hétérosexualité
- Les lieux et les instances de représentations de l’hétérosexualité normative (lieux d’expression, de
rencontre, de contrôle...)
- Les « pratiques » hétérosexuelles
- La sexualité conjugale
- Les liens entre sexualités hétéros et alternatives.
Les propositions de communication en français ou en anglais seront envoyées au plus tard le 16
mars 2007. Elles ne dépasseront pas une page et seront accompagnées d’une brève présentation
de l’auteur-e. Elles doivent parvenir à l’adresse suivante : lgaissad@ulb.ac.be
Le résultat de la sélection des propositions sera communiqué le 23 mars 2007.
Pour plus d’informations sur le Groupe « Genre, normes et sexualités », consulter la page :
http://www.ulb.ac.be/droit/dchd/normes_genre_et_sexualites.html

- Avant le 31 mars
"Les femmes et leurs représentations en Angleterre de la Renaissance aux Lumières"
Octobre 2007, Paris
Université Paris III - Sorbonne Nouvelle
* Responsables : Marlène Bernos, Sandrine Parageau, Laetitia Sansonetti
Le colloque étant prévu sur une seule journée, nous avons décidé de n’étudier que l’Angleterre. Cependant, les interventions sur d’autres pays seront les bienvenues car elles permettront, par contraste ou au contraire par similarité, de mieux révéler la situation en Angleterre à la même époque.
Infos : siefar@aol.com

- Avant le 15 avril
"Masculinités"
Numéro thématique de la revue Sextant, 2008
Résumé :
Le masculin n’a jamais été autant mis à la question. Disséqué, contesté, mis à nu, notamment par la recherche académique, ce concept auparavant monolithique est à présent envisagé sous de multiples facettes. Les sciences sociales, stimulées par les études sur le genre, font désormais des masculinités un objet d’études à part entière.
Annonce :
Le masculin n’a jamais été autant mis à la question. Disséqué, contesté, mis à nu, notamment par la recherche académique, ce concept auparavant monolithique est à présent envisagé sous de multiples facettes. Les sciences sociales, stimulées par les études sur le genre, font désormais des masculinités un objet d’études à part entière.
Sextant entend faire le point sur ces recherches novatrices en leur consacrant un numéro thématique, à paraître en 2008. Créée en 1993 à l’Université libre de Bruxelles, Sextant est une revue pluridisciplinaire consacrée au genre.
On envisagera les masculinités du XVIIIe au XXIe siècles dans une approche comparatiste, permettant une réflexion élargie sur le genre et les sociétés modernes. C’est pourquoi les perspectives de l’histoire, de la sociologie, de la littérature, des sciences politiques, de l’histoire de l’art ou encore de l’anthropologie seront les bienvenues.
L’accent sera mis tant sur les approches historiographiques ou prospectives, que sur les contributions abordant un terrain particulier ou une thématique spécifique. Parmi les divers angles d’approche possibles :
- Institutions qui font et défont la masculinité normative
- Classes sociales
- Marges et impensés de la « normalité » masculine
- Colonies, ethnies
- Pouvoir et contrôle social
- Sexualités
- Age et génération
- Cultures politiques
- Guerre et paix
- Dialectique masculin/féminin
Les propositions d’articles, rédigés en français ou en anglais, seront envoyées par e-mail pour le 15 avril 2007. Ces propositions ne dépasseront pas une page et seront accompagnées d’une présentation de l’auteur-e. Les articles retenus par le comité éditorial de Sextant devront être remis pour le 15 octobre 2007.
Pour toute proposition ou information :
Bruno Benvindo (coordinateur) : bruno.benvindo@ulb.ac.be
Université libre de Bruxelles
Département Histoire, Arts, Archéologie - CP 175/01
Avenue F.D. Roosevelt, 50
1050 Bruxelles – Belgique

- Avant le 28 février
"Queer Studies Twenty Years Out : 1987-2007"
An interdisciplinary conference
Sponsored by LGBT Studies at Yale
October 26-27, 2007
It is no coincidence that the history of queer studies as an academic field recapitulates the history of the communities and individuals it aspires to encompass. Demands for the recognition of sexual identity as a critical category of historical analysis echo individual and collective demands for the decriminalization and destigmatization of sexual diversity.
In the academic, cultural, and political arenas, sexual minorities have mobilized to achieve both recognition and representation over the two decades that have passed since the first academic conference in the field took place at Yale University in 1987. Queer Studies Twenty Years Out : 1987-2007 will commemorate the events that staked out the academic field of Queer Studies while expanding the scope of the explorations launched by sexually, intellectually, and politically dissident graduate students and junior faculty members twenty years ago.
Taking the politics of visibility as a focus, this conference offers an opportunity to investigate the history and status of institutional visibility ; explore theories of visibility, visuality, and legibility in relation to non-dominant sexual cultures ; assess visibility as a political strategy within a range of global cultural contexts ; examine the role played by visual modes of communication in the formation of dissident sexual cultures and communities ; address the limitations of the closet as a device for narrating queer histories ; and interrogate not only the presumption that visibility equals liberation but also the assumption that visibility functions transparently.
We pose, in particular, the following questions :
What concerns are foreclosed by debates about assimilation ? Is visibility the new closet ?
Could silence, ellipsis, and obfuscation—often interpreted as “closeting” in historical accounts of the pre-Stonewall era—ever be understood as available forms of self-affirmative communication ? How might visibility discourse occlude the operation of social protocols in which factors other than sexual orientation—such as race, ethnicity, gender, age, and ability—are determinant ? What profiles does the AIDS epidemic assume in today’s media ? What tropes of difference (and its phobias) prevail in visual discourse today and how, if at all, do they inter-relate ?
We invite proposals for papers to be presented in break-out sessions on Saturday PM, October 27, 2007, addressing these and other contemporary visibility/visuality issues within the field of Queer Studies. Presentation of papers should be strictly limited to 15 minutes. Alternative formats such as posters, short performances, projections, or other forms of visual discourse are welcome. Please submit an abstract (limit 250 words) and a CV to : tirza.latimer@yale.edu
Deadline : February 28, 2007. Notification by March 15, 2007.

- Avant le 16 avril
"Gender 2007 : East meets West"
Call for papers, panels, and discussants
UK Postgraduate and Academic Conference in Women’s/Gender Studies
3-5 July 2007, University of York, UK
Following on from the very successful ‘Thinking Gender’ conference at the University of Leeds in 2006, the Centre for Women’s Studies (CWS) at the University of York now invites proposals for a three-day trans- and interdisciplinary conference 3-5 July 2007.
The conference is aimed at anyone whose work relates to Women’s/Gender Studies and intends to explore cutting-edge methodologies, theoretical approaches, and practical applications as well as issues of feminist and queer theory. We are especially interested in work that explores the multi-dimensionality of women’s/gender studies, and that engages with the relationship between east and west in its multiple forms.
Keynote speakers will include Haleh Afshar (University of York), Mary Maynard (University of York), David Bell (University of Leeds), Stevi Jackson (University of York), Delia Davin (University of Leeds), and Pei-Chia Lan (National Taiwan University).
There will also be two panel discussions :
Working Across Cultures : Confirmed speakers include Maria Jaschok (Oxford University) and Jieyu Liu (University of Glasgow)
Intimacy and Modernity : Confirmed speakers include Lynn Jamieson (University of Edinburgh) and Sik-ying Ho (University of Hong Kong).
We invite papers or panels on any area relating to women’s/gender studies using a range of approaches and methodologies. Themes/areas might include sexuality, queer theory, bodies, intimacy, family, activism and social movements, gendered identities, race, ethnicity, religion, diaspora and migration, development issues, globalization, issues in fieldwork and research methodologies, cross-cultural and sub-cultural research, space, culture, media, technology, violence, conflict, representation/s, literature, cinema, music, history, education, work, medicine, care, ethics.
Please send abstracts of 100-150 words to the Centre for Women’s Studies by 16 April 2007 (gender2007@york.ac.uk), putting in the subject-line of your email : ‘Conference submission’. The paper presentations should not exceed 20 minutes. Deadline for registration to the conference is 18 May 2007. For further details of the conference and booking forms, please see the conference website www.york.ac.uk/conferences/gender2007.

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PRIX :

- Prix Mnemosyne 2007
Association pour le développement de l’histoire des femmes et du genreE
Le prix Mnémosyne a été créé par l’Association pour le développement de l’Histoire des femmes et du genre.
Décerné chaque année, il couronne le mémoire de maîtrise ou de master de langue française d’une étudiante ou d’un étudiant dont les travaux portent sur l’histoire des femmes et du genre en France ou à l’étranger.
Le mémoire doit avoir été soutenu dans une université française entre le 1er juillet 2006 et le 30 septembre 2007.
Le montant du prix est de 750 euros.
L’association encourage la publication du mémoire. Les mémoires précédents ont été publiés aux presses universitaires d’Angers.
La remise du prix aura lieu, en janvier 2008, lors de l’Assemblée générale de l’Association Mnémosyne.
Adresser les mémoires en deux exemplaires avant le 30 octobre 2007 accompagnés d’un résumé de 5000 signes (maximum, espaces compris) à :
Cécile Dauphin
Centre de Recherches Historiques
EHESS
54, Boulevard Raspail
75270 Paris Cedex 06
Tel : 01 49 54 23 40
Infos : http://www.mnemosyne.asso.fr

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LOUISE LABÉ :

- Au printemps 2006, un an après que les œuvres de Louise Labé ont été inscrites au programme de l’Agrégation de Lettres (pour la première fois dans l’histoire du concours), Mireille Huchon, professeure de la Sorbonne, a publié un livre soutenant que Louise Labé n’est qu’une « créature de papier » et que le volume de ses Œuvres paru en 1555 est le produit d’une supercherie.
Cette contestation, bruyamment relayée par Marc Fumaroli dans Le Monde des Livres, a souvent jeté le trouble parmi les lectrices et lecteurs non spécialistes de la plus célèbre poétesse des Lettres françaises, bien que la plupart de ses spécialistes aient refusé de suivre Mireille Huchon dans ses conclusions, au vu de l’absence de preuve étayant cette thèse.
La SIEFAR (Société Internationale pour l’Étude des Femmes de l’Ancien Régime) a mis en ligne les articles qui sont parvenus à sa connaissance sur cette étrange polémique. Nous vous invitons à les lire et... à répandre la bonne nouvelle autour de vous : Louise Labé semble survivre tranquillement à cette énième attaque...
http://www.siefar.org
« Louise attaquée ! » (page d’accueil)
Vous y trouverez les articles de :
1. Claude Duneton (Le Figaro littéraire, 9 mars 2006)
2. Marc Fumaroli (Le Monde des livres, 11 mai 2006)
3. Madeleine Lazard (Droit de réponse envoyé au Monde des livres, non publié)
4. Jacques Rossiaud (L’Histoire n° 310, juin 2006, p. 18-20)
5. Emmanuel Buron (L’Information littéraire n°2, 2006, p. 38-46)
6. Edouard Launet (Libération, vendredi 16 juin 2006)
7. François-Guillaume Lorrain (Le Point, 21 décembre 2006, n°1788-89, p. 187)
8. Bernard Plessy (Le Bulletin des Lettres, juin-juillet 2006)
9. Henri Hours et Bernard Plessy (Le Bulletin des Lettres, octobre 2006)
10. Eliane Viennot (Théâtre de femmes de l’Ancien Régime, introduction au Débat de Folie et d’Amour, décembre 2006)
11. Daniel Martin (RHR 63, décembre 2006, p. 7-37) - en ligne prochainement
Voir aussi : Françoise Charpentier, Postface à la réédition de son édition des Œuvres poétiques de Louise Labé et de Pernette du Guillet (Gallimard-poésie, 2006)
A noter :
- mardi 27 février, Bibliothèque municipale de la Part Dieu, Lyon (30, bd Vivier-Merle 69003), 18h30 : débat contradictoire Mireille Huchon-Michèle Clément
- mardi 13 mars 2007, Bibliothèque nationale de France, Paris (site Tolbiac, Auditorium), 18h30-20h : conférence de Mireille Huchon, "Que reste-t-il de Louise Labé ?", organisée par la Société Française d’Etude du Seizième Siècle (SFDES). S’inscrire auprès de Magali Vène : magali.vene@bnf.fr

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PARUTIONS :

- Eléonore Lépinard, L’’égalité introuvable. La parité, les féministes et la République, Paris, Presses de Sciences po, 2007. 23 euros.
L’égalité des sexes en politique est-elle réellement introuvable ? On a cru en France que l’idée de parité, en proposant une nouvelle conception de l’égalité, permettrait d’en finir avec l’exclusion politique des femmes. D’abord simple espoir des femmes politiques et des militantes féministes, la parité est devenue un remède unanimement accepté par la classe politique pour rénover une représentation démocratique et des institutions républicaines en crise. Pourtant l’égalité peine toujours à se traduire dans les faits. Faut-il y voir seulement le signe d’un manque de volonté politique dans l’application d’une réforme par ailleurs bien pensée ? Ou doit-on également s’interroger sur les limites du concept de parité ?
C’est en analysant les termes qui ont successivement été utilisés pour définir et légitimer la parité que ce livre démontre comment cette conceptualisation de l’égalité des sexes a abouti à la subversion des objectifs radicaux des débuts. Croisant la science politique, les études sur le genre et la sociologie du droit, l’auteure analyse les facteurs qui ont transformé la revendication paritaire, depuis les arènes internationales jusqu’à l’espace public, militant et médiatique français. En expliquant les raisons de l’échec relatif de cette réforme, ce livre permet de comprendre les défis posés au modèle républicain par l’inclusion des femmes, mais aussi par celle des autres minorités.

- "Le Planning familial. Histoire et mémoire - (1956 - 2006)"
Sous la direction de Christine Bard et Janine Mossuz-Lavau
Le Mouvement français pour le Planning familial célèbre ses cinquante
ans. Pour cet anniversaire, des historiennes, des politologues, des socio-
logues se sont retrouvés le 8 mars 2006 lors d’un colloque, pour explorer
diverses facettes du passé du Planning : son féminisme, son rapport au
politique, à la laïcité, ses soutiens dans les milieux culturels. À l’appui de cette histoire contemporaine sont venus des témoignages de Pierre Simon, Simone Iff, Danielle Gaudry et Françoise Laurant, acteurs majeurs
du mouvement, sollicités lors du séminaire tenu au Centre d’histoire de
Sciences Po, à l’initiative d’Archives du féminisme. En 1956, en plein
« baby boom », une poignée de femmes créaient la Maternité heureuse,
avec l’espoir d’une révision de la loi « scélérate » de 1920 qui réprimait la contraception et le militantisme néo-malthusien. L’avortement, sévèrement puni, était pratiqué illégalement et dans les pires conditions. De la
sexualité, on ne parlait pas. Sujet tabou. Dès le début des années 1960,
la Maternité heureuse, transformée en Planning familial, formait un
Collège des médecins, caution scientifique indispensable pour convain-
cre l’Ordre des médecins de la nécessité d’une évolution des pratiques et
des lois. Des bénévoles, par milliers, se proposaient, se formaient pour
accueillir le public. Plus qu’une simple association, un véritable mouve-
ment se mettait en marche, pesant sur l’opinion publique, interpellant
le législateur, aidant la France à sortir d’un ordre sexuel post-vichyste.
Les combats d’hier sont aujourd’hui des libertés garanties par la loi, des
« droits des femmes » qui sont aussi des progrès pour les hommes : la
contraception (1967), l’avortement (1975), deux acquis fondamentaux
qui doivent beaucoup à l’action du Planning familial. « Le Planning a
considérablement élargi son champ d’observation et d’action à l’ensem-
ble des problèmes sexuels contemporains, dont il reflète et incorpore les
tensions. Il est un grand témoin, une expérience irremplaçable, faite de
toutes les énergies qui s’y sont investies, de toutes les existences qui s’y
sont englouties. Une force de libération des femmes, au coeur de l’événe-
ment majeur de notre temps qu’a été la révolution sexuelle. Un véritable
acteur de l’Histoire », écrit Michelle Perrot dans la postface de ce livre.
Collection archives du féminisme
ISBN 978-2-7535-0389-2
16€
209 pages
http://www.archivesdufeminisme.fr/IMG/pdf/pub_planning_familial.pdf

- “Femmes et relations internationales au XXe siècle”
Sous la direction de Yves Denéchère et Jean-Marc Delaunay
Cet ouvrage est issu d’une rencontre internationale, qui a été la première en France à associer l’histoire du genre (l’histoire des femmes) et l’histoire des relations internationales contemporaines. Le XXe siècle apparaît comme le temps de l’intégration progressive mais encore incomplète des femmes dans la vie internationale, où elles ne sont plus désormais en position d’absentes ou de « petites mains furtives ». Sortant ainsi de leurs rôles traditionnels d’icônes ou d¹assistantes, elles parviennent depuis un demi-siècle, lentement mais de plus en plus nombreuses, à devenir chefs d’État, premiers/premières ministres, ministres des Affaires étrangères, ambassadeurs/ambassadrices, diplomates, conseillères, mais aussi membres ou dirigeantes d¹organisations internationales et animatrices de mouvements d¹émancipation pour un accès croissant à l¹égalité, à la parité et au respect.
Parution 2007
ISBN 978-2-87854-366-7
16x24 - 370 pages
Prix 28 €

- Colette Cazenobe, Au malheur des dames : le roman féminin au XVIIIe siècle, Paris, H. Champion, novembre 2006.


RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

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