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[Annonces du RING] - 1er juin 2014


Date de mise en ligne : [02-06-2014]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations.]

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SOMMAIRE :
1 – COLLOQUES :
• "Féminismes du XXIè siècle", 5 juin, Cergy-Pontoise
• "Genre et politiques publiques", 5 juin, Lyon ENS
• “Le genre de l’engagement dans les années 1968", 5-6 juin, Rouen
• "Causes sexuelles. Sexualités et mobilisations collectives", 5-7 juin, Lausanne
• "Stars vieillissantes et identités de genre", 6 juin, Lausanne
• "Genre et psychanalyse : la différence des sexes en question", 6-7 juin, Aix-Marseille
• "Genre et médias : quels espaces de subversion ?", 11 juin, Paris
• "Qu’est-ce que les études sur le Genre ?", 12 juin, Lyon ISH
• "L’art est une forme de combat. Femmes latino-américaines et engagements politiques et artistiques", 13 juin, Le Havre
• "Sexualité et démocratie en contexte post-dictatorial. L’avènement du public et du privé au prisme des sciences humaines et sociales", 2-3 juin, Madrid
2 - SEMINAIRES :
• Laurence Tain, "Le Corps reproducteur", 7 juin, Paris IEC
• "Sororité : penser les conflictualités et les solidarités féministes", 11 juin, Paris Pouchet
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 10 juin, "Genre et sciences du langages : enjeux et perspectives", Montpellier 3
• Avant le 11 juillet, "Genre, politique et représentation au niveau local", Bordeaux
• Avant le 30 septembre, "Marguerite de Valois 1615-2015", Nérac (Lot-et-Garonne)
4 - THESES :
• Pauline Delage, “Violence conjugale / Domestic violence. Sociologie comparée d’une cause féministe (France / États-Unis, 1970-2013)”
• Nejma Rahal, "Le genre des noms de métiers, titres et fonctions dans une perspective contrastive. Le cas du français, de l’allemand, de l’arabe, de l’anglais et du chinois à partir des dictionnaires"
5 - POSTE :
• Poste de doctorant, "Structures sociales et rapports entre les genres dans le milieu des cours royales (1500-1800)", Institut historique allemand
6 - EN LIGNE :
• Semaine spéciale « Genre : une question internationale » dans Culturesmonde
• Vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes – Chiffres-clés – Edition 2014
• Contretemps, "Marxisme et théorie queer : divergences et convergences. Entretien avec Kevin Floyd"
7 - PUBLICATIONS :
• Cahiers du genre, "Biotechnologies et travail reproductif. Une perspective transnationale"
• Nouvelles Questions Féministes, "Apprentissages entre école et entreprise"
• Migrance, "Les femmes de l’immigration, XIXe-XXe siècles"
• Cinémas d’Amérique latine, "Femmes de cinéma"
• Stéphanie Gourdon, L’Ecriture expérimentale de Mary Wollstonecraft : normes et formes
• Chantal Bayard et Catherine Chouinard (dir.), La promotion de l’allaitement au Québec. Regards critiques
• Fabienne Dumont, Des sorcières comme les autres. Artistes et féministes dans la France des années 1970
• Patricia Marie, Hommes et femmes dans l’apprentissage et la transmission de l’"art culinaire"
• Francine Hauwelle, Sylvie Rayna (dir.), L’Égalité des filles et des garçons dès la petite enfance
• Brigitte Bellebeau et Arnaud Alessandrin (dir.), Genre ! L’essentiel pour comprendre
• Sigrid Schmitz, Grit Höppner (ed.), Gendered Neurocultures. Feminist and Queer Perspectives on Current Brain Discourses

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1 - COLLOQUES :

• "Féminismes du XXIè siècle"
Colloque
Université de Cergy-Pontoise et Paris Diderot
Présentation :
Ce colloque ambitionne, dans une approche pluridisciplinaire et comparée, de mener une réflexion autour des féminismes depuis la fin des années 1990 à aujourd’hui. Il se veut ouvert à toutes les approches des Sciences humaines.
L’objectif sera de penser les enjeux du féminisme contemporain et de comprendre comment ce concept de troisième vague est aujourd’hui décliné, resignifié ou réinvesti à l’échelle européenne à partir des apports, influences et emprunts des discours et des répertoires d’action transnationaux, en particulier anglo‐saxons. Nous nous proposons d’articuler ces réflexions autour de deux grandes problématiques en partant du postulat que le féminisme contemporain a pour objectif de réconcilier la théorie féministe et la praxis militante, la recherche académique et l’engagement de terrain.
Un premier axe d’études interrogera la réflexion théorique autour du concept de troisième vague en partant des discours et des identités qui la compose dans l’espace européen. Un deuxième axe rendra compte des pratiques militantes et des nouvelles formes d’engagement qui se sont modifiées au cours des dernières années au rythme des changements technologiques induits par la révolution numérique des années 1990.
Programme :
5 juin, UCP, Cergy
09h30 Accueil
09h45 Ouverture institutionnelle du colloque
> Conférence d’ouverture : Christine Bard (Professeure d’histoire contemporaine à l’Université d’Angers, Présidente de l’association Archives du féminisme), "Faire des vagues". La périodisation de l’histoire des féminismes.
1. Des vagues sans lames de fond ? Conceptualisation et interrogations
Présidente de séance : Alexandrine GUYARD-NEDELEC, MCF en civilisation britannique, Université de Cergy-Pontoise
> Jules Falquet (MCF-HDR en Sociologie Paris Diderot – Sorbonne Paris Cité), Des vagues ou des courants ? Analyser les luttes pour l’hégémonie au sein du mouvement féministe.
> Marcelle DUBÉ (Professeure en Travail social, Université du Québec, Canada), Dynamiques « multi », « inter », « intra » et « trans » générationnelles : une polyphonie de voies féministes au sein du mouvement des femmes québécois.
12h-12h30 Séance de questions
12h30-14h Repas
14h-14h30
> Joanne Chabassier (Doctorante en Sociologie, Université de Limoges), Interroger les féminismes aujourd’hui à travers la recherche d’une croyance en une cause des femmes : enjeu d’existence d’un espace intersectionnel de la cause.
> Mara Montanaro (Docteure en philosophie, Université du Salento-Université Paris Descartes), Un héritage sans testament. La pensée de Françoise Collin à l’épreuve des cartographies insurrectionnelles du féminisme contemporain.
2. Nouveaux espaces militants : Internet, réseaux sociaux, blogs
Présidente de séance : Mercedes Yusta Rodrigo, PR en histoire espagnole contemporaine, Université Paris 8 – Saint-Denis Vincennes
> Karine Bergès (MCF en Civilisation espagnole, Université de Cergy-Pontoise), Femmes en réseaux et réseaux de femmes : la technologie au service du militantisme.
> Maíra Kubik T. Mano (Journaliste et doctorante en Sciences de la Société à l’Universidade Estadual de Campinas, Brésil), La possibilité d’unité : une analyse de blogs féministes au Brésil.
> Susana Galan (Doctorante en Women’s and Gender Studies à Rutgers University, Etats-Unis), L’activisme des femmes saoudiennes pour le droit de conduire : occupant les interstices et constituant un espace de protestation politique au cyberespace.
> Ibtissame Betty Lachgar (Psychologue clinicienne, fondatrice du M.A.L.I, Maroc), Lutte contre le patriarcat : désobéissance civile et subversion (Maroc).
6 juin - Paris Diderot – vendredi
09h00 Accueil
09h15 Présentation institutionnelle
3. Féminismes queer ou transféminismes ?
Présidente de séance : Florence BINARD, MCF HDR en civilisation britannique, université Paris Diderot – Sorbonne Paris Cité
> Ian Zdanowicz et Kira Ribeiro (Doctorant.e.s en Science politique Paris Université Paris 8–Saint-Denis Vincennes), Les transféminismes : entre rupture et continuité dans la définition du sujet du féminisme
> Sophie Noyé (Doctorante en théorie politique, Sciences Po, Paris), Matérialisme et queer dans la troisième vague.
> María Martinez (Doctorante en Sociologie, Université du Pays Basque, Espagne), Troisième vague, transféminismes et la question générationnelle : reconfigurations des féminismes dans l’Espagne contemporaine.
> Mathilde Cannat (Chercheuse en Sciences de la Terre, directrice de recherche CNRS), Marie de Cenical (Consultante en santé publique), Anne-Laure Vernet (MCF en Arts Plastique, Université de Lorraine), Céline Mouzon (Agrégée de lettres, journaliste), Etude de cas : Théorie du genre et praxis militante à La Barbe, ou l’épreuve d’une geste paradoxale.
4. Diversité des approches féministes
Présidente de séance : Azadeh Kian, PR en sociologie, Université Paris Diderot – Sorbonne Paris Cité
> Marie-Emilie Lorenzi (Doctorante en Esthétiques et sciences de l’art, Paris 1-Panthéon-Sorbonne), Beyoncé, un modèle féministe du XXIe siècle ?
> Cintia Godoy (Docteure en Droit de l’environnement, Université de Salamanque, Espagne), La domination de la nature et les illusions du pouvoir.
> Christine Lévy (MCF en japonais, Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3), La globalisation et le féminisme au Japon : vers un féminisme transnational.
> Caroline Michon (Doctorante au Centre d’Études de l’Inde et de l’Asie du Sud, EHESS, paris), Portrait et développement d’une organisation féministe de New Delhi, l’organisation Jagori.
16h30-17h30 Conférence de Clôture : Elsa Dorlin (Professeure de Philosophie politique et sociale à l’Université Paris 8 – Saint-Denis Vincennes), Les sœurs ennemies – FéminismeS ou la sororité impossible.
18h-20h Table ronde en présence de :
Association FièrEs
Charlotte Lazimi, journaliste et co-fondatrice du blog "Les Martiennes"
Collectif GarÇes
Collectif La Barbe, groupe d’action féministe
Collectif Les Effrontées
Modération : Karine Bergès, Florence Binard et Alexandrine Guyard-Nedelec
Contact :
feminismesxxie@gmail.com
http://www.u-cergy.fr/fr/laboratoires/labo-cicc/colloques---manifestations/colloques-2014/feminismes-du-xxie-siecle.html

• "Genre et politiques publiques"
Journée d’étude organisée par le laboratoire junior GenERe
5 juin 2014 à l’ENS de Lyon, salle F104
Présentation :
Penser le genre dans la vie publique ne peut se faire sans s’interroger sur l’État qui par l’intermédiaire des politiques publiques peut agir sur la société. Cette intervention étatique a parfois entériné les stéréotypes de genre mais depuis la fin de la seconde Guerre mondiale nombreuses lois ont été votées au bénéfice des femmes : droit de vote, changement du code de la famille, remboursement de la contraception etc. Mais ces politiques publiques ne font pas l’unanimité : congé paternité, ABC de l’égalité, remise en question par certains partis du remboursement de l’IVG sont autant de points d’achoppement parmi les femmes et les hommes politiques.
Dans le cadre d’une réflexion sur le rôle joué par l’Etat dans la promotion de l’égalité de genre, deux questions se posent. Tout d’abord, en amont de la mise en œuvre d’une politique, comment un problème se retrouve t-il inscrit à l’agenda politique ? A partir de l’exemple des mondes de l’art et de la culture et de leurs espaces professionnels, deux acteurs publics partageront leur expérience de la « fabrique » des politiques publiques : l’association H /F qui œuvre à la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes dans le monde des arts et de la culture et des représentant-e-s de la mission égalité à la Région Rhône Alpes.
Enfin, comment les politiques publiques se mettent-elles concrètement en œuvre ? La sphère professionnelle, comme point d’ancrage de nombreuses politiques publiques, sera particulièrement examinée au travers d’une approche pluridisciplinaire : quelles méthodes et quels outils sont utilisés par les chercheur-se-s pour réfléchir sur des enjeux essentiels du débat public actuel ?
Programme :
10h30 : Table ronde autour des inégalités hommes/femmes dans le monde des arts et de la culture, avec la participation d’H/F Rhône Alpes, représenté par Géraldine Bénichou, responsable artistique du théâtre du grabuge à Lyon et metteuse en scène, Françoise Barret, conteuse, comédienne, auteure, et Thérèse Rabatel, adjointe au Maire de Lyon, et déléguée à l’égalité femmes-hommes, aux temps de la ville et aux handicaps pour la ville de Lyon.
12h30 : Pause Déjeuner
14h00 : Margaret Maruani, sociologie, CNRS « Travail et genre : l’égalité n’est pas au rendez-vous »
14h40 : Sylvie Schweitzer, histoire, Université Lyon II, « Le genre de la fonction publique, une approche méthodologique. L’exemple des inspectrices du travail, 1884-1974″
15h20 : Nathalie Havet, économie, Université Lyon II, « Définir et mesurer les discriminations salariales : l’approche économique » (titre provisoire)
15h40 : Pause
16h00 : entretien avec Marie-José Quentin-Millet, directrice R&D chez Sanofi Pasteur
Infos :
http://labogenere.fr/2014/05/journee-detude-genre-et-politiques-publiques/

• “Le genre de l’engagement dans les années 1968"
Colloque international organisé par Ludivine Bantigny, Fanny Bugnon et Fanny Gallot
Université de Rouen les 5 et 6 juin 2014.
Mont-Saint-Aignan, UFR des Lettres, bâtiment Robespierre (amphi F511)
Présentation :
Depuis près de quarante ans, les travaux de sciences sociales analysant les sociétés contemporaines à la lumière du genre se sont développés et multipliés, offrant ainsi un éclairage particulièrement riche et stimulant pour la compréhension du social et du politique. Pour penser « l’arrangement des sexes » (E. Goffman), la dimension sexuée de l’organisation sociale et les tensions en découlant, le genre a en effet démontré sa pertinence critique comme catégorie d’analyse pour signifier les rapports de pouvoir entre les sexes. Forgé par des échanges disciplinaires et géographiques, le genre s’est notamment développé en France par l’intermédiaire de l’histoire des femmes. Loin de se réduire à l’étude d’un groupe, le genre a d’abord constitué un outil pour ceux – et surtout – celles qui entendaient analyser le social du point de vue des catégories de sexe historiquement construites sur le modèle de la division et de la hiérarchie, des femmes en particulier. En cela, l’histoire des femmes a contribué à un profond renouvellement historiographique, tandis que paraissent des travaux dans de nombreuses disciplines, soucieux de ne pas considérer le genre comme un cache-sexe dont on userait de manière descriptive pour désigner les femmes. La sociologie et la science politique ont ainsi produit des réflexions importantes analysant les effets du genre sur la construction du social et du social sur la (re)production des inégalités entre femmes et hommes. Au coeur de celles-ci, l’exclusion et l’inclusion du politique – dans sa définition large – apparaissent comme des zones de tension majeures, ce qu’illustrent les études sur le militantisme, les mobilisations et actions collectives. Ce colloque souhaite s’appuyer sur ces travaux mais en ancrant la réflexion dans une perspective historique. L’ambition est de saisir l’influence du genre dans les multiples formes d’engagement et de conflictualité politique, du point de vue des organisations politiques ou syndicales, des mouvements associatifs ou des collectifs militants, mais aussi des trajectoires biographiques de l’engagement. Il s’agit de déterminer dans quelle mesure le genre bouscule et reconfigure les formes de l’engagement et du militantisme. Le cadre chronologique retenu, les « années 1968 » – dont il s’agit d’interroger la pertinence –, entend interroger les mobilisations politiques selon l’évolution des inégalités de genre et tout en mesurant les effets des féminismes de la première et deuxième vague sur le militantisme. Dans cette perspective, comment le genre s’articule-t-il avec les autres rapports sociaux (la classe, la race, l’âge, la sexualité) ? Quelle influence exerce-t-il sur les savoir-faire militants, les thèmes et les formes que revêtent les engagements ? Le genre intervient-il dans d’éventuelles concurrences entre objets et formes de mobilisations ?
Programme :
Jeudi 5 juin
9H15 : Accueil
9H45-10H : Introduction : Ludivine Bantigny (Université de Rouen/ Centre d’histoire de Sciences Po), Fanny Bugnon (Centre Emile Durkheim IEP de Bordeaux), Fanny Gallot (LHEST-IDHE)
10H-12H45 : Institutions et contestations (présidence : Michelle Zancarini-Fournel, Université Lyon-I)
> Caroline Rolland-Diamond (Université Paris-X-Nanterre), « "One Man, One Vote" : la délicate place des femmes noires américaines dans la lutte pour l’égalité et la justice au cours des longues années 1960 »
> Pauline Delage (EHESS), « Briser le silence / speaking out : la double voix contre les violences faites aux femmes en France et aux Etats-Unis »
> Ludivine Bantigny (Université de Rouen), « Le genre de l’événement : féminin/masculin en Mai-Juin 1968 »
> Andrea Cavazzini (Université de Liège), « La contradiction introuvable. Remarques sur le féminisme et le conflit de genre dans la Séquence rouge italienne »
> Felix Krawatzek (Oxford University), « De la contestation du régime du genre à l’écroulement du système politique ? Les engagements politiques des jeunes pendant la pérestroïka »
12H-12H30 Discussion
14H-16H30 Militantisme, organisations, émancipation (présidence : Xavier Vigna, Université de Dijon)
> Manus McGrogan (Université de Portsmouth), « Chasser le flic viril de sa tête : mouvements de libération contre mao-spontex dans l’après-Mai »
> Fanny Gallot (LHEST-IDHE), « “Révo” à l’épreuve des féminismes dans les années 1968 : entre initiatives et tensions »
> Vincent Porhel (Université Lyon-I), « Femmes et militantisme : l’exemple du PSU à Lyon »
> Ophélie Rillon (Université Paris-I), « Des mobilisations de femmes lettrées en contexte autoritaire : la "dépolitisation" comme outil d’émancipation (Les années 1968 au Mali) »
> Massimo Prearo (Université de Vérone), « La construction de la mixité gay et lesbienne dans les années 1970 : espaces, territoires et lieux associatifs »
> Anthony Favier (LARHRA-RÉSÉA), « Le genre du militantisme de la JOCF et ses contestations au moment du second féminisme (années 1968) ».
16H15-16H45 Discussion
16H45-19H Images, figurations, représentations (présidence : Jean-François Sirinelli, Centre d’histoire de Sciences Po Paris)
> Chris Reynolds (Université de Nottingham), « Les représentations filmiques de femmes en 1968 »
Hélène Fleckinger (Université Paris-VIII), Genre, cinéma et féminisme
> Julian Bourg (Boston College), « L’œil engagé : le film et le genre des années 1970 »
> Frédéric Thomas (Dissidences/ Louvain-la-Neuve), « Des hommes à la caméra ? Représentation et reconfiguration de l’engagement au prisme du genre dans Tout va bien (1972) et Camera sutra... ou les visages pâles (1973) »
> Lorraine Wiss (Université Lyon-II), « Penser les prises de paroles féministes au théâtre en période de luttes »
18H40-19H Discussion
Vendredi 6 juin
9H30-12H15 Genre, trajectoires et pratiques de l’engagement (présidence de séance : Sylvie Chaperon, Université de Toulouse-Le Mirail)
> Alban Jacquemart (Centre d’Etudes pour l’Emploi/ Centre Maurice Halbwachs), « Genre et répertoires d’action dans les mouvements féministes des années 1968 »
> Claire Blandin (Université Paris XII) et Bibia Pavard (Université Paris-II), « Des relais du féminisme dans la presse féminine ? Les journalistes de Elle et Marie Claire dans les années 1968 : genre, profession et engagement »
> Julie Pagis (CNRS, CERAPS Lille-II), « Reconvertir des ressources militantes dans d’autres sphères de vie »
> Myriam Paris (Université Paris-VIII), « Mobilisations féministes sur la frontière impériale : l’Union des Femmes de la Réunion »
> Camille Masclet (Université de Lausanne/Université Paris-VIII), « Entre femmes : revisiter la non mixité comme mode d’action des féministes de la deuxième vague »
11H45-12H15 Discussion
14H-16H Genre et syndicalisme (présidence : Jean Vigreux, Université de Dijon)
> Vanessa Monney (Université de Lausanne), « Professionnalisation du militantisme syndical en Suisse : division sexuée du travail et trajectoires de soixante-huitard.e.s »
> Eve Meuret Campfort (CENS, Université de Nantes), « Comment de jeunes ouvrières nantaises deviennent militantes syndicales dans les années 1968 ? Le cas de l’usine Chantelle de Saint-Herblain »
> Vincent Gay (Université d’Evry), « Etre une femme dans un syndicat d’hommes et des grèves d’ouvriers immigrés »
15H20-16H Violences de genre, violences et genre (présidence : Raphaëlle Branche, Université Paris-I)
> Anne Kwaschik (Freie Universität Berlin), « Femme(s) terroriste(s). Violence politique et lutte armée dans les années 1970 »
> Dominique Grisard (Université de Bâle), La violence politique en Allemagne et en Suisse
Maritza Felices-Lunes (Université d’Ottawa), « La libération des femmes par le sang : mysticisme et puritanisme dans le discours politique du Sentier Lumineux »
> Cristina Wolff (Université de Santa Catarina, Brésil), « Muchacha de mirada clara : être femme dans le mouvement de la gauche armée au Cône Sud d’Amérique dans les années 1970 »
> Stéphanie Latte Abdallah (IREMAM détachée à l’Institut Français du Proche-Orient, IFPO), « Les engagements post-67 en prison et sur la détention politique des Palestiniens : masculinités, féminités et relations de genre »
18H-18H30 Discussion et pause
18H30-19H Conclusions : Julian Jackson (Queen Mary, University of London)
Contact :
florence.lepouze@univ-rouen.fr

• "Causes sexuelles. Sexualités et mobilisations collectives"
Colloque international organisé par le CRAPUL, le CEG LIEGE et le GT07 de l’AISLF
Université de Lausanne
5-7 juin 2014.
Présentation :
De la prostitution au mariage homosexuel, en passant par le harcèlement sexuel ou l’avortement, nom- breuses sont les questions sexuelles ayant suscité des mobilisations au cours des dernières décennies. En effet, depuis le phénomène de « libération sexuelle » observé principalement dans les pays occidentaux durant les années 1970, les « causes sexuelles » se sont multipliées partout dans le monde. Ce colloque est ainsi consacré aux mobilisations relatives à la sexualité et au genre dans différents pays d’Europe, d’Amé- rique du Nord, d’Afrique et du Proche-Orient.
Comment se définissent les causes liées à la sexualité et au genre ? Qui sont les acteurs impliqués dans ce travail de définition ? Quelles sont leurs logiques d’alliance ou d’opposition ? Qu’est ce que les causes sexuelles font en retour aux acteurs qui s’y impliquent ? À travers ces questions, c’est le contexte élargi des mobilisations qui sera éclairé, en dépassant les frontières strictes des « mouvements sociaux ». Dans bien des cas, les causes sexuelles sont construites autour de positions contrastées voire fortement cli- vées ; en même temps que les rapports des mouvements sociaux aux pouvoirs publics ou aux institutions, ce sont donc les relations entre mobilisations contraires qui seront analysées afin de montrer ce que la construction des causes doit à ces affrontements entre positions antagoniques. En outre, de plus en plus souvent, les causes sexuelles apparaissent objets de formulations internationales, obligeant à situer la réflexion à l’échelle transnationale ou translocale pour comprendre les conditions et les effets de la glo- balisation des causes, les modes de domination ou de résistance que cela implique, en bref l’articulation complexe entre le local, le national et l’international.
Programme et infos :
http://we.tl/Ylacmr3jjg

• "Stars vieillissantes et identités de genre"
Journée d’étude organisée par Charles-Antoine Courcoux (UNIL), en partenariat avec Gwénaëlle Le Gras (Université Bordeaux Montaigne) et Raphaëlle Moine (Université Sorbonne Nouvelle − Paris 3)
Vendredi 6 juin 2014 - 9h00 - Unithèque UNIL - Centre - 4215
Présentation :
Située au croisement entre les recherches sur les stars, sur l’âge et sur le genre (gender), cette journée d’étude s’attachera à explorer le phénomène du vieillissement en se penchant sur les stars qui, par leur âge, leur rôle ou leur parcours mettent sous tension les paramètres qui structurent nos conceptions du devenir vieille/vieux. Elle vise à ce titre à sonder les différentes façons qu’ont les actrices et les acteurs de renom de façonner les idéaux de genre (féminins, masculins ou autres) qu’elles/ils aspirent à incarner, en relation avec l’horizon de leur vieillissement. Dans ce contexte, où la figure de l’actrice ou de l’acteur sera envisagée autant à partir des caractéristiques des personnages qu’elle/il personnifie à l’écran que de l’ensemble des « textes » extra-filmiques qui concourent à modeler son image, on cherchera plus spécifiquement à questionner la nature de la relation qui se noue entre les paramètres du genre et ceux de l’âge (entre sexisme et âgisme), tout en prêtant une attention particulière aux pratiques visuelles et sonores mobilisées pour traiter cette relation. La confrontation à ces questions constituera une occasion de mettre en lumière aussi bien ce que l’âge fait aux stars, en fonction de leur identification de genre, que ce que les stars apportent aux conceptions de l’âge, c’est-à-dire la propension des discours des productions filmiques et télévisuelles à infléchir, légitimer, interroger ou perturber les normes sociales en la matière.
Cet événement s’inscrit dans le cadre du projet de recherche international « L’Âge des stars : des images à l’épreuve du vieillissement », piloté par l’Université Bordeaux Montaigne, en collaboration avec l’Université de Lausanne et l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.
Programme :
Matin
9h : Accueil
Présidence de séance : Margrit Tröhler (Université de Zurich)
9h15 : Charles-Antoine Courcoux (Université de Lausanne) : Introduction − Les stars et le temps du vieillissement
9h45 : Geneviève Sellier (Université Bordeaux Montaigne) : Stars vieillissantes dans le cinéma français : un double standard qui s’atténue ?
10h45 : Gwénaëlle Le Gras (Université Bordeaux Montaigne) : Guest stars : de la stratégie has been au second souffle des stars de cinéma
11h30 : Mireille Berton (Université de Lausanne) : Glenn Close, Patty Hewes et la mère infanticide
Après-midi
Présidence de séance : Alain Boillat (Université de Lausanne)
14h : Raphaëlle Moine (Université Sorbonne Nouvelle − Paris 3) : Sous le signe de l’excès : le "troisième âge" de Depardieu entre déchéance et rejuvénilisation
14h45 : Achilleas Papakonstantis (Université de Lausanne) : Rocky Balboa ou la résurrection selon Sylvester Stallone
15h30 : Pause
15h45 : Jacqueline Nacache (Université Paris Diderot − Paris 7) : Odd Couples & Grumpy Old Men : le duo Lemmon-Matthau à l’épreuve du temps
16h30 : Mattia Lento (Université de Zurich) : La star vieillissante du muet à l’époque du film sonore : entre fiction et documentaire
17h15 : Conclusions
Infos :
http://www.unil.ch/Jahia/site/cin/cache/off/pid/20851;jsessionid=D5BE50C25DB8A0ED6F96266C5D3C5EA6.jvm1?actunilParam=events&showActu=1400834292987.xml&showFrom=1

• "Genre et psychanalyse : la différence des sexes en question"
Organisé par le Laboratoire de Psychopathologie clinique,
Langage et Subjectivité, EA 3278
6 et 7 juin 2014, Aix-Marseille Université
http://www.lpcls.com/node/57

• "Genre et médias : quels espaces de subversion ?"
Journée d’études
Comité d’organisation :
Mélanie Lallet - Université Sorbonne Nouvelle
Isabelle Matamoros – Universités Paris Descartes et Lyon 2
Doriane Montmasson – Université Paris Descartes
Marie-Sherley Valzema – Université Sorbonne Nouvelle
11 juin 2014
Labo 13, 15, rue Jean Antoine le Baïf, 75013 Paris
Présentation :
Les médias ont souvent été appréhendés comme un laboratoire du genre, source et vecteur d’une conception normative et hiérarchisée des représentations qui lui sont associées. S’ils reproduisent les normes dominantes, des éléments transgressifs, voire subversifs, émergent parfois au sein de ces espaces, déstabilisant les assignations sexuées et les oppositions binaires. L’objectif de cette journée d’études est de mettre en lumière ces possibilités, en articulation avec les différents moments du temps médiatique (discours, production, réception).
Les médias, dans leur acception la plus large – presse, audiovisuel, NTIC, littérature, musique, spectacles vivants, cinéma etc. – peuvent-ils jouer un rôle dans la transgression voire la subversion des normes et des rapports de genre ? Peut-on, par les médias, y contrevenir ou les déstabiliser ? Quels sont les dispositifs employés à cet effet ? La subversion peut-elle venir d’une réappropriation des contenus médiatiques par les publics ? Les médias peuvent-ils être un outil au service de contre-publics féministes et queer ?
Programme :
10h Accueil des participant.e.s
10h20 Introduction de la journée
10h35 Session 1 - Féminités en mouvement
> Lucie Roussel – Université de Caen
Les normes de genre dans la presse féminine de la monarchie de Juillet : entre adhésion et transgression
> Delphine Chedaleux - Université Bordeaux Montaigne
« Miss Cinémonde » ou les ambivalences d’un concours de beauté dans la France d’après-guerre
> Hasna Hussein - Université de Mundiapolis, Casablanca
Télévision et transformation des imaginaires et des rôles de genre dans les sociétés arabes : programmation et réception des chaînes satellitaires en Egypte, au Liban, en Tunisie, au Qatar et dans les Emirats Arabes Unis
12h15 Déjeuner sur place
13h45 Session 2 - Représentations, hybridations
> Valerio Coladonato - Université La Sapienza, Rome
Gael García Bernal et les mutations de la masculinité mexicaine face au public mondial
> Mathieu Arbogast - EHESS / Université de Nanterre
Des femmes canon. Quand les policières remettent en cause les identités de genre traditionnelle
> Marie-Pierre Huillet - Université Toulouse 2 Le Mirail
Un nouveau « genre » dans le cinéma de Quentin Tarantino : la guerrière en jupe
15h45 Session 3 - Espaces subversifs : créations et détournements
> Marcelo C. Rodrigues - Université Paris 5 Descartes
Le Lampião da Esquina (1978-1981) et l’apparition du mouvement gay brésilien
> Thierry Maire - Université Centraméricaine J. S. Canas, San Salvador
ElsalvadorG.com : une brève histoire d’un site pour la communauté LGBTTI du Salvador ou comment prendre la parole pour constituer une communauté homosexuelle
> Zoé Adam - Université Lille 3
De Hannah Höch à Barbieturix : réappropriation du médium, subversion des médias
17h15 Conclusion de la journée
Contact :
genreetmedias.efigies@gmail.com

• "Qu’est-ce que les études sur le Genre ?"
Conférence organisée par l’ISH
Jeudi 12 juin 2014, de 18h00 à 20h30,
Institut des Sciences de l’Homme, 14 avenue Berthelot, Lyon 7e
Amphithéâtre Leclair (salle Sciences Po Lyon)
Présentation :
Les études sur le Genre s’intéressent à la distribution sexuée des rôles sociaux, et visent à analyser les multiples manières dont les différences et les inégalités entre les hommes et les femmes s’inscrivent et se façonnent dans tous les aspects de la vie. Ces différences passent notamment par la façon dont est écrite l’histoire, dont est transmise la culture, dont sont traités les corps ou encore approchée la maladie. En permettant de mieux comprendre les ressorts des inégalités, ces études offrent des perspectives pour y remédier.
Des scientifiques se proposent, à l’occasion de cette conférence, de présenter leurs travaux et de débattre avec le public de savoirs dont la diffusion reste encore souvent trop limitée.
Programme :
17h30 - Accueil du public Pourquoi une journée grand public sur les études de genre ?
Djamel Zighed, Lyon 2, directeur de l’ISH Qu’est-ce que les « études de genre » ?
Christine Planté, Lyon 2, LIRE , Modératrice « La » théorie du genre n’existe pas
Laurence Tain, Lyon 2, CMW La construction genrée du droit français
Sylvaine Laulom, Lyon 2, CERCRID Genre et langue : la politique linguistique de féminisation
Yannick Chevalier, Lyon 2, Passages XX-XXI Genre et Education : perspectives historiques
Marianne Thivend, Lyon 2, LARHRA, Genre et sociétés Genre et éducation : autour de l’ABCD de l’égalité
Muriel Salle, Lyon 1, Genre Égalité Mixité Discussion avec la salle
Clôture Patricia Mercader, Lyon 2, CRPPC
Inscription :
jennifer.chanteloup@univ-lyon2.fr

• "L’art est une forme de combat. Femmes latino-américaines et engagements politiques et artistiques"
Journée d’études
13 juin, Université du Havre – Salle Olympe de Gouges (Bâtiment AI/LSH, aile C, 1er étage, à côté de la salle des Professeurs)
Présentation :
L’approche par le genre est un excellent angle de mise en relief des inégalités et discriminations subies par une partie de l’humanité, comme de mise en évidence des violences concrètes et symboliques exercées par les systèmes dominants (patriarcaux, capitalistes, colonialistes et post-colonialistes) et leurs agents. Cette journée d’études consistera à mettre en perspective les présences artistiques et politiques de femmes latino-américaines dans ces systèmes, en tant que résistances à ces derniers. Les modes et figures d’interventions politico- artistiques de femmes latino-américaines feront donc l’objet de nos réflexions. Il s’agira d’identifier d’une part, ce que les engagements féminins latino-américains nous révèlent de la condition féminine ; d’autre part, ce que l’étude d’œuvres féminines et/ou féministes nous apprend sur l’engagement politique et artistique. A partir de plusieurs points de vue disciplinaires (histoire, littérature, sociologie), nous tâcherons de répondre aux questions suivantes : quels sont les apports d’une analyse des pratiques et des supports artistiques en tant que révélateurs d’une (ou des) dimension(s) symbolique(s) des rapports de genre en Amérique Latine ? Quelle place occupe l’art, dans ses expressions diverses, dans les mouvements féministes et politiques latino-américains, en tant que vecteur subversif des rapports inégalitaires ?
Programme :
9h00 Accueil
9h30 L’art résistant - Discutante : Sandrine Lascaux (GRIC,
Université du Havre)
> Samantha Faubert (GRIC, Université du Havre) - Le théâtre de
Grisela Gambaro : une faille dans le système phallocentré des
régimes autoritaires argentins
> Hélène Marie Finet (LLC Arc-Atlantique, Université de Pau et des
Pays de l’Adour) - Salvadora Medina Onrubia, la Venus Roja :
théâtre et dynamite verbale en Argentine
> Olga L. Gonzalez (sociologue, URMIS) - Débora Arango, la lucidité
(ou le regard d’une femme peintre en Colombie)
14h Femmes dans le mouvement - Discutante : Fanny Jedlicki
(IDEES, CNRS-université du Havre)
> Lissell Quiroz-Pérez (ERIAC, Université de Rouen) - Une femme
indépendante à la conquête de l’espace public : le cas d’Isidora
Martínez (1822-1880)
> Susana Bleil (GRIC, Université du Havre) -Conquérir son
autonomie. L’expérience des femmes Sans terre de la COPAVI
> Y. Marcela Garcia (DynamE, CNRS-Université de Strasbourg) Les
multiples engagements politiques de femmes des gauches
chiliennes : de l’Unité Populaire à l’exil
17h00 Clôture de la journée
Contact :
jedlicki.fanny@gmail.com

• "Sexualité et démocratie en contexte post-dictatorial. L’avènement du public et du privé au prisme des sciences humaines et sociales"
Colloque organisé par l’École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid), Universidad Autónoma de Madrid
Coordination : Brice CHAMOULEAU DE MATHA (École des hautes études hispaniques et ibériques, Casa de Velázquez, Madrid), Jesús IZQUIERDO (Universidad Autónoma de Madrid)
2-3 juin
Casa de Velázquez
C/ de Paul Guinard, 3
28040 Madrid
Présentation :
Cette rencontre propose de considérer les catégories du public et du privé dans plusieurs contextes de démocratisation post-dictatoriale au cours des dernières décennies du XXe siècle, lorsque des subjectivités se composent autour du cri « le personnel est politique ». Les identités sexuelles contemporaines, à partir du cas de l’Espagne, peuvent incarner des figures rédemptrices face à l’ordre dictatorial, et confirmer le bon ordonnancement démocratique : le pluralisme démocratique s’élargit jusqu’aux sexualités minoritaires. Le pari de cette manifestation consiste à tenter de comprendre à la fois quel type de sujet citoyen est célébré, et de quelle manière celui-ci permet la construction de visages de sujets dignes de mémoire dans le présent démocratique. L’acte de création de la mémoire démocratique comporte en ce sens une possible hiérarchisation des sujets de la dissidence sexuelle. Tout en s’éloignant d’une citoyenneté définie, depuis Marshall à Rawls et Habermas, dans des termes dialogiques et juridiques, le séminaire se propose de réfléchir à l’avènement des catégories du public et du privé en contexte post-dictatorial émancipé de l’évidence du bon port démocratique, peu interrogé par cette mémoire. Appréhender l’avènement de ces deux catégories fondamentales pour les libertés individuelles invite à (re)construire les langages qu’on forgés des subjectivités politiques pour connecter le privé au public et pour créer de nouvelles scènes politiques, par une redéfinition du contenu des deux catégories centrales du sujet politique de la modernité occidentale.
Programme :
Lundi 2 juin
Casa de Velázquez (Sala Paris)
12h-13h30
Ouverture
Michel Bertrand
Directeur de la Casa de Velázquez
> Présentation
Brice Chamouleau de Matha
École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid)
15h30–19h
Publiciser la sexualité : constitution d’identités sexuelles après les dictatures
Présidence
Brice Chamouleau de Matha
> Sinziana Castorcea
De l’interdit à la fierté homosexuelle à travers le scandale public. Les revendications LGBT en Roumanie après 1989
> Patrick Farges
Université Paris 3
Out in the East. Contribution à une histoire des sexualités queer en Allemagne après la chute du mur
> Fernando Cascais
Universidade Nova de Lisboa
La politique LGBTQ au Portugal, de la Révolution des œillets au bouquet du mariage
Mardi 3 juin
Facultad de Filosofías y Letras de la Universidad Autónoma de Madrid (Sala de Conferencias)
9h30-14h
Différencier et hiérarchiser les sujets : usages du public et du privé dans la définition de la citoyenneté démocratique
Présidence
Jesús Izquierdo Martin
Universidad Autónoma de Madrid
> Verushka Alvizuri
Université Bordeaux Montaigne
India y lesbiana : Una crítica a la heteronomía étnica y de género desde la ciencia ficción boliviana
> Brice Chamouleau de Matha
École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid)
Género, clase e identidad homosexual : el reconocimiento constitucional como régimen de dominación en España
> Germán Labrador
Princeton University
Una urna puede ser el mejor preservativo. Futuros abortados, disciplina democrática e inversión erótica
Infos :
http://www.casadevelazquez.org/recherche-scientifique/agenda/news/sexualite-et-democratie-en-contexte-post-dictatorial/

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2 - SEMINAIRES :

• Laurence Tain, "Le Corps reproducteur"
Intervention dans le cadre du séminaire « Quarante ans de recherche sur les femmes, le sexe et le genre » de l’Institut Émilie du Châtelet
7 juin 2014
14h à 16h : Campus des Cordeliers, amphi Bilski-Pasquier,
21 rue de l’École de Médecine 75005 Paris. Métro : Odéon
Présentation :
Au cœur de l’actualité du XXIe siècle, les nouvelles techniques reproductives, appui majeur pour l’émancipation des femmes au XXe siècle, bousculent les certitudes, ouvrent de nouvelles interrogations, suscitent la controverse.
La reproduction humaine n’est pas seulement une branche de la biomédecine. C’est aussi un théâtre social que Laurence Tain explore méthodiquement, sans oublier les coulisses, dans son dernier ouvrage Le Corps reproducteur (Éditions de l’EHESP).
Elle distingue quatre scènes où se confrontent et s’affrontent les différents acteurs. La société globale, avec ses circuits transnationaux et ses inégalités géopolitiques, est le cadre des transactions et des assemblages corporels. Le genre, avec ses contraintes hétéronormées et ses ambivalences, est l’arène par excellence où se joue la fabrication de l’enfant. L’institution biomédicale, avec ses tensions entre professionnels et profanes, a désormais pris le relais de l’Église comme instance normative. Enfin la hiérarchie sociale demeure un facteur déterminant et discriminant de l’usage de ces pratiques.
Laurence Tain est sociologue et maîtresse de conférences à l’Université Lumière Lyon 2, chercheure au Centre Max Weber (CNRS UMR 5283) et chercheure associée de l’INED.
Contact :
iec@mnhn.fr

• "Sororité : penser les conflictualités et les solidarités féministes"
Séance du séminaire "Limites Frontières" du Groupe de Recherche Audre Lorde
11 juin 2014, à 14h
CNRS Pouchet, 59 rue Pouchet / 75017 Paris
Présentation :
Si la sororité constitue une revendication fondatrice des mouvements féministes, dès son énonciation, elle a été critiquée : penser la conscience politique sur le modèle de la relation sororale enjoint le féminisme à se réfléchir dans l’unité, la non-mixité et la solidarité mais tend à renvoyer les désaccords, les polémiques et les conflits du côté de l’apolitique, de la sphère privée où l’on règle – ou pas – ses problèmes « en famille ».
L’injonction à reconnaître sa camarade de lutte ou sa compagne de route, sa collègue, sa mère, sa fille, ou tout simplement celle, anonyme, qui fait l’expérience d’un même rapport de pouvoir, comme sa sœur, crée une illusion de trans- parence et passe sous silence les vécus et les récits discordants. En témoignent les interpel- lations désenchantées des féministes africaines américaines et caribéennes à leurs « sœurs » blanches ou les débats qui font rage depuis dix ans en France sur l’articulation du sexisme et du racisme et plus généralement sur les expé- riences vécues de la domination appréhendée et politisée comme intersectionnelle.
Occupant une position à la fois extérieure/intérieure à l’université, Audre Lorde a centralement alimenté la réflexion au sein des études féministes sur l’enjeu d’une mise en pensée et en parole des conflits et solidarités politiques et théoriques. En écho à ses écrits, cette deuxième séance du cycle de rencontres « Limites Frontières » souhaite se ressaisir de la notion de sororité à l’aune du corpus du féminisme noir et ouvrir la réflexion sur ce qui pourrait être une histoire des affinités théoriques, des émotions et attachements intellectuels.
Table-ronde :
Vanessa Agard-Jones, Columbia University
Elsa Dorlin, Paris 8, Cresppa/LabTop
Eve Gianoncelli, Cresppa/GTM
Bérengère Kolly, Acte Paris 1/LISEC
Lorraine Myriam Paris, Cresppa/LabTop
Projection du film de John Akomfrah, The Stuart Hall Project (2013)
Contact :
daniele.senotier@gtm.cnrs.fr

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

• Avant le 10 juin
"Genre et sciences du langages : enjeux et perspectives"
Colloque Jeunes Chercheur.e.s 2014
Laboratoire Dipralang EA 739
Comité d’organisation :
Nina Bogataïa, Chahrazed Dahou, Amandine Denimal,
Chiara Grenzi, Yuanjing Li, Virginie Polge-Loï, Françoise Roche, Carolina
Soler Milan, Maude Vadot
ITIC – Université Paul Valéry Montpellier 3
20 et 21 novembre 2014
Argumentaire :
Les études de genre, apparues aux Etats-Unis sous l’appellation « Gender
Studies » il y a une quarantaine d’années, se sont peu à peu imposées
comme domaine de recherche à part entière susceptible de traverser
l’ensemble composite des sciences humaines et sociales. Pourtant, comme le
constataient Natacha Chetcuti et Luca Greco en 2012, les études de genre
peinent, en France, à trouver un écho en sciences du langage : selon ces
auteurs, « peu d’études relient la question des pratiques langagières
avec celles du genre » (La face cachée du genre, p. 9).
L’objectif du présent appel est donc de proposer aux jeunes chercheur.e.s
en sciences du langage, quels que soient leur domaine de spécialité et le
sujet de leur recherche, de confronter leur(s) objet(s) à la thématique
du genre. Nous pensons en effet que beaucoup de questions que se posent les
chercheur.e.s en sciences du langage peuvent être déclinées sous l’angle
des problématiques soulevées par les études de genre, afin de contribuer
au fondement de l’articulation des études sur le genre et de celles sur le
langage en tant que domaine constitué en France, en écho aux Gender and
Language Studies nord-américaines (Lakoff 1975, Spender 1980, Cameron 1985
et 1998, Eckert, Butler 1990 et 1997 et Meyerhof 2004, Talbot 2010 etc).
Les doctorant.e.s et jeunes docteur.e.s intéressé.e.s par la thématique,
même s’ils/elles n’en sont pas spécialistes, sont donc vivement
encouragé.e.s à candidater.
Nous entendons ici les genres comme constructions sociales des rôles
masculin et féminin, guidant le sujet vers une manière d’être homme ou
femme, et par conséquent susceptibles de varier d’un groupe socio-culturel
à l’autre ainsi que d’évoluer dans le temps. Le genre, quant à lui, est
compris comme le rapport social hiérarchique divisant le monde en deux
catégories fondées sur des caractéristiques sexuelles – que l’on peut
voir comme elles-mêmes travaillées par le social.
Nous prenons ainsi les études de genre dans une acception large, qui
laisse la place tant aux recherches visant à analyser l’éventuelle
influence de la variable genre, quel que soit le domaine d’étude du
langage considéré, mais aussi les recherches se donnant pour objectif
d’observer la manière dont les dispositifs catégoriels spécifiques au
genre sont élaborés, construits, mobilisés, reconfigurés à travers le
langage.
Afin de baliser le colloque et d’inspirer d’éventuelles propositions, nous
listons ci-dessous des pistes de recherche possibles. Cette liste n’est pas
exhaustive et ne doit donc pas être prise comme limitative.
Axe 1 : mobilisation des distinctions genrées dans les discours
Les communications analysant les représentations des genres dans un type
de discours spécifique sont les bienvenues. On pourrait alors interroger
la construction d’une féminité ou d’une masculinité plus ou moins
homogènes, ainsi que la construction de la binarité elle-même.
Il serait également intéressant de comparer en synchronie différents
types de discours suscités par un même événement social (médiatisé ou
non), afin de dégager les paramètres (type de discours, type de média,
acteur/trice.s sociaux etc) ayant une influence sur le type de
représentation mis en scène.
On pourra également faire porter l’attention sur l’utilisation pragmatique du genre - ou de son brouillage - comme instrument de construction de son ethos par le locuteur ou la locutrice : par quelles traces ce marquage est-il rendu visible ? dans quel(s) but(s) ? avec quels effets sur les allocutaires ?
Dans la même voie, on pourra aborder l’étude de la variable genre dans la recherche d’éventuelles spécificités conversationnelles et
interactionnelles. La variable genre intervient-elle dans le rapport au langage des sujets, et si oui en quoi ?
Toutes ces thématiques pourront d’autre part être soumises à la question
transversale suivante : dans quelle mesure les représentations mises en
scène dans les discours étudiés peuvent-elles être ressenties comme des
injonctions / assignations sur les acteur/trice.s ? Les locuteur/trice.s
essaient-ils/elles de jouer avec ces assignations et si oui, de quelle
manière ? Qu’est-ce qui facilite ce jeu ou, au contraire, l’empêche ?
Axe 2 : constructions sociales du genre et normes linguistiques et
grammaticales
D’une langue à l’autre, les marques de genre contrastent et se distinguent
par leurs spécificités ou leur absence dans certaines langues. Le genre
étant à la fois une catégorie morphosyntaxique, sémantique et sociale,
on pourra s’interroger sur les intrications entre construction sociale et
construction linguistique du genre (Abbou 2011, thèse non publiée).
Dans une perspective comparatiste en synchronie, comment les langues du
monde rendent-elles compte de cette catégorie sociale ? Que peut-on dire
de l’articulation du genre comme catégorie sociale et comme catégorie
linguistique ?
Dans une perspective diachronique, quelle(s) évolution(s) de la catégorie
linguistique du genre peut-on reconstituer, ou observer aujourd’hui ? Nous
pensons ici particulièrement au double marquage ou au brouillage des
marques de genre expérimentés par certain.e.s locuteur/trice.s. Quel sens
ces expériences prennent-elles pour leurs acteur/trice.s ?
Enfin, dans une perspective épilinguistique, quels commentaires cette
catégorie suscite-t-elle ? Ces commentaires - et par extension l’ensemble
des représentations liées à la / une langue - sont-ils marqués par le
genre des locuteurs qui les produisent ? Comment, pourquoi ?
Axe 3 : Genre et didactique, genre et acquisition
Toutes choses égales par ailleurs, la variable "genre" entre-t-elle en
compte dans les paramètres influençant l’acquisition d’une langue
première ou l’apprentissage d’une langue seconde ? Si oui, toutes les
composantes de la langue (phonétique, lexique, morpho-syntaxe,
compétences communicatives, schèmes interactionnels et discursifs etc)
sont-elles concernées de la même manière ? Comment le sont-elles ?
La variable genre entre-t-elle en ligne de compte dans la socialisation
langagière et si oui, comment ? Peut-on repérer des stades dans cette
socialisation ?
Que peut-on dire de la variable genre dans les interactions adulte-enfant ou enfant-enfant ?
Dans une perspective didactique, on pourra rechercher une éventuelle
influence du genre sur la relation et l’interaction enseignant.e -
apprenant.e dans l’enseignement des langues, ainsi que sur le style
d’enseignement ou les types de carrières poursuivis.
D’autre part, quelles représentations du genre l’étude des outils
d’enseignement-apprentissage des langues révèle-t-elle ? Ces
représentations sont-elles homogènes ? Si ce n’est pas le cas, peut-on
distinguer des paramètres en fonction desquels elles varient (par exemple
la culture éducative, le contexte discursif, le public visé et/ou le
degré de spécialisation de la langue enseignée - FLM, FLS, FLE, FOU, FLI
etc) ?
Les politiques d’enseignement linguistique mettent-elles en scène des
représentations des genres de leurs publics et si oui, lesquelles ?
Les langues se voient-elles attribuer un genre dans les imaginaires
linguistiques des locuteurs ? Comment ? Pourquoi ?
Axe 4 : Genre et sciences du langage - outils méthodologiques et cadres
théoriques
Ce quatrième axe réunira les contributions des jeunes chercheur.e.s
désireux/euses de mettre l’accent sur les apports théoriques et
méthodologiques de leurs recherches, dans la perspective de la
construction d’un champ spécifique aux études de genre en sciences du
langage. Les propositions devront alors mettre l’accent sur le caractère
innovant des outils méthodologiques ou du cadre théorique développés.
On invitera les communicant.e.s à réfléchir à un éventuel risque de
circularité des études postulant l’homogénéité respective du groupe
des femmes et du groupe des hommes, faisant du groupe des hommes un repère
normatif, et aboutissant de fait à la conclusion que les pratiques
langagières des femmes sont différentes de celles des hommes.
D’autre part, les études de genre étant historiquement liées aux études
féministes, on pourra s’intéresser au rapport entre militantisme et
recherche, en interrogeant ses effets sur la posture du / de la
chercheur.e.
Modalités de soumission :
Les propositions de communication (500 mots environ) doivent faire
apparaître la problématique soulevée, la méthodologie employée et
éventuellement les principaux résultats. Indiquer le titre envisagé,
deux ou trois références bibliographiques, 4 à 5 mots-clés ainsi que
l’axe (éventuellement les axes) dans lequel votre proposition s’inscrit.
L’envoi doit être fait en deux fichiers : le premier contiendra le nom de
l’auteur, le titre de la communication proposée ainsi que l’intitulé
de la thèse, le laboratoire de rattachement, l’université d’origine
et le nom du directeur de recherche. Le second, anonymisé, contiendra
votre proposition accompagnée de son titre, mais sans aucun détail
permettant votre identification.
La date limite pour la réception des propositions est fixée au 25 mai
2014. Elles sont à soumettre par mail (voir adresse ci-dessous) ou
directement sur la plate-forme du colloque : cjc14.sciencesconf.org.
Contact :
cjc14.mtp@gmail.com

• Avant le 11 juillet
"Genre, politique et représentation au niveau local"
Colloque est organisé dans le cadre de l’ANR GENEREL
Comité d’organisation :
Clément Arrambourou, Fanny Bugnon (Post-doctorante ANR GENEREL), Magali Della Sudda (ANR GENEREL), Victor Marneur (Doctorant ANR GENEREL), Frédéric Neyrat, Marion Paoletti, Anaïs Théviot.
13 et 14 novembre 2014. Le colloque se tiendra au Centre Emile Durkheim à Bordeaux.
Argumentaire :
Ce colloque international a pour ambition de croiser les réflexions menées sur la question du genre et de la représentation au niveau local, en faisant jouer les échelons de l’analyse et la comparaison dans l’espace et dans le temps. Si la variable du sexe a été intégrée dans la sociologie électorale dès les débuts de la science politique contemporaine, la science politique française ne s’est saisie du genre comme outil d’analyse qu’à une période récente. Les travaux pionniers sur les femmes en politique se sont enrichis des recherches renouvelées par les appropriation du genre comme outil ou objet d’analyse. La définition désormais classique proposée par Joan W. Scott (1986) a ouvert la voie à des approches de la représentation non plus seulement centrée sur un implicite masculin, ou sur les femmes mais aussi sur les masculinités.
Les travaux de langue française se rapportant au genre en politique ont d’abord concerné les transformations liées à la loi du 6 juin 2000 sur la parité. La mise à l’épreuve de l’universalisme républicain a fait l’objet de recherches débutées au moment de l’élaboration du projet de loi. La genèse du débat et la mise sur l’agenda politique de la cause des femmes ont suscité des réflexions à partir des outils de la sociologie des mobilisation et des politiques publiques. Le questionnement des effets du changement de la règle du jeu sur le champ politique ont ainsi renouvelé les approches de la représentation politique. Au niveau local, les différentes enquêtes menées dès le début des années 2000 ont permis de mettre en évidence le poids des configurations territorialisées dans la valorisation du genre comme ressource. Les effets de la loi dans un contexte structuré par les rapports sociaux hérités de la période coloniale ont également été interrogés en Guyane. Enfin, les attentes de transformations de la manière de faire de la politique, portés lors des débats sur la loi, ont fait l’objet de réévaluation à l’aune des scrutins suivants.
Qu’en est-il aujourd’hui, quelques mois après les élections municipales de 2014 ? Ce colloque sera l’occasion de confronter des observations et enquêtes sur des terrains différents en cherchant à spécifier les modalités d’exercice du pouvoir au niveau local. En particulier, les réformes de l’application de la loi et l’élection municipale des 23 et 30 mars 2014 pourront offrir un prolongement aux investigations menées au lendemain de la loi de 2000. La comparaison dans le temps, l’analyse longitudinale des trajectoires d’individus ou de collectifs, la comparaison spatiale permettront de confronter les expériences paritaires ou de quotas pour répondre à la question posée par l’inégal accès des femmes et des hommes à la représentation politique dans un système politique fondé sur l’égalité en droit.
Plus précisément, trois axes seront privilégiés :
1. La question du leadership au sein des assemblées locale : Alors que la proportion de femmes parmi les conseillers municipaux est passée de 35% à 48% lors des dernières élections en France, elles ne représentent que 12% des maires, soit la même proportion qu’en 2008. L’entrée des femmes en plus grand nombre dans les assemblées régionales et, dans une moindre mesure, dans les assemblées départementales ne semble pas avoir eu d’effets d’entraînement sur les présidences des collectivités locales. Qu’en est-il dans d’autres pays européens ? Comment expliquer et comprendre ce « plancher collant » dans la politique locale ? Les études sur des carrières politiques locales – qui peuvent être articulées à des carrières politiques nationales - seront privilégiées dans cet axe, accordant une attention particulière à des études de cas de carrières « empêchées » ou au contraire réussies. Cet axe entend également s’interroger sur les conditions de production (et de possibilité) du leadership local par des femmes en différenciant les milieux rural et urbain mais aussi la façon dont les différents appareils partisans organisent (ou non) l’accès des femmes à ces responsabilités. La dimension genrée du rôle d’élu au niveau local sera interrogée dans cet axe.
2. L’articulation à la société locale : Si les conditions de l’éligibilité sont relativement bien renseignées, en revanche, les modes d’exercice des mandats par les femmes et les hommes restent plutôt un angle mort de la sociologie politique. C’est bien cette question qu’entend traiter l’axe 2 en privilégiant les rapports des femmes et des hommes élu.e.s à la société locale. Peut-on identifier des ressources spécifiques qui favoriseraient l’accès aux assemblées locales et la tenue du rôle d’élue locale ? Quels sont les réseaux qu’entretiennent de manière privilégiée les femmes et les hommes élus localement ? Quels sont concrètement les groupes d’intérêts avec lesquels ils/elles entrent en relation ? Combien de temps consacrent-ils/elles à ces relations et sous quelle forme ? Au-delà des relations avec les groupes d’intérêt, quelles sont plus généralement les modes de relation, revendiqués et pratiqués, avec la société locale ? Passent-elle par des « contacts » (lesquels ? comment ?) ou des procédures participatives plus institutionnalisées ? La présence de femmes en plus grand nombre en France parmi les élus locaux depuis le vote de la loi sur la parité de 2000 et dans des situations plus égalitaires dans les conseils locaux depuis la loi de 2007 a-t-elle une incidence sur la démocratie participative et les technologies déployées ?
3. Le genre dans l’action publique locale : Dans son étude sur l’exercice du pouvoir local dans sept pays de l’Union européenne, Jacqueline Heinen remarquait en 2002 que la présence de plus de femmes dans les conseils locaux ne se traduisait pas par une politique identifiable comme plus féministe en faveur de l’égalité des sexes.
Depuis, la charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale, adoptée en 2006, signée (début 2013) par près de1400 collectivités en Europe, a été présentée comme un outil majeur pour promouvoir l’égalité dans la vie locale. Comment s’applique cette charte et qui l’applique en priorité ? Quelles sont parmi les nombreuses actions préconisées par la charte, celles qui sont le plus systématiquement mises en oeuvre ? Qui porte dans les collectivités locales cette charte et quelles sont les résistances éventuelles ? C’est à une évaluation localisée dans différents pays européens de cet outil européen d’égalité entre les sexes qu’entend se livrer cet axe du colloque. En amont de cette charte, ne peut-on pas identifier au sein des assemblées locales une distribution genrée des champs d’intervention ? Dans quelle mesure la division sexuée du travail politique qui a caractérisé les attributions de compétences des premières conseillères municipales (1935-1936 ; 1940-1946), est-elle redéfinie au cours du temps et avec l’arrivée de nouvelles entrantes dans ces arènes politiques locales ?
Le colloque s’attachera à mettre en regard des enquêtes menées dans un cadre local dans différents pays. Enquêtes ethnographiques, études historiques fondées sur des archives, travaux d’anthropologie du politique, de géographie seront confrontés pour saisir au mieux la manière dont le genre questionne la représentation en faisant jouer les niveaux d’analyse. La dimension comparée des processus et la mise en lumière de dynamiques transnationales qui se donnent à voir au niveau local auront toute leur place dans ce colloque.
Les propositions de 500 mots sont attendues pour le 11 juillet.
Les langues de travail seront le français, l’anglais, l’italien et l’espagnol.
Contact :
genrepresentation2014@gmail.com

• Avant le 30 septembre
"Marguerite de Valois 1615-2015"
Colloque international à l’occasion du 400e anniversaire de sa mort
Château de Nérac – 23-24 octobre 2015
Société Henri IV — SIEFAR (Société internationale pour l’étude des femmes de l’Ancien Régime)
— UMR 5037 (Institut Claude Longeon, Université Jean Monnet, Saint-Étienne)
Argumentaire :
Dernière fille de Catherine de Médicis et d’Henri II, celle qui fut brièvement « reine de France et de Navarre » avant de mourir « Reine Marguerite » (1553-1615) n’a guère laissé indifférente sa postérité ni, avant elle, ses contemporains. L’actualité politique s’était chargée de placer au centre des conflits de la fin du XVIe siècle cette sœur des trois derniers Valois, catholique mariée au protestant qui allait devenir le premier Bourbon à monter sur le trône ; et de la ramener à Paris après le « démariage » royal. Elle y était morte vénérée, entourée d’une cour de savants, d’écrivains et de femmes de lettres, avant de trouver une célébrité posthume liée au best-seller que furent ses Mémoires, parus en 1628. Et elle allait, transformée en personnage de fiction dès la fin du XVIIe siècle, devenir un véritable mythe sous le nom de « Reine Margot », par la grâce d’Alexandre Dumas père.
Ce n’est toutefois que depuis une vingtaine d’années que cette princesse hors du commun, longtemps enrôlée malgré elle dans différentes controverses du débat public français, et surtout longtemps confondue avec le personnage du grand romancier, est redevenue un sujet d’étude. Quelques thèses, un colloque et une centaine de nouveaux articles lui ont été consacrés ; ses écrits ont fait l’objet d’une édition critique (dont un volume de correspondance contenant près de 150 pièces inédites) ; ses Mémoires ont été récemment traduits en russe et redonnés en anglais ; un site Internet lui est dédié depuis 2010. Marguerite de Valois est cependant loin de bénéficier de toute l’attention qu’elle mériterait, tant de la part des historiens que des philosophes, des littéraires et des historiens de l’art. Des pans entiers de son existence, de son influence, de son mécénat, de ses relations demeurent mal connus, et elle se voit régulièrement reprise dans la légende frelatée qui lui sert de notoriété depuis le milieu du XIXe siècle.
Le quadri centenaire de sa mort paraît une excellente occasion de faire le point sur le personnage surgi de ce renouvellement des recherches, en même temps que d’approfondir les connaissances qui lui sont attachées. Le colloque pourrait s’intéresser :
. à la femme politique, associée à différentes paix (Sens, Nérac, Fleix…), engagée dans diverses alliances (avec le duc d’Anjou et roi de Pologne ; avec son époux ; avec son frère cadet) ; partie prenante dans le complot des Malcontents ; combattante pour son propre chef dans la dernière guerre civile ; ralliée à Henri IV ; engagée en faveur de Marie de Médicis…
. à la « femme d’affaire », négociant les échanges de sa dot, gérant ses terres et ses revenus, négociant son « divorce », récupérant le comté d’Auvergne, discutant de ses pensions, léguant ses biens…
. à la croyante : catholique tolérante, partisane de la Contre-Réforme, fondatrice, protectrice, contestataire…
. à la philosophe, partisane du néoplatonisme dans son mécénat comme dans ses écrits, lectrice de textes hermétiques ;
. à la « patronne des lettres et des arts » de ses différentes cours, commanditaire d’œuvres, de traductions, de bâtiments ; organisatrice de concerts, de représentations théâtrales ; à l’origine de recueils de poésie, d’œuvres écrites à plusieurs mains…
. à la femme « privée », fille, sœur, épouse, amante, amie, mentor… aimée, utilisée, malmenée…
. à l’autrice des Mémoires, de la Déclaration du roi de Navarre, du discours sur l’excellence des femmes, des poésies, des lettres ;
. à l’inspiratrice de chroniqueurs, de pamphlétaires, d’historiens, de romanciers, de poètes, de dra­maturges, de librettistes, de cinéastes…
. à la femme objet de fantasmes, ou saisie dans des controverses nationales : comme « Valois-Médicis », témoin de la Saint-Barthélemy, femme politique, opposante à la Couronne, croyante, femme savante, « femme libre »…
Les propositions de communications (1 page maximum, accompagnée de quelques lignes présentant son auteur/autrice) sont à faire parvenir à Éliane Viennot (colloque.marguerite2015@gmail.com) avant le 30 septembre 2014.
http://www.elianeviennot.fr/Marguerite.html

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4 - THESES :

• Pauline Delage soutiendra sa thèse intitulée ”Violence conjugale / Domestic violence. Sociologie comparée d’une cause féministe (France / États-Unis, 1970-2013)” le lundi 16 juin à 14h, à l’EHESS (190 avenue de France, 75013 Paris) dans les salles du conseil.
Jury :
Sébastien Chauvin (examinateur), Maître de conférences, Université d’Amsterdam
Éric Fassin (directeur de thèse), Professeur, Université Paris 8
Olivier Fillieule (rapporteur), Professeur, Université de Lausanne
Rose-Marie Lagrave (examinatrice), Directrice d’étude, EHESS
Hélène Le Dantec-Lowry (rapporteure) Professeure, Université Paris 3
Résumé :
Cette thèse propose de comprendre comment les mouvements féministes, des années 1970 jusqu’à nos jours, ont réussi à constituer la violence conjugale en un problème public, à la fois en France et aux États-Unis. Comprendre la problématisation de la violence conjugale nécessite de restituer les pratiques et les représentations des actrices qui agissent au sein d’associations spécialisées, ainsi que les opportunités institutionnelles et professionnelles dont elles se sont saisies pour faire reconnaître leur cause. Une enquête ethnographique menée principalement en région parisienne et dans le comté de Los Angeles permet alors d’analyser la prise en charge des femmes victimes dans ces associations spécialisées issues des mouvements féministes des années 1970. Situées au croisement d’espaces militants, institutionnels et professionnels, les pratiques des associations, comme les modes de compréhension de la violence conjugale qu’elles développent, sont façonnés par des enjeux propres à chacun des deux contextes. En permettant de croiser les échelles d’analyse, l’approche comparatiste met en lumière les ressorts de la légitimation d’une cause et de ses reconfigurations, ainsi que les tensions générées par la mise en pratique d’une analyse féministe d’un problème public. Cette analyse montre comment un problème lié au genre est travaillé et transformé par des logiques professionnelles et institutionnelles.
Contact :
ppauline.delage@gmail.com

• Nejma Rahal a soutenu sa thèse intitulée "Le genre des noms de métiers, titres et fonctions dans une perspective contrastive. Le cas du français, de l’allemand, de l’arabe, de l’anglais et du chinois à partir des dictionnaires" le 26 mai à la Maison de la Recherche à Paris.
Jury :
Bernard Bosredon (professeur à la Sorbonne nouvelle, directeur de recherche),
Martine Dalmas (professeure à Paris-Sorbonne, rapporteure),
Irène Tamba (directrice d’études à l’EHESS, rapporteure),
Jean-Patrick Guillaume (professeur à la Sorbonne nouvelle, Président du jury)
Contact :
nejma213@yahoo.com

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5 - POSTE :

• Poste de doctorant, "Structures sociales et rapports entre les genres dans le milieu des cours royales (1500-1800)", Institut historique allemand
Dans le cadre d’un nouveau domaine de recherche, l’Institut historique allemand de Paris (IHA) offre pour l’automne 2014 des postes de doctorant sur le thème « Stratégies de pouvoir entre époux ou concubins dans les centres dynastiques (1500-1800) ». Cet appel à candidatures s’adresse aux doctorants qui travaillent sur des problématiques relatives à la dimension politique du mariage et du concubinage (avec les favorites) dans les centres dynastiques (cours royales). Il s’agit d’étudier non seulement l’entourage immédiat des souverains, mais aussi le milieu des cours royales dans son ensemble. La recherche peut être axée par exemple sur la question des mécanismes politiques à l’œuvre dans les alliances matrimoniales, sur le rôle du mariage et du concubinage dans les structures sociales des centres dynastiques, ou sur l’interaction des rapports entre les genres et des dynamiques politiques liées au pouvoir. Les postes de doctorant sont ouverts aux spécialistes d’un domaine européen ou extra-européen. Les candidats doivent déjà maîtriser les langues dans lesquelles sont rédigées les sources pertinentes, et leur domaine de recherche doit s’intégrer harmonieusement au concept global du projet.
Ce poste de doctorant vise à l’élaboration d’une thèse dans le cadre d’un projet de recherche qui débutera à l’automne 2014 sous la direction de Pascal Firges à l’IHA. Le présent appel à candidatures s’adresse au premier chef aux doctorants qui se trouvent au début de leur travail. Le poste est à pourvoir si possible au 1er octobre 2014. Avec le directeur, les doctorants constituent un groupe de recherche auquel peuvent participer aussi des personnes dont les travaux sont financés par une autre structure. Le doctorat proprement dit ne peut pas s’effectuer à l’IHA ; la thèse doit donc être déjà inscrite dans une université en France ou en Allemagne. Le cas échéant, elle peut être complétée par une cotutelle.
Le poste consiste en un « contrat doctoral » de droit français, conclu pour une durée de trois ans. La rémunération mensuelle s’établit à 1818euros brut (assurances maladie, vieillesse et chômage françaises incluses). L’IHA met à disposition un poste de travail dans ses locaux, ainsi que les infrastructures de l’institut.
Les doctorants s’engagent à participer activement aux travaux et manifestations du groupe de recherche. Ils doivent maîtriser l’allemand ou le français, et posséder de solides notions dans l’autre langue. Une bonne connaissance de l’anglais serait très appréciée.
Pour toute question de fond sur le projet de recherche, contacter Pascal Firges (pfirges@dhi-paris.fr). Les requêtes administratives doivent être adressées à Rainer Babel (rbabel@dhi-paris.fr), directeur du département Temps modernes. Merci de bien vouloir envoyer votre candidature avec votre C.V., les copies de vos diplômes, l’exposé de votre projet de thèse accompagné d’un calendrier et d’indications sur les sources pertinentes pour votre travail (4 pages max.), ainsi que les coordonnées de deux personnes de référence d’ici au 22 juin 2014, par e-mail uniquement (sur un seul fichier PDF) au directeur de l’IHA, le professeur Thomas Maissen (bewerbung@dhi-paris.fr). Les entretiens de recrutement se tiendront probablement du 7 au 9 juillet.
Institut historique allemand Hôtel Duret de Chevry 8 rue du Parc Royal 75003 Paris

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6 - EN LIGNE :

• Semaine spéciale « Genre : une question internationale » dans Culturesmonde
du lundi 26 au jeudi 29 mai de 11h à 11h50 sur France Culture
A l’occasion du colloque Le Printemps international du genre, organisé par l’Université Paris 8, France Culture, qui en est partenaire, consacre une semaine spéciale de Culturesmonde à la question du genre du 26 au 29 mai.
Les études de genre se sont développées sur tous les continents. Chaque situation soulève des questions, voire des crispations différentes. De Providence (USA) à Dakar, en passant par Alger et Barcelone, comment se pense désormais la construction sociale du genre ?
Lundi 26 mai - Mondialisation des Gender : vers une vision américaine du genre ?
Avec Marta Segarra, professeure de littérature française et francophone et d’études de genre, Université de Barcelone, Eric Fassin, professeur à l’Université Paris-8 Vincennes-Saint Denis (Département de science politique et Centre d’études féminines et d’études de genre), chercheur à l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS, CNRS / EHESS), Elizabeth Weed, co-fondatrice et ancienne directrice du Pembroke Center for Teaching and Research on Women, Brown University (Etats-Unis).
Mardi 27 mai - Féminisme et mouvements sociaux : quelle idée du genre dans le monde arabe ?
Avec Ouerdia Ben Mamar, doctorante en études de genre, mention littérature et histoire, Paris 8,Nassera Merah, doctorante en sociologie, Paris 8, Akila Kizzi, doctorante en études de genre, mention littérature comparée.
Mercredi 28 mai - Y a-t-il une étude de genre à l’européenne ?
Avec Clare Hemmings, professeure de théorie féministe, Gender Institute, London School of Economics (Royaume-Uni), Delphine Gardey, professeure d’histoire et d’études de genre, Université de Genève,Tuija Pulkkinen, professeure de philosophie politique et d’études de genre, Université de Helsinki, (Finlande).
Jeudi 29 mai - Gender Studies : science ou nouveau front des luttes sociales ?
Avec Fatou Sarr, sociologue, maîtresse de conférences et directrice du Laboratoire Genre et recherche scientifique de l’IFAN Cheikh Anta Diop (Sénégal), Anne-Emmanuelle Berger, professeure d’études du genre et responsable du Centre d’études féminines et d’études de genre de l’université de Paris 8, Miriam Pillar Grossi, professeure au département d’anthropologie et directrice de l’Institut d’études de genre (IEG) et du groupe de Recherche sur les identités du genre et les subjectivités (NIGS).
Contacts :
Claude-Agnès Marcel, responsable relations presse
01 56 40 21 40 / 06 03 83 65 36 - claude-agnes.marcel@radiofrance.com
Jean-Marie Guinebert, responsable communication
01 56 40 23 40 / 06 72 07 59 64 - jean-marie.guinebert@radiofrance.com
http://www.franceculture.fr/emission-culturesmonde-genre-une-question-internationale-14-mondialisation-des-gender-studies-vers-u

• Vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes – Chiffres-clés – Edition 2014
24 % d’écarts de salaires, 42 % d’écarts de pensions, 26,9 % de femmes députées. Voilà quelques-unes des inégalités rappelées dans cette édition 2014 des Chiffres-clés de l’égalité entre les femmes et les hommes, élaboré par le Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes du ministère des Droits des femmes, en lien avec ses partenaires ministériels.
Cette nouvelle édition se veut un outil pratique, disponible en ligne et participant au mouvement d’ouverture des données publiques en ligne.
Elle donne à voir de manière synthétique les inégalités persistantes dans notre société et constitue pour les professionnels un outil pédagogique pour aborder les enjeux majeurs de l’action publique pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes : lutte contre les stéréotypes dès le plus jeune âge et dans tous les domaines de la vie sociale, amélioration de la situation des femmes sur le marché du travail et réduction des inégalités professionnelles, lutte contre le plafond de verre et concrétisation du principe constitutionnel de parité, amélioration de la santé des femmes, lutte contre les violences faites aux femmes.
Avoir en tête ces données simples, c’est avoir conscience qu’aucun secteur ne peut être ignoré pour construire une égalité réelle entre les femmes et les hommes. C’est aussi prendre la mesure des év lutions en cours, des changements à opérer et de l’implication nécessaire de toutes et tous, citoyens, associations, entreprises, organisations syndicales, collectivités et opérateurs publics.
http://femmes.gouv.fr/publications/egalite-entre-les-femmes-et-les-hommes/vers-legalite-reelle-entre-les-femmes-et-les-hommes-chiffres-cles-edition-2014

• Contretemps, "Marxisme et théorie queer : divergences et convergences. Entretien avec Kevin Floyd"
D’où viennent les tensions entre ces deux traditions ? Y a-t-il une opposition irréductible entre totalité sociale et points de vues situés ? Comment penser la réification du désir comme celle du travail en général, et en termes matérialistes et historiques ? Kevin Floyd, professeur au département d’anglais de l’Université d’État de Kent dans l’Ohio, est l’auteur de The Reification of Desire. Toward a Queer Marxism récemment traduit en français par les éditions Amsterdam (La réification du désir, 2013).
http://www.contretemps.eu/interviews/marxisme-th%C3%A9orie-queer-divergences-convergences-entretien-kevin-floyd

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7 - PUBLICATIONS :

• Cahiers du genre, "Biotechnologies et travail reproductif. Une perspective transnationale", 170 p.. ISBN 978-2-343-03558-1
Coordonné par Ilana Löwy, Virginie Rozée Gomez et Laurence Tain
Le ‘travail reproductif’ désigne ici l’ensemble des activités liées à la fabrication d’enfant par le biais des biotechnologies dans le contexte actuel de mondialisation. Ce numéro interroge sous cet angle les incidences des nouvelles techniques reproductives sur la vie des femmes et le système de genre.
Dossier :
> Ilana Löwy, Virginie Rozée Gomez et Laurence Tain
Nouvelles techniques reproductives, nouvelle production du genre (Introduction)
> Sarah Memmi et Annabel Desgrées du Loû
Choisir le sexe de son enfant ? Nouvelles techniques de procréation assistée en Palestine
> Doris Bonnet et Véronique Duchesne
Migrer pour procréer : histoires de couples africains
> Sharmila Rudrappa
Des ateliers de confection aux lignes d’assemblage des bébés. Stratégies d’emploi parmi des mères porteuses à Bangalore, Inde
> Irène-Lucile Hertzog
Les coûts de l’assistance médicale à la procréation pour les femmes salariées
> Charis Thompson
Vote, ovocytes et cosmétiques. Les trois jalons identitaires du recours au genre dans la recherche sur les cellules souches en Californie
http://cahiers_du_genre.pouchet.cnrs.fr/FichesNumeros/numero56.html

• Nouvelles Questions Féministes, "Apprentissages entre école et entreprise", Volume 33 n°1
Sous la coordination de Martine Chaponnière, Farinaz Fassa, Helene Füger, Nadia Lamamra et Françoise Messant
Sommaire :
Edito
Nadia Lamamra, Farinaz Fassa et Martine Chaponnière
Formation professionnelle : l’apprentissage des normes de genre
Grand Angle
> Prisca Kergoat
Le travail, l’école et la production des normes de genre. Filles et garçons en apprentissage (en France)
> Sabrina Dahache
L’enseignement agricole en France : un espace de reconfiguration du genre
> Elettra Flamigni et Barbara Pfister-Giauque
La mobilité de genre à l’épreuve du discours enseignant
> Lorraine Birr
Le choix de la formation : une affaire de sexe ?
Champ libre
> Sandrine Ricci, Lyne Kurtzman et Marie-Andrée Roy
La banalisation de la prostitution : moteur de la traite des femmes et frein à la lutte féministe pour l’égalité
Parcours
> Céline Naef et Farinaz Fassa
De la « Journée des filles » à « Futur en tous genres » : parcours et détours d’une campagne égalitaire
http://www.unil.ch/liege/page102711.html

• Migrance, "Les femmes de l’immigration, XIXe-XXe siècles", n°42, 13,29 euros.
Génériques consacre ce numéro de la revue Migrance à l’histoire des femmes de l’immigration sur le long cours (XIXe-XXe siècles). Loin de l’idée répandue selon laquelle les femmes auraient surtout accompagné les hommes dans l’immigration, et que leur place se limiterait essentiellement à la dimension domestique et maternelle, ce numéro contribue à sortir les femmes immigrées de la double invisibilité (femmes et immigrées) dans laquelle la recherche historique les confinait jusqu’alors, et à leur rendre leur pleine place dans l’histoire commune. Composé de témoignages, de retours d’expérience et d’articles scientifiques, ce numéro témoigne de la richesse de l’histoire de l’immigration au féminin ainsi que des enjeux sociaux, économiques, politiques et culturels qui la caractérisent. - See more at : http://www.generiques.org/les-femmes-de-limmigration-xixe-xxe-siecles/#sthash.OiE1HLkN.dpuf

• Cinémas d’Amérique latine, "Femmes de cinéma", PU de Toulouse, 184 p., 15 euros. ISBN : ISBN : 978-2-8107-0298-5
Sous la coordination de Sabrina Roche
Ce numéro, consacré aux femmes dans le cinéma latino-américain, propose des panoramas sur toute l’Amérique latine (la place des femmes dans la production, dans la réalisation), des articles sur les pionnières du cinéma, sur des réalisatrices contemporaines, des études plus détaillées sur des aspects cinématographiques de réalisatrices latino-américaines (comme par exemple Lucrecia Martel). 
Afin de rendre hommage aux réalisatrices latino-américaines, la revue a souhaité leur donner la parole en leur posant 3 questions à propos de leur conception de la création cinématographique. Leurs réponses ouvriront ce numéro. 
Enfin, une rubrique « reseñas » propose des comptes-rendus de livres récemment publiés à propos du cinéma latino-américain.
http://w3.pum.univ-tlse2.fr/spip.php/squelettes_2012_V2/squelettes_2012_V2/plugins/Lecteur_multimedia/plugins/jquery_192/java_script/local/cache-vignettes/L120xH171/spip.php?page=ouvrages&id_article=1328

• Stéphanie Gourdon, L’Ecriture expérimentale de Mary Wollstonecraft : normes et formes, L’Harmattan, 394 p., 38,50 euros. ISBN : 978-2-343-03531-4
Mary Wollstonecraft fut une figure importante du XVIIIe siècle en Angleterre, grâce à son ouvrage A vindication of the rights of woman, publié en 1972. Sa vie scandaleuse ternit sa réputation d’écrivain et la fit sombrer dans l’oubli. Portée par l’évolution des moeurs, la critique littéraire des années 1970 fit redécouvrir l’auteur en la présentant comme "mère du féminisme". Cette étude analyse si l’esthétique atypique de son oeuvre traduit et renforce son combat pour l’émancipation des femmes.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=43450

• Chantal Bayard et Catherine Chouinard (dir.), La promotion de l’allaitement au Québec. Regards critiques, Editions du remue-ménage, 207 p., 21,95 dollars canadiens. ISBN : 978-2-89091-453-7
Depuis la fin des années 1990, on ne compte plus les initiatives en matière de promotion de l’allaitement maternel. Les autorités québécoises en santé publique ne ménagent aucun effort : transformation des pratiques professionnelles, cours prénatals, visites à domicile, groupes de soutien, porte-parole, dépliants, capsules vidéo et sites Internet. Et les résultats sont palpables : en 2011-2012, 89% des mères avaient initié l’allaitement à la naissance.
Cette intensification de la promotion n’est toutefois pas sans conséquence pour celles qui ne désirent pas allaiter ou qui n’y arrivent pas, souvent aux prises avec un fort sentiment de culpabilité. Trop peu d’attention est accordée à la façon dont l’allaitement est préconisé dans le réseau de la santé et, surtout, aux répercussions sur les mères. Cet ouvrage aborde enfin la question dans une perspective critique, en tenant compte des dimensions sociales et de la diversité des expériences.
Avec des textes de Denyse Baillargeon, Chantal Bayard, Martina Chumova, Kathleen Couillard, Emmanuelle Dennie-Fillion, Sylvie Louise Desrochers, Francine de Montigny, Pascale de Montigny Gauthier, Manon Niquette et Lise Renaud.
http://www.editions-rm.ca/livre.php?id=1554

• Fabienne Dumont, Des sorcières comme les autres. Artistes et féministes dans la France des années 1970, PU de Rennes, 570 p., 26 euros. ISBN : 978-2-7535-3250-2
Ce livre est le fruit d’une enquête auprès d’environ soixante-dix protagonistes de l’histoire des femmes en art entre 1970 et 1982, ainsi que de l’étude complète d’une quarantaine de revues d’art et de revues féministes. L’articulation entre une histoire des femmes et une histoire de l’art offre un panorama inédit de la scène artistique française des années 1970 et insère les questionnements féministes et de genre en art et en histoire de l’art, en écho aux ouvrages des historiennes anglo-américaines qui ont historicisé depuis longtemps leurs propres mouvements.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3501

• Patricia Marie, Hommes et femmes dans l’apprentissage et la transmission de l’"art culinaire", L’Harmattan, 226 p., 22 euros. ISBN : 978-2-343-03004-3
Alors que le "chef" de la table familiale demeure, de nos jours encore, le plus souvent la femme, il en va tout autrement dans le monde professionnel de la cuisine, historiquement marqué par la domination masculine. La présente étude montre comment s’est construit, reproduit et progressivement transformé, un ordre sexuellement différencié et hiérarchisé des savoirs et compétences culinaires dans les sphères domestique et professionnelle.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=43040

• Francine Hauwelle, Sylvie Rayna (dir.), L’Égalité des filles et des garçons dès la petite enfance, coédition Erès - Le Furet, 23 euros.
Ce livre porte sur la question du genre dans l’éducation des tout-petits. Inscrit dans une perspective internationale, il offre un ensemble de ressources théoriques et pratiques actualisées destinées à soutenir la réflexion et l’action pour davantage d’égalité fille-garçon.
Un nombre de plus en plus important de travaux montre que les enfants, filles et garçons, construisent leur identité à partir de modèles inégalitaires les amenant à intérioriser des limitations et des places assignées injustement, en dépit de leurs droits énoncés dans la convention internationale des droits de l’enfant, et des principes et valeurs affichées par notre République. Comment transformer cette situation, où les filles mais aussi les garçons y perdent beaucoup ? Les auteurs contribuent à nourrir la réflexion et l’action du côté de la petite enfance, pensée comme levier incontournable pour favoriser l’égalité des sexes.
http://www.lefuret.org/mise-en-avant/l-egalite-des-filles-et-des-garcons.html

• Brigitte Bellebeau et Arnaud Alessandrin (dir.), Genre ! L’essentiel pour comprendre, Des tracteurs et des ailes, 200 p., 17 euros.
À l’invitation des éditions « Des ailes sur un tracteur », plus de 30 auteurs, universitaires, chercheurs ou praticiens ont participé à l’élaboration d’un livre très accessible sur les questions du genre, et tous les champs qu’il traverse. En 30 fiches thématiques, 30 définitions et 10 fiches auteurs, voilà enfin réuni l’essentiel pour comprendre ses concepts et son vocabulaire, mais surtout son utilité tant sociale que politique.
http://www.desailessuruntracteur.com/GENRE--Un-livre-collectif-pour-comprendre-et-en-finir-avec-les-rumeurs_a107.html

• Sigrid Schmitz, Grit Höppner (ed.), Gendered Neurocultures. Feminist and Queer Perspectives on Current Brain Discourses, Zaglossus, Vienne (Autriche), 404 p., 24,95 euros. ISBN 978-3-902902-12-2
Brain research is a key to the question of what constitutes the human. With its methods of brain imaging—and thus the apparent ability to “see” into the “living brain at work”—human behavior seems to be explainable and predictable. This anthology presents differentiated analyses of scientific knowledge production concerned with sex/gender and the brain. It gives insight into the gendered norms that frame current neurocultures and explores the transformation as well as the perpetuation of these norms.
Included in this compilation are reflections on the development of feminist and queer neuroscientific research as well as perspectives for gender-sensitive neuro-pedagogy, which account for the alterability and interdependencies of brains, behaviors, societal experiences, and cultural norms. Readers will receive substantial knowledge of concepts, methodologies, and the quality of references to brain research in popular media as well as the implications of current neurocultural discourses for a gendered social order.
http://www.zaglossus.eu/Gendered_Neurocultures.htm


Fédération de recherche sur le genre RING (FR 4120)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
- permanence tous les mardis -
01 49 40 73 49
genre.ring@univ-paris8.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

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