Panel dans le cadre des 3e journées suisses d’histoire
7-9 février, Université de Fribourg
Présentation :
Le genre comme outil d’analyse est révélateur et stimulateur de nouvelles perspectives historiques dans le domaine des relations internationales et, partant, d’une compréhension transnationale de l’évolution des enjeux de société. La majorité des recherches historiques sur les femmes et/ou le système de genre, pour local ou spécifique que soit leur objet d’étude de départ, débouchent, en dernier ressort, sur la mise en exergue d’enjeux internationaux (Downs, 2004 ; Schoeni, à paraître ; Natchkova, 2011). De fait, la hiérarchisation entre les groupes sociaux des hommes et des femmes étant constitutive de tout domaine social, il s’avère heuristique, dans nombre d’études de cas, de comparer à l’échelle du temps et de l’espace les pratiques et les discours justifiant la reconfiguration de l’ordre social de genre.
Le fait que les résistances au système de genre soient difficiles à mener pour les femmes – puisqu’elles nécessitent des ressources politiques, sociales, culturelles et économiques importantes auxquelles elles n’ont pas accès – amène les actrices à sceller des alliances et à débattre des options à privilégier. Au final, elles se positionnent les unes par rapports aux autres, non seulement dans le(s) cadre(s) national(aux), mais aussi dans le champs international, par le biais notamment des organisations internationales à l’époque contemporaine.
Les Troisièmes Journées suisses d’histoire sont l’occasion de lancer un appel à contributions individuelles qui, basées sur des études de cas inscrits dans un espace local ou portant sur des organismes internationaux, impulsent une réflexion méthodologique sur les tensions entre politiques sexuées locales et globales. S’appuyant sur leur recherche dans le cadre du projet FNS 100011_134630/1 « Women at work in a changing world. ILO politics and working women 1948-1978 », les coordinatrices de ce panel souhaitent poursuivre et enrichir les approches analytiques qui mettent en évidence l’histoire des imbrications entre politiques de genre locales et transnationales.
Pour cet appel, nous vous invitons à nous soumettre par e-mail d’ici au 30 avril 2012 des propositions de contribution :
. en histoire ;
. sans restriction de période ;
. sans restriction de pays étudiés ;
. en français, anglais ou allemand (durant le panel chaque contributrice-teur peut s’exprimer dans une de ces trois langues)
En principe, 5 personnes au maximum peuvent intervenir dans un panel. Chacune doit s’acquitter d’une taxe d’inscription fixée par le comité d’organisation des 3ème Journées, qui se monte à 50 francs suisses.
Les frais liés à la participation aux 3ème Journées sont, soit à la charge de votre institution de rattachement, soit peuvent faire l’objet de demande de financement. Prière de nous contacter car il semble que les financements soient restreints, en particulier pour les personnes qui se déplacent d’autres continents que le continent européen (ou des pays de l’UE, ce n’est pas très clair dans les informations données).
Pour plus d’information sur les 3ème Journées d’histoire suisse voir