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Annonces du RING - 1er décembre 2006


Date de mise en ligne : [01-12-2006]




[Annonces du RING]

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
Séminaires.
J’adresse les Annonces le 1er et le 15 du mois. Une info reçue le 16 pour le 30 ne paraîtra pas... GG.]

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SOMMAIRE :
1. COLLOQUES :
- "Cultures de cour, Cultures du corps : Hygiène et beauté dans les cours européennes à l’époque médiévale et moderne", 7-9 décembre, Versailles
- "Du corps enchanté au corps en chantier. Et si le corps mutant nous était conté ?", 29 nov - 1er déc, Sainte-Marie d’Hères...
- "L’histoire des femmes et du genre dans l’édition en France", 27 janvier 2007, Paris 7
2. SEMINAIRES :
- "Genre, féminismes et mobilisations collectives", 1er décembre, ENS Jourdan...
- "Atelier d’études LGBTQ/Genre et sexualités", 6 décembre, Paris
3. APPEL A CONTRIBUTIONS :
- "La dialectique de l’individuel et du collectif dans les rapports sociaux de sexe", avant le 1er décembre...
4. BOURSE :
- "Prix de la ville de Paris pour une thèse sur le genre", avant le 2 février 2007
5. PUBLICATIONS :
- Romito Patrizia, "Un silence de mortes, La violence masculine occultée"
- Avdela Efi, "Le Genre entre classe et nation. Essai d’historiographie grecque"
- Marie-Jo Bonnet, "Les Femmes artistes dans les avant-gardes"

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COLLOQUES :

- "Cultures de cour, Cultures du corps : Hygiène et beauté dans les cours européennes à l’époque médiévale et moderne"
7-9 décembre 2006
Château de Versailles, galerie basse.
Colloque international organisé par le Centre de recherche du château de Versailles avec la collaboration du laboratoire « États, Société, Religion en Europe - Moyen Âge-Temps Modernes » de l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.
Contact : Mathieu da Vinha
Programme (.pdf) :
http://www.uvsq.fr/rech/colloques/colloque7891206.pdf

- "Du corps enchanté au corps en chantier. Et si le corps mutant nous était conté ?"
du 29 novembre au 1er décembre 2006
Maison des sciences de l’homme - Alpes
1221 avenue centrale, domaine universitaire, Saint Martin d’Hères
Entrée libre.
Résumé :
Ce colloque souhaite explorer le modèle du corps enchanté / corps décomposé et recomposé par enchantement. Les contes proposent en effet tantôt un corps morcelé, hybride, monstrueux, tantôt, comme dans le cercle magique du contage, laissent envisager l’existence d’un corps plénier et communiel. Quels mythes ou mythologies sont à l’oeuvre dans ces (re)constructions imaginaires : le corps relève-t-il d’un modèle fermé, symbole de l’intégrité ou d’un modèle communiel, ouvert à la dimension intersubjective ? Se prête-t-il à la mutation, en tant que puissance ouverte et indéfinie ?
Mais ce corps enchanté est, étonnamment, aussi celui, en chantier, des techno-sciences : objet modifié, hybride aux limites élastiques et labiles où s’établit un dialogue entre le bios et l’intelligence artificielle par la médiation de l’imaginaire.
Qu’est-ce ce " corps " neuf ou inouï dont nous entretient, à la manière d’un conte, le néo-imaginaire des techno-sciences ? N’y a-t-il pas conflit entre le désir de cohésion, la volonté d’intégrité et d’unicité que symbolise le corps en tant qu’enveloppe identitaire, et les formes d’intrusion et de reconfiguration qu’il subit actuellement ? Quelles sont les formes de résistance générées à l’encontre des fantastiques réalités désormais envisageables - lesquelles ne manquent pas d’inquiéter et donc d’activer notre réactivité imaginaire ?
A cette rencontre interdisciplinaire, où la question de l’imaginaire du corps mutant est centrale, sont conviés, outre les littéraires, des psychologues, sociologues, philosophes, artistes, ingénieurs et concepteurs des micro- et nano-technologies. Nous espérons contribuer à penser ce corps neuf qui surgit, à la confluence de l’ancien paradigme anthropologique, dont le conte est l’exemple prototypique, et d’un paradigme naissant, représenté par les techno-sciences et relayé par les ˛uvres littéraires et artistiques, qui déploient l’image d’un corps inouï aux potentialités élargies.
C’est à partir de ce corps (ré)enchanté qu’on espère pouvoir pleinement appréhender toute la part d’imaginaire dans la construction (sociale, littéraire et esthétique) du corps et qu’on tentera de faire dialoguer sciences dures et sciences sociales autour de ce qui pourrait être la première pierre d’un projet relatif à la constitution d’une science de l’homme intégral.
Contact :
Eliane saint-Laurens : 04 76 82 41 49 - eliane.saint-laurens@u-grenoble3.fr
Informations :
http://www.u-grenoble3.fr/stendhal/recherche/colloques_corps.html

- "L’histoire des femmes et du genre dans l’édition en France"
Journée d’études organisée par l’Association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre, Mnémosyne
27 janvier 2007
Université Paris 7-Denis Diderot,
Tour Montréal, Dalle des Olympiades,
59 rue Nationale ou 105 rue de Tolbiac
75013 Paris 5
amphi 046
(entrée libre)
Pour sa quatrième journée d’études, l’Association Mnémosyne souhaite réflechir sur la question de la transmission dans l’histoire des femmes et du genre sous l’angle de l’édition. Il s’agit alors d’explorer l’apparition de collections « femmes » au moment où l’histoire des femmes se développe dans le sillage d’un mouvement des femmes dans les années 1970. En effet, l’une des particularités de ce champs de recherche a été l’écart, presque dès l’origine, entre sa difficile réception dans le milieu universitaire et son succès auprès du grand public. L’histoire des femmes attire et se vend en France, comme en témoigne la réédition en poche récente des cinq volumes de l’Histoire des femmes aux éditions Perrin. Et malgré ce succès, l’institutionnalisation progresse relativement peu. Peut-on cerner de manière plus précise le rapport entre le contexte de l’édition en général, celui d’un mouvement féministe en particulier, et le développement des publications portant sur les femmes ou le genre ? De quelle manière le « succès » éditorial a t-il eu des effets sur l’évolution du champ lui-même ?
Dans une réflexion sur la transmision de nos jours, y a-t-il des stratégies à penser et à développer eu égard aux évolutions
des trente dernières années ?
Dans une première partie de la journée, nous privilégions la perspective historique en abordant les premières initiatives des années 1970. Cet aspect de l’histoire des femmes commence à être étudié mais mérite plus ample
explorations. La présentation de l’histoire des premières collections en
histoire des femmes sera suivie d’une table ronde qui confrontera les
directrices de collection aujourd’hui et quelques représentants de maisons
d’édition.
Programme :
14h - Regards sur les différentes expériences des trente dernières années
Introduction : Rebecca Rogers
14h15 - Odile Krakovitch : L’aventure de la collection « mémoire de femmes »
(Syros)
14h45 - Bibia Pavard : L’histoire des femmes aux Editions des femmes
15h30-17h - Editer Aujourd’hui : Les collections d’histoire des femmes et du
genre (Table-ronde animée par Irène Jami)
Participation de Marlène Coulomb des Presses Universitaires du Mirail,
d’Eliane Viennot pour les Presses Universitaires de Saint-Etienne, de Janine Germond pour EPEL, de Jérôme Vidal pour les Editions Amsterdam, lecture d’un texte envoyé par Guyonne Leduc pour parler de la collection « Des idées et des femmes » (l’Harmattan)
Contact : rebecca.rogers@paris5.sorbonne.fr, http://www.mnemosyne.asso.fr

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SEMINAIRE :

- Le séminaire "Genre, féminismes et mobilisations collectives" aura lieu le :
Vendredi 1er décembre 2006 (10h-12h30)
Salle E102
Campus « Jourdan » de l’ENS,
48 bd Jourdan, 75014 Paris
autour des interventions de :
- Sandrine Dauphin (Docteure en science politique, chercheuse associée GTM) : « Les associations féministes françaises et canadiennes face à l’Etat : le rôle du féminisme d’Etat »
- Anne Revillard (Doctorante en sociologie, ISP-GAPP, ENS Cachan) : « Genèse et développement du féminisme d’Etat en France et au Québec : entre pressions militantes et initiatives gouvernementales »
Discutante : Sandrine Lévêque (Maîtresse de conférence en science politique à l’université Paris 1/CRPS).
Descriptif :
Depuis janvier 2004, le séminaire étudie les mouvements des femmes en croisant les perspectives de l’histoire et de la sociologie. Au cours de l’année 2006-2007, on poursuivra les réflexions engagées sur les frontières du mouvement des femmes – entre féminisme et militantisme féminin, d’une part, entre le mouvement des femmes et les mouvements politiques et sociaux qui lui sont contemporains, d’autre part –, en prêtant une attention particulière aux mobilisations féministes à l’intérieur de collectifs et organisations généralistes ou non spécialisés dans la défense de la cause des femmes (partis, mouvements sociaux, institutions…). Quelles sont les conditions d’émergence de telles mobilisations et les caractéristiques des acteur-rice-s qui les portent ? Comment ces revendications au nom de la cause des femmes s’articulent-elles avec l’horizon de lutte du collectif à l’intérieur duquel elles émergent, et avec celles du mouvement des femmes, perçu comme extérieur à ce collectif ? Comment, réciproquement, ces collectifs s’approprient-ils - ou non - l’appellation « féministe » ?
Informations pratiques :
Le séminaire a lieu sur le Campus « Jourdan » de l’Ecole Normale Supérieure, 48 bd Jourdan, 75014 Paris (Métro Porte d’Orléans/RER Cité universitaire), salle E102 (sauf les séances du 10 novembre 2006, du 12 janvier et du 9 mars 2007, qui auront lieu salle 8). Il est ouvert aux étudiant-e-s du master de l’EHESS ainsi qu’à toute personne intéressée.
Contact : Laure.Bereni@ens.fr
Programme :
http://www.ehess.fr/ue/2006-2007/ue817.html

- "Atelier d’études LGBTQ/Genre et sexualités"
Celles et ceux (étudiant-e-s de licence et de master, doctorant-e-s, post-doctorant-e-s, jeunes chercheur-e-s) qui travaillent sur les sexualités (toutes disciplines confondues) sont invité-e-s à venir à la réunion de l’atelier d’études LGBTQ/Genre et sexualités (association EFiGiES : www.efigies.org), prévue le mercredi 6 décembre 2006, de 19h à 21h45, à la Maison des Associations du 3e arrondissement de PARIS, à l’arrière de la mairie du 3e arrondissement (même bâtiment), 5 rue Perrée, métro « Arts et Métiers », « Temple » ou « République », bus 20 et 75.
Nous y discuterons de nos projets pour 2007, et pour la rentrée universitaire 2007-2008 : rattachement institutionnel, programme du séminaire, séances pour exposer nos travaux, autres projets (évènements scientifiques, revue...).
N’hésitez surtout pas à venir, et à transférer ce message aux jeunes chercheur-e-s de votre connaissance qui travaillent sur les sexualités (toutes disciplines confondues), afin qu’elles/ils viennent également à cette réunion pour s’investir dans l’atelier.
Contact :
Régis Revenin : regisrevenin@noos.fr

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APPEL A CONTRIBUTIONS :

- * Avant le 1er décembre 2006 (désolé...)
"La dialectique de l’individuel et du collectif dans les rapports sociaux de sexe"
Deux journées d’études organisée par l’Université Marc Bloch de Strasbourg et du Réseau Thématique 24 (http://www.afs-socio.fr/congres06-programme-rt24.htm) Genre, Classe, Race. Rapports sociaux et construction de l’altérité de l’Association Française de Sociologie.
Présentation :
Le phénomène historique de l’individualisation croissante des sociétés modernes est étroitement lié aux aspirations à l’autonomie et aux processus d’émancipation. Les conditions de production sociale de l’individualisation et des processus d’émancipation, notamment les configurations et contextes sociaux de leur émergence, ont fait d’ailleurs l’objet de diverses lectures. Ce mouvement est du reste contrasté, puisqu’il a aussi sa face sombre : augmentation du nombre de personnes seules, solitude subie ou désocialisation, sans compter la persistance, voire depuis 25 ans, l’augmentation des inégalités économiques et sociales. Dans les sociétés contemporaines où, par exemple, l’offre de travail se raréfie, où le chômage est durable et massif, où le rapport au travail se transforme radicalement, ne doit-on pas dès lors réinterroger ces processus à la lumière des transformations des rapports sociaux, de classe, de sexe, de « race », de génération, etc. ? Autrement dit, n’y a t-il pas des conditions d’émancipation et d’individualisation différentes selon les conditions sociales d’existence, tout à la fois matérielle et symbolique ? Enfin, ne faut-il pas d’abord comprendre le processus d’individualisation, en partant non pas des individus eux-mêmes, mais bien des rapports sociaux multiples qui engendrent et produisent ce processus ?
Une sociologie trop unilatéralement centrée sur l’individu ne risque-t-elle pas de substantialiser l’objet même qu’elle cherche à interroger ? S’il s’agit bien de comprendre les stratégies par lesquelles les individus tentent de s’émanciper des contextes sociaux, encore faut-il prendre en compte la situation et la position des uns et des autres dans l’histoire. Car, si les individualités peuvent être décisives dans telle situation sociale ou telle action collective particulière, elles ne choisissent pas pour autant leur situation historique et les rapports sociaux dans et à travers lesquels elles existent. Comment ainsi rendre compte dialectiquement d’un processus d’individualisation dès lors que, à titre d’exemple, les postes les plus précaires sont occupés par les femmes et que ces dernières travaillent pour une part importante d’entre elles à temps partiel ? Quelles peuvent être dès lors les conditions même d’émergence d’un mouvement d’autonomisation et d’individualisation ? Dans quelle mesure un tel mouvement n’implique-t-il pas aussi de construire du collectif, de construire des identités collectives ? Par ailleurs, les actions collectives ne naissent-elle pas aussi d’aspirations et de revendications individuelles ? Les questions posées sont alors celle du passage du Je au Nous ou celle de la formation des divers types de collectifs qui émergent.
L’objet de cet appel à contribution vise précisément à questionner à nouveaux frais la thématique des rapports sociaux, des rapports sociaux de sexe en premier lieu, mais également d’autres rapports sociaux, ceux de classe, de génération, de « race » avec lesquels ils sont consubstantiellement intriqués. Il s’agira en somme d’interroger la question de l’individualisation à la lumière des différents rapports sociaux selon des configurations sociales hétérogènes. Trois champs d’investigation seront privilégiés (famille, activité professionnelle, mouvements sociaux) sans pour autant être exclusifs. Si les travaux empiriques seront bien sûr les bienvenus, des communications portant sur des aspects méthodologiques ou théoriques sont également attendues.
Les propositions de communication devront parvenir par e-mail accompagnées du titre de la communication, de vos nom, prénom, adresse institutionnelle complète (en format Word pour PC ; 2000 signes environ).
Elles devront parvenir avant le 1er décembre 2006, aux deux adresses suivantes :
Philippe Cardon : cardon@ivry.inra.fr
Roland Pfefferkorn : roland.pfefferkorn@umb.u-strasbg.fr

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BOURSE :

- "Prix de la ville de Paris pour une thèse sur le genre"
L’égalité entre les femmes et les hommes est
l’un des objectifs politiques de la Ville de Paris.
A ce titre, la délégation aux universités souhaite
promouvoir les études sur le genre afin d’encourager
la recherche et la diffusion des travaux traitant
des inégalités femmes/hommes et des politiques
d’égalité. Dans ce but, la Mairie de Paris lance
un Prix récompensant la thèse d’une ou d’un
jeune universitaire, intégrant une perspective de
genre.
D’un montant de 3 500 euros, ce Prix sera attribué,
chaque année, à une docteure ou un docteur
ayant soutenu sa thèse dans un établissement
parisien et dans un délais de 5 ans, au plus, au
1er janvier de l’année de la remise du prix.
La lauréate ou le lauréat s’engagera à utiliser les
fonds attribués par la Ville pour la publication de
tout ou partie de sa thèse, de manière à ce que
celle-ci soit accessible au grand public.
Ce prix sera remis à l’Hôtel de Ville à l’occasion de
la Journée internationale des femmes.
Constitution du dossier de candidature :
. Un CV
. Une lettre de motivation expliquant
le parcours de la candidate ou du
candidat et sa motivation pour le
sujet.
. 2 exemplaires de la thèse
. Un résumé de la thèse (5 pages)
. Le rapport de soutenance de la
thèse
. Une liste des publications (si existantes)
Dossier de candidature avant le 2 février 2007.
Contact : 01 55 43 26 87
valery.gonzalez-gueguen@paris.fr -
Dépôt du dossier :
Sous-Direction de l’Enseignement Supérieur -
2, bis rue Nicolas Houel - Paris 5ème

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PUBLICATIONS :

- Romito Patrizia, "Un silence de mortes, La violence masculine occultée"
Editions Syllepse, 298 p. / 130 x 210 / ISBN : 2-84950-079-8 / 25 euros
Cet ouvrage traite des violences des hommes contre les femmes et les enfants, ainsi que des mécanismes que la société met en oeuvre pour ne pas voir ces violences, pour les occulter. Un double constat : d’une part, les progrès dans la lutte contre la violence masculine envers les femmes et les enfants sont des progrès importants et indéniables ; de l’autre, la violence, elle, continue bel et bien à exister et, dans bien des cas, il semblerait qu’il y ait aggravation. Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, cette violence est tout à fait courante. Ses conséquences sont atroces.
Thèse argumentée dans l’ouvrage : la violence masculine est un des moyens d’entretenir en bon état de marche le système de domination patriarcale, système dont profitent la majorité des hommes et une minorité de femmes. De sorte que c’est la société patriarcale dans son ensemble qui élabore activement son occultation de la violence, afin d’éviter qu’elle cesse. L’originalité du livre réside en une synthèse théorique où sont établis et décrits, à partir d’un matériel aussi vaste que diversifié, les différents types de violences masculines et les différentes manières de les occulter ; tant au niveau social, qu’il s’agisse des lois, du fonctionnement des services socio-sanitaires, de la police et des tribunaux, des théories psychologiques et psychiatriques en vigueur, qu’au niveau de l’individu et de ses ressorts psychologiques.
Les instruments conceptuels utilisés pour étayer cette synthèse sont l’analyse et la description des tactiques et des stratégies.
L’ouvrage fait une synthèse des données récentes, tant pour la France que pour l’Europe et à l’échelle internationale ; des outils d’analyse plus théoriques sont également proposés.
Parce qu’il révèle les stratégies et les tactiques d’occultation mises en ouvre par la société, ce livre offre autant de clés de lecture que d’action à toutes et tous.
Infos :
http://www.syllepse.net/lng_FR_srub_37_iprod_330-Un-silence-de-mortes.html

- Avdela Efi, "Le Genre entre classe et nation. Essai d’historiographie grecque"
Editions Syllepse, 206 pages, 20 euros.
Collection "Nouvelles questions féministes"
Les études qui constituent les chapitres de cet ouvrage s’inscrivent dans un double cadre.
D’une part, elles analysent d’un point de vue historique les rapports entre le genre, la classe et la nation, en dialogue avec l’historiographie existante.
D’autre part, elles puisent le matériau empirique nécessaire à cette analyse dans un cadre historique, la société grecque des 19e et 20e siècles, fort peu connu hors de ses propres frontières et rarement pris en compte dans les diverses synthèses d’histoire européenne.
Ce sont des études qui font partie simultanément de l’histoire des femmes et du genre et de l’historiographie grecque. Leur contenu se situe à la croisée de plusieurs champs de recherche historique : la famille, le travail, la citoyenneté, l’identité nationale.
L’histoire constitue à partir des années 1980 un chantier privilégié pour l’élaboration du concept de genre. Son emploi a modifié la façon dont nous pensons la classe et la nation dans des contextes historiques variés.
Or, si les études historiques sur l’appartenance et les rapports de classe ou sur la formation de l’identité nationale se multiplient, qui démontrent comment le genre différencie les perceptions, les représentations et les actions des acteurs historiques, elles concernent toujours un nombre limité de cas dans le temps et dans l’espace.
En se concentrant sur le cas de la Grèce tout en le plaçant dans un contexte historique plus large, le présent ouvrage conteste la base factuelle sur laquelle repose le paradigme dominant de l’histoire des femmes et du genre, et plus particulièrement celui qui se réfère à l’« Europe ».

- Marie-Jo Bonnet, "Les Femmes artistes dans les avant-gardes"
Editions Odile Jacob, ISBN 2-7381-1732-5, novembre 2006, 145 x 220, 272 pages. (29 euros).
Les avant-gardes en art ne sont-elles pas misogynes ? Censées être le lieu de toutes les libertés, de toutes les ouvertures, n’occultent-elles pas, elles aussi, en toute bonne conscience, la contribution des femmes ?
Si la pratique artistique féminine a toujours été riche et abondante en France, l’opposition des institutions l’a longtemps cantonnée à un rôle subalterne, montre Marie-Jo Bonnet. Tout a-t-il changé avec le XXe siècle, alors que tout semblait éclater ? Certainement pas. Bref, êtres sensibles et délicats, les femmes seraient toujours bornées aux arts mineurs, à la méconnaissance, à la simple exposition narcissique.
Alors qu’Annette Messager a été choisie pour représenter la France à la biennale de Venise, où en est-on ? Peut-on encore soutenir que si les femmes sont moins bien considérées en art, c’est parce que leurs oeuvres seraient de moindre valeur que celle des hommes ?
Un ouvrage polémique qui montre la persistance des clichés et des conformismes sexistes dans le milieu de l’art contemporain.


RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

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