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Du rural au littoral, femmes en petites localités : entre contraintes et opportunités

3-4 juin - Brest


Date de mise en ligne : [16-05-2014]



Mots-clés : sociologie


Colloque organisé par le LABERS (ex. ARS) EA 3149

Comité d’organisation :

Marie-Laure Déroff, Yvonne Guichard-Claudic, Claudie Inisan et Annick Madec
Comité scientifique :
Monique Bigoteau (ESO - Nantes), Philippe Cardon (CERIES - Lille3), Marie-Laure Déroff
(Labers - UBO), Annie Dussuet (CENS - Nantes), Erika Flahault (ESO - Le Mans), Arlette
Gautier (CRBC - UBO), Yvonne Guichard-Claudic (Labers - UBO), Bénédicte Havard-
Duclos (Labers - UBO), Annick Madec (Labers - UBO), José Romay Martinez (Univ. de la
Corogne, Espagne), Barbara Lucas (Université de Genève), Nicole Roux (Labers - UBO),
Hélène Trellu ( Labers - UBO), Katia Vladimirova (Univ. de Sofia, Bulgarie)

3 et 4 juin 2014, Brest

Présentation :

Dans un contexte où la sociologie comme la géographie semblent témoigner d’un regain d’intérêt pour le rural et où parallèlement s’affirment les travaux développant une analyse de genre, ce colloque vise à rendre compte des travaux et/ou à inviter au croisement des questions relatives à ces territoires et au système de genre.
Selon le nouveau zonage des territoires en bassins de vie, 31% de la population française réside dans les bassins de vie ruraux . Cette localisation résidentielle constitue pour certains ménages un « ancrage » d’origine, pour d’autres c’est là le résultat d’une mobilité spatiale ayant mené de l’urbain vers le rural dans le cadre d’une accession à la propriété et/ou au nom d’une qualité de vie, pour d’autres encore la mobilité s’est faite sous forme de « retour » au moment de la cessation de l’activité professionnelle. Nous considérons que tout territoire définit à la fois des contraintes et des opportunités dans l’organisation des activités et des temporalités individuelles et collectives.
Les bassins de vie ruraux présentent ainsi une moindre présence et une moindre diversification des équipements (particulièrement dans le domaine de l’éducation). Résider dans une petite localité peut engager des mobilités quotidiennes, ou du moins régulières, liées à l’emploi, à la scolarisation, à l’accès aux équipements et services. Sachant qu’aujourd’hui encore, l’organisation de la vie familiale demeure prioritairement à la charge des femmes, il y a fort à parier qu’elles paient au prix fort le « coût » de cette mobilisation, qui les pénalise en matière d’activité professionnelle et d’investissement de la vie publique. Dès lors, nous devons envisager que ces contraintes et ces opportunités pèsent ou s’offrent de façons différenciées, voire inégales selon le sexe.
On associe généralement rural et campagne, mais les petites localités rurales peuvent aussi être littorales. L’articulation entre système de genre et territoire telle qu’elle est déclinée ci-dessus prend sur la frange littorale une coloration particulière, ne serait-ce qu’en raison des activités économiques spécifiques qui s’y déploient ; on pense bien sûr à la pêche, aux activités portuaires, à la navigation dans la marine marchande ou nationale mais aussi à la navigation de plaisance, au tourisme… On pense aussi à l’imaginaire associé au bord de mer, à l’attachement aux paysages marins…
Vivre dans une petite localité constitue-t-il pour les femmes un « handicap » supplémentaire, qui viendrait renforcer la répartition traditionnelle des rôles ? Ou cette localisation, contrainte ou choisie, ne peut-elle ouvrir sur des opportunités ? Il s’agit de s’intéresser à la fois à ce que produit le territoire, à ce qu’il définit en termes de conditions sociales d’existence et à ce que les individu.e.s font du/au territoire.

Programme et infos :

http://www.univ-brest.fr/labers/menu/EVENEMENTS/Colloques

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