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Soutenance de thèse

Aurélie Olivesi, "Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy et les autres… Le genre dans le discours de presse durant l’élection présidentielle de 2007"

2 juillet - Toulouse


Date de mise en ligne : [06-07-2010]




Aurélie Olivesi soutiendra sa thèse, intitulée "Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy et les autres… Le genre dans le discours de presse durant l’élection présidentielle de 2007", sous la direction de Marlène Coulomb-Gully (professeure à l’Université Toulouse 2 - Le Mirail).

le vendredi 2 juillet prochain, salle 315 de l’ESAV (56 rue du Taur 31000 Toulouse), et sera suivie d’un pot amical.

Le jury sera composé de :

Simone Bonnafous, professeure à l’Université Paris Est Créteil
Henri Boyer, professeur à l’Université Montpellier 3 - Paul Valéry
Marlène Coulomb-Gully, professeure à l’Université Toulouse 2 - Le Mirail
Pascal Marchand, professeur à l’IUT Information et Communication de l’Université Toulouse 3 - Paul Sabatier
Jean-Claude Soulages, professeur à l’Université Lumière - Lyon 2

Résumé de la thèse :

Cette thèse étudie le rôle joué par le genre des candidats à l’élection présidentielle de 2007 dans leur représentation médiatique. Il s’agit, à partir d’une analyse du discours de la presse nationale d’information générale (20 minutes, Aujourd’hui en France, La Croix, L’Express, Le Figaro, l’Humanité, Libération, Marianne, Le Monde, Le Nouvel Observateur, Le Point) durant la période de la campagne officielle (du 9 avril au 6 mai 2007) d’expliciter le paradoxe de la représentation du genre des candidats : alors que cette caractéristique occupe une place essentielle dans la construction de leur image, elle est largement éludée dans le compte rendu journalistique de la campagne. Notre hypothèse est que le discours journalistique, neutre d’un point de vue explicite, rejette en réalité la représentation du genre en politique à ses marges. À travers une analyse fondée sur les divers degrés d’implication énonciative du locuteur journaliste, on constate en premier lieu que l’étude des stéréotypes de genre traditionnellement employés pour désigner les femmes politiques, ne permettait pas de rendre compte de la représentation de Ségolène Royal, première candidate d’un parti de gouvernement en position d’éligibilité. En second lieu, on observe comment, dans les genres journalistiques où le discours est en apparence neutre (les portraits, les comptes rendus du débat télévisé et les éditoriaux), la dichotomie de genre demeure présente marginalement. C’est dans cette perspective que nous analysons dans une dernière partie le phénomène de délégation de parole, par lequel les journalistes placent dans les propos des « vraies gens » une caractérisation du genre où l’identité féminine est vue comme un repoussoir du pouvoir présidentiel – pouvoir qui s’incarne, au contraire, dans des caractéristiques associées à la masculinité. Par le biais de ce désengagement énonciatif, les journalistes peuvent mettre en oeuvre une représentation du genre nécessaire à la compréhension des enjeux de la campagne, tout en la rejetant dans un discours doxique présenté comme illégitime, mais néanmoins cité.

Mots clés :

Genre et médias, représentation médiatique, genre et politique, analyse du discours de la presse écrite

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