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Appel à contributions

Santé mentale et minorités sexuelles : vulnérabilité, résilience et pratiques innovatrices

Avant le 1er décembre


Date de mise en ligne : [02-11-2010]



Mots-clés : santé | minorités


pour la Revue Canadienne de Santé Mentale Communautaire

Présentation :

Malgré les récentes avancées législatives, les minorités sexuel- les constituent une population vulnérable sur le plan du bien- être et de la santé mentale en raison de la stigmatisation, des attitudes négatives et des discriminations sociales persistan- tes à leur égard. plusieurs études réalisées dans les dernières décennies au Canada mais surtout ailleurs dans le monde ont étayé ce constat en comparant des indicateurs de bien-être ou la prévalence de problèmes de santé mentale, tels dépression, alcoolisme et toxicomanie, auto-mutilation, idéations et tentati- ves suicidaires, chez les personnes homosexuelles, bisexuelles ou transsexuelles/transgenres et chez leurs pairs hétérosexuels. D’autres se sont penchées sur l’impact de facteurs de risque, comme la victimisation ou la faiblesse des réseaux de soutien social, ou ont élaboré des modèles conceptuels afin de com- prendre les processus psychosociaux reliant la stigmatisation sociale et la santé mentale, à l’exemple du concept de stress lié au statut de minoritaire de Meyer. les travaux les plus ré- cents font ressortir la nécessité d’approfondir les analyses des facteurs de vulnérabilité en fonction des orientations sexuelles (p. ex. les problèmes de santé mentale sembleraient plus aigus chez les personnes bisexuelles), des identités de genre, des contextes institutionnels (milieux scolaires, de travail...) et en- vironnementaux (urbains, ruraux, appartenance à un groupe ethnoculturel minoritaire...) et d’autres caractéristiques indivi- duelles et sociodémographiques telles que l’âge, la classe so- ciale, le statut citoyen ou la présence d’un handicap. en outre, des approches dynamiques prenant en considération l’agenti- vité des personnes et des collectivités requièrent d’examiner non seulement les processus de victimisation, mais également les facteurs de résilience, qu’il s’agisse de traits personnels, de stratégies comportementales, de l’appui de l’entourage (fami- lial, amical...), ou encore de diverses politiques, mesures et ressources présentes dans l’environnement. enfin, diverses pratiques innovatrices ont été mises en place afin de contrer les effets de la stigmatisation sociale et d’améliorer l’accès à des services sociaux et de santé adaptés, notamment à travers une prise en charge par les collectivités, la création de ressour- ces alternatives (centres de santé, sites Web) et de program- mes préventifs. Ces initiatives demeurent peu connues et leur efficacité, rarement évaluée. par le présent appel à contribu- tion, nous sollicitons des textes explorant l’un ou l’autre de ces axes–vulnérabilité, résilience, pratiques innovatrices–en lien avec la santé mentale et les minorités sexuelles au Canada.

Pour connaître les directives pour soumettre un texte :

http://www.cjcmh.com/f/auteurs/directives.htm

Pour plus d’information ou pour soumettre un texte, contactez :

line Chamberland, ph. D.
Département de sexologie faculté des sciences humaines Université du Québec à Montréal Case postale 8888, succursale Centre-ville Montréal (Québec) H3C 3p8

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