Fini le temps des théories globales. Depuis plusieurs dizaines d’années, les travaux en sciences humaines et sociales redécouvrent les vertus du “situationnel”’ : elles prennent le soin d’analyser les contextes pour faire ressortir la pluralité des conduites humaines et ainsi, favoriser leur compréhension. Pourtant, le risque du relativisme pèse. Comment forger des outils permettant de saisir le monde social si chaque situation est spécifique ? Le prisme de l’intersectionnalité est l’une des perspectives qui propose d’articuler les niveaux d’analyse “macro” (global) et “micro” (local) (Bilge, 2009).