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Annonces du RING - 1er juin 2010


Date de mise en ligne : [01-06-2010]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Politique, esthétique, féminisme. Les formes du politique, les ruses de la domination et le sens des luttes féministes", 4-5 juin, Paris Diderot
- "Penser la violence des femmes" , 17-18 juin, Paris Tolbiac
- "Autour de Donna Haraway", 10 juin, Paris 3
- "Cartographie du genre La part du sexe/genre dans le découpage et la définition des espaces", 12 juin, Paris Panthéon
- "Jeunes, genre et sexualité", 2 juin, Angers
- "Care, éthique, sciences sociales", 10-11 juin, Paris Sorbonne
- "Genre, éducation : de la formation à l’enseignement", 22-23-24 juin, Lyon
- "Le MAGE. 15 ans déjà, 15 ans seulement", 21 juin, Paris CNRS
- "1970-2010 : quarante ans de pratiques féministes en Île-de-France", 5 juin, Paris
- "Pop porn ! Pornographies et post-pornographies contemporaines", 14 juin, EHESS
2 - SEMINAIRE :
- "Genre, Mobilités & Mobilisations", 8 juin, Nanterre
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 31 mai, "Les antiféminismes", revues Recherches féministes et Cahiers du genre
- Avant le 1er septembre, "Savoir, réception institutionnelle du genre et mouvements de femmes : politisation ou dépolitisation ?", Bruxelles
- Avant le 30 juin, "Genre et cultures dans un contexte colonial et post-colonial", Paris
- Avant le 10 juillet, "Langues romanes, Langue et genre", Chypre
- Avant l’automne 2010, "Egalité filles-garçons : où en est-on ?", Montpellier 3
- Avant le 1er août, "Cherchez la femme : Women and Values in the Francophone World", Cambridge Scholars Publishing
4 - EN LIGNE :
- Genre, sexualité & société, n°3, "Révolution / Libération"
- "La formation doctorale à l’épreuve des rapports de pouvoir : contextes institutionnels, genre et générations"
- "Genre et syndicalisme. Regards croisés franco-anglais"
- Conférences de l’IEC en ligne
- "Un mari qui participe aux tâches ménagères réduit les risques de divorce"
5 - PUBLICATIONS :
- Alice Primi, Femmes de progrès. Françaises et Allemandes engagées dans leur siècle, 1848-1870
- Cahiers du Genre, "Minoritaires et légitimes"
- Nouvelles Questions Féministes, "Perspectives féministes en éducation"
- Bérengère Marques-Pereira, Petra Meier et David Paternotte (eds), Au-delà et en deçà de l’Etat : Le genre entre dynamiques transnationales et multi-niveaux
- Thibaut de Saint Pol, Le Corps désirable. Hommes et femmes face à leur poids
- Sandrine Dauphin, L’État et les droits des femmes. Des institutions au service de l’égalité ?
- Marylène Lieber, Janine Dahinden, Ellen Hertz (dir.), Cachez ce travail que je ne saurais voir. Ethnographies du travail du sexe
- Thomas Cardoza, Intrepid Women. Cantinières and Vivandières of the French Army
- Geneviève Fraisse, Les Femmes et leurs histoire [1998] . Première édition collective. Nouvelle édition en 2010

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1 - COLLOQUES :

- "Politique, esthétique, féminisme. Les formes du politique, les ruses de la domination et le sens des luttes féministes"
Colloque en l’honneur de Sonia Dayan-Herzbrun
4-5 juin, Paris Diderot
organisé par le Centre de Sociologie des Pratiques et des Représentations politiques de l’université Paris Diderot.
Présentation :
Pourquoi le poète, le romancier, le philosophe, sont-ils si attentifs aux représentations, au travail proprement formel qui structure et dynamise les luttes politiques ? Comment l’exilé, le colonisé déconstruisent-ils théoriquement et pratiquement les pouvoirs qui les écartent ou les marginalisent ? Par quels mécanismes les rapports de domination se dédoublent-ils et se redoublent-ils eux-mêmes à l’intérieur des groupes dominés, ainsi les rapports entre les hommes et les femmes ? Ces questions (et d’autres) sont au cœur de la démarche de recherche de Sonia Dayan-Herzbrun, professeur émérite de sociologie à l’UFR de Sciences sociales, directrice du Centre de Sociologie des Pratiques et des Représentations Politiques depuis sa fondation en 1991 jusqu’en 2008. Fortement inspirée par les travaux de l’École de Francfort, Adorno en particulier, l’œuvre de Sonia Dayan-Herzbrun fait de l’exigence de rigueur scientifique un soutien pour la recherche de l’émancipation.
En l’honneur de notre collègue, nous entendons interroger les relations entre l’esthétique, la politique et le féminisme, en posant des questions auxquelles s’efforceront de répondre les communications, celles-ci inspirées des liens intellectuels et souvent amicaux que leurs auteurs, venus d’Inde, d’Algérie, du Burkina Faso, du Liban, des Etats-Unis ou du Brésil, mais aussi de France, entretiennent avec l’œuvre et la personne de Sonia Dayan-Herzbrun. Plus que tout autre, ce colloque sera international.
Programme :
Vendredi 4 juin 2010
Amphi 45, Immeuble Montréal
Dalle des Olympiades
. 9h : Accueil
. 9h30 : Ouverture
> Numa Murard (Université Paris Diderot - Paris 7/Directeur du CSPRP)
> Richard Laganier (Vice-Président du Conseil scientifique de l’Université Paris Diderot - Paris 7)
. 10h : L’invention du parti ouvrier
Président de séance : Patrick Cingolani (Université Paris 10)
> Jean-Numa Ducange (Université de Rouen)
Le parti a-t-il toujours tort ? Retours sur Ferdinand Lassalle et quelques expériences
de la forme parti
> Michaël Löwy (CNRS)
Pour une critique de la Critique du programme de Gotha
. 11h40 : Femmes entre domination et autonomie
Présidente de séance : Nicole Gabriel, Université Paris Diderot - Paris 7 / CSPRP)
> Dominique Fougeyrollas-Schwebel (CNRS - IRISSO - Université Paris Dauphine)
Le féminisme comme théorie critique des sciences
> Barnita Bagchi (Université d’Utrecht, Pays-Bas)
Women’s agency in the public sphere : towards a connotative history, politics, and poetics
. 13h : Déjeuner
. 14h30 : Femmes entre domination et autonomie
Présidente de séance : Eleni Varikas (Université Paris 8)
> Danielly Passos (Faculdade Christus, Fortaleza, Brésil)
Récits contemporains de l’amour et du féminin
> Fatma Oussedik (Université d’Alger, Algérie)
Le féminisme algérien au péril d’un contexte postcolonial
. 16h15 : La subversion postcoloniale
Présidente de séance : Fatou Sow (Université Paris Diderot - Paris 7 / SEDET)
> Maria-Benedita Basto (Université Paris 4)
La politique des réécritures : manières de comprendre la subversion, manières de faire
l’émancipation
> Tassadit Yacine (EHESS)
L’écriture de Taos Amrouche ou les prémisses de l’auto-analyse
Samedi 5 juin 2010
Amphi Buffon – Bâtiment Buffon,
Campus Paris Rive Gauche
. 9h30 : Épistémologie et théorie critique
Présidente de séance : Martine Leibovici (Université Paris Diderot - Paris 7 / CSPRP)
> Lewis R. Gordon (Temple University, Philadelphie, États-Unis)
When monsters no longer speak : a critique of postcolonial reason
> Christophe David (Université de Rennes - CSPRP)
La démocratie américaine ne serait-elle qu’un fascisme ? Réflexions sur La Personnalité autoritaire d’Adorno
11h15 : Esthétique et politique
Président de séance : André Bourgey (INALCO)
> Mohammed Berrada (Écrivain, Université de Rabat, Maroc)
Que peut l’esthétique dans un monde déboussolé ? Le cas du roman arabe contemporain
> Joelle Caullier (Université Lille Nord de France)
Interpréter la musique. Un essai d’anthropologie culturelle
. 13h : Déjeuner
. 14h30 : Citoyennetés paradoxales au Moyen-Orient
Présidente de séance : Isabelle Lacoue-Labarthe (Université de Toulouse)
> Melhem Chaoul (Université de Beyrouth, Liban)
Approche de la notion de citoyenneté dans une société non homogène : le cas du Liban
> Jamil Kadi (Université Paris Diderot - Paris 7)
De l’occupation des espaces à la désorganisation sociale : la vie quotidienne dans un espace institutionnel
> Birol Caymaz (Université Galatasaray, Istanbul, Turquie)
École et citoyenneté en Turquie : un état des lieux
> Sonia Dayan-Herzbrun (Université Paris Diderot - Paris 7 / CSPRP)
Penser les sociétés à partir de l’expérience

- "Penser la violence des femmes"
Colloque international
17 et 18 juin 2010
Organisé par Coline Cardi, Geneviève Pruvost
Université Paris 7, Les Olympiades - Immeuble Montréal
105, rue de Tolbiac- 75013 - Amphi 46
Le titre de ce colloque international comporte volontairement une restriction sexuée. Phénomène indéniablement minoritaire en termes d’occurrence statistique, la violence des femmes, si elle a pu largement nourrir un imaginaire collectif peuplé de figures féminines violentes (héroïnes belliqueuses ou figures monstrueuses), reste en France une question très peu explorée dans le champ des sciences humaines et sociales. Pourtant la violence des femmes est un phénomène constant.
De la même manière que pour Durkheim, le suicide ou le crime, loin d’être
pathologiques, sont des phénomènes réguliers et dignes d’investigation sociologique, on voudrait montrer que l’accès des femmes à la violence légale et illégale constitue un levier pour analyser les rapports sociaux de sexe, d’une part, la violence et les normes de socialisation, d’autre part. Derrière l’usage par les femmes de la violence, se pose plus largement la question de la sexuation de la régulation et du maintien de l’ordre social.
L’organisation sociale repose en effet sur la mise en scène matérielle et symbolique d’une bipolarité qui distribue tâches et stéréotypes, opposant nature/culture, espace privé/espace public, donner la vie/donner la mort, force/faiblesse, virilité/féminité, sexe masculin/sexe féminin. Les femmes violentes contribuent à brouiller ces frontières, à instaurer un trouble qui est bien social et non pas seulement de l’ordre de l’exceptionnalité
historique ou clinique.
Les femmes violentes sont-elles des « cas » qui confirment la règle d’une socialisation différenciée ? Permettent-elles au contraire de mettre en évidence des organisations sociales, des moments historiques et des situations sociales régies par d’autres hiérarchies ? Se rejoue-t-il une « division sexuelle du travail » violent ? Quel traitement les sociétés
accordent-elles à la violence des femmes ? Le projet de ce colloque interdisciplinaire est de prolonger les recherches déjà engagées et d’ouvrir de nouveaux chantiers.
Programme :
Jeudi 17 juin - matin
Accès des femmes à la violence légale et illégale. Panoramas
Présidentes de séance : Rose-Marie Lagrave et Arlette Farge
. 9h00
Accueil des participant-e- s et ouverture du colloque.
> Coline CARDI, Sociologue, Université Paris 8-Saint Denis-CRESPPA-CSU et
> Geneviève PRUVOST, Sociologue, CNRS-CESDIP-UVSQ.
Penser la violence des femmes : perspectives théoriques et méthodologiques.
. 9h30
Entretien avec Arlette FARGE, Historienne, directrice de recherche, CNRS, EHESS.
Entretien mené par Coline CARDI, Rose-Marie LAGRAVE et Geneviève PRUVOST.
. 10h
Entretien avec Colette PARENT, Criminologue, professeure, Université d’Ottawa.
Entretien mené par Coline CARDI et Geneviève PRUVOST.
. 11h00
> Nicole DUFOURNAUD, Docteure en histoire, Ingénieure de Recherche, EHESS -
CRH-GRIHL.
Les dames « doi[ven]t avoir ceur d’homme » : une invitation à participer à
l’idéal féodal masculin du métier d’armes au XVIe siècle.
> Jane FREEDMAN, Professeure, Université Paris 8, CRESPPA-GTM.
Une violence « invisible » : les violences des femmes pendant les conflits armés et les (non)-réactions des organisations internationales face à ces violences.
> Camille BOUTRON, Sociologue, post-doctorante, IHEAL-CREDAL, associée à l’IFEA
La « terroriste », la « milicienne » et la « policière » : trois exemples de
l’implication des femmes à la violence armée au Pérou et de ses enjeux.
> Cédric LE BODIC, Ingénieur de recherche, GERMES-SHS, Nantes.
Peut-on penser la violence des femmes sans ontologiser la différence
des sexes ?
Jeudi 17 juin - après-midi
Les femmes engagées dans la violence politique
Présidente de séance : Dominique Godineau et Xavier Crettiez
. 14h00
> Jean-Clément MARTIN, Professeur émérite, Paris 1, Institut d’Histoire de la
Révolution Française.
De la violence des femmes dans la période révolutionnaire, un paradoxe
persistant.
> Guillaume MAZEAU, Maître de Conférences, Paris I, Institut d’histoire de la
Révolution française.
La baignoire et le couteau. Violence politique et construction du genre
autour de l’assassinat de Marat (13 juillet 1793).
> Quentin DELUERMOZ, Maître de Conférences, CRESC, Université Paris 13/
Nord.
Des femmes soldats sous la Commune de Paris : la légion des fédérées.
> Marie-Jo BONNET, Docteure en histoire, historienne d’art, écrivaine.
Violence symbolique, violence fantasmée, l’exemple de Violette Morris
(1893-1944), " femme scandaleuse".
. 15h20
Questions et débat, puis pause.
. 16h20
> Maritza FELICES, Assistant Professor, Department of Criminology, University
of Ottawa.
Des armes et des femmes : le stigma de l’utilisation de la violence à des
fins politiques.
> SoniaDAYAN-HERZBRUN, Professeure émérite, Université Diderot-Paris7,
CSPRP.
Femmes du Liban et de la Palestine dans la lutte armée.
> Violaine BARADUC, Master 2 d’anthropologie, EHESS.
La politique du singe au Rwanda. Les femmes génocidaires et la parole.
Vendredi 18 juin - matin
Violences interprofessionnelles, urbaines et traitement judiciaire
Présidence de séance : Colette Parent et Marie-Elisabeth Handman
. 9h
> Marie-Amélie BOURGUIGNON, Aspirante et Aude MUSIN, chargée de recherches,
F.R.S.-FNRS, CHDJ, CEMA, UCL, Belgique.
Solidarité familiale et sociabilité féminine : la violence des femmes dans les villes médiévales. Le cas de Namur et Valenciennes (14e-16e siècles).
> Clara CHEVALIER, Master II d’Histoire, EHESS, Paris.
Des émeutières passées sous silence ? L’invisibilisation de la violence
des femmes au prisme du genre.
> David NIGET, Chercheur post-doctoral, CHDJ, UCL, Belgique.
De l’hystérie à la révolte. L’observation médico-pédagogique des jeunes
délinquantes dans la Belgique de l’Après-guerre (1945-1965).
. 10h
Questions et débat.
. 10h30
> Thomas LEONARD, Doctorant en science politique, CERAPS - Lille 2 et
Maxime LELIEVRE, Master 2 sociologie, GRS - Lyon 2 / ENS-Lsh.
Quand les femmes sont "dangereuses" et les hommes de "bons pères au
foyer" : les conditions de la subversion des rôles genrés lors des jugements en comparution immédiate.
> Dominique DUPREZ, Directeur de recherche en sociologie, CNRS-Clersé-Meshs,
Université de Lille 1.
Comment parlent-elles de la violence ? Récits de jeunes filles brésiliennes
engagées dans des activités criminelles.
> Nehara FELDMAN, Chercheuse associée au CSE.
La violence des femmes : acte subversif ou produit dérivé de leur oppression ? Questionnement autour de la violence domestique des femmes à partir des
données recueillies dans un village de la région de Kayes (Mali) et à Bamako.
> Clotilde LEBAS, Doctorante en anthropologie, EHESS-IRIS.
Privée et politique ? La violence des femmes en question.
> Vanessa WATREMEZ, Doctorante, travail social, Univ. Laval de Québec/CRI-VIFF.
Recension des écrits sur la violence dans les relations lesbiennes.
Vendredi 18 juin - après-midi
Figuration et défiguration des femmes violentes
Président de séance : Eric Fassin
. 14h
> Fabienne GIULIANI, Doctorante en Histoire, ATER, Université Paris 1-
Panthéon-Sorbonne, CRHXIXE.
L’impossible crime. Imaginaire et pratique de l’inceste féminin dans la
France du XIXe siècle.
> Martine KALUSZYNSKI, Historienne et politiste, chargée de recherche, Pacte-
CNRS, IEP Grenoble.
Genèse d’un savoir, genèse d’une construction. La criminologie ou la
naturalisation du regard sociologique. La femme (criminelle) sous le
regard du savant.
> Fanny BUGNON, Doctorante en Histoire, CERHIO d’Angers.
Entre stigmatisation et dépolitisation : à propos des femmes d’Action
directe.
> Raphaëlle GUIDEE, Maîtresse de conférences, littérature comparée, FoReLL,
Université de Poitiers.
Figures politiques de la violence féminine dans le roman contemporain
(Philip Roth, Toni Morrison, Graham Swift).
. 15h20
Questions, débats, puis pause.
. 16h20
> Dominique LAGORGETTE, Maîtresse de conférences, Sciences du langage,
Linguistique française, Université de Chambéry, IUF.
Le continuum entre sorcières et militantes dans les représentations
culturelles (tricoteuses, pétroleuses, passionaria d’Action Directe).
> Elsa DORLIN, Maîtresse de conférences, philosophie, Université Paris 1.
Les films de Girl gangs : violence collective, violence politique.
> François-Xavier MOLIA, Maitre de conférences, cinéma, FoReLL, Université
de Poitiers.
Qu’est-ce qu’une femme ? Violence et identité féminine dans la saga
Terminator.
. 17h20
Questions, débats et synthèse.
Contacts :
Cardi.coline@gmail.com
Geneviève.pruvost@free.fr

- "Autour de Donna Haraway"
Journée d’Études
10 juin 2010
9h15 -18h30 : Maison de la Recherche, Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle
4, rue des Irlandais, 75005 Paris
Comité d’organisation : Anne-Sophie Beliard (doctorante au CIM-Paris 3 Sorbonne Nouvelle), Nelly Quemener (doctorante au CIM-Paris 3 Sorbonne Nouvelle, ATER UFR Communication Paris 3)
Programme :
. 9h15 Accueil des participants
. 9h30
> Thierry Hoquet (MCF HDR, Dpt de philosophie, Université Paris Ouest Nanterre La Défense)
Cyborg harawayen et critique des dichotomies.
> Sylvie Allouche (Doctorante, Université Paris 1, Professeur certifié de philosophie, IHPST)
Méta-morphose du cyborg par Donna Haraway, question et décomposition.
> Elsa Dorlin (MCF de philosophie, EXeCO - Paris 1)
. 14h-16h Conférence – débat sur les travaux de Donna Haraway
> Bruno Latour (Professeur des Universités à Sciences Po, Directeur scientifique et directeur adjoint de Sciences Po)
Trente années de compagnonnage critique avec Donna Haraway.
Discutant : Éric Maigret (Professeur de sociologie des médias et études culturelles, Université Paris III - Sorbonne Nouvelle)
. 16h15-18h30 Regards croisés – Cyborg et savoirs
> Astrid Deuber-Mankowsky (Professeure de Théorie des médias, Ruhr-Universität Bochum, Allemagne)
La méthode avec un “m” miniscule. Sur le concept de “savoir situé” chez Donna Haraway.
> Marco Dell’Omodarme (Doctorant en philosophie, EXeCO - Paris 1, ATER Lilles 3)
Savoirs cyborg ou une tentative d’exploration des nouveaux lieux des savoirs ouverts par le manifeste.

- "Cartographie du genre La part du sexe/genre dans le découpage et la définition des espaces"
2e journée doctorale de l’axe Genre de l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne
coord. : Marianne Blidon et Violaine Sebillotte Cuchet
samedi 12 juin 2010. 12, place du Panthéon, 75005 Paris (salle 1)
Programme :
. 9h – Accueil 9h15 – Introduction (Marianne Blidon et Violaine Sebillotte Cuchet)
. 9h30/10h45 – Délimiter des territoires
Présidente de séance Armelle Andro (Université Paris 1, CRIDUP)
> La construction des espaces dédiés comme « assujettissement » et mise à distance des comportements « déviants » à Marrakech - Gianfranco Rebucini (LAHIC-EHESS)
> Internet comme lieu de performativité du genre et des identités homo/sexuelles - Gonzague Gauthier (Université Paris III)
. 10h45/11h – Pause
. 11h/12h15 – Quand les pratiques déjouent les assignations spatiales
Présidente de séance Violaine Sebillotte Cuchet (Université Paris 1, ANHIMA)
> Deux modes d’être au monde. Le contexte hétéronormatif des espaces à partir des variations culturelles et son impact sur les familles hindoues en Inde du Nord - France Azema, (Université de Toulouse le Mirail, LISST-EHESS)
> L’espace du gymnase, l’ambivalence d’Hermès et de la jeunesse masculine - Benjamin Perriello (Johns Hopkins University-EHESS)
. 12h30/13h30 – Déjeuner
. 13h30/15h30 - Circuler entre les espaces, questionner les catégories
Président de séance Fabrice Virgili (Université Paris 1, IRICE)
> Montrer son genre dans le milieu des migrants africains homosexuels : entre assignation et réappropriation - Patrick Awondo (LAS-EHESS)
> Appréhender la mobilité quotidienne du point de vue du genre : sortir du chemin balisé - Hadrien Commenges (Université Paris 1, UMR Géographie-cités)
> Les espaces « entres » - Charlotte Prévot (Université Paris 8) 15h30/15h45 – . Pause 15h45/17h30 – Conclusion et projection de film
Conclusion de la journée par Claire Hancock (Université Paris 12-UPEC, Lab’URBA) Projection du film de Paola Zaccaria Cruzando Fronteras, Building Borders
Contact :
Violaine Cuchet Sebillotte, Violaine.Sebillotte@univ-paris1.fr

- "Jeunes, genre et sexualité"
Journée d’études organisée par Christine Bard, Emmanuel Gratton
3e Journée d’études de l’Observatoire du changement social
2 juin
Maison des Sciences Humaines
Amphithéâtre
Germaine Tillion
5 bis Bd Lavoisier
Angers
Programme :
. 9h30 La jupe prétexte : (dé)régulations de l’hétérosexualité adolescente
> La jupe-problème, par Christine Bard (historienne, directrice de la Maison des Sciences humaines confluences)
Projection d’extraits du film de Brigitte Chevet : Jupe ou pantalon ?
> La jupe-analyseur, par Philippe Liotard (sociologue, Université de Lyon 1)
A propos de l’éducation anti-sexiste : une expérience locale de terrain, par Pascale Adeline (Planning familial 49)
> Bon ou mauvais : les genres de la jeune fille (1920-1950) Frédérique El Amrani (historienne)
. 14h Être jeune et homosexuel aujourd’hui
> Homosexualité et construction identitaire : entre intégrité et intégration, par Emmanuel Gratton (maître de conférences, Université d’Angers)
> La visibilité sociale et médiatique de l’homosexualité change-t-elle le parcours des jeunes gays et lesbiennes ? par le groupe Prévention des discriminations de l’Association Quazar
. 15h30 Homophobie et prévention de l’homophobie
> L’éducation contre l’homophobie en France depuis dix ans par Corinne Bouchoux, directrice des formations et de la vie étudiante à AGROCAMPUS-Ouest (Angers)
> La sexualité au collège et au lycée : l’homophobie visible et invisible, par Marie-Danièle Lenne, Assistante de service social en direction des élèves.
> Présentation d’un outil d’intervention contre l’homophobie chez les jeunes de 11 à 18 ans, par l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé

- "Care, éthique, sciences sociales"
Colloque international dans le cadre du programme ANR Travail du care
Institut Marcel Mauss (IMM-EHESS-CNRS)
CURAPP, Université de Picardie, CNRS
Philosophies Contemporaines (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
10 et 11 juin 2010
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris
Amphithéâtre Descartes
Comité d’organisation : Patricia Paperman, Sandra Laugier,
Pascale Molinier, Catherine Larrère
Présentation :
L’éthique du care fait entendre une voix différente, féminine peut-être, féministe surtout, en morale.
En attirant notre attention sur des phénomènes non perçus, ou minorés, en réclamant une attention publique et privée à des voix et revendications subalternes, la perspective du care conduit les sciences sociales à déplacer et renouveler leurs approches, leurs objets et concepts.
Ce colloque international vise à faire le point sur ces transformations.
Programme :
Jeudi 10 juin
. 9h Accueil des participants
Ouverture du colloque
Matin : Ethique féminine, éthique féministe ?
. 9h30-10h45 Carol Gilligan (New York University)
Resistance to Injustice : A Feminist Ethic of Care
. 11h-13h Table ronde : Le care, plus que la justice ?
modératrice Sandra Laugier (U. de Picardie, CURAPP)
> Vanessa Nurock (U. Montpellier 3, PhiCo) : Care et naturalisme
> Claude Gautier (U. Montpellier 3) : Le care comme éthique de la relation
> Gabrielle Radica (U. de Picardie, CURAPP) : Quelle justice dans la famille ?
> Bertrand Guillarme (U. Paris 8) : Care et démocratie
Après-midi : Le travail du care
. 14h15-15h30 Arlie Hochschild (Berkeley University)
The Ethic of Care and Emotional Capitalism
. 15h45-17h45 Table ronde : Care et institutions quelles attentes pour le care, quelles places pour les protagonistes du care ?
modérateur Patrick Pharo (CNRS- CERSES)
> Patricia Paperman (Université Paris 8, IMM) : Temps du care, vies humaines
> Nathalie Zaccaï-Reyners (ULB) : Situations ordinaires et attentes extraordinaires au cœur du care : regards sur le travail de l’imagination morale à partir de Slow man (JM Coetzee)
> Caroline Ibos (U. Rennes 2) : La Nounou et l’Employeuse : ses enfants, ceux de l’autre
> Pascale Molinier (CNAM) : Employeuses et employées domestiques : la domination rapprochée
Vendredi 11 juin
Matin : Pratiques du care
. 9h30-10h45 Joan Tronto (University of Minnesota) :
A Defense of Partialist Global Ethics from a Care Ethics Perspective
. 11h-13h Table ronde :
Care et institutions : intervenir dans la vie d’autrui ?
modératrice Pascale Molinier
> Estelle Ferrarese (U. Strasbourg) : Le care est politique. Réflexions sur l’irresponsabilité du privilégié
> Aurélie Dammame (IMM) : La définition du travail du care pour les personnes diagnostiquées comme autistes
> Marc Bessin (CNRS, IRIS) : Présence sociale : considérer le travail politique du care à partir des temps sexués des interventions pour autrui
> Delphine Moreau (IMM) : Quelle place donne-t-on à celui dont on prend soin ? Les personnes hospitalisées sous contrainte en psychiatrie
Après-midi : Le care, nouvelles frontières
. 14h15-15h30 Catherine Larrère (Université Paris I, PhiCo) :
Ecoféminismes et éthique du care
. 15h45-17h30 Table ronde : Nouveaux terrains, nouvelles questions pour le care
modératrice Marie Gaille (CNRS-CERSES)
> Layla Raïd (U. Bordeaux 3, SPH) : La Land Ethic d’Aldo Leopold et les éthiques du care
> Anne Le Goff (CURAPP, UPJV) : Care et éthique animale
> Alice Le Goff et Marie Garrau (Sophiapol) : Care et républicanisme
> Elsa Dorlin (Université Paris 1, Execo) : Africare : l’ethnicisation du care
> Solange Chavel (CURAPP/Princeton) : Frontiers of justice or frontiers of care
. 17h30 Discussion générale et conclusions
Contact :
politiqueducare@gmail.com

- "Genre, éducation : de la formation à l’enseignement"
Colloque
IUFM de l’Académie de Lyon. 5, rue Anselme - 69317 Lyon cedex 04 (quartier de la Croix-Rousse, 4e Arrondissement de Lyon, site IUFM "Le Clos")
22, 23, 24 juin
Présentation :
L’équipe "Genre, égalité et mixité" de l’IUFM de Lyon organise les 22, 23 et 24 juin 2010 un colloque international destiné à réunir des recherches théoriques et pratiques sur la prise en compte du genre dans le domaine de la formation des enseignant-e-s.
Le présent appel à contributions s’adresse à tous et toutes, universitaires, formateurs et formatrices, chercheurs et chercheuses sur les questions du genre et de l’éducation.
Depuis l’an 2000, dans le cadre de la convention sur la promotion de l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif, l’équipe a travaillé à la prise en compte du genre dans la formation : en effet, la mise en place institutionnelle de la mixité scolaire (1976) n’a pas suffi à garantir la construction d’une véritable égalité des filles et des garçons.
L’équipe « Genre, égalité et mixité » de l’IUFM de Lyon a également constitué un fonds documentaire de plusieurs milliers d’ouvrages sur l’histoire des femmes et du genre en éducation, le fonds ASPASIE. Il est depuis sa création alimenté par les publications les plus récentes et reflète la diversité des recherches effectuées sur le thème depuis plus de trente ans. Constituée de praticien-ne-s de l’enseignement et de la formation, s’appuyant sur des recherches approfondies, sur des questionnements précis, l’équipe « Genre, égalité et mixité » a enfin mis en place des modules et outils de formation et a produit des textes réflexifs qui doivent continuer à servir, dans l’avenir, à la formation des enseignant-e-s. Les ouvrages sont accessibles par le prêt interbibliothèques.
Programme complet :
http://web.lyon.iufm.fr/gem/index.html

- "Le MAGE. 15 ans déjà, 15 ans seulement"
lundi 21 juin 2010
de 14h à 20h
le Mage, groupement de recherche "Marché du travail et genre"
vous convie, pour ses 15 ans,
au CNRS - Campus Gérard Mégie - 3 rue Michel-Ange - 75016 Paris
Auditorium Marie-Curie
Programme :
. 14h00 – 14h45
Ouvertures
Introductions
> Margaret Maruani, directrice du mage-cnrs
> Agnès Netter, directrice de la Mission pour la place des femmes au CNRS
Présentation du Mage
> Catherine Marry, Centre Maurice Halbwachs
> Rachel Silvera , Université Paris 1
. 14h45 à 18h30
Table rondes et conférence
. 14h45
Table-Ronde animée par Delphine Gardey
Le genre : une nouvelle génération de questions scientifiques ?
Catherine Achin, politiste, cresppa-cnrs
Tania Angeloff, sociologue, Université Paris-Dauphine
Laura Lee Downs, historienne, ehess
Michelle Perrot, historienne, Université Paris vii
Juliette Rennes, politiste, Université Lyon ii
Catherine Sofer, économiste, Université Paris i
. 16h30
Conférence
> Florence Aubenas
Travailler sans avoir de travail
. 17h00
Table-Ronde animée par Jacqueline Laufer
Le genre : quel renouvellement des enjeux sociaux et politiques ? 
Thomas Amossé, sociologue, cee
Christine Bard, historienne, CERHIO, Centre d’Histoire de Sciences-Po
Christian Baudelot, sociologue, ens
Hélène Couprie, économiste, Université Cergy-Pontoise
Danièle Meulders, économiste, Université Libre de Bruxelles
William Poulin-Deltour, sociologue, Université de Middlebury (usa)
. 18h30
Cocktail
Inscription obligatoire par mèl à mage@mage.cnrs.fr

- "1970-2010 : quarante ans de pratiques féministes en Île-de-France"
Paris, 5 juin 2010, 9h00-17h45
Auditorium de la Grande Galerie de l’évolution, 36 rue Geoffroy Saint Hilaire
Jardin des Plantes, M° Austerlitz, Monge, Censier ou Jussieu
Colloque organisé par Françoise Flamant, Éliane Viennot, Joëlle Wiels & Anne Zelensky
Présentation :
Le Mouvement de Libération des femmes fête cette année son quarantième anniversaire. Bien que la presse l’ait souvent déclaré mort, il n’a jamais quitté le terrain politique, social et culturel de ces quatre décennies. Il n’a jamais cessé d’ouvrir de nouveaux chantiers de lutte ou d’émancipation dans la société française, d’y impulser des changements, de transformer la vie de millions de femmes et d’hommes.
Parmi les nombreuses célébrations qui marquent cette année, cette rencontre voudrait revenir sur les pratiques politiques mises en œuvre au cours de cette période. Que faisions-nous de si nouveau, en 1970, pour que certaines militantes aient pu intituler un numéro spécial de la revue Partisans « Libération des femmes, année zéro » ? De quoi rêvaient les féministes ? Qu’ont-elles inventé, expérimenté, réalisé ? Qu’est-ce qui s’est transmis, perdu, transformé, réinventé, inventé depuis cette époque ?
Ce colloque est le fruit d’une collaboration entre deux féministes historiques toujours présentes sur le terrain des luttes et deux féministes engagées dès les premiers temps du Mouvement. Il est organisé sous l’égide de l’Institut Émilie du Châtelet pour le développement et la diffusion des recherches sur les femmes, le sexe et le genre, dont l’une des missions est de faire se rencontrer la société civile et le monde de la recherche. Il illustre le souci de faire lien entre toutes les composantes d’un Mouvement des femmes divers.
Nous avons choisi de faire émerger des pratiques oubliées, déformées ou mal connues des années 70. C’est le sort de l’Histoire des femmes : elle semble toujours à exhumer et à réécrire ! Nous avons souhaité donner la parole à des témoins vivants de cette époque, qui retraceront leur parcours à travers leur implication personnelle. Mais nous avons voulu aussi faire le lien entre ces « années glorieuses » et le féminisme d’aujourd’hui. Loin d’avoir disparu, les pratiques d’hier trouvent le plus souvent un écho actuel, sous des formes moins médiatisées.
Nous espérons, avec ces rencontres entre témoins d’hier, d’aujourd’hui et le public, renouer avec l’esprit ouvert, inventif, vivant du Mouvement des femmes des années 70, qui a tant bouleversé le vieux monde. Nous ne prétendons pas à un inventaire exhaustif de tout ce qui s’est fait et se fait aujourd’hui. Nous ouvrons les portes de notre mémoire.
Beaucoup a déjà été fait. Beaucoup restera à faire !
Attention : entrée libre dans la mesure des places disponibles
(salle de 120 places)
Programme :
. 9h00-9h30 - Accueil et ouverture
Évelyne Peyre (CNRS-MNHN, IEC)
Françoise Flamant & Anne Zelensky
. 9h30-11h00 - Table ronde 1 : Les lieux du féminisme
Animatrices : Eliane Viennot (IUF, IEC) & Natacha Chetcuti (Inserm)
Intervenantes : Catherine Kriegel (Groupe de Liaison et d’Information Femmes Enfants, Glife, 1974-1976), Nicole Genoux (Maison des Femmes de Paris, 1981- ), Annie Sugier (premier refuge pour femmes battues Flora Tristan, 1978- ), Viviane Monnier (Espace solidarité Halte aux femmes battues, 1995- ), Evelyne Rochedereux (communautés de la rue Blomet et de Montgeron, années 70)
. 11h15-12h45 - Table ronde 2 : Informations, médias et veille féministes
Animatrices : Joëlle Wiels (CNRS-IGR, IEC) & Anne Claire Emo (CNAM, allocataire IEC)
Intervenantes : Cathy Bernheim (journaux féministes, années 70), Danielle Prévôt (les Répondeuses, 1978-1984), Caroline de Haas (Osez le féminisme, 2009- ), Eliane Viennot (librairie Carabosses, 1978-1986), Christine Lemoine (librairie Violette & Co, 2004- ), Michèle Revel (Éditions Tierce, 1977-1994), Oristelle Bonis (collection « Bibliothèque du féminisme » de L’Harmattan, 1995- )
. 14h00-15h30 - Table ronde 3 : Les modes d’actions féministes
Animatrices : Anne Zelensky (Ligue du droit des femmes) & Bibia Pavard (Sciences Po).
Intervenantes : Simone Iff (Mouvement Français pour le Planning familial, MFPF, 1956- ), Suzy Rojtman (Collectif National pour les Droits des Femmes, CNDF, 1996- ), Emmanuelle Latour (Observatoire de la parité, 1995- ), Josy Thibaut (premières années du Mouvement de Libération des Femmes, MLF, 1970-1973), Marie de Cenival (La Barbe, 2008- ).
. 15h45-17h15 - Table ronde 4 : Féminisme et manifestations culturelles
Animatrices : Françoise Flamant (Archives du féminisme) & Nelly Quemener (Paris III, allocataire IEC)
Intervenantes : Jackie Buet (Festival international de films de femmes de Créteil, 1978- ), Nathalie Ernoult (exposition elles@centrepompidou, 2009- ), Nicole Fernandez Ferrer (Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, 1982- ), Michèle Larrouy (plasticienne et militante), Nicole Savey (Les Voix rebelles, 2000- ).
. 17h15-17h30 - Conclusions
Annie Metz (Bibliothèque Marguerite Durand)
17h30-17h45 - Les Voix rebelles : chansons !

- "Pop porn ! Pornographies et post-pornographies contemporaines"
Journée d’études sur le porno – Porn studies day
Lundi 14 juin 2010, 9h30-18h00
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
Amphithéâtre 1, entrée libre
105 boulevard Raspail, 75006 Paris (métros Vavin, St Placide, Notre-Dame-des-Champs)
Présentation :
Dans le cadre du séminaire F*ck my brain, et en prélude aux quatre jours de programmation au cinéma Le Brady du 17 au 20 juin, le Paris Porn Film Fest #2 organise une journée d’étude inédite en France consacrée aux cultures pornographiques contemporaines. Réalisateurs, acteurs, distributeurs, activistes, universitaires, spectateurs et journalistes auront l’occasion d’échanger au cours de trois sessions.
Programme :
. 09h30-10h00
Présentation de la journée par l’équipe du Paris Porn Film Fest #2
. 10h00-12h00
Droit à la santé des acteurs et des actrices sur les tournages pornos
Ovidie (réalisatrice et actrice), Judy Minx (actrice, éducatrice sexuelle, performeuse), Thierry Schaffauser (acteur et activiste, meilleur sex worker de l’année aux Erotic Awards de Londres), Mathieu Trachman (doctorant en sociologie, EHESS), Alain Giami (psychosociologue, INSERM, sous réserve)
. 13h30-15h30
Pornos bareback : représentations du risque
Sharif Mowlabocus (chercheur en cultural studies, université de Sussex), Charles Lum (réalisateur)
. 16h00-18h00
Je suis féministe, je fais du porno, pourquoi pas vous ?
Sophie Bramly (SecondSex.com, X-Femmes), Caroline Loeb (réalisatrice), Mia Engberg (réalisatrice), Judy Minx (actrice, éducatrice sexuelle, performeuse), Maria Llopis (réalisatrice, écrivain, fondatrice du collectif Girls who like porno), Urban Porn (collectif performance et vidéo)
Contacts : mariehelene.bourcier@bbox.fr et florian.voros@gmail.com
Plus d’information sur le festival : http://parispornfilmfest.com
Suivez l’actualité du festival à travers Facebook et Twitter

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2 - SEMINAIRE :

- "Genre, Mobilités & Mobilisations"
Séminaire International
2009 – 2010
Mardi 8 juin 2010
10h – 12h30
Site ISP Nanterre : Maison Max Weber – Bât K, salle 202
Université Paris Ouest Nanterre la Défense, 200 avenue de la République 92000 Nanterre,
RER A arrêt « Nanterre Université », sortie queue de train, rue de la Folie
Présidente : Djaouida Séhili, Université Paris 13-Villetaneuse, CRESPPA-GTM.
> Florence Levy (Université de Neuchâtel) & Nasima Moujoud (Université de Grenoble)
« Un choix quand on n’a plus le choix. La prostitution, une ressource en migration des femmes seules, le cas des Chinoises et des Marocaines à Paris »
> Chiara Pagnotta (Université de Gênes – DISMEC)
« Les jeunes immigrées latino-américaines et les « gangs » des latin kings à Gênes (Italie) »
Chiara Pagnotta est historienne et boursière de la Ville de Paris à l’URMIS-Université Paris Diderot. Se basant sur une recherche qualitative menée dans le « monde des jeunes filles appartenant aux « Latin Kings and Queens », Chiara Pagnotta montre que « l’exhibition de la violence et du conflit » apparaît liée à une typologie spécifique de relation entre les genres, nommée « masculinité hégémonique » : c’est-à-dire un modèle de masculinité extériorisé à travers l’exhibition de la force physique, de l’honneur et du pouvoir sur l’autre (femme ou sujet considéré plus faible). Elle montre également comment les jeunes femmes définissent leur identité féminine en reconfirmant sa stricte corrélation avec le rôle maternel et en l’opposant à la figure de la prostituée.
Discutante : Marguerite Rollinde, CRESPPA-GTM.

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 31 mai [sic]
"Les antiféminismes"
pour un prochain numéro conjoint de la revue Recherches féministes et des Cahiers du genre
Sous la direction d’Anne-Marie Devreux (Cahiers du genre) et Diane Lamoureux (Recherches féministes)
Présentation :
Le développement des féminismes s’est historiquement accompagné de celui des antiféminismes. Tout comme le féminisme prend plusieurs formes, l’antiféminisme se présente en effet sous divers aspects, d’où le titre provisoire « Les antiféminismes ».
Dans ce numéro commun de la revue québécoise Recherches féministes et de la revue française Cahiers du genre, nous souhaitons faire apparaître l’antiféminisme sous ses différentes facettes, les multiples niveaux où il opère dans les sociétés contemporaines ou passées, et voir s’il convient d’en parler comme discours et mouvement cohérents ou comme pratiques et idéologies parcellaires.
La sociologie des mouvements sociaux et celle des rapports sociaux de sexe s’intéressent de plus en plus aux contre-mouvements et aux réactions. Elles nous invitent à nous interroger : peut-on interpréter les antiféminismes comme un ressac par rapport à l’expansion des féminismes au cours des années 70 et au-delà ? Est-ce un phénomène que l’ont peut repérer dans l’histoire, après chaque avancée du féminisme ?
Comment interpréter les résistances masculines au changement ? Que faire des idées postféministes ?
Plus concrètement, doit-on distinguer l’antiféminisme de la misogynie « ordinaire » dans des sociétés qui reposent encore largement sur l’exclusion des femmes dans les domaines politique, économique ou symbolique ? Tout comme le conservatisme mis à mal sous l’effet des mouvements d’émancipation, la misogynie s’affiche sans vergogne sous des formes traditionnelles ou nouvelles.
Quelle place donner aux réflexions sur le malaise des hommes dans la société, sur la masculinité en souffrance ? Comment distinguer le masculinisme des réflexions sur la construction sociale de la masculinité ? Quel accueil faire à la défense, parfois « scientifique », d’une spécificité de la « condition » masculine sur le plan psychosociologique ? Comment expliquer la persistance de l’idée de complémentarité des sexes et ce que cela implique d’essentialisation et d’exacerbation des différences entre le masculin et le féminin, sans parler de ses visées hétérosexistes ?
Quel est l’impact de la sur-médiatisation des discours antiféministes ? Et celui de l’instrumentalisation du féminisme dans les politiques de la « diversité » ?
Sur le plan des institutions et des politiques étatiques, comment interpréter le zèle de certains gouvernements brandissant l’étendard de l’égalité entre les sexes à propos du voile « islamique », mais refusant de prendre les moyens réels d’éradiquer la violence contre les femmes, de garantir l’équité salariale ou de reconnaître la double charge domestique et professionnelle des femmes dans la définition de leurs droits sociaux ?
Quel poids accorder aux discours des femmes qui ont fait leur place dans la société actuelle, mais qui nient tout apport du féminisme ou mettent en exergue les « exagérations » des féministes, ou vont jusqu’à s’insurger contre le discours victimisant du féminisme, alimentant ainsi, parfois en toute connaissance de cause, l’antiféminisme ?
Nous attendons des articles présentant à la fois des données factuelles ou des analyses d’archives ou de discours (littéraires, artistiques, politiques, journalistiques, etc.) ou encore des analyses comparatives dans l’espace et le temps, et une réflexion plus globale sur la définition de l’antiféminisme à partir des cas étudiés.
Les propositions (2000 signes espaces compris ou 300 mots) doivent nous parvenir avant le 30 septembre 2010. Les manuscrits (45000 signes espaces compris ou 7 000 mots maximum) doivent être soumis au plus tard le 31 mai 2011.
Les propositions d’articles peuvent être acheminées directement aux deux responsables :
Anne-Marie.Devreux@csu.cnrs.fr et Diane.Lamoureux@pol.ulaval.ca. Les articles seront transmis au secrétariat des deux revues : pour les Cahiers du genre, Daniele.Senotier@gtm.cnrs.fr et pour Recherches féministes revue@gremf.ulaval.ca

- Avant le 1er septembre
"Savoir, réception institutionnelle du genre et mouvements de femmes : politisation ou dépolitisation ?"
Appel à communication dans le cadre du 4°Congrès international des associations francophones de science politique, "Etre gouverné au 21e siècle" qui aura lieu à Bruxelles, les 20, 21 et 22 avril 2011.
Soutenue par le groupe de travail de l’ABSP : « Genre et politique »
Organisateurs : Isabelle Giraud,
Université de Genève, Jane Jenson, Université de Montréal, Bérengère Marques-Pereira, Université libre de Bruxelles.
Présentation :
Au Nord comme au Sud, à l’Ouest comme à l’Est, la réception institutionnelle du genre renvoie à l’institutionnalisation de la notion de genre et des rapports liés au genre au sein des structures de l’autorité politique que ce soit au niveau étatique, au niveau infra (régions, villes) ou supra-étatique (continental, mondial) ou encore au niveau supranational. La réception institutionnelle du genre peut être souvent interprétée comme le résultat d’une professionnalisation de plus en plus importante des mouvements de femmes et des mouvements féministes qui se sont largement institutionnalisés en groupes, associations, ONG, réseaux et centres d’études. Elle est également le fruit de l’expertise de genre incorporée dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques. Elle relève aussi de la manifestation de l’action publique des actrices politiques dans les parlements et les exécutifs, des « fémocrates » dans les agences étatiques et internationales consacrées aux droits des femmes et des féministes engagées dans des mouvements sociaux. Chacun des acteurs collectifs impliqués dans l’institutionnalisation produisent un savoir sur le système de genre, une production de connaissances, d’informations et de réflexions sur les modalités prises par l’exclusion des femmes et les limites de leur inclusion sociale et politique. Cette expertise incorporée dans l’élaboration des politiques publiques tend-t- elle à politiser ou, au contraire, à dépolitiser les revendications en jeu dans la participation des actrices sus nommées à la production de la normativité sociale qu’expriment ces politiques, et dans le déploiement d’une vigilance à l’égard des institutions que traduit l’évaluation de ces politiques ? Quels sont le rôle et la portée de ce savoir sur le système de genre dans les définitions concurrentielles, voire conflictuelles, des enjeux sociaux et politiques lors de leur mise à l’agenda ? La technicisation des politiques publiques va-t-elle nécessairement de pair avec une cooptation ou une neutralisation des acteurs et des actrices qui y sont impliqués ? Ou bien y a-t-il lieu de considérer plutôt l’existence de processus de re- signification et l’existence de dynamiques de luttes et de négociations à propos du sens à donner aux rapports liés au genre ? Les réponses à ces questions mettront l’accent sur les dilemmes et les ambiguïtés que connaissent aujourd’hui la citoyenneté et la participation. Ces dilemmes et ces ambiguïtés seront traités à travers trois focales : le savoir sur le système de genre, les déplacements de l’action citoyenne face aux relocalisations de l’action politique, et les mouvements de femmes et féministes. La première s’attachera à la notion de genre comme fruit des savoirs à la fois militants et académiques et cernera les glissements de sens notables du genre comme catégorie analytique critique au genre comme outil pragmatique et technico-bureaucratique, en passant au genre comme identité et concept normatif. La question posée sera celle de savoir si ce nomadisme dépolitise ou non les rapports de genre. La focale sur les déplacements de l’action citoyenne s’attachera particulièrement aux politiques sociales et portera son attention sur les dimensions genrées de leur élaboration et sur leurs effets genrés lors de leur mise en œuvre. La production et la transformation des rapports liés au genre et leurs significations au sein des politiques sociales seront aussi étudiées. L’analyse des politiques sociales envisagera leurs transformations actuelles, notamment au travers de la lutte contre la pauvreté et de l’investissement social. La question posée sur celle de savoir jusqu’à quel point l’accent mis sur les rapports de genre dans de telles luttes et politiques, tout comme leur absence explicite, peuvent aller de pair avec une occultation des inégalités sexuées. La focale sur les mouvements de femmes et féministes s’attachera notamment à leur organisation transnationale, à leur capacité de résistance et de critique de la mondialisation et du néo-libéralisme. Une attention particulière sera également portée à l’étude des mouvements de femmes et féministes comme initiateurs de représentations du genre et comme promoteurs de luttes sur ces sens. L’accent sera mis aussi sur les mouvements parties prenantes de politiques publiques, en particulier de politiques sociales, qu’ils soient ou non critiques des modèles de développement dominants aujourd’hui.
Les propositions doivent parvenir à Bérengère Marques-Pereira (bmarques@ulb.ac.be), Jane Jenson (jane.jenson@umontreal.ca) et Isabelle Giraud (Isabelle.Giraud@unige.ch) au plus tard le 1/09/2010.

- Avant le 30 juin
"Genre et cultures dans un contexte colonial et post-colonial" (2ème année)
Séminaire de recherches "Rapports sociaux de sexe dans le champ culturel"
University of London Institute in Paris (ULIP)
Université de Versailles/Saint-Quentin (Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines)
Présentation :
Tardivement développées en France et encore peu intégrées dans les cursus universitaires français, les Post-colonial Studies sont rarement pensées dans l’hexagone en relation avec le genre, cela malgré le colloque « Situations post-coloniales et régimes de sexe » à Paris VIII ou encore le séminaire « Le genre en situation coloniale et post-coloniale » hébergée par NYU, deux événements extrêmement récents (en mai 2008 et depuis octobre 2008 respectivement). Tout se passe comme si l’histoire coloniale française, déjà source de débats et de tensions, ne pouvait intégrer une dimension genrée, à l’instar de l’historiographie non coloniale jusqu’aux travaux pionniers de Michelle Perrot, entre autres.
Dans le cadre du séminaire « Rapports sociaux de sexe dans le champ culturel », nous souhaitons prolonger la problématique lancée en octobre 2009 et enrichie par la journée d’études du 16 avril 2010. Afin de conserver l’approche historique du séminaire et d’éviter une trop forte concentration sur le contemporain, nous intégrerons le passé colonial au même titre que « l’héritage » qui en découle, en France comme dans ses anciennes colonies.
Dans le cadre de cette problématique, seront (re)pensées, dans une perspective coloniale et post-coloniale, les productions culturelles et tout ce qui y est associé : questions de réception, de légitimité et des instances qui la consacrent, de reconnaissance et de postérité ainsi que l’intériorisation des normes, des discours et des schémas dominants.
Nous invitons toute proposition combinant les approches postcoloniales à celles liées au genre dans le cadre de productions culturelles, toutes disciplines confondues (littérature, cinéma, arts visuels, vivants et plastiques, spectacle, musique, danse, etc.).
Nous accueillerons aussi, toujours dans une perspective genrée, les contributions portant sur les paradoxes et les ambiguïtés du terme francophone, le rôle de la « Francophonie » et de la France dans la production culturelle de ses anciennes colonies, ou encore l’intériorisation des modèles coloniaux et postcoloniaux dans les créations et dans la réception.
Forme et date limite de remise des propositions : Les propositions sous forme d’un résumé d’environ 200 mots (1500 signes), accompagné d’une brève présentation de leur auteur sont à envoyer à Brigitte Rollet (b.rollet@ulip.lon.ac.uk) avant le 30 juin 2010.

- Avant le 10 juillet
"Langues romanes, Langue et genre"
organisé par Fabienne H. Baider (Département d’études françaises et de langues modernes, Université de Chypre), José Santaemilia (Département de philologie anglaise et allemande, Universitat de València)
Université de Chypre, Nicosie, 19 - 20 novembre 2010
Présentation :
Le département d’Etudes françaises et de langues modernes de l’Université de Chypre et le département de Philologie anglaise et allemande de l’Universitat de València organisent une rencontre internationale dans le domaine traditionnellement anglo-saxon de « Langue et genre » (Language and gender), avec une focalisation sur les langues romanes.
La rencontre ayant pour objectif de faire un tour d’horizon des recherches actuelles dans ce domaine, d’un point de vue linguistique ou sociolinguistique, nous vous invitons à envoyer :
. Une proposition de communication (250-300 mots références comprises) en français, en espagnol ou en italien ;
. Accompagnée d’une biographie de 75-100 mots.
. Un résumé en anglais est aussi demandé, afin de faciliter l’intercompréhension des présentations.
Les propositions doivent identifier le cadre théorique choisi, le type de données travaillées (orales ou écrites), la méthodologie suivie ainsi que les paramètres linguistiques étudiés.
Date d’envoi de proposition : 10 juillet 2010 à fabienne@ucy.ac.cy et Jose.Santaemilia@uv.es
Date d’acceptation : 1er septembre 2010
Date du colloque : 19-20 novembre 2010
Plus amples renseignements seront affichés à la page web suivante à partir du 10 juin :
http://www.ucy.ac.cy/goto/frstmola/fr-FR/colloquesdelannee.aspx

- Avant l’automne 2010
"Egalité filles-garçons : où en est-on ?"
Pour le volume 7/15 de la revue Questions vives, coordonné par Christine Fontanini, LIRDEF, Université Montpellier 3
Présentation :
Malgré les progrès enregistrés ces dernières années, les inégalités entre les sexes persistent dans l’éducation en termes notamment de choix d’orientation scolaire et professionnelle, de respect entre les filles et les garçons (NESSE, 2009).
Pourtant l’égalité des filles et des garçons à l’école est une obligation légale, réaffirmée par la loi pour l’Avenir de l’Ecole du 23 avril 2005, de l’école primaire au lycée. Deux axes sont privilégiés :
. Favoriser la mixité et l’égalité entre les hommes et les femmes, notamment en matière d’orientation ;
. Assurer une formation à la connaissance et au respect des droits de la personne ainsi qu’à la compréhension des situations concrètes qui y portent atteinte.
De plus, les responsables du système éducatif ont fait élaborer et signer en 2000 une première convention interministérielle pour l’égalité des sexes à l’école. Cette convention renouvelée en 2006 a pour caractéristiques :
. Elle désigne comme objectif prioritaire une approche globale de l’éducation à l’égalité des sexes ;
. Elle souligne la nécessité d’un apprentissage précoce pour que les stéréotypes s’estompent et que d’autres modèles de comportement puissent se construire progressivement, et cela dès la maternelle ;
. Elle cible de façon privilégiée l’orientation et l’éducation à l’égalité entre les sexes. Les enseignant-e-s sont encouragé-e-s à s’appuyer sur les programmes d’enseignement, notamment sur l’éducation civique, et sur des actions de sensibilisation visant l’apprentissage de la responsabilité : prévention et traitement des violences sexuelles, éducation à la sexualité, prévention de la violence.
Or, de nombreuses recherches (Mosconi, 2008) ont mis en évidence que ces prescriptions ne sont pas vraiment appliquées. Par exemple, les pratiques actuelles des enseignant-e-s (interactions avec les élèves, attentes et jugements, effet Pygmalion...) ne vont pas nécessairement dans le sens d’une éducation à l’égalité des sexes. Ce manque d’application des textes sur l’égalité filles et garçons à l’école est sans doute dû au fait, du moins en partie, qu’il existe peu de formation initiale et continue sur ce thème dans les IUFM car, vraisemblablement, il ne correspond pas à une politique prioritaire de l’Education nationale et ne mobilise pas suffisamment de formateurs/trices convaincu-e-s de son importance.
Par ailleurs, en 2005, des élèves d’un lycée d’Ille-et-Vilaine se sont mobilisé-e-s pour faire évoluer les mentalités sur la thématique des relations entre les filles et les garçons. Ces lycéen-ne-s ont été accompagné-e-s par une association et l’équipe éducative de l’établissement. Ainsi est née « la Journée de la jupe et du respect » au printemps 2006. D’autres établissements aux quatre coins de la France vont se fédérer et créer « le Printemps de la Jupe et du respect » en 2007 et à son extension jusqu’à cette année. Si ce projet génère tant d’engouement, c’est parce qu’il émane d’une volonté des jeunes. Il est ancré dans leur quotidien et interroge la mixité, l’égalité et les valeurs citoyennes de tolérance et de respect.
L’objectif de ce numéro est d’examiner si l’égalité des filles et des garçons dans l’éducation en France et ailleurs a progressé ces vingt dernières années ou si l’inégalité s’est réduite que cela soit dans le monde scolaire et universitaire, mais aussi dans le milieu familial qui a connu de grands bouleversements (divorces plus nombreux, recompositions familiales....). Quels sont les modèles proposés aux filles et aux garçons dans les médias, dans les jeux et plus globalement dans la société ?
Dates importantes : Propositions informelles (1page) : automne 2010 Remise des textes complets jusqu’au 15 février 2011 Retour des experts avant le 15 mars 2011 Envoi de la version définitive avant le 15 avril 2011 Sortie du numéro juin 2001.
Renseignements et soumissions voir le site : http://questionsvives.sp.educaix.com

- Avant le 1er août
"Cherchez la femme : Women and Values in the Francophone World"
Submissions are being sought for inclusion in a collection of essays tentatively titled Cherchez la femme : Women and Values in the Francophone World currently under contract with Cambridge Scholars Publishing. These essays inquire into the nature of aesthetic, linguistic and cultural values created, informed or reformed by real, fictional or fictionalized women in the French-speaking world from the Middle Ages until today. The studies in this volume explore the role of women in view of cultural and social changes and the distinctive potential for the emergence of female perspectives in different fields and contexts including but not limited to : poetry, prose, cultural studies, literary and art theory.
If interested in participating in this volume, please send an e-mail with a title and 100-word abstract. We will let you know immediately if your proposal fits with the project.
Final essays of 5,000 words will be due by August 1, 2010. Please send your submission as an e-mail attachment. 
Please include your name, academic affiliation, mailing address and e-mail address in your message to :
Adrienne Angelo, ama0002@auburn.edu and Erika Fülöp, fuloperika@hotmail.com.
We will also be happy to answer informal enquiries.
Please find formatting details below :
. Deadline of 5,000 word essays : August 1, 2010
. Documents should be single-spaced using Times New Roman, 10 pt. font
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4 - EN LIGNE :

- Genre, sexualité & société, n°3, "Révolution / Libération"
Genre, sexualité & société est une revue francophone à comité de lecture, consacrée à la sexualité et aux questions de genre.
Créée en 2009 par un groupe de jeunes chercheur-e-s en sciences humaines et sociales, la revue Genre, sexualité & société se revendique comme un espace de dialogues et d’échanges, ouverte à différentes approches disciplinaires.
Sommaire :
Dossier « Révolution / Libération »
. Présentation
Massimo Prearo / Politiques de la libération sexuelle
. Articles
> Massimo Prearo /
Le moment 70 de la sexualité : de la dissidence identitaire en milieu militant
> Michael Sibalis /
L’arrivée de la libération gay en France. Le Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire (FHAR)
(traduit de l’anglais par Nathalie Paulme)
> Sylvie Burgnard /
Se regrouper, se rendre visibles, s’affirmer : l’expérience des mouvements homosexuels à Genève dans les années 1970
> Annie Ferrand /
La « libération sexuelle » est une guerre économique d’occupation
> Jean-Baptiste Pettier /
Politiques de l’amour et du sexe dans la Chine de la « révolution sexuelle »
> Adolphe Maillot /
« Sea, sex and sun » : la sexualité dans la mythologie du surf way of life
. Témoignage
> Françoise Flamant /
Des femmes font sécession. Récits de vies et itinéraires amoureux de féministes et lesbiennes des années 1970
. Documents
> Michel-Antoine Burnier /
Le matin des sociologues. Entretien avec Alain Touraine [1972]
> Françoise d’Eaubonne /
Éros minoritaire : tel qu’il est vécu [1970]
> Corrado Levi /
Méthodes et contenus des premières réunions du groupe FUORI ! de Milan : une histoire palpitante et violente [1972-1973]
(traduit de l’italien par Massimo Prearo)
> Suzanne Blaise /
Réflexions sur le féminisme ou pour un féminisme critique [1975]

- Actes de la Journée d’étude EFiGiES / ANEF
24 novembre 2007
"La formation doctorale à l’épreuve des rapports de pouvoir : contextes institutionnels, genre et générations"
http://www.efigies.org/images/stories/je_2007.pdf

- Le document de travail du MAGE (Marché du Travail et Genre) n°14
"Genre et syndicalisme. Regards croisés franco-anglais" qui fait suite à une journée d’études organisée en juin 2009 à l’EHESS est disponible en ligne :
http://www.mage.cnrs.fr/pdf/DocWMageprWeb/DocW14.pdf

- Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir met en ligne les conférences de l’IEC :
http://www.dailymotion.com/IEC-MNHN
Vous pouvez également couter les entretiens filmés pour Genrimages
sur les représentations sexuées dans l’audiovisuel
http://www.dailymotion.com/GENRIMAGES
Infos :
http://www.centre-audiovisuel-simone-de-beauvoir.com
http://www.genrimages.org

- "Un mari qui participe aux tâches ménagères réduit les risques de divorce" :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/05/18/un-mari-qui-participe-aux-t
aches-menageres-reduit-les-risques-de-divorce_1353640_3224.html

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5 - PUBLICATIONS :

- Alice Primi, Femmes de progrès. Françaises et Allemandes engagées dans leur siècle, 1848-1870, PU de Rennes, Collection : Archives du féminisme, 318 p., 20 euros. ISBN : 978-2-7535-1044-9
Cet ouvrage retrace la participation d’Allemandes et de Françaises aux revendications politiques de 1848 à 1870. Auteures de romans à thèse ou d’essais, journalistes, conférencières ou pétitionnaires, elles ont investi une parole publique accaparée par les hommes. Alice Primi montre combien les écrits de ces femmes engagées éclairent la nature des projets démocratiques, socialistes et nationaux d’alors.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2347

- Cahiers du Genre, "Minoritaires et légitimes", 48 / 2010, L’Harmattan, 270 p.
Dans certains métiers, on peut observer une résistance masculine à la présence des femmes dans les situations de travail. Des pionnières et, éventuellement, celles qui leur succèdent agissent pour rééquilibrer la proportion de femmes dans ces professions. Ce numéro étudie aussi les échappatoires inventées pour contrer ces évolutions et maintenir les femmes dans des rôles secondaires.
Coordonné par Pierre Tripier
Lire l’introduction et les résumés des articles (ces derniers en français, anglais et espagnol) sur :
http://cahiers_du_genre.pouchet.cnrs.fr/
Sommaire :
> Pierre Tripier
De l’esprit pionnier aux plafonds et parois de verre (Introduction)
> Frederik Mispelblom Beyer et Pierre Tripier
La Directrice (Entretien)
> Paola Cappellin
Plafond, parois de verre ou ciel de plomb ? De la persistance des inégalités
> Máximo Badaró
L’armée de terre argentine à l’épreuve du genre
> Emmanuelle Prévot
Féminisation de l’armée de terre et virilité du métier des armes
> Louis-Marie Barnier
L’initiative individuelle face à ses obstacles. Genre et formation professionnelle dans le transport aérien
> Martine Bourelly
Cheffe de cuisine : le coût de la transgression
(Note de recherche)
> Marie Buscatto
Leader au féminin ? Variations autour du jazz
Hors-champ
> Irène Jonas
La photographie de famille : une pratique sexuée ?
http://cahiers_du_genre.pouchet.cnrs.fr/numero48.htm

- Nouvelles Questions Féministes, "Perspectives féministes en éducation", Vol. 29, n°2, Editions Antipode, 160 pages, 28 chf, 19 €. ISBN 978-2-88901-039-4
Martine Chaponnière, Farinaz Fassa, Nadia Lamamra, Helene Fueger, Edmée Ollagnier, Michèle Bolli (éds)
A entendre le discours ambiant d’aujourd’hui, tout serait résolu dans la question de l’éducation des filles et de l’égalité des sexes dans le domaine de l’éducation. A l’école, voilà plusieurs années que les filles ont en moyenne de meilleurs résultats scolaires que les garçons et qu’elles forment la majorité de la population estudiantine universitaire dans pratiquement toute l’Europe.
En fait l’école n’est pas neutre et les institutions de formation continuent de prendre une part active, avec la famille et la culture, à la construction d’individus répondant aux rôles sexués traditionnels. Réfléchir aux pratiques qui permettraient de rendre l’éducation égalitaire reste donc un objectif à l’ordre du jour, d’autant plus que la formation scolaire et professionnelle constitue un pré-requis pour l’émancipation des femmes.
http://www.antipodes.ch/index.php?option=com_content&task=view&id=161&Itemid=1

- Bérengère Marques-Pereira, Petra Meier et David Paternotte (eds), Au-delà et en deçà de l’Etat : Le genre entre dynamiques transnationales et multi-niveaux, Louvain-la-Neuve, Academia Bruylant, 2010. ISBN : 978-2-87209-970-2 Prix : 25 euros (27 euros hors Belgique et France).
Cet ouvrage étudie la problématique « genre et politique » au-delà, en-deçà, voire à côté de l’État. À l’heure de la globalisation, il s’intéresse aux relations entre mouvements de femmes, politiques publiques destinées à promouvoir l’égalité des sexes et dynamiques transnationales et multi-niveaux. Il déplace le regard de l’enceinte étatique, espace d’analyse privilégié des recherches sur genre et politique, vers un monde complexe, dans lequel les arènes de pouvoir se multiplient, s’enchevêtrent et interagissent. Il examine les défis posés par cet environnement et la manière dont acteurs politiques et sociaux s’en saisissent. Il s’interroge sur les « voyages » du concept de genre et sur sa transformation.
Ce livre, un des premiers en français sur cette thématique, réunit des politologues, des historiennes et des sociologues de Belgique, du Chili, de France, du Québec et de Suisse.
http://www.academia-bruylant.be/index2.php?addr=fr2/fiche_3.php?id=2970

- Thibaut de Saint Pol, Le Corps désirable. Hommes et femmes face à leur poids, PUF, 232 p., 25 euros. ISBN : 978-2-13-057864-2
La corpulence est un critère de distinction majeur entre hommes et femmes, qui tient moins à des différences physiologiques qu’aux modes sexués de représentation et de perception des corps dans les sociétés contemporaines.
http://www.liens-socio.org/article.php3?id_article=6450
http://www.puf.com/wiki/Autres_Collections:Le_corps_d%C3%A9sirable

- Sandrine Dauphin, L’État et les droits des femmes. Des institutions au service de l’égalité ?, PU de Rennes, 136 p., 12 euros. ISBN : 978-2-7535-1100-2
Cet ouvrage fait l’histoire de la prise en compte institutionnelle des questions de « droits des femmes » ou plus largement « d’égalité des sexes », des années 1960 jusqu’à nos jours. Il s’agit de comprendre les logiques de l’État et de décrire précisémment les actions des organes consultatifs, structure administrative, secrétariats d’État et ministères dédiés qui constituent le « féminisme d’État ». Le plus souvent marginalisées, ces institutions se sont inscrites dans un processus de normalisation qui n’a toutefois pas suffi à les protéger d’un effet de dilution de l’objectif d’égalité des sexes dans des politiques et dispositifs plus généraux.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2356

- Marylène Lieber, Janine Dahinden, Ellen Hertz (dir.), Cachez ce travail que je ne saurais voir. Ethnographies du travail du sexe, Editions Antipode, , 228 pages, 35 chf, 23.50 €. ISBN 978-2-88901-019-6
Les métiers du sexe sont faits de tâches, de techniques et de savoir-faire, comme tout travail. Or, la qualification de "travail" soulève des réticences et des oppositions qui empêchent d’approfondir l’analyse empirique, théorique et militante d’une question pourtant centrale pour les études genre et pour les mouvements féministes dans le monde entier.
À la lumière de plusieurs études empiriques et ethnographiques, cet ouvrage a comme objectif de contribuer à ouvrir la boîte noire du "travail du sexe" et de rendre compte d’activités que, bien souvent, nous faisons mine de connaître sans pour autant comprendre ni les tâches qui les composent réellement, ni les rapports sociaux qui les structurent.
http://www.antipodes.ch/index.php?option=com_content&task=view&id=160&Itemid=1

- Thomas Cardoza, Intrepid Women. Cantinières and Vivandières of the French Army, Indiana University Press, 312 p., 39,95 dollars. ISBN-13 : 978-0-253-35451-8
Cantinières and vivandières were women who served as official, uniformed combat auxiliaries of French army units from 1793 to the eve of World War I. Technically non-combatant spouses of active-duty soldiers, they fought and died in every conflict from the wars of the Revolution through colonial campaigns in Algeria, Mexico, West Africa, and Indochina. At a time when women were strictly controlled by the Napoleonic Code, cantinières owned property, traveled widely, and exercised a fierce independence from their husbands. However, despite their actions, they passed largely under the radar of the growing feminist and anti-feminist movements that flourished in France from 1792 onward. Based on extensive archival research as well as published sources, Intrepid Women is the first serious book-length study of a previously ignored aspect of women’s and military history.
http://www.iupress.indiana.edu/catalog/product_info.php?cPath=1037_1116_1165&products_id=186245

- Mary Astell et le féminisme en Angleterre au XVIIe siècle, Textes traduits et présentés par Line Cottegnies, ENS Editions, 224 p., 23 euros. ISBN 978-2-84788-126-4
En 1694, Mary Astell connaît la célébrité pour un court essai A Serious Proposal to the Ladies for the Advancement of their True and Great Interest. Ce petit texte offre une défense vive et argumentée de l’éducation des jeunes-filles et propose notamment la création d’un collège entièrement féminin, institution laïque consacrée à la fois à l’éducation et à la retraite. Le débat passionné que cet essai suscite parmi ses contemporains, mais aussi sa fortune critique prestigieuse, en font le texte « féministe » le plus important du XVIIe siècle, à l’aube des Lumières. Si A Serious Proposal n’est pas le seul texte à tenter de promouvoir l’éducation des filles à cette époque, il est celui qui offre la synthèse la plus convaincante des enjeux de la question féminine et les propositions les plus audacieuses, parce qu’il appuie sa défense des femmes sur des fondements philosophiques cartésiens, tout en égratignant au passage John Locke. Pour mieux en saisir la portée, cette anthologie propose une sélection d’extraits de textes « préféministes » antérieurs qui permettent de retracer la généalogie de la pensée d’Astell en la replaçant dans le contexte de ce XVIIe siècle qui est le sien. L’inclusion de quelques textes postérieurs à la publication de A Serious Proposal permettra notamment d’éclairer la postérité critique d’un essai si paradoxal et de mettre en évidence l’intérêt majeur que Mary Astell présente pour l’histoire intellectuelle du féminisme.
Avec une lucidité frappante, Mary Astell est la première à décrire comme une injustice profonde les rapports de domination dont est victime la partie féminine de l’humanité : ils sont fondés non sur une justification rationnelle liée à une différence de nature, mais sur la confiscation des instruments de pouvoir. Le vocabulaire politique qui décrit l’exploitation d’un groupe par un autre est ici pour la première fois appliqué systématiquement à l’exploitation des femmes par les hommes, vus collectivement comme une force d’oppression. La critique sociale est radicale et elle est surtout d’une remarquable modernité. Femme indépendante et théoricienne remarquable, Astell eut une influence considérable sur son temps. Par sa confiance dans la raison, sa croyance au progrès et aux vertus souveraines de l’éducation, elle appartient déjà au Siècle des Lumières, et cela en dépit de ses convictions politiques qui l’opposent, sur bien des points, aux causes qui allaient mobiliser les philosophes du XVIIIe siècle.
http://editions.ens-lsh.fr/simclient/consultation/fiche/view.asp?INSTANCE=enseditions&EID=CATALOGUE_224&FORM=0

- Geneviève Fraisse, Les Femmes et leurs histoire [1998] . Première édition collective. Nouvelle édition en 2010, 624 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio histoire (No 90), Gallimard -étu. ISBN 9782070406012. 11,90 €
Les femmes et leur histoire, car écrire l’histoire des femmes ne peut se limiter au seul usage des règles et méthodes de la discipline historique. L’histoire des femmes dépasse l’opposition commune entre le réel et sa représentation, et la quête de la place du sujet dans cette opposition : elle renvoie, en effet, fondamentalement à la différence des sexes, à la manière dont les philosophes ont pensé cette différence, aux modalités grâce auxquelles législateurs et acteurs de l’histoire ont bâti avec cette différence l’ordre politique.
Écrire l’histoire des femmes oblige donc à lier ensemble, dans la construction de l’objet historique, les systèmes de la philosophie - de Rousseau à Derrida - et les données empiriques de l’histoire - des initiatives révolutionnaires à l’inscription de la parité dans la Constitution. Des figures singulières du combat féministe - telles Madame de Staël, George Sand, Louise Michel, Clémence Royer ou Madeleine Vernet - côtoient donc dans cet ouvrage l’analyse serrée de grands discours ou textes fondateurs de l’exclusion comme de l’inclusion des femmes. Parce que, nous montre Geneviève Fraisse, la question des femmes fut de réintroduire dans l’histoire, c’est-à-dire de prendre part à l’énigme du devenir plutôt que de continuer à être représentées comme des énigmes de la nature.
http://www.gallimard.fr/


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