RING


Accueil > Textes > Annonces du RING > Annonces du RING - 1er septembre 2013

Annonces du RING - 1er septembre 2013


Date de mise en ligne : [01-09-2013]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires de la prochaine rentrée universitaire.]

=================

SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Gender Renewal(s) ?", 3-6 septembre, Toulouse
• “Long Life Working... Le genre du vieillissement actif en Suisse”, 27 septembre, Lausanne
2 - SEMINAIRE :
• Marlène-Coulomb-Gully, "Le Genre, une méthodologie traversière", 20 septembre, Paris
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 15 octobre, "Le genre dans la communication et les médias", revue RFSIC
• Avant le 1er novembre, "L’autorité politique, le pouvoir et la masculinité : De l’Antiquité à nos jours", Paris
• "Benoîte Groult", Angers
• Avant le 1er octobre, "NeuroGenderings III. The 1st International Dissensus Conference on brain and gender", Lausanne
• Avant le 20 septembre, "After the Apocalypse : Race, Gender and Sexuality in Popular Film and Television"
• Avant le 15 octobre, "Arab feminist media studies"
• Avant le 19 octobre, "Gender Quotas at the Global Level : Towards Parity Governance ?", Lausanne
4 - THESE :
• Soline Blanchard, "De la cause des femmes au marché de l’égalité. L’émergence de l’espace de l’accompagnement à l’égalité professionnelle en France (1965-2012)"
5 - POSTE :
• Professeur assistant en Histoire internationale avec spécialisation en genre, Genève
6 - EN LIGNE :
• Zohor Djider, "Huit femmes au foyer sur dix ont eu un emploi par le passé", , division Études sociales, Insee.
7 - PUBLICATIONS :
• Suzanne Saïd, Le Monde à l’envers. Pouvoir féminin et communauté des femmes en Grèce ancienne
• Arnaud Alessandrin, Yves Raibaud, Géographie des homophobies
• Julietté Gaté (dir.), Droits des femmes & révolutions arabes
• Marie Gaëlle Thole, Les Filles à l’école au Mali. Langage, représentations et interactions

====

1 - COLLOQUE :

• "Gender Renewal(s) ?"
Congrès organisé par Sciences-Po Toulouse, sous la direction de Philippe Raimbault, organise, en collaboration avec le Comité de Recherche en Sociologie du Droit de l’Association Internationale de Sociologie (ISA/RCSL), avec l’appui du Réseau Européen Droit et Société (RED&S), et en coopération avec l’Association Française de Science Politique (AFSP), l’Association Française de Sociologie (AFS) et le Réseau Thématique 13 "Sociologie du Droit et de la Justice"
3 au 6 septembre 2013.
Toulouse
Présentation :
Dans le cadre des manifestations scientifiques programmées régulièrement sous l’égide du Comité de Recherche en Sociologie du Droit de l’Association Internationale de Sociologie (ISA/RCSL), il a été décidé d’organiser du 3 au 6 septembre 2013 un congrès mondial de sociologie du droit. Ce congrès aura lieu à l’Institut d’Etudes Politiques de Toulouse avec comme thème général : Sociologie du droit et action politique.
Le Comité de Recherche en Sociologie du Droit de l’Association Internationale de Sociologie (ISA/RCSL) est une des expressions d’une organisation internationale de la politique d’échanges scientifiques par sociologie spécialisée. Néanmoins, au cours des années récentes, il est apparu que l’objet de cette sociologie spécialisée – le droit et ses mises en œuvre notamment via l’action de la justice –, conduisait de plus en plus à traiter de processus généraux qui, au-delà du droit, concernaient les modes de structuration, de fonctionnement, de régulation des sociétés dans leur ensemble. Les travaux de recherche sur le droit ont ainsi progressivement retrouvé logiquement une filiation longtemps perdue avec les grandes figures fondatrices de la sociologie pour qui l’intérêt porté au droit ne visait pas seulement à mieux connaître le droit, mais également à donner sens, par le biais de l’analyse du droit, aux grandes transformations de nos sociétés et à leur devenir.
C’est dans ce même esprit qu’a été choisi le thème général de ce congrès. Le traitement de ce thème poursuit un double objectif : ne pas cantonner la sociologie du droit à une spécialisation étroitement définie mais la mobiliser en relation avec ce qu’elle peut apporter pour comprendre les grandes mutations de nos sociétés ; inscrire les travaux prévus dans ce congrès dans un courant international de recherche en pleine effervescence sur les rapports entre droit et politique. Depuis quelques années s’observent, en effet, des métamorphoses de la régulation politique qu’on pourrait schématiquement caractériser de la façon suivante : substitution de la notion de gouvernance à celle de gouvernement, relativisation du poids de l’Etat-nation dans le cadre de la globalisation, transformations des modes d’intervention de l’Etat marquées notamment par la relativisation des processus de décision top-down justifiant en particulier la substitution de la notion d’action publique à celle de politique publique, crise de la démocratie représentative, redéfinition des rapports entre légalité et légitimité corrélative de la crise du modèle weberien légal-rationnel de domination, nouvelles formes de mobilisation de la société civile, etc.
De telles évolutions ont favorisé de nouvelles orientations de recherche en sociologie du droit qui ont elles-mêmes participé de nouveaux investissements des sciences sociales, particulièrement de la science politique, de la sociologie générale, de l’histoire et du droit lui-même (plus spécialement du droit public) dans ce qu’on pourrait appeler cette nouvelle économie de la légalité en rapport avec le politique. Ce mouvement est si fort qu’il a contribué à rapprocher fortement la recherche américaine sur le droit et la justice, depuis longtemps inscrite dans les analyses consacrées au politique (le droit et la justice y sont traditionnellement des objets de science politique), de la recherche européenne et particulièrement de la recherche française concernée, longtemps cantonnée à n’être qu’une sociologie du droit pour le droit, plus encore pour le droit de l’Etat. Dans une sorte de débordement dynamique et exceptionnellement novateur de cette stricte sociologie du droit, celle-ci s’est délibérément ouverte à des approches où importait de moins en moins le fait de savoir si les frontières d’une sociologie spécialisée étaient respectées, ce qui veut dire que la nature des problèmes posés dans cette économie des relations entre droit et politique prévalait sur la question de savoir s’il s’agissait de sociologie du droit ou, par exemple, de sociologie, de science politique ou d’histoire.
C’est ainsi que, logiquement, des travaux se sont multipliés sur des formes de production du droit comme révélateurs de processus politiques, de politiques publiques ou plutôt d’action publique. Le droit n’a plus été vu seulement comme référence mais comme une ressource susceptible d’apparaître dans les nouveaux répertoires de l’action collective mise en œuvre par des mouvements sociaux ou encore comme instrumentalisée par une action politique obnubilée par le « culte de l’efficacité » au détriment des « exigences de la légalité » (la « managérialisation du droit »). Une nouvelle représentation du droit s’est également imposée, selon laquelle celui-ci a été perçu comme constitutif de la réalité sociale et non plus comme participant d’appareils institutionnels destinés à intervenir sur cette réalité sociale (courant du « legal consciousness »). Une telle représentation du droit favorise alors un travail de redéfinition des rapports des citoyens à la norme juridique en référence à la réalisation véritable du projet démocratique. Dans ces bouleversements du statut du droit et de ses représentations sociales, les professionnels du droit prennent une importance particulière : ils deviennent des acteurs importants du jeu politique dans la mesure où ils disposent de cette compétence particulière qui est précisément de maîtriser l’usage de la ressource juridique. Le courant international du « cause lawyering » est une des expressions de cette nouvelle orientation. Bien entendu, du constat du phénomène de globalisation découle l’intérêt croissant porté aux transformations du statut du droit, à ses nouveaux rôles de même qu’à ceux de la justice, engagée dans des territoires supra-nationaux et qui tente elle-même de redéfinir ses fonctions dans le cadre de ces nouvelles échelles territoriales. Enfin comme illustration parmi beaucoup d’autres du fait que le droit et la justice font système avec le politique, la recherche se penche sur ce qu’il est convenu d’appeler la « judiciarisation du politique » signifiant pour certains un déplacement de l’Exécutif et du Législatif vers le judiciaire pour assurer la régulation du politique.
Le programme du congrès est fortement inspiré par ce nouveau régime de connaissance sur ces mutations dans l’économie de la légalité. Il est conçu pour permettre d’approfondir certains de ses aspects : soit dans le cadre de séances plénières où sont invités à intervenir les meilleures spécialistes mondiaux des thèmes choisis, soit dans le cadre des workshops, au nombre d’une cinquantaine, témoignage des multiples déclinaisons des analyses possibles des rapports entre droit, justice et politique.
Bien entendu, l’importante participation à ce Congrès est, en toute logique, conforme à la conception de la sociologie du droit telle qu’elle a été développée supra. L’ampleur des enjeux de connaissance soulevés par cette mise en relation du juridique avec le politique, exige la pluridisciplinarité la plus large. L’implication de l’Institut d’Etudes Politiques de Toulouse dans ce projet constitue à la fois le témoignage et la garantie d’un engagement de la science politique (renforcé par le soutien accordé par l’Association Française de Science Politique et le Réseau Européen Droit et Société). Mais la participation de représentants d’autres disciplines de sciences sociales s’impose également à l’évidence, de même, bien entendu, que celle de juristes. À ce propos, n’oublions pas que c’est à des juristes que le RCSL doit son existence, ainsi que cela a été rappelé à l’occasion de son 50ème anniversaire, célébré en 2012 à Varsovie.
Programme :
http://2013rcslcongress.sciencespo-toulouse.fr/planning
Infos complètes :
http://2013rcslcongress.sciencespo-toulouse.fr

• “Long Life Working... Le genre du vieillissement actif en Suisse”
Colloque organisé par l’Institut des sciences sociales Laboratoire de sociologie
Responsables :
Morgane Kuehni
Nicky Le Feuvre
Magdalena Rosende
Céline Schoeni
27 septembre, Lausanne
Présentation :
En Suisse, comme dans la plupart des pays européens, l’heure est à l’allongement de la vie professionnelle. Les autorités politiques mettent en oeuvre le relèvement de l’âge de la retraite pour les femmes comme pour les hommes et les débats autour du « vieillissement actif » se multiplient. Les inégalités entre les sexes en première partie de carrière sont plutôt bien documentées, en revanche, la seconde partie de carrière demeure un angle mort de la recherche. L’injonction au maintien en emploi pèse-t-elle de manière uniforme sur les femmes et les hommes après 50 ans ? Quelles sont les conditions de travail et les aspirations des seniors des deux sexes ? Les entreprises prennent-elles en compte l’avancée en âge des salarié·e·s et l’usure au travail ?
Réunissant des chercheur·e·s, des responsables politiques, des spécialistes des ressources humaines et des syndicalistes, ce colloque met en discussion la question du long life working, sous l’angle du genre. L’enjeu est de taille, puisque les femmes de plus de 50 ans sont toujours plus nombreuses sur le marché du travail, qu’elles occupent une position clé dans les solidarités intergénérationnelles et assument l’essentiel du travail de care auprès de leurs proches.
Cette rencontre permettra de nourrir le débat sur cette thématique, en articulant l’analyse des politiques publiques, des politiques d’entreprises et des expériences des seniors, à la lumière des résultats du projet EGALISE (Egalité des seniors en emploi) du PNR60 (FNS).
Programme :
http://www.unil.ch/webdav/site/ssp/shared/actualites/longlife.pdf
Contact
Morgane Kuehni
morgane.kuehni@unil.ch

====

2 - SEMINAIRE :

• Marlène-Coulomb-Gully, "Le Genre, une méthodologie traversière"
Intervention dans le cadre du séminaire Genre, médias et communication, organisé par les équipes MCPN du laboratoire CIM (Paris 3) et EPIN du laboratoire COSTECH (UTC)
20 septembre 2013
de 10h à 12h à l’Institut de Management de l’Information (IMI), Salle De Vinci, 2e étage, 62 bd. Sébastopol, 75003 Paris (Métros Etienne Marcel et Réaumur-Sébastopol).
Marlène-Coulomb-Gully est rattachée à l’Université Toulouse II – Le Mirail, LERASS
Présentation :
Les SHS sont taraudées par la nostalgie de leur unité perdue. Le marxisme, le structuralisme ont un temps permis de jeter les bases de ce « programme commun » en même temps qu’ils furent le facteur d’une profonde rénovation de la réflexion scientifique dans ces domaines. Chaque recherche étant fille de son temps, il s’agit ici de considérer dans quelle mesure le Genre peut à son tour être le ferment de rénovation des SHS et la condition de possibilité de leur unité. À partir de l’examen du Genre en SIC et plus spécifiquement dans l’analyse des médias, on développera en un second temps la dimension traversière du Genre considéré comme une méthodologie avant d’envisager l’hypothèse du Genre comme paradigme commun à l’ensemble des Sciences humaines, sociales et naturelles.
Calendrier des prochaines séances du séminaire Genre, médias et communication :
. Vendredi 8 novembre, 10h-12h, intervention de Stéphanie Kunert – Titre à venir.
. Vendredi 13 décembre, intervention de Karine Espineira : « La construction médiatique du sujet trans : apports de l’analyse intersectionnelle ».
Contact :
nellyquemener@gmail.com

====

3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

• Avant le 15 octobre
"Le genre dans la communication et les médias"
Pour un prochain numéro de la Revue française des sciences de l’information et de la communication
Rubrique Émergences du n° 4
Coordination :
Virginie Julliard, Université Technologique de Compiègne, laboratoire COSTECH, équipe EPIN, virginie.julliard@gmail.com
Nelly Quemener, Université de la Sorbonne Nouvelle, Laboratoire CIM, équipe MCPN, nellyquemener@gmail.com
Argumentaire :
La rubrique « Émergence » de ce numéro de la RFSIC souhaite réunir des contributions abordant la question du genre dans la communication et les médias. Des dispositifs d’écriture numérique aux représentations médiatiques en passant par les discours institutionnels, le genre est l’un des rapports sociaux qui organise le monde social et les pratiques au même titre que la classe sociale ou la catégorisation ethnoraciale. Après les travaux pionniers – dont ceux de Simone Bonnafous (2003) sur le discours des femmes politiques, de Michèle Mattelart (1982 ; 2003) sur les femmes dans les industries culturelles et les médias ou de Josiane Jouët (2003) sur le rapport genré à la technologie –, les approches en termes de genre se multiplient en SIC. Elles s’observent dans l’analyse des débats publics autour de la parité et de l’égalité hommes/femmes (Julliard, 2012), la médiatisation des parcours et des discours tout autant des hommes que des femmes politiques (Coulomb-Gully, 2012 ; Olivesi, 2012), ou encore l’étude des phénomènes de répartition sexuée et de stéréotypisation dans les journaux télévisés et les émissions de divertissement (GMMP, 2010 ; Quemener, 2011, 2012). En outre, la problématique du genre invite à prendre en considération au sein de l’approche communicationnelle la question du pouvoir et de la domination (Bertini, 2009). Celle-ci est certes entendue au sens d’effets matériels et de manifestations de la domination masculine, mais également au sens de la définition et des modes de catégorisation du genre, appréhendables à travers les registres discursifs, sémiotiques et sémantiques de la masculinité et de la féminité présents dans les médias (Lauretis, 2007).
Aussi ce numéro souhaite-t-il encourager les contributions portant sur les dimensions identitaires et performatives du genre, la mobilisation et les répertoires du genre dans la présentation de soi tout autant dans les médias traditionnels que sur les plateformes numériques. L’objectif est de se pencher sur les modalités de la représentation et de l’expression du genre, à travers l’analyse des performances et des traces (ou de l’absence de traces) corporelles et textuelles dans différents dispositifs médiatiques (web, presse, télévision, cinéma). Au-delà des différences de traitements des hommes et des femmes dans ces dispositifs, ou de la sexuation des pratiques, il s’agira d’envisager les modèles de masculinité et de féminité promus et négociés, et leur recomposition mutuelle (Coulomb-Gully, 2009). Trois dimensions complémentaires pourront également être explorées. Avec la médiatisation des controverses sur le mariage pour tous, la parentalité, la parité ou encore le port du voile à l’école se dessine une articulation du genre avec la sexualité, l’appartenance ethnoraciale ou encore la religion. L’ensemble de ces débats ouvre la voie à des contributions interrogeant la dimension intersectionnelle des médias et de la communication, soit l’imbrication et la coproduction des rapports sociaux de genre, de classe, de race ou relatifs à la sexualité (Crenshaw, 2005 [1991] ; hooks, 1991 ; Hill Collins, 1991, 2012). Par ailleurs, il nous semble pertinent d’appréhender les modalités de représentation et les formes d’expression du genre selon les différents médias, reposant sur des dispositifs de médiation qui n’accordent pas la même place à la corporalité. Il s’agira par conséquent de porter une attention particulière à l’inscription du genre dans les dispositifs, à l’interstice des prescriptions techniques, matériels et relationnels, et de leur appropriation par les intervenants des dispositifs. Enfin, une attention pourra être portée aux outils et méthodes spécifiques à l’analyse du genre dans les médias (analyse linguistique, analyse de discours, analyse sémiotique, analyse sociologique des représentations). Seront privilégiées les approches qui convoquent les sciences de l’information et de la communication et s’appuient sur un terrain précis.
Planning :
Date limite de soumission et volume des articles
. 15 octobre 2013
. Environ 30 000 signes (espaces compris)
Modalités d’évaluation
. Double aveugle
Consignes rédactionnelles
Lire attentivement et respecter les consignes (voir le lien dans le sommaire). Les auteurs fourniront un résumé en français et en anglais, 5 à 8 mots-clés en français et en anglais et une courte biographie (5 juin lignes).
http://rfsic.revues.org/681

• Avant le 1er novembre
"L’autorité politique, le pouvoir et la masculinité : De l’Antiquité à nos jours"
Institut de l’Université de Londres à Paris, 5-6 septembre 2014
Sean Brady (Birkbeck College, London ; s.brady@bbk.ac.uk) Christopher Fletcher (CNRS-Université de Paris I ; christopher.fletcher@univ-paris1.fr) Rachel Moss (Corpus Christi College, Oxford ; rachel.moss@ccc.ox.ac.uk) Lucy Riall (European University Institute/Birkbeck College, London ; Lucy.Riall@EUI.eu)
Argumentaire :
Les recherches sur l’histoire politique, sur le pouvoir, l’autorité et le gouvernement, restent étonnement intouchées par les questions du genre et des masculinités, une situation presque unique parmi les sous-disciplines de la science historique. C’est afin de poursuivre et d’élargir les premières tentatives d’introduire le genre dans ces champs de recherche, que nous organisons à l’Institut de l’Université de Londres à Paris (ULiP) un colloque sur « L’autorité politique, le pouvoir et la masculinité : De l’antiquité à nos jours » le 5 et 6 septembre 2014. Nous invitons les chercheurs qui souhaitent explorer ces approches et/ou entreprendre une analyse « genrée » de l’histoire politique à soumettre des propositions pour des interventions à cet événement. Cette rencontre, et le livre collaboratif qui en résultera, vise à introduire le genre dans les questions d’autorité, de pouvoir politique et de gouvernement sur la longue durée. Nous espérons y réunir des contributions de chercheurs français et anglo-saxons sur l’histoire ancienne et médiévale, moderne et contemporaine, autant l’histoire de l’occident que d’autres aires géographiques (notamment ceux touchés par l’impérialisme occidentaux).
Les contributions à cet événement considèreront tous les aspects de l’autorité et le pouvoir politique, intégrant les sociétés où le gouvernement se définie très largement – la civilisation ancienne ou médiévale, notamment – pour inclure autant le gouvernement de soi et le gouvernement d’une maisonnée, par exemple, que l’autorité sur les communautés ou sur la nation. Nous voudrons considérer l’autorité politique et sa relation avec les masculinités dans les formations aussi diverses que les gangs organisés, les milices illégales, et les sociétés sécrètes, qui sont souvent dans une posture d’opposition par rapport au gouvernement légitime et des modèles plus orthodoxes de la masculinité. Ils peuvent créer des puissantes masculinités contre- hégémoniques, particulièrement dans le cas où le gouvernement central et/ou les structures sociales sont faibles, créant des formes alternatives d’autorité qui sont particulièrement attirant pour des jeunes hommes.
Qu’est-ce que nous découvrons en se concentrant sur des idées et des images de la masculinité à des moments ou des sites d’interaction particuliers : des actes de gouvernement ou de négociation, d’autorité ou de subordination, d’obéissance ou de rébellion ? À partir de l’exploration de thèmes tel que la masculinité et le gouvernement national, la masculinité et le pouvoir local, la masculinité et l’autorité intime, ce colloque souhaite réunir des chercheurs de champs de recherches et de périodes divers, afin de créer un nouveau lieu de débat pour suggérer comment on peut « genrer » le plus traditionnel des disciplines historiques.
Propositions d’interventions (résumés) : avant le 1 novembre 2013 Décision des organisateurs : janvier 2014
Colloque : 5 et 6 septembre 2014
Articles écrits : septembre 2015
Publication : 2016 ou au début 2017

• "Benoîte Groult"
Colloque Université d’Angers
Présentation :
Benoîte Groult a fait don de ses manuscrits à la Bibliothèque universitaire d’Angers : sans lien d’origine, sans attache particulière, mais plutôt dans l’idée d’aller enrichir le fonds des Archives du féminisme et de placer ses textes en bonne compagnie. Si les collections de poche ont standardisé la mise en page et proposé aux lectrices, aux lecteurs, une version uniformisée des ouvrages, les boîtes où sont déposés les feuillets dactylographiés, les notes à la main, proposent d’entrer dans le souffle de la rédaction. Tout autour de l’œuvre se rencontrent lettres et articles donnant de la réception une image vibrante, traduisant la force de l’instant, et ce présent qui jaillit, rejaillit, avec ses contradictions, ses acclamations et sa vindicte modifie notre approche. Il ne s’agit plus seulement de livres, dont le contenu s’analyse, mais de livres en conjonction étroite avec l’histoire personnelle et collective qui a les a fait naître.
Le colloque qui se tiendra en juin 2014, entend combiner ces deux mouvements : celui, concentré de l’écriture, laissant advenir lentement la réflexion, affleurer la prose, le témoignage, celui, énergique du combat, de l’engagement militant, de l’inscription décidée dans le monde. Dans cette attente, ces deux journées réuniront aussi bien des universitaires travaillant le détail des œuvres, que des journalistes, des membres d’association, des gens de terrain rappelant la forme d’un engagement et mesurant l’importance des principaux combats.
Ces rencontres consacrées à Benoîte Groult doivent permettre de récapituler en la présence de l’auteure et avec la participation active de celle-ci, l’essentiel d’une réalisation tant littéraire que sociale :
Quatre axes seront privilégiés :
- Le féminisme, choix tardif et faute durable, ce qui, dans Mon évasion est ironiquement dénoncé comme « une maladie honteuse »
. Les essais, le discours autobiographique : analyse individuelle et collective des mécanismes de l’oppression
. La recherche linguistique : de 1984 à 1986, Benoîte Groult assure la présidence de la « Commission de Terminologie pour la féminisation des noms de métiers, de grades et de fonctions » initiée par la ministre Yvette Roudy. « Il faut occuper les mots. Autrement, ce sera anormal d’occuper les fonctions puisqu’il n’y a pas de mots pour nous », in « Denise Bombardier rencontre Benoîte Groult », Châtelaine, juin 1983
. Le journalisme : création en 1978 avec Claude Servan-Schreiber de F Magazine, une tentative pour sortir la presse « féminine » du « féminin »
- Les grands combats
. L’avortement, l’excision, l’infibulation : le corps des femmes, sacrifié, mutilé, conduit à la mort. Ainsi soit-elle a décrit sans concession ces pratiques torturantes, c’était en 1975, quarante ans plus tard, ont-elles considérablement régressé ?
. Le droit à mourir dans la dignité : La touche étoile et l’impact sur le public des problématiques liées à l’euthanasie
- L’écriture littéraire
. À quatre mains, avec Flora Groult : Journal à quatre mains (1963), Le Féminin pluriel (1965), Il était deux fois (1967)
. Une conquête contre la vie domestique : « Tuer la fée du foyer est le premier devoir d’une femme qui veut écrire », in Histoire d’une évasion
. Représentations des personnages, des rapports de genre, de la sexualité
. Le monde naturel (la Bretagne, l’Irlande, le jardin, la mer...), une attention sensible et amoureuse à l’égard de l’environnement
Bien que la vie et l’œuvre de Benoîte Groult aient fait d’elle un témoin privilégié des bouleversements sociaux qui ont marqué le 20ème siècle, bien que le féminisme ait inscrit sa personnalité au cœur de nombreuses mêlées, les études portant sur son action et son histoire sont encore restreintes :
- Ainsi soient-elles : autour de Benoîte Groult : actes du colloque tenu à la Société des Gens de Lettres en juin 2000 à l’initiative de Françoise Guienne / présentation Josyane Savigneau, Paris, B. Grasset, 2003
- Fernande Gontier, Benoîte Groult, Paris, Klincksieck, 1978 Cette remarque signale ce faisant l’importance du colloque organisé par l’Université d’Angers, juste hommage rendu à une pensée et à une démarche infiniment vives.
Contact :
Sylvie Camet, sylvie.camet@free.fr

• Avant le 1er octobre
"NeuroGenderings III. The 1st International Dissensus Conference on brain and gender"
8-10 may 2014, University of Lansanne, Switzerland
The idea and interest of organizing dissensus (rather than consensus) conferences were initially suggested [17] with two main objectives in mind. The first was to advance “dissensus studies” exacerbating through critical analysis the conflicting dimensions of social life, especially in relation to (neuro-)science, medicine, gender and society, thereby extending the STS tradition of controversy studies [e.g., 9]. From a dissensus perspective, controversies and conflicts are considered not as obstacles to be overcome before we can have a “proper conversation,” and build collaborations or bridges between science, medicine and society. Rather, they are conceived of as ordinary, even desirable, phenomena in the practices of “good science,” of alliance formation, and of democracy. The second objective was then to explore how a dissensus framework could be operationalized to do more robust empirical research, improve healthcare practices, and “bring the sciences into democracy” [see 19].
The third edition of the NeuroGenderings conference series inaugurates the first international “Dissensus Conference.” Like earlier NG meetings, this three-day event will focus on the dynamic and multidimensional relations between brain, sex/gender, sexuality, and society. It aims to foster productive exchanges by inviting all participants to make explicit the different, and sometimes diverging, perspectives from which we problematize and study these relations, their implications for the concerned persons, and the broader sociopolitical stakes involved in our respective studies. We would like to bring the participants to reflect critically on the ways in which we do, or should do, brain research, feminist and queer theory, as well as brain sciences studies to make them relevant for political minorities and society at large.
We are particularly interested in concrete discussions that clarify how we produce knowledge, blind spots and ignorance ; the potentials and limits of our own inquiries compared to other concerns, perspectives and research areas ; articulate alternative models for research on a multimorphic rather than a dimorphic male or female brain ; make explicit the kind of (im-)proper objects, subjects, agency, (im-)possibilities for (self-)transformation, and social order that we presume and produce through our knowledge practices ; contextualize these practices in light of broader sociopolitical stakes, controversies, conflicts, social movements, health and public policies to name just a few. Such a collective endeavor is meant to open up the possibility of formulating constructive critiques of the often problematic “neurosexist” assumptions [7] that underwrite brain science and politics, while at the same time inspiring new ways of collaborating and of doing empirical neuroscience — towards a feminist/queer neuroscience [3].
Contributions to these discussions are welcome in the following thematic strands :
1. Hands-on NeuroGenderings — queering the brain / queering neuroscience
2. Which alternative research designs and models for sex/gender and sexuality need to be implemented by feminist and queer neuroscientists so as to avoid determinism and other methodological defaults that reinforce sex differences more than anything else ? What are the variables and statistical approaches to be used in order to carry out more robust empirical sex/gender research ? ; what kind of sex/gender research practices would enable us to transform the experimental process itself into a new form of critical intervention ? [e.g., 3-4, 8, 10-11, 13-15, 18, 20, 26-27].
3. Feminist/queer brain science studies and “dissensus studies”
4. How should we best do feminist/queer brain science studies ? With which theories, epistemologies, ontologies, ethics, tools, concepts, questions, objects, and methods ? ; which analyses of controversies and conflicts over brain, sex/gender and sexuality research are required for this purpose ? ; further elaborations and critiques of the dissensus framework [e.g., 1-5, 8, 12, 14, 16-18, 20, 22-27].
5. Interdisciplinarity and other modes of collaboration — for what ?
6. Concrete discussions identifying convergences and divergences between neuroscience, feminist and queer theory, the social studies of neuroscience, and within each of these domains ; analyses of the conditions of (im-)possibilities of articulating different perspectives, methods, disciplines, concerns, etc. [e.g., 1-4, 8, 12, 16-18, 20, 23, 25-26].
7. Neuroscience in relation to clinical research and healthcare practices
8. Analyses of the medical/clinical issues that frame brain research on sex, gender, and sexuality ; uses of such research in clinical studies and healthcare practices ; psychiatric/clinical neuroscience ; psychotherapy and pharmacotherapy ; drug research and clinical trials ; epidemiology ; psychiatric classifications (DSM, ICD, other) ; standards of care ; implications for the concerned persons [e.g., 4, 10, 12, 16-17].
9. Neuroscience, ethics and politics
10. Sociological, historical, philosophical, ethical, cultural, etc. analyses of the broader sociopolitical stakes and related issues such as age, class, race involved in brain research on sex, gender, sexuality ; implications for the concerned persons and society at large in terms of naturalization, discrimination, individual and group definition/formation, power relations, agency, etc. [e.g., 2-3, 7, 13, 16-18, 21-27].
11. Expert, lay expert, and pop uses of brain research
12. Social life of brain research outside the laboratory ; neurocultures, neurolaw, neuroeconomics, neuroenhancement, etc. ; public policies (education, health care, employment, equality, diversity, physical/personal integrity, etc.) ; brain-related activism ; media ; public understanding of neuroscience ; pop neuroscience literature, etc. [e.g., 5-7, 21, 25, 27].
13. Other themes relevant to brain science studies and gender studies
Contributions to this conference can be submitted for oral presentation (20 min. paper) or for a poster presentation. Abstracts for papers/posters should not exceed 3000 characters (including spaces).
Please send your abstracts, along with a very short bionote, to dissensus_neurogenderings@unil.ch and indicate the strand in which you aim to present your paper/poster.
Deadline for submission : 1st October 2013. The papers will be selected within a short time frame ; confirmation by mid-October.

• Avant le 20 septembre
"After the Apocalypse : Race, Gender and Sexuality in Popular Film and Television"
"The post-apocalypse is an enduring science fiction concept that
continues to fascinate film and television audiences in the twenty-first
century, often combining our deepest existential fears with our wildest
escapist fantasies. As speculative fiction (we hope !), post-apocalyptic
narratives ask questions about what it means to be truly human, particularly
in the context of survival horror and genocide. Interestingly, these
speculative narratives, limited only by the bounds of human imagination (and
media technology), frequently reproduce conservative ideologies of
nationalism which shape how the viewer "reads" race, gender, and sexuality
in the world after the world ends. There are, however, moments of
resistance, subversion, and reinvention to be found, even in the most
conservative of these texts. What do these moments, and their all-too
frequent absence, reveal about our own contemporary anxieties and desires ?
"After the Apocalypse" will offer critical analyses of the roles of
race, gender, and sexuality in the post-apocalyptic visions offered by early
twenty-first century (post 9/11) films and television shows. Chapters will
examine the production, reproduction, and re-imagination of some of our most
deeply held human ideals through multiple disciplinary feminist approaches.
For example, what new or renewed significance do we give human reproduction
(and thus perhaps human sexuality) in the tense matrix of daily survival and
the potential annihilation of the human race ? For that matter, how can we
understand "race" within the context of alien invasion ? How do we understand
"reproduction" ? Is genocide ever justified ? What do these stories tell us
about kinship and gender roles ? Films and television shows as seemingly
diverse as The Walking Dead, Falling Skies, Battlestar Galactica, After
Earth and World War Z share both narrative and thematic concerns about the
future (and perhaps past) of humanity, how we know who we are, and what we
truly value most."
The intended audience is primarily undergraduate readers, but chapters
should also be accessible for non-academic fans of science fiction. All
disciplinary perspectives (historical, political, cultural studies, queer,
etc.) are welcome, but race/gender/sexuality (in combination or singly) must
be the central component of analysis, and the central narrative under
consideration must be a U.S.-produced post-apocalyptic story from the early
twentieth century. Topics might include :
How gender is reproduced or re-imagined : for example, through military
actions (including the idea of the "wounded veteran", often struggling with
guilt and/or anger and/or other forms of PTSD) ; nuclear family roles and the
imagination of kinship in the post-apocalyptic world ; women as
warriors/women as housewives ; how leadership becomes gendered ; the
reproduction of patriarchy and the possibility of differently gendered
social structures...
The influence of contemporary world politics on the plots of particular
shows or episodes.
Many of the apocalypses depicted in contemporary film and television are
environmental and ultimately caused by human hubris and neglect. What is
the role of "Earth" as a character, and how is "Earth" gendered and/or raced
and/or sexed, particularly in light of Earth being understood as "home", as
destroyed, as resource, as malleable (or terra-formed) ? What is the human
relationship with Earth, and how is this gendered and/or raced and/or sexed ?
How we imagine the "savior", a common trope in both religious apocalyptic
visions and in film and television post-apocalyptic narratives : for example,
the TV show Defiance features a young alien female who, as the first season
ends, is poised to either save or destroy the world (she is actually
revealed as "the Mother of Destruction", a fascinating religious and
archetypal model for an "alien") ; on the other hand, the clear and reluctant
hero in Falling Skies is a man forced by circumstance into leadership and
warfare. Relatedly, how do we configure Eden/Paradise and the apocalypse,
and how is this raced, gendered, sexed, etc ? What do these configurations
tell us about questions of borders and boundaries, who invades them, who is
safe within them, and who is kept outside ?
Questions of Empire and how imperialism is raced, sexed, and gendered ;
further, how nationalism relies on institutionalized heteronormativity and
potentially precludes non-heteronormative expressions of sexuality and the
body. Alternatively, how the apocalypse produces a potential space for
non-heteronormative expressions.
Hybridity and the body : How/does the body change, and do our expectations of
it change ? What is the form and function of "the body" — the personal body,
the political body, the social body — in the new world after the world
ends ? Are new strengths or weaknesses revealed ? Many of the apocalypses in
contemporary narratives are the result of rampant disease or produce
contagion ; how do we deal with "illness" (ie, radiation poisoning,
starvation, zombies, alien invasion of the body) and new biological
"evolutions" in raced, gendered and sexed ways ? What is an "acceptable"
body, and what are the markers of stigma ?
Reproduction/procreation : its dangers, how it becomes queered, how it
becomes institutionalized, eugenics, dysgenics, and pronatalism ;
miscegenation, queer families, kinship...how do these shape our
understanding of race, gender and sexuality after the world ends ? How does
the apocalypse potentially change previously held ideals about these
concepts ?
Violence, both physical and structural : how violence creates and destroys,
how violence is gendered, sexed, and raced ; the real and/or perceived
necessity of violence and who perpetrates it and what viewers are led to
think of both the violence and the perpetrator ; the role of the State in
violence ; etc...
"Post-apocalypse" may be a somewhat slippery category, but for the purposes
of this book we understand it as the world (or substantial portion thereof)
following a devastating destruction which has severely depleted resources
for survival, including human resources. Chapters must focus on a TV show or
popular film produced in the twenty-first century. You could certainly bring
in post-apocalyptic narratives from earlier decades, but stay focused on the
film/tv show you choose (for example, you might write about the TV show
"Jericho" and bring in other nuclear narratives, or write about the film
"After Earth" and discuss earlier films that also rely on ecological
destruction as their starting premise, etc). Alternatively, you could write
about one general theme across several twenty-first century films/shows (for
example, you might discuss nationalism in the film "Battleship" and the TV
shows "Battlestar Galactica" and "Revolution"). It is also acceptable to
consider a film or television adaptation of literature (for example,
McCarthy’s "The Road" or Mitchell’s "Cloud Atlas" ; the TV show "Jeremiah" is
also an adaptation of a graphic novel from Belgium), but please both note
that it is an adaptation and keep your analysis to the film or show.
Interested contributors should send me a brief abstract (200-250 words) and
working title as well as a brief biography (app. 100 words) by September 20.
Final chapters of 7000-7500 words will be due December 15, 2013.
Please don’t hesitate to email me at
barbara.gurr@uconn.edu

• Avant le 15 octobre
"Arab feminist media studies"
Call for chapters (peer-reviewed edited volume)
Edited by Salam Al-Mahadin (Amman University, Jordan) and Ebtihal Mahadeen (University of Edinburgh, Scotland)
Despite the rise in academic interest in Arab media studies, the field remains largely unmapped, undertheorised and underexamined. With most studies focusing on the impact of news stations such as Aljazeera in shaping Arab public opinion, the representations of Arabs and Muslims in Western media, the Arab-Israeli conflict in Arab and western media, and studies of sociopolitical dimensions, very few studies engaged theoretically and empirically with gender in Arab media. This was felt very acutely in the aftermath of the “Arab Spring” which problematised the role of Arab media in mobilizing masses, creating new public spheres and defining the parameters of public engagement with newly-emerging post-Arab Spring governments. While these issues pertain to both men and women in the Arab world, a number of formulations and events were gender-specific and often played themselves out on talk shows, social media and newspapers. 
This book seeks to address the gap in Arab Feminist media studies by inviting contributions that would launch the field from a number of wide-ranging theoretical and empirical perspectives. Submissions must provide feminist/cultural/ or philosophical analyses of the media of Arab league countries or of Arabic speaking media more generally. We adopt a broad definition of media as a means of mass communication and therefore will accept studies focusing on broadcast, print, and online media.
We particularly welcome empirical and theoretical submissions around, but not limited to, the following themes :
- Representations of sexualities and gender in Arab media
- Media and Arab Feminism
- Gender and Arab public sphere
- Gender and communication policies
- The state, gender and media
- Gender and advertising
- Women, media and the Arab Spring.
- The juxtaposition and construction of Arab femininity and masculinity in the media
- The Secular/Islamist gender-related dichotomy on Arab media.
- The role of Arab first ladies, daughters and female members in ruling families in Arab media (for example, several first ladies and daughters have established media/film centers and institutions).
- Gender in children’s programming on Arab television
- Representations of Arab First ladies in Western media vs. Arab media.
- Gender and social media
- The gendered access to the media and its political dimensions
- The intersection between producer, text, and consumer and how it produces gendered representations in Arab media
Chapter proposals of 300 words must be submitted to (arabfms@gmail.com) by 15 October 2013. Peer reviewing of abstracts and selection decisions will be made by 31 October 2013, and chapter length and citation specifications will be sent to the selected authors. Full chapters must be submitted by 1 May 2014. For any queries, please contact (arabfms@gmail.com).

• Avant le 19 octobre
"Gender Quotas at the Global Level : Towards Parity Governance ?"
Academy of Global Governance - 2013 Executive Training Seminar Series
Scientific Organizers : Ruth Rubio-Marín (EUI) and Eléonore Lépinard (University of Lausanne)
20-22 November 2013, European University Institute, Florence (Italy)
What is the academy of global governance ?
The Academy of Global Governance (AGG) is a unique executive training programme, where theory and “real world” experience meet. Trainers at the AGG are leading academics, former ministers, heads of international organizations and top executives. AGG trainees – young executives, policy makers, diplomats, international organisations and public sector officials, private sector professionals, and junior academics - have diverse backgrounds, operate in a wide range of contexts, and come from the different corners of the world, to share views and debate in the vibrant academic environment of the European University Institute. The AGG’s trainees benefit from a network of academics and international top-level officials, and from an extremely stimulating discussion on topical issues relating to governance.
Introduction :
There is a global trend towards the endorsement of gender quotas in political and economic decision- making structures raising the question of gender parity as global governance aspiration. International and regional organizations which have endorsed the use of gender quotas include the UN, ILO, OECD, the European Union, the Council of Europe and the Organization of American States. Moreover, these global and regional institutions appear to be increasingly coordinating amongst themselves and also linking up with national and local initiatives in their efforts to advance the agenda of women’s empowerment. This high level seminar is intended to provide a systematic and comparative perspective on the promotion, adoption and implementation of gender quotas in political and economic structures throughout the world, but also, and more importantly, to discuss their underlying logic, expected effects, and conceptual contributions to widespread understandings of equality, democracy and global governance.
http://globalgovernanceprogramme.eui.eu/executive-training/academy/gender-quotas-at-the-global-level-towards-parity-governance/

====

4 - THESE :

• Soline Blanchard soutiendra sa thèse de sociologie intitulée "De la cause des femmes au marché de l’égalité. L’émergence de l’espace de l’accompagnement à l’égalité professionnelle en France (1965-2012)" le 10 septembre 2013 à 14h, à l’Université de Toulouse 2 - Le Mirail, Maison de la Recherche, salle D31.
Jury :
Nicky Le Feuvre (directrice de thèse), Professeure de Sociologie, Université Toulouse 2 / Université de Lausanne
Valérie Boussard (rapporteure), Professeure de Sociologie, Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Frédérique Pigeyre (rapporteure), Professeure en Sciences de gestion, Université Paris Est Créteil
Franck Cochoy (examinateur), Professeur de Sociologie, Université Toulouse 2
Annie Junter (examinatrice), Maîtresse de conférences en Droit privé (HDR), Université Rennes 2
Hélène Lee-Gosselin (examinatrice), Professeure titulaire en Management, Université Laval
Résumé :
Comment penser conjointement la (re)production et le changement en matière d’inégalités des sexes ? Telle est la question abordée dans cette thèse, au prisme de l’analyse des protagonistes impliqué-e-s dans l’accompagnement des démarches de promotion de l’égalité professionnelle femmes/hommes au sein des organisations. À partir d’une expérience personnelle envisagée d’un point de vue réflexif et d’un large corpus de données écrites et orales, dont une centaine d’entretiens, cette thèse propose d’étudier trois dynamiques (d’institutionnalisation, de marchandisation et de professionnalisation) perceptibles au sein de l’ « espace de l’égalité professionnelle », en France, depuis le milieu des années 1960. L’analyse met d’abord en exergue une « institutionnalisation molle » de l’égalité professionnelle dans le contexte français, au cours de la période considérée. Elle révèle ensuite le caractère « incertain » du marché des prestations de services et du marché de travail au sein de l’ « espace de l’accompagnement à l’égalité professionnelle ». Elle souligne, enfin, la difficile structuration d’un espace investi par des protagonistes issu-e-s d’horizons divers, mobilisant des conceptions variées de l’égalité, de l’expertise et de l’ethos professionnel. Deux facteurs paraissent dès lors jouer un rôle fondamental pour comprendre ces phénomènes, ainsi que le constat posé d’une difficile reconnaissance du caractère « professionnel » de l’activité étudiée : l’emprise du genre sur le fonctionnement de cet espace et le discrédit qui pèse plus généralement sur le féminisme, en France. Cette thèse permet ainsi d’éclairer certains enjeux scientifiques et sociaux qui se manifestent autour des activités dédiées à la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes. De plus, s’inscrivant dans une approche favorisant le dialogue interdisciplinaire, elle fait écho aux préoccupations de plusieurs communautés de recherche, au premier rang desquelles les études genre, la sociologie de l’action publique, la sociologie économique et la sociologie des professions.
Mots-clés :
Accompagnement, administration, cause des femmes, collectivités territoriales, conseil, consultant, dispositif, diversité, droits des femmes, égalité, égalité professionnelle, emploi, engagement, entrepreneuriat, études genre, féminisme, formation, France, genre, gestion, institutionnalisation, intrapreneuriat, marché, métier de service, militantisme, mouvement de libération des femmes (MLF), professionnalisation, politique publique, rapports sociaux de sexe, régulation, service aux entreprises, travail, Union européenne.
Contact :
Soline Blanchard, soline_b1@yahoo.es

====

5 - POSTE :

• Professeur assistant en Histoire internationale avec spécialisation en genre, Genève
Mise au concours par l’Institut de hautes études internationales et du développement Genève d’un poste à plein temps de professeurassistant en Histoire internationaLe avec spécialisation en genre pour entrée en fonction le 1er septembre 2014 ou à une date à convenir.
L’Institut recherche un professeur assistant en histoire internationale ayant spécialisation en histoire du genre et qui soit également sensible à d’autres approches critiques des études historiques, telles les approches féministes, la théorie critique de la race, la perspective intersectionnelle et celle des espaces interstitiels. Nous souhaitons que le candidat nommé renforce notre capacité dans un ou plusieurs des domaines d’études du département d’histoire internationale : i.e. l’histoire des relations internationales, transnationales, postcoloniales et globales durant la période de 1800 à nos jours. Nous encourageons les candidatures de spécialistes des pays du Sud et/ou des perspectives postcoloniales. Cette création de poste s’inscrit dans la stratégie de l’Institut d’intégrer le genre dans ses disciplines actuelles. Le candidat devra donc démontrer son expertise disciplinaire en histoire, tout comme sa connaissance des théories et des approches féministes, combinée de préférence à une connaissance d’autres théories critiques, anti-hégémoniques.
Les candidats doivent être titulaires d’un doctorat en histoire internationale L’obtention du titre de docteur est une condition nécessaire pour l’entrée en fonction. La personne choisie assurera des enseignements au niveau postgrade du département de droit international et contribuera aux programmes d’études interdisciplinaires de l’Institut. Elle devra également diriger des mémoires de master et des thèses de doctorat. Une capacité de travailler avec des collègues issus d’autres disciplines est un atout.
L’enseignement sera donné en anglais ou en français. Une connaissance préalable du français n’est pas requise, mais il est attendu du candidat choisi qu’il acquière une connaissance au moins passive de cette langue.
Les dossiers de candidature, comprenant une lettre de motivation, un curriculum vitae et une liste de publications - mais sans lettres de référence ou échantillon de publications – doivent parvenir au directeur, de préférence par courriel (director@graduateinstitute.ch) ou par la poste (Institut de hautes études internationales et du développement, case postale 136 – 1211 Genève 21 – Suisse), avant le 30 septembre 2013.
Des informations sur les conditions d’emploi peuvent être obtenues à la même adresse. L’Institut se réserve le droit de procéder par appel à tout moment. Pour plus d’informations, les candidats sont invités à consulter le site internet de l’Institut : http://graduateinstitute.ch/open_positions

====

6 - EN LIGNE :

• Zohor Djider, "Huit femmes au foyer sur dix ont eu un emploi par le passé", division Études sociales, Insee.
En 2011, parmi les femmes âgées de 20 à 59 ans non étudiantes, 2,1 millions sont des « femmes au foyer » : elles vivent en couple et sont inactives. En 1991, elles étaient 3,5 millions. Les femmes au foyer sont moins diplômées que les femmes en couple actives, mais plus diplômées qu’il y a vingt ans. Cette situation tend à se raréfier aux âges intermédiaires. Elle se rencontre plus fréquemment aux âges où les enfants sont encore jeunes et chez les cinquantenaires, encore les plus nombreuses (37 % des femmes au foyer).
Huit femmes au foyer sur dix ont eu un emploi par le passé. L’interruption de l’activité survient souvent à l’occasion de l’arrivée d’un enfant, mais elle est aussi liée à une conjoncture économique moins favorable. Les femmes au foyer qui n’ont jamais travaillé sont moins diplômées et plus souvent mères de familles nombreuses.
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1463

====

7 - PUBLICATIONS :

• Suzanne Saïd, Le Monde à l’envers. Pouvoir féminin et communauté des femmes en Grèce ancienne, Les Belles Lettres, 266 p., 33 euros. ISBN-13978-2-251-44473-4
Depuis Bachofen et son livre sur Le Droit Maternel, on s’est beaucoup intéressé à l’État des femmes. Après lui, on ne compte plus les tentatives de retrouver dans le passé lointain de l’humanité ou dans des régions éloignées du globe la réalité d’un pouvoir féminin et l’existence d’une communauté des femmes.
Allant contre quantité d’idées reçues, ce livre propose une exploration de l’imaginaire des Grecs. Il fait apparaître que la réalité de la cité était celle d’un club d’hommes considérant le mariage et la famille comme la pierre angulaire de la société. Après avoir rappelé ce qui était pour les Grecs une évidence, à savoir l’infériorité naturelle de la femme à partir d’une étude du statut des femelles dans la biologie d’Aristote, il révèle comment les Grecs ont conjuré la double menace d’un pouvoir au féminin et d’une communauté des femmes en la mettant à distance.
Tandis qu’historiens et géographes, d’Hérodote à Strabon, l’ont rejetée chez des sauvages vivant aux confins du monde habité, poètes, orateurs et mythographes l’ont eux aussi repoussée dans la nuit des temps avec les Amazones. Ils ont fait servir la défaite de ces femmes viriles à la gloire des héros ou des peuples qui ont triomphé d’elles. Dans la bouche d’un poète comique comme Aristophane ou d’un philosophe comme Platon, ils l’ont projetée par l’utopie dans un univers de nulle part. Embrassant toute une série de textes, de l’époque archaïque à l’Antiquité tardive, traversant nombre de disciplines, cet essai limpide et rigoureux montre que le pouvoir féminin est un mythe auquel les Grecs n’ont jamais cru.
http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100796740

• Arnaud Alessandrin, Yves Raibaud, Géographie des homophobies, Armand Colin, 224 p., 27 euros. EAN13 : 9782200285517
La question des homophobies a toujours été posée du point de vue de la reconnaissance des droits, des mouvements sociaux, des minorités ou des exclusions qu’elles subissent. Pourtant, depuis peu, des chercheurs, et notamment des géographes, ont mis en avant le rôle déterminant que joue l’espace dans les expériences de discrimination.
Les textes ici rassemblés viennent analyser les données géographiques et sociales les plus récentes sur le sujet, pour produire une information scientifique qui corresponde aux préoccupations des acteurs, associatifs ou institutionnels. Ils ouvrent également grand le champ de l’intersectionnalité et de la pluridisciplinarité, en abordant des questions nouvelles, et fortement ancrées dans l’actualité, telles les transidentités, la transparentalité, les espaces queer ou les mouvements intersexes. Fonctionnant aussi bien sur le mode de l’entretien que de l’essai scientifique, cet ouvrage prend le pari d’une approche novatrice : celle de rendre compte de la territorialité des expériences de la discrimination de genre.
http://www.armand-colin.com/livre/477524/geographie-des-homophobies.php

• Julietté Gaté (dir.), Droits des femmes & révolutions arabes, Editions L’Epitoge, 178 p., 33 euros. ISBN : 978-2-9541188-4-0
Il y a à peu près deux années que naissaient « les révolutions arabes ». Celles-ci ont intimement concerné les femmes. D’abord parce qu’elles en ont été, avec les hommes, les initiatrices. Ensuite, parce qu’elles en ont été les actrices, manifestant aux côtés des hommes. Enfin parce qu’elles revendiquent le droit d’en goûter les fruits et de voir leur situation changer. Si des colloques et des écrits sur les printemps arabes ont sans conteste déjà eu lieu au regard des questions politiques soulevées, aucun n’a abordé ce thème sous un angle purement juridique et au seul prisme du Droit des femmes. Il s’agit donc ici d’envisager ces révolutions à cette aune. Afin de mettre ces points en évidence, ces actes d’un colloque organisé en 2012 se structurent en quatre temps principaux. Passé le temps de perspective introductive, il est ensuite tenté de comprendre comment ces révolutions ont influé et influeront sur les droits civils (libertés d’expression, de manifestation, statut civil, droit au nom, à la succession…) puis politiques (droit à la sûreté, interdiction de la torture… droit de vote et d’éligibilité). Le dernier temps ouvre une réflexion sur l’effectivité de ces droits. Chacune de ces réflexions est menée par des auteur-e-s spécialistes de ces sujets (…).
http://www.l-epitoge.com/?p=66

• Marie Gaëlle Thole, Les Filles à l’école au Mali. Langage, représentations et interactions, L’Harmattan, 270 p., 27,50 euros. ISBN : 978-2-343-00713-7
Au Mali, l’un des pays les plus pauvres du monde, le système scolaire est préoccupant. Il en est de même de la situation des filles et des femmes dans la société. A partir d’entretiens et de vidéos de classe réalisés à N’Kourala, village rural, et Bamako, la capitale, cet ouvrage tente de décrire les représentations sociales des enseignants et des filles ainsi que les phénomènes langagiers et interactionnels qui se produisent dans la classe afin de déterminer si le fonctionnement reflète celui de la société.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-00713-7


Fédération de recherche sur le genre RING (FR 4120)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
- permanence tous les mardis -
01 49 40 73 49
genre.ring@univ-paris8.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

Haut de page

Fichiers de syndication :


Statistiques :


Le site contient 4383 articles

Info / contacts :


Navigation / Syndication :