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Nadya Araujo Guimarães, "La marchandisation au féminin. Visibilité et inégalités du travail des femmes à travers les recensements au Brésil"

10 décembre - Paris Pouchet


Date de mise en ligne : [02-12-2014]



Mots-clés : féminin | travail | Brésil


Intervention dans le cadre du séminaire « Genre, Travail, Mobilités » Cresppa (UMR 7217, CNRS-Paris 8, Paris 10)

Mercredi 10 décembre 2014 de 14h à 16h

Salle 159, site Pouchet du CNRS, 59 rue Pouchet, Paris 17ème

Présentation :

Les statistiques sur l’emploi constituent sous toutes les latitudes une source de données sur l’histoire de la participation croissante des femmes au marché du travail. Il en est ainsi au Brésil : ces cinquante dernières années ont vu le mouvement de marchandisation du travail toucher la plupart des individus qui devaient recourir au marché et à la vente de leur travail pour subvenir à leurs besoins. Il faut aussi avoir à l’esprit
que c’est un mouvement qui se décline au féminin car il a clairement démontré l’engagement des femmes brésiliennes dans l’activité économique.
Une insertion opérée sur un rythme particulièrement rapide car elle
s’inscrit dans un temps relativement court. Nous cherchons à explorer les deux faces du mouvement de marchandisation du travail des femmes au Brésil : sa face visible, traduite dans les chiffres officiels, et sa face invisible, cachée entre les lignes des définitions des catégories statistiques. Pour ce faire, nous procéderons à une analyse des recensements brésiliens en les faisant dialoguer avec les interprétations, fructueuses à l’époque, qui ont été élaborées par les féministes et/ou les spécialistes du marché du travail au Brésil.
Mais il est de bon aloi de penser aussi que les résultats de cette notable et rapide augmentation de la participation des femmes sur marché brésilien du travail se passe de façon concomitante avec la multiplication des formes des inégalités pas seulement entre hommes et femmes, mais aussi entre femmes noires, métisses et blanches, concernant aux revenues obtenues comme résultat de cet engagement. Ces inégalités s’approfondissent même dans la période post-2003 quand on observe un accroissement de l’institutionnalisation du mouvement des femmes, dans une conjoncture d’expansion de l’activité économique et de réduction des écarts de salaire au Brésil. Tel est la question qui défie aujourd’hui
notre compréhensio

Discutante :

Monique Meron, statisticienne, Institut National de la
Statistique et des Études Économiques – INSEE

Nadya Araujo Guimarães est sociologue, Université de Sao Paulo
- USP

Contact :
sandra.nicolas@gtm.cnrs.fr

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