[Annonces du RING]
// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\
[Les informations sur l’actualité des études sur le genre dans les universités et les équipes de recherche en France disponibles sur le site du RING sont également diffusées sous forme d’un mail adressé aux abonné.e.s tous les 15 jours. Le 1er et le 15 du mois.
Pour recevoir les [Annonces du RING] il vous suffit d’adresser une demande d’abonnement à :
genre.ring < arobase > univ-paris8 < point > fr
En précisant votre université et/ou organisme de rattachement ainsi que votre sujet de recherche et/ou domaines de recherche qui se rapportent aux questions de genre.
C’est par cette même adresse mail que vous pouvez nous adresser vos informations afin qu’elles soient diffusées sur le site et les [Annonces du RING].
Pensez à adresser vos informations dans les bons délais. Une annonce envoyée le 16 du mois concernant un évènement se déroulant le 30 ne paraîtra pas...
Guillaume Garel]
=================
SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
"Simone de Beauvoir et la psychanalyse", 19-20 mars 2010, Paris Diderot
"Lectures croisées de l’Historia de las mujeres en España y América latina", 30 janvier 2010, Paris
"La recherche au féminin – de l’analyse à la création de discours alternatifs", 18 décembre, Bruxelles
2 - SEMINAIRES :
" Femmes de paroles : voix énonciatives et pragmatique des formes de discours", séminaire Antiquité au présent, Paris Diderot
Anaïs Bohuon, "Sport, sexe et genre : test de féminité et bouleversement de l’éthique sportive", 17 décembre, Paris
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
Avant le 31 janvier 2010, "Le mécénat féminin en France et en Bourgogne (XVe-XVIe siècles). Nouvelles perspectives", Liège (Belgique)
Avant le 1er mars 2010, "Adam et Eve à l’âge classique. Entre fondement du droit et questionnement du mythe", Orléans
Avant le 15 février 2010, "État de la recherche « femmes : théorie et création » dans la francophonie", Montréal (Canada)
Avant le 1er février 2010, "Le mythe d’Arachné", revue Amaltea
4 - THESE :
Nicolas Bourguinat, "Mémoire inédit : La bella libertà ? Voyages et séjours de femmes dans l’Italie préunitaire (1770-1861) : une comparaison franco-britannique", HDR soutenue le 10 décembre
5 - BOURSE :
Avant le 1er février 2010 : Appels à candidatures pour l’attribution d’allocations doctorales et post-doctorales de l’Institut Émilie du Châtelet
6 - EN LIGNE :
Arnaud Régnier-Loilier, "L’arrivée d’un enfant modifie-t-elle la répartition des tâches domestiques au sein du couple ?"
7 - PUBLICATIONS :
revue Sexologies, "La sexologie au regard des sciences sociales"
Pascale Ejarque, Ecrire la cloture conventuelle. Réalités féminines, rêveries masculines dans La Vie de Marianne de Marivaux
Madeleine Kern, Corps et morale entre geste et parole. La représentation de la séduction dans la comédie humaniste française de la Renaissance (1552-1612)
revue Recherches & Educations, "Genre et Education : Institutions, Pratiques, Représentations"
Vincent Guillin, Auguste Comte and John Stuart Mill on Sexual Equality :
Historical, Methodological and Philosophical Issues
====
1 - COLLOQUES :
"Simone de Beauvoir et la psychanalyse"
Colloque organisé sous l’égide de l’Association pour les Études Freudiennes
Avec le soutien de l’Institut Émilie du Châtelet et du Laboratoire Cerilac, Lettres, arts, cinéma, Université Denis Diderot, Paris 7
Sous la direction de Danièle Brun et de Julia Kristeva
Université Paris 7 (Denis-Diderot), 19 et 20 mars 2010
Le colloque se tiendra au Studio Raspail, 216 Bd Raspail, 75014 PARIS
Présentation :
En 1976, Simone de Beauvoir déclare à Alice Schwarzer : « Il y a une autre chose que j’aimerais beaucoup faire si j’avais aujourd’hui 30 ou 40 ans : c’est un travail sur la psychanalyse. Pas en repartant de Freud, mais en retraçant le chemin d’un point de vue féministe : selon le regard d’une femme et non celui d’un homme » (Simone de Beauvoir aujourd’hui, 94).
Par cette phrase, Simone de Beauvoir rappelle à la fois son intérêt pour la psychanalyse et sa position critique vis-à-vis de l’oeuvre de Freud. C’est ce rapport de Beauvoir à la psychanalyse qui sera étudié lors du colloque qui se tiendra à l’Université de Paris 7, les 19 et 20 mars 2010.
Après avoir enseigné les théories freudiennes dans ses classes de lycée, Beauvoir les a souvent utilisées, critiquées ou simplement évoquées dans son oeuvre écrite. C’est, bien sûr, plus particulièrement le cas du Deuxième Sexe (1949), oeuvre qui révèle l’enchevêtrement entre l’histoire du féminisme et les théories psychanalytiques en matière de sexualité. En établissant un rapport étroit entre la sexualité et l’émancipation des femmes, Beauvoir ouvre la voie à de nouvelles générations de féministes qui intégreront dans leur réflexion la question de la différence des sexes.
Dans son oeuvre romanesque et autobiographique aussi, Simone de Beauvoir a donné beaucoup d’importance à la psychanalyse. Elle raconte ses rêves ; elle met en scène des psychanalystes.
Le colloque que nous organisons invite des psychanalystes et des philosophes à relire les textes de Simone de Beauvoir pour débattre de sa position face à la psychanalyse.
Programme :
Vendredi 19 mars 2010
Vendredi après-midi 13h – 17h 30
. 13h. Accueil du public
. 13h30 : Ouverture :
Danièle Brun, Université Paris 7 – Psychanalyste – Présidente du comité scientifique du colloque
Françoise Barret-Ducrocq, Présidente de l’IEC
. 13h45 : Conférence inaugurale :
Présidence : Francis Marmande, directeur du laboratoire CERILAC, Université Paris 7
> Conférence d’Élisabeth Roudinesco, Historienne – Psychanalyste :
Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe à l’épreuve de la psychanalyse
.14h30 : Discussion ouverte par Danièle Brun.
. 15h : Pierre Bras, University of California at Santa Barbara - Membre du comité scientifique du colloque : Panorama bibliographique sur le thème « Beauvoir et la psychanalyse »
. 16h -17h30 : Table ronde n° 1 : L’écriture du roman et de l’autobiographie
Présidence : Françoise Gorog, Chef du service de psychiatrie à Sainte-Anne – Psychanalyste
Présentation par Danièle Brun de la problématique de la table ronde : La part du rêve dans l’écriture de Beauvoir.
> Lisa Appignanesi, Écrivaine et Présidente, English PEN : L’écriture autobiographique
> Françoise Gorog : Simone de Beauvoir et les impasses de la vie amoureuse.
> Laurie Laufer, M.C. Université Paris 7 – Psychanalyste : Simone de Beauvoir et la psychanalyse : haine, attrait ou résistance ?
Débat avec la salle
Samedi 20 mars 2010
Samedi matin : 8 heures 30– 11h30 heures
. 8h30 : Accueil du public
. 9h00 Retour sur Le Deuxième Sexe.
Présidence : Jacques Sédat, Vice-président de l’Association Internationale d’Histoire de la Psychanalyse – Psychanalyste
> Conférence plénière de Monique Schneider,
Directrice de recherche au CNRS – Psychanalyste :
La maternité : une aliénation ?
Discutantes :
Juliet Mitchell, Jesus College, University of Cambridge - Psychanalyste
Jacqueline Rose, Queen Mary University of London
Débat avec la salle
Déjeuner libre : 11h30 – 13h.
Samedi après-midi : 13h00 - 16h30
. 13 :00 Table ronde n° 2 : Questions sur « la psychanalyse existentielle »
Présidence : Michel Kail, co-directeur de la Revue L’Homme et la Société – Membre du comité scientifique du colloque
Présentation par Michel Kail de la problématique de la demi-journée
> Ulrika Björk, Université d’Uppsala : L’argument de Simone de Beauvoir contre le naturalisme.
> Cécile Decousu, Université Denis Diderot Paris 7 : Beauvoir - Merleau-Ponty, La psychanalyse comme chiasme.
> Geneviève Fraisse, directrice de recherche au CNRS – Philosophe : Étude, souffrance, jouissance.
Débat avec la salle
. 15h00 : Présidence : Lisa Appignanesi, Écrivaine et Présidente, English PEN
> Conférence de clôture par Julia Kristeva, Université Paris 7 – Psychanalyste
Conclusion du colloque : Conrad Stein, directeur d’Études freudiennes. – Psychanalyste
Tarif public : 60€ ;
Tarif étudiants : 20€ sur présentation de la carte
Formation continue : 80 €
Contact : beauvoir.psy@gmail.com
"Lectures croisées de l’Historia de las mujeres en España y América latina"
Journée d’études de l’association Mnémosyne – Association pour la promotion de l’histoire des femmes et du genre
sous la responsabilité de Isabel Morant
Samedi 30 janvier 2010
14h-18h
Colegio de España
7E bd Jourdan - 75014 Paris
Salle de conférence
Intervenantes :
. Ouverture, Pascale Barthélémy ENS Lyon (LARHRA), présidente de Mnémosyne
et Florence Rochefort CNRS (GSRL EPHE/CNRS)
> Isabel Morant, Université Valencia, « Historia de las mujeres en España
y América latina : une aventure intellectuelle et éditoriale »
> Danièle Bussy-Genevois, Université Paris 8, « Associations féminines,
démocratie et citoyenneté en Espagne »
> Emmanuelle Sinardet, Université Sorbonne nouvelle-Paris 3, «
Construction nationale en Amérique latine et histoire des femmes »
> Luc Capdevila, Université Rennes 2, « Féminismes et mobilisations
politiques féminines en Amérique latine dans la guerre froide »
> Capucine Boidin, IHEAL Institut des Hautes Etudes de l’Amérique
Latine-Université-Paris 3, « Métissage et genre : une perspective pour
l’histoire des femmes en Amérique Latine »
"La recherche au féminin – de l’analyse à la création de discours alternatifs"
Journées d’études organisée par SAGES, Savoirs, Genre et Sociétés - Unité de recherche transversale
vendredi 18 décembre 2009
Université Libre de Bruxelles Local : AY2.108 1050, Bruxelles
Présentation :
SAGES, l’Unité de Recherche Transversale en Etudes de Genre entend favoriser les démarches transversales et transdisciplinaires au sein de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université Libre de Bruxelles, en s’appuyant sur les champs d’enseignement et de recherches suivants : arts, cinéma, histoire, langues et cultures étrangères, littérature, philosophie et information et communication. Le déploiement des recherches en genre au sein de la Faculté tient à la nécessité de penser l’articulation entre spécificités culturelles et constructions de genre, et de comprendre comment cette perspective s’est construite au sein des disciplines scientifiques qui y sont représentées. Les nouvelles configurations culturelles et la nouvelle dynamique des relations entre les sexes (engendrées e.a. par les situations postcoloniales) donnent à la réflexion sur les rapports de genre une urgence et une actualité particulières.
Le but de la journée de recherche organisée le 18 décembre 2009 à l’Université Libre de Bruxelles est de présenter cette nouvelle unité dans la pluralité de ses approches. Mais au-delà des différentes disciplines et des perspectives d’étude qui sont celles des membres de SAGES, il s’agit aussi d’articuler un mouvement fédérateur s’organisant autour de l’idée de remise en cause des discours établis à l’aide de discours alternatifs, qu’ils soient historiques, littéraires, philosophiques ou encore cinématographiques.
Programme :
. 9H30 : Introduction & Présentation de SAGES
. 9H45 : Stéphanie Loriaux : "Dé(sé)crire l’univers colonial féminin. La double marginalité de la littérature féminine des Indes néerlandaises du XIXe siècle"
. 10H00 : Mireille Tabah : "Féminité et Judéité : intersection, appropriation, subversion"
. 10H15 : Barbara Obst : "Quand les femmes marchent sur les cadavres - La catégorie des sexes dans les polars d’écrivaines allemandes à partir de 1990"
. 10H30 : Discussion
. 10H45 : Pause café
. 11H15 : Patricia Munoz Cabrera : "Récits d’émancipation dans la littérature des écrivaines de la deuxième renaissance noire aux Etats Unis : les cas de Gayl Jones et Toni Morrison"
. 11H30 : Sylvie Vranckx : "Le combat anti-impérialiste des auteures amérindiennes féministes du Canada : la sociologie littéraire de Lee Maracle et de Beth Brant"
. 11H45 : Discussion
. 12H15 : Pause de Midi
. 13H30 : Marie-Geneviève Pinsart : "Genre et bioéthique : une nouvelle manière d’envisager l’alternative dans le discours scientifique"
. 13H45 : Muriel Andrin : "Her-land : de la spécificité du regard des réalisatrices et de l’intuition du sens interne"
. 14H00 : Discussion
. 14H15 : Pause café
. 14H30 : Laurence Brogniez & Vanessa Gémis : "L’histoire littéraire des femmes en Belgique : un discours en marge du canon ? A propos de la préparation d’un numéro spécial de la revue Textyles"
. 14H45 : Valérie André & Huguette Krief (Université de Provence) : "Le Dictionnaire des femmes des Lumières : présentation et lignes éditoriales d’un projet"
. 15H00 : Valérie Piette : "L’histoire de la sexualité : un discours alternatif ?"
. 15H15 : Vanessa D’Hooghe : "S’organiser et s’exprimer contre un modèle de "féminité" dans les années 60 et 70. Des hôtesses de l’air à l’éducation sexuelle"
. 15H30 : Discussion finale
Inscriptions & informations :
Muriel Andrin, mandrin@ulb.ac.be
====
2 - SEMINAIRES :
"Femmes de paroles : voix énonciatives et pragmatique des formes de discours"
Séminaire Antiquité au présent
organisé par Florence Dupont et Claude Calame
Équipe "Théorie littéraire et sciences humaines"
Groupe de recherches "Antiquité au présent" (Paris 7 – EHESS)
Université Denis Diderot – Paris 7
Les Grands Moulins (Mo Bibliothèque, ligne 14)
Bât. C, salle 779 C (7e étage)
Mardi 15 h-17 h
Présentation :
Epouse et mère, la femme adulte jouit, dans différentes formes de discours, de positions très singulières. Ces représentations d’ordre discursif ont trop facilement été confondues avec les statuts réels qui insèrent la femme dans un réseau de rapports sociaux de sexe, pour parler en termes de « gender ». Or, dans les discours et formes poétiques aussi bien que dans l’historiographie ou l’art oratoire, la femme adulte se définit non seulement par contraste avec la jeune fille ou la femme âgée, mais aussi par des métaphores notamment animales (l’abeille, la chienne, la huppe, la belette, etc.) qui présupposent une anthropologie comme représentation de l’être humain. Il s’agit donc de représentations (discursives) qui orientent les prises de parole de la femme intervenant dans différentes formes de discours
Ainsi, envisagée en interaction avec les statuts limitrophes de la jeune fille ou de la vieille femme, la figure de la femme-épouse intervient non seulement au niveau de l’énoncé avec sa pragmatique, mais encore sur le plan de l’énonciation, en particulier par la mise en scène de voix féminines dans des discours en général conçus et proférés par des hommes. On se concentrera donc sur les énonciations féminines et sur leur pragmatique par le biais des représentations souvent symboliques dont la femme est l’objet : de l’épopée à la tragédie ou à la comédie en passant par les différentes formes de l’histoire et de la rhétorique dans la culture gréco-romaine, en comparaison avec des formes de poésie narrative ou de discours (poétiques) « performatifs » dans d’autres cultures de tradition essentiellement orale.
Programme :
. 6 octobre 2009 :
Marella NAPPI (EHESS, Centre Louis Gernet)
« Mise en scène des voix féminines dans l’Iliade »
. 17 novembre :
Pierre LETESSIER (Université de Paris 7)
« La danse de la mulier mala dans la comédie romaine »
. 15 décembre :
Anne-Gabrielle WERSINGER (Université de Paris 1)
« La voix d’une ’savante’ : Diotime de Mantinée dans le Banquet de Platon (201d-212b) »
. 19 janvier 2010 :
Claude CALAME (EHESS, Centre Louis Gernet)
« Les voix de Praxithéa, l’épouse d’Érechthée, face au public athénien : tragédie, polyphonie énonciative et pragmatique »
. 16 février :
Martin RUEFF (Université de Paris 7)
« La voix de Julie dans la Nouvelle Héloïse de J.-J. Rousseau »
. 16 mars :
Sylvie PERCEAU (Université d’Amiens)
« Hélène et Clytemnestre : d’Homère aux Tragiques »
. 13 avril :
Marie-Luce GELARD (Université de Paris 5)
« Rogations pour la pluie et inversion rituelle : représentations et discours féminins "transgressifs" (sud marocain, tribu des Aït Khebbach) »
. 11 mai :
Colloque de clôture du cycle
Sandra BORNAND (CNRS, Université de Lausanne)
Silvia d’Intino (CNRS, Centre Louis Gernet)
Maria Manca (Université de Paris 7)
d’autres encore…
Dans le cadre du séminaire de recherche « Sexe et genre : pour un dialogue interdisciplinaire au carrefour des sciences de la vie et des sciences humaines »
L’Institut Emilie du Châtelet et l’UMR CNRS 7206 EcoAnthropologie & Ethnobiologie, Opération Recherche « genre »
MNHN, Département scientifique Hommes, Natures, Sociétés ont le plaisir de vous inviter au séminaire « Sexe et genre »
Séance du 17 décembre 2009
14h à 16h30 : Jardin des Plantes, Amphithéâtre de Paléontologie, 2 rue Buffon, 75005 Paris
Nous avons l’honneur d’accueillir
Anaïs Bohuon
Docteure en Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) et historienne du sport. Enseignante à l’université de Reims (UFR STAPS)
"Sport, sexe et genre : test de féminité et bouleversement de l’éthique sportive"
Dès les années 1930, certaines sportives, en s’engageant dans des sports dits de « tradition masculine » font l’objet d’un véritable procès de virilisation. Ces athlètes se rapprochent des hommes non seulement par le physique, mais aussi par leurs performances : leurs records extraordinaires réduisent de plus en plus l’écart entre les sexes et des soupçons sont alors émis au sujet du sexe de certaines sportives. Face à ces athlètes qui bouleversent la représentation d’une construction binaire entre le sexe masculin et le sexe féminin, le monde sportif tente de maintenir à tout prix une bicatégorisation sexuée inhérente à la logique interne de principe de compétitions, avec l’instauration d’un test de féminité dès 1966, imposé à toutes les concurrentes souhaitant participer à des compétitions internationales. Ce contrôle, sans équivalent dans d’autres domaines, fait du champ sportif un cas tout particulièrement paradigmatique pour questionner la bicatégorisation par sexe mais plus encore l’éthique sportive.
====
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
Avant le 31 janvier 2010
"Le mécénat féminin en France et en Bourgogne (XVe-XVIe siècles). Nouvelles perspectives"
lundi 10 mai 2010 Université de Liège, Belgique
Présentation :
Suscitée par l’ouvrage collectif, Patronnes et mécènes en France à la Renaissance (PUSE, 2007), édité par Kathleen Wilson-Chevalier, cette journée d’études se donne comme objectif de réunir chercheurs et doctorants afin d’examiner le rôle que les femmes de la Renaissance ont joué dans la production d’œuvres artistiques et littéraires. La journée entend ainsi contribuer non seulement à l’étude de la représentation du genre au début de l’époque moderne mais aussi à celle du mécénat dans les cours de France et de Bourgogne aux XVe et XVIe siècles. La manifestation sera clôturée par une conférence que Kathleen Wilson- Chevalier (American University of Paris) prononcera sur le thème Patronnes et mécènes au cœur même de la Renaissance française.
Les communications, qui pourront être en français ou en anglais, ne devront pas dépasser 20 minutes. Elles évoqueront parmi d’autres les thèmes suivants :
. Le mécénat féminin dans le domaine des arts ou dans la littérature
. Le rôle que les femmes nobles (princesses, reines, duchesses, etc.) ou les dames de la cour ont joué dans la diffusion de tendances artistiques et culturelles
. Les obstacles que les femmes mécènes ont pu rencontrer -La représentation de femmes mécènes -L’interaction ou la rivalité entre les hommes et les femmes dans le mécénat -L’historiographie du mécénat féminin et les méthodologies utilisées pour l’analyse de
femmes mécènes
Nous invitons les chercheurs intéressés à prendre contact avec nous avant le 31 janvier 2010. Pour ce faire, il convient d’envoyer une proposition de communication (300 mots maximum, en anglais ou en français) ainsi que quelques lignes de curriculum vitae à Elizabeth L’Estrange (elizabeth.lestrange@ulg.ac.be) et à Laure Fagnart (laure.fagnart@ulg.ac.be).
Comité organisateur :
Dominique Allart (Professeur, Histoire de l’art, Temps moderne, Université de Liège) Juliette Dor (Professeur, Littérature médiévale et FERULg, Université de Liège) Laure Fagnart (Chargée de recherches, FNRS, Histoire de l’art, Université de Liège) Elizabeth L’Estrange (Chargée de recherches, FNRS, Histoire de l’art, Université de Liège)
Avant le 1er mars 2010
"Adam et Eve à l’âge classique. Entre fondement du droit et questionnement du mythe"
Colloque, Orléans (18-19 NOV. 2010)
Présentation :
Parmi les mythes bibliques, peu sont aussi riches en réception, aussi lourds en conséquences et en même temps aussi contestés que les récits de la Genèse liés à la création du monde et de l’homme, au paradis et à la « Chute ». Car peu nombreux sont ceux qui ont structuré aussi fortement ce qui a été à la fois croyance et pratique dans nos sociétés chrétiennes : Adam et Ève sont revendiqués par la culture judéochrétienne comme nos « premiers parents », et par les Églises et sociétés chrétiennes comme le couple moyennant lequel Dieu a fait connaître sa vision de l’homme et de la famille. La condition du couple est ainsi intimement liée à la condition humaine tout court, mortelle et coupable depuis la Chute, conséquence de la première séduction qu’opère Satan sur l’Homme – et la femme sur l’homme. A travers l’exégèse de Saint Paul et d’Augustin surtout, le mythe d’origine de la Genèse a modelé le christianisme dans son ensemble, la rédemption par le Christ prenant son sens à partir de la Chute, et plus particulièrement la doctrine du mariage chrétien se cristallisant dans le droit canonique. Si l’histoire d’Adam et Ève est celle d’un premier interdit, de sa transgression et de la punition de celle-ci, elle nous raconte non seulement la création de l’homme et l’avènement de la condition humaine, mais encore l’invention du droit.
En même temps, le long XVIIIe siècle est évidemment la période où le bien-fondé de toute croyance est remis en question, et les récits bibliques ne font pas exception, évoluant ainsi, pas toujours de manière aussi polémique que chez Voltaire ou D’Argens, vers le mythe. La production littéraire et artistique s’en ressent et se libère plus que jamais, donnant au couple de la Genèse des interprétations et attributs nouveaux.
Les permutations sont aussi complexes que profondes et l’appréhension du premier couple biblique se fait non seulement dans des discours très différents avec leurs présupposés et traditions propres, mais aussi des deux côtés de la ligne de partage entre croyants et athées, devenant comme une pierre de touche du différend des Lumières.
Ce colloque se propose d’interroger, par une approche interdisciplinaire, les perceptions d’Adam et Ève qu’eut le long XVIIIe siècle. En essayant de définir le statut que le couple mythique peut avoir dans les différents discours, on pourra appréhender la circulation ou le cloisonnement discursif du mythe aussi bien que la capacité réflexive qu’il déploie tour à tour.
Pour toute information supplémentaire ou inscription : gabriele.ribemont@univ-orleans.fr
Avant le 15 février 2010
"État de la recherche « femmes : théorie et création » dans la francophonie"
Présentation :
Ce colloque veut faire le point sur la recherche concernant les femmes et la création dans la francophonie. Il fait suite à celui de Cerisy-la-Salle tenu à l’été 2008 et dont l’intitulé était Femmes, création, politique. Il se tiendra à l’automne 2010 (dates à déterminer) à Montréal (lieu à déterminer). Il couvrira les domaines des arts visuels, de la danse, de la littérature, du cinéma et du théâtre en y ciblant les avancées théoriques fondées sur des objets choisis de création et la création comme contribution théorique. Plus précisément, il se concentrera sur la cohabitation des théories féministes ou sur le genre et de la création et comment celles-ci se croisent, s’interconnectent ou s’alimentent.
Ce colloque permettra d’analyser et de commenter certaines productions littéraires et artistiques contemporaines en vue de déterminer leur apport à l’avancement du savoir et des femmes. Depuis que les études féministes ont pris place dans les milieux universitaires, depuis que les études sur le genre s’imposent par une « ouverture » vers les rapports sociaux de sexe, qu’en est-il de la recherche qui se fonde sur les relations entre la théorie et la création ? Que nous apportent, par exemple, les théories constructionnistes, alors qu’elles contribuent ou se confrontent aux œuvres littéraires ou visuelles ? En art et en littérature, de nombreuses productions contemporaines, voire actuelles, revisitent l’image du corps (Nelly Arcan, Alice Massat, Kiki Smith, Jana Sterbak) ou proposent, par exemple, des créations axées sur le « devenir identitaire » (Pilar Albarracin, Valérie Mréjen, Christine Angot), ou encore des textes ou des images à caractère ouvertement sexuel (Virginie Despentes, Catherine Millet, Marie L., Tracey Emin, Marlène Dumas). Or, l’œuvre ne peut ni ne veut jamais prétendre être le support illustratif de la théorie, tout comme la théorie ne peut commander ce qui est à produire lorsqu’il s’agit de rendre visible un engagement politique. Mais l’une et l’autre sont néanmoins à la fois autonomes et complices.
Dans le cadre de ce colloque, la théorie, la création et la réception seront les champs visés par les questions suivantes : Dans quelle mesure les théories féministes ou sur le genre et la création s’avèrent-elles compatibles ? Y a-t-il remise en question du rapport théorie et création dans les études féministes ou sur le genre ? Quels sont les points de jonction qui favorisent un travail de création à partir d’un positionnement féministe ? Quelles sont les démarches de création pour lesquelles les théories féministes ou sur le genre sont indissociables de leur existence ? En quoi la création littéraire ou artistique contribue-t-elle aux avancées féministes au plan théorique ? Comment la théorie prend-elle place dans la démarche créatrice ? Quelle est la place du public lecteur ou spectateur dans ce contexte de création et de théorie ? Que signifie aujourd’hui penser le rapport « théorie et création » dans un contexte d’engagement politique ?
Les propositions de communication (environ 250 mots) accompagnées d’une courte biobibliographie doivent être envoyées à Thérèse St-Gelais (st-gelais.therese@uqam.ca) ou à Martine Delvaux (delvaux.martine@uqam.ca) au plus tard le 15 février 2010. Un avis d’intention de participer au colloque peut être envoyé dès maintenant à Thérèse St-Gelais.
Avant le 1er février 2010
"Le mythe d’Arachné"
Pour le n°2 de la revue Amaltea
Présentation :
Dans la mythologie classique, la métamorphose est présentée comme une faculté réservée aux dieux ou comme un châtiment infligé aux humains. La métamorphose d’Arachné par Pallas Athénée est devenue le paradigme du thème mythique de la transformation. Les différentes interprétations dont a fait l’objet la figure d’Arachné au fil de l’histoire ont favorisé de riches réflexions sur l’art et la littérature, sur le mode dont l’artiste exprime la faculté et le châtiment sur le plan du mythe.
Fille d’un humble teinturier de Colophon, en Lydie, Arachné était connue par son extraordinaire talent pour tisser, au point que sa renommée parvint jusqu’à la déesse Athénée, protectrice des tisserandes. Imbue de son art, la jeune fille défia la déesse, qui lui est apparue sous la forme d’une vieille pour la prévenir contre les dangers de son immodestie. Arachné persistant dans son attitude, la déesse révéla son identité et confronta directement la jeune fille. Athénée tissa alors des scènes illustrant la majesté des dieux encadrées par quatre défaites humaines ; Arachné, elle, représenta les moments les plus honteux des dieux, transformés en animaux pour s’approprier leurs conquêtes. Bien que le travail de la jeune fille fût parfait, l’insulte du choix des scènes sur les dieux déchaîna la colère d’Athénée. La déesse déchira le tapis et frappa la jeune fille avec la navette du métier à tisser. Arachné, effrayée, se pendit, mais la déesse évita sa mort et la transforma en araignée, condamnée à tisser éternellement avec sa bouche.
Cette histoire d’orgueil châtié a souvent été traitée en littérature : Virgile, Pline, Dante, Boccace, G. Marino, E. Spenser, etc. Les arts plastiques se sont également occupés du mythe (Tintoretto, Rubens, Velázquez, Luca Giordano), au même titre que les autres arts, comme le ballet (Albert Roussel).
Outre à la structure défi-concurrence-châtiment, le mythe d’Arachné renvoie à l’association entre femme et araignée, à l’interdiction d’imiter les divinités tout comme à la faculté humaine de devancer les dieux. En vertu de sa métamorphose, Arachné est liée à l’obscurité et au danger, mais conserve aussi son talent, devenant ainsi créatrice et centre de son univers. Par ailleurs, la femme comme monstre tissant sa toile autour de sa victime est une constante dans la littérature, et peut aussi revêtir, entre autres, la figure de la femme fatale.
La revue Amaltea propose le mythe d’Arachné pour son numéro 2 (2010). Les articles proposés devront être originaux et traiter le mythe dans le contexte contemporain. Les auteurs sont libres de décider des oeuvres, des genres littéraires et du traitement scientifique de leur étude (date limite : 1er février 2010). Les articles explorant les rapports entre le référent mythique d’Arachné et les textes faisant l’objet de l’étude seront considérés comme prioritaires. Face à l’impossibilité d’accepter toutes les propositions, le Comité éditorial retiendra celles respectant le plus strictement les critères établis aussi bien dans l’appel à contributions que dans les normes d’édition, à savoir : sujet proposé (Arachné) ; approche mythocritique ; méthodologie scientifique (bibliographie critique), originalité, qualité des contenus et de la rédaction.
http://www.ucm.es/info/amaltea/revista/fr/appel.html
====
4 - THESE :
Nicolas Bourguinat, MCF d’histoire contemporaine à l’Université de
Strasbourg, a soutenu son habilitation à diriger des recherches (HDR) en histoire contemporaine :
"Pour une histoire sociale de la culture et des nations européennes du
premier XIXe siècle. Héritages et transitions après la domination
napoléonienne."
"Mémoire inédit : La bella libertà ? Voyages et séjours de femmes dans
l’Italie préunitaire (1770-1861) : une comparaison franco-britannique."
Le jeudi 10 décembre 2009 à 9H30
Université de Paris 1 / Institut National d’Histoire de l’Art
Salle Benjamin
2, rue Vivienne 75002 Paris
Devant un jury composé de
Catherine Brice (Université de Paris Est-Paris 12)
Rebecca Rogers (Université Paris-Descartes-Paris 5)
Philippe Boutry (Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Gilles Bertrand (Université Pierre Mendès France-Grenoble 2)
Gilles Pécout (Ecole Normale Supérieure / Ecole Pratique des Hautes
Etudes)
====
5 - BOURSES :
Dans le cadre de la subvention que lui accorde la Région Île-de-France, l’Institut Émilie du Châtelet lance trois appels à candidatures pour l’attribution d’allocations doctorales et post-doctorales. Ces allocations sont destinées à soutenir des recherches menées sur les femmes, le sexe ou le genre dans un établissement de recherche et d’enseignement supérieur de la Région Île-de-France. Elles concernent toutes les disciplines.
. Allocations doctorales : elles prennent la forme d’un contrat à durée déterminée d’une période de 36 mois pour les étudiant-es qui s’inscriront en 1ère année de thèse et 24 pour ceux ou celles qui s’inscriront en 2ème année. Le salaire mensuel net minimum est de 1450 €.
. Allocations post-doctorales : elles prennent la forme d’un contrat à durée déterminée, d’une durée de 12 à 18 mois, pour un salaire mensuel net minimum de 2100 €.
. Une allocation post-doctorale ciblée sur les politiques publiques en Île-de-France. Cette allocation post-doctorale prend, comme les autres, la forme d’un contrat à durée déterminée, d’une durée de 12 à 18 mois, pour un salaire mensuel net minimum de 2100 €.
Les dossiers de candidatures devront être transmis à l’IEC par les candidat-es au plus tard le 1er mars 2010 (cachet de la poste faisant foi) ;
Vous trouverez toutes les informations et documents nécessaires pour répondre à ces appels sur le site de l’IEC : http://www.mnhn.fr/iec
Nous pouvons également vous adresser, sur demande, les appels et dossiers de candidature par courrier électronique.
Les dossiers devront être transmis à l’IEC au plus tard le 1er février 2010.
====
6 - EN LIGNE :
Arnaud Régnier-Loilier, "L’arrivée d’un enfant modifie-t-elle la répartition des tâches domestiques au sein du couple ?", Population et sociétés, N°461, Novembre 2009, 1,50 €. n° ISSN 0184 77 83.
Les tâches ménagères sont, on le sait, inégalement réparties dans le couple. Les femmes en assument souvent la plus grande partie, même si des évolutions sont perceptibles pour les jeunes générations. Les hommes participent-ils davantage au travail domestique lorsque survient une naissance ? Ou observe-t-on une accentuation du déséquilibre des rôles ? Arnaud Régnier-Loilier répond à la question grâce à l’enquête Étude des relations familiales et intergénérationnelles (Erfi).
http://www.ined.fr/fr/ressources_documentation/publications/pop_soc/bdd/publication/1486/
====
5 - PUBLICATIONS :
Sexologies, revue européenne de sexologie et de santé sexuelle, "La sexologie au regard des sciences sociales", Vol 18 - N°4 - octobre 2009. ISSN : 1158-1360
Sommaire :
Rédacteur invité : Alain Giami
Éditorial
. La médicalisation de la sexualité : fausses questions et vrais enjeux
A. Giami
Articles originaux
. Les professionnels de la sexologie en France : quelques évolutions. Premiers résultats de l’enquête nationale (2009)
A. Giami, M. Chevret-Méasson et M. Bonierbale
. L’invention de l’addiction à la pornographie
F. Voros
. Les conditions de possibilité des couples d’hommes
G. De Larocque
. Processus d’interaction dans la consultation médicale : différents abords de l’impuissance masculine
L. Beltran et A. Giami
. Masturbation et thérapeutique : l’exemple du traitement des auteurs d’agressions à caractère sexuel
C. Le Bodic
. De la « maturité » de la femme à la chirurgie : les conditions de la réparation du clitoris
M. Villani
http://www.em-consulte.com/revue/sexol/derniernumero
Pascale Ejarque, Ecrire la cloture conventuelle. Réalités féminines, rêveries masculines dans La Vie de Marianne de Marivaux, Honoré Champion, 360 p., 60 euros. ISBN : 9782745318541
La clôture conventuelle, inscrite à l’horizon des destinées de femmes dans les romans du XVIIIe siècle, ne constitue pas, dans La Vie de Marianne, le thème exclusif du roman. L’héroïne ne se fait même pas religieuse, ce qui fait de notre étude un quasi-paradoxe.
En revanche, significativement, la clôture conventuelle est un thème récurrent de La Vie de Mari anne ; s’incarnant dans des expériences de clôture (ou de quasi-clôture) très diversifiées, épisodes auxquels l’auteur consacre un volume de texte important.
Derrière les raffinements de l’expression et les situations "civilisées" qu’elle met en scène, l’évocation de la clôture conventuelle, dans La Vie de Marianne, ne serait-elle pas le prolongem ent - poli et policé - de ce substrat fantasmatique sensible, déjà, dans Les Effets surprenants de la sympathie, où Marivaux brodait à l’infini des couples de mâle persécuteur et de femme séquestrée ?
À partir d’une intuition - à savoir l’idée qu’en parlant de clôture conventuelle, Marivaux disait beaucoup plus qu’on peut le croire a priori - il s’agissait de se laisser dériver au gré d’une démarche heuristique, bien plus que didactique. En arrière-plan, les effets de filigrane nous ont autorisé, ainsi, les voluptés d’une lecture intuitive, soumise, souvent, à la grâce aléatoire d’une sympathie sentimentale, quasi charnelle, quasi primitive, mais ouvrant sur les abîmes de l’inconscient.
http://www.honorechampion.com/
Madeleine Kern, Corps et morale entre geste et parole. La représentation de la séduction dans la comédie humaniste française de la Renaissance (1552-1612), Honoré Champion, 502 p., 65 euros. ISBN : 9782051020978
Cet ouvrage a pour objet l’étude de la séduction dans la comédie humaniste française de la Renaissance, de la première génération d’auteurs de la Pléiade (Jodelle, Grévin, La Taille, Belleau, Baïf) à la seconde génération d’auteurs italianisants (Amboise,Turnèbe, Le Jars, Larivey). Thème récurrent de la plupart de ces pièces, la séduction est entendue comme consommation anticipée du mariage des jeunes premiers. Alors que la comédie met en scène de manière insistante un corps sexué, l’épisode crucial correspondant est "expulsé" hors du plateau scénique. Cette tension crée une dialectique de l’invisible et du visible dont cet ouvrage étudie les effets dramaturgiques ainsi que les enjeux poético-littéraires et esthétiques. Cette étude se situe, du point de vue des perspectives critiques et des choix méthodologiques, à la rencontre des études théâtrales et de questions liées à l’histoire des représentations socioculturelles du corps. Elle propose de jeter de nouvelles lumières sur ce genre dramatique à l’époquede la Renaissance en montrant sa diversité à partir de son thème central et obsédant. Apport original pour l’appréciation de ce genre dramatique à l’époque de la Renaissance, cette étude intéressera non seulement les spécialistes de la littérature de la Renaissance, mais aussi ceux de l’histoire du théâtre (y compris du XVIIe siècle) et de la mise en scène.
http://www.honorechampion.com/
revue Recherches & Educations, "Genre et Education : Institutions, Pratiques, Représentations", 2009 / numéro 2, Société Binet Simon Ed., 15 euros. ISSN : 1760-7760
Coord. Annette Jarlégan
Présentation :
Le deuxième numéro de la revue Recherches & Educations rassemble les contributions de chercheur-e-s de disciplines différentes (sciences de l’éducation, psychologie, sociologie), tous persuadés de la pertinence d’une lecture sexuée des phénomènes éducatifs. Ces recherches, qui rencontrent le genre chacune à sa manière, rendent compte d’une pluralité d’approches théoriques et méthodologiques et abordent un ensemble de thèmes qui offre un panorama large du champ des études sur le genre en éducation. Elles donnent à comprendre l’importance de la prise en compte du genre pour la production en sciences humaines et sociales et plus largement pour la compréhension de tous les domaines de la vie sociale.
Dossier :
De l’intérêt de la prise en compte du genre en éducation, A. Jarlégan ; Sexes et genres à l’école maternelle. Un essai de modélisation du concept de « genre scolaire », C. De Boissieu ; Les relations entre filles et garçons en classe. Qu’en disent-elles ? Qu’en disent-ils ?, C.Marro, I.Collet ; Etude de l’influence de l’environnement scolaire - mono-éducatif versus co-éducatif- sur l’intérêt des filles pour les sciences, S. Kerger, D. Poncelet ; Contextualisation des différences sexuées et genrées du sentiment de violence déclaré en collèges populaires,S. Rubi ; Le succès scolaire des femmes dans le contexte des relations de genre : recherche sur l’éducation supérieure en Uruguay et tentative d’interprétation, A. Marrero ; La presse éducative, un outil d’éducation à la citoyenneté au masculin, S. Cromer, C. Brugeilles, I. Cromer ; Usages sexués d’internet chez les adolescents et modes de socialisation familiaux, C. Metton-Gayon ; La représentation des métiers par les élèves de cycle 3 : permanences et perspectives d’évolution, C. Fontanini ; Le concept de soi des lycéen(ne)s à haut potentiel. Perspective comparative filles/garçons, A. Villatte, M. De Léonardis, Y. Prêteur ; De quoi le genre est-il le nom ? Bernard Andrieu.
http://rechercheseducations.revues.org/
Vincent Guillin, Auguste Comte and John Stuart Mill on Sexual Equality : Historical, Methodological and Philosophical Issues, Amsterdam : Brill (Studies in the History of Political Thought), 368 p., 99 euros. ISBN 978 90 04 17469
Abstract :
Vincent Guillin uses the issue of sexual equality as a prism
through which to examine important differences – epistemological,
methodological and theoretical – between Auguste Comte and John Stuart
Mill. He succeeds in showing how their differing conceptions of science
and human nature influence and affect their respective approaches to
philosophy and to the analysis of female (in)equality in particular.
Guillin shines a bright searchlight into long-neglected aspects of both
men’s thinking – for example, Mill’s proposal to construct an
‘ethology’, or science of character-formation, and Comte’s seemingly
bizarre interest in phrenology – and the ways in which these shaped
their views of women’s intellectual and political capacities. Guillin’s
wide-ranging study examines both men’s major and minor works, their
correspondence with one another, and the reasons for the final
acrimonious break between two of the nineteenth century’s most original
and important thinkers.
Table of contents :
Acknowledgments
Abbreviations
Introduction
1. Comte and Mill on Sexual Equality : Context and Problems
2. The Female Brain and the Subjection of Women : Biology, Phrenology and
Sexual Equality
3. The Phrenological Controversy
4. The Explanation of Moral Phenomena : Comte and Mill on the
Architectonics of the Moral Sciences
5. A Never Ending Subjection ? Comte, Mill, and the Sociological Argument
against Sexual Equality
6. The Ethological Fiasco : The Methodological Shortcomings of the
Millian Science of the Formation of Character
7. How To Discover One’s Nature : Mill’s Argument for Emancipation in the
Subjection of Women
Conclusion
Appendix : Comtean Studies, 1993-2000
Bibliography
Index
About the author :
Vincent Guillin is currently Assistant Professor at the Collège de
France in Paris, for the Chair of the Philosophy of Life Science. After
graduating from Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, he completed a
Ph.D. in history and philosophy of science at the London School of
Economics in 2006. He is working at the intersection of philosophy of
science, political philosophy and history of science, especially on the
various ways scientific theories have informed and are informing
projects of social reforms and public policies. He is also interested in
the early reception of John Stuart Mill’s writings and ideas in France.
Most recently, he has co-edited, together with Anne Fagot-Largeault,
Frédéric Worms and Arnauld François, a special issue of /Annales
Bergsoniennes/ (Paris, PUF, 2008) on Henri Bergson’s /Evolution creatrice/.
http://www.brill.nl/print.aspx?partid=210&pid=29459
RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
- permanence tous les mardis -
01 49 40 73 49
genre.ring@univ-paris8.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING