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Annonces du RING - 15 janvier 2010


Date de mise en ligne : [15-01-2010]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Transgresser le genre : enjeux et (re)configurations", 20 janvier, Centre Pouchet, Paris
- "Genre et Archives judiciaires", 18 janvier, Toulouse le Mirail
- "La sexualité entre les lignes. Magazines féminins et sexualité des femmes", 15 janvier, Science Po Paris
- "Le statut de la femme dans la médecine : entre corps et psyché", 15-16-17 janvier, Paris Diderot
- "Métropolis, patropolis, ivresses et déambulations des filles et des fils", 16 janvier, Colegio de España, Paris
2 - SEMINAIRES :
- Sadaf Ahmed, "Islamic Feminism in Pakistan : Its relevance and applicability", 20 janvier, CEDREF, Paris
- Conférences de l’IEC : Christine Planté (30 janvier), Pierre Jouannet (13 février), Paris
- Jean-François Laé, "L’institution : un dispositif d’écriture", 18 janvier, séminaire Genre, Travail, Mobilités, Paris
- Cynthia Enloe, "Picking up the pieces : Women and Militarism in a Post-War Society", 19 janvier, séminaire Genre et Conflits Armés, Paris
- Nadia Tazi, "Politiques de la virilité en Islam (III) : conquérants et despotes", Collège International de Philosophie
- Christine Detrez, "Il était une fois le corps : le corps expliqué aux enfants", 28 janvier, ENS-Lsh, Lyon
- séminaire "Genre et politique", Paris
- Conférences de Mara Viveros Vigoya, EHESS - ENS, Paris
- Séminaire interdisciplinaire du Centre de recherches Droits et perspectives du droit. Centre René Démogue, Lille 2
- "Sexualités et reconnaissance", séminaire du Centre d’études du vivant et la Société internationale, Paris
- Rebecca Rogers, "Débats sur l’éducation des jeunes musulmanes (1858 - 1870) : le cas de l’école créée à Alger par Mme Luce", 28 janvier, MSH Paris
- Julie De Ganck, "En quête de sexe : Réactions face aux anomalies sexuelles et à l’hermaphrodisme en Belgique contemporaine, 1830-1914", 10 février, ULB Bruxelles
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 1er mars 2010, "Amies", numéro de NQF 30/3
- Avant le 31 mars, "Les discours sur l’égalité/inégalité des femmes et des hommes de 1400 à 1600 : revisiter la « querelle des femmes »", SIEFAR
- Avant le 25 janvier, "Education et homophobie, une discrimination dans le système éducatif : état des lieux, actions et relais de l’action", Besançon
- Avant le 15 mars, "La dimension relationnelle des métiers de service : Cache-sexe ou révélateur du genre ?", Lausanne
- Avant le 10 mars, "Les rôles transfrontaliers joués par les femmes dans la construction de l’espace européen, de la Renaissance au XXIe siècle", Lille 3
4 - THESE :
- Meriem Rodary, "De l’exclusion à la résistance : femmes, travail et classe à partir du cas de Neggafat et de Neqqashat à Sidi Youssef Ben ’Ali (Marrakech)"
5 - BOURSE :
- Candidatures pour la bourse de Chercheure invitée de la Banque de Montréal en études des femmes. Université d’Ottawa, Canada.
6 - EN LIGNE :
- Natalia Tikhonov Sigrist, "Les femmes et l’université en France, 1860-1914. Pour une historiographie comparée"
- Mise en ligne des Assies de l’IEC
- Liste de discussion "Genre et guerre au XXe siècle"
7 - PUBLICATIONS :
- Genre, sexualité et société, n°2, "Actualité des échanges économico-sexuels"
- Patricia Izquierdo, Devenir poétesse à la Belle Epoque. Etude littéraire, historique et sociologique
- Elizabeth Cady Stanton. Naissance du féminisme américain à Seneca Falls

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1 - COLLOQUES :

- "Transgresser le genre : enjeux et (re)configurations"
Journée d’études EFiGiES
Comité d’organisation :
Soline Blanchard, Magdalena Brand, Fanny Bugnon, Solenn Carof, Caroline Fayolle, Lola Gonzalez, Julie Guillot, Nora Natchkova
Avec le soutien de l’IEC et de l’ANEF
20 janvier - Paris
Lieu : site Pouchet, 59-61 rue Pouchet, à Paris, dans le 17ème arrondissement
(métro : ligne 13, arrêts Brochant ou Guy Môquet ; bus 66, arrêt La Jonquière)
Salle des conférences (rez-de-chaussée)
Programme :
9h30
Accueil des participant-e-s, café
9h50 - 10h
Introduction de la journée d’étude
10h - 12h
« Enjeux dans la subversion de l’ordre binaire »
. Emmanuelle Beaubatie : « Les normes sociales de genre à l’épreuve du transgenre : résistances et appropriations »
. Léo Perier : « Résister ou se conformer ? Pratiques de passing chez les trans FTM »
. Anaïs Bohuon : « Le contrôle de féminité des sportives : appareil de répression et transgression des normes de genre »
Discussion
Déjeuner-buffet à La Coopérative (7 rue Lagille, 18ème, M° Porte de St Ouen / Guy Moquet)
13h30 - 15h30
« La capacité d’agir et ses limites »
. Laure Flandrin : « Les représentations culturelles comiques des transgressions de genre : le rire comme modalité expressive symbolique du rappel à l’ordre sexué »
. Clotilde Lebas : « Utiliser la force physique quand on naît femme : une transgression de genre ? »
. Elsa Devienne : « ‘Muscle Beach’ et le débat sur la confusion des genres (1940- 1965) »
Discussion
16h - 18h
« Do it yourself : résistances et réappropriations collectives »
. Vanessa D’Hooghe : « La pratique du self-help en Belgique dans les années 1970 : découvrir son sexe et redéfinir son identité sexuée ? »
. Edith Gaillard : « Habiter de l’autre côté ou comment ‘dépasser’ le genre »
. Manon Labry : « Riot Grrrls »
Discussion
18h - 18h15
Conclusion de la journée d’étude
Contact : transgression2010@gmail.com

- "Genre et Archives judiciaires"
Journée d’étude, 18 janvier 2010
Salle D 30, Maison de la Recherche
Université de Toulouse le Mirail
Programme :
9h30-12h30 : Les mineur-e-s face à la justice
. Françoise Tétard, historienne, ingénieur CNRS, Centre d’histoire sociale du XX siècle, Filles de Justice au couvent. La forteresse imprenable des archives des Bon-Pasteur
. Véronique Blanchard, doctorante en histoire contemporaine à lʼUniversité Paris VII et formatrice-chercheuse à l’EN-PJJ (Ecole Nationale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse), Le dossier judicaire une source privilégiée pour l’histoire des sexualités juvéniles ? Du côté des filles
. Régis Revenin, doctorant en histoire contemporaine (Paris 1/Panthéon Sorbonne) et ATER à lʼUniversité Lille III, Le dossier judicaire : une source privilégiée pour l’histoire des sexualités juvéniles ? : Les archives de l’Education Surveillée : le cas du Centre d’Observation (pour garçons) de Paris (1945-1972)
14h-17h30 : Crimes et délits à la loupe du genre
. Amélie Nuq, agrégée dʼhistoire, doctorante en histoire contemporaine à lʼUniversité de Provence et membre de la Casa de Velázquez (Madrid), Jeunes déviantes et jeunes déviants face à la justice de Franco : un traitement différencié (1939-1958) ?
Table ronde : Présentation des travaux dʼétudiant.e.s en Master 2 : Julie Auger, Audrey Roger, Laure Plazanet.
Jack Thomas :
Professeur dʼhistoire moderne à lʼUniversité de Toulouse le Mirail, L’argent a-t-il un genre ? Hommes, femmes et la monnaie au XIXe siècle d’après les procédures criminelles en Haute-Garonne
Contact : sylvie.chaperon@free.fr

- "La sexualité entre les lignes. Magazines féminins et sexualité des femmes"
Centre d’histoire de Sciences Po, 15 janvier 2010, 15h-17h30.
Lieu : Centre d’histoire de Sciences Po, 56, rue Jacob 75006 Paris, 1er étage.
Responsables : Claire Blandin, Maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université Paris 12 Val-de-Marne
blandin@univ-paris12.fr / et Jamil Dakhlia.
Présentation :
Tantôt interprétés comme un acteur la de libération des femmes, tantôt au contraire comme une machine à produire des normes contraignantes, les magazines féminins sont au cœur de débats passionnés. La sexualité féminine est un angle privilégié pour aborder les liens complexe entre la presse féminine et l’évolution des normes de genre. Le séminaire ne tentera pas de trancher le débat libération/assignation, mais d’aborder la sexualité des femmes dans les magazines féminins à travers les producteurs et productrices du discours : qui parle de sexualité ? Ces locuteurs/locutrices ont-elles évolué dans le temps ? Quelle est la place de l’expertise ? De la parole des journalistes ? Des femmes ordinaires ? Notre groupe de travail poursuit autour de ce thème son projet de rencontres entre chercheurs et professionnels de la presse magazine.
Intervenantes
. Bibia Pavard, doctorante au centre d’histoire de Sciences Po : "Militer entre les lignes. Contraception et avortement dans la presse féminine (1955-1975) : l’exemple de Marie Claire".
. Katie Breen, journaliste à Marie Claire puis rédactrice en chef et directrice éditorial de Marie Claire International. Elle a créé en 2005 la société "Coverlines" spécialisée dans le conseil éditorial et la production de contenus. Elle est l’auteure avec Catherine Durand du livre Métro, Boulot, Macho. Enquête sur les insultes sexistes au travail, Paris, Plon, 2002.
Avec Bibia Pavard, François Provenzano et Claire Sécail
Infos : http://centre-histoire.sciences-po.fr/centre/groupes/presse_magazine.html

- "Le statut de la femme dans la médecine : entre corps et psyché"
Colloque organisé par la Société Médecine et Psychanalise
Sous la direction de Danièle Brun Professeur émérite à l’Université Paris 7 – Denis Diderot Présidente de la société « Médecine et Psychanalyse » (SMP)
Vendredi 15 janvier 20 h 30 à 23 h 00
Samedi 16 janvier 8 h 45 à 20 h
Dimanche 17 janvier 2010 9 h 00 à 13h 30
Maison de la Mutualité 24, rue Saint Victor Paris – 75005
Avec la collaboration de l’IEC
Institut Emilie du Châtelet
Présentation :
Militantes, les femmes ? Certes, à en juger par l’ancienneté de leurs combats individuels et collectifs. Mais pourquoi faut-il qu’elles luttent et que, dans cette lutte, la référence à l’homme soit de quelque façon mentionnée ? Se faire entendre, écouter, identifier dans sa spécificité : l’histoire des femmes dans la culture, dans la psychanalyse et dans la médecine montre l’insistance de ce que, trop souvent, on a appelé une revendication.
Le statut de la femme dans la société contemporaine connaît d’incessantes transformations qui à la fois suivent et orientent l’évolution de ses désirs. Grâce à la contraception et à l’avortement, les contraintes du corps et de la condition féminine se sont allégées. Mais qu’en est-il de la condition de malade ? À trop mettre l’accent sur les représentations sociales et sur le corps, ne risque-t-on pas de privilégier l’anatomie sur la psyché ?
« Que veut la femme ? » : c’est la question que pose Freud en 1932 dans sa conférence sur « La féminité » qu’il définit comme un « continent noir ». Il lui faut renoncer à penser le devenir femme de la petite fille en contrepoint de la sexualité du petit garçon. Mais cette avancée dans son parcours ne contredit pas la phrase qu’il disait avoir emprunté à Napoléon et qu’il se plaisait à rappeler : « l’anatomie c’est le destin ».
L’univers de la médecine se prête à illustrer les pièges de cette formule mais également les pièges que contiennent les demandes des femmes. Que veulent les femmes aujourd’hui ? Qu’attendent-elles des progrès de la médecine ?
Sur quelles bases leur répondre ? Sur quels critères : socio-politiques, juridiques, médicaux, bioéthiques, biologiques, psychanalytiques ? Les paramètres ont changé, les techniques ont évolué, les familles sont en mouvement et les risques de l’instrumentalisation de la médecine ne sont pas moins importants que ceux de l’instrumentalisation des corps.
Construire, reconstruire, transmettre, anticiper, prévenir, garantir : telles sont désormais les aptitudes de la médecine qui connaît une féminisation croissante. Les femmes sont attirées par la profession médicale : cela change-t- il l’écoute et la prise en charge des patientes ? Rien n’indique que les praticiens soient moins aptes que leurs collègues femmes pour s’occuper des malades femmes. Il semble plutôt que certaines spécialités de la médecine soient des viviers d’interrogations le statut de la femme entre corps et psyché. Citons la gynécologie-obstétrique avec tous les risques et les enjeux de la transmission, la médecine des petites filles et des femmes âgées, la chirurgie réparatrice. L’attitude des femmes est-elle spécifique dans ces différentes conjonctures, aux différents âges de la vie et selon les cultures ? Leur accorde- t-on un statut particulier ? Qu’en dire ? Comment le situer ?
Les trois journées de ce colloque favoriseront le croisement des témoignages issus de la pratique et de la réflexion des intervenants dans le champ de la médecine et de son histoire, dans celui de la psychanalyse, de l’éthique, de l’anthropologie, du juridique et de la sociologie.
Infos et programme :
http://medpsycha.org/

- "Métropolis, patropolis, ivresses et déambulations des filles et des fils"
Journée Gradiva. Créations au féminin
samedi 16 janvier 2010
9h-19h
Colegio de España
Salle des séminaires
7 E boulevard Jourdan - 75014 Paris
Présentation :
L’intitulé proposé respecte d’une part l’option de la ville qui nous avait tous séduits lorsque nous évoquions en juin dernier une thématique nouvelle pour nos rencontres de 2010. Mais il introduit aussi une composante filiale qui nous permet de repenser la différence masculin-féminin à la lumière d’une autre, bien plus significative, celle qui nous fait naître fils ou fille avant même de pouvoir nous penser femme ou homme ou de ne savoir nous résoudre à aucune de ces deux identités trop rudimentaires et discriminantes. Les bienfaits de cette thématique assez complexe qui renoue avec la filiation mais qui la déborde par le mouvement de la marche et par l’ivresse salvatrice des fils et des filles sont, entre autres, de nous rattacher à la figure de Gradiva, fille marcheuse, remarquable par son pas, inséparable autant de sa cité de Pompéi que des déambulations d’un autre héros, un fils orphelin qui vient à Pompéi la chercher. Nous avions en 2009 évoqué la démarche de Gradiva et les démarches par elle inspirées sans pour autant avoir l’impression d’épuiser leur intérêt et leur mystère, ceux-ci devenant au contraire de plus en plus captivants et insondables. À juste titre nos rencontres de 2009 nous sont apparues comme les plus riches du cycle commencé en 2007-2008, cette figure emblématique nous conduisant loin à sa suite sur les chemins de la création dite féminine, devenue avec Gradiva bien plus équivoque, androgyne, génériquement troublée et troublante. Chacun fut amené à interroger sa propre pratique de la littérature, sa façon personnelle d’aborder les textes et de vivre la lecture et l’écriture comme une remise en cause de son identité, comme un investissement de son corps redécouvert, magnifié et réinventé dans la rencontre avec l’autre corps du texte et de son sujet insaisissable, à la fois glissant et captivant. L’équivoque gagne d’ailleurs la ville elle-même, à la fois métro et patro, mère et père, comme cette Pompéi où Gradiva entraîne Hanold et à sa suite le lecteur. Pompéi n’est-elle pas la ville pour mourir, sous l’éruption mâle du Vésuve, et l’utérus pour ressusciter de ses cendres ? Pompéi est une « métro » et une « patropolis », la ville de Gradiva, fille d’un « honesto loco ortus », la ville de Zoé qui suit son père le zoologiste dont elle porte avec brillant le nom qui illustre sa démarche, mais elle est aussi la ville de Gradiva qui se rend au temple de Cérès, la déesse-mère nourricière, et la ville de la rencontre d’une fille et d’un fils, tous deux enfin allégés de leur pesanteur psychologique ou généalogique, loin de la ville de la tradition familiale qui rendait impossible leur libération.
Programme :
Matin :
. 9h : accueil des participants
. 9h30 : Michèle Ramond, Ouverture de la journée, projets divers, propositions
. 10h : Christiane Chaulet-Achour, Séisme urbain, séisme identitaire : marches de femmes dans Surtout ne te retourne pas de Maïssa Bey
. 10h30 : Delphine Leroy, Une analphabète à Paris : de Marguerite Duras à Nora, la lecture transformatrice de l’environnement urbain. Cheminements entre écritures et identités, la ville comme espace de (re)conquête de soi ?
. 11h : Cecilia Katunaric, Santiago du Chili et Diamela Eltit : la féminité marginale dans la ville en état de siège
. 11h30 : Débat général
. 12h15 : Déjeuner au restaurant du Colegio (offert aux participants)
Après-midi :
. 14h : Sandra Buenaventura, Cartographie des "Diarios" d’Alejandra Pizarnik
. 14h30 : Évelyne Accad, La ville de Beyrouth accompagnée d’un chant, « Beyrouth, je t’aime »
. 15h : Daniel Arsand, Ivresses du fils
(Daniel Arsand nous parlera de son roman, paru chez Stock en 2004, dont le titre a inspiré le thème de cette année, mais aussi de son métier d’éditeur puisqu’il publie des auteurs turcs femmes comme Elif Shafak et Oya Baydar, des Américaines dignes héritières de Dorothy Parker et de Carver, telles qu’Elizabeth Crane et Victoria Lancelotta. Et sera publié en mars un roman inédit de Klaus Mann, Point de rencontre à l’infini, puissant et visionnaire, comme le recueil de ses textes contre le fascisme et le nazisme, Contre la barbarie.)
. 15h45 : Lectures de Daniel Arsand, René Agostini, Jeanne Hyvrard, Michèle Ramond…
. 16h30 : Céline Nogueira, Noli me tangere
(Participation gracieuse de la dramaturge et comédienne Céline Nogueira qui nous parlera de son expérience de créatrice au féminin et qui nous présentera son spectacle écrit et mis en scène par elle : Noli me tangere)
. 18h : Irma Vélez, Sur la Gradiva de Robbe-Gillet
. 18h30 : Débat général et clôture de cette première journée
Contact : Michèle Ramond, michele.ramond@wanadoo.fr

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2 - SEMINAIRES :

- Séance exceptionnelle du séminaire du CEDREF
mercredi 20 janvier 2010 
de 15 à 17h amphi 50 site Javelot
Intervention de
Sadaf Ahmed, Professeure de sociologie et d’anthropologie à l’Université de Lahore :
« Islamic Feminism in Pakistan : Its relevance and applicability »
Centre d’Enseignement de Documentation
et de Recherches pour les Etudes Féministes
Université Paris Diderot Paris 7
01 57 27 66 82
www.cedref.univ-paris7.fr

- Conférence de l’IEC
L’Institut Émilie du Châtelet a le plaisir de vous inviter à la prochaine séance de son cycle de conférences :
« Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre »
de 14h à 16h
Jardin des Plantes, Auditorium de la Grande Galerie de l’évolution
36 rue Geoffroy Saint-Hilaire
Métro : Jussieu, Place Monge ; Bus : 67 et 89 (arrêt : Buffon-Mosquée), 47 (arrêt Monge)
Entrée libre dans la limite des places disponibles
. La séance du 30 janiver est consacrée à
Christine Planté
professeure de littérature à l’Université de Lyon 2, responsable de l’axe « Masculin/Féminin » dans l’UMR LIRE (Littérature, idéologies, représentations, XVIIIe-XIXe siècles) et du projet « Genre et culture » dans le cluster Patrimoine, culture, création de la région Rhône-Alpes. Elle est membre du comité directeur du Réseau inter-universitaire interdisciplinaire de recherches sur le genre (RING) et du Comité scientifique de l’Institut Émilie du Châtelet. Ses recherches portent sur la place des femmes dans la production, l’histoire et la critique littéraires, et sur les théories, écritures et représentations du masculin et du féminin dans la culture, en particulier la littérature française du XIXe siècle. Partant d’une critique de l’idée d’« écriture féminine », elle a travaillé sur le genre (gender) des genres littéraires, et sur la façon dont l’histoire littéraire produit une minoration, ou une invisibilité des femmes écrivains. Elle a publié notamment : La Petite Sœur de Balzac. Essai sur la femme auteur (1989), Femmes poètes du XIXe siècle. Une anthologie (1998). Elle a également dirigé la publication de plusieurs ouvrages collectifs, dont L’Épistolaire, un genre féminin ? (1998), Masculin/Féminin dans la poésie et les poétiques du XIXe siècle (2002), Sand critique, 1833-1876 (2007). Elle prépare actuellement une biographie de Marceline Desbordes-Valmore. Elle dirige, avec Marie-Ève Thérenty (Montpellier III et IUF), un programme de recherche Masculin/Féminin dans la presse du XIXe siècle, qui interroge les façons dont la presse diffuse et contribue à modifier les identités de genre.
. La séance du 13 février est consacrée à
Pierre Jouannet
médecin à l’Hôpital Cochin, professeur à l’Université Paris Descartes, spécialiste de la Biologie de la Reproduction, membre du Comité scientifique de l’IEC.
Jeune médecin dans les années 1970, il a été membre du GIS (Groupe Information Santé) et a participé à la création du MLAC (Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception). Tout au long de sa carrière, il s’est intéressé aux aspects fondamentaux, cliniques et éthiques de la fertilité (notamment la fonction spermatique) et de la procréation assistée. Ses principaux ouvrages sont : Juger la vie, les choix médicaux en matière de procréation (avec Marcela Iacub, 2001), Histoire de sexe et désir d’enfant (avec Véronique Nahoum-Grappe, 2004), La fertilité est-elle en danger ? (avec Bernard Jégou et Alfred Spira, 2009), L’embryon, le fœtus et l’enfant (avec Catherine Paley-Vincent, 2009). Il a été président de la Fédération Française des CECOS (Centre d’Étude et de Conservation des Œufs et du Sperme humain) entre 1997 et 2003, et vice-président du Conseil Médical et Scientifique de l’Agence de la Biomédecine entre 2005 et 2008. Il est membre de l’Académie Nationale de Médecine.
Programme complet sur http://www.mnhn.fr/iec

- Le 18 janvier prochain aura lieu la troisième séance du séminaire public de l’équipe « Genre, Travail, Mobilités » du laboratoire CRESPPA, consacrée à :
Jean-François Laé
[sociologue, professeur à l’université Paris 8, membre du CRESPPA-GTM]
« L’institution : un dispositif d’écriture »
Comment s’écrit une institution sociale lorsqu’elle doit maîtriser une conduite, aider autrui ? Comment les relations de soutien, de soin, d’appui, de réconfort vivent-elles d’écriture à travers des notations en prise et en déprise ? Comment un dispositif d’écritures ponctue le temps de l’institution, incite à informer, agir et à réagir, autrement dit, comment il compose un agencement de lieux, d’emploi du temps et de présences physiques pour noter les conduites à partir des pannes, des empêchements, de nombreux obstacles, de revers et tant d’infortune.
A partir du modèle de la main courante de police, seront déployées des questions sur d’autres pratiques d’écriture, cette fois plus éparses et invisibles, presque silencieuses.
Discutant : Jacques Rancière (philosophe, université Paris 8)
La séance débutera à 14h (jusqu’à 16h30 environ)
Lieu : site Pouchet, 59-61 rue Pouchet, à Paris, dans le 17ème arrondissement
(métro : ligne 13, arrêts Brochant ou Guy Môquet ; bus 66, arrêt La Jonquière)
Salle des conférences (rez-de-chaussée)

- Dans le cadre du séminaire Genre et Conflits Armés : Repenser les impacts des conflits et les processus de reconstruction
Séminaire de recherche CRESPPA-GTM
Première séance : Mardi 19 janvier de 10 à 12h30
59-61 Rue Pouchet, 75017 Paris
Metro : Guy Moquet ou Brochant (ligne 13)
Cynthia Enloe, Professor of International Development and Women’s Studies, Clark University, Etats-Unis
« Picking up the pieces : Women and Militarism in a Post-War Society »
Discutante : Suzuyo Takazato, Okinawa Women Act Against Military Violence, Japan
(Séance en anglais avec traduction)
Le séminaire de Cynthia Enloe sera suivie d’un débat avec Suzuyo Takazato, et trois autres femmes de Okinawa Women Act Against Military Violence, sur le thème de :
Long-term military presence and Okinawan Women
Le débat se tiendra au 59 rue Pouchet, à 14.30.
(en anglais avec traduction)
Résumé de l’intervention de Cynthia Enloe :
Militarization can be blunt and astounding - as when a military invasion occurs or when a large international peacekeeping contingent arrives in a region or when colonels forcibly take over the presidential palace or when a new military base is opened in a town. But militarization is also can be a slow, almost subterranean process, step by step, drip by drip, almost impossible to chart, yet deeply transformative of relationships, structures and cultures. When did "camo" become fashionably "hip" among teenagers ? Why do many civilians treat career senior military officers with such deference ?
What is so often overlooked, even by those who become deeply concerned about creeping militarization is how dependent these transformative processes are on particular ideas about, and practices of both femininity and masculinity. Moreover, since militarization so often increases the privileging of masculinity, we neglect to explore how women become militarized and how reliant any particular militarization process is on persuading a critical mass of women that it serves their interests. Militarization anywhere depends on winning over women as girlfriends, mothers, wives, workers, political activists.
A feminist curiosity can shine a realistic light on the causes and consequences of militarization in ways that make clearer what it takes to roll back or subvert militarizing processes.
Cynthia Enloe est professeur à Clark University, USA.
Auteur de nombreux articles et livres sur les thèmes des feminismes, du genre, de la militarisation et de la mondialisation
Parmi ses livres : Bananas, Beaches and Bases : Making Feminist Sense of International Politics (2000), Maneuvers : The International Politics of Militarizing Women’s Lives (2004), and Globalization and Militarism : Feminists Make the Link (2007).
Son nouveau livre Nimo’s War, Emma’s War : Making Feminist Sense of the Iraq War sera publié par l’ University of California Press au printemps 2010.
Infos :
http://www.clarku.edu/academicCatalog/facultybio.cfm?id=343#ixzz0aVfrOtaZ

- "Politiques de la virilité en Islam (III) : conquérants et despotes"
Collège International de Philosophie
18h30-20h30
Carré des Sciences, 1 rue Descartes, 75005 Paris
Lun 1 fév, Lun 8 fév, Lun 15 fév, Lun 8 mars, Lun 15 mars, Lun 22 mars : Salle JA05
Lun 29 mars : Salle JA01
Lun 12 avr 2010 : Salle JA05
Présentation :
Après avoir traité de la virilité aristocratique, puis de la cité au masculin et de ses fondements islamiques, on s’attachera cette année au thème despotique, à ses acteurs, ses excès, ses antinomies. On revisitera pour l’illustrer le sérail des Ottomans selon une double perspective d’Orient et d’Occident, sur une périodicité longue (depuis la naissance de l’empire au XIVe siècle jusqu’au tournant du XVIIe). Il s’agira moins de revenir une fois encore sur les arcanes et les chicanes des appareils monarchiques d’Orient, que d’élucider dans son expression hyperbolique, au sommet d’un État et à la tête d’un empire-monde, la modalité despotique du viril : examiner les fondements juridiques et militaires de ce régime de souveraineté, son évolution depuis sa genèse conquérante et l’idéologie du ghaza jusqu’à sa fixation domestique, soulevant une crise plus constitutive que seulement durable. On montrera comment il bafoue l’idéalité califale et son modèle masculin ; et comment cette mutation qui renverse les prémisses de la maîtrise de soi et du pouvoir par le droit des armes, en vient à vérifier « l’effémination » dont parle Ibn Khaldûn à propos du déclin de l’État : en légitimant la violence au titre de la continuité dynastique, elle produit une sorte d’implosion interminable qui met aux prises, derrière le voile, le Sultan, sa mère et des esclaves-maîtres. La Maison triomphe, l’Unique s’amollit, l’Empire entame son déclin. On concluera sur quelques incidences contemporaines du viril despotique et de sa logique dévastatrice.
Contact :
Nadia Tazi, nadiata@club-internet.fr

- Le séminaire "Sexe et genre : pour un dialogue interdisciplinaire au carrefour des sciences de la vie et des sciences humaines" qui se tiendra le 28 janvier 2010 accueillera
Christine Detrez, Sociologue, Maîtresse de conférences à l’École normale supérieure lettres & sciences humaines, Université Lyon-2, qui nous présentera ses travaux sur le thème :
« Il était une fois le corps : le corps expliqué aux enfants ».
Le séminaire (présentation détaillée en fichier attaché) aura lieu de 14h à 16h30 à l’amphithéâtre de Paléontologie du Jardin des Plantes, 2 rue Buffon, 75005 Paris (métro Austerlitz, Jussieu, Censier-Daubenton ; autobus 89, 91, 67, 47).
Contact :
peyre@mnhn.fr ; wiels@igr.fr

- Groupe AFSP « Genre et politique »
Séminaire 2010
Animé par :
Armelle Le Bras-Chopard (Université de Saint-Quentin-en-Yvelines)
Mariette Sineau (Centre de Recherches Politiques de Sciences Po/CNRS)
Lieu : Centre de Recherches Politiques de Sciences Po (CEVIPOF). 98, rue de l’Université. 75 007 PARIS. Salle Georges Lavau. Tel : 01 45 49 51 05
Le mardi de 17 à 19 h.
armelle.chopard@wanadoo.fr
mariette.sineau@sciences-po.fr
Présentation du séminaire :
Le groupe « Genre et politique » de l’AFSP poursuit ses activités en 2010 autour d’un séminaire de recherche. Animé par deux politistes, ce séminaire se présente comme un espace de réflexion interdisciplinaire. Son objectif est de constituer une communauté de chercheur-e-s mobilisé(e)s par des problématiques de genre ; il est aussi de créer une synergie par la confrontation de recherches actuelles, qu’elles soient menées par des doctorant(e)s, des jeunes chercheur(e)s ou des chercheur(e)s confirmé(e)s, tant en France qu’à l’étranger. La dimension comparative étant essentielle à la conception du séminaire, celui-ci s’efforcera d’internationaliser les rencontres et les thématiques.
Cette année, les séances, mensuelles, de deux heures, seront consacrées à des ouvrages ou des thèses ayant marqué un renouvellement des travaux sur le genre. Le « genre » étant devenue une catégorie très polysémique, les intervenant-e-s sont invité-e-s à « penser » l’utilisation du concept de genre dans leur discipline respective, et donc à expliciter l’usage qu’ils en ont fait dans leur propre recherche.
Programme :
. 9 Février 2010 : Réflexions sur l’usage du genre comme concept globalisé.
Delphine Lacombe (EHESS-IRIS, Université de La Rochelle) : « Jeux d’échelles » du genre : quelques réflexions à partir de l’Amérique Latine
Elisabeth Marteu (Paris I Panthéon Sorbonne) : La globalisation du genre à l’épreuve du Proche-Orient
. 16 mars 2010
Magali della Sudda (« Marie Curie Fellow » Institut Européen de Florence)
La citoyenneté avant le vote au prisme du catholicisme. L’exemple des ligues féminines catholiques (1900-1930).
. 13 avril 2010
Manon Tremblay (Université d’Ottawa/chercheuse invitée au Cevipof)
Le pinacle du pouvoir exécutif au Canada : des cabinets qui troublent le genre ?
. 18 mai 2010
Ilana Löwy (INSERM) et Catherine Marry (CNRS/Centre Maurice Halbwachs) autour des deux ouvrages L’emprise du genre : masculinité, féminité, inégalité (La Dispute, 2006) et Pour en finir avec la domination masculine (Les empêcheurs de penser en rond/Seuil, 2007).
2 séances supplémentaires auront lieu à l’automne :
. en septembre 2010
Florence Rochefort (Groupe de sociologie des religions et de la laïcité/CNRS) autour du livre Le pouvoir du genre. Laïcités et religions 1905-2005 (Presses universitaires du Mirail, 2008).
. en octobre 2010
Armelle Le Bras-Chopard et Mariette Sineau autour de leur ouvrage respectif : Première dame, second rôle (Seuil/Presses de Sciences Po, 2009) et La force du Nombre. Femmes et démocratie présidentielle (L’Aube Poche, février 2010).

- Conférences de Mara Viveros Vigoya, professeur invitée EHESS / ENS
janvier-février 2010 - Paris
Mara Viveros Vigoya, professeure d’anthropologie à l’Université nationale de Colombie (Bogotá), et directrice du Groupe Interdisciplinaire d’Études de Genre (GIEG), mène des recherches articulant classe, genre, sexualité et race. Elle a publié en 2002 une étude ethnologique de la masculinité au prisme des relations amoureuses (De Quebradores y Cumplidores : Sobre Hombres, masculinidades y relaciones de género en Colombia), et elle a depuis dirigé ou co-dirigé plusieurs ouvrages prolongeant ces réflexions : Saberes, culturas y derechos sexuales en Colombia (2006), De mujeres, hombres y otras ficciones : género y sexualidad en América Latina (2006), Raza, etnicidad y sexualidades. Ciudadanía y multiculturalismo en América Latina (2008), et Y el amor… ¿Cómo va ? (2009).
1. Lundi 11 janvier, 9h30-11h (MSH Paris-Nord, Saint-Denis, salle de conférences) :
« Sexualisation de la race et racialisation du sexe en Amérique Latine »
Séminaire de laboratoire de l’Iris, séance coordonnée par Christelle Avril et Marc Bessin.
2. Mercredi 20 janvier, 15h-17h (EHESS, 105 bd Raspail, salle 8) :
« Les classes moyennes noires en Colombie »
« La racialisation en question », séminaire dirigé par Didier Fassin, Éric Fassin et Pap Ndiaye.
3. Mercredi 27 janvier, 11h-13h (ENS, 48 bd Jourdan, Paris 14e, Grande salle) :
« L’avortement en Colombie : sociologie du choix »
« Actualité sexuelle », séminaire dirigé par Éric Fassin, Michel Feher et Michel Tort.
4. Jeudi 11 février, 15h-17h (EHESS, 105 bd Raspail, salle 1) :
« Sociogenèse et apports des études féministes en Colombie »
« Genre et sciences sociales », séminaire dirigé par Rose-Marie Lagrave.
5. Vendredi 12 février, 13h-15h (EHESS, 105 bd Raspail, salle 1) :
« Discriminations raciales, interventions sociales et subjectivité : le cas des populations ‘noires’ des secteurs populaires de Bogotá »
« Le genre dans les biographies et la question sociale », séminaire dirigé par Marc Bessin et Numa Murard.
6. Vendredi 19 février, 13h-17h (EHESS, 105 bd Raspail, amphithéâtre) :
« Articulations : genre, sexualité, race, classe et âge » (avec Viviane Albenga, Elsa Dorlin et Juliette Rennes)
« Études de genre et de sexualité », séminaire dirigé par Éric Fassin et Rose-Marie Lagrave.
7. Jeudi 25 février, 14h-16h (ENS, 48 bd Jourdan, salle 10) :
« Genre, sexualité, race et classe : logiques croisées sur le terrain ».
« Articulations : inégalités de classe et discriminations sexuelles et raciales », séminaire dirigé par Stéphane Beaud et Éric Fassin.
Contact EHESS : Rose-Marie Lagrave, Iris (Rose-Marie.Lagrave@ehess.fr)
Contact ENS : Éric Fassin, Iris (Eric.Fassin@ens.fr)

- Séminaire interdisciplinaire du Centre de recherches Droits et perspectives du droit. Centre René Démogue.
Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales. Lille 2.
Janvier- juin 2010
"Regards croisés sur le droit et le genre : (dé)construction et mobilisation de la norme juridique"
conçu et coordonné par Malha Naab & Pierre-Yves Verkindt avec le soutien de la MESHS de Lille, du LERADP et du CURAPP.
Programme :
. Séminaire n°1 : Magie sociale et violence symbolique : une « domination masculine » revisitée.
26 janvier 2010 de 14h à 16h30.
Lieu : CURAPP. Faculté de droit et de science politique. Pôle Universitaire Cathédrale. 10, Placette Lafleur 80 0027 Amiens. Salle : 209
Intervenant : Didier ERIBON, Professeur à l’UPJV (Faculté de philosophie, sciences humaines et sociales).
Discutant : Bruno AMBROISE, Chargé de recherche en philosophie au CNRS (CURAPP-ESS, UPJV).
. Séminaire n° 2 : Participation des femmes dans l’élaboration des normes conventionnelles du travail.
26 février 2010 de 14h à 16h30.
Lieu : MESHS, 2 rue des Canonniers 59 000 Lille. Salle 002.
Intervenantes : Geneviève PIGNARRE, Professeure de droit privé (CDPPOC, Université de Savoie), Eliane Soldani (Présidente d’un syndicat autonome) et Malha NAAB, Aler (Centre René Demogue, Lille 2).
Discutant : Jean-Gabriel CONTAMIN, Professeur de sciences politiques (CERAPS, Lille 2).
. Séminaire n°3 : Peut-on faire du droit de la famille l’outil d’une justice de genre ? Les mouvements des femmes françaises et québécoises face au règlement juridique des conséquences financières du divorce.
1er avril 2010 de 14h à 16h30.
Lieu : Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales. Salle Guy Debeyre
1 place Déliot 59 000 Lille. Métro : Porte de Douai.
Intervenante : Anne REVILLARD, Maître de conférences en sociologie (CERAL, Paris 13).
Discutante : Nathalie Le Bouteillec, Maître de conférences en sciences économiques (CURAPP, UPJV).
. Séminaire n°4 : « Le cri de la soie » et les normes sexuelles : analyse des disparités de genre à travers le cas d’une délinquante fétichiste de la Belle Epoque.
22 avril 2010 de 14h à 16h30.
Lieu : Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales. Salle Guy Debeyre
Intervenante : Julie MAZALEIGUE, Doctorante, ATER (CURAPP, UPJV).
Discutant : Michel HASTINGS, Professeur de sciences politiques (CEPEN, IEP de Lille).
. Séminaire n°5 : Harcèlement sexuel et devoirs des responsables d’entreprise.
28 mai 2010 de 14h à 16h30.
Lieu : Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales. Salle Guy Debeyre
Intervenante : Karine LEMPEN, Chargée de cours dans le cadre de la maîtrise en Etudes Genre de l’Université de Genève.
Discutant : Pierre-Yves VERKINDT, Professeur de droit privé (Centre René Demogue, Paris I-Sorbonne).
. Séminaire n°6 : Le sexe du sujet de droit.
25 juin 2010 de 14h à 16h30.
Lieu : MESHS. Salle 002.
Intervenant : Daniel BORILLO, Maître de conférences en droit privé (CERSA, CNRS, Paris X Nanterre).
Discutants : Marc PICHARD, Professeur de droit privé (LERADP, Lille 2) et Nathalie RUBEL, Professeure de philosophie en lycée et docteur d’Etat.
Contact :
Malha Naab, malha.naab-2@univ-lille2.fr.
Dorothée Herbault (secrétariat René Demogue), dherbault@univ-lille2.fr ou tel :03 20 90 77 30.
Charlotte Hespel (MESHS) http: //wwwmeshs.fr ou tel : 03 20 12 58 30.

- Le Centre d’études du vivant et la Société internationale
Psychanalyse/philosophie (SIPP) ont le plaisir de vous annoncer la
première séance du séminaire
"Sexualités et reconnaissance"
sous la direction de Monique David-Ménard, Patrick Guyomard, Philippe
van Haute et Vladimir Safatle
Le séminaire se tient à l’UFR de Sciences humaines cliniques - 26 rue
de Paradis 75010 Paris en salle 2 les mercredis 20 janvier, 27 janvier
et 3 février 2010 de 14h à 16h et en salle 5 le mercredi 10 février,
attention de 15h30 à 17h30.
Autour de ce thème de la reconnaissance, notion philosophique
hégélienne fondatrice d’une philosophie du politique mais aussi notion
souvent employée pour qualifier ce qui est attendu d’une cure
analytique (« reconnaissance du désir »), nous nous demanderons si la
psychanalyse rompt avec la métaphysique ou bien si sa pratique
continue à s’y référer et comment.
Ce séminaire fait suite au colloque de la SIPP organisé récemment
(25-28 octobre 2009) à Boston College « Psychanalyse, tragédie,
politique », et auquel les quatre intervenants ont participé.
Contact :
Sylvie Duverger, sylvie.duverger@wanadoo.fr

- "Débats sur l’éducation des jeunes musulmanes (1858 - 1870) : le cas de l’école créée à Alger par Mme Luce"
28 janvier, MSH Paris
Conférence de Rebecca Rogers (histoire de l’éducation, université Paris Descartes) est organisée par le séminaire "Genre, Politique, Sexualité(s). Occident / Orient", dirigé par Christiane Veauvy et Monique de Saint Martin.
Discutant : Omar Carlier, professeur en histoire contemporaine à l’université Denis Diderot.
Présentation :
En 1845, Véronique Eugénie Allix fonde à Alger une école pour jeunes filles musulmanes. Au bout de plus d’une année de réclamations, elle réussit à faire financer son institution par les autorités coloniales. Lorsque les français officialisent l’existence d’écoles arabes-françaises en 1850, l’école de Mme Allix, devenue Mme Luce, servira de modèle aux trois autres écoles féminines. La reconnaissance politique de son établissement est cependant mise en cause à partir de l’année 1858 dans un contexte de remaniements administratifs et avec l’arrivée au sein du Conseil général de notables musulmans. Les débats autour de l’institution entre 1858 et 1861, quand celle-ci est transformée en ouvroir, font surgir des questions concernant l’utilité de l’apprentissage du français pour les élèves indigènes, comme ses effets néfastes sur leur moralité. Il sera alors question d’intégrer la notion du genre dans l’examen critique de la "mission civilisatrice" en Algérie pour comprendre le sort fait à l’établissement de Mme Luce.
http://www.msh-paris.fr/actualites/actualite/article/debats-sur-leducation-des-jeunes-musulmanes-1858-1870-le-cas-de-lecole-creee-a-alger-par-mme/

- Dans le cadre de l’Atelier Genre(s) et Sexualité(s) de l’Institut de sociologie de l’ULB,
Intervention de
Julie De Ganck (ULB)
« En quête de sexe : Réactions face aux anomalies sexuelles et à l’hermaphrodisme en Belgique contemporaine, 1830-1914 »
mardi 10 février, 18h
Résumé :
Depuis une dizaine d’années l’histoire de l’hermaphrodisme a été étudiée dans une perspective de genre. Ces travaux ont montré toute la complexité de la définition du sexe en médecine occidentale en l’absence d’un critère biologique unique pour le déterminer assurémment. L’histoire de l’hermaphrodisme met donc en question la primauté du sexe sur le genre dans la lignée des travaux de Judith Butler. La question de la définition du sexe « normal » est ici abordée dans une perspective historique en élargissant le cadre d’analyse aux anomalies sexuelles en général, qu’elles induisent ou non un doute sur le sexe. La présentation se base sur mon mémoire d’histoire contemporaine sur le sujet. L’exposé portera sur différentes facettes du traitement des problèmes liés aux organes génitaux en médecine belge en abordant successivement trois thèmes. Le premier aura trait aux opérations de « correction » des organes génitaux au 19ème siècle sur base d’articles d’époque. J’analyserai la manière dont le « régime de genre » dirige les demandes des patient-e-s et conditionne les réponses apportées par les médecins. Le second thème sera constitué par la vaste thématique de l’hermaphrodisme. Après avoir expliqué le contexte international et cadré le sujet au sein de sa période, je pointerai les différentes réflexions qu’eurent les auteurs belges lorsqu’ils furent confrontés à des hermaphrodites. Le troisième volet retracera un débat ayant eu lieu au cours de la dernière décennie du 19ème siècle à propos des opérations de castration pratiquées sur les femmes au sein de la Société belge de gynécologie belge. La conclusion tentera de résoudre la question suivante : qu’est-ce que la monstruosité du sexe ? Avoir un sexe difforme, méconnaissable ou amputé sont des situations différentes posant des questions éthiques spécifiques au corps médical, mais ces sexes participent tous de la figure du monstre. Etudier les limites que ces sexes franchissent permet de tracer les contours d’un sexe « normal » qui fait la règle en silence.
Bio/Bibliographie :
Détentrice d’un master en histoire contemporaine à l’Université libre de Bruxelles, julie De Ganck est l’auteure d’un mémoire intitulé : « En quête de sexe. Réactions médicales face aux anomalies sexuelles et à l’hermaphrodisme en Belgique contemporaine (1830-1914) ».
http://www.ulb.ac.be/is/ags/RESUMES/DeGanck-2-10.html

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 1er mars 2010
Appel à contributions du numéro de Nouvelles Questions féministes 30/3
"Amies"
Groupe de coordination : Christine Delphy, Helen Fueger, Ellen Hertz, Hélène Martin, Françoise Messant, Alice Sala
Dans un ouvrage classique de la littérature féministe anglophone – A Passion for Friends : Toward a Philosophy of Female Affection (1986) de Janice Raymond –, l’auteure analyse l’invisibilisation des amitiés entre femmes et dévoile la force de ce qu’elle nomme l’« hétéro-réalité ». Dans l’hétéro-réalité, des femmes ensemble deviennent des « femmes seules » ; ainsi est-ce sans ironie que, dans un bar, un homme s’approchant de quatre femmes assises autour d’une table ose demander : « que faites- vous là toutes seules ? ».
L’historiographie féministe qui s’est interrogée sur les relations d’amitié entre femmes a montré combien elles furent importantes et intenses au 18ème et 19ème siècles en Europe et aux États-Unis, en particulier pour les femmes issues des nouvelles classes moyennes et supérieures. La période allant de 1890 à 1920, durant laquelle les femmes acquièrent une certaine autonomie financière (développement du secteur tertiaire et du salariat féminin), est particulièrement favorable à ces amitiés. C’est à cette époque également qu’a lieu la première vague du féminisme et l’on peut se demander si l’amitié entre femmes, que ce soit dans ses formes institutionnalisées (« sororities ») ou intimes (l’amour passionnel ou érotique) serait essentielle à l’émergence d’une pensée et d’une pratique féministe.
Depuis lors, la littérature anglo-saxonne féministe a continué à réfléchir sur ce qu’on appelle la « friendship research ». Ce champ de recherches va de travaux populaires comme Just Friends : The Role of Friendship in Our Lives (1985) ou Women and Friendship (1985) à des travaux plus spécialisés comme Woman to Woman : Female Friendship in Victorian Fiction (1989), Between Friends : Writing Women Celebrate Friendship (1994) ou Celebrating Women’s Friendship : Past, Present and Future (2003). Le rôle de l’amitié dans la constitution de soi des femmes, son utilité dans les luttes – individuelles et collectives – contre la domination masculine, ainsi que la pertinence du continuum amitié-amour mis en évidence par Adrienne Rich dans Compulsory Heterosexuality and Lesbian Existence (1980 ; paru en français dans le 1er numéro de NQF), y sont problématisés de manière militante et théorique.
[...]
http://www.sophia.be/app/webroot/files/appelcommAMIES-1.pdf

- Avant le 31 mars
"Les discours sur l’égalité/inégalité des femmes et des hommes de 1400 à 1600 : revisiter la « querelle des femmes »"
Présentation :
La SIEFAR (Société Internationale pour l’Étude des Femmes de l’Ancien Régime) et l’Université de Columbia à Paris organisent, à l’automne 2010, le troisième colloque international consacré aux discours sur l’égalité/inégalité des femmes et des hommes sous l’Ancien Régime.
Ce colloque s’inscrit dans un programme scientifique pluriannuel et pluridisciplinaire visant à faire progresser nos connaissances sur l’abondante production de discours sur les femmes, les hommes et leurs relations, depuis la Renaissance jusqu’aux lendemains de la Révolution française. Le premier colloque, organisé avec la collaboration de l’IHMC-CNRS/ENS (Paris), tenu en novembre 2008, était consacré à la période 1750-1810. Le second colloque, organisé avec la collaboration de l’IHMC et de l’Université Columbia à Paris, tenu en novembre 2009, était consacré à la période 1600-1750. Le programme se conclura en 2011 par un colloque à visée comparatiste, englobant l’ensemble de l’Europe et mettant l’accent sur la circulation des idées dans cet espace. Ces rencontres s’accompagnent de diverses publications (traditionnelles ou en ligne) d’articles, de textes et de documents témoignant de l’ampleur de la « querelle des femmes ».
L’ensemble permettra de mieux comprendre l’évolution d’un débat qui a accompagné, justifié, préparé les transformations politiques et idéologiques de cette longue période, et marqué de son sceau une grande partie de l’histoire contemporaine.
Le colloque aura lieu les 18, 19 et 20 novembre 2010
à l’Université de Columbia, centre Reid Hall, 4 rue de Chevreuse, 75006 Paris
Les contributions devront aborder, de façon problématisée et non monographique, avec une attention toute particulière aux différents contextes de ces deux siècles, les aspects sociologiques : la variété des auteurs/autrices et des milieux dont émanent les discours (pédagogues, philosophes, hommes et femmes de lettres, religieux et religieuses, historiens/historiographes, théoriciens de la politique, juristes, courtisans, etc.), les aspects médiatiques : la variété des genres et des supports de ces discours (traités, pam phlets, canards, sermons, poèmes, ouvrages de fiction, théâtre, statuaire, iconographie, etc.), les questions de contenu : les représentations de la différence des sexes, les différentes options philosophiques repérables, les objectifs visés, le rapport avec la tradition, les stratégies argumentatives, etc., les questions de réception : les modes et l’ampleur de la dissémination des textes (circulation des manuscrits, rôle de l’imprimerie, échos des textes dans les mémoires et correspondances, éditions/rééditions, traductions, adaptations, etc.), les aspects linguistiques : la question des termes utilisés (guerre, querelle, débat, controverse, etc.).
Les propositions de contributions (d’une page au plus, incluant une brève présentation de leur auteur/autrice) doivent parvenir avant le 31 mars 2010 à : contact@siefar.org
SIEFAR : http://www.siefar.org

- Avant le 25 janvier
"Education et homophobie, une discrimination dans le système éducatif : état des lieux, actions et relais de l’action"
Colloque organisé à Besançon les 15, 16 et 17 juin 2010 par l’association Nouvel Esprit.
Présentation :
Des situations critiques de mal-être, de stigmatisation, de souffrance sont mises en évidence par différentes instances. Echec scolaire, conduites à risques et tentative de suicide apparaissent comme trois conséquences d’un malaise profond ressenti face à l’homophobie latente ou explicite.
L’objectif de ce colloque est de se doter du temps nécessaire afin d’élaborer des outils remédiant à cette situation de vulnérabilité. Les chercheurs sont sollicités afin d’apporter un contenu descriptif et analytique interdisciplinaire visant à objectiver le débat. Les acteurs institutionnels, experts pédagogiques et porteurs des programmes éducatifs viendront, quant à eux, présenter leurs pratiques. Un autre éclairage sera apporté par les relais associatifs, créateurs d’outils d’écoute, de soutien et d’éducation à l’acceptation de l’autre dans ses différences.
Ce temps d’échange se fera autour de la problématique : « Education et homophobie, une forme de discrimination dans le système éducatif : état des lieux, actions et relais de l’action ». Ainsi trois expressions de l’homophobie seront questionnées : celle qui s’exerce à l’encontre de l’enfant, de l’adolescent ou du pré-adulte s’interrogeant sur ou vivant son homosexualité ; mais aussi celle qui s’organise autour des familles homoparentales, en prenant en compte les conséquences sur l’enfant qui grandit en son sein ; et enfin l’expression de l’homophobie à l’encontre des éducateurs et enseignants homosexuels.
Les communications scientifiques attendues pourraient prendre place dans les axes thématiques envisagés ci-dessous ou proposer de nouveaux questionnements.
Aspects thématiques du colloque
A / Etat des lieux
Objectif
L’axe « Etat des lieux » propose de poser les bases d’une discussion sur les fondements et enjeux sociétaux du discours homophobe. Après une analyse des fantasmes et des représentations portant sur l’homosexualité, les communications décriront de manière quantitative et qualitative l’impact de l’homophobie. L’axe se conclura sur une analyse des modèles nationaux et internationaux de lutte contre l’homophobie.
B/ Actions au sein du parcours scolaire
Objectif
Cet axe propose d’investiguer les pratiques et actions mises en oeuvre pour rendre opérationnels les modèles de lutte contre l’homophobie en abordant la construction des programmes éducatifs, leur adéquation avec le parcours éducatif et son contexte. L’objectif au terme des travaux menés dans cet axe est de questionner les usages actuels et futurs des outils pédagogiques.
C/ Les relais de l’action
Objectif
L’enfant, l’adolescent ou le pré-adulte se construit au carrefour de plusieurs influences éducatives venant renforcer ou questionner les discours tenus dans le système éducatif. Cet axe se propose alors d’explorer comment, selon leur âge et leur milieu socioculturel ils construisent leurs points de vue sur l’homosexualité. La discussion s’ouvrira sur la potentialité d’un modèle éducatif qui viserait à atteindre l’acceptation et le respect de la diversité.
Intervenir dans ce colloque :
Deux types d’interventions scientifiques sont envisagés lors de cet événement :
. Les communications sélectionnées par le comité scientifique. Ce dernier évaluera chaque article en double aveugle et rendra un avis sur l’acceptation dudit papier. En outre, il pourra proposer à certaines communications d’intégrer la session poster.
La nature des communications n’excédera pas 20 minutes comprenant 15 minutes de présentation et 5 minutes de questions. Un temps sera laissé à la fin de chaque atelier afin que les échanges soient nourris et fructueux entre les parties prenantes de l’atelier.
. La session posters. Cette dernière permettra aux scientifiques non retenus pour une communication orale de communiquer autour de leurs travaux.
Langues de présentation : français ou anglais
Comment intervenir ?
Les propositions (2 pages maximum, incluant la bibliographie) devront comprendre les éléments suivants :
. le titre de la communication ;
. les coordonnées précises du ou des auteurs (mail, adresse administrative, téléphone) ;
. un résumé de la communication (env. 3 000 caractères espaces compris) ;
. une bibliographie sommaire.
Dates à retenir :
Date limite d’envoi des propositions de communication : 25 Janvier 2010
La soumission des résumés se fait par l’intermédiaire du site internet dédié au colloque (mise en fonction début décembre)
www.colloque2010.nouvelesprit.org
Réponse du comité d’organisation sur les propositions : 25 février 2010
Envoi du texte final : 15 avril 2010
Renseignements : colloque2010@nouvelesprit.org

- Avant le 15 mars
"La dimension relationnelle des métiers de service : cache-sexe ou révélateur du genre ?"
Colloque international, Université de Lausanne (Suisse), 2-3 septembre 2010
organisé par le Laboratoire de sociologie (LabSo) & Centre d’études de genre (LIEGE), en partenariat avec le GDRE MAGE (Marché du travail & genre)
Comité d’organisation
Natalie Benelli, Angélique Fellay, Nicky Le Feuvre, Marie-Eve Tschumi (coordinatrice du LIEGE).
Présentation :
L’importance prise par les activités professionnelles comportant une dimension relationnelle marque le point de départ d’un phénomène de tertiarisation de l’emploi qui se poursuit encore aujourd’hui et qui s’accompagne d’une féminisation croissante de la population active. L’ampleur des conséquences du passage d’une société industrielle à une société des services constitue un enjeu majeur pour la sociologie du travail, dont l’histoire est fortement marquée par le travail ouvrier et la production de biens de consommation de masse. En Europe, c’est seulement à partir des années 1980 que les activités professionnelles communément amalgamées sous l’appellation « métiers de service », vont progressivement attirer l’attention des chercheur·e·s et devenir un objet légitime de la sociologie du travail. Les études menées depuis ont fait avancer la compréhension des activités professionnelles qui mettent les salarié·e·s en relation avec un public. Or, si l’on peut saluer l’inscription de plus en plus visible de ces activités sur l’agenda scientifique, l’émergence de ce nouveau champ de recherche soulève un certain nombre de questions, en particulier au regard des enjeux sexués qui s’y jouent.
Tout d’abord, force est de constater qu’il règne un certain flou quant à la définition même de ce que sont les « métiers de service ». L’hétérogénéité des activités regroupées sous cette bannière rend difficile le repérage de leurs éventuelles caractéristiques communes. Il est courant de situer leur spécificité dans l’interaction qu’elles impliquent avec un public. Ce critère est même devenu la principale grille d’analyse des métiers de service, comme si la mobilisation de compétences relationnelles ou émotionnelles constituait leur caractéristique irréductible. Toutefois, se focaliser sur la dimension relationnelle du travail revient souvent à céder à une rhétorique de la nouveauté, conduisant à faire du relationnel une caractéristique primaire de certains métiers de service en forte expansion aujourd’hui, tout en gommant la dimension relationnelle des métiers plus anciens. Plus largement, peut-on se satisfaire de l’idée que des activités qui impliquent une interaction avec un public sont d’abord et avant tout des métiers relationnels, alors même qu’elles engagent le corps et possèdent une dimension manuelle et matérielle non négligeable ?
Deuxièmement, outre les angles morts qu’engendre une telle approche, dans la nébuleuse des « métiers de service », tous ne sont pas logés à la même enseigne. En effet, la survalorisation du relationnel semble surtout réservée aux métiers féminisés, notamment ceux qui sont situés au bas de l’échelle (services à la personne, vente, métiers de la petite enfance, etc.). Autrement dit, il s’opère un découpage fortement sexué des approches sociologiques des métiers de service, fondé sur une différenciation implicite entre les métiers féminisés et déqualifiés, souvent pensés en termes de « travail relationnel » ou de care, et les « autres » métiers de service, où cette dimension est rarement évoquée comme caractéristique centrale des contenus et situations de travail. Ainsi, la dimension relationnelle des métiers de service est nettement moins convoquée lorsqu’il s’agit d’appréhender des professions masculinisées, mixtes et/ou plus qualifiées. Or, avons-nous raison de penser que le travail infirmier est nécessairement plus relationnel ou émotionnel que celui de dépanneur informatique, de garagiste ou d’avocat ? Est-ce que le contact avec la clientèle ou les usagers est réellement plus prégnant dans l’activité d’une serveuse ou d’une caissière de supermarché que dans celle d’un.e. enseignant.e ou d’un.e médecin ? Et qu’en est-il de la dimension matérielle et/ou intellectuelle du travail féminin, largement occultée par l’approche exclusivement centrée sur sa dimension relationnelle ? N’est-il pas frappant de constater que le contenu matériel du travail reste largement au centre des analyses du travail masculin, toujours appréhendé par le biais d’outils conceptuels élaborés pour analyser le travail artisanal, industriel ou bureaucratique, alors que le « relationnel » devient LA caractéristique par excellence du travail féminin déqualifié ? La dimension relationnelle du travail constitue-elle vraiment le nouveau critère de différenciation du « travail féminin » et du « travail masculin », un fondement des formes actuelles de la division sexuelle du travail ? Ne s’agit-il pas là d’un « biais sexué » dans la manière d’appréhender les métiers de service ? Cette différenciation des approches en fonction du « sexe » des activités ne risque-t-il pas de donner une image incomplète et asymétrique des métiers investigués et des enjeux actuels qui les entourent ?
L’objectif de ce colloque est d’interroger le « biais sexué » de ces grilles de lecture, au travers desquelles les sociologues, y compris les féministes, tendent à reproduire les stéréotypes sexués attachés à ces métiers. Il s’agit d’enrichir la réflexion sur les « métiers de service », en interrogeant cette différenciation des approches en fonction de la composition sexuée des métiers et de leur contenu – matériel et relationnel -, en développant des outils d’analyse plus adéquats à une comparaison systématique entre des métiers ou secteurs d’activités de composition sexuée variable.
C’est dans cette perspective que nous faisons appel à des communications qui proposent des cadres analytiques à même d’intégrer la dimension relationnelle des métiers féminins, masculins et mixtes et de reconnaître la matérialité des métiers « relationnels » les plus féminisés, sans pour autant gommer les enjeux sexués de l’organisation du travail aujourd’hui.
Les communications devraient montrer en quoi l’analyse du travail relationnel et/ou émotionnel des « métiers de service » peut aider à saisir les enjeux actuels de l’organisation du travail, tout en évitant de reproduire les biais sexués dans la manière d’appréhender les groupes professionnels. Il s’agit de réunir des chercheur·e·s travaillant sur les métiers de service au sens large (professions libérales, artisanat, les métiers situés à l’interface du privé et le public, tels la coiffure, le jardinage, les métiers dits de care, etc.), et qui acceptent d’interroger la pertinence d’un découpage qui place l’émotionnel et le relationnel exclusivement du côté des femmes et du bas de l’échelle, et qui passe sous silence ces aspects dans les métiers plus masculins/plus qualifiés. Calendrier :
Date limite d’envoi des propositions de communication (2 pages max) : 15 mars 2010
Sélection des communications retenues : 20 avril 2010
Date limite d’envoi des textes (15 pages max) : 15 juillet 2010

- Avant le 10 mars
"Les rôles transfrontaliers joués par les femmes dans la construction de l’espace européen, de la Renaissance au XXIe siècle"
Colloque pluridisciplinaire et international
université Charles de Gaulle - Lille 3 (16-18 juin 2011)
organisé par la composante "Voix et voies de femmes"
de l’Equipe d’Accueil CECILLE (EA 4074)
Présentation :
Ayant défini ce qu’il faut entendre par "construction de l’Europe" avant
les années 1950, le but sera de tenter d’identifier les domaines où, par
une influence transfrontalière (sur des femmes comme sur des hommes, sur
des institutions, etc...), des femmes ont joué un rôle (plan intellectuel,
culturel et artistique ainsi que politique et socio-économique) et de
définir quels rôles elles ont joués.
Il importera de distinguer le rôle de celles qui, individuellement, ont
produit et diffusé des idées démocratiques allant dans le sens de ce que
Victor Hugo, dans sa lettre aux membres du Congrès de la paix à Lugano,
appelle "la circulation sans la barrière, l’éducation sans
l’abrutissement... la vie sans le meurtre..., la parole sans le
baillon..." et celui de celles qui, appartenant aux très nombreux
mouvements sociaux, mouvements féministes compris, ont partagé leurs idées
et leurs forces lors de congrès, de colloques ou par le biais de
correspondances innombrables.
Quelques pistes
I. Rôle individuel
1. Les traductrices d’une langue dans une autre
2. Le rôle (direct ou indirect) des femmes dans la création
3. Dialogues des cultures par &oeliguvres interposées contemporaines
4. Transmission de la culture :
5. Les voyageuses
II. Rôle collectif
1. Politique :
2. Culturel
Ce colloque sera précédé ou suivi de journées d’études sur des thèmes
spécifiques liés à sa thématique.
Les propositions de communication (400 mots maximum, accompagnées d’un
bref CV) sont à envoyer par courrier électronique à
Guyonne Leduc (guyonne.leduc@univ-lille3.fr) pour le 10 mars 2010.
Cette date précoce est due aux délais fixés pour l’examen des dossiers par
l’EA CECILLE, par la MESHS et par le Conseil Régional du Nord
Pas-de-Calais qui participent au financement des manifestations qui se
déroulent à l’université de Lille 3.
Les propositions seront examinées de façon anonyme par un comité
scientifique pluridisciplinaire qui rendra son avis en mai 2010.
Une publication est envisagée dans la collection "Des idées et des
femmes"(L’Harmattan) ; les tapuscrits seront soumis à un comité de lecture
en vue de la publication.
Renseignements auprès
de Guyonne Leduc, professeur à l’UFR Angellier,
et de Jean-François Delcroix (jean-francois.delcroix@univ-lille3.fr),
responsable administratif de l’EA CECILLE
Infos :
http://cecille.recherche.univ-lille3.fr

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4 - THESE :

- Meriem Rodary a soutenu sa thèse, "De l’exclusion à la résistance : femmes, travail et classe à partir du cas de Neggafat et de Neqqashat à Sidi Youssef Ben ’Ali (Marrakech)"
Jeudi 7 janvier à l’EHESS
Les membres du jury étaient :
Sonya Dayan, Professeur Emérite à l’Université de Paris VII/Diderot
Jean-Noël Ferrié, Directeur de Recherche CNRS
Marie-Élisabeth Handman, Maître de Conférence à l’EHESS
Tassadit Yacine, Directrice d’Etude à l’EHESS
Résumé :
Cette recherche se penche sur la réalité de femmes qui exercent les
activités de neggâfa (« ordonnatrice des cérémonies ») et de neqqâsha
(« poseuse de henné »), dans un quartier populaire de Marrakech, Sidi
Youssef Ben ‘Ali.
Ce travail s’intéresse aux diverses formes d’oppression que ces femmes
subissent en tant que femmes, de classes populaires et Marocaines,
dans une perspective qui croise les rapports sociaux de genre, de
classe et postcolonialistes. Globalement, ces systèmes de pouvoir se
renforcent entre eux pour invisibiliser et dévaloriser ces activités
et les femmes qui les pratiquent.
Du point de vue individuel, l’exercice de ces activités est attaché à
une « mauvaise réputation » : les femmes qui les pratiquent sont
stigmatisées, notamment dans leur comportement sexuel. Elles sont
victimes du « stigmate de putain » qui vise plus explicitement
certaines femmes (dont les prostituées) mais « contrôle implicitement
toutes les femmes » (Pheterson 2001 : 16).
D’un point de vue plus collectif, ces activités, comme les autres
activités féminines informelles, sont invisibilisées par le discours
dominant. De fait, malgré la réalité et la profondeur historique du
travail des femmes dans les classes populaires, celui-ci est absent du
discours savant et politique, qui est guidé par une vision
orientaliste de la société marocaine et de ses femmes.
Cette invisibilisation/dévalorisation permet de contenir le pouvoir
que l’exercice de ces activités pourrait apporter aux femmes qui les
pratiquent, et donc de préserver l’ordre établi, aussi bien du point
de vue des rapports sociaux de sexe (domination masculine), que des
inégalités sociales (classe), qui sont intrinsèquement liées à la
configuration postcoloniale de la société.
Cependant, ces femmes sont aussi actrices de leur vie, sans cesse
luttant contre et/ou négociant avec l’ordre dominant, et gagnant ainsi
quelques espaces de pouvoir. Face aux différentes formes d’oppression
qu’elles subissent, elles mettent en place des stratégies de
résistance propres. C’est précisément dans les marges créées par leur
exclusion qu’elles vont trouver des outils de résistance. Les « lieux
 » dans lesquels elles sont acculées (économie informelle vs sphère
dominante du capitalisme, sociabilité féminine populaire vs espace
public masculin dominant, etc.) sont en effet des espaces où peuvent
émerger des outils et des stratégies d’empowerment singuliers.
J’explore donc, dans ce travail, à la fois le poids des rapports de
pouvoir et les stratégies de résistance que les individus – en
l’occurrence des femmes marocaines défavorisées – déploient face aux
différentes formes de domination auxquelles elles et ils sont
confronté-e-s, à travers plusieurs thèmes : l’exclusion économique,
politique et idéologique (ou culturelle) des classes populaires
marocaines, l’appropriation et l’invisibilisation du travail des
femmes de ces mêmes classes à travers l’histoire du pays, et enfin les
pratiques et discours autour de la sexualité et de la sociabilité
féminines dans les classes populaires. Cette approche permet de mettre
en lumière les espaces et pratiques de résistance propres aux femmes
des classes populaires dans un pays « du Sud » ou postcolonial, thème
encore trop peu exploré dans la littérature en sciences sociales.

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5 - BOURSE :

- Candidatures pour la bourse de Chercheure invitée de la Banque de Montréal en études des femmes. Université d’Ottawa, Canada.
Année scolaire 2010-2011
Institut d’études des femmes
Faculté des sciences sociales – Université d’Ottawa
Chercheure invitée de la Banque de Montréal en études des femmes, 2010-2011
* Domaine : Femmes ou rapports sociaux de sexe
* Durée : 3 à 6 mois (de septembre à avril)
* Valeur : somme maximale de 3 000 $ pour recherche et(ou) voyage
* Date de clôture : 15 février 2010
Pour plus d’information, voir :
http://www.socialsciences.uottawa.ca/womenst/fra/banque_montreal_app.asp

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6 - EN LIGNE :

- Natalia Tikhonov Sigrist, "Les femmes et l’université en France, 1860-1914. Pour une historiographie comparée", revue Histoire de l’éducation, 122 | 2009 : L’enseignement supérieur
Cet article se propose d’examiner la question de la présence des femmes dans les universités françaises, en mettant en perspective les historiographies française et étrangères. Si les travaux sur l’histoire de l’instruction secondaire des femmes sont désormais relativement abondants, l’historiographie de leur instruction supérieure fait toujours figure de parent pauvre, à l’exception du cas parisien. Les travaux les plus nombreux sont ceux qui se focalisent sur un groupe particulier d’étudiantes, défini par une spécialité, et notamment la mieux représentée d’entre elles, la médecine. L’appartenance nationale s’avère être un autre critère fréquemment utilisé par les historiens de l’enseignement supérieur pour délimiter leur champ de recherche.
http://histoire-education.revues.org/index1940.html

- Mise en ligne des Assies de l’IEC
L’IEC, Institut Emilie du Châtelet pour le développement et la diffusion des recherches sur les femmes, le sexe et le genre, « Domaine d’Intérêt Majeur » soutenu par la Région Ile de France, organise, parmi ses nombreuses activités, des Assises annuelles pour l’égalité des sexes, réunissant des chercheuses et chercheurs ainsi que des actrices et acteurs de la société civile.
Les Assises 2009, qui se sont déroulées en octobre, ont porté sur le thème : « Egalité des sexes et sexualités », décliné en quatre journées : droits sexuels et reproductifs : le privé est politique ; Jeunesses et violences sexuelles : analyser et prendre en charge ; Représentations culturelles et artistiques des sexualités ou comment faire bouger les normes ? ; Orientations sexuelles : de l’acceptation des diversités à la lutte contre les discriminations.
Les Assises 2008 se sont déroulées chaque lundi après-midi de juin dans l’amphithéâtre du Conseil régional d’Île-de-France, sur le thème des « Résistances à l’égalité entre les femmes et les hommes » ; un thème décliné en 5 domaines : pouvoir politique et économique ; travail et emploi ; système éducatif ; corps, sport et identités sexuées ; résistances intellectuelles. Ces Assises ont réuni environ 600 personnes appartenant à des milieux très divers (enseignement, administration, associations, syndicats, partis politiques…). Elles ont été l’occasion de la signature de la Charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale par le Président du Conseil régional Jean-Paul Huchon :
Vous retrouverez sur ce site l’intégralité des demi-journées de ces Assises 2009 et 2008. Vous pourrez ainsi visualiser l’ensemble des interventions, des tables rondes et des débats :
http://www.iec-assises.fr/

- Liste de discussion "Genre et guerre au XXe siècle"
Présentation :
Nous aimerions créer une liste de discussion "Genre et guerre au XXe siècle". Elle aurait pour but de mettre en réseau de jeunes chercheur-se-s ayant ces centres d’intérêt en commun. Elle pourrait permettre d’échanger des informations utiles : savoirs acquis dans les archives ou sur le terrain, parution d’ouvrages, colloques, appels à communication et à publication... Elle aurait pour but de développer une démarche collective d’entraide et d’échange, dans un contexte universitaire qui favorise souvent l’isolement et la compétition. 
La liste regrouperait des masterant-e-s ou des doctorant-e-s dont le thème de recherche est lié au genre et à la guerre. Nous tenons à ce que le genre soit un axe central de la recherche des membres de la liste. Ce terme est pris ici dans une acceptation large qui inclut les études sur les femmes, les masculinités, les rapports sociaux de sexe, les sexualités... De même, par la guerre, il faut comprendre aussi bien les conflits mondiaux que les guerres coloniales, les guerres civiles ou encore l’anthropologie guerrière... Enfin, le caractère pluridisciplinaire de la liste nous semblerait indispensable.
Si vous voulez être membre de la liste, écrivez nous aux adresses ci-dessous en présentant brièvement votre thème de recherche et votre rattachement institutionnel (université, directeur-trice de recherches, diplôme préparé).
Elodie Jauneau, ATER à Paris VII. Thèse en cours sous la direction de Gabrielle Houbre : "Quand les femmes deviennent soldat. France. 1938-1962" : elodiejauneau@gmail.com
Camille Fauroux, doctorante à l’EHESS. Thèse en cours sous la direction de Laura Lee Downs : "Les travailleuses civiles de France. 1940-1958" : camillefauroux@hotmail.com

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7 - PUBLICATIONS :

- Le second numéro de la revue Genre, sexualité et société, "Actualité des échanges économico-sexuels", est en ligne : http://gss.revues.org
Sommaire :
. Marlène Benquet, Mathieu Trachman : Actualité des échanges économico-sexuels
. La banalité de l’échange. Entretien avec Paola Tabet
. Elizabeth Bernstein : Travail sexuel pour classes moyennes
. Norbert Campagna : Logiques du rapport sexuel
. Elena Stoian : Sexe on-line. Animateurs, clients et producteurs de scénarios sexuels
. Sylvie Bigot : la prostitution sur internet : entre marchandisation de la sexualité et contractualisation de relations affectives
. Isabelle Tracol-Huynh : La prostitution au Tonkin Colonial, entre race et genres
. Baptiste Coulmont : L’affaire Olesniak
. Sébastien Roux : L’initiation. Entretien avec un client de la prostitution

- Patricia Izquierdo, Devenir poétesse à la Belle Epoque. Etude littéraire, historique et sociologique, L’Harmattan, 398 p., 35 euros. ISBN : 978-2-296-10845-5
La Belle Epoque est marquée par l’essor impressionnant des
publications d’écrits de femmes. On se souvient des romans de Colette,
de quelques poèmes d’Anna de Noailles ou de Lucie Delarue-Mardrus. Les
femmes auteurs sont pourtant beaucoup plus nombreuses à écrire et
publier entre 1900 et 1914 - les critiques parlent même d’une "invasion"
- et la poésie est le genre littéraire le plus prisé. Nous avons choisi
quatorze femmes et soixante-cinq recueils de poésie pour tenter de
comprendre ce phénomène littéraire qui intrigue depuis plus d’un siècle
critiques et journalistes.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=30068

- Elizabeth Cady Stanton, Naissance du féminisme américain à Seneca Falls, ENS Editions, 23 euros. ISBN-10 2-84788-179-4
Cet ouvrage met en scène une double naissance : celle du féminisme américain avec le moment inaugural de la Convention de Seneca Falls en 1848, et l’émergence d’Elizabeth Cady Stanton comme force vive et tête pensante des tout premiers combats pour l’affirmation et la conquête des droits de la femme aux États-Unis.
À travers des textes jamais traduits en français, on perçoit l’éveil d’une conscience, du cadre privé de l’enfance jusqu’à l’intervention publique auprès du Congrès de New York en 1854. Mère de famille épanouie, Elizabeth Cady Stanton savait déjà que « ce qui est personnel est politique ». Bien née, elle n’en fut pas moins sensible aux injustices subies par les femmes. L’audace de ses propositions lui vaudra toutefois la méfiance des suffragettes à la fin du XIXe siècle, et c’est le nom de Susan B. Anthony qui sera associé à l’amendement de 1920 accordant le droit de vote aux femmes. C’était pourtant Elizabeth Cady Stanton qui, courageusement, en avait imposé l’inscription dans la Déclaration de sentiments de 1848, rappel ironique des principes fondateurs de la nation américaine.
Les textes ici présentés participent d’un devoir de mémoire grâce auquel on découvre que ni le discours d’Elizabeth Cady Stanton en ses premières indignations, ni le message de Seneca Falls n’ont perdu de leur actualité.
http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100263190


Fédération de recherche sur le genre RING
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
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01 49 40 73 49
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