n°12, automne 2014
L’invitation à faire dialoguer les sciences sociales et les sciences biologiques ne date pas d’hier. Une grande partie des études sur le genre et la sexualité, notamment les analyses de la paire sexe/genre, se sont inscrites dans cette initiative visant à dépasser des frontières disciplinaires. Si le projet épistémologique séduit toujours, il reste d’autant plus difficile à réaliser que cette proposition de dépassement concerne des espaces de savoirs dont l’organisation en discipline suggère qu’ils prennent pour objet des domaines de réalité distincts : le biologique et le social.