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Annonces du RING - 1er septembre 2010


Date de mise en ligne : [01-09-2010]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires de la prochaine rentrée universitaire. Beaucoup ne figurent pas sur les sites des équipes... GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "La dimension relationnelle des métiers de service : Cache-sexe ou révélateur du genre ?", 2-3 septembre, Lausanne
- "Faire et écrire l’histoire, féminisme et lutte de classes, de 1970 à nos jours", 25 septembre, Paris
- "Du grain à moudre. Genre, développement rural et alimentation", 28-29 octobre, Genève
- "Vous avez dit féministe ?", octobre, Paris
2 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 1er septembre, "Critiques féministes du développement : pouvoir et résistance au Sud et au Nord", Recherches féministes
- Avant le 15 octobre, "’Femmes du monde’ : l’activisme international des femmes au prisme des organisations nationales, de 1945 à nos jours", Lille 3
- Avant le 15 septembre, "La pornographie en France, XIXe-XXe", Versailles Saint-Quentin
- Avant le 1er octobre, "Femmes des Lumières et de l’Ombre, un premier féminisme (1774-1830)", Orléans
- Avant le 30 septembre, "Violences faites aux femmes", Kinshasa (RDC)
- Avant le 1er octobre, "Des images du corps aux mots du sujet : L’immersion corporelle dans l’imaginaire contemporain", Nancy
- Avant le 4 octobre, "L’émancipation féminine au Sud : nouvelles figures, nouveaux enjeux", revue Autrepart
3 - SOUTENANCE :
- Colette Avrane, "Les ouvrières à domicile en France de la fin du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale. Genèse et application de la loi de 1915 sur le salaire minimum dans l’industrie du vêtement", 28 septembre, Angers
4 - POSTE :
- "Professeur(e) en « politiques d’égalité de genre en Europe (UE et expériences individuelles) » pour le Master Genre & Politiques Publiques", Rabat (Maroc)
5 - FORMATION :
- "Formation en genre et éducation par enseignement en ligne", Genève
6 - EN LIGNE :
- Genre & Histoire, revue de l’association Mnémosyne, n°6
- Les résumé des communications et les vidéos des interventions du colloque Interdits & Genre
- Eurydice, "Différences entre les genres en matière de réussite scolaire : étude sur les mesures prises et la situation actuelle en Europe"
- Dernières informations mises en ligne sur le site de l’Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes
7 - PUBLICATIONS :
- Martine Reid, Des femmes en littérature
- Christine Bard, Une histoire politique du pantalon
- Francis Caballero, Droit du sexe
- Anne Larue, Fiction, féminisme et postmodernité. Les voies subversives du roman contemporain à grand succès
- Nouvelles Questions Féministes, "Perspectives féministes en éducation"
- Recherches féministes, "Femmes et pouvoir politique"
- Jacqueline Fontaine, La scholarisation et la formation professionnelle des filles au pays de Schneider (1844-1942)
- Anne Verjus, Le Bon Mari. Une histoire politique des hommes et des femmes à l’époque révolutionnaire
- Erez Levon, Language and the Politics of Sexuality. Lesbians and Gays in Israel

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1 - COLLOQUES :

- "La dimension relationnelle des métiers de service : Cache-sexe ou révélateur du genre ?"
2-3 septembre, université de Lausanne
Colloque international organisé par le Centre en Etudes Genre LIEGE et le Laboratoire de sociologie (LabSo) de l’Université de Lausanne, en partenariat avec le GDRE MAGE (Marché du travail et genre).
Le colloque interroge le biais sexué des grilles de lecture au travers desquelles les sociologues, y compris les féministes, analysent aujourd’hui les métiers de service.
Présentation :
Tout d’abord, nous constatons qu’il règne un certain flou quant à la définition même de ce que sont les « métiers de service ». L’hétérogénéité des activités regroupées sous cette bannière rend difficile le repérage de leurs éventuelles caractéristiques communes. Il est courant de situer leur spécificité dans l’interaction qu’elles impliquent avec un public. Ce critère est même devenu la principale grille d’analyse des métiers de service, comme si la mobilisation de compétences relationnelles ou émotionnelles constituait leur caractéristique irréductible. Peut-on se satisfaire de l’idée que des activités qui impliquent une interaction avec le public sont d’abord et avant tout des métiers relationnels, alors même qu’elles engagent le corps et possèdent une dimension manuelle et matérielle non négligeables ?
Ensuite, dans la nébuleuse des métiers de service, tous ne sont pas logés à la même enseigne. En effet, la survalorisation du relationnel semble surtout réservée aux métiers féminisés, notamment ceux qui sont situés au bas de l’échelle (services à la personne, vente, métiers de la petite enfance, etc.). Autrement dit, il s’opère un découpage fortement séxué des approches sociologiques des métiers de service, fondé sur une différenciation implicite entre les métiers féminisés et déqualifiés, souvent pensés en termes de « travail relationnel » ou de care, et les « autres » métiers de service, où cette dimension est rarement évoquée comme caractéristique centrale des contenus et des situations de travail.
Ainsi, la dimension relationnelle est nettement moins invoquée lorsqu’il s’agit d’appréhender des professions masculinisées, mixtes et/ou plus qualifiées. Or, avons-nous raison de penser que le travail infirmier est nécessairement plus relationnel ou émotionnel que celui de dépanneur informatique, de garagiste ou d’avocat ? Est-ce que le contact avec la clientèle ou les usagers est réellement plus prégnant dans l’activité d’une serveuse ou d’une caissière de supermarché que dans celle d’un·e enseignant·e ou d’un·e médecin ? Et qu’en est-il de la dimension matérielle et/ou intellectuelle du travail féminin, largement occultée par l’approche exclusivement centrée sur sa dimension relationnelle ? N’est-il pas frappant de constater que le contenu matériel du travail reste largement au centre des analyses du travail masculin, toujours appréhendé par le biais d’outils conceptuels élaborés pour analyser le travail artisanal, industriel ou bureaucratique ?
La dimension relationnelle du travail constitue-elle vraiment le nouveau critère de différenciation du « travail féminin » et du « travail masculin », un fondement des formes actuelles de la division sexuelle du travail ? Ne s’agit-il pas là d’un biais sexué dans la manière d’appréhender les métiers de service ? Cette différenciation des approches en fonction du « sexe » des activités ne risque-t-elle pas de donner une image incomplète et asymétrique des métiers investigués et des enjeux actuels qui les entourent ?
Le colloque se propose d’enrichir la réflexion sur les métiers de service, en interrogeant cette différenciation des approches en fonction de la composition sexuée des métiers et de leur contenu - matériel et relationnel -, en développant des outils d’analyse plus adéquats à une comparaison systématique entre des métiers ou secteurs d’activités de composition sexuée variable.
Programme :
http://www.unil.ch/liege/page77829.html
Comité d’organisation :
Natalie Benelli, Angélique Fellay, Nicky Le Feuvre, Marie-Eve Tschumi (coordinatrice du LIEGE), Université de Lausanne.
Contacts : Natalie.Benelli@unil.ch, Angelique.Fellay@unil.ch, Nicky.Lefeuvre@unil.ch
http://www.unil.ch/liege/page76725.html

- "Faire et écrire l’histoire, féminisme et lutte de classes, de 1970 à nos jours"
25 septembre, salle des fêtes de l’Hôtle de Ville, Paris
Dans le cadre des 40 ans du MLF, le Collectif national pour les Droits des Femmes, organise un colloque intitulé " Faire et écrire l’histoire : féminisme et lutte de classes de 1970 à nos jours"
Ce colloque se tiendra à Paris le samedi 25 septembre 2010 dans la salle des fêtes de la Mairie, de 9 heures à 18 heures 30.
Le programme définitif sera disponible très prochainement mais il est déjà possible de s’inscrire en envoyant un mail à "feminismeluttedeclasses@gmail.com". Préciser votre nom, prénom, ville et organisation éventuellement. Cette inscription est indispensable pour pouvoir entrer à la Mairie.
Une contribution de 5€ sera demandée pour celles qui le peuvent afin de soutenir l’action du Collectif national pour les Droits des Femmes.
Infos et programme :
http://www.collectifdroitsdesfemmes.org/spip.php?article216

- "Du grain à moudre. Genre, développement rural et alimentation"
Colloque international organisé par l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID), les 28 et 29 octobre à Genève
Présentation :
La sous-alimentation massive, chronique, silencieuse touche actuellement un million de personnes, dont 70% appartiennent paradoxalement à des familles paysannes. Pourtant, les ressources naturelles et techniques sont suffisantes pour assurer une alimentation correcte de l’humanité, aujourd’hui et aussi en 2050 avec 9 milliards de personnes. Le développement agricole n’inclut pas une analyse de genre, et les agricultrices ne reçoivent pas de soutien, alors que leur contribution est vitale. Au sommet de la FAO de novembre 2009 est déclarée la priorité d’investir dans l’agriculture familiale des pays du Sud, dans laquelle les femmes sont centrales. Dans le même temps se poursuivent les politiques de libéralisation agricole et s’accentue la pression sur l’accès à l’alimentation. Le colloque analysera le développement agricole inégal, les transformations rapides de l’agriculture et des rapports sociaux de genre dans le monde rural, l’articulation entre divers systèmes et rapports de production agricoles, les luttes des paysannes, le droit à l’alimentation.
Programme :
Jeudi 28 octobre
. 9.00 – 10.00 Accueil des participants. Inscriptions.
. 10.00 – 10.15 Ouverture du colloque
> Philippe Burrin, directeur de l’Institut de hautes études internationales et du développement (sous réserve). Message d’accueil
> Christine Verschuur, responsable du Pôle genre et développement, Institut de hautes études internationales et du développement. Introduction. Changements agraires et des rapports de genre.
. 10.15 – 12.30 : Développement agricol inégal, sous-alimentation et genre
> Marcel Mazoyer, professeur à l’Université Paris XI, professeur émérite à AgroParisTech et l’IEDES, vice-président d’Alliés contre la faim, Paris. Développement agricole inégal, pauvreté paysanne et sous-alimentation
> Shahra Razavi, Senior Research Coordinator at the United Nations Research Institute for Social Development - UNRISD, Geneva. Agrarian Change : The Missing Gender Dimension
Barbara Harriss-White, Professor, Queen Elizabeth House, Oxford University, Oxford. Gender and the Commodification of Rice Markets
> Débat
Modération : Christine Verschuur, responsable du Pôle genre et développement, Institut de hautes études internationales et du développement
. 12.30 – 14.00 Pause déjeuner
. 14.00 – 17.00 : Systèmes agraires et rapports de genre en changements
> Marie Monimart, Researcher, International Institute for Environment and Development, London. Sahel : sécheresses, crises alimentaires et déféminisation des systèmes agraires
> Carine Pionetti, Independant Researcher. Engendering Food Security : Women Farmers, Crop Diversity and Seed Politics in Semi-Arid India
. 15.00 – 15.30 Pause
> Hélène Guétat-Bernard, professeur, Université Lyon 3 et laboratoire Dynamiques Rurales, Université de Toulouse, Toulouse. Cultures du café et transformations des rapports de genre en pays bamiléké au Cameroun
> Marcela Villarreal, Director, Gender, Equity and Rural Employment Division, FAO. Gender and the Food Crisis : Gender Mainstreaming in Agricultural Research and Policies
> Débat
Modération : Annemarie Sancar, point focal genre, Direction du développement et de la coopération suisse
Vendredi 29 octobre
. 9.00 – 12.30 : Femmes et droits à la terre
> Magdalena León, Profesora, Universidad Nacional de Colombia. Desigualdad de género en el acceso a la tierra en América Latina
> Nitya Rao, Professor, School of International Development, University of East Anglia, Norwich. Gender, Land and Resource Rights in India
. 10.00 – 10.30 Pause
> Cherryl Walker, Professor, Stellenbosch University, Afrique du Sud. Women’s Land Rights, Agrarian Change and Gender Transformation in Post-Apartheid South Africa
> Leonilde Medeiros, Professeur, Universidade Federal de Rio de Janeiro, Rio de Janeiro. Mouvements sociaux paysans au Brésil et rapports de genre.
> Sabine Pallas, Programme Officer, International Land Coalition, Rome. Women’s Land Rights and Women’s Empowerment : One and the Same ?
> Débat
Modération : Fenneke Reysoo, Pôle genre et développement, Institut de hautes études internationales et du développement
. 12.30 – 14.00 Pause déjeuner
. 14.00 – 18.00 : Droit à l’alimentation et lutte des paysannes
> Alix Morales, dirigente campesina, Asociación de mujeres campesinas de Inza, Colombia. Soberanía alimentaria. La experiencia de resistencia de la asociación de mujeres campesinas de Inza
> Foulématou Camara, Vice-présidente internationale du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest, Ouagadougou. Les paysannes dans les organisations de producteurs agricoles en Afrique de l’Ouest
. 15.00 – 15.30 Pause
> Nandini Gunewardena, Professor, University of California, Los Angeles. Sugar Coating. The Gender of Structural Violence in Sri Lanka’s Sugarcane Economy
> Christophe Golay, Chargé de recherche, Académie de droit international humanitaire et de droits humains à Genève, Institut de hautes études internationales et du développement, Conseiller du Rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation, Genève. Deux approches pour lutter contre la faim et la discrimination contre les femmes : la souveraineté alimentaire et le droit à l’alimentation
> Débat : Modération
Jean-Luc Maurer, professeur, études du développement, Institut de hautes études internationales et du développement
Traduction simultanée en anglais, espagnol et français
http://graduateinstitute.ch/genre/page8186_fr.html

- "Vous avez dit féministe ?"
Assises de l’Institut Emilie du Châtelet
Les lundis 4, 11, 18, 25 octobre 2010
de 14 heures à 19 heures FIAP Jean Monnet, 30 rue Cabanis, Paris 14ème (métro Saint-Jacques, RER B Denfert-Rochereau, autobus 21)
Présentation :
Si, dans les quarante dernières années, le mouvement des femmes a fait progresser l’égalité entre les sexes, le féminisme reste plus que jamais d’actualité en ce début de XXIe siècle. Les troisièmes Assises de l’Institut Émilie du Chatelet seront l’occasion d’identifier quelques-uns des domaines dans lesquels l’intervention féministe est requise, et les formes qu’elle peut prendre.
Si la question de l’égalité au travail se pose toujours, elle ne peut aujourd’hui se décliner sans intégrer la question de la précarité, de la mondialisation, et celle de l’imbrication des discriminations de classe, de « race » et de genre. Dans ce contexte, le droit est de plus en plus sollicité. Malgré tous les changements sociaux et les acquis du féminisme, le privé reste encore un lieu où s’enracinent bien des blocages. Pourtant de nouvelles formes de parentalité apparaissent. Des modèles de socialisation non sexistes peuvent-ils émerger ? Pendant les dernières décennies, une certaine institutionnalisation du féminisme s’est produite, qui a donné naissance à des structures plus ou moins pérennes et à des politiques d’égalité. Quel est le bilan de ce féminisme institutionnel ? Les institutions ont-elles infléchi l’action du féminisme militant ? Enfin, si le féminisme a mis en cause la domination du masculin dans la culture hégémonique, bien des domaines, à l’instar des arts et des sciences, restent profondément marqués par des présupposés androcentrés. Comment agissent les féministes dans le domaine culturel ? Quatre après-midi de débats sont proposés, correspondant chacun à une de ces grandes questions. Les séances comprendront deux tables rondes, organisées autour de chercheur-e-s et de membres de la société civile et politique. L’objectif est de permettre des échanges croisés avec le public et de faire surgir des propositions et des suggestions d’actions.
Programme :
Lundi 4 octobre 2010
Travail mondialisé, inégalités et droit : les nouveaux contours de l’engagement féministe
Coordination : Jacqueline Laufer, Martin Clément, Thomas Lancelot, Catherine Louveau
Lundi 11 octobre 2010
Vie privée, révolutions et résistances : le privé est-il toujours politique ?
Coordination : Anne-Claire Emo, Florence Rochefort, Nicole Savey, Anne-Marie Viossat
Lundi 18 octobre 2010
Le féminisme est-il soluble dans l’institution ?
Coordination : Florence Rochefort, Mathieu Arbogast, Michel Bozon
Lundi 25 octobre 2010
Féminismes, culture et contre-cultures ; « L’avenir de l’homme n’est plus ce qu’Elle était »
Coordination : Hélène Marquié, Evelyne Peyre, Joëlle Wiels, Nicole Savey
Infos complémentaires et inscription obligatoire :
http://www.emilieduchatelet.org

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2 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 1er septembre
"Critiques féministes du développement : pouvoir et résistance au Sud et au Nord"
pour le Vol. 24, no 2- 2011 de la revue Recherches féministes
Sous la direction d’Elsa Beaulieu et de Stéphanie Rousseau
Présentation :
Au Sud et au Nord, les modèles de développement dominants font l’objet d’une résistance et d’une critique de la part de femmes organisées et au sein de courants de pensée féministe divers. Si on peut constater des distances, voire des oppositions entre les femmes actives dans différents mouvements sociaux en fonction de leurs postures à l’égard de l’économie et des modèles de développement, dans d’autres situations, certaines alliances contribuent à reconfigurer les luttes.
Qu’elles s’inscrivent sous le label du « développement » ou de « l’économie », les politiques et interventions publiques au Sud et au Nord reflètent des rapports de pouvoir institutionnalisés. Bien que les effets du néolibéralisme et du développement axé sur la croissance soient multiples, les perspectives féministes mettent en relief autant l’accroissement des inégalités de genre que des inégalités de classe et ethniques. Depuis quelques années, des perspectives développées à partir de l’étude de certaines régions du monde sont reprises et adaptées à l’étude d’autres régions, ou encore à des circuits mondialisés tels que ceux des soins (care), par exemple. Quels sont les apports et les limites de ces transferts ?
À la lumière des transformations des rapports sociaux de sexe engendrés par 30 ans de néolibéralisme, quelles analyses peut-on faire du rôle de l’État dans différentes régions du monde ? Dans quelle mesure et à quelles conditions peut-il être un allié des femmes devant les acteurs dominants de l’économie marchande ? Puisque les rapports sociaux de sexe ont aussi des dynamiques propres qui ont une influence structurante sur les transformations de l’économie, quelles ont été les répercussions de leur évolution, des mouvements et des critiques féministes sur les politiques de développement au Nord et au Sud ?
Le numéro consacré à ces questions réunira :
1) des études sur les mouvements sociaux qui rejettent ou font la promotion de différents modèles de développement, liés aux situations des femmes : les autochtones, les paysannes, les travailleuses, les mouvements féministes et les mouvements mixtes ;
2) des analyses féministes critiques de diverses problématiques de développement : la libéralisation des marchés, la marchandisation de la vie, la (dé)régulation du travail, l’environnement et l’agroalimentaire ;
3) des perspectives théoriques féministes sur l’État et diverses institutions (locales, internationales) du point de vue de leurs politiques de développement et de leurs effets sur les rapports sociaux de sexe ;
4) des études sur l’évolution historique des rapports sociaux de sexe dans des contextes spécifiques et son impact sur les dynamiques économiques et les politiques de développement.
Les propositions de manuscrits, comprenant un résumé de 300 mots, doivent parvenir à la revue avant le 1er septembre 2010. Les manuscrits devront impérativement être soumis au plus tard le 1er mars 2011. Pour plus de renseignements, communiquer avec Stéphanie Rousseau (stephanie.rousseau@soc.ulaval.ca) ou Elsa
Beaulieu (elsabeaulieu@gmail.com) ou encore avec le secrétariat de la revue (revue.gremf@fss.ulaval.ca).

- Avant le 15 octobre
"’Femmes du monde’ : l’activisme international des femmes au prisme des organisations nationales, de 1945 à nos jours"
CECILLE (Centre d’Etudes en Civilisations, Langues et Lettres Etrangères, Université Charles de Gaulle-Lille 3, EA 4074) en partenariat avec le CRIDAF (Centre de Recherches Interculturelles sur les domaines francophones et anglophones, Université Paris 13, EA 453) co-organisent une journée d’études portant sur l’activisme international des femmes de 1945 à nos jours.
Cette journée s’inscrit dans le prolongement de la première journée d’études ‘Femmes du monde’ : l’activisme international des femmes au prisme des organisations nationales, du XIXe siècle à l’entre-deux-guerres’ organisée en mai 2011 par CECILLE dans le cadre de sa composante "Voix et voies de femmes".
18 novembre 2011
Présentation :
Cette seconde journée cherche à poursuivre la réflexion sur l’évolution du processus d’internationalisation de l’activisme des femmes et sur l’articulation entre les mobilisations féminines transnationales et les espaces nationaux et locaux. Actions locales, nationales et internationales féminines s’entrechoquent et s’alimentent mutuellement afin de bousculer les structures systémiques. Les internationales féminines, actives au sein des mouvements sociaux nationaux du milieu du XIXème siècle aux années 1930, ont contribué à la mise en visibilité de la question féminine. Dès la première assemblée générale des Nations Unies à Londres, les militantes internationales tracent leur feuille de route dans une lettre intitulée « An Open Letter to the Women of the World ». Fortes de leur contribution efficace dans l’effort de paix et de reconstruction, elles invitent les femmes à l’action à l’échelle nationale et internationale. S’inspirant également du rôle actif des leaders féministes au moment de la création de la Société des Nations en 1919, elles sont déterminées à investir les organisations internationales, telles l’ONU ou le Conseil de l’Europe, pour institutionnaliser la question des femmes. Face à la mondialisation, aux politiques néolibérales et à leurs impacts dans les sphères nationales, repris sous le concept de glocality par Peggy Antrobus, l’internationalisation du combat pour le droit des femmes se doit de jouer un rôle crucial pour le règlement des défis actuels.
Cet atelier cherche à comprendre dans quelle mesure les mobilisations des femmes ont consolidé une prise de conscience collective depuis 1945, et en particulier après les années 1960 (lors de congrès internationaux, informels ou institutionnels) et renforcé leur interaction, la comparaison de leurs situations respectives et de leurs revendications. Comment altérité et diversité identitaire, confrontations mais aussi solidarités dans la différence, mises en réseaux et alliances deviennent-elles sources de réflexion fondamentale et contribuent-elles à la conceptualisation de nouvelles revendications ? Quelles stratégies et techniques de lobbying ont-elles propulsé une expertise féminine reconnue ? Comment, au sein de ces espaces de rencontre, les organisations féministes ont-elles non seulement fait avancer le débat sur la question féminine mais ont-elles aussi offert une lecture critique des problèmes contemporains ?
Les axes qui seront abordés lors de cette seconde journée pourront porter sur les thématiques suivantes et s’attacheront à aborder la question de l’articulation des mobilisations trans- ou internationales avec les contextes politiques et institutionnels nationaux et de leur impact sur ces derniers :
. la mobilisation et travail coopératif entre femmes de diverses sphères (Marie-Hélène Lefaucheux pour la France ou Eleanor Roosevelt pour les Etats-Unis au moment de l’élaboration de la Charte des Nations Unies, l’interaction entre femmes dans les gouvernements et femmes de la société civile, femmes déléguées dans les conférences gouvernementales internationales) ;
. les influences réciproques opérées au sein des instances nationales et internationales spécialement dédiées aux femmes ;
. les séminaires féministes internationaux comme nouvelles structures d’opportunité de mobilisation des ressources, d’actions coordonnées pour la mise en visibilité et légitimation de nouvelles problématiques (conférences sur les femmes de l’ONU, conférences internationales sur la santé des femmes, conférences féministes sur l’environnement…) ;
. Le rôle et les stratégies de militantes ayant joué un rôle dans les relations internationales (promotion du changement social, économique, politique ou culturel) ;
. Les réseaux de communication informels et l’utilisation des nouvelles technologies et leur action à visée nationale et/ou internationale.
Les propositions de communication sont à adresser à Magali Della Sudda (Magali.DellaSudda@EUI.eu ), Fatma Ramdani (fatma.ramdani@univ-paris13.fr) et Philippe Vervaecke (philippe.vervaecke@univ-lille3.fr ) jusqu’au 15 octobre 2010. Nous envisageons de publier une sélection des contributions des deux journées sous la forme d’un ouvrage collectif.

- Avant le 15 septembre
"La pornographie en France, XIXe-XXe"
Journée d’études organisée par les doctorant-e-s du Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, mai 2011.
Comité d’organisation : Nicolas Lahaye, Sylvain Lesage, Mathieu Trachman, Anne Urbain
Présentation :
http://www.chcsc.uvsq.fr/journees/appelJEpornographie.pdf

- Avant le 1er octobre
"Femmes des Lumières et de l’Ombre, un premier féminisme (1774-1830)"
Union Régionale des CIDFF - Région Centre
L’Union Régionale des CIDFF de la région Centre organise à Orléans le vendredi 25 mars 2011, une journée d’études interdisciplinaire consacrée aux Femmes à la charnière entre l’Ancien et le Nouveau régime (1774-1830).
Présentation :
Comment ces femmes agissaient sur les esprits, comment elles voyaient le monde en train de changer, comment elles l’écrivaient, comment étaient perçues leurs différentes activités, voilà l’objet de cette journée d’études. Nous voudrions, sans rien retirer à la célébrité de quelques unes, faire connaître les autres, parfois indifférentes à la gloire mais souvent muselées par les normes et les habitudes de pensée.
Le XVIIIème siècle a vu croître l’importance des femmes dans la vie intellectuelle et artistique, où elles sont, grâce à leurs salons, les égales des « Philosophes ». « Lumières », comme « Aufklärung » est d’ailleurs un nom féminin ; les manuels continuent pourtant de citer deux femmes pour le siècle – dans le meilleur des cas. Toutes ne publient pas, mais toutes écrivent. Toutes contribuent au mouvement des idées et à l’effervescence intellectuelle. Les caractéristiques se dessinent d’une littérature féminine, ouverte à l’Autre, capable de compassion et d’empathie. Elles choisissent de préférence les mémoires, le domaine éducatif, le domaine social, mais préfèrent illustrer leurs thèses par la fiction plutôt que par des traités ; le roman, bref ou long, garde leur faveur comme au siècle précédent. Elles adoptent le roman épistolaire. Elles créeront le romantisme social.
Cependant, elles hésitent à publier, et ce sont parfois des hommes qui exploitent leurs sujets. Stendhal en est un exemple parmi d’autres. La Terreur ne les épargne pas plus qu’elle ne fait les hommes ; Olympe de Gouges et Manon Phlipon (Mme Roland) sont les plus connues de leurs martyrs. Mais c’est l’Empire qui portera un coup fatal à l’émancipation des femmes, avec le code Napoléon. Leur véritable avènement littéraire et philosophique en sera retardé d’un bon siècle. Les opposantes au pouvoir comme Germaine de Staël ou Belle de Charrière n’en sont que plus dignes d’admiration, ouvrant au « deuxième sexe » le champ politique.
La situation politique et sociale, mutatis mutandis, n’est pas sans présenter des ressemblances avec la nôtre, ce qui rend ces études d’autant plus intéressantes : crise alimentaire, violence, mouvance de l’Europe, droit des minorités, terrorisme, tentation de l’extrême-droite, mythe du chef providentiel...
Les noms de ces femmes sont parfois illustres, parfois obscurs : Claire, duchesse de Duras est aujourd’hui publiée dans la collection folio ; il est plus rare de voir en librairie les contes de Mme de Genlis (Félicité) ou les écrits de Barbe Juliane de Krüdener. Ce sont pourtant elles qui ont préfiguré la littérature contemporaine, dans laquelle la parité n’est plus discutée.
Les communications dureront au plus vingt-cinq minutes, et seront suivies d’un bref échange avec le public. Les actes paraîtront à la rentrée 2011 et seront distribués par les soins des éditions Vaillant.
Pour participer à cette journée d’études, prendre contact avant le 1er octobre 2010, en envoyant un sommaire de quinze lignes maximum à
François Le Guennec
fleguennec@gmail.com
02.38.43.45.10.

- Avant le 30 septembre
"Violences faites aux femmes"
Kinshasa, République Démocratique du Congo, novembre 2010
Présentation :
Dans le cadre des actions de l’UNESCO visant à combattre les violences faites aux femmes renforcer les droits des femmes et leur habilitation, le Secteur des sciences sociales et humaines (SHS) mène actuellement un programme de recherche sur les hommes et les violences faites aux femmes, la pauvreté sensible au genre et les facteurs socioculturels et juridiques, qui entravent l’accès des femmes à l’eau potable. Construisant cette initiative sur la base de son objectif central à savoir de promotion de la recherche orientée vers la formulation de politiques.
L’objectif de ce programme de recherche est d’élaborer des recommandations et des orientations politiques pour combattre les violences faites aux femmes, et plus particulièrement « les hommes et la violence contre les femmes », « la pauvreté sensible au genre » et « l’accès des femmes à l’eau potable. » Cette initiative s’appuie sur le succès de la réunion précédente tenue à Pretoria en août 2007 sur le droits des femmes pour la paix et la sécurité dans les démocraties post-conflit en Afrique sub-saharienne, qui a constitué une base pour un dialogue productif avec les Ministres lors du Forum des Ministres en charge des affaires des femmes de la Région des Grands Lacs tenu à Mombasa en 2009, ainsi qu’une série de documents politiques et de notes d’orientation, accessibles sur le site web de l’UNESCO. La deuxième de cette série de réunions de recherche se tiendra à Kinshasa en, République Démocratique du Congo, en février 2011.
Termes de référence
Pour la réunion de Kinshasa, des chercheurs spécialisés dans les violences basées sur le genre sont invités par l’UNESCO à présenter des travaux de recherche et/ ou mener de recherche sur les thèmes suivants qui s’inscrivent dans le cadre des actions de l’UNESCO en faveur des femmes vivant dans des situations de post-conflit :
Hommes et violences faites aux femmes
(i) Perception des hommes de la violence faites aux femmes,
(ii) Pourquoi les hommes commettent-ils des violences envers les femmes ?
(iii) Travailler avec les auteurs de violences,
(iv) Expériences sur la participation des hommes dans les campagnes contre les violences sexistes ;
(v) Reconfiguration de la masculinité
La Pauvreté Sensible au Genre et Accès des Femmes à l’Eau Potable
(i) Analyse sexospécifique de la pauvreté et ses causes, y compris l’analyse des documents de la stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), en particulier dans les situations post-conflit sous l’angle du genre ;
(ii) Obstacles entravant l’accès des femmes à l’eau potable et à d’autres ressources productives, y compris le contrôle des ressources par les hommes, les politiques gouvernementales, les cadres législatifs et les barrières culturelles ;
(iii) La pauvreté sensible au genre et absence d’accès à l’eau potable perçue comme une violence à l’égard des femmes ;
(iv) Liens entre la pauvreté, le genre et les violences faites aux femmes ;
Les communications à soumettre peuvent prendre la forme d’études de cas d’une recherche originale, de revue de la littérature, ou d’étude de cas / revue des politiques et des pratiques. Pour répondre à l’objectif de l’UNESCO de promouvoir des politiques fondées sur la recherche, toutes les communications doivent être orientées vers la formulation de politiques et doivent présenter des recommandations concrètes aux responsables politiques et décideurs, tant gouvernementaux que non gouvernementaux et proposer des mesures spécifiques pour le rendre opérationnelles.
La réunion et les études concernent principalement les pays de la région des Grands Lacs, mais tout document pertinent traitent de thématiques similaires dans d’autres pays africains et/ou les pays de l’ISESCO (Islamic Educational, Scientific, and Cultural Organization) ou portant sur une étude comparative sur ces thématiques dans des situations en post conflit seront les bienvenus, particulièrement surtout si leurs recommandations sont applicables à la région des Grands Lacs.
Les projets et travaux de recherche seront présentés et discutés lors d’une réunion de deux/ trois jours organisée par l’UNESCO qui se tiendra à Kinshasa (les dates précises seront confirmées ultérieurement). Les participants intéressées doivent également soumettre une note d’orientation de deux à cinq pages résumant les principaux points qui seront traités dans le travail de recherche et faisant état des recommandations clés (le format sera communiqué ultérieurement). Les principaux objectifs de la réunion seront de présenter et discuter leurs résultats de recherche, d’échanger les points de vues, et de fournir des recommandations afin d’améliorer les propositions de projets et les notes d’orientations politiques. Afin de maximiser l’échange d’idées, la participation sera limitée à une douzaine de contributeurs.
Les résumés ne dépassant pas 500 mots, en anglais ou en français devront être soumis pour examen à l’UNESCO par courrier électronique à l’adresse gender.shs@ unesco.org au plus tard le 30 septembre 2010. Les contributeurs seront informés dans les meilleurs délais si leur article a été accepté après la date indiquée.
Afin d’assurer la circulation dans les délais à tous les participants, les premiers projets de documents de recherche acceptés devront être soumis à l’UNESCO au plus tard le 15 décembre 2010.
Les travaux de recherche doivent être originaux et ne doivent pas avoir été déjà publiés ou soumis ailleurs pour publication. Ils doivent se situer entre 7.000 et 10.000 mots et doivent être rédigés de préférence en anglais ou en français. Des conditions directives plus détaillées seront communiquées ultérieurement.

- Avant le 1er octobre
"Des images du corps aux mots du sujet : L’immersion corporelle dans l’imaginaire contemporain"
Présentation :
La culture populaire reflète les images d’un corps fantasmé, un corps idéalisé, un corps mis en culture par des rêves, des idéologies, des utopies, par un imaginaire du corps qui flirte entre l’hybridité et la perfection. Extension de pratiques, usages et représentations scientifiques ou artistiques qui chaque jour concrétisent ce corps nouveau, l’imaginaire contemporain met en avant la construction identitaire inhérente à ce renouveau du corps.
A partir d’une analyse pluridisciplinaire des discours et images impliqués et/ou développés autour de ces pratiques, nous souhaitons interroger la constitution d’un sujet corporel dont les formes et modalités d’existence trouvent leur source et leur potentiel de déploiement dans l’imaginaire. Hybridation, virtualisation, amélioration, incarnation, immersion ou subjectivation s’imposeront ainsi comme des grilles de lecture des liens qui se tissent entre les images du corps et les mots du sujet, liens renouvelant le rôle de l’imaginaire dans l’existence sociale et individuelle des sujets corporels contemporains.
Responsables de la séance :
Bernard Andrieu, Professeur "Epistémologie du corps et des pratiques corporelles", Faculté du sport Nancy- Université/UHP, Directeur ACCORPS & LHSP Archives Poincaré UMR 7117 CNRS/ Nancy-Université, Directeur des Archives Binet, des revues Corps (ed CNRS) & "Recherches&Educations", http://leblogducorps.canalblog.com
Alexandre Klein, Doctorant en philosophie, LHSP Archives H. Poincaré/UMR 7117 CNRS
Nancy Université - Université Nancy 2, Chercheur Archives A. Binet, Secrétaire Recherches & educations, http://poincare.univ- nancy2.fr/Presentation/ ?contentId=3424
Écrire à l’adresse suivante :
bandrieu59@orange.fr
Alexandre.Klein@univ-nancy2.fr
Veuillez envoyer votre proposition de communication de 300 mots maximum accompagnée d’une notice biobibliographique de 100 mots maximum (en format de document Word, police 12, Times roman. Merci de préciser vos : nom, prénom, affiliations universitaire et départementale, le titre de la séance ainsi que le titre de votre communication) avant le 1er octobre 2010 au responsable de la session ainsi qu’à iawis2011@gmail.com

- Avant le 4 octobre
"L’émancipation féminine au Sud : nouvelles figures, nouveaux enjeux"
revue Autrepart, n° 60 (4/2011), sous la direction de Agnès Adjamagbo et Anne Calvès
Présentation :
Au cours des dernières décennies, les pays du sud ont connu des transformations sociales, économiques et politiques majeures qui ont eu des conséquences importantes pour les rapports sociaux de sexes. La scolarisation, la croissance urbaine et, plus récemment, la montée des mouvements associatifs mais aussi la globalisation économique et culturelle ont profondément modifié le contexte dans lequel les nouvelles générations de femmes ont été socialisées et ont accédé à l’âge adulte.
Depuis les années 1990, la promotion de l’égalité des sexes est par ailleurs au cœur de l’agenda de différentes conférences internationales (CIPD, 1994 ; Beijing, 1995). Dans la foulée, les études sur les rapports de genre et sur les processus d’émancipation des femmes se sont multipliées en sciences sociales. Bon nombre de ces études soulignent la résistance des structures patriarcales de domination et le maintien, voire parfois le renforcement, des inégalités hommes-femmes au cours des dernières décennies. Malgré ces résultats peu optimistes, plusieurs travaux de sociologues, anthropologues, historiens, économistes, démographes, et politologues témoignent de réels changements dans des pays du sud dans le statut et le rôle des femmes et dans leurs capacités individuelle et collective à acquérir du pouvoir. Les résultats de ces études demeurent cependant souvent très cloisonnés par discipline et par aire géographique.
Ce numéro d’Autrepart entend rendre compte de la manière dont les processus d’autonomisation des femmes au sud, même partiels et marginaux se déploient tant dans la sphère domestique et familiale que dans la sphère publique. Il s’agit entre autre d’éclairer les conditions effectives de l’empowerment pris au sens des premiers travaux de féministes, c’est- à-dire la manière dont certaines, individuellement et collectivement dépassent les injonctions normatives contradictoires, neutralisent les écueils, résistances et discriminations et parviennent à se libérer des structures sociales, culturelles, légales et économiques oppressives qui perpétuent la domination selon le sexe mais aussi l’origine ethnique et la classe. Dans cette perspective, les contributions attendues pourront s’articuler autour de trois axes :
. Dans la sphère domestique et familiale, on s’intéressera à décrire et analyser les changements survenus dans les trajectoires féminines en lien notamment avec la redistribution des charges et des responsabilités au sein des unités familiales imposée par les aléas économiques. Il s’agit de mettre en lumière les processus d’émergence de modèles familiaux en rupture avec les modèles dominants ; la manière dont certaines contournent les normes procréatives, sexuelles ou matrimoniales communes, incompatibles avec un projet personnel. La question de l’accès au travail rémunéré et de la manière dont il s’articule aux autres composantes de la trajectoire de vie (mariage, maternité) est une question importante que nous souhaiterions voir traitée.
. L’expérience migratoire est souvent au cœur des processus d’émancipation économique et sociale. On s’intéressera aux trajectoires de femmes qui quittent leur pays d’origine pour aller gagner leur vie ailleurs et à l’influence de leurs parcours singuliers sur les rapports qu’elles entretiennent avec les hommes de leur famille mais aussi sur leurs lieux de migration. On s’attachera à éclairer le nouveau statut social auquel accèdent ces femmes migrantes dans leur société d’origine et, plus largement, aux nouvelles identités inhérentes aux situations de familles transnationales.
. Les contributions pourront également rendre compte des changements importants survenus dans la place des femmes dans la sphère publique et politique dans les pays du sud. On s’intéressera ici aux nouvelles opportunités qui ont permis aux femmes de faire entendre leur voix dans des domaines variés tels que le droit familial (mariage, divorce), l’accès aux ressources (accès à la terre, héritage), la santé reproductive (mutilations génitales, violences sexuelles), et l’emploi. Comment certaines femmes sur le terrain, s’organisent au sein d’associations, de coopératives, ou d’alliances politiques nationales et internationales pour lutter contre la pauvreté, l’injustice sociale, la dégradation de l’environnement mais aussi contre les effets d’oppression entrecroisés du capitalisme, du racisme et du patriarcat ?
Les études qui intègrent la dimension « intersectionnelle » du pouvoir, c’est-à-dire la manière dont, entre autres, le patriarcat, l’origine ethnique et la classe sociale s’articulent, se renforcent et créent des inégalités au sein des groupes de femmes au Sud seront appréciées. Le but de ce numéro d’Autrepart est de porter un regard pluridisciplinaire sur les modalités de l’émancipation féminine et ses enjeux sociaux et statutaires, tels qu’ils apparaissent plus ou moins distinctement selon les contextes dans les pays du sud. Il s’agit d’interroger la condition des femmes en se focalisant sur les trajectoires singulières de l’émancipation, là où une certaine littérature nous a plutôt habitués à ne voir que vulnérabilité et passivité. La démarche consiste donc à rendre compte par un chemin détourné (c’est-à-dire par la marge) des processus d’émancipation effective des femmes au sud et, notamment, de leur « empowerment ».
Les intentions de contribution (Titre et résumé de 1500 caractères max.) sont à adresser à La revue Autrepart : autrepart@ird.fr Le lundi 4 octobre au plus tard Après sélection, vous aurez 4 mois pour rédiger l’article.

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3 - SOUTENANCE :

- Colette Avrane soutiendra sa thèse :
« Les ouvrières à domicile en France de la fin du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale. Genèse et application de la loi de 1915 sur le salaire minimum dans l’industrie du vêtement »
Le 28 septembre 2010 à 14h
à la Maison des Sciences Humaines, salle Germaine Tillion (rez-de-chaussée)
5 bis Boulevard Lavoisier, 49045 Angers
tél. secrétariat : 02.41.22.63.91
colette.avrane@wanadoo.fr

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4 - POSTE :

- "Professeur(e) en « politiques d’égalité de genre en Europe (UE et expériences individuelles) » pour le Master Genre & Politiques Publiques"
1/ Contexte
La Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales, à Rabat (Maroc) propose depuis 2009 une spécialité de Master « Genre et Politiques Publiques », destinée à dispenser une formation appréhendant l’ensemble des politiques publiques sous l’angle des rapports sociaux de genre.
Le Master en « Genre et politiques publiques » a été mis en place grâce à un partenariat entre le Ministère de Développement Social, de la Famille et de la Solidarité, la GTZ (Coopération Technique Allemande), le Fonds de Développement des Nations Unies pour la Femme (UNIFEM) et le Fonds d’Appui à l’Egalité entre les Sexes (FAES) de l’Agence canadienne de développement international (ACDI - Rabat).
Sa spécificité réside dans le lien direct qu’il établit entre politiques publiques, égalité de genre et développement en proposant aussi bien des enseignements fondamentaux que des cours plus spécifiques et en fournissant des outils méthodologiques essentiels. Il vise ainsi à former de futurs cadres administratifs et associatifs ainsi que des experts en genre.
Afin de permettre aux étudiants de s’enquérir de l’expérience des pays européens dans le processus de promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes à travers les politiques publiques, un module portant sur les politiques genres en Europe sera proposé aux élèves au cours du troisième semestre de leur formation. A cet effet, la GTZ procédera au recrutement d’une professeure disposant des qualifications et de l’expérience nécessaires pour l’enseignement de ce module.
2/ Profil du professeur(e)/enseignant(e) chercheur(e) en « politiques genre en Europe »
Le (la) candidat(e) doit remplir les conditions suivantes :
. Etre titulaire d’un diplôme universitaire de 3ème cycle en sciences politiques ou sociales avec la spécialité d’études de genre ;
. Avoir une expérience antérieure d’au moins 5 ans dans l’enseignement supérieur sur les politiques de genre ;
. Avoir une connaissance des politiques d’égalité, ses résultats et ses acteurs, au niveau de l’Union Européenne et les pays ;
. Avoir de bonnes capacités rédactionnelles et pédagogiques ;
. Avoir une excellente maîtrise orale et écrite de la langue française ;
. Avoir une bonne maîtrise des enjeux des politiques sociales du point de vue de l’égalité entre les femmes et les hommes ;
. Avoir une excellente maîtrise des politiques genre en Europe ;
. Avoir de bonnes connaissances du contexte politique et social marocain et/ou de l’Afrique du nord ;
3/ Termes de référence du professeur en « politiques genre en Europe »
Sous la supervision directe de la Vice doyenne chargée des affaires pédagogiques et académiques, et la coordinatrice du projet Genre de GTZ le professeur en « politiques genre en Europe » sera responsable de proposer un contenu pédagogique adapté pour l’enseignement du module « politiques genre en Europe », qui devra couvrir les thèmes suivants :
. Les expériences réussies de politiques publiques et égalité de genre au niveau international (dans les pays de l’Union européenne et autres) ;
. Les expériences sectorielles (marché d’emploi, violence, santé, éducation, transport et autres) ;
. Le suivi et évaluation du genre dans les politiques publiques ;
. Les mécanismes nationaux de coordination de l’Etat pour l’égalité de genre ;
. Le rôle de la société civile et de les media dans l’appui à l’égalité de genre ;
4/ Lieu et durée
Le/a professeure en « politiques genre en Europe » est recruté sur la base de 3 heures de cours par jour pendant 3 semaines (soit 15 heures par semaine), non renouvelable. Il (elle) travaillera au sein de la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales, à Rabat.
Les honoraires pour ce poste varieront selon le CV et l’offre financière du/de la candidat (e) retenu (e), en conformité avec les procédures de la GTZ.
La période à définir pour la consultation sera entre le 10 octobre au 20 novembre 2010.
Les candidat(e)s intéressé(e)s sont prié(e)s d’adresser leur candidature (CV détaillé+ Lettre de motivation + Offre financière) par courrier électronique à :
Maria José Moreno Ruiz mariajose.moreno@gtz.de,
Najia Zirari najia.zirari@gtz.de
Hasnae Hamoudi hasnae.hamoudi@gtz.de
Latifa El Mahdati latifaelmahdati@yahoo.fr
Et ce, avant le 07 septembre 2010 au plus tard.

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5 - FORMATION :

- "Formation en genre et éducation par enseignement en ligne"
Depuis trois ans, le Pôle genre et développement de l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève propose des formations innovantes en genre et développement par enseignement en ligne (e-learning).
La prochaine session du module traitant de genre et éducation se déroulera du 9 décembre 2010 au 13 avril 2011. Les inscriptions à cette session sont ouvertes jusqu’au 15 septembre prochain.
Accompagnée par une équipe d’enseignantes spécialistes de la formation et des questions de genre et développement, cette formation vise à analyser la production et la reproduction des inégalités dans l’éducation et à identifier les moyens de lutter contre ces inégalités.
Pour une présentation détaillée de cette formation et pour remplir le dossier de candidature, consulter l’adresse : http://graduateinstitute.ch/genre
(dans la colonne Actualités)

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6 - EN LIGNE :

- Genre & Histoire, revue de l’association Mnémosyne, n°6, printemps 2010.
Sous la direction de Pascale Barthélémy
http://genrehistoire.revues.org/index928.html

- Les résumé des communications et les vidéos des interventions du colloque Interdits & Genre, des 15 et 16 mai 2009, organisé par l’Université Rabelais de Tours, sont désormais accessibles en ligne : http://msh.univ-tours.fr/site_genre/
Résumé et présentation du colloque et du site :
Les interdits qui nous régissent, que nous intériorisons, que nous transgressons, qui nous révoltent, ceux qui viennent des autres ou ceux que nous faisons porter sur les autres, ceux que nous jugeons essentiels, et ceux avec lesquels nous composons, forces coercitives ou déstabilisées, s‘énoncent sous forme de lois, de principes, de règles, parfois seulement d‘habitudes qui construisent inexorablement les formes sociales des genres.
Ils construisent les pouvoirs et les hiérarchies au centre desquels se trouve la sexualité.
Assignations intangibles, gestion des interdits, pérennité des modèles, évolutions des normes, ce site reprend les extraits de communications présentées lors du colloque Interdits & Genre des 15 et 16 mai 2009 à l’initiative de l’Université Rabelais de Tours.
Les communications partiellement reprises ici le sont sous forme de séquences vidéo et audio et de résumés.
Vous pouvez accéder aux extraits vidéos et audio, aux résumés des communications
. par auteur,
. par type,
. et par mot-clé.
Vous pouvez également effectuer une recherche plein texte.

- Eurydice, "Différences entre les genres en matière de réussite scolaire : étude sur les mesures prises et la situation actuelle en Europe", Commission Européenne, 06/2010, 146 p.
Ce document a pour objectif d’observer dans quelle mesure et de quelle façon les inégalités de genre dans la réussite scolaire constituent un sujet de préoccupation dans les pays européens. Il propose une synthèse des principaux résultats des enquêtes internationales sur les performances des élèves au regard des différences entre les genres en matière d’éducation. http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/thematic_reports/120FR.pdf

- Dernières informations mises en ligne sur le site de l’Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes :
. Installation de l’Observatoire de la parité par le Premier ministre :
http://www.observatoire-parite.gouv.fr/agenda/list_agenda.htm
. Retraites : quelles inégalités entre les femmes et les hommes ? :
http://www.observatoire-parite.gouv.fr/presentation/retraites.htm
. Violences à l’encontre des femmes : renforcement de la législation :
http://www.observatoire-parite.gouv.fr/presentation/violence.htm
. Réforme des collectivités territoriales : Effets induits sur la parité :
http://www.observatoire-parite.gouv.fr/travaux/etude_impact.htm
. Egalité professionnelle : les suites de la réforme constitutionnelle :
http://www.observatoire-parite.gouv.fr/travaux/egal_acces_responsabilites_20100208.htm
. Délégations régionales confiées selon le sexe en 2004 et 2010 :
http://www.observatoire-parite.gouv.fr/travaux/pdf/OPFH_VPCR2010_230710.pdf

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PUBLICATIONS :

- Martine Reid, Des femmes en littérature, Belin, 336 p., 23 euros. ISBN : 978-2-7011-5566-1
Si nul ne conteste plus la présence des femmes en littérature, leur place dans l’histoire littéraire et leur réception par la critique n’ont guère fait l’objet d’études synthétiques. Peu d’ouvrages, également, qui aient tenté une approche globale de leur production romanesque. Ce livre souhaite combler ces lacunes.
Après un bref rappel de l’état de la critique depuis Simone de Beauvoir, la première partie étudie la réception des femmes auteurs, de la Révolution à aujourd’hui, à partir de quelques ouvrages parmi les plus significatifs. La deuxième partie évoque les conditions d’accès des femmes à la littérature et le lien traditionnellement établi entre femmes et romans avant d’analyser les représentations d’hommes et de femmes dans quelques romans des xviiie et xixe siècles.
Des Femmes en littérature entend ainsi poser les jalons d’une véritable histoire des femmes auteurs.
http://www.editions-belin.com/ewb_pages/f/fiche-article-des-femmes-en-litterature-15770.php

- Christine Bard, Une histoire politique du pantalon, Seuil, EAN13 : 9782021004076
Successeur de la culotte, le pantalon symbolise la masculinité et, partant, le pouvoir, comme en témoigne le dicton « porter la culotte ». Au cours de la Révolution, il se charge d’une signification plus précise en exprimant les valeurs républicaines et devient un élément clé du nouvel ordre politique. Mais l’Ancien Régime continue pour les femmes, qui, sur le plan tant vestimentaire que social, n’accèdent ni à la liberté ni à l’égalité. Privées de droits, assignées à résidence dans leur genre, elles sont interdites de pantalon.
Rien de tel qu’un interdit pour susciter le désir… Surchargé de fantasmes, le pantalon accompagne toutes les transgressions qui jalonnent la route de l’émancipation des femmes. Artistes, féministes, révolutionnaires, voyageuses, actrices, lesbiennes, sportives, innombrables sont les femmes connues et inconnues qui s’approprient l’habit masculin. Il faut attendre les années 1960-1970 pour que le pantalon soit féminisé et devienne un vêtement mixte. Fin de l’histoire ? Pas tout à fait. Pourquoi l’ordonnance de 1800 interdisant aux femmes de s’habiller en homme n’est-elle toujours pas abrogée ? Pourquoi les collégiennes ne portent-elles plus que des pantalons ? Pourquoi une « journée de la jupe » ? L’actualité des questions de sexe et de genre gagne à être située dans l’histoire longue de la peur de la confusion des rôles et de la contestation du pouvoir masculin.
http://www.seuil.com/fiche-ouvrage.php?EAN=9782021004076

- Francis Caballero, Droit du sexe, Editions LGDJ, 768 p., 50 euros. ISBN : 978-2-275-03450-8
Qu’a-t-on le droit de faire avec son sexe dans une société démocratique à l’aube du troisième millénaire ?
Tel est l’objet de ce Droit du sexe. Après un retour aux sources religieuses du sujet, de La barbarie biblique à l’obscurantisme sexuel de l’Église en passant par la douceur évangélique, l’ouvrage revient sur la révolution sexuelle, le féminisme, le mouvement homosexuel et la croisade anti-pédophile, avant de proposer une théorie de la Liberté sexuelle et de ses nécessaires limites.
La première partie, consacrée au sexe licite, opère une distinction entre le sexe protégé (mariage, concubinage, homosexualité) et le sexe toléré (perversions sexuelles, pornographie, prostitution). Du côté protégé, le mariage avec sa convention d’exclusivité sexuelle entre époux, reste malgré son déclin face au PACS l’union sexuelle la plus favorisée par le droit. Un droit qui privilégie clairement le sexe procréateur par rapport au sexe récréatif. D’où le traitement indigne qu’il réserve à la prostitution, fourniture de services sexuels rémunérés, dans le système abolitionniste français. Un système que l’auteur propose de remplacer pour les majeurs consentants par la reconnaissance de cette activité en tant que profession libérale et indépendante grâce à la création d’un Ordre des péripatéticien(ne)s.
La seconde partie, consacrée au sexe illicite, décrit le régime des infractions sexuelles qui remplissent aujourd’hui près du quart des prisons françaises : le proxénétisme, la traite, le viol, l’inceste, l’agression sexuelle, l’exhibition sexuelle, le harcèlement sexuel, les sévices sexuels sur les animaux, l’atteinte sexuelle sur un mineur, la corruption de mineur, l’utilisation d’un mineur dans la pornographie, la proposition sexuelle faite à un mineur de moins de quinze ans par voie de communication électronique, etc. À cette panoplie d’incriminations, s’ajoutent des dispositions spéciales qui dérogent aux principes généraux du droit en vue d’alourdir les sanctions ou de prévenir la récidive et donnent à la répression des crimes et délits sexuels un caractère à la fois exemplaire et disproportionné.
http://www.lgdj.fr/documents/228926/droit-sexe

- Anne Larue, Fiction, féminisme et postmodernité. Les voies subversives du roman contemporain à grand succès, Classiques Garnier, 238 p., 39 euros. 978-2-8124-0122-0
Cet essai traite de l’influence, dans la fiction populaire à grande diffusion, de certains fantasmes féministes liés à la magie et au retour à la nature. À travers les représentations que se donne, sur différents supports qui vont du livre au numérique, la wicca nord-américaine, « religion » à connotation ludique et fictionnelle, on se pose la question suivante : dans quelle mesure le best-seller fait-il, sous des apparences de distraction immédiate, acte de résistance contre le backlash, revanche antiféministe de nos sociétés occidentales aujourd’hui ?
http://www.classiques-garnier.com/editions/index.php?page=shop.product_details&flypage=flypage_garnier.tpl&product_id=118&category_id=13&keyword=Fiction%2C+féminisme+et+postmodernite&option=com_virtuemart&Itemid=1

- Nouvelles Questions Féministes, "Perspectives féministes en éducation", Vol. 29, n°2, Antipodes, 160 pages, 28 chf, 19 euros. ISBN 978-2-88901-039-4
Martine Chaponnière, Farinaz Fassa, Nadia Lamamra, Helene Fueger, Edmée Ollagnier, Michèle Bolli (éds)
A entendre le discours ambiant d’aujourd’hui, tout serait résolu dans la question de l’éducation des filles et de l’égalité des sexes dans le domaine de l’éducation. A l’école, voilà plusieurs années que les filles ont en moyenne de meilleurs résultats scolaires que les garçons et qu’elles forment la majorité de la population estudiantine universitaire dans pratiquement toute l’Europe.
En fait l’école n’est pas neutre et les institutions de formation continuent de prendre une part active, avec la famille et la culture, à la construction d’individus répondant aux rôles sexués traditionnels. Réfléchir aux pratiques qui permettraient de rendre l’éducation égalitaire reste donc un objectif à l’ordre du jour, d’autant plus que la formation scolaire et professionnelle constitue un pré-requis pour l’émancipation des femmes.
http://www.antipodes.ch/index.php?option=com_content&task=view&id=161&Itemid=1

- Recherches féministes, "Femmes et pouvoir politique", Vol. 23 - 2010 - n° 1
Au-delà des figures emblématiques, ce numéro va analyser les causes et les conséquences de la sous représentation des femmes en politique, que cela soit au Parlement ou au Cabinet, comparativement à leur poids démographique. Constatant un nombre très important de travaux sur la participation des femmes aux institutions législatives, et peu de chose sur leur participation aux plus hautes fonctions de la hiérarchie politique, ce numéro a pour objectif d’explorer la participation des femmes à la branche exécutive du pouvoir de l’Etat.
http://www.fss.ulaval.ca/lef/revue/

- Jacqueline Fontaine, La scholarisation et la formation professionnelle des filles au pays de Schneider (1844-1942), L’Harmattan, 294 p., 28,50 euros. ISBN : 978-2-296-12540-7
L’intérêt de cet ouvrage est double. Il propose d’une part, une approche socio-historique de l’éducation/formation des filles de la classe populaire, de "l’école au ménage", tant au plan national que local. D’autre part, il constitue une étude de cas concret, celui de l’entreprise "Schneider : l’usine du fer, une dynastie de fer" où les filles sont prises dans la spirale des valeurs patronales et religieuses. Les résultats interrogent sur le rapport entre ce patronat paternaliste et une classe ouvrière soumise et craintive.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=31986

- Anne Verjus, Le Bon Mari. Une histoire politique des hommes et des femmes à l’époque révolutionnaire, Fayard, 396 p., 25 euros. ISBN 9782213637686
Le Bon Mari est le titre d’un conte de Marmontel, écrivain des Lumières, dont le héros vertueux convertit sa jeune femme mondaine aux bienfaits d’une vie conjugale placée sous le signe du bien commun.
Ce « bon mari » préfigure le citoyen révolutionnaire, à la fois fils de famille que la Révolution émancipe de la puissance paternelle et pater familias ayant capacité à parler et à voter au nom des plus « faibles » : les femmes, les enfants et les domestiques. L’autorité familiale, qui dans la société d’Ancien Régime était réservée à l’aîné des mâles en ligne verticale, passe avec la Révolution à l’individu-citoyen, chef d’une famille recentrée autour du foyer conjugal, dans lequel la femme est invitée à se convertir aux opinions, intérêts et valeurs de son mari. C’est par ce lien politique entre les époux que sont préservées, dans la théorie républicaine, l’unité et la représentation de la nation.
Les conséquences de cette évolution, moins spectaculaire que d’autres conquêtes révolutionnaires, furent immenses sur les droits des hommes et des femmes, puisque nos représentations actuelles de la citoyenneté en découlent. Anne Verjus retrace, dans la théorie et dans la pratique, l’histoire de cette émancipation décisive qui place l’union conjugale au fondement de la construction de la société politique moderne.
http://www.editions-fayard.fr/livre/fayard-314252-Le-bon-mari-Anne-Verjus-hachette.html

- Erez Levon, Language and the Politics of Sexuality. Lesbians and Gays in Israel, Palgrave MacMillan, 216 p., 50£. ISBN : 978-0-230-22796-5
How can we treat sexuality in sociolinguistic research ? The question is a deceptively simple one that gets at the heart of a tension in sociolinguistics about how to reconcile standard quantitative models with the knowledge that identity factors like sexuality are not static phenomena. Using the example of lesbians and gay men in Israel, this book develops a new method for studying language and sexuality, one that complicates traditional categories of analysis and asks us to rethink how language functions in its social context.
Based on an ethnographically situated examination of language use among activist groups, this book examines how gay and lesbian Israelis work to reconcile their performances of sexuality with Israeli national ideologies of gender and belonging. Combining historical, linguistic and sociological perspectives, the book details the interconnections between sexuality and national politics and describes the effect they both have on language use.
http://www.palgrave.com/products/title.aspx?pid=354840


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