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Annonces du RING - 15 février 2010


Date de mise en ligne : [15-02-2010]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Le 8 mars au CNRS : En quête des recherches sur le genre". Lancement du Recensement national des recherches sur le genre/ ou les femmes
- "Injonctions et stéréotypes : ces messages qui font genre", 8 mars, Tourcoing
- "Féminisme et “développement durable” : une alliance possible ? ", Laval (Canada)
2 - SEMINAIRE :
- "La fabrique du people : Pratiques et identités professionnelles dans la presse de célébrités", 19 février, Paris Pouchet
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 15 mars, "Masculin/féminin et presse au XIXe siècle", Lyon
- Avant le 1er mars, "Cartographie du genre. La part du sexe/genre dans le découpage et la définition des espaces", Paris 1
- Avant le 1er mars, "Marguerite Yourcenar et la culture du masculin", Nîmes
- Avant le 1er mars, "L’hermaphrodite, de la Renaissance aux Lumières", université d’Artois
- Avant le 15 mars, "Critique(s) de la domination. Historicité(s), circulation(s), renouveau(x)", Paris 1
- Avant le 28 février, "Mettre en scène le(s) féminisme(s) : genre et sexualité sous les feux de la rampe", université McGill (Canada)
- Avant le 2 mars, "Violence sexuelle et conflit en Afrique/Sexual Violence and Conflict in Africa", université Carleton (Canada)
4 - WEB :
- MAGE, "Travail, genre et art"
- Liste d’informations "Genre et Guerre au XXe siècle"
- Genre, sexualité et société, "Actualité des échanges économico-sexuels"
5 - PRIX
- Prix Mnémosyne 2009
- Prolongation appel à projets manifestations scientifiques 2010 de l’IEC
6 - PUBLICATIONS :
- Brigitte Louichon, Romancières sentimentales (1789-1825)
- Céline Bessière, De génération en génération. Arrangements de famille dans les entreprises viticoles de Cognac
- Gwénaëlle Le Gras, Le Mythe Deneuve. Une star entre classicisme et modernité

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1 - COLLOQUES :

- "Le 8 mars au CNRS : En quête des recherches sur le genre"
Lancement du Recensement national des recherches sur le genre/ ou les femmes
Présentation :
Les recherches Genre trouvent leurs origines dans la pensée féministe. L’approche Genre, parce qu’elle dépeint la structuration des relations établies entre les femmes et les hommes par notre société, parce qu’elle rend compte de la normalisation créée au détriment de la différence, parce qu’elle peut être commune à l’ensemble des disciplines scientifiques, participe au décryptage du monde dans lequel nous vivons.
Le CNRS a choisi à l’occasion du lancement du Recensement national des recherches sur le genre et/ou les femmes, et du centenaire du 8 mars de mettre en place une journée dédiée à ces problématiques.
La matinée montrera particulièrement comment une institution de recherche s’inspire de ces travaux, notamment produits par la sociologie, pour mettre en place des actions visant à réduire les inégalités constatées entre ses personnels femmes et hommes.
L’après-midi sera employée au dialogue entre des spécialistes du Genre venu-e-s de pays voisins ; également à décloisonner les disciplines, jusqu’à mettre en évidence que l’approche Genre dépasse le cadre des sciences sociales et que d’autres domaines prennent désormais en compte leurs éclairages et apports.
Programme :
. 8h30 Accueil
. 9h Ouverture
> Bruno LAURIOUX, directeur de l’INSHS
> Bernard BIOULAC, conseiller auprès du directeur de l’INSB pour les neurosciences et l’éthique
> Agnès NETTER, directrice de la Mission pour la place des femmes au CNRS,
.9h30 Conférence inaugurale Sexe et genre ; Hors champ, histoire et ritournelle
> Geneviève FRAISSE, philosophe, directrice de recherche au CNRS
. 10h10 Conférence La place des femmes au CNRS et dans les universités
> Catherine MARRY, sociologue, directrice de recherche au CNRS
. 10h40 Echanges avec la salle
. 11h Pause
.11h30 Conférence Les Stéréotypes de sexe
> Pascal HUGUET, psychologue, directeur de recherche au CNRS
. 12h00 Conférence La mise en place du recensement des recherches sur le genre et/ ou les femmes et ses objectifs
> Sibylle SCHWEIER, sociologue, attachée scientifique à la Mission pour la place des femmes au CNRS
. 12h30 Echanges avec la salle
. 13h Pause déjeuner
. 14h30 Table ronde Regards croisés sur les recherches genre en France
Présidée par Margaret MARUANI, sociologue, Directrice du MAGE, directrice de recherche au CNRS
Avec la participation de
> Beate KRAIS, sociologue, professeure, Université technique de Darmstadt, Allemagne
> Carlos PRIETO, sociologue, professeur, Université Complutense de Madrid, Espagne
> Karen ADLER, historienne, professeure, Université de Nottingham, Royaume-Uni Houria
> Alami MCHICHI, politiste, professeure, Université Hassan II, Maroc
. 16h Pause
. 16h30 Table ronde Les enjeux, apports et renouvellements des recherches Genre
Présidée par Anne-Marie DEVREUX, sociologue, directrice de recherche au CNRS, Présidente du Comité scientifique pour le Recensement des recherches sur le genre et/ ou les femmes
Avec la participation de
> Maurice GODELIER, anthropologue, directeur de recherche à l’EHESS (sous réserve),
> Michèle FERRAND, sociologue, directrice de recherche au CNRS,
> Ilana LÖWY, historienne des sciences, directrice de recherche à l’INSERM,
> Tania ANGELOFF, sociologue, maître de conférences, Université Paris-Dauphine,
> Françoise MOOS, neurobiologiste, directrice de recherche au CNRS, chargée de mission CNRS pour la prise en compte du Genre dans les laboratoires de recherche en biologie (MPDF/ INSB),
> Michèle RIOT-SARCEY, historienne, professeure, Université Paris 8, responsable de la Fédération nationale sur le Genre /RING,
Représentant-e d’Efigies
.18h Allocution de clôture
par Alain FUCHS, PDG du CNRS
.18h30 Cocktail
Informations pratiques :
Le 8 mars 2010 Au CNRS - Campus Gérard Mégie – 3 rue Michel Ange PARIS 16e Métro : Michel-Ange Auteuil (lignes 9 et 10)
http://www.cnrs.fr/mpdf/spip.php?article477

- "Injonctions et stéréotypes : ces messages qui font genre"
Journée d’études organisée par (et à) l’IUT B de Lille 3
8 mars, IUT B de Tourcoing, 35 rue Sainte Barbe 5920 Tourcoing
Présentation :
Depuis maintenant 9 ans, la journée du 8 mars est l’occasion de nous pencher sur les rapports femmes/hommes et sur les écarts qui persistent entre les deux catégories sexuelles. Il ne s’agit pas d’opposer radicalement les hommes et les femmes, mais de montrer que les rapports sociaux de sexe ont une dimension centrale dans toute société et qu’il est essentiel de repérer comment ils se construisent afin d’espérer agir sur les inégalités qu’ils génèrent.
Chacun, homme comme femme, est soumis à un conditionement tantôt insidieux, tantôt brutal, suggérant ou imposant les rôles atendus de chacun et diffusant une représentation du féminin et du masculin à laquelle il n’est pas aisé d’échapper, et qui voudrait enfermer les unes comme les autres dans un moule. « Sois belle et tais-toi », « Un homme ne pleure pas », …. autant d’injonctions chargées de sens, atribuant place et rôle à chacun et chacune. Cette construction normative du féminin comme du masculin mérite d’être interrogée à travers les stéréotypes qu’elle véhicule et les inégalités qu’elle justifie et contribue à reproduire.
Programme :
http://documents.univ-lille3.fr/files/espaces/services/egalite-hommes-femmes/JE8mars2010.pdf
Entrée libre
Contact :
mission.egalite-f-h@univ-lille3.fr
http://www.univ-lille3.fr/fr/actualites/?actu=3596

- "Féminisme et “développement durable” : une alliance possible ?"
Colloque interdisciplinaire. Université féministe d’été 2010. Université Laval, Québec, du 30 mai au 5 juin 2010
Présentation :
« Développement durable », voilà sûrement l’expression la plus en vogue en Occident présentement. On peut cependant s’interroger sur la confusion qui entoure présentement ce vocable polysémique et omniprésent. Non pas pour le rejeter mais pour prendre une distance critique par rapport à lui, notamment en ce qui a trait aux inégalités sociales qui persistent, particulièrement entre les sexes.
Pour une huitième année consécutive, l’Université féministe d’été vous convie à une semaine d’échanges et de débats avec des spécialistes œuvrant dans divers domaines et différentes disciplines autour d’enjeux sociaux d’actualité.
En parcourant le programme ci-dessous, vous vous pouvez déjà anticiper la qualité des interventions et des échanges qui se dérouleront pendant cette semaine de travail intensif. Vous trouverez aussi 16 notes biographiques en ligne sous l’onglet “Conférencières, conférenciers” de notre suite web.
Tarifs et formulaire d’inscription sont sur notre site web.
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin de renseignements supplémentaires et merci de faire suivre ce courriel dans votre réseau !
Programme :
. LUNDI 31 mai 9h-12h Ouverture
Mot de bienvenue : François Blais, doyen de la Faculté ds sciences sociales
Marie-France Labrecque sur le thème Féminisme et « développement durable »
Séance présidée par Hélène Lee-Gosselin
. LUNDI 1er PM : De quoi parlons-nous au juste ? Précisions conceptuelles
Denise Piché : Des villes durables : un enjeu féministe ?
Carole Lévesque sur les réalités autochtones ; titre à préciser
Annie Rochette : Analyse écoféministe du développement durable
Séance présidée par Stéphanie Rousseau
. MARDI 2 juin 9h-12h : Inégalités sociales et développement
Maria De Koninck : Rapports sociaux de sexe et inégalités sociales de santé ou… la fiction du développement durable
Jules Falquet sur la mondialisation ; titre à préciser
Séance présidée par Renée Cloutier
. MARDI 2 juin PM Violence, conflits, terrorisme
Aurélie Campana : Les nouvelles Amazones tchétchènes : l’engagement extrême des femmes dans le deuxième conflit russo-tchétchène
Gisèle-Eva Côté sur violence contre femmes au Rwanda ; titre à préciser
Isabelle Auclair sur paix et conflits au nord de l’Équateur ; titre à préciser
Séance présidée par Fannie Lafontaine
. MERCREDI 2 juin 9h-12h Outils, méthodes en coopération au développement
Victor Piché : Les données démographiques pour éclairer les rapports de genre.
Rachel Gouin : De l’interne à l’externe : Les méthodologies féministes dans les relations Nord-Sud
Karine Bates sur la recherche terrain en Inde ; titre à préciser
Séance présidée par Claire Lapointe
. MERCREDI 3 juin PM : Développement durable et environnement
Lise Parent : Sabotage hormonal : Comment des produits d’usage courant menacent votre santé
Maude Prud’homme : titre à préciser Maude Prud’homme
Séance présidée par Louis Guay
. MERCREDI 3 juin : Conférence publique de soirée :
Louise Vandelac : titre à préciser
Séance présidée par Huguette Dagenais
. JEUDI 4 juin 9h-12h : Pratiques alternatives 1
Stéphanie Rousseau : Le mouvement des femmes autochtones au Pérou : critiques du développement néolibéral et de ses exclusions
Confirmations attendues pour 2e et 3e conférences
. Jeudi 4 juin : Pratiques alternatives 1
Confirmations attendues pour les trois conférences
. Jeudi 4 juin 17h-19h Réception et lancements
. VENDREDI 4 juin 9h-12h : CLÔTURE
Eunide Louis sur Haïti ; titre à préciser
Confirmation attendue pour 2e paneliste
Séance présidée par Louise Langevin
. SAMEDI 5 juin : Activité en préparation
Infos :
http://www.fss.ulaval.ca/universitefeministedete

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2 - SEMINAIRE :

- "La fabrique du people : Pratiques et identités professionnelles dans la presse de célébrités"
19 février 2010 – 10h-12h
Intervention de Jamil Dakhlia (Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication, Université Nancy 2, CREM (Université de Metz)-LCP (CNRS, Paris)
Discussion engagée par Caroline de Montety (Gripic / CELSA)
La séance aura lieu au site Pouchet du CNRS, 59 Rue Pouchet, 75017 Paris (M° Brochant, Guy Moquet, Porte de Clichy)_
Résumé de la présentation, rédigée par l’intervenant :
« Taxés de complaisance quand ils offrent une image flatteuse des vedettes, ou accusés d’agressivité malsaine lorsqu’ils exploitent le filon de l’indiscrétion, les professionnels de la presse people voient leur activité systématiquement rabattue sur le registre de la faute journalistique … Sans éluder le problème de l’écart des pratiques people à la loi, à l’opinion commune ou à la doxa journalistique, seront ici examinées, grâce à des entretiens et à des observations /in situ/, les contraintes structurelles qu’imposent aux rédactions people leur dépendance à l’égard des agences photo, d’une part, et l’ambivalence de leurs liens aux personnalités, d’autre part. Puis seront explorés la « sphère subjective » et les systèmes de justification du journalisme échotier, en montrant comment les personnes interrogées négocient avec l’image négative qui leur est accolée pour donner du sens à leur rôle professionnel ».

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 15 mars
"Masculin/féminin et presse au XIXe siècle"
Colloque international, pluridisciplinaire Lyon, 24-26 novembre 2010
Présentation :
Par sa périodicité, par les rythmes nouveaux qu’il impose au quotidien, par les représentations qu’il diffuse, le journal modifie l’ensemble des activités sociales, économiques, politiques et culturelles, des appréciations et des visions du monde, projetées dans une culture de la périodicité et du flux médiatique.
L’étude des multiples appropriations par les hommes et les femmes de la culture médiatique émergente, leur utilisation de ces supports dans leur appréhension d’un monde structuré par les catégories du féminin et du masculin se déroulent selon des processus multiples encore peu explorés par les études de presse, les travaux sur la presse féminine et féministe ne pouvant suffire à en rendre compte.
La presse met en circulation des représentations de la différence des sexes et constitue un lieu important de construction et d’évolution de la ligne du genre. Elle favorise l’élaboration de modèles, les identifications sociales et politiques, elle propose des codes de déchiffrement du monde, fournit des modèles de vie au quotidien, introduit de nouvelles valeurs et de nouvelles formes culturelles et artistiques, favorise l’intégration des nouvelles connaissances scientifiques et médicales (en particulier sur la différence des sexes) – mais elle diffuse aussi les préjugés, les résistances aux transformations, les rumeurs et les mythes.
À l’issue d’un programme de recherche mené sur quatre ans (séminaires, journées d’étude, constitution d’un réseau…), nous appelons à contribution pour un colloque international, pluridisciplinaire où seront privilégiées les propositions portant sur les aspects suivants.
. Le lectorat (aspects qualitatifs et quantitatifs, lecture concrète, appropriations de la presse et de l’objet-journal selon les sexes)
. Les enjeux, débats, conflits politiques, culturels et sociaux : lecture d’un événement vu du point de vue du genre.
. La place des femmes dans le champ journalistique en privilégiant les approches non monographiques.
. Les écritures et poétiques de femmes journalistes
. Presse féminine/presse féministe
. Sexualités : normes et déviances
. Définitions, évolutions du masculin et du féminin dans la presse
L’étude portera sur le XIXe siècle français, avec des prolongements possibles en amont et en aval, et une ouverture comparatiste sur d’autres pays.
Ce colloque participe d’un vaste mouvement d’étude culturelle et littéraire de la presse menée notamment par l’UMR-Lire CNRS-Lyon 2-Grenoble 3- Saint-Etienne-ENS-LSH et l’équipe d’accueil 4209-RIRRA 21 de l’université de Montpellier III. Il s’inscrit dans le projet « genre et culture » du cluster Culture, patrimoine, création soutenu par la région Rhône-Alpes.
Les propositions (2000 signes environ) ainsi qu’un bref curriculum vitae sont à envoyer avant le 15 mars 2010 à Christine Planté (christine.plante@free.fr) et à Marie-Éve Thérenty (marieeve.therenty@sfr.fr). Elles seront examinées par un comité scientifique.
Responsable : Marie-Eve Thérenty, marieeve.therenty@sfr.fr

- Avant le 1er mars
"Cartographie du genre. La part du sexe/genre dans le découpage et la définition des espaces"
2ème Journée d’Etudes Jeunes chercheur-es
Axe transversal genre de Paris 1
Samedi 12 juin 2010 à la Sorbonne (Centre Panthéon, salle 1), 9h-17h
Sous la responsabilité de Marianne Blidon et Violaine Sebillotte
Présentation :
L’objectif de cette journée est de rassembler, toutes universités et toutes disciplines confondues, des jeunes chercheur-es (doctorant-es et docteur-es ayant soutenu depuis 2007) travaillant sur/avec le genre. Elle est organisée par l’Axe transversal sur le genre de Paris 1 (http://www.univ-paris1.fr/axe-de-recherche/laxe-transversal-genre/).
Les espaces sont des constructions historiques et culturelles. Les sociétés les organisent notamment par le découpage d’activités et de fonctions et par la distribution de rôles sexués qui reconduisent des rapports inégalitaires entre hommes et femmes. La classique séparation des sphères privée/féminine et publique/masculine a fait l’objet de nombreuses recherches et d’une production importante en sciences sociales. Pour autant cette séparation a longtemps été considérée comme un invariant, et continue encore souvent à l’être. Aujourd’hui la question est de savoir quelle place prend – ou non – la différence des sexes dans les différents découpages (matériel, administratif, économique, symbolique, etc.) des espaces. L’objectif de cette journée est d’analyser les manières dont les sociétés cartographient l’espace selon des critères variables où le sexe/genre intervient de façon plus ou moins significative, ainsi que les manières dont les usages et les appropriations les redéfinissent.
Nous privilégierons quatre axes :
. Typologie des espaces : Quelles sont les oppositions fonctionnelles qui séparent et différencient des espaces ? Que signifie un espace « mixte » ? Un espace « neutre » ? Un espace « unisexe » ? Que dire de la représentation des espaces, notamment dans l’art ?
. Séparation/frontières : Selon quels critères (politiques, culturels, religieux, économiques, fonctionnels, administratifs,…) les espaces sont-ils différenciés ? Sont-ils séparés selon un système sexe/genre ? Qui cartographie ces espaces ?
. La pertinence des découpages : Comment les individus circulent dans ce système ? Comment, par leurs pratiques, caractérisent-ils différemment ces espaces, y compris sur le mode de la subversion, de la transgression ou du jeu ? Quelle place tient le genre, l’appartenance de sexe, et la sexualité dans ces circulations ?
. Epistémologie et méthodologie : Quelles théories peut-on mobiliser pour penser les relations entre le genre et l’espace ? Comment intégrer, dans notre construction et/ou notre usage des catégories, les approches critiques de ces dernières années (exemples : critiques féministes matérialistes, queer, études coloniales) ?
Les propositions de communication (une page de résumé) sont à envoyer (accompagnée d’une notice précisant s’il s’agit d’une proposition de doctorant ou de docteur et, en ce cas, l’année de soutenance) avant le 1er mars 2010 aux deux adresses suivantes :
Marianne Blidon : marianne.blidon@univ-paris1.fr
Violaine Sebillotte : violaine.sebillotte@univ-paris1.fr
Parmi les critères de sélection, nous privilégierons la diversité disciplinaire, la cohérence d’ensemble de la journée, l’originalité des propositions et des matériaux mobilisés, la rigueur de la démonstration adossée à des exemples précis.

- Avant le 1er mars
"Marguerite Yourcenar et la culture du masculin"
17 et 18 juin 2010, Université de Nîmes
Colloque organisé par Marc-Jean Filaire, responsable de la filière de Lettres modernes, Département PLLH, (Psychologie-Lettres-Langues-Histoire), Université de Nîmes.
Présentation :
Aux côtés d’autres intellectuelles à qui elle rend hommage dans son discours d’entrée à l’Académie, Marguerite Yourcenar, à sa manière, a participé à l’évolution des représentations du genre : elle a posé sa parole de femme, d’auteure, comme transgressive, tout en se rattachant à une culture classique si facilement considérée comme masculine, ce qu’elle-même ne nie pas.
Ses grands romans ont pour protagonistes des hommes, ce qui a parfois trop vite conduit à dire que son écriture aussi avait une coloration masculine, alors même que l’écrivaine revendiquait une désexualisation du scripteur au profit d’une vision plus universelle de la posture auctoriale, encore souvent appréhendée comme d’essence mâle. S’attarder sur ces oeuvres monumentales ne doit pas faire oublier la multiplication de récits plus courts, les pièces de théâtre, les écrits autobiographiques, où les figures féminines se construisent en contrepoint et appellent, tout autant que Nathanaël, Zénon et Hadrien, à une réflexion sur la définition et la représentation du masculin. Ces dernières années, des travaux d’importance ont été consacrés à la représentation de la féminité dans l’oeuvre yourcenarienne (Yourcenar ou le féminin insoutenable de Pascale Doré,Marguerite Yourcenar Une écriture en mal de mère de Carole Allamand), en revanche, la représentation de la masculinité par une femme qui a traversé tout le XXe siècle et ses bouleversements de mentalités demande encore d’être négociée : entre les premières publications dans les années 20 et les dernières au cours des années 80, la condition féminine et la définition des rôles de chaque sexe ont notablement évolué et incitent à une lecture diachronique des textes.
De plus, le goût pour l’histoire et les voyages ont aidé à la construction de personnages sexués aux prises avec les réalités socioculturelles de leur époque et leur espace. Les rencontres intellectuelles faites au fil des lectures et des déplacements ont conduit Marguerite Yourcenar à aiguiser sa pensée en la mettant en relation avec des artistes d’origines diverses. Étudier son oeuvre engage une lecture des confrontations culturelles par-delà les frontières et les siècles, il est donc éclairant de repérer les convergences entre ses écrits et ceux des auteurs qu’elle a rencontrés ou dont elle a commenté les textes (Thomas Mann, Jorge Luis Borges, Yukio Mishima, Constantin Cavafy, etc.), d’autant plus que ces hommes ont souvent établi leur point de vue genré aux marges des constructions morales de leur temps, redéfinissant la masculinité aux frontières de la norme sociale.
Enfin, l’oeuvre de Marguerite Yourcenar a suscité quelques tentatives cinématographiques d’adaptation. Il serait novateur d’ouvrir là un espace d’analyse encore balbutiant pour observer comment la transposition en images se constitue en lecture du genre : personnages masculins et féminins se donnent à voir à travers le double filtre de l’écrit et de l’image, d’une première représentation textuelle et d’une seconde filmique, celle-ci pouvant se construire également dans la transgression de celle-là.
Enfin, l’oeuvre de Marguerite Yourcenar a suscité quelques tentatives cinématographiques d’adaptation. Il serait novateur d’ouvrir là un espace d’analyse encore balbutiant pour observer comment la transposition en images se constitue en lecture du genre : personnages masculins et féminins se donnent à voir à travers le double filtre de l’écrit et de l’image, d’une première représentation textuelle et d’une seconde filmique, celle-ci pouvant se construire également dans la transgression de celle-là.
Auteure au carrefour des espaces, des temps, des cultures, des arts, Marguerite Yourcenar multiplient les possibilités de lecture. Les axes d’étude présentement choisis s’organiseront autour de la notion de genre et selon les perspectives suivantes :
. les représentation du masculin face au féminin ;
. tradition et modernité dans la représentation de la masculinité ;
. le ou les sexes de l’écriture ;
. le genre masculin d’ici et d’ailleurs ;
. les convergences du genre chez Marguerite Yourcenar et les auteurs étrangers contemporains ;
. le genre dans l’adaptation filmique.
Les propositions de communications de 500 mots maximum doivent être envoyées avant le 31 janvier 2010 par courrier électronique à Marc-Jean Filaire ( marc-jean.filaire@unimes.fr ).
Après cette date, un comité scientifique examinera les propositions et un courrier électronique sera envoyé fin février aux participants retenus.
Frais d’inscription : 90 €
Étudiants : 40 €
Les articles feront ensuite l’objet d’une publication dans les actes du colloque.
Nous vous prions de bien vouloir fournir vos coordonnées pour toute correspondance ultérieure.
Contact :
Université de Nîmes
Rue du Docteur-Georges-Salan
30021 Nîmes Cedex 01, France
Tél. : 33 (0)44 66 36 45 14
Mél. : marc-jean.filaire@unimes.fr
http://www.cidmy.be/index.php?option=com_content&view=article&id=12%3Aevenement-01&catid=6%3Aevenement&Itemid=9&showall=1

- Avant le 1er mars
"L’hermaphrodite, de la Renaissance aux Lumières"
Ce colloque s’inscrit dans le cadre de l’axe « Marges et frontières de la littérature » qui constitue un des pôles du centre de recherches « Textes et cultures » de l’Université d’Artois (EA 4028).
Présentation :
Bien que l’hermaphrodite ait été l’objet ces dernières années de nombreuses études, tant en France que dans le monde anglo-saxon, en particulier à travers le prisme des gender studies, il mérite qu’on y revienne. En effet, pour ce qui est de la période envisagée, les travaux de Kathleen P. Long pour la Renaissance, de Patrick Graille pour les XVIIe et XVIIIe siècles, et l’analyse de Pierre Ronzeaud sur l’utopie hermaphrodite, pour ne citer que les ouvrages les plus connus, invitent à poursuivre la réflexion sur une figure aussi complexe que contradictoire, notamment en ce qu’elle interroge les frontières entre le masculin et le féminin, la norme et le monstrueux, le mythe et la réalité, et se trouve à la croisée de nombreux discours, où se confrontent et s’interpénètrent le médical, le politique, le théologique et le littéraire, entre héritage antique et modernité.
La fable ovidienne de la nymphe Salmacis, s’unissant à jamais au bel Hermaphrodite, suscita nombre de commentaires et de réécritures, et rencontra à la Renaissance le mythe de l’androgyne platonicien, idéal de l’unité perdue, qui, dans sa version christianisée, a donné naissance à une riche pensée ésotérique et poétique autour de l’Adam double : aussi l’androgyne apparaît-il dans nombre de textes, en particulier allégoriques, comme le symbole de l’union et de la complétude.
En revanche, Hermaphrodite est dans la fable une figure de l’impuissance et de la perte : c’est un dieu déchu, incomplet, qui se rapproche par là même de l’hermaphrodite réel, objet à partir du début du XVIIe siècle de violentes querelles entre médecins. Le refus progressif de la possibilité d’existence de l’ « hermaphrodite parfait », qui rassemblerait en lui les caractères masculins et féminins et pourrait être fécond et comme homme et comme femme — ce qui annule la frontière entre les sexes — est ainsi à lire comme une volonté de disjoindre réalité et mythe, ou en d’autres termes d’empêcher la superposition entre l’androgyne mythique et l’hermaphrodite anatomique.
Cela dit, et ce n’est pas un hasard, les deux termes sont synonymes chez la plupart des auteurs de l’époque, ce qui signale la difficulté à envisager l’hermaphrodite en dehors du puissant mythe androgynique. C’est en effet la tension entre l’image idéale de la fusion des sexes et la possibilité angoissante d’une confusion informe qui habite nombre de textes. Le discours scientifique qui vise à détruire la fascination exercée par l’être bisexué n’y parvient pas, dans la mesure où il n’arrive pas à classer l’inclassable. L’hermaphrodite occupe ainsi dans nombre de champs de savoir une place stratégique et déstabilisante, parce qu’il oblige sans cesse à penser la frontière des sexes : le discours médical s’interroge sur l’origine et la nécessité de la distinction sexuée ; le droit, en ayant à statuer sur l’identité sexuelle, impose avec hésitation une définition complexe à partir d’éléments anatomiques et/ou du comportement social (différenciant ainsi le sexe et le genre). La théologie mystique, l’alchimie, les récits de voyages, les canards, en accordant à l’hermaphrodite une place majeure, obligent à s’arracher à l’évidence de la séparation des sexes, et par là même interrogent les normes que la société admet ou construit.
Ce n’est donc pas un hasard si cette figure se retrouve surtout dans des textes que l’on pourrait qualifier de « marginaux » : les pamphlets politiques ou religieux, les utopies (de Artus à Casanova), les textes burlesques (comment ne pas penser à Hermaphrodix, personnage de La Pucelle d’Orléans ?), la littérature ésotérique, alchimique ou mystique, ou encore les ouvrages érotiques, voire franchement pornographiques. On ne saurait par ailleurs négliger toutes les questions liées à la langue ou au style « hermaphrodite » qui apparaissent dans nombre de ces textes : le sexe de la langue pose à son tour problème.
Le colloque vise à lancer une vaste enquête qui permettra de trouver des documents, éventuellement iconographiques, qui n’ont pas encore été étudiés, et d’enrichir ainsi le corpus sur l’hermaphrodite. Il s’agira aussi, dans une perspective diachronique, avec ses continuités et ses ruptures, d’étudier les enjeux de cette figure, et de se demander si elle n’est pas déjà devenue, avant même le romantisme, un mythe littéraire et esthétique.
Plusieurs axes de recherches — la liste n’est pas exhaustive — sont possibles :
. L’hermaphrodite dans les discours savants
. L’hermaphrodite et les récits de création
. Les significations allégoriques de l’hermaphrodite
. L’hermaphrodite, entre sérieux et grotesque
. Les utopies hermaphrodites
. La langue hermaphrodite
Une journée d’études pour préparer le colloque aura lieu le 1er décembre 2010.
Les communications, de préférence en français, dureront 25 minutes. Celles qui seront retenues par le comité scientifique seront publiées dans les actes du colloque.
Les projets de communication devront être adressés avant le 1er mai 2010 à Marianne Closson, marianne.closson@wanadoo.fr, ainsi qu’à Claudine Nédélec, clnedelec@yahoo.fr. Nous vous demandons d’envoyer une proposition en fichier attaché format .rtf, de 500 mots maximum, accompagnée d’un court CV dans lequel figurera votre université ou laboratoire d’affiliation ainsi que votre adresse électronique. Vous pourrez éventuellement ajouter quelques références bibliographiques si vous avez déjà travaillé sur ce sujet. Le fichier aura pour titre le nom de l’auteur ou des auteurs de la proposition.
Contact :
Closson Marianne, marianne.closson@wanadoo.fr

- Avant le 15 mars
"Critique(s) de la domination. Historicité(s), circulation(s), renouveau(x)"
Colloque de l’Ecole Doctorale de Science Politique de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne
Comité organisateur : Valentine Baleato, Emmanuelle Bouilly, William Herrera, Nedjib Sidi Moussa, Paolo Stuppia (doctorants en science politique, Paris I)
Comité scientifique : Patrick Bruneteaux (CESSP-CRPS, Paris I), Elsa Dorlin (CHSPM, Paris I), Michel Pigenet (CHS, Paris I),Johanna Siméant (CESSP-CRPS, Paris I), Isabelle Sommier (CESSP-CRPS, Paris I), Jérôme Valluy (CESSP-CRPS, Paris I),Anne-Catherine Wagner (CESSP-CSE, Paris I).
Présentation :
Depuis quelques années, le champ scientifique semble marqué par le retour ou la reformulation de concepts liés à la critique de la domination et par l’élaboration de nouveaux concepts pour la penser. À l’occasion de travaux récents dans différents domaines, des outils dans l’analyse des rapports sociaux, économiques et culturels, qui paraissaient tombés en désuétude au même titre que les positions théoriques qui les avaient popularisés au cours des XIXème et XXème siècles, reviennent sur le devant de la scène. Nous avons pu assister, notamment, à un questionnement autour du « retour des classes sociales » (Chauvel, 2001 ; Bouffartigue, 2004), à une discussion autour des notions d’« empire » ou d’« impérialisme » (Steinmetz, 2008 ). Dans le même mouvement, les recherches mobilisant le paradigme de l’intersectionnalité se sont multipliées (Dorlin, 2009 ; Fillieule et Roux, 2009), tout comme les débats sur l’« ethnicité » (Fassin, 2006) et le « postcolonial » (Bayart, 2010) ou l’identité (Boubeker et Hajjat 2008).
Certains de ces travaux ont devancé ou suivi des mobilisations sociales et/ou politiques (comme la loi du 23 février 2005, les émeutes urbaines d’octobre-novembre 2005, la question du voile islamique, ou encore les grèves de travailleurs sans-papiers), qui se sont accompagnées d’une recomposition de certaines organisations politiques (création du NPA -Nouveau Parti Anticapitaliste) et associatives (Attac, Ni Putes ni Soumises, les Indigènes de la République). A l’agenda des politiques publiques, sont apparus des thèmes comme la « parité », la « discrimination positive », puis la « diversité ». Sur le plan international, Chavez, Morales et Correa parlent de « socialisme du XXIème siècle » et participent à l’émergence des processus d’intégration régionale, comme l’ALBA, remettant en cause la prédominance de l’hégémonie états-unienne et du néolibéralisme.
Ces cas illustrent la prégnance des formes de domination, de sa contestation mais également l’idée d’une critique renouvelée qui se déploierait à l’intersection de champs (scientifique, politique, journalistique, militant), au sein d’espaces nationaux et transnationaux.
En tant qu’objet classique des sciences sociales, la domination a souvent animé la réflexion et parfois suscité le débat entre les différents courants inhérents à chaque discipline, qu’il porte sur l’analyse des systèmes sociaux « simples » (Clastres, 1974) ou complexes (Goffman, 1979 ; Easton 1953). Depuis Max Weber, il est admis que la notion de domination diffère de celle de pouvoir ou d’autorité dans la mesure où elle désigne l’ensemble des relations de commandement et d’obéissance reposant sur le consentement. A partir des acquis wébériens, mais considérant également la critique marxiste sur la fonction de l’idéologie dans la domination économique, Bourdieu forge la notion de violence symbolique considérant la somatisation des rapports de domination. Les questions d’hégémonie, de consentement ou d’idéologie dans la définition de la domination demeurent contemporaines (Martucelli, 2004).
Cette journée d’étude portera sur l’ensemble des mobilisations, des prises de position, explicites ou non, qui visent à (dé)légitimer ou à contester les rapports de domination, qu’ils soient relatifs au sexe, à la « race », à la classe, ou à l’âge et s’exercent dans un régime démocratique ou autoritaire. D’ailleurs, la réflexion pourra prendra en compte différentes échelles d’analyse - espace privé (Schwartz, 2002), sphère internationale ou transnationale (Tarrow, 2005) -, et types de protestation - « arts de la résistance » (James C. Scott, 1990), pratiques ordinaires (Kott, 2001, Lüdtke, 1994), mouvements conservateurs. Les analyses et enquêtes s’intéresseront aux acteurs de la critique, à leurs registres discursifs, répertoires d’action et trajectoires biographiques. Porter notre attention sur l’historicité des formes de contestation et de l’usage de concepts ayant trait aux dominations, nous permettra d’interroger l’idée d’un « renouveau » de la critique, évitant ainsi les écueils du « jamais vu » et du « toujours ainsi » (Passeron, 1991).
[...] => appel complet :
http://www.afsp.msh-paris.fr/infos/appels/appcont150310.pdf
Les propositions de communication d’une longueur maximum de 4000 signes rédigées en français ou en anglais sont à adresser aux organisateurs avant le 15 mars 2010 à l’adresse mail suivante : colloque.scpoparis1@gmail.com.
La liste de propositions retenues sera communiquée le 15 avril. La version finale des communications devra être envoyée avant le 15 août 2010.
Le colloque se tiendra le vendredi 24 septembre 2010.

- Avant le 28 février
"Mettre en scène le(s) féminisme(s) : genre et sexualité sous les feux de la rampe"
Symposium interdisciplinaire
Jeudi 13 mai 2010
Université McGill, Montréal (Canada)
Le Graduate Group for Feminist Studies (GGFS) de l’Université McGill invite à soumettre des propositions de communications sous le thème ci-haut mentionné dans le cadre d’un symposium interdisciplinaire. Les sujets proposés sont les suivants :
. Actes de langage (« speech acts ») publics et privés
. La sexualisation des espaces de représentation
. Les corps sexués mis en scène
. Les études féministes et/ou queer à la télévision ou au cinéma
. Le genre, la sexualité, et la danse
. Le genre, la sexualité, et l’interprétation musicale
. L’activisme social mis en scène
. La sexualité et le genre en politique
. Le corps sexué au travail
. La sexualité, le genre, et la représentation de soi
. La représentation du genre en public et/ou en privé
. La compréhension scientifique et médicale du genre et de la sexualité
. La psychologie du genre et/ou de la performance sexuelle
. Le genre dans le domaine de la santé publique ou privée
. Le genre et la sexualité dans le sport
Veuillez acheminer les propositions (250 mots) au plus tard le 28 février à l’adresse suivante : ggfs.symposium@gmail.com

- Avant le 2 mars
"Violence sexuelle et conflit en Afrique/Sexual Violence and Conflict in Africa"
Atelier de deux jours présenté à l’Université Carleton, Ottawa, Canada
5 et 6 mai 2010
Présentation :
L’atelier Violence sexuelle et conflit en Afrique qui se tiendra à l’Université Carleton (Ottawa), les 5 et 6 mai 2010, réunira des chercheurs et des activistes pour amorcer une discussion détaillée, multidisciplinaire et multisectorielle sur la violence sexuelle et le conflit en Afrique. Cette initiative bénéficie du soutien de l’Université des Nations Unies.
L’atelier présentera aussi bien des exposés que des tables rondes pour explorer les aspects sociaux, politiques, économiques et culturels de la violence sexuelle durant un conflit en Afrique. Nous espérons ne pas nous limiter à la simple description du phénomène mais discuter en profondeur des causes, des conséquences, des tendances et des solutions possibles.
Nous invitons les chercheurs, les praticiens (y compris les organisations non gouvernementales) et les fournisseurs de services à proposer des exposés et à présenter une demande de participation. Pour favoriser une discussion ciblée et de grande qualité, le nombre de participants sera limité et nous ne pourrons pas nécessairement inclure tous les exposés et toutes les personnes souhaitant participer.
Si vous êtes intéressé à présenter un exposé, veuillez faire une demande en nous faisant parvenir une proposition d’exposé comprenant le titre et un résumé de l’exposé (moins de 200 mots), par 2 Mars, 2010, ainsi qu’un court texte expliquant en quoi votre exposé, votre recherche ou votre domaine d’expertise cadre avec les thèmes de l’atelier décrits ci-dessous. Si vous souhaitez tout simplement participer à l’atelier, veuillez nous faire parvenir une courte lettre pour vous présenter, présenter votre organisme et définir la nature de votre travail ou de vos intérêts par rapport aux thèmes ci-dessous.
Prière de faire parvenir votre correspondance à l’adresse suivante : sexualviolence.conflict.africa@gmail.com.
Thèmes préliminaires de l’atelier :
1. Comprendre la violence sexuelle en temps de guerre : Que sait-on des schémas et des processus de violence sexuelle dans différentes zones de conflit en Afrique ? Dans quelle mesure pouvons-nous et devons-nous faire des comparaisons entre diverses situations de conflit (ou même à l’intérieur d’un conflit) ? Quelle recherche est effectuée / quelles données sont recueillies et par qui ? Qu’est-ce qui se fait afin de développer des méthodologies de recherche et des cadres d’analyse pour examiner la violence sexuelle en temps de guerre et pour réfléchir sur cette recherche ?
2. La violence sexuelle et les conflits ethniques ou nationaux : Quel est le lien entre le conflit, les formes de conflit, les marqueurs d’identité et les schémas de la violence sexualisée ? Comment le viol en temps de guerre invoque-t-il, conteste-t-il et redéfinit-il le genre et l’ethnicité ? Comment les coutumes et les normes existant avant un conflit expliquent-elles la possibilité de violence sexuelle en temps de guerre ou la résistance à ce type de violence ? Comment l’ethnicité et la race sont-elles comprises et invoquées par les acteurs des conflits et par la communauté internationale qui cherche à intervenir durant (ou après) un conflit ? Comment l’ethnicité et le genre opèrent-ils dans un contexte post-conflit pour influencer l’accès des victimes de la violence sexuelle aux ressources sociales ?
3. Militarisme, masculinité et armes légères : Comment les normes liées à la masculinité sont-elles invoquées ou modifiées par différents types de militarisme ? Quel rôle les armes légères ou les nouvelles formes de conflits armés jouent-elles dans la structuration de certains types de masculinité ? Et quels effets cela a-t-il sur les conditions favorisant la violence sexuelle et sur les caractéristiques de cette violence ? Comment les masculinités africaines sont-elles représentées dans les conceptions et les réponses occidentales à la violence sexuelle ?
4. L’économie politique de la violence sexuelle : Ce groupe explore le lien complexe entre l’économie politique, l’environnement et la violence sexuelle en temps de guerre. Quel rôle les sociétés multinationales, les investissements étrangers directs, l’aide et l’extraction des ressources jouent-ils dans l’instauration de conditions favorisant la violence en temps de guerre et dans la réponse internationale ?
5. Le maintien de la paix et le rétablissement de la paix : le rôle de la communauté internationale : Quels effets et quelle influence les initiatives de l’ONU, y compris les activités de maintien de la paix, ont-elles sur les schémas et les processus de la violence sexuelle dans les situations de conflit ? Quels effets ces initiatives ont-elles sur les efforts destinés à réparer les dégâts de formes particulières de violence sexuelle ? Quel rôle les acteurs internationaux jouent-ils dans les continuités qui existent entre l’exploitation en temps de guerre et l’exploitation en temps de paix ?
6. Présenter et représenter le viol : Dans quelles circonstances le viol commis en Afrique en temps de guerre devient-il visible en Occident et pour l’Occident ? Quel « travail » politique et analytique la victime africaine de viol et le violeur africain jouent-ils dans la façon dont l’Occident présente et représente l’action, l’inaction, la politique et la justice ? Comment et de quelles façons le projet colonial en Afrique est-il visible (ou pas) dans les représentations occidentales de la violence sexuelle en Afrique ? Comment ces tropes coloniaux engendrent-ils une réponse internationale et occidentale, et pour le meilleur ou le pire, aident-ils à constituer un champ social transnational dans lequel travaillent les militantes et militants africains ?
7. La période après un conflit et la période de transition : Comment les schémas et les processus de violence sexuelle deviennent-ils visibles, ou non, durant la période de transition après un conflit et durant les efforts de réconciliation ? Dans quelle mesure les schémas de la violence sexuelle ont-ils des répercussions sur l’accès aux ressources et aux mesures de réparation dans les contextes post-conflit ? Comment les masculinités sont-elles contestées et redéfinies durant la période de conflit et dans quelle mesure cela a-t-il un effet sur les efforts visant à lutter contre (réparer les dégâts) la violence sexuelle en temps de guerre ?
Contact :
Doris Buss
Graduate Supervisor and
Associate Professor
Law Department, Carleton University
1125 Colonel By Drive
Ottawa, Ontario, Canada
K1S 5B6
(613) 520 2600 ext 8011
(613) 520 4467 (fax)
doris_buss@carleton.ca

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4 - WEB :

- Le Document de travail du Mage n°13
"Travail, genre et art"
sous la direction de
Catherine Marry, Delphine Naudier et Marie Buscatto
est disponible sur le site du Mage, à l’adresse
http://www.mage.cnrs.fr/pdf/DocWMageprWeb/DocW13.pdf
Ce document de travail publie les actes de la journée d’études
organisée par le Mage, le Centre Maurice Halbwachs,
l’équipe “Cultures et sociétés urbaines” (CSU) du CRESPPA - CNRS
et le Laboratoire Georges Friedmann qui s’est tenue le 21 novembre 2008 à l’ENS Jourdan

- Lancement de la liste d’informations "Genre et Guerre au XXe siècle" :
http://groups.google.fr/group/genre-guerre
Nous attirons votre attention sur deux points :
. cette liste s’adresse en priorité aux masterant-e-s et doctorant-e-s travaillant sur ces deux thèmes et plaçant le genre au cœur de leur travail
. cette liste aborde toutes les périodes historiques.
Contact :
Genre & Guerre, genre-guerre@googlegroups.com

- Genre, sexualité et société.
Mise en ligne du n° 2 (automne 2009), "Actualité des échanges économico-sexuels", en texte intégral.
http://gss.revues.org

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5 - PRIX :

- Le prix Mnémosyne 2009 a été attribué à :
Maialen BERASATEGUI,
"Idéale grand-mère et terrible tartare : la comtesse de Ségur.
Construction d’une image et déconstruction d’un parcours"
Master 2, année 2008-2009,
Sous la direction de Philippe Boutry,
Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne.
Le prix a été remis lors de la dernière assemblée générale de l’association :
http://www.mnemosyne.asso.fr/

- Prolongation appel à projets manifestations scientifiques 2010 de l’IEC
Dans le cadre de la subvention que lui accorde la Région Île-de-France, l’Institut Émilie du Châtelet (IEC) lance un appel à projets pour des manifestations scientifiques à réaliser entre le 1er novembre 2010 et le 31 décembre 2011. Ces manifestations sont destinées à rendre plus visibles les recherches menées sur les femmes, le sexe ou le genre.
Cet appel est ouvert aux établissements de recherche et d’enseignement supérieur franciliens ainsi qu’à tout organisme privé ou para-public ayant son siège social dans la région Île-de-France (grandes écoles, fondations ou associations sans but lucratif, sociétés savantes, organisations internationales…).
La date d’envoi des dossiers à l’IEC est reportée au 1er mars 2010.
Vous trouverez toutes les informations et documents nécessaires pour répondre à cet appel sur le site de l’IEC : http://www.mnhn.fr/iec
Nous pouvons également vous adresser, sur demande, les appels et dossiers de candidature par mail : iec@mnhn.fr

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6 - PUBLICATIONS :

- Brigitte Louichon, Romancières sentimentales (1789-1825), Presses Universitaires de Vincennes, 354 pages, 25 euros. ISBN : 978-2-84292-239-9.
Très célèbres entre 1789 et 1820, avant que Stendhal, Balzac ou Hugo n’occupent le devant de la scène romanesque, les « romancières sentimentales » seront pourtant très vite oubliées. Sophie Cottin, Adélaïde de Souza, Claire de Duras, Félicité de Genlis, Sophie Gay, Julie de Krüdener et Germaine de Staël ont toutes vu leurs destins bouleversés par la Révolution. Cette fracture leur a donné la possibilité et le désir d’écrire.
Mais pourquoi leurs romans ont-ils disparu de l’histoire littéraire, alors qu’ils plaisaient aux contemporains ? Quel sens ces textes si vite réputés illisibles avaient-ils pour les lecteurs de la fin des Lumières ? Et que nous révèlent les romans sentimentaux féminins oubliés de celles et ceux qui les ont dévorés et admirés ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles cet essai tente de répondre. L’ouvrage s’achève sur une interprétation d’Armance autorisée par la mise au jour de cette littérature romanesque féminine avec laquelle ou contre laquelle s’est écrit le premier roman de Stendhal.
http://www.puv-univ-paris8.org/ouv_fiche.php?SCE=NOUVEAU&CLE=477&CHAP=PRESENT

- Céline Bessière, De génération en génération. Arrangements de famille dans les entreprises viticoles de Cognac, Paris, éditions Raisons d’Agir, 215 p., 19 euros. ISBN-10 : 2912107512
Impossible aujourd’hui de soutenir la thèse de la disparition des entreprises familiales dans le capitalisme contemporain : implantées sur tous les continents, les entreprises familiales représentent plus des trois quarts des entreprises enregistrées dans le monde et contribuent aux deux tiers de la production totale chaque année. Dans le secteur agricole en France, elles sont massivement prédominantes. C’est alors tout à la fois un métier, un statut de chef d’entreprise indépendante, un patrimoine, un lieu de travail et de résidence qui sont transmis de génération en génération.
L’école républicaine promeut le mérite individuel. La société salariale fait du travail un accomplissement personnel. Et, désormais, la famille serait davantage centrée sur les relations affectives plutôt que sur la transmission de patrimoines. Dans ces conditions, comment comprendre que des jeunes gens reprennent une entreprise familiale ? Est-ce une charge ou une chance ? À contre-courant des analyses qui n’en finissent pas d’annoncer la fin des paysans, ce livre propose une enquête de terrain sur les transformations des entreprises viticoles de la région de Cognac, au début des années 2000.
Céline Bessière, enseignante-chercheuse à l’Université Paris-Dauphine, a enquêté pendant huit années auprès de jeunes viticulteurs et viticultrices, mais aussi de leurs parents, leurs grands-parents, leurs compagnes (ou compagnons), leurs frères et soeurs. En poussant la porte des exploitations, on mesure l’imbrication des rapports économiques et familiaux ainsi que les tensions entre les aspirations personnelles des individus, leurs appuis et leurs devoirs familiaux. Contribution à une sociologie économique de la famille et de la reproduction sociale, ce livre montre comment, dans les exploitations de Cognac et bien au-delà, se fabriquent des entrepreneurs qui sont aussi des héritiers.
http://www.homme-moderne.org/raisonsdagir-editions/index.html

- Gwénaëlle Le Gras, Le Mythe Deneuve. Une star entre classicisme et modernité, Nouveau Monde éditions, 470 p., 28 euros. ISBN-10 2-84736-487-0
La carrière de Catherine Deneuve est profondément ancrée dans une des spécificités du cinéma français, son ambition artistique. L’étude de la réception de ses films montre l’importance de cette « exception culturelle ». Deneuve incarne à sa manière la richesse du cinéma français : elle privilégie le cinéma d’auteur, tout en s’illustrant aussi dans un cinéma populaire de qualité. Sa filmographie extrêmement variée et son image de star se sont construites dès le début sur cette articulation. Partant de l’hypothèse que la longévité de la carrière de Catherine Deneuve repose sur une dialectique entre classicisme et modernité, cet ouvrage analyse la construction des différentes strates chronologiques et thématiques de son image pour en montrer la richesse et la complexité.
Le choix de Catherine Deneuve comme sujet d’étude offre une diversité d’analyses, filmique, historique et socioculturelle, qui articulent les différents aspects de son image et de son évolution, par rapport à sa carrière (en prenant en compte les genres, les types de rôles, la cote critique, le box-office et le propre discours de la star sur elle-même), mais aussi par rapport à sa place face aux autres actrices françaises, au cinéma français, au statut des femmes dans le cinéma et dans la société et à l’évolution de la société en général.
http://www.nouveau-monde.net/livre/?GCOI=84736100434360&fa=details


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- permanence tous les mardis -
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