[Annonces du RING]
[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires... GG.]
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SOMMAIRE :
1. COLLOQUES :
"Corps de femmes en écritures, autour de Paloma Navares", 2-3 juin,
Toulouse
"Porosité des frontières : Privé-public, Religieux-séculier", 8 juin,
Paris (Iresco)
"Le genre au regard des rapports ethniques et de classe ;
Perspectives théoriques et méthodologiques.", 15-16 juin, Rouen
"La question du genre dans les activités de direction et d’encadrement",
22 juin, Paris (Ecole militaire)
"Les “études genre” : enjeux scientifiques et effets sociaux", 6-7-8
juillet, Toulouse
2. SEMINAIRE :
"Genre, Race et Queer", 7 juin, Paris (ENS Jourdan)
3. PUBLICATIONS :
"Ecrire l’inter-dit. La subversion formelle dans l’œuvre de Monique
Wittig"
"Post-colonialisme et Immigration"
"Dictionnaire des femmes belges"
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COLLOQUES :
"Corps de femmes en écritures, autour de Paloma Navares"
Journées d’études - 2 et 3 juin 2006
Organisées par l’Université Toulouse2 - Le Mirail en collaboration avec
le Château de Linardié et l’Instituto Cervantes
Paloma Navares est une artiste majeure de l’art contemporain. Son œuvre,
qui prend des formes d’expression et des supports très variés, s’inscrit
dans des problématiques qui sont tout à fait actuelles, mais qui énoncent
aussi des interrogations plus profondément ancrées dans l’histoire. Il y est
question de corps, plus précisément de corps de femmes, et plus précisément
encore du corps de la femme.
Le corps de la femme, chez Paloma Navares, c’est d’une part le corps tel
qu’il est réinterrogé par le post-modernisme, à l’heure des technologies
contemporaines (cybernétique, bio-technologies, etc.), réinterrogé dans sa
finitude spatio-temporelle, réinterrogé en tant qu’entité conceptuelle qui
procède d’un tout clairement organisé par le tableau taxinomique. C’est le
corps qui s’écrit comme on écrit un programme, le corps qui se compose par
ajout ou suppression, le corps qui s’amplifie par prolongements
technologiques.
Mais, dans le rapport à ce corps en mutation, Paloma Navares pose de
façon plus spécifique la façon dont le corps de la femme s’inscrit dans le
processus de mutation, conceptuelle au moins, au regard d’une réalité où les
schémas dominants vis-à-vis de la place de la femme restent d’une actualité
brûlante. Le corps surcomposé des magazines féminins, par exemple, est
d’autant plus redoutable qu’il élève au rang de paradigme des corps qui
relèvent de la fiction, de la construction fictionnelle, sans pour autant
énoncer cette fiction.
On sait que la construction du corps féminin « idéal » n’est pas chose
nouvelle dans l’histoire de l’art et que la pratique du corps composite
remonte à l’antiquité. Et ce n’est pas un hasard si l’œuvre de Paloma
Navares fait autant d’emprunts, de citations à l’histoire de l’art. Mais,
toutes révélatrices qu’elles soient d’une image de la femme à travers les
époques, avec les constantes évidentes qu’elles énoncent quant au statut de
la femme, ces images de la femme à travers les corps inscrivent la fiction
de l’œuvre, parce qu’il y a œuvre, et, réciproquement, c’est la fiction de
l’œuvre qui écrit les corps.
Mais le corps dont il est question aussi chez Paloma Navares, c’est le
corps de l’artiste, le corps de l’artiste en tant que femme et artiste,
l’idée profondément dérangeante, encore, que la femme n’est pas seulement
procréatrice mais créatrice tout court.
Programme
2 juin 2006 Instituto Cervantes de Toulouse
16h Paloma Navares Transito
artiste
16h50 Marie-Linda Ortega Les monuments contre la mort de Paloma Navares
Professeur du département
d’Etudes Hispaniques de l’UTM
17h30 Fatima Rodriguez Paloma Navares, Poetica de los cuerpos en desuso
Professeur du département
d’Etudes Hispaniques de l’UTM
18h30 Vernissage de l’exposition
3 juin 2006 Château-musée du Cayla, Andillac (81)
15 h Marie-Jo Bonnet Ames blessées, lames blessantes
Docteur en histoire
spécialiste d’histoire culturelle
auteur de Les femmes dans l’art,
édition La Martinière, Paris, 2004.
15h45 Christian Mange Paloma Navares, question de genre
Maître de conférences
du département
d’histoire de l’art de l’UTM
16h30 Carole Hoffmann Corps à corps
Maître de conférences
du département
d’Arts plastiques de l’UTM
17h10 Xavier Lambert Corps, pneuma et tekhné
Directeur du département
d’Arts plastiques de l’UTM
18h Vernissage de l’exposition
Renseignements : 05 61 62 48 64
centou@cervantes.es
"Porosité des frontières : Privé-public, Religieux-séculier"
Journée d’études du Programme
Laïcisation et sécularisation : valeurs, identités, cultures, genre.
Responsable Florence Rochefort
Groupe Sociétés Religions Laïcités (GSRL CNRS-EPHE)
8 juin 2006 // 9h30-17h30
Site Pouchet
50-61 rue Pouchet 75017 Paris
Salle de Conférence
Matin 9h30 – 13 h
Discutants : Denis Pelletier (EPHE-GSRL) et
Michelle Zancarini-Fournel (IUFM de Lyon-LARHRA CNRS).
* Florence Rochefort (CNRS-GSRL) : Privé/public, religieux/séculier quelles
interférences ? quels enjeux de genre ?
* Jean Baubérot (EPHE-GSRL) : Du discours républicain à un multiculturalisme
à la française, mutations et problèmes de la laïcité en France.
* Séverine Mathieu (EPHE-GSRL) : Médecine, mort et sécularisation : quelques
pistes de recherche.
* Mireille Gueissaz (CNRS-GSRL) : Le corps du soldat : sépulture, deuil et
mémoire collective de la Grande Guerre (France/Grande-Bretagne).
* Aïda Kanafani-Zahar (CNRS-GSRL) : La problématique du Je/Nous dans le
contexte libanais.
* Danielle Jonkers (CNRS-GSRL) : Contestation du droit civil par les
associations de femmes musulmanes au Mali.
Après-Midi 14h - 17h30
Discutants Denis Pelletier et Michelle Zancarini-Fournel.
* Joëlle Allouche-Benayoun (Université Paris 12-GSRL) : Mutations du statut
des femmes dans le judaïsme libéral : l’exemple de la bat-mitsva.
* Sonia-Sarah Lipsyc (CNRS-GSRL) : Les femmes et les tribunaux rabbiniques
: la question du divorce.
* Martine Cohen (CNRS-GSRL) : Judaïsme et transmission d’identité
particulière dans l’espace public.
* Elisa Diamantopoulou (EPHE-GSRL) : Orthodoxie, contraception et
avortement en Grèce.
* Alberta Giorgi (Université de Milan-GSRL) : Discours catholiques dans
l’espace public sur les nouvelles technologies de reproduction.
Conclusions : Denis Pelletier et Michelle Zancarini-Fournel.
Présentation :
http://www.iresco.fr/labos/gsrl/ProgActualite/prog/Rochefort/060606jetudepor
osite.pdf
"Le genre au regard des rapports ethniques et de classe ;
Perspectives théoriques et méthodologiques."
Journées d’études
15 - 16 juin 2006
Université de Rouen
Maison de l’Université Mont saint Aignan
(ligne de bus n°4 à partir de la gare)
Avec le soutien de l’Ecole Doctorale « Savoirs critiques et expertise »
Jeudi 15 juin 2006
8h30 : Accueil des participants
9h : Introduction
9h30- 13 H : Perspectives théoriques
* Maneesha Lal (Binghamton University, State University of New York)
“Féminismes et études post coloniales en langue anglaise : un aperçu”
* Christian Poiret (Université de Rennes 2, ESO.)
« Le black feminism et le débat sur l’intersectionnalité »
Discutante : Danièle Kergoat (Genre Travail et Mobilités)
13h-14h30 : pause déjeuner
14h30- 18h30 : Des recherches en action
* Emmanuelle Lada (Genre, Travail et Mobilités)
« Quand la sociologie du travail est mise à l’épreuve des rapports
sociaux de sexe, de classe et de race »
* Elise Lemercier (Université de Metz/CRULH, GRIS)
« Les médiatrices interculturelles et leurs maris sont-elles
« comme des poissons sans bicyclettes » ? »
* Corinne Mélis (URMIS)
« Des syndicalistes comme les autres ? »
Discutantes :
Annie Dussuet (Université de Nantes/GTM) et Blandine Veith (Ladyss)
Conclusion :
Elise Palomares, Armelle Testenoire (Université de Rouen, GRIS)
19h30 : visite de l’exposition « Miroirs du temps, chefs d’œuvre des musées
de Florence », Musée des Beaux Arts, Rouen.
Vendredi 16 juin 2006
9h30 – 11h30 : Structuration du réseau 24 de l’AFS et travail en ateliers
11h30-12h30 : Synthèse des ateliers
12h30-14h : pause déjeuner
14h – 17h : Préparation du congrès de L’AFS
17h Conclusion et pot de clôture
Infos et inscription : gris@univ-rouen.fr
"La question du genre dans les activités de direction et d’encadrement"
Intervention de Pascale MOLINIER, maître de conférences en psychologie
(CNAM), dans le cadre de la :
Onzième journée d’étude du GDR CADRES
Diriger, encadrer, commander : différences, points communs, enjeux
transversaux
Ecole Militaire
1 avenue de la Motte Piquet, Paris (M : Ecole Militaire)
Jeudi 22 juin 2006 (9h15 - 18h00)
Infos : http://gdr-cadres.cnrs.fr/
"Les “études genre” : enjeux scientifiques et effets sociaux"
du 6 au 8 juillet 2006
Colloque International du 6 au 8 juillet 2006 à l’Université Toulouse le
Mirail.
Colloque anniversaire de l’équipe Simone-SAGESSE
Ce colloque vise à marquer une étape importante dans l’histoire des ‘études
genre’ à l’Université de Toulouse-Le Mirail (UTM). Il permet de réunir les
partenaires - universitaires et sociaux - de l’équipe d’accueil doctoral
Simone-SAGESSE autour d’une analyse croisée des enjeux et des effets de ce
champ d’enseignement et de recherche en pleine expansion. S’inscrivant dans
la lignée de plusieurs initiatives antérieures, à l’UTM et ailleurs, c’est
en juin 1986 que l’équipe Simone (à l’époque officiellement intitulée
‘Conceptualisation et communication de la recherche/femmes’) a obtenu sa
première subvention du Conseil scientifique de l’UTM. En 2006, elle fête
donc ses 20 ans d’existence. Par l’organisation de plusieurs filières
d’enseignement (dont un Master professionnel), de séminaires de recherches,
de conférences publiques, par la création d’un Centre de documentation, d’un
portail national d’information et d’une liste de discussion électronique,
l’équipe n’a cessé de favoriser le développement et la valorisation de
connaissances sur les mécanismes à l’origine des inégalités de sexe, en
dialogue permanent avec ses partenaires universitaires en France et à
l’étranger et avec les acteurs et actrices de terrain. Sous le nouveau
statut d’équipe d’accueil doctoral (EA 3053), le projet scientifique de
l’équipe devenue SAGESSE (Savoirs, genre et rapports sociaux de sexe) vise à
analyser les processus sociaux de différenciation et de hiérarchisation des
catégories de sexe dans toutes les sphères du social. Il met l’accent sur la
nécessité de complexifier l’analyse du genre, en l’articulant à d’autres
dynamiques sociales et en l’inscrivant dans une perspective comparative
internationale. Les travaux de l’équipe sont caractérisés par des tentatives
d’articulation des processus de sexuation à l’oeuvre à trois niveaux
distincts de la réalité sociale : celui de l’action publique (européenne,
étatique ou décentralisée) ; celui des acteurs collectifs intermédiaires
(groupes professionnels, syndicats, mouvements sociaux) et celui des
expériences individuelles.
L’équipe fête donc ses 20 ans d’existence par une manifestation construite
autour d’un bilan provisoire des enjeux scientifiques et des effets sociaux
des ‘études genre’. Elle souhaite nourrir ses réflexions sur le lien qui
existe entre la recherche universitaire et les initiatives sociales en
faveur de l’égalité des sexes. Il s’agit d’identifier une série de
questions, de problèmes, de noeuds et de tensions entre reproduction et
transformations sociales du point de vue du rapport social de sexe. En quoi
les débats conceptuels propres à ce champ universitaire peuvent-ils
alimenter l’action publique et/ou l’engagement associatif ? En quoi les
expériences de terrain peuvent- elles orienter la définition de nouveaux
objets de recherche et des innovations méthodologiques ? En quoi les
critères d’évaluation de « l’excellence scientifique » sont-ils conformes
aux attentes de la société civile à l’égard des productions universitaires ?
En quoi les partenariats solides entre « science & société » peuvent-ils
favoriser la prise en compte des exigences d’égalité des sexes sur le plan
politique ? En quoi les recherches sur le genre permettent-elles de
développer des stratégies de résistance à l’égard des injonctions normatives
en matière de santé reproductive, de travail, d’engagement politique ou de
sexualités ? Ces quelques questions seront au coeur de nos débats, qui se
placent au carrefour de générations successives de chercheur-e-s d’horizons
disciplinaires multiples, en dialogue avec les acteurs et actrices de
promotion de l’égalité des chances.
Programme :
Jeudi 6 juillet 2006
13h30 : Accueil des participant-e-s
14h00 : Allocutions d’ouverture
Daniel Filâtre, Président de l’UTM
Nicky Le Feuvre, Directrice de l’équipe Simone-SAGESSE
Catherine Vautrin, Ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité
(sous réserve)
Michèle Baron, Mission pour la parité en sciences et techniques, Ministère
de la Recherche
Marie-Françoise Courel, Directrice du département SHS du CNRS (sous réserve)
14h30 : L’historique des « études genre » à Toulouse et en France
Laure Ortiz, Directrice de l’IEP de Toulouse
Jacqueline Martin, MC sciences économiques, UTM
Michèle Ferrand, DR CNRS-CSU, Présidente de l’ANEF
Agnès Fine, DR EHESS de Toulouse
Michèle Riot-Sarcey, PR Paris VIII, Co-responsable du RING (sous réserve)
16h00 : Pause café + exposition « Les 20 ans de l’équipe Simone-SAGESSE
»
16h30 : L’équipe Simone-SAGESSE et ses partenaires
Clarisse Agostini, Association Artémisia
Virginie Baron, Mix-Cité Toulouse
Fatima Benmehdi, Chargée de l’égalité au Conseil régional Midi-Pyrénées
(sous réserve)
Brigitte Camboulives, Chargée de mission égalité, Chambre régionale des
métiers (sous réserve)
Maïté Debats, Association pour les initiatives autonomes de femmes (APIAF),
Toulouse
Dominique Haas, Directrice du CIDF31
Virginie Houadec, Chargée de mission à l’égalité au Rectorat de Toulouse
Monique Iborra, Première Vice-présidente, Conseil régional Midi-Pyrénées
(sous réserve)
Emmanuelle Latour, Secrétaire générale de l’Observatoire de la parité, Paris
Dominique Salesses-Rochette, Déléguée régionale aux Droits des femmes et à
l’égalité (sous réserve)
Claude Touchefeu, Conseillère générale Haute-Garonne (sous réserve)
Geneviève Vassal, Chargée de mission égalité à la Mairie de Toulouse (sous
réserve)
Joëlle Voisin, Cheffe du Service des droits des femmes et de l’égalité,
Paris (sous réserve)
18h30 : Débat avec la salle
19h00 : Cocktail d’accueil (Mairie de Toulouse)
Vendredi 7 juillet 2006
Matin : Travail, emploi et professions
9h00 : Introduction & Présidence de séance : Charles Gadéa (Université
de Rouen)
9h30 : Evolution des objets et problématiques de recherche autour des
études genre, de l’égalité professionnelle et la féminisation des « métiers
masculins » Intervenant-e-s : Muriel Andriocci, Magalie Bacou, Soline
Blanchard, Laurence Cloutier, Josette Costes, Sabrina Dahache, Myriam
Dereix, Virginie Houadec, Julie Jarty, Nathalie Lapeyre, Emmanuelle Latour,
Christine Mennesson, Milka Metso, Marie-Pierre Moreau, Stéphane Portet,
Marie Saez.
11h00 : Pause-café
11h30 : Discutantes : Danièle Kergoat (CNRS), Teresa Torns (UAB) &
Rosemary Crompton (City University)
12h00 : Débat avec la salle
12h30 : Pause déjeuner
Après-midi : Citoyenneté, Engagement, Parité
14h00 : Introduction & Présidence de Séance : Françoise Gaspard (EHESS)
14h30 : Evolution des objets et problématiques de recherche autour de
l’engagement syndical et politique des femmes. Intervenant-e-s : Aïssatou
Faye, Hélène Cettolo, Graziela Conte-Stirling, Maïté Debats, Sandra Frey,
Emmanuelle Latour, Yannick Le Quentrec, Jacqueline Martin, Annie Rieu
16h00 : Discutantes : Jacqueline Heinen (UVSQ), Diane Lamoureux (Laval)
& Françoise Picq (Paris Dauphine)
16h30 : Pause-café
Après-midi (suite) : Race & Genre
Présidence de Séance : Marie-Carmen Garcia (GRS-CNRS / Université de Lyon
II)
17h00 : Evolution des objets et problématiques de recherche autour des
mouvements sociaux et l’articulation « race », classe et genre.
Intervenant-e-s : Saloua Chaker, Judith Ezekiel, Aïssatou Faye, Mireille
Garcia, Horia Kebabza, Fatiha Majdoubi, Carole Viché.
18h30 : Discutantes : Patricia Mercader (Lyon II) & Jules Falquet (Paris
VII)
19h00 : Débat avec la salle
19h30 : Assemblée générale de l’Association nationale des études
féministes (ANEF) + Apéro concert
Samedi 8 juillet 2006
Matin : Santé & sexualités
9h00 : Introduction & Présidence de Séance : Brigitte Lhomond (CNRS)
9h30 : Evolution des objets et problématiques de recherche autour de la
santé reproductive, le VIH/sida, la solidarité intergénérationnelle et les
sexualités. Intervenant-e-s : Saloua Chaker, Sylvie Chaperon, Mamadou Dieng,
Mireille Garcia, Monique Membrado, Jean-Yves Le Talec, Julie Rigaudière,
Nicolas Solarès, Sylvie Tomolillo.
11h00 : Pause-café
11h30 : Discutant-e-s : Michèle Ferrand (CSU-CNRS) & Michel Bozon (INED)
12h00 : Débat avec la salle
12h30 : Pause déjeuner
Après-midi : 2ème ateliers « Transmission », organisé conjointement avec le
CEDREF et EFiGiES
14h00 : Introduction aux ateliers par Dominique Fougeyrollas (CNRS),
Jules Falquet (CEDREF) & les membres du bureau d’EFiGiES
14h30 : Ateliers « Ficelles et astuces » de la transmission en « études
genre » (en petits groupes)
16h30 : Restitution en séance plénière des comptes-rendus d’ateliers
17h00 : Discours de clôture : Armelle Le Bras-Chopard (UVSQ / DES) &
Annie Junter (Rennes II)
17h30 : Ateliers festifs (au choix) : T-shirts féministes / Fem Do Chi
(sur inscription)
20h00 : Buffet & Fête de clôture du colloque (Folles Saisons)
Contact : simone@univ-tlse2.fr
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SEMINAIRE :
"Genre, Race et Queer"
6e séance du séminaire d’études LGBTQ
mercredi 7 juin 2006
Conférence-débat avec Elsa Dorlin : "Genre, Race et Queer".
Elsa Dorlin est maîtresse de conférences en philosophie à l’Université Paris
I – Panthéon Sorbonne.
Coordination de la séance : Stéphanie Kunert, doctorante en sciences de
l’information et de la communication (Université Paris IV – CELSA).
Cette séance aura lieu à l’Ecole Normale Supérieure, campus "Jourdan", 48
boulevard Jourdan, Paris 14e (métro "Porte d’Orléans" ou RER "Cité U"), en
salle 10, de 18h30 à 20h30 environ.
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PUBLICATIONS :
"Ecrire l’inter-dit. La subversion formelle dans l’œuvre de Monique
Wittig"
de Dominique BOURQUE
éditions de l’Harmattan, Collection Bibliothèque du féminisme, 2006, 170
pages, 15 euros.
"L’œuvre romanesque de Monique Wittig s’avance sur
la scène littéraire tel un Cheval de Troie
éclatant d’étrangeté, avec ses thèmes
provocateurs, ses inventions linguistiques et ses
audaces formelles qui séduisent et déroutent à la
fois. Machine de guerre élaborée à partir des
matériaux bruts que sont le corpus littéraire
occidental et les discours ambiants, elle
subvertit le genre romanesque par les procédés de
l’intertextualité et de l’interdiscursivité.
Sur le plan intertextuel, Monique Wittig mêle les
formes épique et lyrique aux mythes, aux contes
populaires, aux romans d’aventures, dans un
métissage qui lui permet d’accéder aux marges du
texte occidental afin d’en écrire les silences et
les interdits. Sur le plan interdiscursif, elle
bouscule les frontières hiérarchiques qui
séparent les productions orales et écrites, elle
déséquilibre des notions données pour
complémentaires ou opposées - l’action et la
passion, le Sujet et l’Autre, les classes de sexe
afin de redonner pensée et voix plurielles à
des personnages traditionnellement stéréotypés ou
absents du système de représentation : les
enfants, les féministes et les lesbiennes.
Le " contre-texte " que propose Monique Wittig
évoque ce qui reste entre et hors les textes. Sa
forme volontairement lacunaire, ses blancs et ses
ruptures répondent au désir de provoquer la
rencontre de la culture et de l’imaginaire avec
le politique, dans le surgissement d’un réel
occulté au plus près de l’enfance et de la
résistance désirante, guerrillère, à
l’hétéronormalité."
* Dominique Bourque est professeur à l’Institut
d’études des femmes et au Département des lettres
françaises de l’Université d’Ottawa. Elle a reçu
le Prix d’excellence de la fondation Lambda
(Canada, 2004-2005) pour la présente étude.
Deux articles à signaler dans le dernier numéro de la revue Contretemps,
n° 16, mai 2006 : "Post-colonialisme et Immigration"
* Houria Bouteldja : "Féminisme et antiracisme"
* Myriam Paris & Elsa Dorlin : "Genre, esclavage et racisme : la
fabrication de la virilité"
"Dictionnaire des femmes belges"
Sous la direction d’Éliane Gubin, de Catherine Jacques, de Valérie Piette et
de Jean Puissant.
Editions Racine
"Saviez-vous que la salle Pleyel à Paris doit son nom à une pianiste
belge, Marie Pleyel ? Que la première femme à avoir traversé l’Afrique
centrale est une Belge, Berthe Cabra ? Qu’Hélène Dutrieu, première aviatrice
belge et seconde au niveau européen, remporte des compétitions
internationales dès 1910 ? Que Lucie Dejardin, déportée en 1916, est la
première ouvrière élue à la Chambre… en 1929 ?
Il ne s’agit nullement d’anecdotes mais bien des traces laissées par les
femmes dans l’histoire nationale depuis deux siècles. Or que sait-on des
chemins multiples qu’elles ont suivis pour affirmer leur talent, leur
créativité, leur professionnalisme ? Les sortir enfin de l’ombre, c’est
rendre la société contemporaine plus intelligible pour tous.
Ce dictionnaire propose plus de 400 biographies de femmes, aujourd’hui
décédées – à de très rares exceptions près –, qui illustrent leur place et
leur influence dans les secteurs les plus divers. Arts, politique, sports,
sciences, philanthropie, … : elles ont mené des existences étonnantes,
parfois surprenantes, voire dérangeantes. Chacune a marqué, à sa manière,
son domaine et son temps. Mais beaucoup sont tombées injustement dans
l’oubli, alors que, sans elles, la société belge ne serait pas ce qu’elle
est.
L’ouvrage se lit donc à la manière d’un itinéraire personnalisé qui
retrace la marche vers l’égalité des sexes – il inclut donc quelques hommes
– et met en lumière le dynamisme impressionnant des femmes. Couplé à une
Encyclopédie de l’histoire des femmes en Belgique. XIXe et XXe siècles,
publiée à sa suite, il représente une contribution originale et rappelle
avec force que l’histoire est faite par les hommes mais aussi par les
femmes."
Éliane Gubin, historienne, professeure à l’ULB, est la fondatrice du
Groupe interdisciplinaire d’études sur les femmes et de la revue Sextant.
Elle est en outre coprésidente du Carhif-AVG, Bruxelles ; Catherine Jacques,
historienne, assistante à l’ULB, prépare une thèse de doctorat sur les
féminismes en Belgique au XXe siècle ; Valérie Piette, historienne, chargée
de cours à l’ULB et aux FUSL, est spécialisée en histoire sociale des femmes
et en histoire du genre ; Jean Puissant, historien et professeur ordinaire à
l’ULB, spécialiste en histoire sociale, préside La Fonderie, Musée de
l’Industrie et du Travail, Bruxelles.
Avec la collaboration de Marie-Sylvie Dupont-Bouchat, professeure
émérite à l’UCL, est spécialisée en histoire de la philanthropie et de la
protection de la jeunesse, et en histoire de la justice pénale et de
Jean-Pierre Nandrin, historien, professeur à l’ULB et aux FUSL (doyen de la
faculté de Philosophie et Lettres), est spécialiste en histoire du droit
social et en histoire de la justice.
L’ouvrage, disponible dans les bonnes librairies ou au moyen du bon de
commande ci-joint (à envoyer par fax au 00.32/2/646 55 70 ou par mail à
info@racine.be), comprend 640 pages, dont plus de 400 illustrations en noir
et blanc, et est vendu au prix public de 34,95 €.
RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING