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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Fémininmasculin. Hier et aujourd’hui, ici et ailleurs", 7-8-9 mars, Limoges
• "Itinéraires singuliers, identités plurielles", 22 février, Paris Diderot
• "The Gender Dimensions of Armed Violence", 25 février, Genève
• Yvonne Knibiehler, "Etre Mère et travailler / Maternité et Citoyenneté", 9 mars, Aix-en-Provence
• "Le Féminisme en mouvements", 18 février, Paris
2 - SEMINAIRES :
• "Comment penser le travail au croisement des catégories ?", Paris
• "Genre, médias et communication", Paris
• "Corps vulnérables. Normes éthiques et politiques de l’intégrité corporelle et de la sexualité", Strasbourg
• Lilia Babidi, "Construction de l’identité et moralité publique", 18 février, Paris
• Gianfranco Rebucini, "Comment peut-on être homosexuel hors d’Occident ? Catégories indigènes et catégorisations orientalistes de l’homosexualité chinoise." , 19 février, Paris
• "Le genre : un outil incontournable", 21 février, Lille 2
• Séminaire Efigies Strasbourg, 21 février, Strasbourg
• Annie Junter, "Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes et discrimination sexiste : trente ans de politiques du droit (1983-2013)", 21 février, Bordeaux 2
• "Réappropriation du regard et subversion des rapports de genre dans la pornographie féministe et queer", 22 février, Bruxelles
• Michael Kimmel, "What About the Boys ? Understanding the Boy Crisis in Schools", 25 février, Lausanne
• "Genre et réformes des droits sociaux – regards croisés", 26 février, Villetaneuse
• "Hommage à Françoise Collin", Bruxelles
• "Politiques publiques et égalité entre les femmes et les hommes" , 15 mars, Nantes
• "Genre et sexualités, séduction", 27 mars, Le Mans
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 28 février, "Les femmes et le Printemps arabe : deux ans après", Toulouse 2
• Avant le 28 février, "Genre et postmodernité au Porto Rico : l’œuvre plurielle de Rosario Ferre", Brest et Quimper
• Avant le 30 mars, "Corps et construction des catégories d’âge : sortir de l’enfance, entrer dans l’adolescence", Strasbourg et Metz
• Avant le 8 avril, "Genre et violence dans les institutions scolaires et éducatives", Lyon
• Avant le 15 avril, "Les droits reproductifs", revue Autrepart
• Avant le 31 mai, "Les femmes et la pensée politique au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle : Vernon Lee et les cercles radicaux", Paris Diderot
• Avant le 1er juin, "Parias sexuels", revue Genre, sexualité et société
• Avant le 31 juillet, "Identités genrées en poésie", revue Le Pan poétique des muses
4 - THESE :
• Edith Gaillard, "Habiter autrement : des squats féministes en France et en Allemagne. Une remise en question de l’ordre social"
5 - BOURSE :
• Thèse sur l’homosexualité féminine en Suisse
6 - DIVERS :
• "Sociologie du genre" au programme de l’agrégation de sciences économiques et sociales
• Demande d’une historienne pour un stage syndical SNES-FSU - Paris
• Diplôme interuniversitaire "Etudes sur le genre", Rennes 2
7 - EN LIGNE :
• Appel à soutien du collectif féministe bordelais contre les violences sexistes dans l’Enseignement supérieur
• Amélie Le Renard, "Lectures et usages féministes de l’islam"
• Sylviane Agacinski, "Deux mères = un père ?"
8 - PUBLICATIONS :
• Anne-Laure Briatte-Peters, Citoyennes sous tutelle. Le mouvement féministe « radical » dans l’Allemagne wilhelmienne
• Estelle Bailly, Wilfried Rault, "Les pacsés en couple hétérosexuel sont-ils différents des mariés ?"
• Martine Chaponnière, Silvia Ricci Lempen, Tu vois le genre ? Débats féministes contemporains
• Revue Géographie et Cultures, "Espaces des masculinités"
• Coralie Solheid, Gossip Girl. L’illusion féministe d’une série télévisée
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1 - COLLOQUES :
• "Fémininmasculin. Hier et aujourd’hui, ici et ailleurs"
organisé par le réseau ALEC (Amérique Latine, Europe, Caraïbes) « Relations de genre et pratiques sociales », au sein du laboratoire de recherche FRED (FRancophonie, Education, Diversité) de l’Université de Limoges.
7, 8 et 9 mars 2013
Amphithéâtre Pouthier, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, 39 rue Camille Guérin, Limoges
Comité d’organisation :
Anne-Charlotte Allard, Patricia Alonso, Job Avalos Romero, Valérie Bolawka, Sophie Cabalqué, Dominique Gay-Sylvestre, Ramón Marti Solano, Julien Yapi
Présentation :
Ce colloque s’inscrit dans une perspective pluridisciplinaire (histoire, anthropologie, éducation, sociologie, juridique, linguistique…) et empirique. Les approches des territoires du genre, du féminin et du masculin dans les Amériques, les Caraïbes, en Europe et en Afrique, par le biais des pratiques sociales et des politiques publiques qui seront proposées, dans des espaces public et privé, répondront aux processus diversitaires et identitaires dans un contexte de mondialisation.
Il s’inscrit également dans la continuité des deux journées d’études organisées par le réseau ALEC en 2011 et en 2012.
Les identités sexuelles, les relations de pouvoirs, les représentations dans les arts plastiques et audiovisuels seront abordées. Les féminités versus masculinités, le fémininmasculin et le monde de l’économie, le fémininmasculin et les migrations, de même que le fémininmasculin et la politique et les conflits de tous ordres seront analysés. De l’école à l’enseignement supérieur, dans les manuels scolaires, en lexicologie et phraséologie contrastives, chez les Amérindiens, les thématiques retenues constitueront autant de possibilités d’expression et de promotion des connaissances sur les réalités et formes de discriminations qui affectent l’équité et l’égalité dans les relations de genre au sein de la famille, du travail, de la société, de la vie quotidienne et de la participation citoyenne.
L’exemplarité des récits et histoires de vie du fémininmasculin dans les milieux sociaux et populaires, la valorisation des expériences individuelles et des actions collectives, les diversités culturelles, générationnelles et éthiques, l’usage des nouvelles technologies à la communication, l’information, la prévention,… permettront de mesurer et d’étudier l’état d’avancement ou le recul des femmes dans l’accomplissement de leurs droits et l’évolution des pratiques sociales et publiques, Hier et aujourd’hui, ici et ailleurs.
Droits d’inscription : 120 euros.
Programme et infos complètes :
http://epublications.unilim.fr/reseaux/alec/index.php?id=139
• "Itinéraires singuliers, identités plurielles"
Journée d’études doctorales organisée par Encyclo.
Revue de l’école doctorale ED 382 - Paris Diderot
Vendredi 22 février 2013 – Bâtiment Olympe de Gouges, salle 871
Infos et programme :
http://ed382.ed.univ-paris-diderot.fr/Itineraires-singuliers-identites
• "The Gender Dimensions of Armed Violence"
Conference
lundi 25 février 2013, 9h00-18h00
Auditorium Jacques-Freymond, 132 rue de Lausanne, Genève
Présentation :
The gender dimensions of social conflict, armed violence and peacebuilding are multifaceted and complex. Quantitative research has demonstrated a strong correlation between levels of gender inequality and war, suggesting that women’s subordination and vulnerability is a significant predictor of armed violence. Women and girls often bear the brunt of violence, insecurity and impoverishment. Consequently, women tend to be portrayed as passive victims whose agency in social conflict remains ignored. Yet, the war-related transformation of gender roles offers women opportunities of economic empowerment and political leadership that is often reversed once violent conflict ends, leaving women again in a state of insecurity. The exploratory workshop panels are organised around three main questions : (1) How is gender (equality) linked to armed conflict ? (2) How and why is violence against civilians gendered ? (3) What role does gender play in processes of violence prevention and peacebuilding ?
Infos complètes et programme :
http://graduateinstitute.ch/genre/gender_events_fr.html?evenementId=154399
• Yvonne Knibiehler, "Etre Mère et travailler / Maternité et Citoyenneté"
Conférence organisé par l’association DEMETER-CORE
9 mars 2013 14h00 - 16h30
MMSH (Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme)
5, rue du Château de l’horloge - Aix-en-Provence
Présentation :
" La maternité pèse sur les femmes bien plus que la paternité ne pèse sur les hommes. Elle est encore trop souvent un obstacle à l’action politique des femmes. Elle doit au contraire devenir une source d’inspiration essentielle pour toute femme."
Programme :
. Table Ronde 1 : "Naissance : Affaire de Femmes ?" avec Marie Christine Bernard, Marie Konichekis et Odile Hess
"La naissance est un évènement fondateur dans la vie des femmes. Corps, vie intérieure, vie quotidienne en sont bouleversés durablement. Qu’en disent-elles aujourd’hui ? Avis, reproches, déceptions, attentes, rêves, revendications, sont attendus à la table des débats".
. Table Ronde 2 : " Education et Transmission : Affaires de Femmes ?" avec Brigitte Hess et Roseline Arnaud
"Les femmes éduquent leurs enfants, leur transmettent valeurs et coutumes ; quelles places occupent le père, la famille, l’école, la rue, ...?"
. Débat avec le public
Contact :
sondageetremere@gmail.com et yvonne.k@club-internet
• "Le Féminisme en mouvements"
Table ronde autour du livre Le Féminisme en mouvements. Des années 1960 à l’ère néolibérale (La Découverte) soutenu par l’Institut du Genre
Lundi 18 février, à 18h30
Fondation Calouste Gulbenkian | 39, bd de la Tour-Maubourg | Paris 7e
En présence de l’auteur, Nancy Fraser (New School for Social Research in New York/Collège d’études mondiales), Clémentine Autain, Sandra Laugier (université Paris 1), Anne Berger (université Paris 8), Elsa Dorlin (université Paris 8), Yves Sintomer (Université Paris 8) et Estelle Ferrarese (traductrice du livre).
Présentation :
Autour de l’ouvrage de Nancy Fraser, Le Féminisme en mouvements. Des années 1960 à l’ère néolibérale, Paris, La Découverte, octobre 2012.
Vue d’aujourd’hui, l’histoire du féminisme américain depuis les années 1960 apparaît comme un drame en trois actes. Dans un premier temps, le mouvement de libération des femmes naît comme une force insurrectionnelle visant à faire voler en éclats une politique technicisée et un imaginaire social-démocrate qui avait occulté l’injustice de genre. Ensuite, alors que les énergies utopiques commencent à s’épuiser, le féminisme est aspiré par la politique de l’identité. Ses élans transformateurs se trouvent canalisés vers un nouvel imaginaire politique qui place « la différence » au premier plan. Passant de la redistribution à la reconnaissance, le mouvement déplace son attention vers la politique culturelle au moment où un néolibéralisme naissant déclare la guerre à l’égalité sociale.
Enfin, depuis que le néolibéralisme est entré en crise, les conditions semblent réunies pour voir un féminisme revigoré rejoindre d’autres forces d’émancipation cherchant à assujettir des marchés déchaînés à un contrôle démocratique. Ainsi, le mouvement pourrait récupérer son esprit insurrectionnel tout en approfondissant les idées qui le caractérisent : sa critique structurelle de l’androcentrisme inhérent au capitalisme, son analyse systémique de la domination masculine et ses propositions d’amendements, informées par le genre, de la démocratie et de la justice.
Écrits entre 1984 et 2010, les articles qui composent ce livre donnent à lire la trajectoire théorique et politique d’une théoricienne féministe majeure de notre temps.
Contact :
delavergne@msh-paris.fr
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2 - SEMINAIRES :
• "Comment penser le travail au croisement des catégories ?"
Atelier de recherche organisé par Yahan Chuang, Fanny Gallot, Danièle Kergoat, Audrey Molis, Michelle Paiva
Les séances auront lieu au 59/61 rue Pouchet, Paris. La salle sera affichée à l’entrée du bâtiment
Présentation :
Depuis quelques années, le concept d’intersectionnalité acquiert une reconnaissance croissante. De l’usine à l’école, de l’identité individuelle à l’action collective, il apparaît comme un des outils théoriques permettant d’élargir les réflexions non seulement sur le pouvoir, la reproduction des dominations et les résistances qu’elles suscitent, mais aussi sur la segmentation des dominé-e-s.
Cependant, hormis les études prenant pour objet le travail du care, rares sont celles qui s’intéressent à l’analyse sur le travail dans cette perspective « intersectionnelle », et dans cette optique, plus rares encore sont celles consacrées à l’articulation entre précarisation du travail et métamorphoses des dominations.
Dans le contexte actuel, c’est pour rendre compte des multiples dominations, exploitations et oppressions subies par les travailleur-se-s que l’analyse des rapports sociaux de race/sexe/classe s’impose, et cela d’autant plus qu’ils/elles sont précaires et/ou immigré-e-s et/ou racisé-e-s. Mais également pour analyser leurs marges de manœuvre. Néanmoins, saisir la dynamique de co- construction et de reproduction de l’ensemble de ces rapports sociaux nous semble être une démarche délicate : En effet, traiter de ces catégories comme des variables additives ou de façon figée ne nous semble pas permettre d’analyser les effets produits par leur enchevêtrement.
C’est donc afin d’étudier ces situations complexes que nous avons entamé un atelier de recherche il y a un an (Atelier Ouvriers-Ouvrières) dans une approche interdisciplinaire puisque nous sommes un groupe de sociologues et d’historiennes (doctorantes, post-doctorantes, chercheure). En effet, travaillant sur le travail, bien que sur des terrains et objets distincts, il nous a paru essentiel d’affiner la réflexion sur le croisement des catégories et l’ imbrication des rapports de domination/exploitation/oppression.
La première année de ce séminaire a été consacrée à l’itinéraire de chercheuses reconnues ayant toutes traité de l’objet travail et de sa complexité. C’est maintenant à partir de la présentation de recherches concrètes, que nous souhaitons mettre en lumière la conjugaison de plusieurs rapports sociaux dans la division du travail. Cela implique non seulement de les identifier, d’en comprendre la formation et la dynamique mais aussi de mesurer comment ils s’alimentent et se modifient les uns les autres. Cela implique aussi de réfléchir à la méthodologie nécessaire à ce type de recherche : quels outils théoriques permettent de rendre compte de cette complexité ? Comment construire l’objet de recherche sans réduire la richesse des pratiques sociales ? Comment délimiter un terrain de recherche qui permette de traiter le croisement de ces catégories ?
Autant de questions que nous souhaitons aborder avec des contributions qui partent d’analyses de terrains afin que nous puissions, ensemble, raisonner tant sur l’élaboration des catégories que sur l’imbrication théorique et pratique de celles-ci.
Les communications verront alterner doctorantes et chercheur-e-s confirmés. Ces derniers présenteront leurs recherches sur deux terrains « exemplaires » : le mouvement des sans papiers et le travail du « care ». Nous espérons ainsi contribuer à dévoiler la façon dont les recompositions de la division internationale du travail et la flexibilisation du travail se croisent avec la division sexuelle et raciale du travail, dans le même temps que s’accentue l’essentialisme culturel et racial. Ensuite, deux doctorantes présenteront leurs travaux de thèse sur des travailleuses précaires dans différents secteurs économiques. A partir de ces matériaux, nous souhaitons montrer davantage comment la restructuration économique dans le secteur dit « atypique » influence la subjectivité des travailleuses précaires et contraint et construit leur marge de manœuvre. Dans la séance de conclusion, Danièle Kergoat fera une synthèse du semestre. Par le dialogue, nous espérons ainsi élargir nos réflexions entre l’évolution du monde social et l’innovation théorique. Dans chaque séance de ce séminaire mensuel, la présentation d’une recherche sera suivie d’un débat introduit par une discutante.
Programme :
. 1ère séance, vendredi 22 février de 14h à 16h30 (Salle 159) – Introduction (séance exceptionnelle de 2h30, introduction de l’atelier)
Xavier Dunezat (professeur de sciences économiques et sociales) « Des chômeurs aux sans-papiers : des militants « intersectionnels » ? »
Discutante : Ya-Han CHUANG (doctorante en Sociologie, Paris-IV Sorbonne)
. 2nd séance, vendredi 29 mars de 14h à 16h (Salle 159) – La capacité d’agir des travailleuses dans l’économie informelle Ya-Han Chuang (doctorante en Sociologie, Paris-IV Sorbonne – GEMASS)
« La dignité des travailleuses sans papiers : Le cas des femmes chinoises à Paris. »
Discutante : Audrey Molis (doctorante en sociologie, Centre Pierre Naville)
. 3ème séance, vendredi 26 avril de 14h à 16h (Salle 159) – Le travail du « care » et l’analyse intersectionnelle
Emmanuelle Lada (Chargée d’étude à l’INED) "Emplois/travail de care et approche(s) intersectionnelle(s) : la mise à l’épreuve des
terrains d’enquête."
Discutante : Michelle Paiva (doctorante en sociologie, CRESPPA-GTM)
. 4ème séance, vendredi 17 mai de 14h à 16h (Salle 255) Les femmes dans les
coopératives au Brésil : entre égalité et reproduction de la domination ?
Carolina Cherfem (Doctorante en sociologie à l’Université de Campinas – UNICAMP, Brésil)
"Rapports sociaux de genre et de classe dans l’expérience de travail collectif au Brésil."
Discutante : Fanny Gallot (post-doctorante, IHARA et IHEST)
. 5ème séance, vendredi 21 juin de 14h à 16h (Salle à annoncer) – Séance conclusion Synthèse du séminaire par Danièle Kergoat suivie d’une discussion collective.
Contact :
michelle.paiva@hotmail.fr
• "Genre, médias et communication"
Séminaire co-organisé par les laboratoires :
CIM (Communication, Information, Médias), équipe MCPN (Médias, Cultures et
Pratiques Numériques), université Paris 3
COSTECH (Connaissance et Organisation des Systèmes TECHniques), équipe
EPIN (Etudes des pratiques interactives du numérique), université de
technologie de Compiègne
Les séances se dérouleront le vendredi matin de 10h à 12h
à l’Institut de Management de l’Information (IMI), Salle De Vinci, 2e
étage, 62 bd. Sébastopol ou à la Maison de la recherche, salle extérieure, Université Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, 4 rue des Irlandais, Paris
Présentation :
Le séminaire présente une série de travaux s’attachant à la question du
genre dans la communication et les médias. Des dispositifs d’écriture
numérique aux représentations médiatiques en passant par les discours
institutionnels, le genre est l’un des rapports sociaux qui organise le
monde social et les pratiques au même titre que la classe sociale ou la
catégorisation ethnoraciale. Aussi ce séminaire se propose-t-il d’ouvrir
un espace de discussion autour des dimensions identitaires et
performatives du genre, des modèles de masculinité et de féminité promus
et négociés dans les médias et de la sexuation des usages médiatiques.
L’objectif est de décrypter les modalités de la représentation et de
l’expression du genre, à travers l’analyse des modes de catégorisation,
des performances et des traces (ou de l’absence de traces) corporelles
dans différents dispositifs médiatiques (web, presse, télévision, cinéma).
Deux dimensions connexes seront abordées lors des séances. Avec la
médiatisation des controverses sur le mariage pour tous, la parentalité,
la parité ou encore le port du voile à l’école se dessine une articulation
du genre avec les variables de la sexualité, de la race, de la religion,
etc., qu’il nous paraît nécessaire d’explorer. Par ailleurs, il nous
semble pertinent d’appréhender les modalités de représentation et les
formes d’expression du genre selon les différents médias, reposant sur des
dispositifs de médiation qui n’accordent pas la même place à la
corporalité. L’attention sera également portée aux outils et méthodes
spécifiques à l’analyse du genre dans les médias (analyse linguistique,
analyse de discours, analyse sémiotique, analyse sociologique des
représentations). Seront privilégiées les approches qui convoquent les
sciences de l’information et de la communication ainsi que les disciplines
voisines (histoire, cultural studies, sociologie, science politique,
psychologie).
Calendrier printemps 2013 :
. vendredi 1er mars, 10h-12h, intervention de Claire Blandin : «
Représentations de la famille dans la presse magazine (1964-1974) » à
l’Institut de Management de l’Information, salle De Vinci.
. vendredi 12 avril, 10h-12h, intervention de Marion Dalibert : « Un citoyen
"universel" ? La coproduction sociodiscursive du genre, de la race et de
la francité dans les médias d’information généraliste » à la Maison de la
recherche, salle extérieure.
. vendredi 7 juin, intervention de Sandy Montanola et Aurélie Olivési :«
L’affaire Caster Semenya : redéfinition médiatique des identités
hommes-femmes » à l’Institut de Management de l’Information, salle De Vinci.
Contact :
virginie.julliard@gmail.com
• "Corps vulnérables. Normes éthiques et politiques de l’intégrité corporelle et de la sexualité"
Séminaire interdisciplinaire
organisé par Sandra Boehringer (UMR 7044) et Estelle Ferrarese (UMR 7236)
Projet scientifique soutenu par le Conseil scientifique de l’Université de Strasbourg, l’UMR 7236, l’UMR 7044 et le CNRS - GIS « Institut du genre »
Prochaines séances :
Vendredi 22 février 2013, 14h-17h, salle 119, Palais Universitaire (Strasbourg) Séance autour du Planning familial : projection du film Les Bureaux de Dieu, de Claire Simon. Table ronde avec Claire Simon, réalisatrice, et Bibia Pavard, coauteure de Les lois Veil (Armand Colin, 2012) et auteure de Si je veux, quand je veux (PUR, 2012)
Mercredi 20 mars 2013, 10-12h, salle 120, Palais Universitaire Conférence de Florence Dupont (spécialiste de l’anthropologie historique de l’Antiquité, Université Paris 7 Denis Diderot) : « Le corps dans la tragédie grecque »
Jeudi 11 avril 2013, 18-20h, salle de la Table Ronde, Misha (Séance supplémentaire) Conférence de Laurie Laufer (professeure à l’UFR d’études psychanalytiques, Université Paris 7 Denis Diderot) : « Le corps transsexuel/transgenre : normes, création, subjectivation »
Vendredi 31 mai 2013, 18-20h, salle blanche, Librairie Kléber : « Corps, sujet, identité : qu’est-ce que l’individu ? », table ronde avec Claude Calame (spécialiste de l’anthropologie historique de l’Antiquité) et Jean Allouch (psychanalyste) animée par Sandra Boehringer
Infos et contact :
http://sophiapol.hypotheses.org/9758
• Lilia Babidi, "Construction de l’identité et moralité publique"
Intervention dans le cadre du séminaire Rapports de genres au Maghreb et au Machrek
organisation : Tassadit Yacine et Sonia Dayan Herzbrun
Lundi 18 février 2013
Salle 2, 17 h à 19 h, 105 bd Raspail – 75006 Paris
Lilia Labidi appartient au Middle-East Institute, Université Nationale de Singapour. Elle est anthropologue et ancienne Ministre des droits des Femmes en Tunisie après la "Révolution de Jasmin".
Contact :
yacine@msh-paris.fr
• Gianfranco Rebucini, "Comment peut-on être homosexuel hors d’Occident ? Catégories indigènes et catégorisations orientalistes de l’homosexualité chinoise"
Intervention dans le cadre du séminaire du LabTop et du CRESPPA
Mardi 19 février de 14h à 17h sur le site Pouchet (59 rue Pouchet, Paris 17e, métro 13 Guy Môquet ou Brochant), en salle 221.
Présentation :
Il sera discuté par Gianfranco Rebucini, docteur en anthropologie sociale et ATER à l’EHESS-Paris, dont la thèse soutenue en 2009 s’intitule « Les masculinités au Maroc. Pour une anthropologie des genres et des sexualités dans la ville de Marrakech ».
Infos et contact :
http://www.csu.cnrs.fr/spip.php%3Farticle99.html
• "Le genre : un outil incontournable"
Première séance du séminaire CERAPS - Université de Lille 2
Comité d’organisation :
Djazia Bielecki, Aurore Le Mat, Thomas Léonard, Alicia Paya y Pastor, Julie Testi et Sidonie Verhaeghe.
Jeudi 21 février à 14h au, campus Moulins (salle R.3.48)
Présentation :
Le séminaire vise à interroger l’usage des notions de genre et de rapports sociaux de sexe dans les travaux de recherche : en quoi sont-elles des catégories d’analyse essentielles et applicables à chaque terrain d’enquête ? Comment changent-elles le regard que l’on peut porter sur son sujet et dans quelle mesure peuvent-elles transformer les hypothèses et les problématiques de recherche ?
La séance introductive visera à « Redéfinir le genre ». Cette séance inaugurale nous permettra de clarifier les notions utilisées, leur polysémie, car le concept de genre recouvre des sens et usages différents d’un-e auteur-e à l’autre. Pour cette première séance, les deux chercheuses invitées sont Anne-Marie Devreux et Eleni Varikas du CRESPPA (Paris 8).
Un séminaire-atelier.
Nous avons fait le choix de ne pas instaurer un système de discutant-es attitré-es afin de favoriser une discussion collective. Nous vous proposons d’échanger autour des interventions et des textes que nous aurons préalablement choisis pour chaque séance. La séance se déroulera donc en deux temps : les deux interventions programmées auront lieu pendant la première heure et seront suivies d’une discussion collective l’heure suivante.
Vous trouverez le texte pour la première séance en cliquant sur le lien suivant : http://www.laviedesidees.fr/Genre-etat-des-lieux.html
Il s’agit d’un entretien réalisé avec Laure Béréni, qui se propose de dresser un état des lieux des études portant sur le genre.
Contact :
seminairegenre.ceraps@gmail.com
• Séminaire Efigies Strasbourg
séance organisée par Marie Enclos et Antoine Chabot - L2 Histoire de l’art et M2 Histoire.
Jeudi 21 février 2012
18h00 à la MISHA, salle Afrique, 5 rue du Gal Rouvillois, Strasbourg
Intervenantes :
> Estelle Ferrarese (Professeure, Sciences sociales) : "Genre et grammaire politique du consentement".
> Nikoleta Tsagkari (M2 Histoire de l’art) et Thomas Tricot (M2, Histoire moderne) : "Fémininmasculin : l’art a-t-il un sexe ? Réflexions autour d’une exposition".
Contact :
marie.enclos@gmail.com
• Annie Junter, "Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes et discrimination sexiste : trente ans de politiques du droit (1983-2013)"
Intervention dans le cadre de l’atelier genre du Centre Emile Durkheim 21 févier 2013,
14 h à 17h dans l’amphithéâtre Denucé (Victoire de l’université Bordeaux 2).
Présentation :
Il s’agira de passer en revue les politiques du droit adoptées depuis la Loi Roudy de 1983 jusqu’à la troisième génération de droits récemment annoncée par la Ministre des droits des femmes, de questionner les modèles sous-jacents de l’égalité et la lutte contre les discriminations, d’interroger leur effectivité et leurs impacts sur les pratiques sociales.
Contact :
magali della sudda, magali_ds@hotmail.com
• "Réappropriation du regard et subversion des rapports de genre dans la pornographie féministe et queer"
Exposé-projection dans le cadre du séminaire "Théories du genre et des sexualités : Féminismes et Rapports sociaux de domination", l’Observatoire du sida et des sexualités, avec le soutien de l’IRSI, vous convient le
vendredi 22 février 2013 de 19h à 21h à un de Sevara Irgacheva (INSAS)
Université Saint-Louis (Rue du Marais 109, 1000 Bruxelles, 1er étage, Auditoire 100)
Présentation :
Sur la base de son travail de mémoire de fin d’études en cinéma (2012) intitulé "Regard féminin dans la pornographie : La réappropriation de la représentation pornographique, le féminisme pro-sexe, le post-porn et les théories du genre", Sevara Irgacheva présentera une sélection d’extraits de films pornographiques "féministes" et "queer" contemporains pour questionner les représentations genrées qui y sont à l’œuvre.
Afin d’ouvrir les échanges, deux discutant-es ont été invités à partager leurs réflexions sur le sujet :
> Véronique Danneels, historienne de l’art féministe, active dans différents services éducatifs et culturels de musées (MRBAB) et collections privées à Bruxelles et auteure d’une thèse (VUB) sur les répercussions du mouvement féministe américain de la deuxième vague (1968-1975) sur les productions artistiques et critiques.
> Laurent de Sutter, chercheur en théorie du droit (VUB), enseignant (Université Saint-Louis) et auteur de Pornostars. Fragments d’une métaphysique du X et de Contre l’érotisme (Paris, La Musardine, respectivement 2007 et 2011).
Infos :
http://www.observatoire-sidasexualites.be
Contact :
myriam dieleman, myriam_die@yahoo.com
• Michael Kimmel, "What About the Boys ? Understanding the Boy Crisis in Schools"
Intervention dans la cadre du Centre en études genre - LIEGE.
Organisée conjointement par le comité de recherche sur le genre de la Société Suisse de Sociologie, le CEG-Liège ainsi que par le Programme doctoral CUSO en Etudes Genre.
Lundi 25 février 2013 (18h00 - 20h00) - Géopolis - 2227, Lausanne
Michael Kimmel est professeur à la State University of New York, Stony Brook, USA.
Contacts :
Isabelle Zinn, isabelle.zinn@unil.ch
Marta Roca i Escoda, marta.rocaescoda@unil.ch
• "Genre et réformes des droits sociaux – regards croisés"
Séance du séminaire Genre et réformes des droits sociaux – regards croisés
Centre de Recherches sur l’Action locale (CERAL EA 3968)
Université Paris Nord-Paris 13
PRES Sorbonne Paris Cité – Campus Condorcet
mardi 26 février 2013 (14h-17h)
Université Paris Nord-Paris 13, 99 avenue J.-B. Clément, 93430 Villetaneuse.
Intervenantes :
. Blandine Destremau (Directrice de recherches CNRS en sociologie, LISE / CNAM)
. Pascale Vielle (Professeure de droit social à l’Université Catholique de Louvain)
Contact :
ceral@univ-paris13.fr
• "Hommage à Françoise Collin"
Séminaires de lecture dans le cadre du colloque de Sophia « Savoirs de genre. Quel genre de savoir ? », hommage à la philosophe et écrivaine féministe Françoise Collin
Deux séminaires de lecture, chacun centré sur une thématique.
Le premier aura lieu le lundi 11 mars de 18 à 21 heures à Amazone (à Bruxelles) sur le thème du féminisme à partir de textes sur le différend des sexes et la transmission.
Le second séminaire se déroulera le lundi 22 avril même heure et même endroit sur le thème de la création, cette fois à partir de textes sur l’art des femmes et le champ symbolique.
Les séminaires sont ouverts à toute personne désireuse de s’approprier et de prolonger la pensée de Françoise Collin, la seule condition étant de lire les articles proposés à la discussion.
Textes choisis :
Séminaire du 11 mars
Le féminisme : la conception très originale de FC du féminisme, du rapport théorie/pratique, d’un mouvement sans représentation de sa fin, comme innovation, prise de risque etc. Le thème de la transmission (sans mode d’emploi) en fait partie et celui de la filiation des fils (question des hommes)
Textes retenus :
. « La même et les différences » in « D’amour et de raison » Cahiers du Grif n° 28, 1983, en accès libre sur Persée : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/grif_0770-6081_1983_num_28_1_1394
. « Un héritage sans testament » Sophia 10 juin 2011. PARU INITIALEMENT DANS. Les Cahiers du GRIF, N°34,. « Les jeunes ». Accès libre sur Sophia : http://www.sophia.be/app/webroot/files/Collin%20-%20Un%20héritage%20sans%20testament%20-%20Françoise%20Collin.pdf
. « De la différence à l’indifférence des sexes. Ou le fantasme du naturalisme achevé » in Les rapports sociaux de sexe, Actuel Marx, Paris, Puf, 2010
.« Inconnu à l’adresse »in Les Cahiers du GRIF, N. 32, 1985. l’indépendance amoureuse, accès sur Persée
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/author/auteur_grif_19
Séminaire du 22 avril
La création : la création littéraire, la création féministe, l’enjeu du symbolique pour le féminisme, l’art des femmes etc.
. Entre poiêsis et praxis : les femmes et l’art
http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=DIO_225_0101
. le chapitre « L’empire des signes » dans le livre « Parcours féministe » entretien avec I. Kaufer. Labor, 2005.
. « Le champ symbolique » un chapitre de « Je partirais d’un mot » FUS ART, 1999.
Infos et contact :
catherine@sophia.be
• "Politiques publiques et égalité entre les femmes et les hommes"
Journée dans le cadre du Projet « Genre et discriminations »
Séminaire interdisciplinaire « Genre et norme » 2012 - 2013
Vendredi 15 mars 2013
9h30 – 12h30
à la MSH Ange Guépin - allée J.Berque - Nantes
Intervenantes :
. Annie Junter, juriste, UEB-Rennes2-chaire égalité-CIAPHS : L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes : entre ineffectivité et engagements hors normes : quelles politiques du droit ?
L’ineffectivité du droit à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est généralement attribuée à l’inapplication des textes, la communication discutera cet allant de soi en se fondant sur l’hypothèse que ce risque d’ineffectivité était contenu dans les normes adoptées et dans une politique du droit qui n’a jamais remis en cause le modèle domination-protection au cœur des droits des femmes. Le droit a un genre qu’il feint d’ignorer.
Simultanément, des engagements en faveur de l’égalité professionnelle sont souscrits par les organisations du secteur privé et public à travers des chartes, labels, bonnes pratiques… qui construisent un droit du genre sans droits, ni obligations. Le risque est grand de développer une conscience amoindrie du droit.
. François-Xavier Devetter, économiste, Telecom Lille1– CLERSE : La politique en faveur des services à la personne est-elle favorable à l’égalité entre hommes et femmes ?
La politique menée en France en faveur des services à la personne, et notamment le plan Borloo et ses suites, est-elle favorable à l’égalité entre les hommes et femmes ? Pour aborder cette question nous devons analyser à la fois les effets de ces mesures sur le marché du travail (et donc la dimension genrée des emplois concernés) et les répercussions sur les comportements des ménages en matière de recours à ce type de services. Les recherches menées sur ces questions soulignent l’ambivalence des résultats obtenus, les avancées en termes d’égalité de genre étant très différentes selon la catégorie sociale à laquelle les femmes appartiennent.
Le séminaire est organisé avec le soutien du CPER 10 LLSHS Pays de la Loire, il est ouvert à tout-e chercheur-e ou personne intéressé-e, quel que soit son statut, sur simple inscription auprès de annie.dussuet@univ-nantes.fr
• "Genre et sexualités, séduction"
Séance du séminaire interdisciplinaire « Genre et norme »
2012 - 2013 Le Mans - Nantes
Mercredi 27 mars 2013 14h - 17h Salle de réunion ESO Maison des sciences humaines et sociales (MSHS) avenue Olivier Messiaen Université du Maine - Le Mans
Présentation :
L’objectif de ce séminaire est de permettre la rencontre et le débat entre des chercheur.e.s relevant de disciplines universitaires différentes afin de mettre leurs travaux de recherche, réalisés dans des champs disciplinaires et thématiques variés, à l’épreuve du concept de genre, en focalisant sur les marges, les manifestations d’écarts par rapport à la norme.
Intervenantes :
> Mélanie Gourarier (anthropologie sociale, LAS-EHESS, UMR CNRS 7130 , Paris)
« S’apprécier entre hommes. Les affections masculines en contexte hétérosexuel »
À partir d’une enquête conduite au sein d’un groupe composé exclusivement d’hommes qui se consacrent à l’apprentissage de la séduction des femmes (la "Communauté de la séduction"), cette intervention s’intéressera paradoxalement aux liaisons masculines et au continuum des affections entre hommes en contexte hétérosexuel.
> Isabelle Clair (sociologie, équipe « Genre, Travail, Mobilités » du CRESPPA UMR CNRS 7217, Paris8 et Paris10)
« La découverte de l’amour conjugal, une découverte renouvelée du genre »
A partir de deux enquêtes ethnographiques, respectivement dans des cités HLM de la banlieue parisienne (2002-2005) et dans des villages du centre de la France (2008-2011), auprès de filles et de garçons ayant entre 15 et 20 ans, je présenterai un des enjeux centraux de l’entrée dans la conjugalité : une découverte renouvelée de l’emprise du genre. Non que celle-ci ne soit pas présente dans la vie de ces jeunes depuis ses débuts ; mais parce qu’elle s’opère alors avec un.e inconnu.e proche, dans un ensemble de normes complexes et inédit pour les individu.e.s, enfin parce qu’elle s’ancre dans des corps. Ce sera l’occasion de montrer aussi en quoi l’enquête sur l’entrée dans la conjugalité, en posant explicitement la question de l’articulation entre genre et sexualité, est susceptible de renouveler l’étude du genre et sa conceptualisation.
Contact :
Erika.Flahault@univ-lemans.fr
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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 28 février
"Les femmes et le Printemps arabe : deux ans après"
Colloque international
Toulouse, Printemps 2013 10 et 11 avril 2013
Université de Toulouse II-le Mirail, Département des langues étrangères, Section arabe.
Comité d’organisation :
Salah SEROUR sserour@univ-tlse2.fr
Sara BARBOUCHI sarra.barbouchi@univ-tlse2.fr
Argumentaire :
Les femmes ont pris une part active au Printemps arabe à la fois sur Internet et dans les rues. Que ce soit en Tunisie, au Maroc et en Égypte ou encore en Libye, au Yémen et en Syrie, elles ont montré une aspiration à la liberté et à l’égalité aussi grande et aussi déterminée que celle des hommes. Des figures féminines célèbres ont émergé de cette aspiration légitime dont la yéménite TawakkulKarman, co-prix Nobel de la Paix en 2011.
Mais deux ans après le déclenchement du Printemps arabe et la montée en puissance des partis et des courants islamistes, le combat des femmes pour la liberté et pour l’égalité semble entravé sinon contrecarré par des forces conservatrices un peu partout. Les femmes arabes sont confrontées au paradoxe de sociétés tiraillées entre l’appel de la modernité et la revendication identitaire. Parfois, la confrontation est violente et les projets de société radicalement différents comme en Tunisie et en Égypte. Quel regard portent les femmes arabes sur ces évolutions ? Comment gèrent-t-elles ces paradoxes ? Quelles perspectives d’avenir pour les pays touchés par le Printemps arabe ? Ces questions et bien d’autres méritent une réponse raisonnée et étayée. Elles feront l’objet du colloque international qui se tiendra à l’Université de Toulouse-Le Mirail au printemps 2013.
Ce colloque regroupera des chercheuses et des chercheurs intéressés au Maghreb et au Machrek qui travaillent sur la dynamique des changements en cours dans l’espace arabe. Il a pour ambition non seulement de faire le point sur la situation des femmes deux ans après le début des révolutions, mais aussi de donner la parole à des témoignages vivants sur les bouleversements intervenus.
Aussi, les contributions devront allier l’analyse et le vécu dans le cadre d’une approche originale et fondée sur des documents écrits ou audiovisuels précis. L’objectif est de permettre au public de se faire une idée précise d’une situation complexe, celle de la transition politique dans les pays arabes, loin du sensationnalisme médiatique.
Infos complètes et contact :
http://data.over-blog-kiwi.com/0/36/23/98/201212/ob_a1e230_les-femmes-et-le-printemps-arabe-deux-ans-apres.pdf
• Avant le 28 février
"Genre et postmodernité au Porto Rico : l’œuvre plurielle de Rosario Ferre"
Congrès organisé par le CRBC et l’Institut des Amériques
Brest-Quimper, 4-6 avril 2013
Présentation :
Rosario Ferré (Ponce, Porto Rico, 1938) est consacrée par une production régulière et diverse embrassant un grand panel de genres (essai, poésie, conte pour enfant, roman et nouvelle, critique littéraire). Mais au-delà de sa valeur intrinsèque, son œuvre plurielle catalyse à elle seule les mutations opérées dans le champ littéraire portoricain et latino- américain à partir de la décennie 1960. Quarante ans d’activité littéraire et critique font de cette auteure une représentante incontournable dans l’évolution culturelle insulaire et continentale. L’objectif de ce congrès est d’explorer les différentes facettes de cette production multiple et diverse à partir des axes suivants :
1. Le contexte d’écriture : la presse littéraire portoricaine dans les années 60.
2. Question(s) de genre dans l’œuvre de Rosario Ferré. Féminisme et écriture dans le Porto Rico des années 1960.
3. La difficile cohabitation des langues en contact : bilinguisme, traduction, auto- traduction dans l’œuvre de Rosario Ferré et dans la littérature portoricaine postcoloniale.
Frais d’inscription des intervenant-es : 115 euros (comprend les repas de midi et la publication des actes)
Modalités de participation :
Les projets de communication (un résumé de 2000 signes, espaces compris) doivent être envoyés avant le 31 janvier à l’adresse congresoferre@gmx.com
• Avant le 30 mars
"Corps et construction des catégories d’âge : sortir de l’enfance, entrer dans l’adolescence"
Colloque international
Strasbourg, les 11 et 12 septembre 2013
Metz, le 13 septembre 2013
Le colloque vient clore une recherche financée par l’ANR (appel ’Enfants et enfances’), coordonnée par le Laboratoire Cultures et Sociétés en Europe (CNRS/Université de Strasbourg, sur « Expériences du corps et passage d’âge : le cas des 9-13 ans (France et Italie) » et menée en collaboration avec l’Université de Lorraine et l’Université Ca’Foscari de Venise entre 2010 et 2013. Il s’intégrera également dans un cycle de réflexion avec des professionnels de l’éducation et du social dans le cadre du réseau FOREAS et de l’Université de Lorraine sur la reproduction du genre et du sexisme pendant l’enfance.
Argumentaire :
Ce colloque souhaite dresser un état des lieux des pratiques et des représentations autour de la sortie de l’enfance et l’entrée dans l’adolescence. Il constituera une occasion de comparaison entre sociétés et cultures, autour des changements du corps enfantin à cet âge de la vie et permettra de mettre en tension la manière dont ces transformations corporelles sont expérimentées par les enfants, la famille, l’entourage, et les regards portés par les professionnels de santé et de l’éducatif, les médias ou l’iconographie. Par le corps, il s’agit en même temps de montrer la pluralité de logiques qui sous-tendent la construction d’une catégorie d’âge, dans sa dimension genrée et ethnicisée, ainsi que les transitions d’un âge à l’autre. En effet en Europe et en Amérique du nord, depuis les années 1980, une nouvelle catégorie d’âge, les « pré-adolescents », semble émerger et le corps est au cœur des débats sur l’émergence de cet âge de la vie. Inquiétudes autour de l’avancement de la puberté et de l’hypersexualisation, diversité des indicateurs de « maturité » physique et psychologique, exposition à des stimuli sexuels via les nouvelles technologies, contrôles vestimentaires dans les espaces scolaires et publics laissent penser à une forme de panique morale (Cohen 1972) autour des bornes de l’enfance et de l’anticipation de la jeunesse. Ce colloque sera l’occasion de s’interroger sur ces questions à l’échelle de sociétés, de situations sociales, de contextes historiques et culturels variés, à travers six axes de réflexion : transformations corporelles et reformulations identitaires ; le gouvernement des corps dans les pratiques quotidiennes ; savoirs experts et profanes : les normativités du grandir ; méthodologie et épistémologie de la recherche autour du corps des enfants et des adolescents ; corps, rites et transmissions ; interroger les asymétries : genre, âges, catégorie sociale et ethnicisation.
Soumission :
Les chercheur-e-s et jeunes chercheur-e-s sont invité-e-s à envoyer avant le 30 mars une proposition de communication de 3000 caractères (espaces compris) qui s’inscrira dans l’un des six axes ci-dessous, et décrira la problématique, la méthodologie, les principaux résultats.
Les propositions de communications sont à adresser simultanément à : Nicoletta Diasio (nicoletta.diasio@misha.fr) et Virginie Vinel (vinel5@univ-lorraine.fr).
Appel complet :
http://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/49/files/2013/02/Appel-a%CC%80-communication-colloque-CorAge-2013.pdf
• Avant le 8 avril
"Genre et violence dans les institutions scolaires et éducatives"
Colloque interdisciplinaire et international organisé par Équipe Pratiques genrées et violences entre pairs. ANR-09-ENFT-006, nov. 2009- nov.2013.
Coord. Patricia Mercader, Pr, Psychologie sociale.
Lyon, 3-4 octobre 2013
Argumentaire :
La question des violences entre élèves en milieu scolaire est aujourd’hui une préoccupation centrale des institutions éducatives et des pouvoirs publics. Elle donne lieu à de nombreuses recherches, se diffuse largement dans les médias, et globalement suscite de nombreux discours et débats dans l’univers social. Les présupposés sur lesquels elle repose méritent pourtant un examen détaillé : dans quelles conditions peut-on parler de violence entre élèves ? Existe-t-il vraiment, comme on le dit si souvent, des « décalages » perceptifs, normatifs, interprétatifs entre les élèves et les adultes ?
S’il est tellement important de comprendre ce qui se passe dans les groupes de pairs, c’est pour mettre en évidence les processus de formation mutuelle entre les jeunes eux-mêmes. En effet, les représentants de l’institution, et sa structuration même, ont une influence évidente sur la formation des élèves, mais on doit prendre en compte aussi le fait que les jeunes se socialisent entre eux.
Dans ce colloque, la question sera abordée en lien avec une problématique de genre, centrale à plusieurs niveaux : parce que le devenir homme ou femme est un enjeu essentiel des mutations et de la conflictualité propres à l’adolescence, parce que les normes sexuelles et familiales sont un enjeu essentiel des relations entre générations, parce que le genre et la situation faite aux femmes constitue un enjeu essentiel des différends entre groupes sociaux et culturels. Cette problématique sera envisagée de façon soit directe, soit indirecte.
De façon directe, la problématique de genre signifie qu’on cherchera, dans l’univers mixte des institutions scolaires et éducatives
· comment les violences entre pairs concernent les garçons et les filles (qui est violent ? qui est victime ? les violences se produisent-elles plutôt entre garcons, entre filles, entre garçons et filles ? garçons et filles sont-ils violents de la même façon, pour les mêmes raisons ? etc.)
· comment les violences entre pairs engagent la masculinité ou la féminité en construction de ces adolescent‑e‑s. Existe-t-il une ou des cultures des jeunes en matière de genre et de sexualité (normes sexuelles de comportement, relations amoureuses ou sexuelles, séduction, hétérosexisme, etc.) ? Quels sont les objets culturels qui sont mis à leur disposition et de quelles normes sont-ils porteurs ?
De façon indirecte, on pourra interroger le système sexe-genre comme prototype de toute relation de domination, de hiérarchie et de pouvoir, en tant que modèle de rapports sociaux qui instituent souterrainement, dans les pratiques et dans les représentations, voire les justifications, des rapports de force qui visent certaines catégories désignées comme faibles.
La problématique de genre est aussi engagée dans l’approche institutionnelle du problème. Les violences en milieu scolaire et éducatif se produisent dans un contexte social complexe (incertitude de l’insertion professionnelle des jeunes, diversification des valeurs sexuelles et familiales…) dont les institutions sont des lieux et des acteurs tout à fait fondamentaux, et par lequel elles sont en même temps mises en crise. Or, il est clair que les garçons et les filles ne sont pas concernés exactement de la même manière par cette tension multi-dimensionnelle.
Thématiques :
1/ Décrire et définir les violences liées au genre et les décalages qui existent entre les pratiques, cultures et discours des acteurs des institutions : décalages intergénérationnels entre jeunes et adultes, décalages entre les adultes en fonction de leur place dans l’institution.
2/ Comprendre en quoi les institutions scolaires et éducatives et les interactions qui s’y observent participent de la construction des masculinités et des féminités dans un rapport social hiérarchisé, impliquant un positionnement supposé différent des hommes et des femmes face à la violence agie et subie.
3/ Comprendre la place du sexuel dans l’institution scolaire qui l’exclut par principe, et dans les institutions éducatives où il fait toujours problème. Se représenter les questions de la sexualité et de l’amour telles qu’elles se posent pour les jeunes et les adultes de l’institution. En quoi les institutions scolaires et éducatives contribuent-elles à une construction sociale de la sexualité à travers l’incorporation de modèles sexuels et plus précisément l’apprentissage de l’hétérosexualité. Mesurer l’impact des discriminations et des violences sexuelles et liées au genre dans ce processus de socialisation.
4/ Connaître et analyser l’efficacité des dispositifs de prise en charge des relations entre élèves, et des réponses institutionnelles et éducatives aux violences de genre : prévention, sanction, etc.
Contact :
anr.mixite.violence@gmail.com
• Avant le 15 avril
revue Autrepart, "Les droits reproductifs"
pour un prochain numéro dirigé par Arlette Gautier (CRBC, Université de Brest) et Chrystelle Grenier-Torres (LAM, Bordeaux)
Présentation :
La notion de droits reproductifs est née dans les années 1970 de la conjonction de luttes pour le droit à l’avortement et la santé reproductive et contre les stérilisations forcées. Cette notion, reprise par des mouvements tant locaux que transnationaux dans des pays du Sud, a été acceptée par les délégués de 189 pays à la Conférence Internationale sur la Population et le Développement qui s’est tenue au Caire en 1994 et a été reprise par les programmes de nombreux pays. Des sociologues, tels que Giddens ou Held les ont alors conceptualisés comme la quatrième génération des droits de la citoyenneté. Cependant, les Objectifs du Millénaire pour le Développement, supposés orienter l’action de tous les pays, n’en tenaient pas compte en 2000 et n’incluaient pas l’accès à la planification familiale. Face à un lobbying intensif, ce dernier fut réintégré en 2005 mais sans que la notion de droits reproductifs le soit. De même, dans la déclaration « Le futur que nous voulons », adoptée le 19 juin 2012, en vue de la conférence Rio + 20, le terme « droit » à la santé sexuelle et à la santé de la procréation est enlevé pour ne plus parler que de « santé sexuelle et de procréation ». Cela témoigne-t-il de l’oubli ou du refus de l’approche par les droits au profit d’une vision sanitaire ?
Comprendre l’évolution de la reconnaissance des droits reproductifs ou le refus de les entériner permettra d’appréhender les dynamiques des transformations sociales du genre mais aussi des rapports Nord-Sud. Les contributeurs sont donc invités à proposer des textes autour d’axes thématiques qui décrivent les expériences auxquelles peuvent être confrontées les individus dans leur rapport aux droits reproductifs mais aussi les décisions des instances nationales ou internationales dans leur reconnaissance.
Les mouvements en faveur ou en opposition aux droits reproductifs
La question des droits reproductifs a été posée par des mouvements actifs tant en Afrique du Sud, au Brésil, ou en Inde, qui s’étaient fédérés au niveau transnational. Ils se sont parfois transformés pour obtenir des financements internationaux, lesquels se sont souvent taris par la suite. Ont-ils disparu ou se sont-ils transformés ? Ces groupes s’opposaient à d’autres, souvent d’ordre religieux. Quelles sont leurs bases sociologiques ? En quoi sont- elles proches ou différentes ? Quelles sont leurs modes d’organisation et de fonctionnement, leurs répertoires d’action ?
Quelles formes d’intégration des droits reproductifs dans les politiques nationales ?
La plupart des pays ont ratifié le programme d’action du Caire, mais dans quelle mesure ont-ils intégré les droits reproductifs dans leurs politiques et leurs programmes, voire dans leurs indicateurs ? Comment les institutions chargées de les mettre en œuvre se les sont- ils appropriés ou les ont-ils détournés en fonction de leurs propres objectifs ? Les personnels ont-ils été formés à cette nouvelle approche ? Quelles sont leurs opinions sur ce thème ? Ont- ils tenté ou pas de les mettre en œuvre et selon quelles injonctions, éventuellement contradictoires ? Quels moyens leur a-t-on donné pour ce faire ? Ont-elles accepté de reconnaître les cultures des patients par exemple pour l’accouchement ?
Quelles formes d’appropriation des droits reproductifs par les acteurs et les actrices ?
Un récent numéro d’Autrepart (n°52/2009) indiquait que bien souvent les conjoints continuent à décider de l’accès aux services sanitaires. Quelle généralité a ce constat, fait principalement en Afrique subsaharienne ? Qu’en est-il en Chine où la politique a longtemps insisté sur l’égalité entre les genres, en Amérique latine où le droit est assez souvent égalitaire et où des programmes affichent le soutien aux « nécessités » féminines ? Y-a-t-il des conflits conjugaux sur ces questions ? Les femmes acceptent-elles la prééminence masculine, résistent-elles, de façon silencieuse ou plus virulente, ou encore s’affirment-elles ? Comment les hommes ont-ils accès aux informations et aux services nécessaires à leurs propres besoins et nécessités ? Quels sont les facteurs sociaux, spatiaux, institutionnels, individuels qui leur donnent accès aux droits reproductifs et ceux qui les inhibent ?
Différentes disciplines, anthropologie, démographie, droit, géographie, science politique, sociologie, peuvent être mobilisées pour répondre à ces questions qui, comme dans tous les numéros d’Autrepart, concernent tous les pays du Sud.
Sont-ils été formés à cette nouvelle approche ? Quelles sont leurs opinions sur ce thème ? Ont- ils tenté ou pas de les mettre en œuvre et selon quelles injonctions, éventuellement contradictoires ? Quels moyens leur a-t-on donné pour ce faire ? Ont-elles accepté de reconnaître les cultures des patients par exemple pour l’accouchement ?
Quelles formes d’appropriation des droits reproductifs par les acteurs et les actrices ?
Un récent numéro d’Autrepart (n°52/2009) indiquait que bien souvent les conjoints continuent à décider de l’accès aux services sanitaires. Quelle généralité a ce constat, fait principalement en Afrique subsaharienne ? Qu’en est-il en Chine où la politique a longtemps insisté sur l’égalité entre les genres, en Amérique latine où le droit est assez souvent égalitaire et où des programmes affichent le soutien aux « nécessités » féminines ? Y-a-t-il des conflits conjugaux sur ces questions ? Les femmes acceptent-elles la prééminence masculine, résistent-elles, de façon silencieuse ou plus virulente, ou encore s’affirment-elles ? Comment les hommes ont-ils accès aux informations et aux services nécessaires à leurs propres besoins et nécessités ? Quels sont les facteurs sociaux, spatiaux, institutionnels, individuels qui leur donnent accès aux droits reproductifs et ceux qui les inhibent ?
Différentes disciplines, anthropologie, démographie, droit, géographie, science politique, sociologie, peuvent être mobilisées pour répondre à ces questions qui, comme dans tous les numéros d’Autrepart, concernent tous les pays du Sud.
Les intentions de contributions (titre et résumé ne dépassant pas 1 000 signes) doivent être adressées à la revue Autrepart
le 15 avril 2013 au plus tard Les articles sélectionnés devront être remis le 28 juin 2013
Les notes de lecture sur le thème du numéro doivent être adressées à la revue Autrepart avant le 30 septembre 2013
Contact :
autrepart@ird.fr et revue.autrepart@gmail.com
• Avant le 31 mai
"Les femmes et la pensée politique au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle : Vernon Lee et les cercles radicaux"
Université de Paris Diderot, UFR EILA
17-18-19 octobre 2013
ORACLE, SAGEF,
The Sibyl, Niama, Associazione Culturale Il Palmerino,
Advancing Women Artists
Argumentaire :
« Vernon Lee » (Violet Paget, 1856-1935) est aujourd’hui célèbre pour son érudition exceptionnelle, la pertinence de ses analyses en matière d’histoire de l’art ou d’esthétique dans les champs de la musicologie, de la littérature ou de la peinture, ses récits de voyage visant à capter l’essence des lieux, matérialisé pour elle par « l’esprit des lieux » (genius loci), ses études de la contemplation esthétique articulées autour de la notion centrale d’empathie, ses œuvres de fiction (nouvelles, romans), son théâtre, et même son engagement pour la défense de certaines causes comme la lutte pour la préservation du centre ville historique de Florence.
Mais on connaît moins la femme libre et l’écrivaine engagée dont la pensée politique se caractérise par un radicalisme croissant au fil des années, la recherche d’une société idéale fondée sur l’égalité et la fraternité entre les peuples, et un militantisme actif au service de la paix en Europe et dans le monde.
Comme Phyllis F. Mannocchi l’indiquait récemment : « jusqu’ici, les recherches sur Vernon Lee se sont peu intéressées à l’évolution de ses idées politiques, devenues de plus en plus radicales au fil du temps. V. Lee met sa plume et sa notoriété au service de la cause des femmes, participe aux mouvements pacifistes, déploie son expertise en relations internationales. Radicalisme et internationalisme sont naturels pour cette polyglotte qui a vécu en France, en Allemagne, en Suisse, en Angleterre et en Italie. Après avoir exprimé son opposition à la Guerre des Boers (1899 – 1902), Vernon Lee écrivit de plus en plus souvent sur des sujets de société, politiques ou internationaux. Comment se fait-il que nous en sachions aussi peu sur les textes consacrés à ces sujets à la fin de sa vie ? » (Phyllis Mannocchi, colloque international de Florence Violet del Palmerino : Vernon Lee’s Cosmopolitan Salon, 1889-1935, Florence, 27-28 sept. 2012. Accessible : thesibylblog.com.)
Pour combler cette lacune, ce colloque aura pour objectif de mettre en lumière la pensée et l’engagement politiques de Vernon Lee et d’autres théoriciennes radicales, du XIXe siècle à la première moitié du XXe siècle, en relation avec les cercles radicaux britanniques, français, italiens suisses, allemands, de la période.
Les contributions pourront porter sur (liste non exhaustive) :
Alice Abadam
Annie Besant
Clementina Black
Irene Forbes-Mosse
Isabella et Emily Ford
Mathilde Hecht
Emily Hobhouse
Charlotte Perkins Gilman
Clémence Royer
Les axes souhaités pourraient être :
Vernon Lee et le socialisme
Vernon Lee et l’antisémitisme
Vernon Lee et le fascisme
Vernon Lee et le nazisme
Vernon Lee et le bolchévisme
Vernon Lee et l’Inde (Gandhi)
Vernon Lee et l’impérialisme
Vernon Lee et les relations internationales
Vernon Lee et le droit de vote des femmes
Vernon Lee et les relations entre les sexes
Vernon Lee et la place des femmes dans la société
Le pacifisme de Vernon Lee
Vernon Lee et la guerre des Boers
Vernon Lee et la Première Guerre mondiale (et prémices de la Deuxième)
Vernon Lee et la vivisection
Vernon Lee et l’UDC (Union of Democratic Control)
Vernon Lee et le concert des nations (la Société des Nations…)
Vernon Lee et l’économie
Vernon Lee et l’Europe
Vernon Lee et l’affaire Dreyfus
Vernon Lee philanthrope
Vos propositions de communications (TITRE + environ 450 mots) devront être envoyés avant le 31 mai 2013 à
Michel Prum prum.michel@wanadoo.fr et Sophie Geoffroy geoffroysophie974@gmail.com
• Avant le 1er juin
"Parias sexuels"
pour la revue Genre, sexualité et société, n° 11, printemps 2014
Sous la direction de Rostom Mesli et Mathieu Trachman
Argumentaire :
Dans son article « Penser le sexe. Pour une politique radicale de la sexualité », en 1984, Gayle Rubin (2010) analysait la sexualité comme un lieu d’oppression spécifique. Tout en reconnaissant qu’elle est un des lieux privilégiés de l’oppression des femmes, Rubin mettait en lumière l’existence d’un cercle de la sexualité vertueuse, relativement autonome du système du genre, qui définit des bons et des mauvais sujets sexuels, justifie des violences, des stigmatisations, impose à certains désirs ou à certaines pratiques le silence. Bref, la sexualité était décrite comme un dispositif de stratification dont l’une des fonctions essentielles était d’organiser la domination de certains groupes sur d’autres. L’article ouvre ainsi un premier champ de recherche, celui des politiques de la sexualité : les moyens par lesquels les groupes dominants, les institutions politiques ou juridiques définissent les frontières de la bonne sexualité. Mais il montre également comment, malgré cette oppression sexuelle, des communautés érotiques parviennent à exister : de manière souvent souterraine et précaire, à l’écart de l’œil de l’État, en parvenant à accumuler des capitaux économiques ou des réseaux, le plus souvent en s’intégrant dans les interstices du tissu urbain, ces groupes réussissent à circonscrire un espace à eux. La communauté gaie SM de San Francisco, dont Gayle Rubin a fait l’ethnographie, en est un exemple.
Au moment où, en France et ailleurs dans le monde, les droits des homosexuels sont en passe d’être étendus ; où la tolérance vis-à-vis de la diversité sexuelle est parfois un principe affiché, voire brandi comme une spécificité des sociétés occidentales, ce numéro de Genre, sexualité et société a pour premier objectif de s’interroger sur les évolutions de la politique sexuelle. Non pas tant comment la race, la classe, le genre, la religion, la nationalité, l’âge ou l’état de santé traversent les questions sexuelles, mais plutôt comment la sexualité elle-même est productrice de hiérarchies qui lui sont propres, certainement pas indépendantes, mais à coup sûr relativement autonomes, de ces autres rapports sociaux. Quels conflits traversent la politique de la sexualité aujourd’hui ? Quels groupes sont exclus des frontières de la bonne sexualité ? Selon quelles modalités et quels critères ? De quels types de discours ces groupes sont-ils l’objet et quels types de discours produisent-ils en retour ? Quelles difficultés spécifiques rencontrent-ils ? Comment parviennent-ils à assurer leur existence ?
Pour répondre à ces questions, la notion de paria nous semble opératoire. À la suite d’Arendt (2011), Eleni Varikas (2007 ; Varikas et Clair, 2012) a analysé les spécificités de cette figure : le paria n’est pas le rebelle ou l’esclave, ce n’est pas seulement l’exclu. C’est une certaine ambivalence qui le définit, et qui est au principe de la plasticité de la notion. Ambivalence topologique d’abord : le paria n’est ni tout à fait dans la société, ni tout à fait dehors. Dedans-dehors, il est intégré en droit mais exclu de fait, il peut revendiquer son appartenance à la communauté, mais n’en est pas un membre à part entière. C’est dans un contexte de promotion d’égalité entre les hommes, et des paradoxes que cette revendication produit, que la figure du paria apparaît. Ambivalence critique ensuite : le paria n’affronte pas ceux qui l’excluent, il peut revendiquer son appartenance au groupe majoritaire, et ne remet pas nécessairement ses normes en question. C’est finalement cette manière de se tenir aux frontières qui donne à cette notion son pouvoir heuristique.
La notion de parias sexuels ouvre ainsi plusieurs champs de recherche. D’une part, une analyse des opérations de classifications qui permettent de désigner des communautés parias selon leurs pratiques ou leurs désirs sexuels. Historiquement, ce sont plutôt des logiques raciales, sexuées et religieuses qui ont défini les parias : quelle place tient la sexualité dans cette constitution ? Comment s’imbrique-t-elle dans d’autres rapports de pouvoir ? Alors que le consentement a été promu comme le critère de la sexualité libre et légitime, une stratification sexuelle persiste, qui interdit que l’on consente à certaines pratiques, refuse à certains individus le droit de consentir, ou les maintient dans une situation de mineurs. Les cas de la pédophilie, et plus largement des rapport d’âge ; de la sexualité des personnes handicapées, peuvent être abordés.
En second lieu, une analyse des modes de subjectivation des parias et de leur ambivalence. Les études sur l’homosexualité masculine, notamment à partir de la figure de Genet, ont montré ce qu’implique de se constituer en paria, de prendre sur soi l’abjection (Eribon, 2001), et comment ce rapport à soi permet de penser certains traits de la subjectivité gaie (Halperin, 2010). La question de la honte apparaît ainsi comme une question centrale, qui demande à être explorée (Warner, 1999 ; Halperin et Traub, 2009). Quelle place tient la sexualité dans cette constitution de soi en paria ? Quelles trajectoires, quelle intimité, quels affects implique-t-elle ? Le cas de la pornographie montre également comment des réalisateurs et des producteurs, malgré la dénonciation de leur activité, et en se constituant, sur un modèle capitaliste, comme des entrepreneurs de fantasmes, parviennent à construire un marché. Cela n’exclut pas un rapport ambivalent à leur activité, discréditée par ceux là même qui l’exercent. Incarnant les désirs des spectateurs, les actrices pornographiques subissent cependant des violences spécifiques, à la fois dans et hors des normes de la sexualité féminine (Trachman, 2013). D’où viennent ces contradictions, et quels sont leurs effets ?
En troisième lieu, une analyse des discours académiques et politiques sur les parias sexuels. On a beaucoup insisté sur la résistance des parias, soit en recourant à un cadre théorique habermassien pour les définir en « contre-publics subalternes » (Fraser, 1989 ; Warner, 2002), soit en s’inscrivant dans la tradition de la sociologie anglo-saxonne pour les définir comme des cultures, des subcultures, des contre-cultures, des styles de vie ou des communautés alternatives. Assez vite, pourtant, ce qui était d’abord résistance à telle norme ou tel dispositif juridique ou politique, est devenu résistance à la Norme en général, abstraite et peu située. Le caractère idéalisé de ce que Bertrand Russell avait appelé la « vertu supérieure des opprimés » (Russell, 1950) n’a cessé d’être questionné depuis une vingtaine d’années, en particulier par toute une série de discours qui ont dénoncé la complicité de divers parias sexuels avec le néolibéralisme. Comment la communauté scientifique fait-elle son deuil de la « romance de la communauté » (Joseph, 2002) ? Le constat sonne plus souvent comme un acte d’accusation que comme une réévaluation critique des discours antérieurs et des conditions de leur production. Les dissidents sexuels, jadis héros d’une certaine gauche et parias de la droite, semblent aujourd’hui de plus en plus souvent traités comme des parias par les deux. Fabrique des héros, fabrique des parias : ces deux mouvements peuvent être questionnés pour eux-mêmes. Quelles sont les modalités de ces productions discursives ? Quelles hiérarchisations implicites les traversent ? Quelles réponses peuvent-elles susciter ? Comment et par quelles voies politiques et discursives passe-t-on du statut de paria au statut d’oppresseur ?
Enfin, une analyse des dominants et des recompositions des rapports de domination. Si la notion de parias sexuels incite à porter l’attention sur les groupes ou individus minoritaires ou stigmatisés, elle permet aussi d’interroger les groupes majoritaires. Les instances qui définissent les parias sexuels ne sont pas seulement des lois ou des politiques, ce sont des groupes ou des individus habituellement soustraits aux regards, qui ont le privilège, contrairement aux parias, de ne pas être discutés et problématisés (Halperin, 2000, 2011). Si leur sexualité ne se conforme pas nécessairement au cercle de la sexualité vertueuse, ils parviennent cependant à éviter le discrédit qui caractérise la vie des parias. Enfin, ils ne se définissent pas seulement par des processus d’exclusion explicites, mais par une inclusion sous réserve, un contrôle symbolique et spatial de la diversité, y compris sexuelle (Tissot, 2011). Au-delà de l’alternative entre résistance et assimilation, la notion de paria sexuel apparaît comme une possibilité de saisir les rapports de pouvoir dans lesquels la sexualité est un enjeu et un moyen.
Ces quelques pistes de recherches sont indicatives et n’excluent en aucun cas d’autres approches. Des travaux empiriques et théoriques, issus des disciplines des lettres et des sciences humaines, sans limites géographiques ou historiques peuvent être envisagés pour donner corps à ces perspectives de recherche. Genre, sexualité et société encourage les contributions des jeunes chercheuses et chercheurs.
Les propositions d’articles, d’environ 5000 signes, incluent un titre, une présentation de l’article, les objets et les méthodes, ainsi que les nom, prénom, statut, rattachement institutionnel et email de l’auteur-e. Elles doivent être envoyées pour le 1er juin 2013 au plus tard à Rostom Mesli (mesli@umich.edu), Mathieu Trachman (mathieutrachman@yahoo.fr) et au comité de rédaction (gss@revues.org). Les auteur-e-s seront avisé-e-s par mail des propositions retenues au cours du mois de juin. Les articles devront être envoyés le 31 août 2013 au plus tard. Selon la charte déontologique de la revue, chaque article fera l’objet d’une évaluation anonyme. À noter donc que l’acceptation de la proposition ne signifie pas acceptation automatique de l’article.
• Avant le 31 juillet
"Identités genrées en poésie"
Qu’est-ce que c’est ’’être une femme’’, qu’est-ce que c’est ’’être un homme’’ en poésie et comment aborde- t-on la poésie des minorités sexuelles ? Des éditeurs, éditrices, libraires, universitaires, poètes et poétesses luttent depuis plusieurs décennies pour parler librement de cette poésie. Des figures, modèles et représentations peuplent les recueils et les études mais un silence pesant continue à occulter ce domaine pluridisciplinaire. Comment construit-on une identité genrée dans un poème ? Le poème peut-il être le lieu de l’absence du genre ? La poésie est-elle le territoire de la différence des sexes ou celui de leur similitude ? Que dire d’une femme poète qui refuse les appellations ‘’poétesse’’ et ‘’écriture féminine’’ ? Que faire quand un poète homme écrit ses poèmes dans la peau d’une femme (voire vice versa) ? Que dire d’une écriture qui travestit le genre, le déjoue ou qui s’en empare pour exister ?
Pour tenter de répondre à toutes ces questions et bien d’autres, Le Pan poétique des muses (revue féministe et numérique de poésie) vous propose de participer à l’élaboration d’un dossier spécial consacré aux ’’Identités genrées en poésie’’, qui comprend les marchés éditoriaux ou revuistes. Vos textes d’une longueur de 25000 caractères (espaces compris) sont les bienvenus jusqu’au 31 juillet 2013 à l’adresse suivante : contact.revue@pandesmuses.fr. Merci de respecter les normes usuelles de notre revue lors de la rédaction de votre article. Les contributions non retenues bénéficieront d’une publication sur le blog de la revue.
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4 - THESE :
• Edith Gaillard a soutenu sa thèse en sociologie intitulée "Habiter autrement : des squats féministes en France et en Allemagne. Une remise en question de l’ordre social" sous la direction de Sylvette Denèfle, Professeure de sociologie à l’Université François Rabelais de Tours, le lundi 11 février 2013, à la Maison des Sciences de l’Homme Val de Loire.
Jury :
Christine Bard, Professeure d’histoire contemporaine - Université d’Angers
Sylvette Denèfle, Professeure de sociologie - Université François Rabelais de Tours
Pascale Laborier, Professeure de science politique - Université Paris X
Armelle Le Bras-Chopard, Professeure de science politique - Université de Versailles/Saint-Quentin
Marie-Pierre Lefeuvre, Professeure de sociologie - Université François Rabelais de Tours
Résumé :
Loin d’être homogène, l’habitat est à la fois le reflet de l’assignation des femmes à un rôle de sexe et, dans le même temps, un instrument politique du changement social, de la transgression des normes sociales fixées sur le genre. De quelles manières des actions collectives féministes qui se réclament de l’émancipation peuvent-elles, par le biais de pratiques habitantes, affirmer un autre possible, construire d’autres modes d’être et d’agir en vue d’une vie plus libre ?
La mise en œuvre de notre questionnement a conduit à choisir comme objet d’étude le « squat » associé à une critique féministe de l’ordre social. Du squat féministe, un regard se pose sur l’ordre social, un discours est porté sur les raisons de cet engagement dans les marges de la société. Des attitudes, des manières de faire et d’agir s’y construisent afin d’élaborer des réponses à la question des rapports sociaux, des rapports de genre. Nous avons comparé deux modèles de squat féministe : les squats politiques français soumis à une grande instabilité du fait de leur statut « sans droit ni titre » et les squats « légalisés » allemands qui, au regard du contexte historique et politique, s’inscrivent dans un temps plus long.
La thèse permet d’élaborer une sociologie du genre renouvelée à partir d’une remise en question de l’ordre social par un engagement féministe autour de pratiques habitantes et de rendre compte de la façon dont des actrices sociales répondent aux problèmes féministes en fabriquant un « autre » modèle.
Mots clés :
engagement, féminisme, squat, habitat, spatialité, genre, sexualité, émancipation, résistance, identités, système normatif, méthode ethnographique
Contact :
edith.gaillard@etu.univ-tours.fr
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5 - BOURSE :
• Thèse sur l’homosexualité féminine en Suisse
Dans le cadre du projet financé par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) « Homosexualités en Suisse de la fin de la Seconde Guerre mondiale aux années sida », l’Institut d’histoire économique et sociale (IHES), en association avec l’Institut universitaire d’histoire de la médecine et de la santé publique (IUHMSP), met au concours un poste de Doctorant-e-FNS
Entrée en fonction : 01.08.2013 ou à convenir Taux d’activité : 100% Durée du contrat : 1 année, renouvelable 1x2ans. La durée maximale totale est de 3 ans. Lieu de travail : Unil, IHES, bâtiment Géopolis
Profil souhaité :
. Master en sciences humaines et sociales (histoire, sociologie ou science politique) ou titre jugé équivalent
. Maîtrise du français, bonnes connaissances de l’allemand obligatoires ; connaissances de l’italien souhaitées
Description des tâches :
Le poste fait partie d’une étude historique approfondie sur les homosexualités en Suisse au 20ème siècle à laquelle le-la candidat-e participera activement par des recherches dans des archives et en menant des entretiens. Le-la doctorant-e rédigera une thèse sur l’homosexualité féminine en Suisse et participera à des séminaires universitaires et des conférences internationales.
Nous offrons :
Le-la doctorant-e bénéficiera d’un encadrement de qualité au sein d’une équipe dynamique d’historien-ne-s (Stéfanie Prezioso, Vincent Barras et Thierry Delessert). Le salaire correspond aux montants maximaux admis par le FNS pour les assistants- doctorants : 41’400.- la première année, 44’400.- la deuxième année et 47’400.- la troisième année.
Le matériel informatique est fourni par l’IHES et les déplacements dans les archives remboursés jusqu’aux montants alloués par le FNS.
Dossier de candidature :
Votre candidature, contenant une lettre de motivation, votre CV, vos notes du Master et un texte scientifique (extrait du mémoire de master, travail de séminaire), est à adresser par e- mail à : Thierry.Delessert@unil.ch
Pour tout renseignement complémentaire, contacter Monsieur Thierry Delessert :
Thierry.Delessert@unil.ch
Délai de candidature :
7 avril 2013
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6 - DIVERS :
• "Sociologie du genre" au programme de l’agrégation de sciences économiques et sociales
Concours externe de l’agrégation du second degré Section Sciences économiques et sociales
Programme et bibliographie de la session 2014
Bibliographie sur le thème sociologie du genre (nouveau thème)
Ouvrages :
Ayral S. 2011, La fabrique des garçons. Sanction et genre au collège, PUF. Baudelot C., et Establet R., 1991, Allez les filles !, Seuil.
Baudelot Ch. et Establet R., 2007, Quoi de neuf chez les filles ? Nathan.
Béréni L. et alii, 2012, Introduction aux études sur le genre, De Boeck, 2ème édition.
Bourdieu P. 1998. La domination masculine, Éditions du Seuil.
Butler, J., 2006, Défaire le genre, Éditions Amsterdam.
Butler J., 2006, Trouble dans le genre. Pour un féminisme de la subversion, La Découverte.
Chabaud-Rychter D. et alii, 2010, Sous les sciences sociales, le genre, La Découverte
Clair I., 2012, Sociologie du genre, Armand Colin, Coll. 128
Collectif, 1984, Le sexe du travail, Presses Universitaires de Grenoble.
Delphy Ch., 2001, Penser le genre, Syllepse.
Falquet J., Hirata H., Kergoat D. et al, 2010. Le sexe de la mondialisation : genre, classe, et nouvelle division du travail, Presses de Sciences Po.
Fausto A., 2012, Le genre du sexe, La Découverte.
Ferrand M., 2004, Féminin-masculin, La Découverte, coll. Repères.
Fougeyrollas-Schwebel D., et al., 2008. Genre, violences et espaces publics : la vulnérabilité des femmes en question, Presses de Sciences Po.
Gélard M.-L. et Anslett E., 2012, Les objets ont-ils un genre ? Culture matérielle et production sociale des identités sexuées, Armand Colin
Guichard-Claudic Y., Kergoat D. et Vilbrod A. (dir.), 2008, L’inversion du genre : quand les métiers masculins se conjuguent au féminin... et réciproquement, Presses universitaires de Rennes.
Guionnet C., Neveu E., 2009, Féminins / Masculins : sociologie du genre, A. Colin.
Goffman E. 2002, L’arrangement des sexes, La Dispute
Hammouche A. (dir.), 2012. Violences conjugales. Rapports de genre, rapports de force, Presses universitaires de Rennes.
Héritier F., 1996, Masculin-Féminin. La pensée de la différence, Odile Jacob.
Hirata H., Laborie F., Le Doaré H., et Sénotier D. (dir.), 2000, Dictionnaire critique du féminisme, Paris, PUF.
Hurtig M.C, Kail M. et Rouch H. (dir°), 2002 (1991, 1è édition), Sexe et genre. De la hiérarchie entre les sexes, CNRS éditions.
INSEE, 2012, Femmes et hommes. Regards sur la parité, Coll. INSEE Références
Kergoat D., 2012, Se battre disent-elles..., La Dispute.
Laufer J. et alii 2010, Le travail du genre, La Découverte.
Laufer J., Marry C., Maruani M. (dir.), 2001. Masculin-féminin : questions pour les sciences de l’homme, PUF.
Laqueur T., 1992, La fabrique du sexe, Gallimard.
Lucas B. et alii, 2010, Les nouvelles frontières du genre, Harmattan.
Löwy I., 2006, L’emprise du genre. Masculinité, féminité, inégalité, La Dispute
Méda D. et Périvier H., 2007, Le deuxième âge de l’émancipation, Seuil, Coll. La République des idées.
Maruani M. (dir.), 2005, Femmes, genre et société : l’état des savoirs, La Découverte.
Maruani M., 2006. Travail et emploi des femmes, La découverte, Coll Repères.
Maruani M., 2010, Les nouvelles frontières de l’inégalité. Hommes et femmes sur le marché du travail, La Découverte.
Méjias J., 2005. Sexe et Société. La question du genre en sociologie, Bréal.
Menesson C., 2005, Etre une femme dans le monde des hommes, Harmattan. Milewski F. et Périvier H., 2011, Les discriminations entre les femmes et les hommes, Presses de sciences po.
Muller P. et al., 2009. Genre et action publique : la frontière public-privé en questions, L’Harmattan.
Moreau M.-P., 2011, Les enseignants et le genre, PUF.
Pfefferkorn R., 2012. Genre et rapports sociaux de sexe, Editions de Lausanne.
Sénac-Slawinski R., 2007, L’ordre sexué. La perception des inégalités femmes-hommes, PUF, Coll. Le lien social.
Touraine A., 2006. Le monde des femmes, Fayard.
Tronto J., 2009, Un monde vulnérable, pour une politique du care, La Découverte.
Articles :
Andrew C., 1984, « Women and the Welfare State », Revue canadienne de science politique, 17 (4), 1984, p. 667-683.
Bereni L. et Lépinard E., 2004, « Les femmes ne sont pas une catégorie. Les stratégies de légitimation de la parité en France, Revue française de science politique, n°54 (1), p.71-98.
Bereni L. et alii, 2012, « Les femmes contestent. Genre, féminisme et mobilisation collective », Sociétés Contemporaines, n°85.
Buscatto M. et Marry C., 2009, « Le plafond de verre dans tous ses éclats », Sociologie du travail, vol. 50, n° 2, p.170-182.
Chenu A., 2002, « La charge de travail professionnel et domestique des femmes : cinquante ans d’évolution, Données sociales, Insee.
Coulomb-Gully M. et alii, 2011, « Médias : la fabrique du genre », Sciences de la Société, n°83.
Cousteaux A-S. et Pan Ké Shon J-L., 2008, « Le mal-être a-t-il un genre ? Suicide, risque suicidaire, dépression et dépendance alcoolique », Revue française de sociologie, 49, n°1, p.53-92.
Crenshaw K. W., 2005, « Cartographies des marges : intersectionnalité, politique de l’identité et violences contre les femmes de couleur », Cahiers du Genre, n° 39, p. 51-82.
Dorlin E., 2005, « De l’usage épistémologique et politique des catégories de « sexe » et de « race » dans les études sur le genre », Cahiers du Genre n° 39, p. 83-105.
Fraser N., 2005, « Multiculturalisme, anti-essentialisme et démocratie radicale », Cahiers du Genre n° 39, p. 27-50.
Hirata H., 2011, « Questions sur la qualité des emplois du care : France, Brésil, Japon », Travail, genre et sociétés n° 26, p. 199-203.
Jenson J. et Lépinard N., 2009, « Penser le genre en science politique. Vers une typologie des usages du concept », Revue française de science politique, n° 2, Vol. 59, p. 183-201.
Lanquetin M-T., 2009, « Égalité, diversité et... discriminations multiples », Travail, genre et sociétés, n°21, p. 91-106.
Laugier S., 2011, « Le care comme critique et comme féminisme », Travail, genre et sociétés n° 26, p. 183 188.
Lépinard É., 2005, « Malaise dans le concept », Cahiers du Genre n° 39, p. 107-135.
Mosconi N. et Paoletti M., 2011, « Le care : projet égalitaire ou cache-misère ? », Travail, genre et sociétés, n° 26, p. 173-177.
Orloff A.S., 1993, « Gender and the Social Rights of Citizenship : The Comparative Analysis of Gender Relations and Welfare States », American Sociological Review, 58 (3), p. 303-328.
Pailhé A.et Solaz A., 2010, « Concilier, organiser, renoncer : quel genre d’arrangements ? », Travail, genre et sociétés, n° 24, p. 29-46.
Paperman P. et Molinier P., 2011, « L’éthique du care comme pensée de l’égalité », Travail, genre et sociétés, n° 26, p. 189-193.
Scott J.W., 1988, « Genre : une catégorie utile d’analyse historique », Cahiers du GRIF, le genre de l’histoire, 37-38, p. 125-153.
Scott J.W., 2009, « Le genre : une catégorie d’analyse toujours utile ? », Diogène, vol. 1, n°225, p. 5-14.
http://cache.media.education.gouv.fr/file/agregation_externe/56/8/p2014_agreg_ext_ses_239568.pdf
• Demande d’une historienne pour un stage syndical
Le groupe femmes du SNES-FSU organise un stage syndical sur l’éducation à l’égalité les 10 et 11 Avril prochain.
Nous n’avons pas encore terminé de construire ce stage mais nous voudrions faire une partie concernant la construction des inégalités femmes-hommes et un point de vue d’historienne serait le bienvenue.
Le nombre de participant-es ne dépasserait pas les trente.
Nous avons prévu lors du stage lors du premier ap midi de faire deux parties : L’une sur la construction des inégalités femmes-hommes, filles/garçons
L’autre sur la construction sociale du genre à l’école
C’est dans cet ordre que nous aurions souhaité les interventions, celle concernant l’école sera sans doute faite par une sociologue.
Le stage sera à Paris.
L’intervention serait courte, pas plus d’une heure.
Contact :
s3par@snes.edu
• Diplôme interuniversitaire "Etudes sur le genre"
Université Rennes 2
Responsable : Annie Junter
Présentation :
Il s’agit de répondre à la demande de formation professionnelle continue sur les questions liées au genre, à l’égalité entre les femmes et les hommes dans le secteur privé, public, associatif par une offre de formation diplômante à caractère interuniversitaire.
Infos complètes :
http://www.univ-rennes2.fr/sfc/actualites/diplome-interuniversitaire-etudes-sur-genre
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7 - EN LIGNE :
• Appel à soutien du collectif féministe bordelais contre les violences sexistes dans l’Enseignement supérieur
Étudiant.e.s, enseignant.e.s et jeunes chercheur.e.s de Sciences Po Bordeaux, de l’Université de Bordeaux 3, de l’Université de Bordeaux 2. Nous nous sommes réuni.e.s en collectif suite aux récentes affaires de sexisme sur le campus bordelais. Nous estimons qu’il ne s’agit pas d’affaires individuelles mais bien d’une question collective, grave et profonde, qui se pose au quotidien dans les établissements universitaires bordelais. C’est ce sexisme ordinaire et les violences concrètes qu’il engendre que nous dénonçons et combattons. Pour nous contacter, pour nous rejoindre : collectifantisexistebordeaux@gmail.com
http://collectifantisexistebordeaux.wordpress.com/2013/02/14/appel-a-soutien-sexisme-dans-lenseignement-superieur-la-fin-dun-tabou-qui-nen-finit-pas/
• Amélie Le Renard, "Lectures et usages féministes de l’islam", compte rendu de l’ouvrage de Zohra Ali (dir.), Féminismes islamiques, La Fabrique.
Un ouvrage collectif de militantes et d’universitaires présente les réflexions issues des différents courants du féminisme islamique. Qu’il soit libéral, radical ou réformiste traditionnel, celui-ci fonde ses revendications sur les sources religieuses – en en contestant les interprétations dominantes. Cette présentation synthétique est stimulante et utile en France, où ces courants sont peu visibles et souvent perçus comme contradictoires.
http://www.laviedesidees.fr/Lectures-et-usages-feministes-de-l.html
• Sylviane Agacinski, "Deux mères = un père ?"
Rien n’illustre mieux la coriacité de la dissymétrie des sexes que la confrontation de chacun avec la question de la procréation. Comme tout le monde, les homosexuels rencontrent cette question et, jusqu’à présent, ils n’avaient pas d’autre possibilité que de se tourner vers une personne de l’autre sexe.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/03/deux-meres-un-pere_1826278_3232.html
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8 - PUBLICATIONS :
• Anne-Laure Briatte-Peters, Citoyennes sous tutelle. Le mouvement féministe « radical » dans l’Allemagne wilhelmienne, Peter Land Ed., 461 p., 97,30 euros. ISBN : 978-3-0343-1209-7
Les féministes « radicales » ont été le fer de lance du mouvement féministe allemand. Leur projet était de s’attaquer à la racine du problème de la condition féminine, en repensant l’ordre social, économique et politique allemand. La revue Die Frauenbewegung permet de reconstituer les présupposés et les enjeux de leurs luttes, ainsi que leurs stratégies de mobilisation. Revendiquant l’égalité civique comme le levier nécessaire à l’obtention de tous les autres droits, les « radicales » durent affronter la double résistance de la majorité du mouvement féministe, soucieuse de son établissement dans la société bien-pensante, et des libéraux, qui rechignaient à soutenir leurs revendications. Cet ouvrage rend visibles les formes d’intervention politique de ces femmes qui aspiraient à participer au progrès et à contribuer aux réflexions suscitées par l’avènement de la modernité. Tournées en dérision par les uns, décriées par les autres, elles ont inventé la citoyenneté au féminin, imaginant de nouvelles formes de militantisme.
http://www.peterlang.com/index.cfm?event=cmp.ccc.seitenstruktur.detailseiten&seitentyp=produkt&pk=68756
• Estelle Bailly, Wilfried Rault, "Les pacsés en couple hétérosexuel sont-ils différents des mariés ?", Population et Sociétés, n°497, février 2013, 1,50 euros. ISSN 0184 77 83
Depuis sa création en 1999, le pacte civil de solidarité (pacs), adopté pour permettre la reconnaissance légaledes couples de même sexe et ouvert également aux couples de sexe différent a connu un essor considérable.Tandis qu’on comptait environ 20 000 nouveaux pacs paran à ses débuts, plus de 205 000 pacs ont été enregistrés en 2010. La plupart par des couples de sexe différent. Les personnes qui se sont pacsées sont-elles différentesde celles qui se sont mariées depuis l’existence du pacs ?Sans être opposés, les deux groupes présentent des caractéristiques distinctes : les pacsés sont plus souvent sansenfant, plus diplômés de l’enseignement supérieur, cadres et professions intermédiaires et exercent plus souvent uneactivité dans le secteur public.
Ces spécificités se sont toutefois amoindries ces dernières années : les personnes pacsées récemment (notammentdepuis 2008) se distinguent moins des mariés que « les pionniers » du pacs. On observe ainsi une démocratisation du pacs au sens où il a connu à la fois une croissanceconsidérable et une diffusion dans des milieux sociaux qui s’en étaient peu emparés à ces débuts.
http://www.ined.fr/fr/ressources_documentation/publications/pop_soc/bdd/publication/1630/
• Martine Chaponnière, Silvia Ricci Lempen, Tu vois le genre ? Débats féministes contemporains, Lausanne, Editions d’en bas, 2012, 204 p., 28 Fr. ISBN : 978-2-8290-0439-1.
Tu vois le genre ? a pour ambition d’aller au-delà d’un bilan des conquêtes du féminisme et de la liste des revendications à formuler pour lutter contre les inégalités. Ce livre se propose d’entrer au cœur des débats, parfois conflictuels et contradictoires, qui animent le mouvement féministe actuel. Comment les féministes comprennent-elles la persistance des inégalités et quelles actions mènent-elles pour les supprimer ? Si les termes du problème ont évolué depuis les années 1970, la théorie féministe elle-même s’est diversifiée et a emprunté de multiples directions. Elle a notamment fait son entrée dans les universités sous la forme des gender studies. Ce livre cherche à montrer que, de nos jours, se dire féministe et agir en conséquence implique de se positionner entre des approches théoriques foisonnantes et de s’attaquer à des problèmes qui peuvent paraître inextricables, parce qu’ils remettent en question la définition même de l’humain.
Les féministes de tout bords réfléchissent, débattent vivement et tentent d’apporter des solutions à des problématiques essentielles : l’existence ou non d’une différence significative entre les sexes, la pertinence de l’utilisation d’instruments comme la parité et les quotas en politique, les enjeux de la violence, de la pornographie et de la prostitution, la question du voile et du respect du multiculturalisme, les outils pour penser la maternité et l’amour, la présence ou non d’une identité sexuelle irréductible.
Autant de sujets actuels pour la compréhension desquels ce livre offre de nombreuses pistes, sans clore le débat, témoignant de la diversité et de la vitalité de la pensée féministe contemporaine.
http://enbas.bigcartel.com/product/tu-vois-le-genre
• Revue Géographie et Cultures, "Espaces des masculinités", n°83, L’Harmattan, 152 p., 16,50 euros. ISBN : 978-2-336-00471-6
Sous la direction de Charlotte Prieur et Louis Dupont
L’étude des masculinités est récente dans les sciences sociales. Sa généalogie permet de tirer le fil qui est lié historiquement, épistémologiquement et politiquement à l’ensemble de ce que l’on appelle aujourd’hui « la géographie des sexes, genres et sexualités ». Le positionnement scientifique de cette géographie est simple : les lieux n’ont de sens que parce que des corps s’y trouvent. Un de ces enjeux concerne la production même de la connaissance : la géographie est-elle masculine ?
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no=39162&no_revue=17
• Coralie Solheid, Gossip Girl. L’illusion féministe d’une série télévisée, Cahiers de l’Université des femmes, n°7, 12 euros.
L’égalité juridique entre les sexes est aujourd’hui acquise dans la plupart des États démocratiques. Pourtant, des injonctions implicites déterminant ce qui relève du féminin ou du masculin subsistent, et des rôles distincts sont encore et toujours assignés aux hommes et aux femmes. Ils entretiennent ainsi l’imaginaire d’une nature féminine et d’une nature masculine préétablies.
Cet imaginaire, qui relève non pas de la nature mais bien de la culture, s’actualise et s’auto-entretient entre autres par le biais d’un instrument de socialisation omniprésent dans nos vies et plus particulièrement dans celle des jeunes, à savoir la télévision.
En effet, les nouveaux produits culturels de masse, loin de révolutionner les rapports sociaux de sexe, continuent bien souvent de perpétuer des distinctions de genre dévalorisantes pour les femmes.
L’auteure de ce Cahier montre comment le feuilleton ’Gossip Girl’, en dépit d’apparences « modernes », ne favorise aucunement la représentation de la diversité des rôles et des fonctions des hommes et des femmes, mais ne fait au contraire que perpétuer l’idéologie d’une société restée largement patriarcale.
Avec ce Cahier, l’Université des Femmes propose une publication vulgarisée et scientifique, susceptible de constituer un document de référence et une ressource méthodologique pertinente. L’étude intègre en effet une grille d’analyse actualisée et des indicateurs spécifiques qui permettent d’identifier les stéréotypes liés aux rapports sociaux de sexe.
Outre le fait que cet outil peut facilement être appliqué avec succès pour décrypter d’autres séries et ainsi poursuivre la réflexion critique, son actualisation en fait une ressource à même de soutenir un travail d’analyse fin, rendu nécessaire par la récente évolution du contenu des séries telles que ’Gossip Girl’ : moderne et égalitaire... en apparence seulement !
http://www.universitedesfemmes.be/041_publications-feministes.php?idpub=167
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