Publibook, 204 p. 25 euros. 9782748349474
Genre, femme, immigration, travail et rôle traditionnel constituent les termes-clés autour desquels s’élaborent les articles ici réunis. En quoi l’immigration peut-elle générer chez les migrantes un bouleversement de leurs fonctions et assignations ? Entre perpétuation et indépendance, quel impact la migration a-t-elle eu sur leur place au sein de la sphère domestique ? L’entrée dans un marché du travail étranger et, a fortiori dans une société méconnue, est-elle source de vulnérabilité ou, a contrario, se situe-t-elle au fondement de l’émancipation ? Et quel type de travail est-il réservé aux migrantes ? Au sein du cadre d’accueil, leurs compétences sont-elles reconnues ou, à l’inverse, dévalorisées ? Quels espoirs d’élévation sociale et d’investissement de l’espace public pour elles ? De la Bretonne qui gagnait Paris aux infirmières issues de la zone Caraïbes, des Chinoises qui s’implantent en France aux Irlandaises installées à Québec, une approche plurielle et contrastée de la femme migrante.
Philippe Rygiel, Maître de conférences à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, centre d’histoire sociale du XXe siècle de l’Université Paris I et Équipe Réseaux-Savoirs-Territoires (École Normale Supérieure).
Manuela Martini est maître de conférences à l’Université Paris VII (membre du laboratoire Identités, Cultures, Territoires et du CEDREF)