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La citoyenneté féminine, l’action publique et l’idée d’un « woman problem » en France et en Grande-Bretagne pendant l’entre-deux guerres/Womanhood and the ‘woman problem’ in the interwar period (France-Britain)

7 avril - Paris Diderot


Date de mise en ligne : [02-04-2015]



Mots-clés : féminisme | politique


Journée d’étude organisée par le LARCA (Université Paris Diderot) en partenariat avec l’ICT (Université Paris Diderot), la SAGEF et le CRH (EHESS)

7 avril

Université Paris Diderot, Bâtiment Olympe de Gouges (Salle 830) 8, place Paul Ricœur (au bout de la rue Albert Einstein) - 75013 Paris

Présentation :

L’historiographie britannique a longtemps accrédité l’idée d’un ‘recul’ du mouvement féministe dans les années d’entre-deux guerres, plus spécifiquement et paradoxalement après la loi sur le droit de vote des femmes en 1928 : il y aurait eu un ‘backlash’ contre le féminisme et la décennie des années trente marquerait un repli sur un féminisme dit domestique, c’est-à-dire une valorisation de la femme dans ses fonctions maternelles et domestiques. De fait le ‘woman problem’ –expression qui apparaît en réaction à la ‘New Woman’ de la fin du 19e siècle- devient central aux débats sur la citoyenneté dans l’entre- deux guerres : ‘womanhood’, le fait d’être une femme, est construit comme un problème, non seulement culturel et politique, mais également comme une question économique, démographique et sexuelle. ‘L’existence même des femmes semble désormais faire polémique’ explique Winifred Holtby en 1934. L’obtention du droit de vote en 1928 pose de manière plus urgente la question de la place des femmes dans la sphère publique et c’est ce processus de construction d’une citoyenneté nouvelle, en permanente négociation, qu’il s’agit d’appréhender. Croiser la problématique avec le cas français permet de questionner les spécificités nationales et d’interroger cette idée de ‘recul’ du féminisme dans les deux pays. L’idée de ‘recul’ implique qu’il y aurait eu des avancées pendant la première guerre mondiale, ce que l’historiographie la plus récente remet en cause. Il s’agit donc d’établir un regard croisé sur la construction de la condition et de la citoyenneté féminine dans les deux pays, et de mettre en perspective critique l’idée d’un ‘backlash’ et d’un ‘woman problem’ comme grilles de lecture pour comprendre la condition sociale et politique des femmes pendant les années 1930.

Programme :

Matinée

9h : Café et Accueil des participants
> Clarisse BERTHEZENE (Université Paris-Diderot-CRH) Florence BINARD (Université Paris-Diderot)
Présentation
> Lucy BLAND (Anglia Ruskin University) The Flapper and the ‘Woman Problem’ in 1920s Britain
> Dominique FOUCHARD (Lycée Hélène Boucher) Les Poilus, les femmes et la famille après 1918
> Laura DOAN (University of Manchester) The Lust for Measurement and the Measurement for Lust : Marie Stopes’s Wonderful Rhythm Charts

Après-midi

14h15
> Christine BARD (Université d’Angers) La garçonne, suite et fin
> Julie GOTTLIEB (University of Sheffield) Hysteria, the Home and ‘Herstory’ of the Munich Crisis in Britain
> Cécile FORMAGLIO (BNF) Fighting for women’s rights in interwar France : The example of Cécile Brunschvicg (1877-1946)
Discutantes : Myriam BOUSSAHBA (Université Paris-Diderot) Laura LEE DOWNS (IUE, Florence)

Contact :

fbinard@eila.univ-paris-diderot.fr

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