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Annonces du RING - 15 octobre 2006


Date de mise en ligne : [15-10-2006]




[Annonces du RING]

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires de la prochaine rentrée... GG.]

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SOMMAIRE :
1. COLLOQUES :
- “Genre et sociétés. France, Afrique, Monde,19e-20e siècles”, Paris 7, 6 et 7 décembre.
- “Femmes et Informatique : les encourager de l’école à l’université”, 17 et 18 novembre, ENS Lyon.
2. SEMINAIRES :
- “Genre et précarisation. Les nouvelles formes de travail en question”, séminaire GTM, Paris.
- “Transgressions des normes sexuelles dans les pratiques et les productions culturelles (2)”, Centre d’Histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles/ Saint-Quentin.
- « Lectures du genre dans la production culturelle espagnole et hispano-américaine »
C.I.R.E.M.I.A. - GRAL, Toulouse
- “La présence syndicale réduit-elle la discrimination salariale à l’encontre des femmes ? Un examen de l’année 2002”, 6 novembre, Paris
3. APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 1er février 2007, “The Post-Queer / Le Post-Queer”, Université de l’Illinois (Etats-Unis)
- Avant le 15 octobre, “Women, Gender and the Cultural Production of Knowledge”, Sofia, Bulgaria
4. SOUTENANCES :
- Alice Primi, « Être fille de son siècle. L’engagement politique des femmes dans l’espace public en France et en Allemagne entre 1848 et 1870 », 26 octobre, Paris 8
- Liliale Fiori Astier, "Les femmes au foyer. Objectivation et subjectivation d’une invisibilité sociale", 24 octobre, Metz
- Safaa Monqid Hugot, “Les femmes marocaines et la modernité urbaine. L’exemple de la ville de Rabat. (Stratégies d’appropriations des espaces privés/publics)”, 16 octobre, Tours
5. INTERNET :
- Revue Genre&Histoire.net
- Genre et les Technologies de l’information et de la communication
6. TELEVISION :
- Judith Butler, philosophe en tout genre, 20 octobre, Arte
7. PUBLICATIONS :
- Armelle Le Bras-Chopard, “Les putains du Diable. Le procès en sorcellerie des femmes”
- Éliane Viennot, “La France, les femmes et le pouvoir. 1. L’invention de la loi salique (Ve-XVIe siècles)”
- André Rauch, “Histoire du premier sexe : De la Révolution à nos jours”
- “Féminin-masculin. Mythes et idéologies”
- “Terra incognita. Femmes, savoirs, créations. Les travaux de Gradiva”

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COLLOQUES :

- “Genre et sociétés. France, Afrique, Monde, 19e-20e siècles”
Université Paris 7-Denis Diderot
mercredi 6 et jeudi 7 décembre 2006
Deuxièmes Journées d’Études doctorales se déroulant à Paris 7, Salle des thèses (2e étage)
Dalle des Olympiades, immeuble Montréal, 59 rue Nationale ou 105 rue de Tolbiac, 75013 Paris
Journées d’études doctorales organisées par Odile Goerg (Paris 7) et Gabrielle Houbre (Paris 7-IUF), avec le concours des laboratoires SEDET et ICT, ainsi que de l’École Doctorale EESC.
Programme :
http://www.diderotp7.jussieu.fr/2003/10-genres-societes.pdf

- “Femmes et Informatique : les encourager de l’école à l’université”
ENS Lyon, vendredi 17 et samedi 18 novembre 2006
Journées organisées par Natacha Portier et Isabelle Collet pour femmes & mathématiques
Comité scientifique : Christine Charretton, Véronique Chauveau, Isabelle Collet, Natacha Portier, Nathalie Revol
Nous constatons que le nombre de femmes qui font des études en informatique en France reste très faible alors que ces cursus ouvrent de nombreuses portes dans le monde du travail. Le but de ces journées est de faire réfléchir et travailler ensemble à ce sujet chercheurs, enseignants et membres d’associations.
A l’école normale supérieure de Lyon par exemple, la première promotion est arrivée en 1987. Chaque année depuis cette date nous avons en moyenne une femme parmi les étudiants informaticiens (voir la liste). A l’occasion de l’arrivée de la vingtième promotion, nous profitons de ces rencontres pour faire revenir à Lyon d’anciennes élèves. Elles nous exposeront leurs recherches et pourrons témoigner de leur parcours de chercheuses et d’enseignantes.
Programme :
http://www.femmes-et-maths.fr/AG-Lyon-200

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SEMINAIRES :

- GTM - Genre, Travail, mobilités
CNRS - Université Paris 10 - Université Paris
“Genre et précarisation. Les nouvelles formes de travail en question”
Séminaire 2006-2007
Au CNRS 59-61 rue Pouchet 75017 Paris. Site Pouchet : Métro ligne 13 (Brochant ou Guy Môquet) - Bus 66 (arrêt La Jonquière)
Université Paris 10 Nanterre 200, avenue de la République 92000 Nanterre
Site Nanterre : RER A arrêt « Nanterre Université » Bât K, salle 202
* Lundi 09 octobre, 14h-17h (site Pouchet) Contributions à la sociologie à partir du travail artistique des musiciens et des danseurs, Liliana SEGNINI (sociologue, Université de l’État de Campinas, Brésil)
Discutante : Hyacinthe RAVET (sociologue, Université Paris 3)
* Lundi 20 novembre, 14h-17h (site Nanterre) Retrouver le travail : un défi sociologique, un enjeu politique, Juan José CASTILLO (sociologue, Université Complutense de Madrid)
Discutante : Danièle LINHART (CNRS, sociologue, GTM)
* Lundi 11 décembre, 14h-17h (site Pouchet) Le travail de virilisation des femmes policiers (en service et dans les coulisses), Geneviève PRUVOST (CNRS, sociologue, CESDIP)
Discutant : Roland PFEFFERKORN (sociologue, Université Marc Bloch de Strasbourg - CSE)
* Lundi 22 janvier (site Pouchet) Santé, travail et professions
10h-13h Des professions de santé : chirurgiens, anesthésistes
Intervenant-e-s : Régine BERCOT, Alexandre MATHIEU-FRITZ (sociologue, Université de Marne-La-Vallée), Yann FAURE (sociologue, Université Lyon 2)
Discutante : Marie MENORET (sociologue, Université Paris 8)
14h-17h La santé des salariés au travail
Intervenant-e-s : Armelle GORGEU (sociologue, GTM), René MATHIEU (sociologue, GTM), Maria Bernardete FERREIRA DE MACEDO (sociologue, GTM), Emmanuelle LADA (sociologue, GTM)
Discutante : Danièle KERGOAT (CNRS, sociologue, GTM)
* Lundi 5 février, 14h-17h (site Nanterre)
Subjectivité et travail, Dominique LHUILIER (psychologue, professeure au CNAM, chaire de psychologie du travail)
Sens moral du travail : la question du ressentiment, Sacha LEDUC (doctorant, GTM, Université Paris 10)
Discutante : Danièle LINHART (CNRS, sociologue, GTM)
* Lundi 5 mars, 14h-17h (site Nanterre) Précarisation sociale, précarisation du travail 10 ans après
Table ronde coordonnée par Béatrice APPAY (CNRS, sociologue, CERLIS) et Pierre COURS- SALIES (sociologue, Université Paris 8, GTM) (le programme de cette séance sera diffusé ultérieurement)
* Lundi 30 avril, 14h-17h (site Nanterre) Mouvements sociaux et précarisation. Regards croisés sur le CPE
Coordination : Julien CHOQUET (doctorant, GTM, Université Paris 10), Sabine FORINO (sociologue, Université Paris 10, GTM), Sacha LEDUC (doctorant, GTM, Université Paris 10)
(le programme de cette séance sera diffusé ultérieurement)
* Lundi 21 mai, 14h-17h (site Pouchet) Une forme traditionnelle du travail ? La sténographie parlementaire et l’édification de l’espace public, Delphine GARDEY (sociologue, Université Paris 8, GTM)
Discutant : Cédric LOMBA (CNRS, sociologue, CSU)
* Lundi 18 juin, 14h-18h (site Pouchet) Les études post- coloniales et le genre : état de la question
Coordination : Claire COSSEE (sociologue, Minoritymedia - Université de Poitiers, GTM), Adelina MIRANDA (sociologue, Université de Naples, GTM), Danièle KERGOAT (CNRS, sociologue, GTM) (le programme de cette séance sera diffusé ultérieurement)

- Université de Versailles/ Saint-Quentin,
Centre d’Histoire culturelle des sociétés contemporaines
SEMINAIRE DE RECHERCHES
Rapports sociaux de sexe dans le champ culturel
Responsables : Delphine Naudier et Brigitte Rollet
Programme 2005-2007
“Transgressions des normes sexuelles dans les pratiques et les productions culturelles (2)”
Transgression, transgresser, transgressif, transgressive : qu’il s’agisse du substantif, du verbe ou des adjectifs formés à partir d’une même racine de « passer outre… », il semblerait que ces déclinaisons soient devenues un label pour désigner toute œuvre et tout-e créateur-trice digne de l’attention de la critique « cultivée » (au sens de Bourdieu).
Notion majeure dans le champ culturel, la transgression au sens large suppose la présence de normes dominantes qu’enfreignent celles et ceux qui n’y adhèrent pas. Dans l’espace des productions culturelles les thématiques du corps, des rapports hommes-femmes et de la sexualité sont depuis le début du XXè siècle, un lieu privilégié de définition et de promotion de représentations qui se revendiquent transgressives. Mais les représentations explicites de la sexualité et du corps notamment (dont certaines furent analysées ici même il y a deux ans), qui étaient objets de tabous multiples, sont-elles transgressives ? Quelles définitions esthétiques et/ou sociales sont données à la transgression à travers les oeuvres ? Quelles formes de codification des rapports sociaux de sexe, de la sexualité, du corps apparaissent au sein des différentes disciplines artistiques et littéraires selon les différents contextes historiques, politiques et sociaux ?
Il semble que pour la période contemporaine, se joue, dans cette redéfinition constante des normes esthétiques, un nouvel état des rapports sociaux de sexe, du fait que les créatrices prennent part à ces luttes. En effet, l’équilibre des forces entre les sexes s’est modifié depuis une trentaine d’années avec la professionnalisation artistique des femmes. L’érosion lente de la suprématie masculine conduit à l’effritement de la norme sexuée dominante de la figure de l’artiste masculin, blanc, bourgeois et hétérosexuel. Mais, compte tenu du manque persistant de légitimité des créatrices, leur présence de plus en plus visible n’est-elle pas un acte transgressif ? Comment se négocient les relations entre les sexes au sein des mondes culturels ?
En outre, la production esthétique et les créateurs/trices sont soumis à un système d’évaluation régi par des instances de consécration. Créateurs/trices et juges participent au travail de redéfinition des normes et des transgressions à travers leurs pratiques et leurs rhétoriques. La transgression évoque l’idée de subversion, de tabou, de renversement des règles qu’elles soient sociales, religieuses, politiques ou culturelles. Peut-on systématiquement parler de rébellion ou de révolte pour qualifier les productions allant à l’encontre de normes quels qu’en soient les buts avoués ou non ? Il s’agira d’appréhender la transgression comme une catégorie fluctuante, mobile et changeante selon les normes dominantes des époques, des domaines culturels et du genre non seulement des créateurs/trices mais aussi des destinataires des œuvres.
Ce séminaire aura pour objet de saisir les modalités d’énonciation de la notion de transgression, de comprendre quelles acceptions recouvre cet étiquetage, d’en appréhender les modalités d’appropriation afin de poursuivre le travail de réflexion initié depuis plusieurs années sur les enjeux de luttes en matière de différenciation sexuée des espaces artistiques et culturels à différents moments de notre histoire.
Calendrier pour le séminaire 2006-2007
Le séminaire a lieu un vendredi par mois (sauf en mars où il y aura deux séances) de 18.00 à 20.00.
A partir de la rentrée prochaine, il change de lieu et se tiendra désormais à ULIP (University of London Institute in Paris) dans la salle Turner Room du British Council , 9-11 rue de Constantine, 75007 Paris (métro Invalides ou Assemblée Nationale). ◊ la seconde séance de mars aura lieu le 30 à l’IRESCO, 59-61 rue Pouchet 75017 Paris.
* Vendredi 20 octobre 2006 : Marie Buscatto (Université de Paris X Nanterre)
La jam chante, le genre nous hante
* Vendredi 17 novembre 2006 : Rose Marie Lagrave (EHESS)
Les expressions esthétiques de la transgression dans l’exposition "L’amour comment ça va ?"
* Vendredi 08 décembre 2006 : Geneviève Sellier (Université de Caen)
Transgression et rapport à la norme dans la construction des personnages féminins récurrents des séries policières françaises
* Vendredi 19 janvier 2007 : Christine Detrez (ENS-LSH Lyon), Anne Simon (CNRS)
Le charme discret des anciens stéréotypes ou les contraintes de la libération corporelle chez les romancières françaises contemporaines
* Vendredi 09 février 2007 : Marlaine Cacouault (Université de Paris 5)
Professeurs et romancières : le passage à l’écriture comme transgression des normes sexuelles
* Vendredi 16 mars 2007 : Patricia Caillé (Université de Strasbourg)
De la transgression comme figure constitutive du cinéma national tunisien en France
* Vendredi 30 mars (de 17h30 à 19h30 à l’Iresco) : Michel Bozon (INED)
Expériences de la sexualité, autofiction et nouvelles constructions de soi : analyse comparée de Catherine Millet, d’Annie Ernaux et de Camille Laurens
* Vendredi 20 avril 2007 : Lucille Cairns (Université de Durham, GB)
Flasher entre femmes : le lesboérotisme sur grand écran français et francophone
* Vendredi 11 mai 2007 : Nathalie Ernoult (Université de Paris VII Denis Diderot)
L’homosexualité féminine chez Platon : norme et transgression
* Vendredi 15 juin 2007 : Nicole Albert (chercheuse) et Fabienne Moine (Université de Paris X Nanterre)
La subjectivité travestie : à la recherche d’une troisième voie/x dans la littérature féminine du XIXe siècle (France-Angleterre)
Contacts
Delphine Naudier : delphine.naudier@csu.cnrs.fr (IRESCO, 59 rue Pouchet, 75017 Paris)
Brigitte Rollet : b.rollet@ulip.lon.ac.uk (ULIP, 9-11 rue de Constantine, 75007 Paris)

- « Lectures du genre dans la production culturelle espagnole et hispano-américaine »
C.I.R.E.M.I.A. (Université de Tours) - GRAL (Université de Toulouse II)
Maison des Sciences de l’Homme « Villes et territoires »
MSHS - Toulouse
Calendrier 2006 - 2007
* Vendredi 1er décembre 2006 : Université de Tours- 14h30 - 18h : « Théorie queer et littératures gay et lesbiennes »
Intervenant(e)s :
- Nicolas Balutet (U. de Lyon 3) : « “La intrusa” (J.L. Borges), Riadorim (J. Guimaraes Rosa), “Le secret de Brokebask Mountain” (Annie Proulx), Le pouvoir du chien (T. Savage) : des histoires de “garçons vachers” »
- Henri Billard (U. de Poitiers) : « Un amour “sans fil” dans la nouvelle “Amor virtual” de Pablo Simonetti »
- Gérald Larrieu (U. de Paris IV) : « Las travesuras pelirrosas ». (À propos de « Las vestiduras peligrosas », de Silvina Ocampo.
* Vendredi 26 janvier : Université de Toulouse - 14h - 18h : « Genre et transmission intergénérationnelle »
Intervenant(e)s : (à confirmer)
- Monique Membrado (U. de Toulouse)
- Annie Rieu (CERTOP/CNRS et équipe Simone-Sagesse) et Rosine Guermandi (U. de Perpignan) : « Les femmes exilées catalanes et la transmission de la culture »
* Vendredi 2 mars et Samedi 3 mars : Université de Tours - 9h - 18h : « Femmes/Histoire/histoires »
* Vendredi 18 mai : Université de Toulouse - 14h - 18h : « Sexualité, érotisme, pornographie »
Intervenant(e)s : (à confirmer)
- Jean-Louis Guereña (U. de Tours)
- Michèle Soriano (U. de Toulouse)
Lieu : les rencontres sur le site Tours se dérouleront à la MSH « Villes et territoires »-33, allée Ferdinand de Lesseps - 37204 TOURS - Cedex 03 et au SUFCO, 116, Bd. Béranger - 37000 Tours
Contacts :
U. de Toulouse : Michèle Soriano michele.soriano@univ-tlse2.fr
U. de Tours : Mónica Zapata monica.zapata@orange.fr

- « Le Centre d’Economie de la Sorbonne a mis en place depuis de mai 2006 un séminaire régulier sur le thème du « genre ». Ce séminaire est co-organisé par les équipes Euréqua-Rosès, Matisse et Team, et est destiné à la présentation d’articles d’économie portant sur le genre (par exemple, de manière non exhaustive : inégalités hommes/femmes sur le marché du travail, femmes et pays en développement, économie de la famille, modes de garde d’enfant, etc….). Il accueille des contributions internes et externes à Paris 1 et sera ouvert à la diversité méthodologique".
Il a lieu tout les premiers lundis de chaque mois de 11h 12h30 à la MSE en salle 114
La première séance de l’année 2006-2007 aura lieu le lundi 6 novembre. Le papier présenté sera :
“La présence syndicale réduit-elle la discrimination salariale à l’encontre des femmes ? Un examen de l’année 2002”
par Emmanuel Duguet et Pascale Petit
Les organisatrices : Séverine Lemière, Mathilde Maurel et Catherine Sofer

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APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 1er février 2007
“The Post-Queer / Le Post-Queer”
Sous la responsabilité de Lawrence R. Schehr
La période entre mai 68 et la fin du vingtième siècle fut mouvementée et la dite libération homosexuelle en fut un aspect très visible. L’explosion épidémique du SIDA dans la communauté gay a contribué au tassement de cette libération souvent doublé d’un discours du deuil. Or aujourd’hui, d’une part, les avances médicales ont contribué à un retour aux discours de libération ; et d’autre part, les avances sociales – la “dédramatisation” de l’homosexualité en Occident, le PACS en France, voire le mariage gay ailleurs – ont largement contribué à un changement paradigmatique récent et ont favorisé la formation de ce que nous appellerons le « post-queer ».
Nous envisageons un numéro de CF&FS/ SITES où articles, entretiens, et textes littéraires “engageront” ce développement post-moderne. Au-delà d’une discussion de la « normalisation » de l’homosexualité, ce numéro propose un débat sur le changement fondamental du paradigme gay. Cependant, il s’agira aussi de reconnaître les limites à ce changement, tels qu’elles existent ou se manifestent dans le monde culturel, politique et littéraire français et francophone aujourd’hui.
Date butoir des propositions, 250-500 mots/ Deadline for proposals, 250-500 words : 1 February / 1 février 2007 (interviews, essays, B&W photos fiction, poetry / entretiens, articles, photographies noir et blanc, textes littéraires). Date butoir pour les textes et les droits de publication / Deadline for complete texts and copyrights : 1 August/1 août 2007. Envoyez vos propositions à / Please send proposals to : Lawrence R. Schehr at [schehr@ad.uiuc.edu] and to Roger Célestin and Eliane DalMolin at [sites@uconn.edu].
Adresse : Department of French University of Illinois Urbana, IL 61801 USA.

- Avant le 15 octobre
“Women, Gender and the Cultural Production of Knowledge”
8-12 August 2007,
Sofia, Bulgaria
Conference of the International Federation for Research
in Women’s History
Call for papers. 8-12 August 2007, Sofia, Bulgaria Conference of the International Federation for Research in Women’s History
Cultural history deals with various ’artefacts’ produced by human activity throughout history : with both practices and representations, with written and visual texts. It is interested in both written and oral (but also visual) aspects of culture (understood in anthropological sense : cultural artefact as locus of meaning). We welcome interdisciplinary contributions (coming from fields as diverse as history and literary studies, cultural studies, art history, media studies, anthropology, history of philosophy, historiography) dealing with historical aspects of production, signification and reception of culture - all from a gender perspective. We aim to bring together scholars at different stages of their careers from all over the world.
We are interested in cultural production that deals with individual and collective authorship, with modes of publication (i.e. with the ways that bring cultural artefacts before the public), and with the historical context of production ;
Cultural signification is important for the production and reception of artefacts. It pays attention to the social conventions within which the artefacts are produced (literary language, styles of painting, writing, film genre, etc.) ;
Cultural reception/consumption that studies how the artefact was received/read/understood by contemporaries and the meanings it provoked later under new historical circumstances ; We are interested in studies that pay attention to the role gender, class, ethnicity, race, age played in the process of cultural production, transmission and consumption of knowledge, studies that consider :
Submission of Abstracts Abstracts in English (no longer than 300 words) should be sent to the organizers by e-mail : ifrwh_bulgaria2007@mail.bg not later than October 15, 2006. Notification of acceptance/rejection will be mailed to the International Federation for Research in Women’s History/ Federation Internationale pour la Recherche en Histoire des Femmes NEWSLETTER July 2006 www.ifrwh.com Issue 40 Message from our President 2 corresponding author no later than November 15, 2006.
General Information Venue The Conference will take place on August 8 - 12, 2007 in Sofia, Bulgaria. It will be hosted by St. Kliment Ohridski University of Sofia, the oldest and most prestigious Bulgarian University.
Web site A Conference web site www.ifrwh- bulgaria2007.org will be set up and will be available after October 1st 2006.The web site will provide all the necessary information for Online- Registration, Accommodation, Exhibition options, Social program, Pre and Post conference tours, Important dates, etc.
Krassimira Daskalova, Sofia miradaskalova@webmail.uni-sofia.bg krassimira_daskalova@yahoo.com
Contact
Local Organizing Committee Official Agent of the Commitee
Prof. Krassimira Daskalova Company for International Congresses _CIC Ltd
President of the
International Federation for Research in Women’s History 8, Ami Bue Street, 1606 Sofia,
Bulgaria
Faculty of Philosophy and Social Sciences T : + 359 2 953 41 47 ; 954 55
47 ; 851 16 98

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SOUTENANCES :

- Alice Primi soutiendra sa thèse d’histoire, intitulée
« Être fille de son siècle. L’engagement politique des femmes dans l’espace public en France et en Allemagne entre 1848 et 1870 »,
effectuée sous la direction de Michèle Riot-Sarcey,
le jeudi 26 octobre 2006 à 14h30
à l’Université Paris-8 de Saint-Denis (Métro ligne 13, station St-Denis Université),
salle D 010 (nouveau bâtiment).
Le jury sera composé de :
Michèle Riot-Sarcey (Histoire, Paris 8)
Christophe Charle (Histoire, Paris 1)
Christine Planté (Littérature, Lyon 2)
Dominique Kalifa (Histoire, Paris 1)
Ute Frevert (Histoire, Yale/USA)
Vous êtes cordialement convié-e à la soutenance ainsi qu’au pot qui suivra.

- Liliale Fiori Astier soutiendra sa thèse
"Les femmes au foyer. Objectivation et subjectivation d’une invisibilité sociale"
sous la direction de Liane Mozère
le 24 octobre 2006 à 14 h
à l’Université Paul Verlaine de Metz. Salle Pierre Ferrari, Ile du Saulcy, Metz.
Le jury comprend
Yolande Cohen (Histoire) Université du Québec à
Montréal
Danièle Kergoat (Sociologie), Directrice de recherche au
CNRS
Marie-Thérèse Letablier (Géographe), Directrice de recherches
au CNRS
Virginie Vinel-Long Maître de conférences Université Paul
Verlaine de Metz (Ethnologue et Sociologue)
Serge Volkoff (Statisticien et Ergonome), Directeur de recherche au Centre d’Etudes
pour l’Emploi.

- Safaa Monqid Hugot (Université François Rabelais de Tours) soutiendra sa thèse
“Les femmes marocaines et la modernité urbaine. L’exemple de la ville de Rabat. (Stratégies d’appropriations des espaces privés/publics)”
Sous la direction de Sylvette Denèfle, Professeure de Sociologie
Le 16 octobre à 14h30
à la Maison des Sciences de l’Homme - 33 allée Ferdinand de Lesseps, Tours (voir : www.univ-tours.fr/msh - Rubrique : localisation)
Jury :
Naima Chikhaoui
Françoise Navez-Bouchanine
Daniel Pinson
Pierre Signoles.
Résumé :
Ce travail a pour objectif l’étude des évolutions sociales dans une société en mutation, la société marocaine, qui est en train de vivre un mouvement de modernisation sans précédent et une série de mutations sociologiques de première importance, particulièrement concernant la redéfinition de la place des femmes dans la société. Il analyse l’appropriation des espaces privé/public par les femmes et l’impact de la modernité sur ces appropriations dans une ville importante du monde arabe, ici Rabat, ville des pouvoirs, ville moderne ouverte sur l’Occident. La recherche de terrain a montré comment les différentes catégories de femmes s’inscrivent dans la modernité et dans la tradition selon qu’elles évoluent dans l’espace public et/ou domestique.

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INTERNET :

- Revue Genre&Histoire.net
La Revue Genre&Histoire.net, revue électronique créée à l’initiative de l’association Mnémosyne, est un espace de publication ouvert aux chercheur-e-s, postdoctorant-e-s et étudiant-e-s (Maîtrise, Master et Doctorat) d’histoire, dont les recherches s’inscrivent dans le domaine du genre, ainsi qu’à ceux et celles d’autres disciplines - sociologie, philosophie, anthropologie, géographie, sciences politiques, sciences de l’éducation, littérature, civilisations - dont les travaux comportent une dimension historique. Les langues acceptées sont le français, l’anglais, l’italien, l’espagnol, l’allemand. Les contributions (maximum 40 000 signes, espaces et notes compris), doivent être envoyées en pièce jointe au site de l’association :
http://www.mnemosyne.asso.fr,
adresse : contact@mnemosyne.asso.fr
qui les transmet à des membres des comités de rédaction et de lecture en fonction de la période et de la discipline. Ces derniers sélectionnent les contributions. Une réponse est donnée dans les trois mois suivant l’envoi.
Les étudiant-e-s peuvent également envoyer à la revue une présentation résumée de leurs travaux soutenus (maximum 5000 signes, espaces compris), participer aux "working papers" [articles mis en discussion] (maximum 15 000 signes, espaces compris), et proposer des comptes rendus d’ouvrages français ou étrangers sur le genre.
Les publications de la revue sont biannuelles.
La revue comporte quatre rubriques : articles ; résumés de travaux soutenus ; working papers ; comptes rendus de lecture.
Le premier numéro paraîtra dans le courant de l’automne 2006
Directrices de publication : Cécile Dauphin, Rebecca Rogers ;
Secrétaire du comité de rédaction : Isabelle Ernot ;
Comité de rédaction : Jean-Baptiste Bonnard (antique), Christiane Klapisch-Zuber (médiévale), Ulrike Krampl (moderne), Geneviève Dermenjian (contemporaine), Irène Jami (contemporaine).
Comité de lecture : Christine Bard, Mireille Baurens, Myriam Boussahba-Bravard, Marlaine Cacouault, Jacques Guilhaumou, Alain Hugon, Anne Hugon, Martine Lapied, Didier Lett, Paul Pasteur, Florence Tamagne, Françoise Thébaud, Michelle Zancarini-Fournel.
Le comité de lecture est en cours de constitution.

- Lancement d’un site présentant un projet de recherche sur le Genre et les Technologies de l’information et de la communication :
http://www.int-evry.fr/sexties/

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TELEVISION :

- Dans le cadre d’une soirée Thema, Arte diffuse le documentaire Judith Butler, philosophe en tout genre réalisé par Paule Zajdermann, vendredi 20 octobre à 23h50 (début de la soirée : 22h20).

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PUBLICATIONS :

- Armelle Le Bras-Chopard, “Les putains du Diable. Le procès en sorcellerie des femmes”, Plon, 2006, 19 euros.
Présentation :
Entre le 15e et le 17e siècle, les femmes représentent 80% des condamnés au bûcher pour sorcellerie. Dans les traités de ’démonologie’, on explique que c’est par le coït avec le Diable que s’obtiennent les pouvoirs de la sorcière. La démonologie, doctrine sur le démon, est élaborée par inquisiteurs et magistrats, à partir des récits de sorcières qui décrivent - sous la torture - leurs activités avec Satan : accouplement, ’baiser au cul du Diable’, cuisson des bébés, sabbat et nous font pénétrer dans un univers grouillant de crapauds, de ’boucs puants’, etc. Cette représentation traduit une peur face au fantasme d’une autonomie des femmes et la volonté, dans cette gestation de l’Etat moderne, de le construire au masculin. Ce ne sont pas les ’Lumières’ qui mettront fin à ces persécutions : les sorcières disparaissent quand on n’a plus besoin d’elles, quand les femmes sont bien encadrées par la législation, ’sous tutelle’. Mais à partir de la Révolution, l’Etat laïcisé récupère à son profit la toute puissance du Diable, sous forme de la ’Raison d’Etat’. Avec la féminisation croissante du politique, est-ce la fin du Diable ou le retour des sorcières ?

- Éliane Viennot, “La France, les femmes et le pouvoir. 1. L’invention de la loi salique (Ve-XVIe siècles)”, Perrin, 765 p., 27 euros.
 Dernier des grands pays occidentaux à avoir accordé le droit de vote aux femmes, la France peine toujours à leur faire de la place dans les positions décisionnelles, malgré une législation originale et apparemment courageuse… Parfois attribuées à un mystérieux « retard français », les raisons de cette situation font surtout, aujourd’hui, l’objet d’un tabou.
 De fait, l’exception française ne date pas d’hier, et elle n’a pas toujours eu le visage qu’on lui connaît. Du début à la fin du Moyen Âge, ce pays se signalait même plutôt par un ample partage des responsabilités entre les sexes ; un partage jugé incongru par les troupes d’hommes grossissantes qui s’investirent dans la construction de l’État et le commentaire de la vie politique, et qui surent gagner à leur point de vue des groupes de plus en plus nombreux. C’est dans cette longue histoire, jamais faite, que nous entraîne ce livre. Son premier volume revisite les onze siècles qui vont de la fondation du royaume par les Francs Saliens (pères prétendus de la disposition empêchant les femmes d’hériter et de transmettre la couronne, la fameuse « loi salique »), jusqu’à la prise du pouvoir par Henri IV (parvenu sur le trône au nom de cette disposition). Non moins remarquable que l’extraordinaire mélange de travail, d’ingéniosité et de hasard qui aboutirent à la fabrication puis à l’adoption de cette imposture, apparaît à cette occasion l’étonnante résistance de larges secteurs de la société française aux « progrès » de la domination masculine. Les acteurs et actrices de ce long conflit constitutif de l’identité française méritaient à coup sûr d’être redécouverts, comme les stratégies dont ils ont usé - et qui sont parfois toujours à l’œuvre dans la France d’aujourd’hui.
Éliane Viennot est professeure à l’Université de Saint-Étienne et membre de l’Institut universitaire de France. Elle a consacré de nombreuses études aux relations entre les femmes et le pouvoir et préside aujourd’hui la Société Internationale pour l’Étude des Femmes de l’Ancien Régime (www.siefar.org). Elle travaille à cette recherche depuis une dizaine d’années.

- André Rauch, “Histoire du premier sexe : De la Révolution à nos jours”, Hachette, Poche, 14 euros.
Cet ouvrage réunit en un seul volume les deux livres d’André Rauch, Crise de l’identité masculine (1789-1914) et L’Identité masculine à l’ombre des femmes. Parcourant plus de deux siècles, il montre l’affirmation, puis l’effacement progressif d’une figure du masculin et de la virilité. En effet, avec la Révolution française et l’égalité des individus, une nouvelle identité masculine se construit, loin des rôles sociaux classiques. Les épreuves de l’armée de conscription et les contraintes de la vie professionnelle tissent une sociabilité d’homme. Pourtant, à peine ébauchée, cette nouvelle image de l’égalité virile cède devant la dynamique sociale de la mixité l’art de séduire évolue, les femmes viennent vite contester aux hommes le monopole qu’ils exercent dans l’espace public. Les pères revendiquent une nouvelle place dans l’espace familial. La saignée de la Grande Guerre, qui consacre l’émancipation des femmes et la promotion de nombre d’entre elles comme chef de famille, oblige à repenser les rôles masculins. Dans le couple, la relation hiérarchique est remplacée par un compagnonnage plus égalitaire avec l’autre sexe. Le prestige du " premier sexe " s’estompe sous les conquêtes du " deuxième sexe ", puis se confrontent à de nouvelles revendications, telles que l’homosexualité ou l’homoparentalité. Qu’est-ce qu’être un homme quand cela ne répond plus à une évidence sociale ?
André Rauch est professeur à l’université Marc-Bloch de Strasbourg.

- “Féminin-masculin. Mythes et idéologies”, Belin, 16 euros.
Sous la direction de Catherine Vidal
Qu’est-ce qui nous fait homme ou femme ? Cette question agite le monde scientifique et philosophique depuis plus d’un siècle. Les progrès des neurosciences et de la génétique permettent désormais de mieux comprendre pourquoi l’être humain, dans ses comportements, échappe aux lois du déterminisme biologique. Mais les idées reçues et les préjugés ont la vie dure. La tentation est toujours présente de mettre en avant des raisons "naturelles" pour expliquer les différences entre les sexes et justifier les inégalités sociales.
Dans ce débat, le regard croisé des sciences "dures" et des sciences humaines s’impose pour examiner avec le recul nécessaire l’évolution des idées et des pratiques sociales dans la construction du féminin et du masculin. C’est l’objet de ce livre qui réunit des spécialistes de différentes disciplines. La confrontation des approches en fait un ouvrage indispensable pour nourrir la réflexion sur les fondements de nos identités de femmes et d’hommes.

- “Terra incognita. Femmes, savoirs, créations. Les travaux de Gradiva”, Indigo Ed., 2006, 21 euros.
Sous la direction Michèle Ramond
Y a-t-il un savoir de la femme ? Un savoir qu’elle détiendrait, qui lui serait propre et qu"elle ne partagerait pas volontiers avec ses compagnons ? Un savoir en marge des " vrais ” savoirs, scientifiques, philosophiques, métaphysiques qu’elle peut acquérir mais auxquels elle n’a pas toujours eu accès et dans lesquels, aujourd’hui encore, elle ne se sent pas forcément à l’aise au même titre que les hommes. Quels que soient le pays d’origine ou d’appartenance, la condition sociale, la couleur de la peau, la religion, la culture, les croyances, les femmes n’ont pas avec les savoirs consacrés un rapport de franche cordialité, en grande partie d’ailleurs parce qu’elles sont rarement à l’origine de ces savoirs et que les modes d’intellection qu’ils imposent sont parfois éloignés de leur propre intellectualité. On pourrait en dire autant des imaginaires par lesquels nous sommes façonnés, au sein desquels nous sommes élevés et que les femmes ressentent de plus en plus comme des stéréotypes désuets et trompeurs. Après Femmes, pouvoirs, créations (2005) Gradiva, née de l’équipe “ Traverses ” de l’Université de Paris 8, publie les travaux de son deuxième séminaire de recherche sur les créations au féminin. Suivant les brisées de l’héroïne pompéienne, elle explore à présent la relation de la femme et du savoir depuis l’intérieur des œuvres de création car elle considère toujours que les œuvres, au-delà de leur dimension esthétique, sont de puissantes machines à penser et à renouveler la pensée.
http://www.indigo-cf.com/~pf302183/f/livre.php?livre_id=285


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(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
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