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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Genre, féminisme et politique. Autour des travaux d’Eleni Varikas", 15 avril, Paris Pouchet
• "Temporalités, mythologie et fictionnalisation de l’Histoire dans l’œuvre de Monique Wittig", 16 mars, Paris Diderot
• "Genre et marginalités : regards croisés", 20 mars, Aix-en-Provence
• "(1)8 mars au CNRS. Une recherche engagée pour le genre et l’égalité professionnelle", 18 mars, Paris CNRS
• "Genre et cancer. Définitions et méthode de travail", 22 mars, Paris Diderot
• "Le genre à l’étude ! Les termes et les formes de l’expérience étudiante", 22 mars, Strasbourg
• "Réécrire l’histoire de l’art : fictions et narrations (post)féministes", 30 mars, Paris
• "Le Corps, territoire du sacré", 4-5 avril, Paris Pouchet
• "Nouveaux parcours, doubles cursus et passerelles à l’Université. Sont-ils favorables aux femmes scientifiques dans l’entreprise et la recherche ?", 12 avril, Paris
• "Le droit de l’enfant et de l’adolescent à son orientation sexuelle à son identité de genre", 2-3-4 mai, Sion (Suisse)
• "Genre et populations. Méthodes, données et analyses", 24-25-26 juin, Nanterre
2 - SEMINAIRES :
• "Le « genre globalisé » : cadres d’actions et mobilisations en débats", Paris Grands Moulins
• "Démocratie radicale, féminisme et pragmatisme", Paris Grands Moulins
• Najet Tnani à Paris 8
• Sara Piazza et Vincent Bourseul, "Normes de sexe, normes de genre", 28 mars, Paris Diderot
• "Ilana Löwy - IEC", 16 mars, Paris
• Francis Dupuis-Déri, "La ’crise de la masculinité’ comme discours antiféministe", 21 mars, Bordeaux 2
• "Féminisme et voile islamique", 22 mars, Paris Grands Moulins
• Elsa Fondimare, "Les insuffisances du principe juridique d’égalité dans le cadre de la lutte contre les inégalités de genre", 28 mars, Paris MIE
• Clotilde Lemarchant, "Unique en son genre. Regards croisés sur les filles et les garçons dans les formations techniques", 28 mars, Paris
• "Femmes et engagement en Amérique Latine", 29 mars, Paris
• Nadya Araujo Guimarães, "La zone grise entre emploi domestique et métiers du care. Le Brésil dans une perspective comparative", 8 avril, Paris
3 - APPELS A PROPOSITIONS :
• Avant le 17 mars, "Défi genre de la Mission Interdisciplinarité du CNRS"
• Avant le 30 avril, "Le masculin, le féminin : définitions fluctuantes", Toulouse
• Avant le 15 mai, "Le travail socio-éducatif au prisme du genre", Bobigny
• Avant le 30 mai, "Les discours institutionnels au prisme du « genre » : perspectives italo-françaises", revue Synergies Italie
• Avant le 15 juin, "Histoire des femmes, histoire du genre, histoire genrée", Paris 8
• Avant le 1er juin, "F(r)ictions modernistes du masculin/féminin : 1900-1940", Montréal (Canada)
• Avant le 1er juin, "Philosophy, Knowledge and Feminist Practices", Madrid (Espagne)
4 - EN LIGNE :
• Cahiers du CEDREF, "Théories féministes et queers décoloniales
• Chloé Constant, "Sexe(s) derrière les barreaux : inégalités d’accès à la visite intime et hétérogénéité des pratiques sexuelles"
• Dominique Meurs et Sophie Ponthieux, "L’écart des salaires entre les femmes et les hommes peut-il encore baisser ?"
• Bernard Fusulier et Diane-Gabrielle Tremblay (dir.), "Articulation travail-famille : une entrée par les groupes professionnels"
• Collectif, "Le pouvoir a-t-il un sexe ? Actes du séminaire de la fondation Gabriel Péri"
5 - DIVERS :
• Création d’une cellule de veille contre le harcèlement, les agressions sexuelles, le sexisme et l’homophobie dans les Universités de Bordeaux
• Cours intensif Erasmus en genre à l’université de Foggia en Italie
6 - PUBLICATIONS :
• Patrick Farges, Anne-Marie Saint-Gille, Le premier féminisme allemand (1848-1933). Un mouvement social de dimension internationale
• Danielle Haase-Dubosc, Marie-Élisabeth Henneau (dir.), Revisiter la « querelle des femmes » - 2. Discours sur l’égalité/inégalité des sexes, de 1600 à 1750
• Julie de Ganck, Le sexe, une invention moderne ? Histoire des réactions face aux anomalies sexuelles et à l’hermaphrodisme en Belgique (1830-1914)
• Marguerite de Coüasnon, Ecrire de soi. Mme de Genlis et Isabelle de Charrière, l’autorité féminine en fictions (1793-1804)
• Catherine Jacques, Les féministes belges et les luttes pour l’égalité politique et économique (1914-1968)
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1 - COLLOQUES :
• "Genre, féminisme et politique. Autour des travaux d’Eleni Varikas"
Journée d’études dans le cadre du séminaire public de l’équipe GTM
15 avril
Site CNRS Pouchet, 59 rue Pouchet, Paris
Programme :
. 9h15.
Ouverture de la journée
Isabelle Clair et Helena Hirata
. 9h30.
Bousculer les disciplines
Anne Berger. Présidence
> Michèle Riot-Sarcey
Un long compagnonnage critique
> Catherine Achin
Penser la démocratie et la liberté moderne. Et bouleverser la science politique
> Sonia Dayan
Pensée féministe et théorie critique
. 11h. Pause café
. 11h15.
Penser le sexe et le genre
Danielle Chabaud-Rychter. Présidence
> Christine Delphy
Penser le genre, penser la hiérarchie
> Elsa Dorlin
La pensée d’Eleni Varikas : pour un autre féminisme matérialiste
> Sheila Rowbotham (sous réserve)
De Les oubliées de l’histoire aux Traversées rebelles
. 12h30. Pause déjeuner
. 14h.
Chercher à la frontière
Patricia Paperman. Présidence
> Malek Bouyahia et Karima Ramdani
Penser à la marge et au-delà des frontières : pouvoirs coloniaux et colonialité des savoirs
> Maria-Eleonora Sanna
E. Varikas : une boîte à outils pour penser le rapport entre colonialité et néolibéralisme
> Cornelia Möser
Critiquer la modernité. Eleni Varikas traductrice théorique de l’École de Francfort
. 15h30. Pause café
> 16h.
Mettre en lumière les figures du paria
Aurélie Damamme. Présidence
> Elena Tzelepis
Aux marges de l’humanité : la figure du paria, entre aliénation et subversion
> Keith McClelland
Genre, esclavage et politique en Grande-Bretagne au 19e siècle
. 17h30.
Eleni Varikas
. 18h. Cocktail
Contact :
sandra.nicolas@gtm.cnrs.fr
• "Temporalités, mythologie et fictionnalisation de l’Histoire dans l’œuvre de Monique Wittig"
Samedi 16 mars, 14h30
9 esplanade Pierre Vidal-Naquet
Rez-de-Chaussée de la Halle aux Farines
Avec Benoît Auclerc, Yannick Chevalier, Catherine Ecarnot, Dominique Samson, Suzanne Robichon
Présentation :
Monique Wittig (1935-2003), auteure d’une oeuvre importante influencée par le Nouveau Roman, joua dès avant 1970 un rôle décisif dans l’apparition du mouvement de libération des femmes : publiant autant des manifestes politiques (co-auteure du premier manifeste Pour un mouvement de libération des femmes en 1970), des oeuvres littéraires (L’Opoponax (1964), Les Guérillères (1969), Le Corps lesbien (1973), Brouillon pour un dictionnaire des amantes (1976), etc.) que des textes théoriques tels que La Pensée straight (1980) dans lequel elle définit l’hétérosexualité comme régime politique, et qui a profondément influencé le courant des études queer. Monique Wittig a également participé à la création du MLF et de nombreux groupes militants. Chez Monique Wittig, l’écriture féministe de l’histoire utilise les procédés du mythe ou de la fable pour constituer une histoire qui n’existe pas encore, toute tendue vers le futur, et depuis une narration grammaticalement féminisée. Les « porteuses de fables », dans le Brouillon pour un dictionnaire des amantes, co-écrit avec Sande Zeig, incarnent une histoire cyclique, ordonnée « autour « d’histoires comme Histoire » et l’imaginaire au service d’un nouveau monde. Le Brouillon constitue à la fois une parodie des études patriarcales et la création d’une Histoire des femmes »1, qui suit la maxime des Guérillères, autre somptueux livre de Monique Wittig : « Fais un effort pour te souvenir. Ou, à défaut, invente ». 2013 est l’année anniversaire des dix ans de sa disparition.
Programme :
> Benoît Auclerc - "Ce qui "n’a pas de nom pour l’heure" : nomination et réalités invisibles".
Benoît Auclerc est maître de conférences en littérature à l’Université Lyon 3 et travaille sur les relations entre littérature et politique.
> Yannick Chevalier est maître de conférences en stylistique française à l’Université Lumière Lyon 2. Ses travaux portent sur l’articulation entre langue et genre. Benoît Auclerc & Yannick Chevalier sont les directeurs de l’ouvrage Lire Monique Wittig aujourd’hui (Editions PUL, 2012).
> Catherine Ecarnot - Touner en rond pour aller où ? Les figures cycliques chez Wittig
Catherine Ecarnot est l’auteur de la première thèse consacrée en France au travail de Monique Wittig et a publié L’Écriture de Monique Wittig. A la couleur de Sappho, à L’Harmattan, en 2002.
Elle interviendra sur la dimension cyclique du temps chez Monique Wittig.
> Dominique Samson, nièce de Monique Wittig, auteure d’une thèse en Sciences de l’Education intitulée L’ombre de l’auteur : des rapports de force dans l’acte d’écrire. L’intervention de Dominique Samson portera sur la bibliographie qui clôt le Brouillon pour un dictionnaire des amantes, comme lieu d’une double mise en scène : mise en scène d’une autre histoire et de collectifs réels et imaginaires.
> Suzanne Robichon, fondatrice de la revue Vlasta, revue des fictions et utopies amazoniennes, co-directrice avec Marie-Hélène Bourcier du colloque et de l’ouvrage Parce que les Lesbiennes ne sont pas des femmes - Autour de l’oeuvre politique, théorique et littéraire de Monique Wittig (éditions gaies et lesbiennes, 2002).
Contact :
info@betonsalon.net
• "Genre et marginalités : regards croisés"
Journée d’études organisée par l’Axe 2 Individus, identités, corps social Groupe GeFeM
Organisation scientifique :
Karine Lambert et Anne Montenach
Mercredi 20 mars 2013
de 9h00 à 16h30 - Salle Duby Maison méditerranéenne des sciences de l’homme, Aix-en-Provence
Présentation :
La transgression des normes constitue un moyen d’investir la sphère publique. On s’intéressera dans une perspective pluri- et inter-disciplinaire à la manière dont les acteur-trice-s de pratiques transgressives peuvent se constituer en entrepreneur-se-s de normes : soit en revendiquant le caractère généralisable de leurs postures, soit en imposant à l’intérieur même du cadre marginal où ils-elles évoluent un certain nombre de normes de comportement.
Programme :
. 9H15-9H30
> Accueil et présentation
Francesca Arena, Karine Lambert, Anne Montenach UMR TeLeMMe
. 9H30-12H45
Genre et marginalités au prisme de la recherche en SHS
> Vincent Vilmain postdoctorant, historien GRSL, ePHe-CNRS Marginalité nationale et marginalité féminine. Les choix politiques des femmes sionistes à la fin du XIXe siècle
Discutant : Marc Calvini-Lefebvre MCF Civilisation britannique XIXe s AMU-LeRMA
> Prune de Montvalon doctorante, socio-anthropologue Univ. Nice-Sophia Antipolis-URMIS Les prostituées et leurs passeur-e-s
Discutante : Sandrine Musso MCF, anthropologie AMU-Centre Norbert elias
> Françoise Bianco doctorante, sciences et technologie de l’information Univ. Nice-Sophia Antipolis-LIRCeS Formes de prises de parole et de présentation de soi des femmes dans l’espace public. Mécanismes d’autocensure et réaffirmation de la norme masculine
Discutante : Sylvette Denèfle professeur, sociologie Univ. F. Rabelais-MSH Tours
. 14h15-16H30
Genre et marginalités dans le champ professionnel
> Yvonne Kniebiehler Demeter-Coré - GeFeM Introduction et présidence
> Amel Chaouati psychologue, psychothérapeute, SeSSAD Île-de-France Le genre à l’épreuve du handicap dans la migration
> Marie-Christine Bernard psychosomaticienne et art-thérapeute, Demeter-Coré Libre parole des mères dans la blogosphère : quelles transgressions ?
> Fabienne Devynck psychologue-clinicienne, directrice du relais de St Donat, Demeter-Coré Femmes dans les espaces publics : un autre regard
Discussion générale
Contact :
telemme@mmsh.univ-aix.fr
• "(1)8 mars au CNRS. Une recherche engagée pour le genre et l’égalité professionnelle"
Lundi 18 mars 2013
Auditorium Marie-Curie, siège du CNRS - Campus Gérard-Mégie
3, rue Michel-Ange - Paris 75016
Présentation :
A l’occasion de la journée internationale des femmes, la Mission pour la place des femmes au CNRS, la Mission pour l’interdisciplinarité du CNRS, le GIS Institut du Genre et l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS organisent une journée thématique sur la recherche sur le genre et l’égalité professionnelle.
Programme :
. Ouverture : Joël Bertrand, Anne Renault, Patrice Bourdelais
. Réalisations, structures et engagements du CNRS en matière de promotion des recherches sur le genre et de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
Avec Anne E. Berger, Sandra Laugier, Françoise Moos, Anne Pépin et Sylvie Steinberg
. Projection du film d’Anne-France Sion « Françoise Héritier et les lois du genre » produit par CNRS Images, suivie d’un débat
. Table ronde sur les liens entre recherche sur le genre et politiques publiques de l’égalité
Avec Françoise Héritier, Emmanuelle Latour, Janine Mossuz-Lavau, Florence Rochefort et Réjane Sénac.
. Table ronde sur l’égalité professionnelle dans l’enseignement supérieur et la recherche
Avec Vincent Berger, Jacqueline Laufer, Catherine Marry, Pascale Molinier, Agnès Netter, Anne Pépin, Rachel Silvera et Catherine Sofer
. Clôture : Najat Vallaud-Belkacem, Guillaume Houzel
Contact :
http://www.cnrs.fr/mission-femmes
• "Genre et cancer. Définitions et méthode de travail"
Séminaire conjoint Cancéropôle Île-de-France, Institut Emilie du Châtelet, Laboratoire CRPMS
Vendredi 22 mars 2013, à partir de 13h30
Université Paris Diderot, salle 027C à la Halle aux farines
Présentation :
Le terme « genre », absent des publications médicales avant les années 1970, est aujourd’hui très présent dans de nombreux articles scientifiques. Toutefois, son utilisation est loin d’être claire : parfois ce terme est utilisé de manière interchangeable avec le « sexe biologique », parfois même il remplace le terme « femmes » ; en revanche, il ne renvoie que très rarement à son acception en sciences sociales, celle d’un concept permettant d’analyser la construction sociale de la différence des sexes.
Le but de cette réunion est de clarifier la polysémie du terme « genre » et de s’interroger sur la façon dont l’appartenance de genre affecte les parcours de vie et les attitudes envers le cancer.
Programme :
> Sexe, genre et maladie : quelques principes d’analyse
Ilana LÖWY (INSERM U988, CERMES 3)
> Genre et santé : éléments démographiques
Nathalie BAJOS (INSERM U1018, CESP)
> Genre et cancer : nouvelles disparités ?
Jean NAVARRO (Cancéropôle Île-de-France)
> La constitution du domaine « genre et médecine – genre et santé » : quelques repères
Catherine FUSSINGER (Centre Hospitalo-Universitaire Vaudois et UNIL)
> Genre, vieillissement et cancer : les patients et leurs proches
Martine BUNGENER (CERMES 3)
> Genre et éthique du care : une approche genrée de la vulnérabilité et du soin
Sandra LAUGIER (Université Paris I)
> The gendering of cancer and cancer care : boys will be boys and girls will be medicalised
Clare MOYNIHAN (Institute of Cancer Research, Londres)
Discussions et conclusions
Infos et contact :
http://www.crpms.shc.univ-paris-diderot.fr/spip.php?article435
• "Le genre à l’étude ! Les termes et les formes de l’expérience étudiante"
Thémat’IC 2013
Comité d’organisation :
Patricia Caillé, Maîtresse de Conférences au Département Information-Communication de l’IUT Robert Schuman et chercheur au LISEC, Université de Strasbourg
Nassira Hedjerassi, Professeure des universités, chercheure au Cerep EA 4692, Université de Reims
Sophie Kennel, PRCE Documentation, IUT Robert Schuman de l’Université de Strasbourg
Vendredi 22 mars 2013
IUT Robert Schuman, Université de Strasbourg
Présentation :
Sous l’impulsion de Sophie Kennel, Chargée de mission, « Ascenseur social et réussite », nous avions consacré l’édition 2010 à une réflexion sur l’articulation entre ascension sociale et réussite des étudiants. Dans cette nouvelle édition, nous poursuivrons ce travail en nous intéressant davantage à la façon dont les étudiants de divers horizons sociaux, générationnels, géographiques et culturels, choisissent une formation, se pensent en tant qu’étudiants et vivent leurs études, des questions que nous aimerions réexaminer au prisme du genre.
Au tournant des années 2000, des recherches explorent les différentes dimensions de l’expérience étudiante. Dans Le métier d’étudiant : l’entrée dans la vie universitaire (Paris : PUF, 1997), Alain Coulon examine la transition du lycée à l’université et le processus d’affiliation, c’est-à-dire les apprentissages institutionnels et intellectuels nécessaires à l’acquisition progressive d’un nouveau statut social. Un an plus tard, dans Les nouveaux étudiants, un groupe social en mutation (Paris : Armand Colin, 1998), Valérie Erlich proposait de développer une réflexion sur les étudiants à partir des différents temps de la vie étudiante. Puis Mathias Millet dans Les Etudiants et le travail universitaire (Lyon : PUL, 2003) comparait le rapport des étudiants de différentes disciplines au travail universitaire. Plus récemment, Aziz Jellab interrogeait dans Les Etudiants en quête d’université (2009), l’importance d’un projet professionnel dans la réussite d’un étudiant. Ces recherches n’accordent pas toutes la même importance à la variable des sexes et au genre dans la façon qu’elles ont d’analyser le rapport des étudiants à l’enseignement supérieur, ni ne voient le genre opérer de la même façon. Comment penser l’articulation entre le sexe, la condition sociale, l’âge ou l’origine géographique dans le parcours des étudiant-e-s ? Si les filles réussissent de mieux en mieux à l’université, quels sont les enjeux d’une réflexion sur la dimension genrée du rapport aux études.
Nous convierons, dans un premier temps, des chercheurs à mettre en relief les dimensions sexuées et genrées du rapport que les étudiants entretiennent avec les études et l’institution et de la façon dont ils ou elles se définissent. Comment des étudiants et des étudiantes choisissent-ils une formation plutôt qu’une autre ? Les étudiants et les étudiantes abordent-ils le travail universitaire de la même façon, en ont-ils la même conception ? Comment le prisme du genre transforme-t-il la compréhension que nous avions des dimensions et des temps de l’expérience étudiante ? Dans un deuxième temps, nous poserons la question de la « professionnalisation » devenue l’un des « mots d’ordre » au nom duquel de nombreux dispositifs sont mis en place par le biais d’institutions, de rapports et de réformes (Pinto 2008) 2. Comment une perspective genre nous permet-elle de revisiter les questions liées à la professionnalisation dans l’enseignement supérieur (renouvellement de l’offre, enjeux de l’insertion professionnelle, partenariats avec les milieux professionnels, etc.) et les actions menées ? Dans ce cadre, nous inviterons des professionnels à commenter diverses initiatives lancées pour la mixité et la diversité dont l’objectif est la réussite des étudiants.
Programme :
. 8h30-9h15 – Introduction
. 9h15-10h - Les manières de se socialiser et d’étudier à l’université, une question de genre ? Une relecture d’un matériau empirique issu d’une recherche sur l’expérience étudiante
> Aziz Jellab, Inspecteur général de l’Education nationale, Chercheur au CERIES, université Lille 3
10h-10h45 - Les inégalités de genre et la manière d’étudier dans l’enseignement supérieur
> Saeed Paivandi, Professeur en Sciences de l’Education, Université de Lorraine/LISEC
. 11h15-12h - « J’avais eu des échos comme quoi vous étiez très strict » La scolarisation des seconds cycles universitaires comme attente pédagogique spécifique.
· Cédric Hugrée, Chercheur au CNRS, Cresppa-Équipe CSU
12h-12h30 - Quels sont les enjeux du genre aujourd’hui ?
· Nassira Hedjerassi, Professeur, Cerep EA 4692, Université de Reims
Discussion à la suite des interventions
. 14h15-15h - Salariat étudiant et féminisation de l’enseignement supérieur
> Vanessa Pinto, Maîtresse de conférence, Cerep EA 4692, Université de Reims
15h-15h45 – Le genre et la construction de l’identité professionnelle dans le milieu de l’ingéniérie
> Biljana Stevanovic, Docteure en sciences de l’éducation et chercheure associée au CERSE à l’université de Caen Basse-Normandie
. 15h45-16h30 – Table-Ronde : Les filles et l’injonction de la professionnalisation
Modération : Julien Haristoy, chef du département Informatique, IUT Robert Schuman
Katia Beck, formatrice, Chambre de Commerce et d’Industrie de Strasbourg
Stéphanie Lutz, Cadre RH chez Liebherr
Emmanuel Percq, chef des Services académiques d’information et d’orientation, Académie de Strasbourg
Caroline Ertz, étudiante en LP Miden, IUT Robert Schuman
Muriel Frare, chef de projet, Peugeot-Mulhouse
. 17h-17h45 – Table Ronde : L’ascenseur social dans le supérieur à l’aune du genre ?
Modération : Nicole Poteaux, Directrice du Collégium Education-Formation, Université de Strasbourg
Anne-France DELANNAY, responsable du Dispositif Egalité des Chances - IEPEI, Institut d’Etudes Politiques de Strasbourg
Christophe Karst, principal adjoint, collège du Stockfeld de Strasbourg
Sophie Kennel, Chargée de mission Réussite et Ascension Sociale, IUT Robert Schuman
Anne Schnepp, étudiante et apprentie en Master 1, Ecole de Management de Strasbourg
Infos et contact :
http://thematic.hautetfort.com/
• "Réécrire l’histoire de l’art : fictions et narrations (post)féministes"
Un programme de rencontres conçu par Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros
Samedi 30 mars, 14h30
Bétonsalon - Centre d’art et de recherche
9 esplanade Pierre Vidal-Naquet, Paris 13e
Présentation :
Dans Differencing the Canon (1999), l’historienne de l’art Griselda Pollock, indiquait, qu’écrire une histoire féministe de l’art, ne revenait pas simplement à réintégrer des artistes femmes au canon. On peut postuler que produire un féminisme, et pourrait-on dire, une queerisation de l’histoire de l’art, revient également à une modification épistémologique de la discipline ‘histoire de l’art’ et plus particulièrement de ses mises en récit et ses formes narratives. C’est par l’invention ou le déploiement de nouvelles technologies d’écriture (telles que le recours à la fictionnalisation d’archives et aux métafictions historiographiques (Carola Dertnig, Cheryl Dunye ou Roee Rosen), au montage non-linéaire (Renée Green, Carla Lonzi), au reenactment (Faith Wilding)) que les artistes, écrivaines, historiennes de l’art (post)féministes mettent en crise les temporalités linéaires et les formats normalisés d’écriture de l’histoire de l’art.
Avec Carola Dertnig, Fabienne Dumont, Jules Falquet, Hélène Fleckinger, Laura Iamurri, Giovanna Zapperi
Programme :
. 14h30
> Fabienne Dumont, historienne de l’art, Ecole Supérieure d’Art de Quimper Reenactment de performances féministes : l’exemple de FaithWilding, de Waiting (1972) à Wait-With (2007)
Outre la projection d’extraits de la performance originelle et de sa reprise dans les années 2000, ce sont les contextes historiques du mouvement féministe californien des années 1970, des valeurs éthiques issues de ces années-là, et la pertinence de leur réactivation 40 ans plus tard, auxquels Fabienne Dumont s’attachera.
Fabienne Dumont est professeure d’histoire de l’art contemporain à l’EESAB, auteure d’une thèse, Arts et féminismes dans les années 1970 en France (PUR, à paraître), directrice de l’anthologie La rébellion du Deuxième Sexe (Presses du réel, 2011). Elle prépare un essai monographique au sujet de Nil Yalter et vient de publier un article dans le catalogue Linder Femme/Objet du MAMVP.
. 15h30
"Lora Sana", PERFORMANCE de Carola Dertnig, artiste, Vienne
Ce sont des recherches approfondies sur l’histoire de la performance - le livre Let’s twist again (2001) et le projet Lora Sana, deux enquêtes sur son historiographie et sa documentation- qui ont mené Carola Dertnig à s’interroger sur la place des femmes au sein de l’Actionnisme viennois et à l’absence de leurs noms dans les ouvrages d’histoire de l’art. Carola Dertnig est partie à la rencontre de ces femmes fantômes dont les archives de cette période charnière ont pourtant conservé des preuves visuelles. La figure fictive de l’artiste Lora Sana naît de la synthèse de discussions réalisées avec Hanel Koeck et Annie Brus, toutes deux actionnistes dans les années 50 - ou plutôt « modèles », tel étant leur statut de l’époque. Le projet de Carola Dertnig s’ancre dans un projet de réécriture de l’histoire de l’art, mêlant archives et vrais témoignages et métafictions historiographiques, permettant ainsi de questionner la valeur d’une archive depuis une perspective féministe. A l’image de plusieurs artistes de l’exposition, Carola Dertnig fraie un chemin entre les silences de l’histoire de l’art, des sources et des archives quant au rôle des femmes artistes et la nécessité de produire littéralement celles-ci lorsqu’elles viennent à manquer
. 16h30
> Laura Iamurri, historienne de l’art, est chercheuse à l’Université de Roma Tre. Elle a publié de nombreux essais sur Carla Lonzi, préfacée la nouvelle édition de Autoritratto (Milan 2010), et publié le recueil des écrits sur l’art (avec L. Conte e V. Martini, Milan 2012).
et
Giovanna Zapperi, historienne de l’art, Ecole Nationale Supérieure d’Art de Bourges
Une discontinuité radicale : Carla Lonzi, 1970 En 1969, Carla Lonzi, historienne et critique d’art, publie sous le titre Autoritratto (Autoportrait) ses conversations avec 14 artistes. Les entretiens précédemment enregistrés font l’objet d’un montage dans lequel les temps se superposent et s’entremêlent : le résultat est une longue conversation apparemment sans pauses, dans laquelle la temporalité n’a plus aucune linéarité, et le passage du langage oral à sa transcription est souvent thématisé. Après la publication du livre, Lonzi abandonne la critique d’art pour se consacrer au féminisme. La parution du Manifesto di Rivolta femminile, en juillet 1970, marque le début de la pensée la plus radicale du féminisme italien.
. 17h30
Réécrire l’histoire de l’art : fictions et narrations (post)féministes
> Jules Falquet, sociologue, Université Paris 7
"Apports théoriques des féministes Chicanas à partir du travail artistique et militant"
Jules Falquet travaille notamment sur les théories féministes —matérialistes, imbricationnistes et décoloniales en particulier. Elle a récemment coordonné avec Paola Bacchetta et Norma Alarcón, un Cahier du CEDREF sur les Théories féministes et queersdécoloniales, interventions Chicanas et Latinas états-uniennes.
. 18h30
> Hélène Fleckinger, historienne du cinéma, maître de conférence, Université Paris VIII "Auto-représentation politique et fictions performatives. L’exemple des cinémas féministes et homosexuels en France dans les années 1970".
Contact :
info@betonsalon.net
• "Le Corps, territoire du sacré"
Colloque pluridisciplinaire de jeunes chercheurs sur les rapports entre corps et sacré dans l’histoire et aujourd’hui organisé par les doctorants du GSRL
École Pratique des Hautes Études Groupe Sociétés, Religions, Laïcités CNRS / EPHE - UMR 8582
4 et 5 avril 2013 – Paris CNRS – Salle de conférence – 59-61, rue Pouchet – 75017 Paris
Présentation :
Entre Ciel et Terre, religions, prophéties et révélations traversent les corps ; le langage du sacré passant aussi bien par le verbe que par la chair. Pour certains, dieux, esprits et divinités investissent les corps mortels pour délivrer leur message ; tandis que les sociétés humaines expriment et impriment leurs croyances à la surface des corps, ceux-ci se faisant ainsi interfaces entre le monde sensible et la sphère d’un « tout autre ».
Par-delà la diversité des cultures et des traditions, la référence au sacré est porteuse d’une sémantique spatiale persistante qui accentue tantôt l’idée d’unité et d’intégrité, tantôt celle de discontinuité et de rupture. Si le sacré désigne ce qui est digne d’un respect absolu, parce que séparé et pur, toutes les langues envisagent la possibilité d’une transgression de ces limites. Par exemple, l’hébreu désigne cet acte sous le terme lehalel, « profaner », qui signifie littéralement « rompre l’enclos », ouvrir un trou dans l’espace. En arabe, harâm peut signifier « l’interdit », « l’illicite » mais aussi l’objet ou le lieu de sacralité qui ne doit souffrir aucun viol. L’ambiguïté intrinsèque de ces notions renvoie au corps, territoire à la fois pénétrable et opaque, qui appelle le respect tout en risquant de provoquer la souillure.
Alors que la croyance en Dieu et l’influence des religions dans la res publica sont globalement en recul dans les sociétés dites modernes, il pourrait sembler étrange de s’interroger aujourd’hui sur les rapports mutuels du corps et du sacré. Dans le contexte de sécularisation avancée des sociétés occidentales, on assiste en effet à un rétrécissement continu du champ religieux, ainsi qu’à une perte progressive mais régulière du pouvoir normatif des institutions religieuses sur le corps individuel comme sur le corps social dans son ensemble. Si donc par « sacré », on entend la puissance transcendante de la divinité et par « religion » l’administration même du sacré, le corps de l’homme contemporain peut-il encore faire l’objet d’un tel investissement ?
Si la religion tend effectivement à devenir une affaire de croyance à la fois personnelle et optionnelle, on constate cependant un attrait grandissant pour de nouvelles formes de spiritualités qui placent le corps et les sens au cœur de leurs expériences du sacré et qui, loin de faire disparaître le religieux, en déplacent simplement les frontières, et en transforment les manifestations.
Aussi, dans un contexte de globalisation qui conduit à des sociétés pluriculturelles où se côtoient mouvements de laïcisation et tentations intégristes, c’est en majeure partie sur le plan du corps que la question de l’identité religieuse se pose, tant au niveau individuel que collectif, politique que social, à travers des marqueurs identitaires notamment, des interdits alimentaires ou encore des représentations du divin. Ces interrogations convoquent aussi l’histoire qui nous rappelle combien dans les périodes de mutation, de concurrence ou bien de coexistence religieuse, le corps fut vecteur de différentiation et d’identité.
Enfin, la relation diachronique qui lie le corps au regard clinique ou politique semble être le lieu d’un possible surgissement du sacré. En effet, comme l’a montré Michel Foucault, le contrôle sur les individus ne s’effectue pas seulement par la conscience ou au moyen de l’idéologie, mais aussi dans le corps et avec le corps. Le pouvoir les traverse et les enclot dans des dispositifs discursifs et légaux qui produisent de la sacralité : tabous, cadavres d’animaux, restes des défunts, procréation médicalement assistée, etc.
Programme :
Jeudi 4 avril 2013
. 9.30 : Ouverture du Colloque : Philippe Portier – CNRS / EPHE – Directeur du GSRL
. 9.45 – 12.30
Session 1 : Santé, sainteté
Président-Discutant : Régis de Ricquebourg, CNRS-GSRL, Université de Lille
> Corps messianique et corps martyrs dans la région stéphanoise de la fin du XIXe siècle aux années 1930. Mikaël Duarte, doctorant en histoire, Université de Saint-Etienne, chargé de cours en histoire moderne
> Des corps sains aux corps saints : la souffrance des sœurs au XIXe siècle.
Anne Jusseaume, doctorante en histoire contemporaine, IEP de Paris, agrégée d’histoire, chargée de cours à Sciences Po
> Sainteté et sacralité corporelle chez les guérisseurs en Lorraine.
Déborah Kessler-Bilthauer, docteure en ethnologie, Université de Lorraine, Metz
> Le corps « malade » comme support de la da’wa (« prédication ») : représentations et pratiques de la roqya chez les salafis en France et en Belgique. Hanifa Touag, doctorante en sociologie, Université catholique de Louvain / IEP de Paris
. 14.30 – 16.30
Session 2 : Genre & Pouvoir
Présidente-Discutante : Florence Rochefort, CNRS-GSRL, EPHE .
> Femmes tarantate et femmes performers, quand le corps est l’indicateur d’un malaise social.
Romina De Novellis, doctorante en anthropologie, EHESS, artiste performeuse
> Sainte et les rois, ou quand une jeune fille devient homme de pouvoir. Cas de possession côtier dans les Hautes Terres malgaches. Olivia Legrip-Randriambelo, doctorante en anthropologie, Université de Lyon 2
> Le corps qui devient parole. Autour de la voyance féminine en Italie du Sud.
Alfonsina Bellio, docteure en anthropologie et littérature (Sciences littéraires. Rhétorique et techniques de l’interprétation), Université de Calabre, ATER en ethnologie, post-doctorante invitée au GSRL
> Sexualité sacrée ou ... sacrée sexualité : sexualité et taoïsme, réinterprétation post-moderne d’une tradition extrême-orientale. Marc Lebranchu, doctorant en sociologie, EPHE, GSRL
Vendredi 5 avril 2013
. 9.00 – 12.30
Session 3 : Géographies et Anatomies sacrées
Présidente-Discutante : Roberte Hamayon, EPHE
> L’utilisation du corps chez les Muiscas de Colombie préhispanique (IXe – XVIe siècle) : une sémantique sacrificielle Enora Gault, docteure en archéologie préhispanique, Université Paris IV
> L’anatomie occulte de l’Homme dans la tradition aumiste : approches croisées.
Lola Druilhe, doctorante en sociologie, EPHE, GSRL
> Cosmologie, géographie et anatomie d’un rapport de la créature à la Création : les cartes et diagrammes autobiographiques d’Opicinus de Canistris (1296 ; v. 1354) Gwladys Le Cuff, doctorante en histoire de l’art, Université Paris IV Sorbonne
> "L’ascension légère" ou la spiritualisation du corps dans le taoïsme médiéval
Olivier Boutonnet, doctorant en histoire, EPHE, GSRL, professeur de chinois
> L’âme et le corps dans le traitement des morts chez les Nanaïs du bassin de l’Amour, Extrême Orient de la Sibérie. Anne Dalle, doctorante en sociologie, EPHE, GSRL
. 14.00 – 16.30
Session 4 : Métamorphoses du religieux
Présidente-Discutante : Emma Aubin-Boltansky, CNRS, EHESS .
> L’esthétique du voile intégral : entre parure, pudeur et charisme
Maryam Borghée, doctorante en sociologie, EPHE, GSRL
> La religion de la beauté, l’aisthésis et l’hébertisme
Pierre Philippe-Meden, doctorant en esthétique, sciences et technologie des arts, spécialité théâtre et danse, Université Paris 8, ATER Université d’Artois
> Du « corps consacré » au « corps écrin » : métamorphose et rémanence du sacré dans les pratiques soignantes. Jocelyn Guillo, doctorant en sciences de l’information et communication, Université de Bourgogne, Dijon
> Représentations du sacré chez les bénévoles du « Collectif les morts de la rue »
Lucas Guffanti, doctorant en sciences politiques, IEP de Paris
. 16.30 Clôture du colloque : Régis de Ricquebourg CNRS-GSRL, Université de Lille
Contact :
GSRL2013@live.fr
• "Nouveaux parcours, doubles cursus et passerelles à l’Université. Sont-ils favorables aux femmes scientifiques dans l’entreprise et la recherche ?"
Colloque Femmes et sciences
vendredi 12 avril 2013, Amphithéâtre Poincaré Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,
25 rue de la Montagne Sainte-Geneviève, Paris 5ème
Présentation :
Les universités proposent de nouveaux parcours en sciences et applications avec des doubles cursus et des passerelles qui facilitent les changements d’orientation et l’insertion dans le monde professionnel. Ces propositions augmentent l’attractivité des carrières scientifiques, en particulier auprès des jeunes femmes influencées par des stéréotypes défavorables, et prennent en compte des qualités appréciées par les recruteurs, telles que créativité, aptitude aux contacts humains, sens de l’équipe ou compétences en gestion.
L’objectif de ce colloque est de valoriser ces innovations, de permettre une meilleure reconnaissance des diplômes universitaires et d’aider à l’orientation et à l’insertion professionnelle des femmes scientifiques. Les intervenants et les participants seront des responsables de ministères, d’universités, des responsables de parcours pédagogiques, des étudiant-e-s et des représentants d’entreprises.
Le contexte est favorable avec une nouvelle offre de formations, le développement de l’alternance ainsi que la mise en place des programmes d’excellence, dont certains encouragent les interactions avec les entreprises et offrent de nouvelles possibilités de recrutement.
Infos complètes et programme :
http://www.parisdescartes.fr/AGENDA/Avril-2013/Nouveaux-parcours-doubles-cursus-et-passerelles-a-l-Universite-Sont-ils-favorables-aux-femmes-scientifiques-dans-l-entreprise-et-la-recherche
• "Le droit de l’enfant et de l’adolescent à son orientation sexuelle à son identité de genre"
Colloque international organisé par l’Institut universitaire Kurt Bösch (IUKB), l’Institut international des Droits de l’enfant (IDE), la Haute école pédagogique du Valais (HEP VS) et la Haute école spécialisée de Suisse Occidentale (HES-SO), Valais
IUKB, Sion - 2, 3 et 4 mai 2013
Présentation :
L’Institut universitaire Kurt Bösch (IUKB), l’Institut international des Droits de l’enfant (IDE), la Haute école pédagogique du Valais (HEP VS) et la Haute école spécialisée de Suisse Occidentale (HES-SO), Valais, s’associent en étroite collaboration avec le Conseil de l’Europe pour organiser le 5ème Colloque International de Sion, qui se consacre en 2013 à la thématique « Le Droit de l’enfant et de l’adolescent à son orientation sexuelle et à son identité de genre ».
Cet évènement scientifique se tient les 2, 3 et 4 mai 2014, et se déroulera le dans un climat national et international particulièrement attentif au domaine des Droits humains en général et aux Droits de l’enfant en particulier. Pour l’occasion, nous accueillons des spécialistes de grand renom dans le domaine, notamment les auteurs prolifiques, Kevin Jennings (Etats-Unis) et Marina Castaneda (Mexique).
L’opportunité d’une collaboration stimulante avec le Conseil de l’Europe apporte un complément inestimable. Nous pourrons ainsi examiner de manière approfondie la Recommandation CM/Rec(2010)5 du Conseil de l’Europe sur des mesures visant à combattre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, document qui s’applique également à la Suisse. Le Conseil de l’Europe nous apporte également la participation d’un réseau de 6 pays (Albanie, Italie, Lettonie, Monténégro, Pologne, Serbie) dont les représentants gouvernementaux et de la société civile exposeront les meilleures pratiques qu’ils promeuvent et les obstacles qu’ils confrontent.
Les enfants et les adolescents dont l’orientation sexuelle s’esquisse de manière non hétérosexuelle ou pour qui l’identité de genre ne va pas de soi font souvent face à l’incompréhension de leurs familles et de leurs pairs, et qu’une vaste majorité d’entre eux découvrent les affres d’une discrimination primaire. Il n’est pas anodin de souligner que la détresse de ces jeunes a des conséquences dramatiques. Une étude danoise (Gransell & Hansen, 2009(i), citée par le Conseil de l’Europe, 2011(ii)) a trouvé que les personnes gays et lesbiennes ont tenté le suicide deux fois plus souvent que la population hétérosexuelle. De ces tentatives, 61% étaient réalisées par des personnes de moins de 20 ans et 6% par des enfants de moins de 12 ans (Moseng, 2006(iii), cité par le Conseil de l’Europe, 2011).
La santé et le bien-être des enfants et des adolescents sont fondés sur une coresponsabilité parentale, scolaire et de santé publique exprimée à travers une législation et des programmes nationaux. Des organismes et des instances internationales aussi diverses que, parmi d’autres, la Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme (2011), l’Organisation Mondiale de la Santé (2006)(iv), le Conseil de l’Europe (Lignes directrices sur les soins de santé adaptés aux enfants, 2011(v) et le Comité des Nations-Unies des Droits de l’enfant (CRC/GC/2003/4, 1er juillet 2003. Observation générale n° 4) ont pris position sur la nécessité d’apporter les ressources nécessaires à la promotion de la santé, tout en agissant de manière positive pour endiguer des discriminations, quelles qu’elles soient, qui pourraient affecter le développement des enfants et adolescents.
Mettons en exergue la Recommandation CM/Rec(2010)5 du Conseil de l’Europe sur des mesures visant à combattre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre(vi) ou encore le travail remarqué des experts onusiens qui ont généré les Principes de Yogyakarta (9.11.2006)(vii).
L’hypersensibilité sociale et politique ambiante à propos de la formation de l’identité sexuelle et de genre des enfants et des adolescents justifie à elle seule que le Colloque international de Sion prenne le temps d’examiner cette thématique selon son approche usuelle fondée sur la sérénité scientifique interdisciplinaire. La tenue du Colloque se déroule également dans un climat national et international particulièrement attentif au domaine des droits humains en général et aux droits de l’enfant en particulier. La mise sur pied récente du Centre suisse de compétence pour les droits humains (CSDH), et la place occupée en son sein par l’IUKB et l’IDE pour ce qui concerne les Droits de l’enfant et la Politique de l’enfance et de la jeunesse, prend un sens réel et urgent en Suisse lorsque sont examinées des violations substantielles des droits des mineurs, en particulier sur un principe aussi fondamental que celui de non-discrimination (Art. 2, Convention des Nations-Unies relative aux droits de l’enfant, 1989).
Infos complètes et programme :
http://www.iukb.ch/accueil/actualites-conferences/colloque-2013/index.html
Contact :
colloque@iukb.ch
• "Genre et populations. Méthodes, données et analyses"
Journées d’études organisées par le Centre de recherche populations et sociétés (Cerpos), Ecole doctorale EOS (Economie, Organisations, Sociétés), Université de Paris Ouest Nanterre la Défense
24-25-26 juin
Université Paris Ouest Nanterre La Défense 200 avenue de la République, 92001 Nanterre Cedex, Station : RER A Nanterre Université
Journées coordonnées par : Carole Brugeilles : carole.brugeilles@u-paris10.fr, Céline clément : celine.clement@u-paris10.fr, Maria Cosio cosio@u-paris10.fr,
Objectifs :
Ce module de formation présente l’approche de genre comme outil d’analyse des comportements démographiques, familiaux et sociaux. Cette perspective permet l’élaboration et l’utilisation de cadres théoriques, d’indicateurs et de concepts intégrant explicitement les rapports de genre dans l’analyse des comportements individuels et collectifs ; de discuter des résultats de recherches utilisant la perspective de genre ; de montrer comment l’analyse des systèmes de genre peut être utilisée par les agents de développement et les décideurs.
Programme :
Lundi 24 juin : Théories et méthodes
. 9h-11h : Introduction. « Le genre en démographie ». Carole Brugeilles (Université Paris Ouest Nanterre- Cerpos)
. 11 h-13 h « Mesurer le genre : indicateurs, enquêtes et méthodes ». Maria Cosio (Université Paris Ouest Nanterre- Cerpos)
. 14h- 16 h : « Prendre en compte le genre dans les enquêtes quantitatives » Armelle Andro (Université Paris I – Cridup - Ined)
. 16h-17 h : Discussion
Mardi 25 juin : Applications
. 9h-11h : « La mère et ses enfants : devenir adulte et transmissions intergénérationnelles ». Céline Clément (Université Paris Ouest Nanterre- Cerpos)
. 11 h-13 h : « Conjugalité, parentalité et VIH en Thaïlande du Nord : opinions et pratiques » Julie Pannetier (Ceped - Paris Descartes-Ined-Ird)
. 14h- 16h : « Mariage et genre en Afrique » Véronique Hertrich (Ined)
. 16h -18h : « Unions mixtes, genre et migrations : le cas des Brésiliennes résidant en Guyane » Dorothée Serges (Creda –Paris III-CNRS).
Mercredi 26 juin : Atelier
. 9h-12h : Atelier animé par Armelle Andro, Carole Brugeilles, Maria Cosio
Inscriptions :
Merci de confirmer votre participation en remplissant le bulletin d’inscription ci-joint (dernière page du fascicule de présentation de tous les modules) et de le renvoyer accompagné d’une photocopie de la carte d’étudiant ou d’une attestation du directeur de laboratoire de recherche pour les post- doctorants.
. par courriel à resodemo@univ-paris1.fr
. ou par courrier à Université Paris 1 Institut de Démographie – Réseau de Formation Doctorale en Démographie - 90, rue de Tolbiac 75013 Paris
Renseignements www.univ-paris1.fr/UFR/idup Rubrique : RESODEMO tél : 01.44.07.86.46
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2 - SEMINAIRES :
• "Le « genre globalisé » : cadres d’actions et mobilisations en débats"
Programme de l’édition 2013
Mardi de 13 h à 15 h (salle 3, RdC, bât. Le France, 190-198 av de France 75013 Paris), du 12 février 2013 au 14 mai 2013.
La séance du 16 avril se déroulera en salle 2 (même heure, même adresse)
Présentation :
Depuis une trentaine d’années, le genre s’est imposé d’une part comme un concept central dans l’analyse sociologique et d’autre part comme un leitmotiv des politiques menées par différents types d’acteurs internationaux et transnationaux. L’objectif du séminaire est d’interroger le processus globalisant et normalisant de l’usage du genre, posé comme une catégorie d’analyse universelle de l’intervention publique et de la démocratisation. Le genre a été mobilisé tant pour légitimer des politiques internationales de développement et de résolution des conflits, que dans des luttes d’émancipation au nom de l’égalité des sexes. Or si les agendas de genre font l’objet d’une globalisation, leurs enjeux sont façonnés par les contextes locaux dans lesquels ils sont déployés. La coexistence de programmes mis en œuvre par les États et les organisations internationales et de luttes menées par les associations locales invite à porter une attention particulière non seulement aux modes de diffusion et de circulation de ces programmes d’action sur le genre, mais aussi aux manières dont ils sont réappropriés par différentes associations de femmes et mobilisations collectives féminines, féministes et LGBT.
Programme :
. Séance 1. mardi 26 mars 2013
Le « genre globalisé » : retours sur une réflexion collective
> Delphine Lacombe (EHESS-IRIS, Paris) & Elisabeth Marteu (Sciences-Po, Paris) : Présentation des travaux publiés in Lacombe D. Marteu E. Jarry-Omarova A. Frotiée B. Le genre globalisé, cadres d’actions et mobilisations en débats. Cultures et Conflits, n°83, automne 2011.
> Ioana Cîrstocea (CNRS, UMR 7363 SAGE, Strasbourg) : Présentation du projet collectif “GlobalGender”.
. Séance 2. mardi 2 avril 2013
Transferts critiques, traductions, circulations
> Cornelia Möser (CRESSPA-GTM, Paris) : Généalogies intellectuelles, voyages théoriques et traductions culturelles dans la pensée et critique féministe
> Nasima Moujoud (Larhra-UPMF, Grenoble) : Faut-il décoloniser le Black feminism « à la française » ?
Discutante : Ioana Cîrstocea (CNRS, UMR 7363 SAGE, Strasbourg)
. Séance 3. mardi 9 avril 2013
Genre et développement durable
> Hélène Guétat (ENFA dynamiques rurales, Toulouse) & Magalie Saussey (UMR 201 IRD- Paris 1 La Sorbonne) : Comment le genre façonne les savoirs et les pratiques environnementales dans les pays des Suds
Discutante : Isabelle Guérin (Paris I Sorbonne/IRD, UMR 201 Développement et Sociétés)
. Séance 4. mardi 16 avril 2013
Le féminisme islamique, un mouvement transnational ?
> Simona Tersigni (SOPHIAPOL, Paris – Cultures et Sociétés en Europe, Strasbourg) Les féminismes islamiques en situation migratoire : des mouvements transnationaux au prisme d’expériences circonscrites de pensée et de mobilisation
Discutante : Elisabeth Marteu (Sciences-Po Paris)
. Séance 5. mardi 23 avril 2013
Nation, genre et sexualités.
> Patrick Awondo (JHSPHR, John Hopkins School of Public Health and Human Right, Baltimore) : Sur la question des « homo-mobilités » et des « réfugiés sexuels » africains à Paris
> Valérie Pouzol (Université Paris 8) : Du local à l’international : Enjeux politiques des militantismes LGBTQ en Israël
Discutante : Amélie Le Renard (CMH-Pro)
Infos et contact :
http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2012/ue/366/
• "Démocratie radicale, féminisme et pragmatisme"
Séminaire de Roberto Frega (CEMS)
Jeudi de 15 h à 17 h (salle 2, RdC, bât. Le France, 190-198 av de France 75013 Paris), du 7 mars 2013 au 6 juin 2013. Le 21 mars, la séance se déroulera de 18 h à 20 h en salle 3 ; les séances des 11 avril et 23 mai se dérouleront de 18 h à 20 h en salle 2 ; la séance du 6 juin se déroulera de 18 h à 20 h en salle 1.
Présentation :
Pour toute une longue tradition de pensée, la démocratie est radicale ou elle n’est pas. D’autres ont rétorqué que toute tentative d’aller au delà d’une définition minimale de démocratie est inévitablement condamnée à rendre la démocratie oppressive. Le séminaire explorera les conditions de possibilité et les limites de la démocratie radicale à partir des contributions du pragmatisme américain. Cette tradition remonte au moins à la théorie et à la pratique de la désobéissance civile de Henry Thoreau et à l’individualisme démocratique de Ralph Emerson, et s’achève notamment avec la théorie démocratique de John Dewey, l’un des théoriciens de la démocratie les plus influents du XXe siècle. Les théories pragmatistes de la démocratie ont connu au cours des trois dernières décennies un énorme regain d’intérêt, comme le montrent les travaux récents de Hilary Putnam, Richard Rorty, Richard Bernstein et James Bohman, tout comme ceux de représentants de la théorie critique qui se réclament aujourd’hui du pragmatisme, que ce soit Roberto Unger ou Axel Honneth. Le séminaire sera aussi l’occasion pour faire émerger les traces d’une pensée féministe interne au pragmatisme depuis les travaux de Jane Addams, dont on connaît à la fois l’engagement pratique dans les mouvements civiques de Chicago du tournant du XIXe au XXe siècle et la réflexion théorique sur la démocratie, et jusqu’à la reprise récente de l’inspiration pragmatiste chez Nancy Fraser ou Iris Marion Young.
Mais on sera aussi amené à réfléchir à certaines des implications majeures de la conception pragmatiste de la démocratie pour les sciences sociales, tant en ce qui concerne l’impératif de participation que l’analyse des arènes publiques et des dynamiques propres aux mouvements sociaux en tant que piliers de la démocratie. Au fil de cette histoire se dessinent les contours d’une théorie de la démocratie et la détermination critique de ses limites. En se frayant un chemin entre les traditions concurrentes du libéralisme anglo-américain, du républicanisme, et de la théorie critique, le pragmatisme aura été le lieu à la fois de l’articulation d’une conception radicale de la démocratie et de la mise en garde vis-à-vis des risques que toute conception radicale porte en elle. On sera ainsi conduit à comprendre en quel sens pour le pragmatisme, de Dewey à nos jours, le projet de la démocratie n’est et ne peut qu’être que « a task before us ».
Intervants extérieurs :
. 4 avril 2013 : Magali Bessone (Université de Rennes)
. 11 avril 2013 : Sandra Laugier (Université Paris 1)
. 16 mai 2013 : Alice Cristini (Università di Padova)
. 6 juin 2013 : Estelle Ferrarese (Université de Strasbourg)
Contact :
fregarob@gmail.com
• Najet Tnani à Paris 8
Najet Tnani, professeur de littérature française (université Tunis 1) donnera une série d’interventions à l’université Paris 8
Elle donnera une série de séminaires sur les sujets suivants :
. Mardi 19 mars 15h-18h "L’autobiographie et la question du "gender" B 106
. Lundi 25 mars 15h18h "Le dévoilement dans l’autobiographie féminine" B 106
. Jeudi 28 mars 9h-12h "la double culture et l’écriture de soi chez
Marguerite Duras et les auteures maghrébines" B 237
Contact :
nadia.setti@neuf.fr
• Sara Piazza et Vincent Bourseul, "Normes de sexe, normes de genre"
Interventions dans le cadre du séminaire du Psychadoc, séminaire des doctorant.e.s de l’ED Recherches en Psychanalyse et Psychopathologie (ED 450)
28 mars
19h-21h, Bâtiment Olympe de Gouges, Salle 146 (1er étage), Paris Diderot
Présentation :
Les « normes sexuelles » se conçoivent comme ce qui donne figure à l’effort de normativité et au traitement psychique du sexuel, à l’oeuvre dans les pratiques corporelles et sociales, individuelles et collectives.
Si elles s’imposent au sujet pour rendre intelligibles les corps, les usages, les pensées, les sexes, elles ne peuvent pas s’entendre uniquement comme des traits de séparation entre les sexes, entre les êtres. Les normes ne sont pas de simples règles ou de simples curseurs, mais des dispositifs inhérents aux pratiques sociales qui les créent en même temps qu’elles se réalisent. Elles sont au service d’une représentation et d’une organisation permettant à chacun de se situer et de situer autrui, dans le paysage sexuel ; s’en détourner reviendrait à produire une aberration.
Nous en trouvons des illustrations cliniques, par exemple, dans les « normes de sexes » et les « normes de genre » : lorsque l’organe sexuel féminin doit se conformer à un modèle esthétique par le biais d’une intervention chirurgicale (nymphoplastie), et lorsque la séparation du féminin et du masculin doit être préservée des risques de l’évolution sociale (« mariage pour tous »). La psychanalyse se trouve alors interpellée par ces « normes sexuelles », dans ses pratiques et ses théories, quand le sujet s’en soutient pour légitimer sa demande, mais aussi quand elles sont convoquées pour promouvoir un modèle social.
Dès lors, quand nous tentons de rendre compte du sujet de l’inconscient, comment négocions-nous nos relations avec les normes, les lois, les politiques qui, ici ou là s’imposent au sujet ? Quels positionnements pouvons-nous ou devons-nous avoir vis-à-vis des effets de normes, qui tantôt proviennent du social et de la culture, mais aussi qui proviennent parfois de la psychanalyse en tant que théorie ? Qu’est-ce que le genre fait à la psychanalyse ? Qu’est-ce que la norme fait à la psychanalyse ? Comment la thèse peut-elle accueillir ces dissensions, ces enjeux et ces défis ?
Nous pourrons, durant cette soirée, aborder ces questions à partir des travaux de thèse (en cours) de Sara Piazza et Vincent Bourseul. La première exposera depuis sa recherche sur la chirurgie vulvaire, les tensions entre norme et sexe ; le second commentera à partir de sa recherche sur la clinique du genre, les références à la psychanalyse dans les récents débats parlementaires sur la loi dite du « mariage pour tous ».
Sara Piazza est doctorante au CRPMS
(Thèse en cours, « Enjeux psychiques de la nymphoplastie de réduction », sous la direction de Mme Catherine Desprats Pequignot et du Pr. Christian Hoffmann)
Vincent Bourseul est doctorant au CRPMS
(Thèse en cours « Clinique du « genre » en psychanalyse », sous la direction de la Pr. Laurie Laufer et du Pr. François Villa)
http://psychadoc.com/2013/02/25/seance-du-28-mars-2013/
• "Ilana Löwy - IEC"
Intervention dans le cadre des « Quarante ans de recherche sur les femmes, le sexe et le genre » de l’Institut Émilie du Châtelet
Samedi 16 mars 2013
14h à 16h : Campus des Cordeliers, amphi Bilski-Pasquier,
21 rue de l’École de Médecine 75005 Paris. Métro : Odéon
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Ilana Löwy est biologiste, historienne des sciences, directrice de recherche à l’INSERM (CERMES),
Présentation :
Après une maîtrise de biochimie à l’Université de Tel Aviv, Ilana Löwy a soutenu une thèse d’État ès Sciences, option Immunologie, à l’Université de Paris VII, et plus tard s’est formée en histoire des sciences. Sa carrière s’est déroulée entre la France, Israël, l’Allemagne, les États-Unis et l’Angleterre, plus récemment le Brésil. Elle s’est intéressée aux interactions entre biomédecine et études de genre : l’assistance médicale à la procréation, l’histoire de la contraception, les utilisations des hormones sexuelles comme médicaments, les cancers féminins.
Ses travaux le plus récents portent principalement sur l’histoire des malformations congénitales et du diagnostic prénatal. Elle étudie l’histoire des techniques qui ont rendu le fœtus accessible au regard des médecins : l’amniocentèse, l’échographie obstétricale et les mesures des marqueurs sériques. Ces techniques, couplées avec la légalisation de l’avortement, notamment pour les malformations fœtales graves, ont radicalement transformé la surveillance médicale des femmes enceintes, la gestion des risques pour le fœtus, et l’expérience subjective de la grossesse. Sa recherche suit ces changements et les dilemmes qu’ils ont produits au niveau individuel et collectif.
Elle est l’auteure de nombreux articles et ouvrages dont l’Emprise de genre : Masculinité, Féminité, Inégalité (La Dispute, 2006) ; Preventive Strikes : Women, Precancer and Prophylactic Surgery (Johns Hopkins University Press, 2009), A Woman’s Disease : A History of Cervical Cancer (Oxford University Press, 2011). Elle a également co-écrit avec Catherine Marry, Pour en finir avec la domination masculine : de A à Z (Le Seuil/ Les Empêcheurs de penser en rond, 2007). Elle a coordonné avec Delphine Gardey, L’invention du naturel. Les sciences et la fabrication du masculin et du féminin (Archives d’Histoire Contemporaine, 2000) ; et avec Hélène Rouch, La distinction entre sexe et genre. Une histoire entre biologie et culture, numéro thématique des Cahiers du genre, en 2003.
Contact :
iec@mnhn.fr
• Francis Dupuis-Déri, "La ’crise de la masculinité’ comme discours antiféministe"
Intervention dans le cadre de l’’atelier genre de l’axe identification organisé par Fanny Bugnon, post-doc au Centre Emile Durkheim et par Clément Arambourou, doctorant au Centre emile Durkheim. du Centre Emile Durkheim
21 mars 2013
14h à 16h à l’Université Victor Segalen Bordeaux 2, salon des professeurs de l’UFR de Sociologie (site Victoire)
Francis Dupuis-Déri est professeur de science politique à l’Université du Québec à Montréal
(Discussion : Clément Arambourou)
Contact :
fanny.bugnon@gmail.com
• "Féminisme et voile islamique"
Séminaire « réinventer les Humanités »
Les Humanités casuistiques
Vendredi 22 mars 2013
15h-17h salle Pierre Albouy
Bât C Grands Moulins - 6 e étage - 5 rue Thomas Mann - Paris 75013
Métro ligne 14 Bibliothèque François Mitterrand
L’atelier sera introduit et animé par
> Souad Halila, Professeure d’histoire et d’études culturelles à l’Université de Tunis Al-Manar (invitée par l’Institut des Humanités)
« Une Re-lecture du Féminisme Islamique en Tunisie »
> Houria Abdelhouaed (MCF à l’UFR d’Etudes psychanalytiques, à l’Université Paris-Diderot)
« Le voile et l’inquiétante étrangeté du sexe féminin »
> Hanane Karimi (Étudiante chercheuse à l’Université de Strasbourg en éthique et sociologie)
« Du voile construit au voile réapproprié : vers une nouvelle exégèse du symbole par les femmes musulmanes ».
http://institutdeshumanites.fr/?q=seance-seminaire/f-minisme-et-voile-islamique
• Elsa Fondimare, "Les insuffisances du principe juridique d’égalité dans le cadre de la lutte contre les inégalités de genre"
Intervention dans le cadre de l’Atelier Genre et Droit #2
28 mars 2013 de 19h30 à 21h30
MIE, en Salle des Ailes
50, Rue des Tournelles
75 003 Paris
M° Chemin Vert ou Bastille
Elsa Fondimare est membre du CREDOF – Univ. Paris X Nanterre
Présentation :
Le droit français a inscrit dans le Préambule de la Constitution de 1946 un principe général d’égalité entre les hommes et les femmes. Cette exigence juridique a connu de multiples interprétations et appellations, variant selon les branches du droit concernées. Ainsi peut-on parler du principe de non-discrimination en raison du sexe en matière pénale et sociale, de l’égalité de traitement entre hommes et femmes en droit du travail ou encore de la parité dans le cadre de la représentation au sein des instances de pouvoir, notamment politique.
Mais malgré la consécration de ce principe juridique à visages multiples, les inégalités de genre persistent, traduisant l’échec du droit de l’égalité et de la non-discrimination dans la réalisation effective de l’égalité entre hommes et femmes. Il s’agit dès lors de rechercher les raisons juridiques (et par conséquent politiques) qui peuvent expliquer les insuffisances du droit français de l’égalité en matière de lutte contre les inégalités de genre. L’interprétation actuelle du principe d’égalité par les acteurs juridiques français connaît des incohérences et des écueils ; elle ne permet pas par exemple d’appréhender efficacement les discriminations indirectes ou les discriminations multiples. En effet, on constate généralement une réticence de la part des acteurs juridiques français à prendre en considération la dimension sociale et structurelle des inégalités de genre.
La question est finalement celle de savoir si le droit est en mesure de reconnaître le genre comme système de domination. Une telle évolution conceptuelle permettrait d’appréhender les inégalités entre les femmes et les hommes comme résultant des rapports de pouvoirs et de la répartition des différents rôles sociaux, notamment par le droit lui-même, qui ont conduit et conduisent toujours à exclure les femmes du bénéfice concret et effectif de certains droits. Cette vision contribuerait à enrichir le droit français de l’égalité et de la non-discrimination, d’autant plus que certains textes juridiques, comme la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes de 1979 à laquelle la France est partie, ont déjà adopté une conception renouvelée des inégalités de genre.
Contact :
droit.et.genre@gmail.com
• Clotilde Lemarchant, "Unique en son genre. Regards croisés sur les filles et les garçons dans les formations techniques"
Intervention dans le cadre du séminaire de l’IEC Sexe et genre : pour un dialogue interdisciplinaire au carrefour des sciences de la vie et des sciences humaines
Jeudi 28 mars 2013
14h à 16h30 : Jardin des Plantes (MNHN), Grand Amphithéâtre d’Entomologie, 43 rue Buffon, 75005 Paris
Clotilde Lemarchant est sociologue, Université de Caen-Basse Normandie, Centre Maurice Halbwachs (UMR 8097)
Présentation :
Les formations techniques restent très caractérisées par la dimension sexuée de leurs effectifs : 3,5 % de filles en bac construction, 1% de filles en bac mécanique auto, 4 % de garçons en bac secrétariat et 3 % en bac coiffure. Pour le BEP, les chiffres sont semblables (source : Enquête Génération 2004- 2007, Céreq). Si ces formations techniques sont toutes devenues mixtes juridiquement, essentiellement dans le milieu des années 1960, elles restent aujourd’hui très sexuées statistiquement. Après avoir présenté les témoignages d’élèves et apprenti-e-s qui prennent des chemins inhabituels, en termes de genre, dans des formations techniques courtes, (Lemarchant, 2007, 2010), je m’intéresserai au regard des adultes les encadrant le temps de cette formation. Que pensent les enseignant-e-s, formateurs et formatrices, responsables d’établissements, CPE... des filles en formation de mécanique ou électronique et des garçons en formation de couture ou coiffure ? Comment sont envisagés les motivations, l’intégration et l’avenir des jeunes atypiques ? Cette présentation des regards croisés de jeunes et d’adultes des lieux de formation se base sur deux séries d’enquêtes qualitatives et quantitatives menées en Basse et Haute-Normandie en 2006 et 2008 (questionnaires, entretiens, observations en lycées et CFA, Centres de formation d’apprentis) ainsi que sur l’analyse de données issues de la statistique publique (Céreq, DEPP/ Ministère de l’éducation nationale).
Contact :
iec@mnhn.fr
• "Femmes et engagement en Amérique Latine"
Séminaire « Femmes et engagement »
Responsables :
Karine Bergès (karine.berges@u-cergy.fr) Alexandrine Guyard-Nedelec (alexandrine.guyard-nedelec@u-cergy.fr)
Université de Cergy-Pontoise (CICC)
Institut des Amériques 175 rue Chevaleret 75013 Paris
Métro Chevaleret Salle Siegfried (8eme étage)
Vendredi 29 mars 2013
Programme :
. 10h
> Myriam Hernández Orellana, doctorante en Sciences de l’Information et de la Communication, Université Paris-Est : « Les enjeux politiques de la publicisation du fémicide au Chili : similitudes et différences de l’engagement militant et institutionnel ».
> Nelly André, Docteure en Littérature hispano-américaine, Université d’Orléans : « "Las Heroínas" : Les mères contre la drogue en Amérique Latine et en Espagne ».
> Janice Argaillot, PRAG, docteure Civilisation cubaine, UCP : « Mariela, l’autre Castro : femmes, genre, homosexualité et Révolution dans la Cuba d’aujourd’hui ».
. Discussion et pause repas
. 13h30
> Sophie Large, PRAG doctorante, Université de Bourgogne : « Les multiples visages de l’engagement féministe chez Gioconda Belli : de la politique à Facebook, en passant par la littérature ».
> 14h00-14h30 : Elena Cornellà, docteure théâtre mexicain, Université de Perpignan : « Sabina Berman : artiste engagée au sein de la société civile mexicaine ».
. Discussion
Page facebook :
http://www.facebook.com/SeminaireFemmesEtEngagement?ref=hl
Contact :
karine_berges@yahoo.fr
• Nadya Araujo Guimarães, "La zone grise entre emploi domestique et métiers du care. Le Brésil dans une perspective comparative"
Intervention dans le cadre du séminaire CRESPPA- GTM en collaboration avec le séminaire du Centre Maurice Halbwachs, équipe Enquêtes terrains théories (CMH-ETT)
8 avril à 14h
Lieu : Maison des Sciences sociales du Handicap
236 bis, rue de Tolbiac, 75013 Paris (métro Glacière)
Nadya Araujo Guimarães est professeure de Sociologie au Département de Sociologie de l’Université de São Paulo et chercheuse au CEM-CEBRAP
Florence Weber est professeure de Sociologie et d’Anthropologie sociale et Directrice du département de Sciences sociales à l’Ecole Normale Supérieure (Centre Maurice Halbwachs).
Discutante : Florence Weber
Contact :
sandra.nicolas@gtm.cnrs.fr
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3 - APPELS A PROPOSITIONS :
• Avant le 17 mars
"Défi genre de la Mission Interdisciplinarité du CNRS"
Contexte :
Le CNRS et la Mission pour l’interdisciplinarité lancent en 2013 dans le cadre du défi Genre un second appel à projets interdisciplinaires.
Le Défi Genre a été lancé en 2012 avec pour objectif de développer les recherches sur le genre et la différence des sexes de façon interdisciplinaire et d’étendre la portée heuristique de la problématique du genre dans des domaines scientifiques dans lesquels les différences et inégalités sociales entre les sexes devraient être prises en compte dans l’élaboration des questions de recherche et des protocoles expérimentaux.
Le genre, catégorie d’analyse issue des sciences humaines et sociales (SHS), désigne le processus social qui construit une dichotomie et une hiérarchie entre les hommes et les femmes. Ce processus est à l’œuvre dans l’ensemble de la société, y compris dans la science.
Le CNRS a largement soutenu la recherche SHS sur le genre. L’InSHS a ainsi depuis 2010 placé le Genre dans ses priorités thématiques : en témoignent les activités du Réseau Thématique Pluridisciplinaire « Etudes Genre », le coloriage « Genre » de 12 postes de CR, la création en 2012 d’un GIS Institut du Genre regroupant 35 UMR SHS dans 30 universités. La Mission pour la place des femmes au CNRS soutient par ailleurs la recherche sur le genre et est à l’initiative du recensement national des recherches sur le genre et/ou les femmes lancé en 2010.
Le Défi Genre vise depuis 2012 à développer ces recherches de façon interdisciplinaire et à mettre en évidence l’importance du Genre dans d’autres champs de recherche. Jusqu’à présent la problématique des différences de sexe et du genre est absente des recherches au CNRS hors SHS, alors que cette réflexion est indispensable, et développée dans la recherche internationale. Le Défi vise à introduire et soutenir des recherches sur le Genre dans des domaines nouveaux : sciences biologiques, chimie, environnement, ingénierie, science de l’information ... en suivant le principe scientifique qui en a constitué l’innovation en SHS – voir et analyser les effets de la prise en compte de la différence et les inégalités sociales de sexe dans la science.
L’objectif :
L’objectif du défi est d’étendre la prise en compte du genre (de la différence de sexe) à l’ensemble des disciplines scientifiques, le genre étant le premier domaine où un objet de recherche a émergé des SHS pour se diffuser aux autres sciences. Le RTP « Etudes Genre » a comparé des expériences étrangères de mise en œuvre interdisciplinaire du genre au-delà des SHS, avec la situation en France. Son bilan fait apparaître la nécessité de développer des recherches empiriques et théoriques dans différents secteurs scientifiques.
Les critères de sélection des propositions de projets :
Les projets devront réunir des chercheuses et/ou chercheurs appartenant à des équipes d’au moins deux instituts différents et de disciplines relevant des SHS et/ou d’au moins un autre secteur scientifique : sciences biologiques, écologie-environnement, ingénierie, sciences de l’information et de l’informatique...
Ils devront traiter de la prise en compte du genre, ou des différences et inégalités sociales entre les femmes et les hommes, analyser des biais androcentrés dans le domaine de l’ingénierie, de l’environnement, de la santé, des sciences de l’informatique...
Les projets pourront articuler deux ou plus de ces questions, et par exemple :
* proposer de dresser l’état bibliographique d’une question et un bilan des initiatives de recherche françaises et internationales sur cette question, en mettant en évidence les résistances à la prise en compte du genre dans la recherche.
* proposer une étude de cas limitée mais choisie pour sa valeur heuristique sur une question à l’articulation de plusieurs secteurs scientifiques, par exemple en « sexant » les données d’une étude déjà réalisée et en menant une analyse en termes de genre de ses résultats,
* constituer un projet de prédéfinition d’une recherche empirique et théorique à développer dans un autre cadre institutionnel et financier (ANR, ERC, etc.)
Le comité scientifique évaluera les projets en fonction de leur qualité scientifique, de leur caractère innovant, et de leur capacité à inclure le genre dans la problématique de l’équipe.
Le financement sera fixé entre 5000 euros et 10 000 euros par projet. L’ensemble devra être utilisé en 2013 pour des missions, colloques, équipement mais pas de frais de personnel.
Un rapport final d’une dizaine de pages sera demandé, incluant éventuellement les perspectives d’évolution de la recherche. Une journée d’étude ou un colloque de restitution réunira les équipes, début 2014, afin de dresser un bilan de ces démarches interdisciplinaires.
Le formulaire de candidature est disponible à l’URL : http://www.cnrs.fr/mi/spip.php?article267 Ce formulaire complété (6 pages maximum) doit être obligatoirement déposé sur l’application SIGAP à l’adresse : https://sigap.cnrs.fr/sigap/web/connexion.php
Date limite de dépôt des candidatures : le 17 mars 2013 à minuit. Responsables du défi :
Anne-Marie Devreux : anne-marie.devreux@csu.cnrs.fr Sandra Laugier : sandra.laugier@cnrs‐dir.fr (InSHS et MI)
Anne Pépin : anne.pepin@cnrs‐dir.fr (MPDF) Pour toute information générale, merci d’envoyer un message à : contact‐MI@cnrs‐dir.fr
Source :
http://www.cnrs.fr/mi/IMG/pdf/defigenre_appelaprojets2013.pdf
• Avant le 30 avril
"Le masculin, le féminin : définitions fluctuantes"
Journée d’études
20 septembre 2013
Université de Toulouse II – Le Mirail
Argumentaire :
Cette journée d’études s’inscrit dans la thématique « Circulations » du CAS (Cultures Anglo-Saxonnes, EA 801) et dans celle du groupe des Jeudis du [Genre], « Du centre à la marge ? ». Ces quatre dernières années, les travaux de ce groupe se sont efforcés de démontrer que les catégories ‘homme’ et ‘femme’ étaient moins étanches et ne constituaient pas des catégories immuables. Cette journée d’étude poursuit cette approche autour des nombreuses définitions du masculin et du féminin. Des chercheurs, des artistes, des médias ou encore des anonymes créent, ou recréent, manipulent, défendent et/ou remettent en cause ces définitions ; les font vivre et leur donne corps à travers les oeuvres et les travaux qu’ils produisent. Comment ces acteurs (re)définissent-ils le masculin et le féminin dans leur processus de création ou de réflexion ? Comment placent-ils ainsi ces définitions dans la norme et les autres à la marge ? Comment établissent-ils ou déstabilisent-ils les hiérarchies, bousculant ou réaffirmant ainsi les notions de normes et de marges ? Les communications s’intéresseront tout particulièrement à l’articulation entre les (re)définitions et les processus de marginalisation (choisis ou non), et de recentrage ou au contraire de décentrage. Plusieurs facteurs peuvent infléchir l’identité genrée et ses représentations.
Approches possibles :
. approche historique ;
. fashion studies ;
. race ;
. classe ;
. orientation sexuelle ;
. images
. ...
Les communications, en anglais ou en français, d’une durée de 30 minutes interrogeront ces quelques thèmes en se basant exclusivement sur des corpus tirés du monde anglophone. Merci de faire parvenir vos propositions de communications (10 lignes environ) accompagnées d’une courte biographie avant le 30 avril 2013 à helene.charlery@free.fr , emeline_jouve@yahoo.co.uk et cristellemaury@numericable.fr.
• Avant le 15 mai
"Le travail socio-éducatif au prisme du genre"
Colloque ENPJJ/IRIS en partenariat avec les IUT de Bobigny et de Tourcoing Bobigny, les 12 & 13 décembre 2013
Organisateurs du colloque :
Ecole Nationale de Protection Judiciaire de la Jeunesse Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux Sociaux (UMR 8156 CNRS, EHESS, U997 Inserm, UP13) Avec le partenariat de : IUT de Bobigny IUT de Tourcoing
Comité d’organisation :
Marc Bessin, Luc-Henry Choquet, Isabelle Coutant, Pauline Delage, Wassim El Golli, Jean- Pierre Gallasse, Emilie Jacquemot, Céline Matuszak, Sébastien Roux, Alice Sophie Sarcinelli, Daniel Verba, Anne-Sophie Vozari, Arthur Vuattoux, Dominique Youf, Jean-Jacques Yvorel.
Argumentaire :
Le genre est souvent occulté, voire dénié, dans le secteur social. Pourtant, il importe de saisir la manière dont il travaille le quotidien du monde socio-éducatif. Le genre est ici entendu comme « un élément constitutif de rapports sociaux fondés sur des différences perçues entre les sexes ». Il constitue une clef de compréhension des dynamiques sociales au même titre que les rapports de classe, de race, d’âge, etc. Les travailleurs sociaux interrogent le plus souvent les différences entre les sexes à partir de certaines manifestations de la domination masculine – comme « l’agression sexuelle » ou « la violence conjugale ». Pourtant, qu’il s’agisse des relations de travail entre professionnel-le-s ou des rapports qu’ils/elles entretiennent avec les « usagers », les actrices et les acteurs de l’action socio-éducative sont aussi pris-es dans un réseau de représentations, de comportements attendus et d’ethos spécifiques qui participent de la reproduction d’un rapport de pouvoir dichotomique et hiérarchique fondé sur l’opposition féminin/masculin.
Comment les professionnel-le-s composent-ils/elles au quotidien avec la dimension genrée de leur activité ? Quelles dynamiques ont transformé leurs activités ? Comment le travail social, potentiellement porteur de valeurs féministes et/ou féminines, est-il transformé par la confrontation avec les valeurs, représentations et actions des « usagers » ? Ces questions ne sont pas nouvelles. Mais elles prennent une consistance particulière lorsqu’elles concernent les populations juvéniles envers lesquelles les institutions ont développé des dispositifs particuliers, à l’articulation entre éducation et surveillance, émancipation et contrôle. Pour ces 14e journées de valorisation de la recherche de l’ENPJJ organisées en collaboration avec l’Iris, nous avons souhaité interroger la place centrale du genre dans le travail socio-éducatif, autour de trois axes de recherches complémentaires : (1) l’accompagnement institutionnel aux identifications sexuelles et sexuées des jeunes, (2) les rapports de pouvoir genrés qui traversent et constituent le travail socio-éducatif, et (3) la confrontation entre les sociabilités sexuelles et sexuées des adolescent-e-s et des professionnel-le-s. Ces interrogations structureront deux journées de rencontres et de discussions qui entendent confronter la recherche en sciences sociales à l’expérience professionnelle pour penser ensemble les modes d’action institutionnelle et ses transformations actuelles.
La construction des identités sexuées et sexuelles des jeunes dans l’accompagnement socio-éducatif
Les individus construisent des identités sexuelles et sexuées tout au long d’un processus de socialisation et d’imposition, spécialement prégnant sur les jeunes. Les éducateurs, dans la diversité de leurs missions, et plus largement tous ceux et celles qui participent de ce travail de construction et d’assignation, mobilisent des valeurs spécifiques et s’appuient sur des normes rarement explicitées. Comment construit-on son identité sexuelle et de genre lorsqu’on devient un jeune « usager » du travail socio-éducatif, tout à la fois sous surveillance et enjoint à s’émanciper ? Comment se fabrique une culture de genre hégémonique (machisme, virilisme), subalterne, voire féministe ? Quels rapports de genre se mettent en place dans les espaces publics et les espaces privés que fréquentent les jeunes pris en charge ? Qu’en est-il dans les établissements éducatifs et dans la relation entre travailleurs sociaux et « usagers » ? Les professionnel-le-s du travail socio-éducatif ne sont- ils/elles pas amené-e-s, ne serait-ce que par les savoirs (notamment psys) qu’ils/elles mobilisent, à renforcer les stéréotypes sexués ?
Les rapports de genre dans le travail social
Les activités de maternage, de nursing ont depuis longtemps été dévolues aux femmes et le travail social est souvent vu comme une forme particulière de soin. La féminisation des professions du secteur paraît tellement « naturelle » que les diplômes sont historiquement féminins. Dans le champ éducatif, de l’enseignement « normal » à l’éducation spécialisée en passant par l’enseignement adapté, la division du travail s’opère constamment selon un ordre du genre : aux femmes les jeunes enfants et les filles, aux hommes les garçons. Ces partitions disparaissent formellement dans les années 1970, mais ce clivage genré ne survit-il pas dans les imaginaires collectifs et professionnels, souvent de manière inconsciente ? Les approches contemporaines du care apparaissent comme un apport utile pour comprendre les valeurs qui traversent l’action sociale, et les tensions qui émergent lors de sa mise en œuvre. L’étude des processus de formation, de professionnalisation et de la dynamique des carrières professionnelles pourra également constituer une entrée heuristique pour analyser les modalités selon lesquelles se constituent les rapports de travail.
Dimension genrée des sociabilités professionnelles et adolescentes : quelles répercussions sur la prise en charge ?
L’évolution des stéréotypes sur les relations hommes/femmes et la place qu’ils occupent aujourd’hui dans la société comptent parmi les transformations les plus profondes de ces dernières décennies. Elles sont centrales dans le travail socio-éducatif, sans pour autant être toujours interrogées par les professionnel-le-s. Comment ces transformations influent-elles sur le travail social ? La mixité quasi généralisée des institutions a-t-elle effacé un traitement différencié des garçons et des filles ? Comment les professionnel-le-s adaptent-ils/elles leur action face à des comportements sexuels et sexués hétérodoxes ? Dans les situations de précarité ou de discrimination, les protagonistes de la relation éducative n’ont-ils/elles pas tendance à « surjouer » les rapports sociaux en renforçant la ségrégation sexuée ? Ces injonctions aux rôles sexués n’entraînent-elles pas des difficultés particulières pour les professionnel-le-s ? La « tonalité » féminine du travail social n’a-t-elle pas des effets symboliques et réels sur la capacité des professionnel-le-s à porter des postures d’autorité très souvent associées à la virilité ? Comment les débats actuels sur l’individualisation des prises en charge intègrent-ils, reflètent-ils ou rejettent-ils la question du genre ?
Modalités de proposition de contributions :
Les propositions de communication de 3000 signes devront parvenir à iris@ehess.fr avant le 15 mai 2013. Le champ disciplinaire embrasse tout aussi bien la sociologie, que l’histoire et l’anthropologie. L’appel est également ouvert aux doctorant-e-s. Au-delà du travail social au sens strict, les recherches présentées peuvent porter sur divers modes de prise en charge à visée éducative.
• Avant le 30 mai
"Les discours institutionnels au prisme du « genre » : perspectives italo-françaises"
Pour un prochain numéro de la revue Synergies Italie
Présentation :
Ce numéro de la revue s’intéresse aux discours institutionnels en tant que « discours ‘autorisés’ dans un milieu donné » (Oger, Ollivier-Yaniv 2003 : 128), comprenant des discours variés tels que les discours étatiques, des personnalités politiques, des associations privées ou publiques, des organisations et institutions internationales et régionales, des syndicats, etc. Suite à la conférence onusienne sur les femmes qui s’est déroulée à Pékin en 1995, le terme « gender » apparaît au niveau institutionnel transnational entraînant une production importante de textes et de discours nationaux et internationaux qui souvent sont traversés par les mémoires discursives des discours féministes.
En adoptant des approches différentes (analyse du discours, lexicologie, terminologie, sociolinguistique...), les contributions pourront concerner des corpus différents, homogènes ou hétérogènes, et se pencher sur des textes qui présentent des degrés divers d’officialité et de performativité. Elles pourront traiter des questions suivantes :
1) les mécanismes discursifs de légitimation institutionnelle des discours sur le genre dans l’espace francophone et / ou dans l’espace italophone ; 2) l’institutionnalisation de la terminologie de « genre » ; 3) la traduction des termes et des discours de genre (par ex. documents de l’UE, de la presse transnationale...) ; 4) la catégorisation des « genres » dans les discours des instances publiques ; 5) l’influence d’une approche de genre sur la construction discursive des objets sociaux ; 6) les phénomènes d’hybridation entre les discours « genrés » ; ... Les contributions porteront sur le français ou l’italien ou bien sur les deux langues en perspective comparative ou contrastive.
Format de soumission et sélection :
L’auteur enverra sa proposition et son article de préférence en langue française (voir les consignes aux auteurs). Les propositions d’articles seront présentées sous forme d’un résumé de deux pages maximum (format A4, police Times taille 12), incluant 5 mots-clés et les éléments essentiels de bibliographie, et envoyées par courriel à l’adresse suivante : synergies.italie@gmail.com
Ce fichier Word fera mention des informations suivantes : - nom et prénom de l’auteur(e) ; - institution d’appartenance ; - titre de l’article ; - pour les doctorant(e)s : affiliation et directeur de thèse ; - quelques lignes de présentation de l’auteur(e). Les propositions seront transférées pour évaluation au comité scientifique de la revue.
http://gerflint.eu/publications/synergies-italie.html
• Avant le 15 juin
"Histoire des femmes, histoire du genre, histoire genrée"
Colloque international co-organisé par l’Université Paris 8 et par le LabEx EHNE
5 et 6 décembre 2013.
Responsables :
Valérie Pouzol, MCF, histoire contemporaine, (Paris 8, EA 1571, RING)
Yannick Ripa, PU, histoire contemporaine (Paris 8, EA 1571, LabEx EHNE, Ecrire une nouvelle histoire de l’Europe-Axe 6 : Genre et identités européennes)
Résumé :
Qu’il soit instrument d’analyse, axe ou champ de recherche, le genre est sorti de sa confidentialité pour s’affirmer comme un concept particulièrement dynamique de la recherche scientifique. Dans ce processus d’affirmation global qui a touché les sciences humaines, la discipline historique reste en retrait. Ce colloque aimerait interroger cette réserve, ces doutes, tout en donnant à voir l’essor de cet outil d’analyse en histoire contemporaine, toutes aires culturelles confondues (particulièrement en Europe), en insistant sur l’évolution qui a conduit de l’histoire des femmes à l’histoire du genre et sur le renouvellement historiographique apporté par ces recherches qui semblent aboutir à une histoire genrée. Aussi une place importante sera accordée aux travaux des jeunes chercheur-e-s doctorant-e-s et post-doctorant-e-s : analyse des thématiques de recherche, questionnements méthodologiques et épistémologiques. Ce moment d’échanges autour des usages du genre en histoire pourrait s’accompagner d’une réflexion sur les circulations interdisciplinaires.
Les communications devront porter prioritairement sur les questions suivantes (toutes aires culturelles sur la période contemporaine) :
. Bilan des derniers travaux de l’histoire des femmes à l’histoire du genre (figures féminines, héroïnes, femmes engagées, travail au féminin, féminismes, genre et nationalismes, genre et mouvements sociaux, genre et pouvoirs politiques, genre et citoyenneté, genre et justice, genre et conflits, histoire des masculinités et de la virilité, sexualités, identités…)
. Nouvelles perspectives : genre et colonialisme, genre et études post-coloniales, genre et écologie, l’engagement féministe des hommes, genre et révoltes, et plus particulièrement relire l’histoire de l’Europe au prisme du genre…
. Être chercheur-e en histoire des femmes puis en histoire du genre : un parcours spécifique (motivations, enjeux, obstacles, reconnaissance) ?
Nous vous invitons à remettre pour le 15 juin 2013 au plus tard vos propositions de communications en une page ( environ 1500 signes) en énonçant clairement le titre de votre contribution votre nom, mail , affiliation à une organisation ou institution de recherche. Langues possibles : français, anglais, espagnol.
v.pouzol@wanadoo.fr
yannick.ripa@orange.fr
• Avant le 1er juin
"F(r)ictions modernistes du masculin/féminin : 1900-1940"
Responsables :
Alexandra Arvisais et Marie-Claude Dugas (Université de Montréal)
Université de Montréal, 4-5 septembre 2013
Argumentaire :
Au tournant des XIXe et XXe siècles émerge, dans les textes littéraires, une poétique moderniste influencée par l’amplification de certains phénomènes qui ont cours au sein de la société française de l’époque, tels que le développement de l’industrialisation et de l’urbanisation, l’essor de la science, l’accession des femmes à l’éducation et au marché du travail et la montée du mouvement des femmes. Caractérisé par une résistance aux conventions bourgeoises et aux formes traditionnelles d’écriture, le modernisme littéraire cherche à renouveler les modèles et place au cœur de ces transformations la question du gender en interrogeant les présupposés identitaires, notamment en ce qui concerne les images et les représentations du féminin dans le discours dominant. En rend compte l’apparition, dans la littérature française du début du XXe siècle, de nombreuses figures féminines qui dérogent aux normes rigides du XIXe siècle et transcendent les modèles ancestraux. En effet, la New Woman, la garçonne, l’Amazone, l’androgyne, la jeune fille, la femme auteur, la célibataire, la professionnelle et l’Américaine sont autant d’exemples d’un imaginaire du féminin qui s’approprie les attributs du masculin afin de mettre de l’avant différents possibles identitaires.
Témoignant d’une tension qui s’exerce entre les traditionnels pôles identitaires, les personnages féminins fictionnalisés par Rachilde, Paul et Victor Margueritte, Marcel Prévost, Daniel Lesueur, Marcelle Tinayre, Colette, Valentine de Saint-Point, Renée Vivien, Claude Cahun et Mireille Havet, entre autres, redéfinissent le rôle de la femme dans la société, son statut, son apparence et sa sexualité et participent ainsi à l’architecture d’une mythologie moderniste du féminin.
Ce colloque se donne pour but de réfléchir sur les f(r)ictions modernistes du masculin/féminin à l’œuvre dans l’élaboration de certaines figures féminines de la littérature française des premières décennies du XXe siècle à partir de trois axes de réflexion :
1° Comment peut-on définir les contours de ce sujet moderniste qui se nourrit à même les mythes et images du féminin ?
2° À la lumière de la transgression des stéréotypes et des lieux communs associés au féminin qu’opèrent les héroïnes de papier, quelles sont les stratégies scripturaires utilisées par les auteurs pour repousser les limites imposées au féminin et semer le « trouble dans le genre » ?
3° Quel impact ces personnages perturbant l’ordre établi et, par là, la distinction entre les sexes ont-il sur les reconfigurations de l’espace social ?
Les interventions, portant sur des œuvres publiées en France de 1900 à 1940, pourront privilégier diverses approches méthodologiques, tout en plaçant au cœur de l’analyse la notion de gender, et s’intéresser à divers genres littéraires.
Propositions de communication (300 mots) à soumettre au plus tard le 1er juin 2013
à
alexandra.arvisais@umontreal.ca et marie-claude.dugas@umontreal.ca
• Avant le 1er juin
"Philosophy, Knowledge and Feminist Practices"
Organized by : Departament of History and Philosophy, Universidad de Alcalá, Instituto Franklin – UAH and International Association of Women Philosophers (IAPh)
General coordinator :
Stella Villarmea, Universidad de Alcalá
Alcalá de Henares, Madrid, June 24-27, 2014
In the last decades, feminist philosophies have made a fruitful exercise of self-criticism. This criticism has helped dismantle and unmask both the monolithic and hegemonic models of personal identity that pervade in our societies and the normative conceptions of rationality that support these models in an implicit but effective way. This line of thought has also contributed, and still contributes, to account for, and make visible new and different conceptions of human identity and, particularly, of gender identity. As a consequence, many different normative conceptions of rationality and identity have appeared to support them. The label “multiculturalism” is a simple way of referring to theses different normative conceptions that, as a matter of fact, cohabit in a conflicting social scenario. Nevertheless, some women have started suffering in their lives the crude and undesired consequences of accepting the facticity with which the normativity of each different culture presents itself. One of the main unresolved tasks of feminist philosophy and politics is to figure it out how to break the walls of this facticity as a first step towards the delegitimation of political and cultural actions that have a sexist import.
The philosophical practice of feminist theory has contributed to the international arena of philosophy with new insights and new approaches. How then can we assess the impact of feminist theories and practices in philosophy and knowledge ? This is one of the challenges of this symposium.
Panels :
1. The influence of feminism in contemporary philosophy
2. Norms and values : knowledge and action
3. Crisis of the subject and political philosophy
4. Bodies, sexualities, and biopolitics
5. Philosophy, motherhoods and feminisms
6. Science, technology, and feminisms
7. The iconic turn : images, arts, and communication
8. Feminist theology
9. Feminist thought without borders : territory, culture, nation
The Organizing Committee invites philosophers and feminist scholars of all disciplines to present 20 minute papers, in English or Spanish. Please submit your abstract (max. 300 words) and a brief biography (100-200 words) via the electronic form you will find here.
Deadline for proposals submission (1st Call) : June 1st, 2013 Further information on the conference is available at :
http://www.institutofranklin.net/en/events/conferences/
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4 - EN LIGNE :
• Cahiers du CEDREF, "Théories féministes et queers décoloniales Interventions Chicanas et Latinas états-uniennes", n°18, 2011
Sous la direction de Paola Bacchetta, Jules Falquet et Norma Alarcón
Ce numéro propose la première traduction en français de plusieurs textes-clés de la production Chicana et Latina-états-unienne. On trouvera des articles de Gloria Anzaldúa et Cherríe Moraga, coordinatrices de This Bridge Called My Back : Writings of Radical Women of Color, avec le poème de l’Africaine-Américaine Kate Rushin qui inspire le titre, ainsi que les travaux de Norma Alarcón, Chela Sandoval, Kate Rushin et María Lugones. Le numéro offre un aperçu de la complexité et de l’hétérogenéité des théories et des pratiques feministes et queers of color aux Etats Eunis ainsi qu’une brève première introduction en français au champ plus vaste des théorisations féministes et queers décoloniales dont certaines de ces auteures sont à l’origine, champ qui est distinct de la théorie postcoloniale et d’autres formations théoriques anti-(néo)coloniales.
http://cedref.revues.org/667
• Chloé Constant, "Sexe(s) derrière les barreaux : inégalités d’accès à la visite intime et hétérogénéité des pratiques sexuelles", revue RITA, n°6.
La sexualité des personnes privées de liberté est officiellement contrôlée et limitée par le système pénitentiaire national. Dans les faits entrent en jeu des normes officielles et des pratiques officieuses qui influent diversement sur la vie sexuelle des détenus. Cet article propose de définir les différents types d’inégalités qui affectent les pratiques sexuelles des hommes et des femmes incarcérés au Pérou...
... Supposément soumis à des normes légales identiques, les détenus d’un même pays connaissent pourtant une vie sexuelle largement différenciée selon des critères sexués, socioéconomiques et genrés. Le système pénitentiaire androcentré ne tient pas compte des spécificités féminines et confine les femmes à une image maternelle où la sexualité trouve difficilement sa place. Quant aux hommes, ils dominent un système officiel dont les dysfonctionnements permettent aux plus puissants d’exercer un pouvoir multidimensionnel sur la sexualité des détenus. Entre informalité, corruption voire absence des autorités, pouvoirs physiques et symboliques, l’auteur tente de montrer une hétérogénéité des pratiques sexuelles au sein des prisons qui témoigne de la multiplicité des inégalités de la société péruvienne.
http://www.revue-rita.com/index.php?option=com_content&view=article&id=149&Itemid=374
• Dominique Meurs et Sophie Ponthieux, "L’écart des salaires entre les femmes et les hommes peut-il encore baisser ?", INSEE
En 2002, l’écart entre les salaires mensuels moyens des femmes et des hommes est de 25,3 %, soit à peine un point de moins que ce qu’il était en 1990. Qui plus est, les composantes de cet écart, qu’elles soient structurelles, c’est-à-dire résultant de différences de caractéristiques productives et d’emplois occupés, ou qu’elles proviennent des différences de rendement de ces caractéristiques, sont restées extrêmement stables : quelle que soit l’année considérée dans cette période, 75 % de l’écart des salaires proviennent des différences de structure des emplois, le facteur le plus important étant la durée de travail. Enfin, on constate également une grande stabilité de la dispersion des rémunérations sur la période, dans un contexte de faible progression des salaires. La stabilité de l’écart des salaires mensuels entre les femmes et les hommes et de la composition de cet écart peut être jugée étonnante : en effet, le niveau moyen d’éducation des femmes a dépassé celui des hommes et continue de progresser, les dispositions légales interdisent la discrimination quelle qu’en soit la forme, et elles promeuvent l’égalité professionnelle. En outre, sur la période étudiée, la réforme de l’allocation parentale d’éducation en 1994 d’une part, la réforme des 35 heures d’autre part, auraient pu avoir un impact sur les différences de salaires. Mais la répercussion de ces tendances comme de ces chocs apparaît extrêmement modeste sur la répartition des femmes et des hommes par métier, fonction, secteur et durée de travail. C’est là la source majeure de l’inégalité salariale entre les femmes et les hommes et le principal facteur de sa persistance. L’écart des salaires entre les femmes et les hommes pourrait encore baisser, à condition de trouver les leviers qui feront changer les comportements et les choix professionnels.
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&id=1989
• Bernard Fusulier et Diane-Gabrielle Tremblay (dir.), "Articulation travail-famille : une entrée par les groupes professionnels", revue Enfances, familles, générations, n° 18, 2013.
De nombreuses études montrent que la relation travail-famille varie en fonction des sociétés ; qu’elle se décline de façon différente selon le genre et les situations personnelles ; qu’elle est tributaire des caractéristiques et attitudes des entreprises et organisations ... Cependant, une autre dimension qui pèse sur cette articulation est encore peu étudiée : l’appartenance à un groupe professionnel ou à une profession. Cette appartenance exprime l’existence d’une entité sociale qui possède certaines caractéristiques propres et qui n’est potentiellement pas sans influence sur la façon dont prend sens et forme l’articulation de la vie professionnelle avec la vie familiale.
Dans ce numéro, les auteures et auteurs traitent de groupes professionnels hétérogènes : les enseignants (Julie Jarty) ; les travailleurs sociaux (David Laloy) ; les conductrices de train (Estelle Bonnet, Bruno Milly et Élise Verley), les médecins (Nicky Le Feuvre et Nathalie Lapeyre) et les infirmières et les policiers (Bernard Fusulier, Émilie Sanchez et Magali Ballatore).
http://efg.inrs.ca/index.php/EFG
• Collectif, "Le pouvoir a-t-il un sexe ? Actes du séminaire de la fondation Gabriel Péri"
« Le pouvoir a-t-il un sexe ? » C’est cette interrogation que la fondation Gabriel Péri et un collectif de travail « Femmes et pouvoir » de l’Initiative féministe pour une autre Europe, ont choisi de donner pour thème au séminaire qu’ils ont organisé ensemble, et dont on trouvera dans cette publication l’ensemble des auditions réalisées à l’occasion des séances de travail qui l’ont scandé, de février 2008 à mars 2011.
Si la place des femmes en politique – et particulièrement en termes de représentation – reste très médiocre en France, on sait qu’elle est loin d’être conforme à l’aspiration à l’égalité des droits dans la quasi-totalité des pays européens, pourtant réputés développés et démocratiques. On sait également qu’elle est, au fond, le prolongement des inégalités au travail, à l’accès aux responsabilités dans les entreprises et, plus généralement, dans la vie quotidienne. Certes des progrès, parfois très appréciables, ont été accomplis ces dernières décennies. Ils font l’objet d’appréciations diverses, tout comme la nature et l’ampleur des nombreux combats qui restent à mener.
Le séminaire évoqué précédemment avait pour ambition de restituer cette diversité d’approche, et non de proposer une manière de « manifeste » ou de catalogue exhaustif de « mesures » à prendre pour régler mécaniquement des problèmes relevant, en vérité, d’une conception de la civilisation et de la vie en société.
On ne s’étonnera pas, par conséquent, de trouver ici des propos parfois divergents, voire contradictoires. Il nous semble qu’en faire l’économie ne serait pas de bonne politique. Et notre conviction, à la Fondation Gabriel Péri, est que du constat de la situation à l’élaboration de propositions nouvelles, il est indispensable de permettre le débat, la confrontation des idées. Cet ouvrage n’est donc qu’une étape que d’autres suivront.
http://www.gabrielperi.fr/IMG/pdf/actes_le_pouvoir-4.pdf
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5 - DIVERS :
• Création d’une cellule de veille contre le harcèlement, les agressions sexuelles, le sexisme et l’homophobie dans les Universités de Bordeaux
Mardi 19 mars à 17h30 Service Inter Universitaire de santé (SIUMPS)
Domaine Universitaire - 13, avenue Pey-Berland 33600 Pessac – Tramway Doyen Brus
Depuis des années des faits de harcèlement, des agressions et des violences sexuelles ont lieu sur tous les sites des universités de Bordeaux, implicitement encouragés par un climat de sexisme et d’homophobie.
Nous vous proposons de participer à la création d’une cellule de veille permanente contre le harcèlement, les agressions sexuelles, le sexisme et l’homophobie.
Nous invitons pour cela toutes les organisations syndicales et associatives, les travailleurs sociaux et professionnels concernés, les chargé.e.s de mission égalité femmes hommes, les élu.e.s des différents conseils de chaque université mais aussi tous.tes celles.ceux que ce sujet intéresse - enseignant.e.s, étudiant.e.s, BIATOS -, à venir nous rejoindre pour créer une instance durable, qui accueille, écoute et aide dans leurs démarches les très nombreuses victimes de ces faits, le plus souvent inconnues et qui combattent avec des moyens suffisants le harcèlement, les agressions sexuelles, le sexisme et l’homophobie.
Geneviève Sellier, présidente de l’Atelier Genre
Yves Raibaud, chargé de mission égalité femmes hommes à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux3
ateliergenrebordeaux3@gmail.com
• Cours intensif Erasmus en genre à l’université de Foggia en Italie
Master de genre
24 juin - 5 juillet 2013
Universités partenaires du programme :
Université de Foggia (sciences de l’éducation)
Université de Séville (philologie)
Ce programme intensif international vise à analyser et à développer, dans une perspective transdisciplinaire, le processus d’émancipation des femmes et des hommes, notamment dans les relations de couple et dans les relations familiales, lesquelles ont un rôle fondamental dans la redéfinition des rôles de genre. Le caractère international du programme permettra d’envisager les spécificités culturelles relatives à ces questions.
Public concerné :
Etudiants de M1 et M2
de genre, science de l’éducation, pédagogie, lettres, philologie, sciences politiques, sociologie
ou doctorants dont les thématiques de recherche portent sur les principaux thèmes abordés par ce cours de formation.
http://www2.univ-paris8.fr/ef/spip.php?article211
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6 - PUBLICATIONS :
• Patrick Farges, Anne-Marie Saint-Gille, Le premier féminisme allemand (1848-1933). Un mouvement social de dimension internationale, PU du Septentrion, 176 p., 25 euros. ISBN-13 978-2-7574-0428-7
Dans les années 1970, en pleine « deuxième vague » féministe, on a pu lire les premiers travaux allemands et français sur l’histoire des mouvements de femmes en Allemagne. Les féministes visaient à explorer l’histoire de leur propre mouvement dans une perspective identificatrice. Malgré ces débuts prometteurs, la recherche française sur les féminismes allemands restait, à l’aube du XXe siècle, toutefois lacunaire. Le présent ouvrage s’inscrit dans le renouveau historiographique qui caractérise actuellement l’histoire des femmes et du genre.
La naissance d’un mouvement de revendication des droits des femmes est l’héritage, dans les pays de langue allemande, de la révolution de 1848, qui a vu émerger des figures féministes « pionnières ». La « question de femmes » a ensuite sans cesse été reconfigurée par les grandes idéologies politiques traversant l’époque, à l’exemple du libéralisme, du nationalisme ou du socialisme. Si l’historiographie s’est longtemps contentée de distinguer différentes « vagues » de féministes, ce volume met en avant l’histoire complexe et imbriquée des associations et des lieux de sociabilités féministes. L’accent est également mis sur la présence de réseaux de personnes, qui se structurent à plusieurs niveaux : à l’échelle locale, nationale et internationale. Enfin, l’analyse fait une large place à l’histoire croisée et intersectionnelle des féminismes ainsi qu’aux représentations, notamment genrées, suscitées par leur essor.
http://www.septentrion.com/fr/livre/?GCOI=27574100313540
• Danielle Haase-Dubosc, Marie-Élisabeth Henneau (dir.), Revisiter la « querelle des femmes » - 2. Discours sur l’égalité/inégalité des sexes, de 1600 à 1750, PU de Saint-Etienne, 280 p., 24 euros. ISBN : 978-2-86272-628-1
Faisant suite à un premier volume consacré à la période 1750-1810, ce livre poursuit l’exploration de la fameuse Querelle des femmes, cette controverse hors du commun qui durant plusieurs siècles agita l’Europe, et plus spécialement la France, à propos de la place et du rôle des femmes dans la société. Dans un même esprit, il rassemble des études de spécialistes de diverses disciplines et des documents d’époque, afin de mettre en évidence l’ampleur d’un débat mené sur à peu près tous les terrains, du pouvoir suprême aux relations amoureuses, en passant par le travail, la famille, le mariage, l’éducation, le corps, l’art, la langue, la religion…
La particularité de l’époque qui va de la fin des guerres civiles et religieuses du xvie siècle à l’avènement des Lumières est l’accroissement sans précédent de la mixité de la vie politique, sociale et culturelle française : de plus en plus de femmes s’expriment, s’engagent, agissent, investissent des lieux de pouvoir jusqu’alors jalousement gardés par les hommes, s’attirant estime, succès, honneurs. Mais si ce mouvement suscite l’approbation des élites intellectuelles européennes, qui y voient l’expression d’une civilisation supérieure, il provoque aussi des raidissements et des refus. En témoignent les opinions des philosophes, des juristes, des religieux et des écrivains utopistes analysées ici, de même que les propositions formulées par des femmes pour établir des relations égalitaires entre les êtres. En témoigne aussi la poursuite d’un combat déjà ancien, mais toujours renouvelé, autour des modèles féminins (contemporains, historiques, fictionnels, légendaires…) qui paraissaient les plus opérants aux femmes et aux hommes engagés dans la lutte pour l’égalité… ou l’inégalité.
https://publications.univ-st-etienne.fr/product.php?id_produit=851
• Julie de Ganck, Le sexe, une invention moderne ? Histoire des réactions face aux anomalies sexuelles et à l’hermaphrodisme en Belgique (1830-1914), Cahiers de l’Université des Femmes, n°8, 12 euros.
Qu’est-ce qui fait la femme et qu’est-ce qui fait l’homme ? Être une femme ou un homme relève-t-il d’un fait biologique ou social ? Peut-on être un homme par son corps mais une femme par son rôle social ? Les identités de sexe sont-elles déterminées par les rôles sociaux ou bien découlent-elles naturellement du sexe biologique ? Toutes ces questions ont été posées aux hermaphrodites. Leurs corps ambigus incarnent le brouillage des frontières entre le masculin et le féminin.
De ce fait, ils posent la question, lancinante, du rapport entre nature et culture. C’est pourquoi l’histoire de l’hermaphrodisme est inextricablement liée à la remise en cause des relations entre les sexes opérée par le féminisme au XIXe siècle. À travers l’analyse de textes médicaux publiés en Belgique entre 1830 et 1914, l’historienne Julie De Ganck retrace les liens historiques entre le sexe, le genre et la sexualité au cours du long XIXe siècle belge. Cette histoire méconnue est néanmoins brûlante d’actualité. La société contemporaine n’a en effet jamais cessé de s’interroger sur la manière dont elle doit traiter les personnes et les comportements qui remettent en question l’évidence de la différence des sexes. La bicatégorisation de la société en hommes et en femmes s’inscrit aujourd’hui dans un contexte nouveau du fait des évolutions sociales et politiques ainsi que du progrès des connaissances sur la reproduction. En effet, les techniques de procréation médicalement assistée dissocient la procréation de la sexualité, alors que la Belgique a ouvert depuis une dizaine d’années le mariage et l’adoption aux couples de même sexe. Ces débats actuels mobilisent nos représentations du masculin et du féminin ainsi que les notions de sexe et de genre. Il est donc utile de prendre en compte l’historicité du sexe dans ces débats. Le terme a été transformé pour recouvrir une acception moderne, qui renvoie à une nouvelle organisation des rapports entre le corps biologique, l’identité et la sexualité.
http://www.universitedesfemmes.be/041_publications-feministes.php?idpub=168
• Marguerite de Coüasnon, Ecrire de soi. Mme de Genlis et Isabelle de Charrière, l’autorité féminine en fictions (1793-1804), PU de Rennes, 310 p. 17 euros. EAN 9782753522046
Au cœur de la Révolution française, deux écrivains, Isabelle de Charrière et Mme de Genlis, proposent à leurs lecteurs émigrés une voie médiane, entre les valeurs d’une noblesse sur le déclin et celles d’une société en mutation rapide. Cette voie médiane se construit en référence à la figure de Jean-Jacques Rousseau, dont l’aura est sans pareille. Comme lui, elles adoptent une démarche rarement suivie de leurs contemporains, qui consiste dans le refus des opinions extrêmes et de l’esprit de parti. Proposant un idéal à atteindre, elles ouvrent la porte à une valorisation du rôle des femmes, capables d’éduquer les enfants comme les adultes.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3134
• Catherine Jacques, Les féministes belges et les luttes pour l’égalité politique et économique (1914-1968), Editions de l’Académie Royale de Belgique, 288 p., 12 euros. ISBN : 978-2-8031-0342-3
Alors que l’histoire des femmes est relativement bien implantée en Belgique, il n’existe encore aucune étude qui envisage l’ensemble des mouvements féministes dans leur rapport à la société civile et politique. L’époque choisie s’étend de 1918 à 1968. En effet des pans entiers de l’activité féministe de l’entre-deux-guerres aux années 1960 demeurent largement méconnus.
Le contexte a ici toute son importance : le féminisme d’entre-deux-guerres est en effet confronté à la mise en place de nouveaux processus d’intervention de l’État et aux conséquences des politiques natalistes menées par tous les gouvernements. Or ces tendances sont en totale contradiction avec l’implication des femmes dans l’espace public, avec leur accès à de nouvelles filières professionnelles, avec leur arrivée plus nombreuse dans l’enseignement secondaire et même supérieur. Longtemps, on a cru qu’en signalant l’accès des femmes au suffrage en 1948, on avait tout dit ; pour beaucoup, ces années seraient caractérisées par un mouvement féministe en léthargie, alors qu’en réalité il engrange des succès et mène des combats fondamentaux.
L’ouvrage privilégie une approche thématique des revendications féministes et offre un focus sur les avancés dans la sphère publique (pour l’essentiel la question du droit à la citoyenneté économique et politique). À terme les éléments dégagés éclairent les processus de construction des citoyennetés civile, politique et sociale des femmes. Notre étude si elle se situe sur le plan national, envisage conjointement l’impact de l’international sur l’évolution du féminisme belge.
Au terme, l’ouvrage permet de mieux comprendre le processus d’inclusion des femmes dans la société belge et éclaire sur les mécanismes de démocratisation de celle-ci par l’intégration de ses citoyennes.
http://academie-editions.be/58-les-feministes-belges-et-les-luttes-pour-l-egalite-politique-et-economique-9782803103.html
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