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Annonces du RING - 1er juin 2011


Date de mise en ligne : [01-06-2011]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Le lien conjugal entre normes et déviances : de l’Antiquité à nos jours. Problématiques, concepts, diachronie", 24 juin, Angers
- "Les Affranchies : Franc-comtoises sans frontières", 17-18 juin, Besançon
- "Pouvoirs des femmes » Pratiques, représentations, effets", 15 juin, Paris 1
- "Formation interdisciplinaire des ingénieurs et problème du genre GIEE 2011", 23-24 juin, Paris
- "Genre et Post-Conflit : Comment promouvoir le rôle des femmes dans la reconstruction post-conflit", 22 juin, Paris Unesco
- "Le genre à l’œuvre", 20-21 septembre, Paris
- "Mon corps a-t-il un sexe ? Détermination du sexe et contraintes de genre", 22-23 juin, Paris EHESS
- "Femmes et Nouveaux Médias en Méditerranée", 24-25-26 juin, Fès (Maroc)
- "Former à l’égalité : pourquoi ? Comment ?", 9 juin, Lyon
2 - SEMINAIRES :
- Denise Couture, "Les Théologies féministes et de libération.
Émergences internationales", 22 juin, Paris
- "Du spectacle", 7 juin, Paris ENS
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 1er septembre, revue Géocarrefour, "Rapports de genre, systèmes de mobilité spatiale et développement rural des suds"
- Avant le 15 septembre, revue Recherches en communication, "Médias et culture de soi"
- "Autorité, genre et création", Tours
- Avant le 30 juin, "Love, Sex, Desire & the (Post)Colonial", Londres
- Avant le 12 août, "Queer Places, Practices, and Lives : A Symposium in Honor of Samuel Steward", Ohio (Etats-Unis)
- Avant le 15 août, "Crossing Boundaries : French and Francophone Women in Literature and Science, Culture and the Arts", Arizona (Etats-Unis)
- Avant le 15 septembre, "Meanings and Makings of Queer Dance", Michigan (Etats-Unis)
4 - FORMATIONS :
- Master MATILDA : Histoire européenne des femmes et du genre", Lyon 2
- Master 1 et 2 « Genre, Egalité et Politiques Sociales » / EGALES, Toulouse 2.
5 - POSTE :
- Assistant-e diplômé-e au Centre en Etudes Genre LIEGE, Lausanne (Suisse)
6 - PUBLICATIONS :
- Maryse Jaspard, Les violences contre les femmes
- Geneviève Lefort, L’éducation des mères. Olympe Gevin-Cassal, inspectrice générale de l’enfance (1859-1945)
- revue Les Politiques sociales, "Femmes, précarités, résilience"
- Christèle Fraïssé (dir.), L’homophobie et les expressions de l’ordre hétérosexiste
- Lionel Le Corre, Les Publications françaises sur les prostitutions (1975- 2008)
- Florian Grandena, Cristina Johnston (dir.), New Queer Images. Representations of Homosexualities in Contemporary Francophone Visual Cultures

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1 - COLLOQUES :

- "Le lien conjugal entre normes et déviances : de l’Antiquité à nos jours. Problématiques, concepts, diachronie"
Journée d’études organisée par Carole Avignon et Michel Nassiet (CERHIO UMR-6258 Axe « Enfance, parenté, régulation »)
24 juin
à la Faculté des lettres, langues et sciences humaines
Maison des Sciences Humaines
5bis, boulevard Lavoisier, Angers
Présentation :
Le droit au mariage est en train de changer sous nos yeux d’une façon considérable, mais ce changement est loin d’être sans précédents. Le lien matrimonial peut être pensé comme indissoluble ou non, expression d’un contrat sacramentel ou civil, librement consenti ou contraint, voué à la procréation légitime ou sanctifié par la chasteté des époux, etc. Le présent texte est un programme de réflexion en vue d’une première journée d’étude consacrée aux pratiques et aux variations socio-historiques autour du droit au mariage, en les considérant entre normes et déviances.
C’est toute forme d’union stable susceptible d’engendrer une descendance que nous inclurons dans notre réflexion. A différentes périodes, en effet, diverses constructions normatives peuvent co-exister ; soit qu’il s’agisse de formes d’union alternatives (matrimonium et concubinat romain), ou que de nouvelles normes apparaissent (union libre, PACS), soit qu’un changement du cadre de référence socio-culturel religieux ou idéologique modifie la définition juridique (païen/ chrétien, catholicisme/protestantisme, exclusivité hétérosexuelle ou non). En outre, la définition juridique est parfois enfreinte ou contournée par les acteurs sociaux (paradoxe du mariage « clandestin » au Moyen Age interdit mais valide, jusqu’au milieu du XVIe siècle ; mariage « à la gaulmine ») ; ou même détournée (mariage blanc). Ces pratiques sont impulsées par les multiples rapports de forces dont la formation du lien conjugal est l’enjeu (entre familles et autorités, entre les familles, entre les sexes, entre les générations…).
Comme souvent, la déviance en matière de formation du lien matrimonial fournit d’abord un observatoire privilégié de cette pluralité des normes. La norme est ici élaborée, vécue, recomposée par les acteurs du jeu social. Les déviances matrimoniales sont-elles toutes également synonymes d’infractions, définies par la loi et passibles d’une peine elle-même définie par la loi ? En outre, normes et déviances sont aussi reliées au sein même de la dynamique historique du fait que certaines pratiques précédemment jugées déviantes se trouvent parfois intégrées dans les normes, puis dans les règles juridiques.
Cette problématique sera envisagée dans toute la continuité du temps historique, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. L’inscription de l’étude dans le temps long permettra de voir de quelle manière l’évolution des comportements sociaux a pu conditionner l’évolution des corpus juridiques. Certaines thématiques apparaissent déjà pouvoir être appréhendées de manière diachronique afin de mieux révéler les spécificités historiques et les enjeux sociaux de chaque élaboration normative. En confrontant les époques historiques, les paradigmes et les différents champs des sciences sociales (anthropologie, sociologie, droit), nous souhaitons questionner la pertinence d’outils conceptuels, et associer la définition de l’institution matrimoniale aux pratiques sociales.
Cette première journée d’étude cherchera à questionner la pertinence du concept de « déviance » appliqué à cette question, à en préciser des typologies (lexique, formes, conditions, acteurs, enjeux), à identifier, le cas échéant, des dynamiques chronologiques. Elle cherchera aussi à proposer un état de la question pour chaque période historique.
Infos complètes et programme :
http://www.univ-angers.fr/fr/acces-directs/facultes-et-instituts/faculte-lettres-langues-sciences-humaines/actualites/le-lien-conjugal-entre-normes-et-deviances.html

- "Les Affranchies : Franc-comtoises sans frontières"
Colloque transdisciplinaire, Besançon, Faculté des Lettres
Laboratoire EA 3224 (CRIT) Pôle Gender :
« Corps, maison, pays : espaces de la construction de l’identité sexuée »
17-18 juin
Programme :
Vendredi 17 juin
Faculté des Lettres (Grand Salon)
. 9h 30 Ouverture du colloque par André Mariage, Directeur de l’UFR SLHS, Université de Franche-Comté
 Présentation par Nella Arambasin, Maître de conférences Habilitée à diriger des recherches en littérature comparée, UFC
Déconstruire l’autorité
Modératrice : Nella Arambasin
. 10h : Laurence Deloblette (historienne, UFC) : Beatrix de Bourgogne, « donnée malgré elle et contre son gré au monastère de Baumes-les-Dames » (fin XIIIe-début XIVe siècle)
. 10h30 : Geneviève Fraisse (philosophe, CNRS) : Jenny d’Héricourt, philosophe politique.
. 11h pause café
. 11h 30 : Monique Piton (syndicaliste, auteure) : Mémoires libres d’une ouvrière de Lip
12h : Karine Payre (doctorante, UFC) : Le personnage de « la patronne » dans le roman L’Espagnol de Bernard Clavel (1959) : de l’affranchissement à la soumission.
. 12h30-14h déjeuner
Construire du lien
Modératrice : Dominique Jacques-Jouvenot
. 14h : Paul Delsalle (historien, UFC) : Le travail des filles et des fillettes dans les villes comtoises aux XVe-XVIIe siècles.
. 14h30 : Madeleine Laude (auteure) : Solidarité et créativité ouvrières, Lip au féminin.
. 15h : Pauline Carvalho (doctorante comparatiste, UFC) : La politique : une affaire de style ou de coiffure (Isabelle Goetz/Hillary Clinton)
. 15h30 pause café
Rejoindre l’ici par l’ailleurs
Modérateur : Richard Parisot
. 16h : Ineke Huysman (historienne, Institute of Netherlands History, Pays-Bas) : Beatrix de Cusance : Besançon-Bruxelles-Pays-Bas (XVIIe siècle). . 16h30 : Soumya Ammar Khodja (écrivaine) : Franc-Comtoises d‘ici et de là-bas. Lecture de parcours sur le site Migrations de Besançon.
Samedi 18 juin
Faculté des Lettres (Grand Salon)
Déplacements du privé et du public
Modérateur : Jean-Michel Caluwe
. 9h30 :Michelle Bubenicek (historienne, UFC) : Huguette de Sainte-Croix, dame de Saint-Laurent-la-Roche, femme criminelle ou femme résistante (XIVe siècle vs XIXe siècle) ?
. 10h : Brigitte Rochelandet (historienne, auteure) : L’infernal destin de Barbe Petiet et de sa sœur Charlotte, paysannes originaires de Baume-les-Dames et condamnées au feu pour crime de sorcellerie (1629).
. 10h30 pause café
. 11h : Dominique Jacques-Jouvenot et Christian Guinchard (socio-anthropologues, UFC) : Clarisse et Victor (autour de Fourier)
. 11h30 : Nella Arambasin (comparatiste, UFC) : Courbet, ou l’origine d’un trouble dans le genre.
. 12h-14h déjeuner
Pratiques artistiques transfrontalières
Modératrice : Zeenat Saleh
. 14h : Nacera Kaïnou (sculpteure) : Figures, au-delà des frontières, de l’espace et du temps
. 14h30 : Grazyna Tarkowska (artiste-peintre) : Devenir
. 15h : Valentine Verhaeghe (chorégraphe) : Un pas de côté
. 15h30 : Martine Thérouanne (présidente du FICA) : Le Festival International du Cinéma Asiatique de Vesoul
. 16h Fin du colloque et pot convivial
http://crit.univ-fcomte.fr/

- "Pouvoirs des femmes » Pratiques, représentations, effets"
3e journée d’études « Jeunes chercheur-es » de l’axe transversal Genre à Paris 1
mercredi 15 juin 2011,
à la Sorbonne (Centre Panthéon, salle 1), 9h30-17h30
Présentation :
Pour la troisième fois, cette journée rassemblera des jeunes chercheur-es s’intéressant au genre ou intégrant les différences sexuées dans leurs travaux en sciences humaines et sociales – histoire, économie, sociologie, science politique, démographie, droit, géographie, art, gestion ou philosophie. Elle est organisée par l’Axe transversal sur le genre de Paris 1 (http://www.univ-paris1.fr/axe-de-recherche/laxe-transversal-genre/).
Depuis une vingtaine d’années, le pouvoir politique et économique semble davantage accessible aux femmes. Lors de la 4e conférence mondiale sur les femmes qui s’est tenue à Pékin en 1995, 189 Etats s’engageaient ainsi à mettre tous les moyens en œuvre pour leur assurer une pleine participation aux structures du pouvoir. On reste cependant bien loin d’un partage égalitaire du pouvoir entre les hommes et les femmes. Dans la vie professionnelle, les femmes se heurtent toujours au fameux « plafond de verre ». Et si le nombre de femmes élues dans les assemblées politiques locales a augmenté un peu partout dans le monde, le nombre moyen de femmes élues dans les assemblées législatives a baissé entre 1980 et 2000. Pourtant, simultanément le mouvement « masculiniste » s’est développé et les discours dénonçant les effets « castrateurs » de « la féminisation de la société » se sont multipliés (aux Etats-Unis, au Canada, en Europe…). Ces formes de résistances invitent à analyser l’histoire des représentations et des pratiques du pouvoir féminin : que peut-on dire du pouvoir des femmes ? C’est à cette question que cette troisième journée d’étude entend contribuer.
Programme :
. 9h30-9h45 : Introduction Delphine Dulong et Fabrice Virgili
. 9h45-13h00 : Des lieux et des femmes
Présidé par : Marianne Blidon
> BEUNARDEAU Pauline (Centre de sociologie des pratiques politiques- Paris 7) : Bagarre et incivilités féminines. Ethnographie scolaire de l’économie corporelle des filles
> GARCIA Manon (ENS-Paris I) : Les femmes à la maison : approche économique et philosophique du pouvoir des femmes dans le foyer
> RIMBAULT Aurélie (Centre d’histoire sociale du xxe siècle – Paris 1) : La philanthropie des parisiennes au 19e siècle
. Pause : 11h15-11h30
Présidé par : Marie Buscatto
> ITHURBIDE Christine (SEDET- Paris 7) : Les femmes entrepreneurs dans l’art contemporain en Inde.
> RABIER Marion (CMH - ENS) : Ce que les femmes chef d’entreprise disent d’elles-mêmes
. 12h30-14h : Pause déjeuner
. 14h -15h : Décrire le pouvoir des femmes
Présidé par : Violaine Sebillote Cuchet
> TREMEAUD Caroline (ARSCAN-Paris 1) : La question du pouvoir des femmes et des femmes de pouvoir il y a plus de 2000 ans en Europe
> KYRIAKOU Irini (EHESS) : Le catalogue des femmes d’Hésiode : vers une réinterprétation des rôles des femmes dans la poésie grecque archaïque
. Pause, 15h-15h15
. 15h15- 16h45 : Au pouvoir parmi les hommes
Présidé par : Frédérique Mattonti
> VANDAMME Sarah (Etudes Italiennes, Lille 3) : Le statut de reine héritière à la fin du Moyen Age, une anomalie dans le système dynastique ? Le cas de Jeanne 1ere d’Anjou, Reine de Naples
> HARDY Mede Mohamed : Les femmes dans l’institution : pratiques, ajustements, effets. Le cas des députées au Parlement régional du Kurdistan irakien (CRPS-CESSP – Paris 1)
> LE MAZIER Julie : Formes et représentations du leadership féminin dans les assemblées générale étudiante (CRPS-CESSP - Paris 1)
. 16h45-17h30 : Discussion et conclusion générale
Sandrine Leveque
Contact :
armelle.andro@univ-paris1.fr

- "Formation interdisciplinaire des ingénieurs et problème du genre GIEE 2011"
Des formations d’ingénieur interdisciplinaires peuvent-elles attirer davantage les jeunes et en particulier les jeunes femmes ?
Les Cordeliers, Centre de Conférences de l’Université de Paris VI Paris
23-24 Juin 2011
Ce colloque est coorganisé par l’association ECEPIE et la CDEFI dans le cadre du projet européen HELENA
Présentation :
Aujourd’hui, attirer plus de jeunes et en particulier des jeunes femmes dans les formations d’ingénieurs est un souci majeur en Europe. C’est une clé pour aller vers l’égalité des sexes et favoriser le développement économique, scientifique et technologique de l’Europe. Accroitre l’intérêt des jeunes pour les sciences et la technologie est essentiel pour notre futur collectif et constitue un défi majeur pour l’éducation.
Infos et programme :
http://www.fp7-helena.org/conference2011_fr/

- "Genre et Post-Conflit : Comment promouvoir le rôle des femmes dans la reconstruction post-conflit"
Colloque International organisé par l’Université de Paris 8 –CRESPPA-GTM
22 juin
à l’Unesco
1 Rue Miollis, 75015 Paris
Salle XIII
Présentation :
Malgré les activités importantes des femmes dans la construction de la paix, elles se trouvent trop souvent éloignées des structures formelles de prise de décision dans les périodes de post-conflit. Cela implique que les expériences spécifiques des femmes ne seront pas prises en compte dans l’élaboration des projets de réconciliation et de reconstruction post-conflit, et que les compétences des femmes ne seront pas mises au service de la réalisation d’une paix durable. En 2000 le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté la Résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité, une résolution qui engage les Nations Unies et ses États membres à faire participer les femmes aux négociations et aux accords concernant le règlement des conflits et la consolidation de la paix. Plus de dix ans après, et suivant l’adoption de trois résolutions supplémentaires sur la position des femmes dans les situations de conflit et post-conflit, la situation reste préoccupante. Seuls 21 États membres de l’ONU sur les 192 ont déjà élaboré et mis en œuvre un Plan National d’implémentation de la Résolution 1325. Sur le terrain, dans les pays en situation de post-conflit, les femmes restent exclues des lieux de décision, tandis que les violences liées au genre continuent à poser un problème important.
Comment faire pour promouvoir la participation des femmes et faire avancer l’égalité des genres et les droits des femmes dans les pays en période de post-conflit ? Cette journée réunira des chercheurs, des décideurs politiques et des représentants de la société civile pour essayer de mieux répondre à ces questions.
Infos :
http://www.unesco.org/new/fr/unesco/events/all-events/?tx_browser_pi1[showUid]=3922&cHash=4e48e10606

- "Le genre à l’œuvre"
Colloque international
organisé par le GdRI OPuS 2 - Œuvres, Publics et Société - CNRS
le Mage - CNRS Réseau de recherche international et pluridisciplinaire « Marché du travail et genre »
le Comité de Recherche 18 Sociologie des arts de l’AISLF Association internationale des sociologues de langue française
mardi 20 et mercredi 21 Septembre 2011
Réfectoire des Cordeliers - 15, rue de l’Ecole de Médecine, Paris 6e Maison de la Recherche - Paris Sorbonne - 28, rue Serpente, Paris 6e
Présentation :
Au cours des quarante dernières années, se sont multipliées les recherches portant sur les modes d’inscription du genre des artistes dans la production et la réception artistiques. De nouveaux outils, théoriques et méthodologiques, ont été conçus afin d’explorer les dimensions sexuées traversant les différents mondes de l’art – littérature, cinéma, arts plastiques, danse, musique ou arts numériques. Au-delà de la variété des approches, deux « modèles » dominants organisent la réflexion : la construction sociale des sexes, d’une part ; l’approche par la performance, d’autre part. Si le premier analyse en finesse les modes de construction et de légitimation des inégalités sexuées, le deuxième porte une attention renouvelée aux formes que peuvent prendre les transgressions des limites de l’ordre social genré.
Le genre est ainsi devenu une catégorie d’analyse à part entière, au même titre que l’origine sociale, l’âge ou l’origine « ethnique ». Grâce à ses vertus heuristiques, l’analyse en termes de genre renouvelle les regards portés sur la production, la réception ou la médiation artistiques. La « variable » genre s’est par là même transformée en objet d’étude plurivoque. Sa construction peut potentiellement brouiller les frontières entre fiction et réalité, entre vérité et art, entre production et réception, entre hommes et femmes… La production artistique contemporaine élabore des registres genrés qui peuvent tout aussi bien confirmer les différences sexuées que les déstabiliser, voire les subvertir, les nier ou les détourner.
Ce colloque vise à accueillir les chercheur-e-s ayant étudié des phénomènes artistiques spécifiques sous l’angle de différentes disciplines (anthropologie, sociologie, histoire, sciences du langage, arts du spectacle, sciences de l’éducation, science politique, études théâtrales, musicologie, études de genre, esthétique, etc.). Il a pour ambition d’inciter ces chercheur-e-s à explorer les rapports genrés traversant la production, la réception et la médiation artistiques d’une oeuvre – un spectacle, un ouvrage, une installation ou un film par exemple.
Dans quelle mesure peut-on repérer des registres d’expression artistiques perçus, étiquetés ou définis comme « féminins » ou « masculins » dans la production comme dans la réception artistiques ? Selon quels processus et par quels acteurs – public, critiques, artistes ou intermédiaires – ces repérages genrés sont-ils construits, affirmés, niés, revendiqués, subvertis ? Comment les acteurs interprètent-ils, négocient-ils, brouillent-ils voire déconstruisent-ils ces repérages sexués ? Comment encore sont-ils appropriés par les femmes, les hommes, les trans, les queers... ? Quels en sont les effets sociaux : accès à l’expression, orientations expressives ou réceptives, reconnaissance par le public ou construction des légitimités... ? Comment ces registres sont-ils transgressés par les hommes, par les femmes, par ceux et celles qui refusent les oppositions binaires intransigeantes liées aux « féminités » ou aux « masculinités » ? Que se passe-t-il alors pour les artistes, pour le public, pour les oeuvres d’art produites ainsi que pour les carrières de ces artistes ? En quoi une analyse en termes genrés recoupe-t-elle une analyse portant sur les orientations sexuelles, les origines « ethniques » ou les appartenances sociales ? Dans quelle mesure certaines formes artistiques contemporaines sont-elles, ou non, imprégnées, de la thématique du genre, soit en se situant par rapport à une cause, soit en en mettant en lumière les rapports genrés – en révélant par exemple de petits gestes quotidiens, tels le regard dans la rue, le strip-tease, les usages possibles d’objets différenciés, pour n’en mentionner que quelques-uns. Quelle est la place des collectifs d’artistes dans la remise en cause des différences sexuées existantes, mais aussi dans la construction aussi bien de formes subversives que de nouvelles frontières, ou que d’autres repères genrés ?
Programme complet :
http://sociologieart.free.fr/colloque-genre-2011.pdf

- "Mon corps a-t-il un sexe ? Détermination du sexe et contraintes de genre"
Colloque organisé par l’IEC
22-23 juin 2011
EHESS, 105, boulevard Raspail, Paris (VIème)
Présentation :
Ce colloque s’adressera aux professionnels de la santé confrontés à l’indétermination sexuelle, aux associations et familles concernées, aux chercheur-es et étudiant-es travaillant sur le genre, à un public large mais averti. Les intervenant-es sollicité-es seront des spécialistes de la biologie du développement, de la détermination du sexe, de l’anatomie, de la chirurgie et de l’ethnologie. Son objectif est double. Il s’agira
. d’informer sur les aspects biologiques de la différenciation sexuelle et de la détermination du sexe ainsi que sur les aspects médicaux de l’assignation à une catégorie de genre.
. de mieux faire comprendre ce qu’est le genre en présentant les manières dont il est mis en œuvre dans différentes sociétés.
Programme :
http://www.cnrs.fr/mpdf/IMG/pdf/iec_colloquejuin.pdf

- "Femmes et Nouveaux Médias en Méditerranée"
Forum organisé par ISIS Center For Women and
Development
Les 24, 25 et 26 juin 2011
Au Palais des Congrès, Fès, Maroc
Présentation :
Puissant agent de socialisation dans le monde moderne, les médias façonnent l’image que l’on se fait des hommes et des femmes, soutiennent ou opposent les conceptions culturelles, et ont un impact considérable sur la construction sociale des identités. Guidés par des politiques claires et viables, les médias pourraient être les agents du développement et du progrès social.
A l’orée de la prédominance de l’internet, le blog, le chat et la téléphonie mobile, le grand “big bang” des nouveaux médias a débuté, et par conséquent, la communication commence à changer, devenant mobile, interactive, personnalisée et multi-canal. Cette extraordinaire révolution de la communication touche les structures fondamentales des sociétés méditerranéennes, surtout celles du sud, et soulève, des débats profondément liés aux femmes : la transformation rapide des frontières entre l’espace public et l’espace privé, la relation entre les nouveaux médias et l’activisme féminin, la relation entre les nouvelles technologies et la littérature féminine (essentiellement orale), l’usage grandissant des langues maternelles (essentiellement orales) dans le domaine de l’éducation, et le défis des nouvelles transmissions du savoir féminin. Ces questions constituent les cinq axes principaux du colloque international « Femmes et nouveaux Médias en Méditerranée » qui se tiendra les 24, 25 et 26 juin 2011 au Palais des Congrès à Fès :
1. Les nouveaux médias et les transformations profondes dans les relation genre et espaces (public/privé)
2. Les nouveaux médias et l’activisme féminin
3. Les nouveaux médias et la littérature féminine orale
4. les nouveaux médias, le genre, et l’usage des langues dans l’éducation 
5. Le défi des nouvelles transmissions du savoir féminin
Infos :
http://www.isiscenter.com/index.php

- "Former à l’égalité : pourquoi ? Comment ?"
Colloque inaugural du Master européen EGALES
Jeudi 9 Juin 2011 de 16h à 19h Grand Amphithéâtre Université Lyon 2, 18 quai Claude Bernard
Infos et programme :
http://www.univ-lyon2.fr/actualite/actualites-scientifiques/former-a-l-egalite-pourquoi-comment--433577.kjsp?RH=WWW602

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2 - SEMINAIRES :

- Denise Couture, "Les Théologies féministes et de libération.
Émergences internationales"
conférence organisée dans le cadre du Centre Genre en Christianisme
Mercredi 22 Juin 2011, 19h-22h
Salle Lacordaire, Couvent Saint Jacques, 20 rue des Tanneries, 75013 Paris.
« Les Théologies féministes et de libération.
Émergences internationales »
Apports de l’atelier du Forum social de Dakar (février 2011) et des travaux en Amérique du Nord.
Denise Couture est professeure à la Faculté de théologie et de sciences des religions de l’Université de Montréal. Elle enseigne l’histoire de la théologie chrétienne au 20e siècle, l’éthique théologique et la théologie féministe. Elle est membre de la collective féministe et chrétienne L’autre Parole, au Québec, qui propose un discours théologique alternatif pour des femmes et qui crée des célébrations féministes. En 1999, elle a fondé, à Montréal, un groupe de femmes féministes et interspirituelles dont les membres appartenaient à une dizaine de traditions religieuses et spirituelles différentes. Ses principales recherches portent sur la théologie féministe et sur l’interspiritualité.
Infos :
http://fhedles.fr/nos-actions/genre-en-christianisme-bibliotheque-et-conferences/

- "Du spectacle"
Dans le cadre du séminaire mensuel Femmes au travail, questions de genre, XVe-XXe siècles-Transmissions
Mardi 7 juin
IHMC (45 rue d’Ulm 75005 Paris – escalier D, 3e étage, salle de réunion
avec Geneviève Faye et Brigitte Rollet
La séance sera l’occasion d’évoquer des métiers relevant du secteur du spectacle, grâce aux interventions de Geneviève Faye, historienne (IHMC) et Brigitte Rollet, MC en Etudes culturelle (University of London Institute in Paris).
Geneviève Faye, historienne du théâtre, interviendra sur le thème En scène et en coulisses : actrices et autres métiers du spectacle au XIXe siècle. Elle y observera les présences féminines à partir des dépouillements d’archives de théâtres qu’elle réalise (théâtre de l’Odéon notamment). Geneviève Faye a récemment publié « Le renouvellement des salles de théâtre à Paris après le décret de 1864 », dans le collectif Les spectacles sous le Second Empire, dirigé par Jean-Claude Yon (Armand Colin, 2010) et, plus proche de notre sujet du jour, « Une ambition particulière : les directrices de théâtre à Paris (fin XVIIIe-début XXe siècles) » dans Femmes, culture et pouvoir. Relectures de l’histoire au féminin XVe-XXe siècle, dirigé par Catherine Ferland et Benoît Grenier (Presses universitaires de Laval, 2010). Membre du groupe Femmes et histoire de l’IHMC depuis sa création, Geneviève Faye y avait, lors du cycle consacré aux voyageuses, évoqué « Le rêve américain : deux stars en voyage, Rachel (1855) et Sarah Bernhardt (1880) » à paraître.
Brigitte Rollet traitera de Femmes et cinéma en France : quels métiers !? Elle a publié de nombreux articles traitant des métiers du cinéma au prisme du genre, notamment Cinéma et genre en France : état des lieux (avec Geneviève Sellier) et Femmes cinéastes en France : l’après-mai 68 dans Clio dès 1999. En 2001 elle a coécrit avec Carrie Tarr l’ouvrage Cinema and the Second Sex : Twenty years of Women’s film making in France (Continuum). Plus récemment, Brigitte Rollet a co-dirigé avec Delphine Naudier le volume collectif Genre et légitimité culturelle. Quelle reconnaissance pour les femmes ? (L’Harmattan, 2007), dans lequel elle a en outre publié son étude « Reconnaissance, invisibilité et invisibilisation des réalisatrices françaises ». A signaler enfin, la parution toute récente de son enquête « Producteur : un métier d’homme ? » dans l’ouvrage Les producteurs : enjeux créatifs et financiers (Ed. du Nouveau Monde, 2011).
Contact :
martine.sonnet@ens.fr

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 1er septembre
"Rapports de genre, systèmes de mobilité spatiale et développement rural des suds"
Pour la revue Géocarrefour
Présentation :
Les systèmes de mobilités spatiales inscrivent fortement, plus encore aujourd’hui qu’hier, les sociétés, économies et territoires ruraux des pays des Suds dans une géographie du mouvement. Historiquement, les mobilités spatiales ont été une variable d’adaptation aux difficultés locales. Ancrage et circulation demeurent des logiques qui s’articulent. Ces campagnes connaissent aujourd’hui un accroissement et une grande diversité des types de mobilité (internes/internationales, rurales-rurales, rurales-urbaines, pendulaires) inscrites dans des temporalités et géographicités complexes selon les organisations sociales et les facteurs d’âges, de genre, de classes, de castes, les organisations collectives, les systèmes productifs, les interactions spatiales villes-campagnes. Aujourd’hui, ces systèmes de mobilités sont soumis à des changements qui interrogent notamment la dynamique des rapports de genre.
(...)
Infos :
http://geocarrefour.revues.org/8024
Contact :
melanie.jacquemin@ined.fr

- Avant le 15 septembre
"Médias et culture de soi"
Pour la revue Recherches en communication
Coordinateurs du numéro
Laetitia Biscarrat, doctorante, MICA, Bordeaux 3.
Mélanie Bourdaa, Post-Doctorante MSHA, membre associée MICA, Bordeaux 3.
Geoffroy Patriarche, Chargé de cours à fonction complète, Facultés universitaires Saint- Louis (FUSL), Bruxelles.
Présentation :
Dans le Souci de soi, Michel Foucault définit la culture de soi « par le fait que l’art de l’existence – la techne tou biou sous différentes formes – s’y trouve dominé par le principe qu’il faut ‘prendre soin de soi-même’ ; c’est le principe du souci de soi qui en fonde la nécessité, en commande le développement et en organise la pratique ». La culture de soi désigne l’intensification et la valorisation des rapports de soi à soi. Si Foucault emploie cette terminologie à propos de la culture antique, elle est aujourd’hui communément associée à la catégorie indistincte d’« individualisme », supposée résumer la condition politique et subjective du sujet contemporain. L’individualisme désigne à la fois la valeur absolue attribuée à l’individu, la valorisation de la vie privée et l’intensité des rapports à soi.
Le souci porté aux modes de vie individuels et à la production du soi a favorisé un usage personnalisé des médias, également encouragé par les innovations techniques telles que le téléchargement, le streaming ou la video on demand. Cette personnalisation des pratiques se manifeste par exemple dans l’autonomisation des heures de visionnage ou d’écoute, et la flexibilité des temporalités médiatiques. Non seulement les médias fournissent une ressource réflexive à la production du soi, mais ils permettent également aux usagers de produire leurs propres contenus. Les blogs, sites et activités de fan, de même que l’interactivité des médias numériques, expriment et favorisent une individualisation de la culture. De ce point de vue, on peut dire que les médias participent de la production d’une « stylistique de l’existence ».
La revue Recherches en communication invite des contributions sur le thème « Médias et culture soi », explorant par exemple l’un des axes de recherche suivants :
. Les médias ne pourraient-ils pas être perçus à la fois comme un support et une ressource de la production d’un soi idéalement autonome ? « La culture de soi ne serait pas la ‘conséquence’ nécessaire de modifications sociales ; elle n’en serait pas l’expression dans l’ordre de l’idéologie. » Les stratégies d’autonomisation, de négociation, de « braconnage » des usagers favorisent-elles alors la production d’individualités singulières ? Ici, il sera intéressant de questionner la logique du dévoilement qui anime les usagers, ou encore de comprendre l’importance des médias dans les processus d’identification.
. Les médias produisent un « sens commun médiatique »6 tissé d’imaginaires sociaux et de savoirs constitués. Dès lors, les contenus médiatiques ne sont-ils pas porteurs d’une certaine normativité ? L’ « individualisme expressif » pourrait en effet se nourrir d’un discours hégémonique qui véhicule un certain nombre de normes. Sous couvert d’individualisation, la culture de soi ne masque-t-elle pas une quête de conformité des usagers à une doxa ? La culture de soi s’apparenterait alors à la culture d’une norme standardisée, qui exclut la culture de l’autre. À moins que les nouvelles technologies ne contribuent à amoindrir cette tendance médiatique au préjugé et à la standardisation... Cet axe de réflexion porte sur la thématique de l’altérité (moi vs. les autres) et des minorités (de genre, de classe, d’ethnicité), ainsi que sur les rapports entre les représentations stéréotypées et d’éventuels contre-exemples.
. On pourrait encore questionner les rapports et amalgames entre culture de soi et exaltation de l’identité personnelle8. L’authenticité du rapport à soi se mesure bien souvent à l’aune de l’autonomisation des pratiques. Ce mode de subjectivation ne masque-t-il pas l’historicité du sujet ? En encourageant le modèle d’une identité substantielle et autonome, le discours de la culture médiatique du soi plaide pour une souveraineté ontologique. Mais n’observe-t-on pas là un processus de naturalisation des combinatoires sociales normatives qui concourent à la production du sujet ? Ici, il s’agirait d’interroger les rapports entre subjectivité, autonomisation des usages/pratiques et expression de soi.
Calendrier :
15 septembre 2011 : soumission des articles 15 novembre 2011 : réponse aux auteurs 15 janvier 2012 : version finale des articles 15 février 2012 : dernière relecture par les coordinateurs du numéro et soumission des manuscrits à la revue
Les articles sont à envoyer à la revue via l’interface de soumission en ligne :
http://sites- test.uclouvain.be/rec/index.php/rec/index.

- "Autorité, genre et création"
Colloque international
organisé par le Centre Interuniversitaire de Recherche sur l’Education
et la culture dans le Monde Ibérique et ibéro-Américain
25 et 26 novembre, Tours
Présentation :
En matière de langue, « faire autorité » équivaut à « avoir le droit de définir ce qui est à dire et ce qui ne l’est pas » (Dictionnaire de linguistique, Larousse). D’où le rôle que sont appelés à jouer les grammairiens et, traditionnellement, les Académiciens et ceux que l’on reconnaît communément comme de « grands auteurs », personnel d’une institution littéraire qui a souvent tendance à figer celle-ci. Cette conception autoritaire de l’autorité révèle d’emblée l’équivoque que charrie la notion d’autorité, notamment et surtout au sens commun du terme. En effet, la langue française ne distingue pas clairement l’autorité au sens d’authorship (paternité) de l’autorité au sens de pouvoir. Alors que la première implique reconnaissance, « adhésion cordiale », et repose sur la conviction et la persuasion, la seconde s’impose généralement par la force, l’obligation, la coercition. Cependant et dans tous les cas, l’Autorité implique une relation entre, au moins, deux : « agent et patient », selon Kojève (La notion d’autorité, 1942), auteur et lecteur, pour le Cercle Bakhtine, Medvedev, Volochinov (Esthétique et théorie du roman, 1978).
La figure de l’auteur, que nous étendrons à celle de créateur/créatrice au sens large (écrivain.e, artiste peintre, musicien.ne, cinéaste) prend ainsi place aux côtés des figures traditionnelles de l’autorité en philosophie politique : le Père, le Chef, le Juge, le Maître. Nous aimerions donc, dans ce colloque, confronter ces deux modèles d’autorité dans le domaine des études sur le genre, plus précisément.
Les études sur le genre, comme on sait, sont en rapport avec toutes les recherches touchant les constructions identitaires et les autoritarismes. En effet, et selon la lecture que Judith Butler fait des actes de langage et des énoncés performatifs, notamment, lorsque la sage-femme ou le médecin déclarent « c’est une fille » / « c’est un garçon », ils sont en train de marquer, de manière autoritaire, le sujet du sceau d’une identité genrée qu’il se devra, tout au long de son existence, de performer (au sens théâtral du terme : « jouer », « représenter » )(Gender Trouble, 1990).
Quelle sera donc la marque de l’auteur genré sur son oeuvre et sur son public ?
L’autorité est-elle mêmement partagée par un auteur et par une auteure ? Y a-t-il lieu de distinguer les oeuvres sur le plan de l’autorité acquise et sur celui de l’autorité représentée ? Observe-t-on un décalage entre les oeuvres du point de vue de leur relation à l’autorité, de la mise en scène et en discours de l’autorité, à partir du moment où l’on devient sensible à la question du sexe et du genre, du masculin et du féminin dans les créations ? Telles seront quelques-unes des questions que nous aborderons.
On pourra faire retour, d’autre part, sur les débats au sujet de « l’intention » de l’auteur (ANSCOMBE, G.E.M., L’intention, 2002), ainsi que sur la thèse de « la mort de l’auteur ». En littérature, on pourra également s’interroger sur les enjeux de l’émergence de la figure diffractée et polymorphe d’un auteur-personnage ou auteur-narrateur dans certaines variantes actuelles du roman historique métafictionnel ou de l’« autofiction ». En arts plastiques, cinéma, iconographie, on scrutera, entre autres, les effets de mise en abyme et de la focalisation, l’autoportrait, la mise en scène de soi (les performances queer, par exemple). On ne négligera, en aucun cas, d’explorer l’autre versant de la création : la réception des oeuvres.
Infos :
http://ciremia.univ-tours.fr/
Contact :
ciremia@univ-tours.fr

- Avant le 30 juin
"Love, Sex, Desire & the (Post)Colonial"
Senate House, University of London
28 - 29 October 2011
For the most part, postcolonial studies, quite understandably, has privileged the political. Historical and economic processes, forms of identification (race and, to lesser extent, gender) and categories of difference have been refracted through this particular lens. The affective, however, has received scant critical attention. Love, sex and desire are usually allegorized, often standing in as sites of political conflict. This mode of analysis was initiated by the critic who has most carefully attended to the dynamics of desire within colonial contact zones, Frantz Fanon. By contesting the universality of the psychoanalytic paradigm, his analysis of forms of colonial alienation is invariably circumscribed by the political. Alienation, desire, neuroses and psychosis are nothing other than indices of socio-political processes. Many postcolonial critics have followed his lead (e.g. Anne McClintock, Homi Bhabha, Robert Young, etc.).
However, there is an alternative tradition, such as represented in queer and feminist studies as well as recent work on `affective communities’ and performativity. Notably, Chicana, Asian, and Black feminists, queer theorists, and creative writers, such as Gloria Anzaldúa, Trinh T. Minh-ha, Hanif Kureishi, Mahesh Dattani, Audre Lorde, Reinaldo Arenas and Thomas Glave, have called attention to the power of the erotic, queer desire, and love. Specifically, these postcolonial authors and critics engage with forms of the affective that incorporate, exceed, threaten or destabilize the political. Special issues of WSQ on "The Global and the Intimate" (2006) and GLQ : A Journal of Lesbian and Gay Studies on "Thinking Sexuality Transnationally" (1999) transgress a narrowly political perspective. Queer Diasporas (2000) explores the mobility of sexuality. Leela Gandhi’s Affective Communities (2006), Eve Kosofsky Sedgwick’s Touching Feeling : Affect, Pedagogy, Performativity (2002), and Sara Ahmed’s work on affect explore new directions for love, sexuality and desire. This conference builds on such approaches and goes beyond the dominant analytical approach in postcolonial studies, which continues to place emphasis on love, sex and desire as a subset of the political.
The affective brings into play questions of sexuality and desire. Given the brutality, legal and extra-legal, directed against homosexuals in the postcolonial world, the issue of homosexuality needs urgent attention. Within postcolonial nationalist discourses, the figure of the homosexual, male or female, is often degraded and aligned with Western perversion in such a way as to secure the moral authority of the postcolonial state. At the same time, the queer often embodies alternatives to hegemonic and/or oppressive articulations of imagined communities and subjectivity. We are interested in papers which offer interventions to prevailing social and political discourses. These may include explorations of non-heteronormative forms of sexual expression within colonial and postcolonial contexts, discourses of desire, debates around the intersections between nationalist and rights-based discourses, the trope of the homosexual within literary texts, queer perspectives, reflections on alternative forms of citizenship, the dissident tradition, etc.
In the aftermath of the 9/11 attacks, ideological and religious polarization has been disturbingly charged with explicit overtones of sexuality and desire. The troubling photographs of Abu Ghraib, the purported sexual and social oppression of Muslim women and girls, the projection of sexual desire onto political extremism, all testify to an older orientalism, which has been reconfigured, once again, to justify the West’s hegemonic ambitions.
In this fraught polarized world, various theories (by Jacques Derrida, Anthony Appiah, Pheng Cheah, etc.) around the filiative, ethical responsibility to others the post-postmodern turn to reconstructed universals (such as love and beauty), and cosmopolitan commitment are particularly resonant. Love, friendship and ethics have become renewed sites of an engagement with the other. Ethics, in recent postcolonial studies, has come to represent a means of going beyond the political, for better or for worse. In the putative absence of alternative political visions, philosophy, it seems, trumps politics.
This interdisciplinary conference is the first of its kind to bring together into productive confrontation issues of love, sex, desire and the postcolonial. It aims to promote collaborative work between academics, activists, and the non-profit community. We invite panel proposals or single presentations from a range of disciplines (including but not restricted to anthropology, legal theory, history, sociology, geography, literary studies, cultural studies, media studies, drama, political science, development studies) on any topic pertaining to the above concerns. We particularly welcome participants from Africa, the Caribbean and Asia.
This conference is co-hosted by Royal Holloway, University of London and the Brunel Centre for Contemporary Writing at Brunel University as well as the Brunel Interdisciplinary Network on Gender and Sexuality, West London.
Please send single abstracts of 250-300 words or panel proposals of no more than 1000 words as well as brief biographies to the co-convenors, Mark Mathuray, Lucienne Loh, and Wendy Knepper by 30 June, 2011. The time-limit for each paper is approx. 20 minutes.
Please email your proposals to Denise Odell at denise.odell@brunel.ac.uk. We hope to respond by 31 July 2011. For more details, visit the Institute of English Studies, University of London at http://ies.sas.ac.uk.

- Avant le 12 août
"Queer Places, Practices, and Lives : A Symposium in Honor of Samuel Steward"
Columbus University, Ohio (United States of America)
May 18-19, 2012
Confirmed speakers
Joseph Boone, Tim Dean, Kale Fajardo, Roderick Ferguson, Brian Glavey, Scott Herring, Eithne Lubhéid, Victor Mendoza, Deborah Miranda, José Esteban Muñoz, Hoang Tan Nguyen, Juana María Rodríguez, Nayan Shah, Justin Spring, Susan Stryker, Shane Vogel
We invite proposals for the inaugural queer studies conference at The Ohio State University. The title is meant as an expansive call to consider a host of issues evoked by queer places (local/global, urban/rural, North/South, East/West, public/private, mobility/immobility …), queer practices (sexual cultures, expressive cultures, political activism, academic work …), and queer lives (biography, hagiography, psychology, sexology, history, development …). We envision the conference as an opportunity both to take stock of inter/disciplinary trends as well as provoke new ideas and frameworks for future work.
 The inspiration for this expansiveness and reevaluation is Samuel Steward, an OSU alum of the 1930s and the subject of Justin Spring’s critically acclaimed biography Secret Historian : The Life and Times of Samuel Steward, Professor, Tattoo Artist, and Sexual Renegade (2010). As a literary studies academic, writer, and visual and tattoo artist, Steward lived a highly varied life, coming into contact, and in some cases formed long-lasting friendships, with such figures as Gertrude Stein, Alice B. Toklas, Thornton Wilder, André Gide, Thomas Mann, Alfred Kinsey, Albert Camus, Christopher Isherwood, George Platt Lynes, and Paul Cadmus. As something of a gay Casanova (and a scrupulous archivist of his sexual encounters), Steward also “linked in,” as he might say, with such movie stars as Rudolf Valentino and Rock Hudson.
 In 1995, Steward’s estate donated funds to the OSU English department to further research in LGBTQ scholarship, but these funds have only recently been “rediscovered.” To pay tribute to this queer Buckeye who studied at, taught at, and invested in OSU, we are taking our points of departure for panel themes from Steward’s life and work. Papers may thus address any of the following (or related) topics :
. Aestheticism, decadence, Catholicism
. Archives and material culture
. Biography, autobiography, life-writing
. Body art and modification
. Colonialism, imperialism, decolonization
. Expatriatism, migration, diaspora
. Genealogies, invented traditions
. Modernism
. Performativity, self-elaboration, world-making
. Popular genres (pulp, erotica, mystery novels)
. Public intellectuals and subcultural lives
. Queer life in the academy, 1920-present
. Race and ethnicity
. Regionalism (especially the Midwest)
. Rural, urban, suburban sexual geographies
. Sailors, seamen, and other seafarers
. Sexology (especially Havelock Ellis and Kinsey)
. Sexual pleasure and perversity (BDSM, porn, hustling)
. Visualities (painting, photography, film)
In addition, we are planning to publish a collection of essays on Samuel Steward after the conference. Thus, papers that focus on any aspect of Steward’s life and work are especially welcome.
 Send 500-word abstract and 2-page CV by Aug. 12, 2011 to Joe Ponce ponce.8@osu.edu.
 Direct inquiries to Debra Moddelmog moddelmog.1@osu.edu or ponce.8@osu.edu.

- Avant le 15 août
"Crossing Boundaries : French and Francophone Women in Literature and Science, Culture and the Arts"
Arizona State University, Tempe Campus
February 24-25, 2012
Women in French (WIF) is pleased to invite electronic paper proposals, in French or English, related to the 2012 conference theme showcasing the influence, representation, presence, and achievement of French and Francophone Women from the Middle Ages through the 21st century.
There are two different deadlines. Paper proposals for any of the 19 special panels should be e-mailed directly to the special panel chairs by August 15, 2011. If your paper proposal for a special panel is not accepted, you may resubmit it as an individual paper proposal. Individual paper proposals of interest and scope outside of any of the special panels should be e-mailed to wif@asu.edu by September 1, 2011. Complete panels and individual paper proposals must be received at wif@asu.edu no later than September 1, 2011.
In each case, please include : 1. Your name, affiliation, and contact information through spring 2012 ; 2. For panel paper proposals, the title of the special panel, chair and chair contact information ; 3. Title of your paper proposal ; 4. A 200-250 world abstract of your paper ; 5. E-mail proposals for a panel as a Word document attachment directly to the panel chair ; 6. E-mail individual proposals to wif@asu.edu.
Only e-mailed submissions will be considered. For further information please consult the attached file http://www.cief.org/nouvelles/2011/documents/WIF.pdf and the WIF homepage http://www.womeninfrench.org/

- Avant le 15 septembre
"Meanings and Makings of Queer Dance"
Congress on Research in Dance (CORD) Special Topics Conference 2012
University of Michigan, Ann Arbor
February 16-18, 2012
What is queer dance ? Given the multiple, contested, and historically contingent meanings of the word “queer,” the term seems useful for opening an inquiry about dance, just as dance’s emphasis on embodiment has much to contribute to queer studies. If dance is a way to think through social relationships, what images, bodily techniques, and spectatorial and embodied pleasures might dance offer to queer communities, scholars, and artists ? How have lesbian, gay, and transgender histories intersected with dance in the theatre, on the club floor, and in the streets ? When—and how—do “queer” and “dance” signal (or obscure) other vectors of identity, such as race, class, gender, ability, and others ? The meanings of “queer” have shifted and proliferated over time ; competing and overlapping ideas about queer pleasure, desire, and politics may all manifest themselves within dance. Queer dance might be defined by an artist’s identity or preoccupations ; by a work’s critique of normative values ; or by a spectator’s or performer’s queer pleasures and desires. Queer spaces, or those haunted by a queer past, might also prompt a consideration of how dance engages history, representation, and community. Dance and sexuality can also be thought through together as social, physical, and historically situated practices that are (often at once) liberatory, risky, entertaining, and always in process, often inviting inquiries about affect and public feelings.
This conference seeks to bring together queer studies and dance studies to consider the questions, methods, practices, and politics that preoccupy both fields. We encourage submissions from both artists and scholars, who study, make, and/or participate in dance in and for a variety of venues—from the concert stage to the social club dance floor to the video screen. Submissions exploring the limits or problems of the term “queer” are also welcome. While dance will be at the center of the conference, we hope submissions will take up dance from a range of disciplines and practices, including visual culture ; cultural studies ; theatre and musical theatre studies ; film, radio, and television studies, etc. We also encourage proposals that blur boundaries between dance and music, and that take up global performance traditions. Given the provocative challenges dance studies and queer studies make to hierarchies of power and ways of knowing, this conference invites submissions in a range of formats : traditional paper panels, embodied workshops, performances, and screendance.
Proposals might consider the following questions :
. How might queer dance shift understandings of the larger field of queer performance ?
. What dance works or dance communities allow for expressions of queer pleasure ? Of queer politics ?
. What do queer somatics feel like ?
. What are the intersections of race, ethnicity, and queer dance ?
. What are the transnational and cross-cultural dimensions of queer dance ? . Does queer dance travel and, if so, what are the challenges to its legibility ?
. How might research methods in dance studies and queer studies inform one other ?
. How does sexuality prompt a reconsideration of familiar narratives in dance history, and in the history of dance in physical education ?
. How do dancing bodies read as queer in different mediums—the televisual vs. the live—or in different genres, for example, salsa vs. contact improvisation ?
. How has dance, through representation and/or institutional practices, forwarded heteronormative values and when has dance critiqued heteronormativity ?
. How do claims of queer liberation on the social dance floor translate to the concert stage ?
. What ideas about temporality emerge from thinking of dances as queer ?
. How have choreographers taken up queer themes or narratives in dance ?
. How do other terms related to, but not synonymous with queer—lesbian, gay, bisexual, trans, butch/femme, two-spirit, and queer/crip—relate to dance making and dance spectatorship ?
. How does dance offer non-narrative ways of thinking about or feeling queer ?
. What are the languages of queer dance ? What does multilingual queer dance look and sound like ?
Submission Guidelines :
Every submission must include a 300-word abstract and a 300-word (max) biography of the applicant. (In the case of two people submitting a joint paper, performance, etc., a biographic statement should be included for each person.) Please note additional submission requirements for the screendance and performance formats.
For questions about programming, please contact Clare Croft at chcroft@umich.edu. For questions about the online submission process, please contact Ashanti Pretlow at Ashanti@cordance.org.

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4 - FORMATIONS :

- “Master MATILDA : Histoire européenne des femmes et du genre"
Université Lumière Lyon 2
Recrutement 2011-2012
La campagne de recrutement pour le parcours européen Matilda, Histoire des femmes et du genre, est désormais ouverte.
Chaque candidature doit comporter :
. une lettre de motivation
. deux lettres de recommandation de professeur-e-s ou autres personnes habilitées
. un CV détaillé
. un relevé de notes pour l’année universitaire précédente et le premier semestre en cours
Le dossier est à envoyé avant le 20 juin par courriel à :
sylvie.schweitzer@ish-lyon.cnrs.fr
ou marianne.thivend@univ-lyon2.fr
Pour plus de renseignements, voir https://matilda.ned.univie.ac.at
Parcours « Histoire européenne des femmes et du genre à l’époque moderne et contemporaine / Joint degree Matilda », intégré à la spécialité « Histoire moderne et contemporaine » du Master recherche d’Histoire (Domaine : Sciences humaines et sociales). M1 et M2.
Présentation :
Le parcours « Histoire des femmes et du genre » du Master histoire moderne et contemporaine est partie intégrante du master européen (joint degree) MATILDA « Histoire des femmes et du genre/Women’s and Gender History ».
Etabli dans le cadre du programme européen ERASMUS, le Master européen MATILDA est destiné aux étudiant-e-s désireux de se spécialiser autant en histoire des femmes et du genre qu’en histoire de l’Europe et intéressé-e-s par les échanges internationaux.
Le programme d’études est de deux années (M1 puis M2) pendant lesquelles les étudiant-e-s étudient dans au moins deux universités différentes, à choisir parmi les cinq universités du réseau :
Wien Universitat (Autriche)
Central European University (CEU), Budapest (Hongrie)
Université Lumiere Lyon 2 (France)
The University of Nottingham (Royaume-Uni)
The Sofia University St. Kliment Ohridski (Bulgarie)
Les étudiant-e-s inscrit-e-s à Lyon 2 effectuent leur premier semestre à Lyon 2, puis partent en mobilité pour un ou deux semestres.
Ce parcours d’histoire européenne des femmes et du genre est également accessible aux étudiant-e-s qui ne peuvent pas organiser de mobilité dans une université étrangère. Il fonctionne alors comme un "parcours" du Master d’histoire moderne et contemporaine et implique le suivi des enseignements spécifiques proposés en histoire des femmes et du genre. D’autre part, les enseignements sur le genre et les femmes sont ouverts à tou-te-s étudiant-e-s du Master d’Histoire moderne et contemporaine.
Programme :
A Lyon 2, les étudiant-e-s suivent des enseignements généraux et de méthodologie , les séminaires spécialisés dans le genre en histoire et dans d’ autres disciplines (lettres, psychologie, sociologie, langues).
Dans les autres universités du réseau MATILDA, les étudiant-e-s peuvent suivre des cours généraux sur l’histoire des femmes et du genre, (Histoire genrée des sciences, du travail, de l’éducation, des religions, des guerres ...) En plus des cours proposés au sein des universités partenaires, MATILDA met en place un programme intensif d’été (summer course) (10 jours début juillet entre le M1 et le M2) obligatoire pour tou-te-s les étudiant-e-s du master MATILDA et auquel participent des enseignant-e-s du réseau.
Diplôme :
Au terme des deux années, un double diplôme « double diploma » est délivré par l’université de départ (Lyon 2) et par la/les autres universités du réseau où l’étudiant-e- a effectué une mobilité. Ce double diplôme reconnu au sein de l’Union européenne sera accompagné du « supplément au diplôme » récapitulant le parcours complet de l’étudiant.
Pour plus d’informations :
Plaquette : http://ghhat.univ-lyon2.fr/sites/ghhat/IMG/pdf_plaquetteMatilda.doc.pdf
Semestres de mobilité par université :
http://ghhat.univ-lyon2.fr/sites/ghhat/IMG/pdf_semestres-MATILDA-09-10.doc.pdf
Site de MATILDA/Matilda joint degree website http://www.ned.univie.ac.at/matilda

- Ouverture de la campagne de recrutement du Master 1 et 2 « Genre, Egalité et Politiques Sociales » / EGALES pour l’année universitaire 2011-2012, Université Toulouse 2.
Le Master GEPS est une formation universitaire appréhendant l’ensemble des politiques sociales sous l’angle des rapports sociaux de sexe. Sa spécificité réside dans le recours à des méthodologies et à des problématiques nouvelles, peu appliquées à ce jour au secteur social.
Vous trouverez notre plaquette de présentation du Master, la lettre d’information sur la campagne de recrutement des candidat-es ainsi que les dossiers de candidature pour le M1 et le M2 à l’adresse suivante :
http://www.univ-tlse2.fr/SO4M2_930/0/fiche___formation/&RH=02Diplomes&ONGLET=2
Pour tout renseignement : masterGEPS@univ-tlse2.fr ou egales-toulouse@univ-tlse2.fr

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5 - POSTE :

- L’Institut des Sciences Sociales (www.unil.ch/iss) de l’Université de Lausanne met au concours un poste d’ :
Assistant-e diplômé-e au Centre en Etudes Genre LIEGE
Entrée en fonction : 01.08.2011
Fin de contrat : 31.07.2012
Durée du contrat : 1 année. Ce contrat peut être renouvelé 2x 2 ans. La durée maximale totale est de 5 ans.
Taux d’activité : 100%
Lieu de travail : Lausanne Dorigny
Profil souhaité :
. Etre titulaire d’une licence ou d’un Master en sciences sociales (ou d’un titre jugé équivalent)
. Avoir intégré la perspective de genre dans sa formation universitaire et s’intéresser à développer cette perspective
. Avoir suivi au moins un cours d’analyses quantitatives
. Etre en mesure d’élaborer un projet de thèse de doctorat au cours des 9 mois suivants l’entrée en fonction, sur une thématique intégrant une approche de genre
Description des tâches :
50% du taux d’activité est consacré à la réalisation de la thèse de doctorat (sont comprises la participation à des colloques et la rédaction d’articles) ;
50% du taux d’activité au maximum sera consacré au soutien des tâches d’enseignement et de recherche (encadrement des recherches des étudiant-e-s dans un séminaire Bachelor avec méthodes quantitatives, sur des questions de sexisme, racisme et homophobie), ainsi qu’à la participation/organisation des activités scientifiques du Centre en Etudes Genre LIEGE.
Dossier de candidature :
Lettre de motivation, CV, copie des diplômes universitaires, une version électronique d’un travail de recherche (mémoire de master, travail de séminaire, papier de colloque ou autre publication scientifique), présentation succincte d’un projet de thèse.
Le dossier est à adresser par courriel à l’adresse suivante : secretariatiss@unil.ch
Délai de candidature :
12.06.2011

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6 - PUBLICATIONS :

- Maryse Jaspard, Les violences contre les femmes, La Découverte, 128 p., 9,50 euros. ISBN : 9782707168948
La prise en compte des violences contre les femmes en tant que problème de société s’est consolidée au cours des dix dernières années ; en 2010, la lutte contre les violences faites aux femmes a été déclarée grande cause nationale par l’État français. Mais que recouvre le concept de violences contre les femmes ? Comment identifier les formes de violence ? Quelle est leur ampleur ? Qui sont les victimes ? Qui sont les agresseurs ?
Des enquêtes récentes de victimation donnent des estimations des faits de violences. Mais seule une analyse approfondie du phénomène permet de déconstruire les idées reçues et de lever les tabous. L’Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (Enveff, 2000) a répondu à cette nécessité ; elle demeure la source principale de l’étude sociologique de ces violences.
La mondialisation de la reconnaissance des violences faites aux femmes reste un élément majeur du combat contre les inégalités entre les sexes. Le chiffrage de ces violences relève d’enjeux politiques et sociaux fondamentaux, à l’échelon national et international.
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index.php?ean13=9782707168948

- Geneviève Lefort, L’éducation des mères. Olympe Gevin-Cassal, inspectrice générale de l’enfance (1859-1945), PU de Rennes, Collection : Archives du féminisme, 290 p., 18 euros. ISBN : 978-2-7535-1358-7
À partir des archives personnelles d’Olympe Gevin-Cassal, inspectrice générale de l’enfance, et de nombreux autres documents, Geneviève Lefort retrace l’itinéraire d’une femme hors du commun. Olympe Gevin-Cassal a joué un rôle de pionnière dans la mise en œuvre de la politique de la petite enfance sous la Troisième République. Les divers aspects de sa personnalité apparaissent au cours de l’ouvrage : on y croise l’épouse et la mère, la femme de lettres et ses chroniques sociales dans La Fronde, la républicaine, la féministe. Et aussi l’hôtesse d’un modeste grenier de banlieue où se rencontraient écrivains, artistes, journalistes, hommes politiques, hauts fonctionnaires et amis sincères.
http://www.archivesdufeminisme.fr/IMG/BC_Education_des_me_res.pdf

- revue Les Politiques sociales, "Femmes, précarités, résilience", 1 & 2 / 2011
Sous la direction de Bernard Fusulier et Ivanna Patton Salinas
Ce numéro traite des difficultés rencontrées par des femmes se trouvant dans une situation économique, sociale et culturelle de vulnérabilité : la migration de la campagne vers la ville en Chine, le maintien des inégalités sexuées sur le marché du travail en France, la pluralité de trajectoires de demandeuses d’emploi en Belgique, les mécanismes de solidarité pratique et morale des Bayam-Sellam au Cameroun, le projet “Mères avec pouvoir” mené à Montréal et le travail d’accompagnement de femmes meurtries par l’existence au sein d’une association en Wallonie. Évitant le double écueil du misérabilisme et de la victimisation, les articles témoignent notamment des stratégies de reconstruction personnelle qui s’ancrent dans des actions associatives et des modes de résilience face à l’adversité et à la vraie fausse fatalité de la pauvreté.
Infos et sommaire :
http://www.lespolitiquessociales.org/1&2-2011.html

- Christèle Fraïssé (dir.), L’homophobie et les expressions de l’ordre hétérosexiste, PU de Rennes, 174 p., 16 euros. ISBN : 978-2-7535-1404-1
« Les Pédés au bûcher », slogan des manifestations contre le PACS, constitue une figure exemplaire d’homophobie, flagrante en France, par exemple dans le domaine politique lors des polémiques autour du mariage homosexuel. Cet ouvrage interroge le terme « homophobie » afin d’en élargir la perspective, notamment à l’ordre hétérosexiste. Dans ce sens, il met l’accent sur la construction des rôles sociaux de sexe et de l’identité sexuelle pour la compréhension des processus d’homophobie. L’étude des courriers reçus par Noël Mamère à l’occasion du mariage homosexuel célébré en 2004 à Bègle nous convie à découvrir divers masques – parfois grimaçants – revêtus par l’homophobie.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2643

- Lionel Le Corre, Les Publications françaises sur les prostitutions (1975- 2008), L’Harmattan, 128 p., 14 euros. ISBN : 978-2-296-54518-2
Portant essentiellement sur la prostitution féminine et de rue, le champ éditorial sur les prostitutions prend en compte peu à peu les autres formes de prostitution, qu’il s’agisse de la prostitution masculine homosexuelle, hétérosexuelle ou transgenre. Ce répertoire comprend 810 références parues entre 1975 et 2008, aussi bien les articles et ouvrages à caractère scientifique, les mémoires et thèses, les travaux d’experts que les récits personnels, les enquêtes journalistiques et les articles de la presse régionale.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=34070

- Florian Grandena, Cristina Johnston (dir.), New Queer Images. Representations of Homosexualities in Contemporary Francophone Visual Cultures, Peter Lang Ed., 246 p., 41,60 euros. ISBN 978-3-0343-0182-4
Since the early 1980s, there has been a dramatic increase in the number of international gay/lesbian-themed visual productions, ranging from pornographic images and television programmes to advertising and graphic novels. Often originating from countries with a multicultural tradition (most notably Great Britain and the United States), this cultural phenomenon has now reached many territories, including the French-speaking world.
What are the thematic and aesthetic convergences/divergences of such visual productions ? Do such works develop problematics and approaches specific to areas such as metropolitan France or French-speaking Canada ? The eleven essays included in this collection (two in English and nine in French) aim to answer these questions by offering in-depth and challenging discussions of various queer-themed visual productions made in a contemporary Francophone context. Each contribution focuses on specific case studies drawn from auteur, pornographic and experimental cinemas, as well as those based on analyses of images from television, printed media and contemporary art.
http://www.peterlang.com/index.cfm?event=cmp.ccc.seitenstruktur.detailseiten&seitentyp=produkt&pk=54539&concordeid=430182


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Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
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- permanence tous les mardis -
01 49 40 73 49
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