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Annonces du RING - 1er septembre 2012


Date de mise en ligne : [01-09-2012]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires de la prochaine rentrée universitaire. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "La normativité de genre et ses effets sur l’enfance et l’adolescence"
24-29 septembre 2012, Luxembourg
• "Le genre dans le contexte de crises économiques aggravées", 7-8 septembre, Berne (Suisse)
• "Sous le développement, le genre", 27-28 septembre, Genève
• Assises de l’IEC, "Le genre, à quoi ça sert ?", 15 et 22 octobre, Paris Diderot
• "Lands of Strangers ? Migrations, gender and citizenship intersections", 12-13 octobre, Padoue (Italie)
2 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 31 août, "Sexuality in Theory and Practice", European Sociological Association Sexuality Research Network
• Avant le 1er septembre, "Femmes extrêmes. Paroxysmes et expériences-limites du féminin", Recherches féministes
• Avant le 15 septembre, "Genre, mobilisations et dynamiques sociales en Asie du sud", Jeunes Chercheurs de l’AJEI
• Avant le 15 octobre, "Institutional doing gender : How politics impacts on gender (in-) equality", Swiss Journal of Sociology
• Avant le 31 octobre, "Violences envers les femmes : enjeux scientifiques, politiques et institutionnels, Melun-Sénart
• Avant le 15 novembre, "Femmes et écologie", Emulations
• Avant le 30 novembre, "Beauty, Bravery, Blood and Glory : Ancient Virtues and Vices in Modern Popular Culture", Israel
3 - EN LIGNE :
• Site internet du GIS-Institut du Genre
• Nonfiction.fr, "Le lien entre le langage, le genre et le corps", entretien avec Luca Greco
• Martine Gross et Dominique Mehl, "Homopaternités et gestation pour autrui"
• 2nd European Gender Summit 2012
4 - PUBLICATIONS :
• Coline Cardi, Geneviève Pruvost, Penser la violence des femmes
• Christophe Adam, Dominique De Fraene, Philippe Mary, Carla Nagels, Sybille Smeets (dir.), Sexe et norme
• Médias, sciences de la société, "La fabrique du genre"

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1 - COLLOQUES :

• "La normativité de genre et ses effets sur l’enfance et l’adolescence"
Congrès scientifique international
24-29 septembre 2012, Luxembourg
Présentation :
Le congrès sera composé de sessions plénières s´adressant, d´une part, aux professionnelles et professionnels travaillant sur les thèmes du sexe et / ou du genre et, d´autre part, au grand public ainsi qu´aux familles d’enfants, d’adolescentes et d’adolescents qui ne se conforment pas aux normes de genre. Les sessions plénières seront encadrées par des « workshops » destinés à certaines professions du secteur de la santé ou de l´éducation, ou encore à certaines catégories de personnes (parents, jeunes). Une table ronde sur l´intersexuation viendra clôturer les sessions plénières. Les communications des sessions plénières seront en français, en allemand et en anglais et l´interprétation simultanée sera assurée dans ces trois langues. Quant aux « workshops », ils se dérouleront en français et / ou en allemand. Le programme sera complété par un volet culturel comportant notamment des courts métrages conçus spécialement pour le congrès et une journée pour les jeunes (27 octobre 2012) permettant à ceux-ci une approche interactive des thèmes du congrès.
Argumentaire :
Les normes de genre imprègnent toute la vie dès avant la naissance. Reflétées notamment par les comportements et la configuration des relations interpersonnelles, elles sont transmises dès l’enfance, avant tout par les parents/la famille, l’école et les groupes de pairs (enfants du même âge). Dans ce contexte, les enfants apprennent aujourd’hui encore des comportements typiquement associés à un rôle de genre. Ceux qui n’adoptent pas le comportement souhaité sont fréquemment corrigés voire sanctionnés « pour leur bien » et ce bien doit souvent être compris comme étant défini par d´autres. La raison fréquemment avancée, surtout par les parents, pour la transmission des normes de genre traditionnelles, est la peur qu‘un enfant qui ne se conforme pas à ces normes soit exclu socialement ou subisse des discriminations. Ainsi, tant que les parents - et les autres personnes chargées de l’éducation de l’enfant - ne remettent pas en question les normes de genre mais corrigent et sanctionnent les comportements qui n’y sont pas conformes, ils font souvent office de stabilisateurs d’un système d’exclusion et de discrimination.
La question se pose alors de savoir dans quelle mesure les normes de genre constituent un cadre nécessaire ou approprié pour l’éducation des enfants et quels sont leurs effets sur les « filles », les « garçons », les « autres ».Ces « autres », le plus souvent invisibles, passent fréquemment inaperçus de l’école maternelle à la sortie du système scolaire, tant dans leurs propres familles que parmi les groupes de pairs ou à l’école.
D’autres questions en découlent :
Quelle marge de manœuvre faut-il laisser aux enfants dans l’expression de leur identité ?
Comment aider les parents à accompagner les enfants dont le comportement s’écarte des normes de genre et quel rôle le système éducatif peut-il jouer à leur égard et vis-à-vis de leur entourage ?
Quelles sont les questions éthiques auxquelles sont confronté-e-s les professionnelles et professionnels de l’enfance ?
Existe-t-il des comportements non conformes aux normes de genre qui nécessitent une intervention psychiatrique ?
Il apparaît clairement que ces questionnements relatifs au caractère nécessaire et approprié du contenu et de la mise en œuvre des normes de genre dépassent la sphère individuelle et qu’ils sont à considérer dans leur dimension sociale. A cet égard, la vulnérabilité de l’enfant doit être spécialement prise en compte.
Jusqu’à présent, la justification des normes de genre a généralement reposé sur la supposition que l´humanité se répartit en deux sexes et qu’il existe deux sexes biologiques « complémentaires » pouvant être strictement distingués l’un de l’autre, en fonction desquels les personnes développent non seulement un rôle de genre, mais aussi une identité de genre spécifique, correspondant aux représentations culturelles. La biologie est alors avancée pour justifier les normes de genre et une éducation en fonction du genre est considérée comme nécessaire à un développement psychosocial sain. Il en résulte un élément de discussion supplémentaire : quelle signification accorder au fait que certaines caractéristiques biologiques, jusqu’à maintenant considérées comme presque immuables dans les représentations collectives, constituent encore l’un des fondements des ordres sociaux et sociétaux ?
Le présupposé de la binarité des sexes et des genres est, tout comme ses implications, élevé au rang de norme, considéré comme universellement valable et influence l’ensemble du système socioculturel. Une attention particulière doit être accordée aux domaines du droit et de la médecine auxquels une effectivité plus grande est reconnue socialement, d’une part, et qui ont pour effet de corriger et de stabiliser les écarts à la norme, d’autre part.
La réalité est différente au Luxembourg et dans les autres pays d’Europe de l’Ouest : familles monoparentales, enfants de parents divorcés, familles recomposées, homoparentalités, transparentalités et enfants transidentitaires ne sont pas des exceptions mais peuvent être considérés comme faisant partie intégrante d’un éventail de normes modifiables, variables et diversifiées.
Le clivage entre les représentations normatives en vigueur associées au sexe, au genre et à la sexualité, d’une part, et la pluralité des situations vécues, d’autre part, pourrait se résoudre grâce à l’assouplissement de la rigidité des normes de genre. Correction et sanction pourraient faire place au respect et à la reconnaissance de l’autre ou de la différence, exclusion sociale et discrimination pourraient être remplacées par l’intégration. Il n’y aurait alors plus lieu de dévaloriser et/ou de tabouiser les écarts par rapport à la norme, qui pourraient être appréciés et intégrés en tant que variantes au sein d’une société diverse. Il pourrait en résulter une meilleure compréhension du continuum des variations comportementales liées aux rôles de genre et aux identités de genre - au-delà du « féminin » et « du masculin » - et de nouvelles possibilités pourraient s’ouvrir aux enfants, aux adolescentes et aux adolescents, mais aussi aux adultes. Cet élargissement des possibilités ne resterait pas forcément limité au domaine du genre/sexe et de la sexualité, mais pourrait être étendu à la dimension de la classe, de la race/de l’ethnicité, du handicap ou de l’âge, qui peuvent encore aujourd’hui être des facteurs d’exclusion sociale et de discrimination.
Programme :
http://www.sara.lu/wp-content/uploads/2012/07/2012_07_12_Programm_FR_v1.121.pdf
Contact et organisation :
Transgender Luxembourg : Dr. Erik Schneider Mobile : +352 691 14 10 72 Courriel : tgluxembourg@gmail.com
Universität Luxemburg : Genderbeauftragte Prof. Dr. Christel Baltes-Löhr Tel. : + 352 46 66 44 9272 Email : christel.baltes-loehr@uni.lu

• "Le genre dans le contexte de crises économiques aggravées"
Colloque organisé par la Société suisse d’Etudes Genre SSEG
7-8 septembre, université de Berne, bâtiment UniS (Schanzeneckstrasse 1)
Présentation :
C’est avec une vitesse croissante que se succèdent actuelle- ment les crises économiques : crise financière, de l’Euro, de la dette, crise des Etats jusqu’aux banques, et, parallé- lement, ajustements stucturels dans les budgets publics, hausses du prix des denrées alimentaires et diminution des revenus. Ces différentes manifestations d’une crise systé- mique du capitalisme profondément enracinée affectent non seulement la périphérie – les pays du Sud dans leur globalité – mais, depuis 2008, également, et définitivement, les sociétés occidentales.
Quelles sont les conséquences sociales, sociétales et poli- tiques de ces crises ? Et surtout, comment les processus de déstructuration qui en résultent se répercutent-ils sur les configuration entre et au sein des genres ?
Avec son colloque 2012, la SSEG propose une plateforme pour une discussion élargie de ces changements et de leur signification pour le genre et les rapports de genre.
Huit panels interdisciplinaires se focaliseront sur les concepts clés suivants : le concept et les politiques de la crise, le marché (sexué) du travail, la crise du care et la précarisation, ainsi que l’« économisation » du cadre de vie.
Infos et programme :
http://www.gendercampus.ch/d/sggf/dokus/2012%20SGGF%20Tagung/sseg_colloque_fr_120816.pdf

• "Sous le développement, le genre"
Colloque organisé par l’Institut des Hautes Etudes internationales et du développement
Salle Bungener, 20 rue Rothschild, Genève
27-28 septembre
Infos et programme :
http://graduateinstitute.ch/Jahia/site/genre/cache/bypass/lang/fr/accueil/gender_events?evenementId=143865

• Assises de l’IEC, "Le genre, à quoi ça sert ?"
Les lundis 15 et 22 octobre, de 14h à 20h
Université Paris Diderot- Paris 7, Amphithéâtre Buffon, 15 rue Hélène Brion 75013 Paris
Présentation :
Le mot genre est désormais passé dans le vocabulaire courant de la recherche, de la vie institutionnelle et des politiques publiques. Il s’est même invité dans les programmes des candidat-e-s à l’élection présidentielle française de mai 2012 : le nouveau Président de la République avait ainsi inscrit au nombre de ses engagements la lutte « contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou l’identité de genre ».
Cependant la notion reste souvent floue pour le grand public, incertaine dans la façon dont elle peut à la fois participer et se distinguer d’autres notions comme le sexe, les discriminations de sexe et de sexualité, le système patriarcal… Elle suscite des interrogations récurrentes que l’Institut Émilie du Châtelet, souvent sollicité sur ce thème, a décidé d’aborder de front au cours de ses Cinquièmes Assises : quand, comment, pourquoi a surgi et évolué ce concept dans les différents champs du savoir ? En quoi fait-il progresser la compréhension des inégalités entre les femmes et les hommes, et entre les sexualités ? En quoi permet-il d’agir contre ces inégalités ? Comment diffuser et transmettre les acquis de ces analyses et de ces pratiques ? Le genre est aussi un outil concret convoqué, au niveau transnational, dans la mise en œuvre de politiques publiques et de lois. Comment est-il adapté aux règlements et aux actions de développement en direction des pays du Sud, notamment, en Afrique méditerranéenne et en Afrique sub-saharienne ? En quoi est-il un outil pour penser plus globalement les rapports de pouvoir ?
L’ambition de l’Institut Emilie du Châtelet est de répondre à ces questions en abordant le sujet sous des angles d’attaque dynamiques, susceptibles d’engager le débat et le dialogue, mais aussi de fournir des instruments à celles et ceux – enseignant-e-s, militant-e-s, politiques, citoyens et citoyennes – qui sont ou seront amené-e-s à travailler avec ce concept. À la première question : Le genre, à quoi, ça sert ? s’en ajoute donc une seconde : Le genre, comment s’en servir ?
Deux après-midi de débats sont proposés : les séances comprendront deux tables rondes, organisées autour de chercheur-e-s et de membres de la société civile et politique. L’objectif est de permettre des échanges avec le public et de faire surgir des propositions et des suggestions d’actions.
Programme :
Lundi 15 octobre 2012 : « Penser et agir »
Première table ronde : « Le genre en questions »
Deuxième table ronde : « Diffuser, former, transmettre »
Lundi 22 octobre 2012 : « Le genre transnational »
Première table ronde : « Politiques de genre »
Deuxième table ronde : « Genre et développement »
Infos :
http://www.institutemilieduchatelet.org/Assises/Assises2012.html

• "Lands of Strangers ? Migrations, gender and citizenship intersections"
Università di Padova
Department of Philosophy, Sociology, Pedagogy and Applied Psychology Ph.D. School in Social Sciences. Interactions, Communication and Cultural Constructions
12-13 octobre, Padoue (Italie)
The Conference – Lands of Strangers ? – starting from a variety of research on migration and on everyday urban life transculturation, would like to discuss the dynamics of differences-inequalities- citizenship, assuming an intersectionality approach.
On the horizon of multiplicity of differences, gender (that is not reducible to women neither to women-men dualism) and the racialized relationships emerge as fields of regulation and of symbolic power discourses on migrants, among migrants and on/among natives of different genders.
Inequalities too are articulated in the fields of cultural conflicts : between differences constructed by bio-politics and self-referred differences on the basis of supposed “original” myths.
The forms of substantive citizenship are segmented trough civic stratification that re-design class hierarchies between migrants and “natives”, so mach that the sense of their distinction is lost.
We are all “strangers” in multi-diversity societies : not necessarily foreigners or aliens, but all incorporated in relations that propose a certain degree of dissonance, of disclaimer anxiety, of co- presence to be verified. Let us observe ourselves in the city everyday life, where neither identity rhetoric nor the universalist cosmopolitism, either the efforts for a communicative action solve the feeling of our legs give way.
At the same time, we experience several rootings, even if in many borderlands, where the boundaries crossover requests capacities of self representation and action as outsider within. In this women – migrant and native – are particularly expert. We feel exposed to the vulnerability of encounters and to the necessity to construct some forms of social tie that make possible mutual care and responsibility, not only in the small spaces of everyday life. The differences surplus make possible unexpected forms of encounter and partial recognition, little predictable and visible, often hardly narrable.
We ask ourselves if on these bases – and on the present time dramatic crisis – is possible to create multi-level social ties, open and not casual, to face the strengths of superimposed powers. Can women and men cultivate new typologies of sociability and friendship, utilizing their different experiences of strangerness in the living spaces where everyday practices are exposed to many disconnections ?
Contact :
Francesca Alice Vianello, francescaalice.vianello@unipd.it

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2 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

• Avant le 31 août
"Sexuality in Theory and Practice"
Call for Papers European Sociological Association Sexuality Research Network (RN23)
Kingston University, London 14th -15th January 2013
The aim of this mid-term conference is to bring together researchers working in the field of sexuality and to ask a fundamental question : what theories and research methodologies do we use to research sexuality in the twenty-first century ? More simply, where are we at ? It is twenty years since queer theory first appeared, challenging us to question the very centre of our research and the theories on which it was founded. Queer theory disconcerted as much as it enthused. Yet for some it remained an abstract, largely discursive approach that ignored many of the important insights made by earlier generations of sociologists. More recently, new forms of materialist analysis have become more prominent. Intersectionality has become a defining feature of much sexuality research over the last ten years. Others still have continued to draw on micro-sociological theories, particularly interactionism, whilst psychoanalytic theories continue to be central for many. What use are these and other theories ? Does sexuality research have any defining theoretical characteristics or is plurality one of its strengths ? Similarly, how do we study sexuality ? What methods do we use ? What impact, if any, has the increase in mixed methodologies had on the study of sexuality ? Is sexuality research still largely defined by qualitative approaches ? With people’s increasing use of social media and cyber worlds, what opportunities and problems do these create for researchers of sexuality ? To what extent, if any, do we promote participants’ engagement with our studies, in line with emancipatory research ? How are we innovating, methodologically, in the study of sexuality ? And how can our theoretical and methodological choices enable wider dissemination and social impact ?
This conference is about these and other questions. It is time to ‘take the temperature’ of sexuality research, assessing the theoretical and methodological approaches currently being used and those about to come to into being.
We invite papers dealing with any area of sexuality research, but which include discussion of theories and/or methodology. Discussion of works in progress, or finished projects and papers are all welcome. Abstracts of no more than 200 words should be sent to Andrew King (a.king@kingston.ac.uk) by 31st August 2012. We welcome both oral and poster presentations. More details about the conference Location : Kingston University is based in South West London and has excellent transport links to central London and consequently the rest of the UK and Europe. There is a wide range of accommodation locally, ranging from budget accommodation to boutique and 5* hotels ; in short, something for everyone, whatever their budget. The conference will take place at the Penrhyn Road Campus, located in the heart of Kingston. All teaching rooms on campus, of a range of sizes, are fitted with ICT technology. Three cafes provide food and beverages throughout the day and into the evening. This will be a one and a half day conference. Day one commences 1pm and finishes 6pm. Day two commences at 10am and finishes at 4pm. The conference will consist of two keynote speakers (details to follow), paper/poster presentations and a panel discussion.
Registration : Further details can be found by following this link http://rn23sitap.eventbrite.com/ If you have any further queries please contact Andrew King a.king@kingston.ac.uk

• Avant le 1er septembre
"Femmes extrêmes. Paroxysmes et expériences-limites du féminin"
Pour un prochain numéro de Recherches féministes. Revue interdisciplinaire francophones d’études féministes
Sous la direction de Sylvie Bérard (Université Trent) et Andrea Zanin (Université York)
Présentation :
Nous vivons à une époque où tout est dit extrême : les sports, les conditions climatiques, et même les produits cosmétiques. Les voitures vont plus vite, la technologie est de plus en plus miniaturisée, et on dirait que chaque minute doit être vécue dans l’intensité ou n’être pas. Nos identités aussi se construisent et se modèlent vers une performance extrême, vers les limites de nos possibilités, réelles ou idéalisées, oscillant entre l’infiniment gros et l’excessivement maigre, le toujours plus rajeuni ou la plus grande longévité, les sensations fortes de tout acabit. La littérature et les mondes fictifs en général (cinéma, jeux vidéos…), parce qu’ils s’affranchissent des contingences du monde réel, permettent de repousser encore plus les frontières de l’extrême et nous donnent à penser, espérer ou craindre que, dans un univers futur ou potentiel, il n’y aurait plus de limites à la notion même d’être humain.
Ce numéro de la revue Recherches féministes voudrait se pencher, dans une optique féministe, sur les images de femmes extrêmes de la culture contemporaine, des extrémités du spectre identitaire jusqu’au féminin le plus extrémiste, dans la littérature, dans les univers inventés, mais aussi aux limites de la réalité. Il s’agira de voir quelles frontières ou aspects extrêmes sont explorés et exploités, et de quelle manière. Cet appel s’adresse à des chercheuses de disciplines variées, incluant la psychologie, la sociologie, les études culturelles, les sciences de l’information, les études littéraires, etc. Quelques exemples de limites du féminin ou de pratiques excessives du féminin qui pourront être abordés : la cybernétique et le cyborg comme façons de repousser les frontières du féminin ; les modifications corporelles et les excès du féminin prosthétique ou cosmétique ; les intégrismes en tous genres ; la performance-limite du genre ; la folie et les états altérés de la conscience au féminin ; les utopies féministes exacerbées ; jeux vidéos au féminin et sensations fortes ; l’hypersexualisation ; les surfemmes, superfemmes et superwomen.
Les propositions (300 mots) doivent parvenir à la revue avant le 1er septembre 2012. Les manuscrits (7000 mots) doivent être soumis au plus tard le 1er sept 2013 et respecter le protocole de publication (http://www.erudit.org/revue/documentation/protocoleRedacRF.pdf).
Pour plus de renseignements communiquer avec : Sylvie Bérard (sberard@trentu.ca), Université Trent ou encore avec le secrétariat de la revue : revuerecherchesfeministes@ccb.ulaval.ca
http://www.fss.ulaval.ca/lef/Revue/

• Avant le 15 septembre
"Genre, mobilisations et dynamiques sociales en Asie du sud"
12e Séminaire Jeunes Chercheurs de l’AJEI
Présentation :
Chaque année, l’Association jeunes études indiennes organise un séminaire en France, destiné aux étudiants en sciences sociales de niveaux master, doctoral ou post-doctoral, travaillant sur l’Asie du sud. La douzième édition de ce séminaire interdisciplinaire aura lieu avec le soutien renouvelé du Centre d’Études de l’Inde et de l’Asie du Sud (EHESS - CNRS) et grâce au concours du Centre de Recherches et d’Études Internationales (CERI) et de l’École doctorale de Sciences Po Paris. Le séminaire se déroulera le 8 novembre 2012 au CERI autour du thème « Genre, mobilisations et dynamiques sociales en Asie du sud ».
Des demandes des shemales pakistanais pour une meilleure inclusion sociale et politique aux revendications socioéconomiques des paysannes du Maharastra, du rôle des veuves de combattants maoïstes népalais aux attentats-suicides féminins chez les Tigres tamouls au Sri Lanka, la dimension genrée de l’espace social et politique en Asie du Sud n’est plus à démontrer. Toutefois, si l’importance du genre est de longue date admise dans les travaux portant sur la parenté, la sexualité, et d’une façon générale, la « sphère privée », cette notion a longtemps été ignorée dans les travaux consacrés à l’espace public et les mobilisations collectives. La vigueur du mouvement féministe a cependant contribué à l’intégration des gender studies dans le paysage académique comme éditorial contemporain. Ceci est d’autant plus vrai en Inde où les travaux sur le genre se sont multipliés depuis les années 1970.
L’objectif de cette journée d’étude n’est donc pas de revenir sur la légitimité du genre comme outil ou catégorie d’analyse, mais de souligner la multiplicité des usages que l’on peut faire aujourd’hui de cette grille de lecture, dans toutes les disciplines des sciences sociales. La thématique des mobilisations collectives et des dynamiques sociales doit donc être envisagée de façon multidisciplinaire. Trois dimensions d’analyse sont privilégiées, sachant que le champ d’étude reste délibérément ouvert pour inclure des approches originales ne rentrant pas nécessairement dans la typologie proposée. Les travaux sur les diasporas issues de l’Asie du sud sont également bienvenus.
Infos et contact :
http://www.ajei.org/?q=node/1176

• Avant le 15 octobre
"Institutional doing gender : How politics impacts on gender (in-) equality"
Special Issue 2014 of the Swiss Journal of Sociology (40-2)
Date of Publication : July 2014
Guest Editors : Brigitte Liebig, René Levy, Alfonso Sousa-Poza, Birgit Sauer
Gender politics is based on a complex interplay between various and often contradictory patterns of interest in society and politics. This is likely to contribute to the fact that gender equality has to date only been partly realized in Switzerland, though numerous policy meas- ures have been implemented in such fields as employment, family and education. Against this background, the analysis of gender politics and of gender-relevant implications of other legal regulations seems crucial for assessing the impact and effectiveness of strategies and measures to promote gender equality – especially, if including the potentially discriminatory phenomenon of intersectionality. Furthermore, it seems important to analyze how political measures impact on individual decisions in the life-cycle. The identification of political, insti- tutional and socio-cultural factors influencing the implementation and success of gender equality can guide future action in this field.
The proposed special issue shall be focused on two main sets of problems :
Firstly, contributions are invited that explore the influencing factors of policies in core fields of gender (in-) equality (labor market, private households, education and career). The Swiss federal system with its cross-regional variations is particularly interesting within this context. Moreover, studies are welcome that analyze the gender-equality implications of political regulations and decisions not explicitly aimed at achieving gender equality (such as tax or so- cial transfer policies, pension reforms, social, family or agricultural policy).
Secondly, studies are welcome that reconstruct and assess the potentials and effects of gender-equality legislation and strategies, the dynamics of equality measures and interven- tions on different social levels and in various organizations (e.g. public, private, educational). Such studies can concern political frameworks as well as individual experiences, and will provide insight into current challenges of gender policies.
This special issue is related to the National Research Program 60 Gender Equality, the first Swiss research program providing a systematic investigation of action on gender equality. This program aims to deliver findings that will help assess the effects of gender-equality poli- cies, strategies and interventions (also in cross-regional and cross-national comparison to other European countries) and to identify the complex conditions of success or failure of gender-equality policy and implementation.
Interested scholars, participating or not in the NRP 60, are invited to submit a proposal to brigitte.liebig@fhnw.ch, no later than October 15, 2012.
Your submission for the special issue should include the following :
. name, email address, and affiliations of all the authors
. title of the paper,
. abstract of around 400 words (topic, aim, theoretical perspective, empirical design,
main results).
On this basis, the guest editors will invite authors to submit full papers (max. 8,000 words, 50,000 characters including tables, figures and references), which will be due on April 15, 2013. The papers will go through the usual peer-review process of the Swiss Journal of Soci- ology. Papers can be written in English, French or German. Publication is planned for July 2014.

• Avant le 31 octobre
"Violences envers les femmes : enjeux scientifiques, politiques et institutionnels”
Journée d’étude
organisée par le Relais de Sénart et l’IRIS le 8 mars 2013 à Fontainebleau-Avon (77).
Présentation :
A l’occasion du 8 mars, Journée internationale des femmes, le Relais de Sénart, association féministe qui accueille, accompagne, et héberge les femmes victimes de violences conjugales, associé à l’Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux Sociaux (Iris), organise une journée d’étude sur les enjeux scientifiques, politiques et institutionnels soulevés par les violences envers les femmes depuis les années 1970, en particulier dans le contexte français. Tisser des liens entre deux mondes autonomes apparaît comme une expérience riche tant pour les associations, en leur permettant de bénéficier d’un autre regard sur leur travail et leurs outils, que pour la communauté scientifique, dont les recherches peuvent ainsi se nourrir, de façon plutôt inhabituelle dans le paysage académique français, du point de vue des professionnel-le-s. Le partenariat scientifique et associatif permettra ainsi d’explorer la manière dont les associations s’approprient (ou pas) les outils issus du champ académique, et réciproquement.
À partir de la fin des années 1970, en France notamment, des groupes féministes se spécialisent dans la lutte contre les violences envers les femmes, en se concentrant sur le viol, la violence conjugale et le harcèlement sexuel au travail ; ils orientent leurs actions vers des dispositifs d’écoute et d’accompagnement des femmes, ainsi que de prévention de ces violences. Dans leurs discours et leurs pratiques, militantes et professionnelles s’attachent à construire une lecture des violences en termes de genre fondée sur une expertise pratique et profane. Longtemps en butte, au mieux à l’indifférence politique et sociale, au pire à l’hostilité, et le plus souvent à une forme de condescendance, cette cause bénéficie aujourd’hui d’une forme de reconnaissance nouvelle qui accompagne son institutionnalisation.
En effet, à la suite d’un engagement étatique qui avait amené à la mise en œuvre des premières de politiques publiques en la matière, les années 2000 ont marqué un tournant dans la lutte contre les violences : d’un côté, avec l’attention médiatico-politique portée aux violences envers les femmes surtout dans certaines catégories de la population (définies en termes d’âge, de classe, d’origine et de religion : jeunes de banlieue, issus de l’immigration, musulmans...) ; de l’autre, avec la publication de l’Enquête sur les Violences Envers les Femmes en France ( ENVEFF), première enquête nationale de victimation sur les femmes dans ce pays. En prenant en compte l’ensemble du phénomène, avec pour effet d’en montrer l’ampleur, cette enquête a permis de légitimer l’action des associations de lutte contre les violences envers les femmes, dont les pratiques se concentrent souvent autour d’une forme spécifique de violence. Depuis lors, les travaux scientifiques en sciences sociales sur les violences se développent, toujours lentement ; une prochaine enquête quantitative sur les violences de genre est prévue.
Cet apport scientifique, et ceux qui ont suivi (comme l’enquête Contexte de la Sexualité en France), ont-ils permis de renouveler les actions des associations ? Quelles sont les relations existant entre les mondes associatif, politique et académique et comment se construisent- elles ? Si la lutte contre les violences envers les femmes s’est bâtie sur une lecture qui se démarque de l’approche psychologique, quelle est la place de cette discipline pour les professionnel-le-s et dans le champ académique ? Quel est l’apport des théories sur le genre dans le monde professionnel ? Comment les idées circulent-elles entre les mondes professionnel et académique ?
Qu’est-ce qu’une approche féministe des violences ? Et quel est l’apport d’une analyse des violences en termes de genre et de rapports de pouvoir ? S’il ne s’agit pas d’opposer militantisme et institution, comment l’institutionnalisation a-t-elle transformé la question des violences d’une part, les actrices de la lutte et leurs modalités d’intervention d’autre part ? Dans quels espaces institutionnels (justice, social, médico-social, etc.) les luttes contre les différentes formes de violences ont-elles pu s’ancrer, et comment ? Comment ces ancrages, différents selon la forme de violence, ont-ils évolué depuis les années 1970, et quelle place les recherches scientifiques ont-elles joué dans cette histoire ?
Le moment est venu de faire un état des lieux des savoirs et des pratiques qui se sont constitués aussi bien dans les réseaux associatifs que dans le monde de la recherche depuis les années 1970 autour de la lutte contre les violences envers les femmes, au croisement de l’analyse des mouvements sociaux, des professions, des politiques publiques et des études sur le genre.
Nous invitons des chercheurs/euses, en particulier jeunes chercheurs/euses, doctorant-e-s et non-titulaires, à proposer des contributions en sciences sociales et à présenter des travaux tant empiriques que théoriques, qui porteront sur trois axes principaux :
* Axe 1 : Lutte contre les violences envers les femmes : histoire, professionnalisation et institutionnalisation
En entrecroisant principalement sociologie et histoire, il s’agira ici de comprendre quels sont les rouages de la professionnalisation et de l’institutionnalisation de la lutte contre les violences envers les femmes depuis la fin des années 1970, et par là même, le rapport entre les associations spécialisées, le militantisme et les pouvoirs publics. Cet axe interrogera également les mécanismes de spécialisation du traitement du problème, des liens ou des cloisonnements qui se sont bâtis entre plusieurs types d’acteurs et d’actrices, ainsi que les ressorts de l’émergence de « nouveaux » problèmes publics, comme les mariages forcés ou les mutilations sexuelles féminines. Outre l’impact des institutions nationales, on se penchera sur l’implication des instances transnationales et les répercussions de leurs directives dans le monde associatif.
* Axe 2 : Diffusion de la recherche et appropriation des savoirs
Les processus de construction, de circulation et d’appropriation de savoirs seront ici mis en regard avec les pratiques féministes développées dans le cadre de la lutte contre les violences envers les femmes. Les outils, théoriques et pratiques, mobilisés par les actrices du monde associatif pour faire reconnaître, présenter et expliquer le problème des violences envers les femmes, ou encore pour accompagner les femmes victimes seront contextualisés, et il s’agira de retracer leur trajectoires, entre les mondes politiques, institutionnels, académiques. Quel sont les apports et les problèmes épistémologiques d’une approche féministe des violences dans le champ scientifique ? En outre, qu’est-ce qu’une pratique féministe de la lutte contre les violences et comment les salariées articulent-elles engagement et professionnalisme ? Une attention particulière sera donc portée à la formation des concepts utilisés, à leur circulation d’un monde à l’autre, et à leur transformation consécutive.
* Axe 3 : Penser et comprendre les violences envers les femmes
L’un des enjeux de cette journée sera de mettre en perspective la lutte contre les violences envers les femmes en interrogeant la définition et la terminologie utilisée pour qualifier et comprendre les violences. On se penchera alors sur le genre, et sur ce que sa conceptualisation a pu apporter à la définition des politiques publiques notamment, mais aussi sur la manière dont les autres rapports sociaux sont pris en compte. Peut-on parler de perspective intersectionnelle ? La notion de "double violence" laisserait-elle suggérer une perspective plutôt additionnelle des rapports sociaux ?
Les propositions (3000 signes) seront envoyées à Hélène Tanné –
helene.tanné@lerelais77.com – et Pauline Delage – pauline.delage@voila.fr – avant le 31 octobre 2012.

• Avant le 15 novembre
"Femmes et écologie"
Emulations, Revue des jeunes chercheurs en sciences sociales
Présentation :
La revue Émulations, pour son treizième numéro, vous propose d’explorer les rapports entre femmes et écologie, dont voici une liste non exhaustive de propositions permettant d’aborder cette thématique :
Les articles proposés pourront aborder les liens entretenus entre « femme » et « nature » en axant les réflexions sur les risques d’essentialisation de la femme auxquels pourrait mener l’écologie. Les auteurs pourront ainsi explorer le courant spiritualiste de l’écologie et les éventuels dangers de mythification de la femme dans sa figure de génitrice et de mère.
Les différentes contributions pourront proposer comme postulat que les dominations exercées sur la nature ainsi que sur la femme sont deux conséquences d’une même cause (le patriarcat). Il s’agira alors d’étudier le rapport que la science et le capitalisme entretiennent avec la « nature » et avec la « femme ».
Les auteurs pourront aussi élaborer le lien entre écologie, femmes et technologies. En effet, pour les partisans de la « deep ecology », les produits de consommation technologiques (tv, ordinateur, GSM, etc.) sont souvent décriés, alors que la femme a construit une partie de son émancipation à partir de certains d’entre eux (machine à lessiver, lave-vaisselle, etc.). Ainsi, certain-e-s théoricien-ne-s émettent l’hypothèse d’une participation de l’écologie radicale au renvoi au foyer de la femme. La « deep ecology », en renouant avec le « hand made » et donc le « home made » mettrait en danger la libération des femmes des tâches ménagères.
Les contributions pourront s’intéresser aux rapports aux corps entretenus par le post- féminisme et aux questions écologistes que cela pose. En effet, aujourd’hui, le mouvement « queer » nous invite à dépasser les normes de genre. Transgenres, travestis nous suggèrent ainsi de dépasser les catégories d’homme et de femme, d’hétéro et d’homo, fixées pour une personne et dans le temps. D’un point de vue écologiste, on pourrait critiquer cette fascination pour les technologies (utilisation des hormones, de la chirurgie pour modifier les corps) et y voir une dérive libérale et une tentation à la toute-puissance sur la nature humaine.
Le cadre historique pourra être exploré, en s’interrogeant sur l’existence de liens entre mouvements féministes et mouvements écologistes.
La démarcation entre écoféminisme et féminisme pourra elle aussi figurer comme sujet de contribution.
L’appel n’étant pas figé, toutes les propositions traitant le champ « femme et écologie », à l’aide des disciplines de la sociologie, de l’ethnologie, de l’anthropologie ou de la science politique sont les bienvenues. La revue Émulations vous invite donc à sillonner et explorer le lien entre la femme et l’écologie, à en redéfinir les contours et à présenter une vision plus claire de ces deux entités.
Les textes proposés seront écrits en français et compteront entre 4500 et 7500 mots. Les auteurs feront attention à couvrir une problématique bien délimitée, et à soigner la précision et la concision de leur expression. Les auteurs les feront parvenir sous format WORD, accompagnés d’un abstract de 300 mots, par email simultanément aux adresses redac@revue-emulations.net, eric@revue-emulations.net et delphine@revue-emulations.net.
La rédaction accusera réception des articles reçus dans la semaine. Un avis (acceptation – acceptation sous réserve de modifications – refus) sera notifié dans les 30 jours suivants, après lecture par un membre du comité de lecture et les responsables du numéro.
La dead-line pour l’envoi des contributions est fixée au 15 novembre 2012.

• Avant le 30 novembre
"Beauty, Bravery, Blood and Glory : Ancient Virtues and Vices in Modern Popular Culture"
Bar Ilan University/Ben Gurion University of the Negev, Israel
10-11 June, 2013.
 Ancient Greece and Rome are rarely depicted objectively in modern popular culture. Sometimes these ancient cultures, epitomised by smooth white marble and classical beauty, are idealised and glorified. More commonly, they are depicted as wicked and corrupt, decadent and licentious, characterised by excessive drinking, the violence and bloodlust of the arena, sexual deviance and a lust for world domination. Intertwined with these characterisations are other groups, notably Jews and Christians, who may be depicted as foils to the pagan population. Portrayals of ancient Judaism and Christianity also often present exaggerated ideals of heroism and virtue in popular culture. This conference aims to explore the way particular virtues and vices are considered to be particularly representative of the ancient world, and to reflect upon how these virtues and vices are portrayed in twentieth and twenty-first century popular culture, in all its forms and media, including cinema, television, radio, literature, comics, advertising, the internet and video games.
We invite proposals for papers (20 minutes plus discussion) exploring the many ways that the vice and virtues of the ancient world are popularly represented in the modern world. Possibilities of subjects include, but are not limited to, depictions of the following aspects of ancient Greece and Rome :
. Modern Representations of the Ancient Body
. Greek, Roman or Christian virtues
. Male and Female Sexuality
. Imperialism and Democracy
. Rhetorical virtues
. Ancient Heroism
. FreedomFighters
. Slaves and Slave-owners
. Love, Sex, Orgies and Debauchery
. Ancient Religion in a Modern World
Keynote speakers : Monica Cyrino (New Mexico) and Lloyd Llewellyn-Jones (Edinburgh).
Please send proposals to arrive by 30 November 2012. Paper pro–posals should be no more than 300 words, and should be accompanied by contact details.
For further information please contact Eran Almagor (almagore@bgu.ac.il) or Lisa Maurice (mauril68@bezeqint.net).

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3 - EN LIGNE :

• Le GIS-Institut du Genre possède désormais son site :
http://www.mshparisnord.fr/gis-institut-genre/

• Nonfiction.fr, "Le lien entre le langage, le genre et le corps", entretien avec Luca Greco
Sociolinguiste et maître de conférences à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, Luca Greco s’intéresse à la relation entre langage, genre et corps en déclinant approches ethnographiques, interactionnelles et théories queer. Ses recherches portent sur les pratiques de catégorisation, de présentation de soi et d’incorporation genrées. Par ses travaux et par la création du Réseau Genre et langage avec Maria Candea (Paris III), il a largement contribué à instaurer les études linguistiques sur le genre en France. Entretien.
http://www.nonfiction.fr/article-6042-le_lien_entre_le_langage_le_genre_et_le_corps.htm

• Martine Gross et Dominique Mehl, "Homopaternités et gestation pour autrui", Enfances, Familles, Générations, revue internationale de recherche et de transfert, n°14, 2011, p. 95-112
Le présent article se propose d’étudier les parcours de pères gays qui ont eu recours à une mère porteuse pour devenir parents. Nous explorons d’abord les étapes menant de l’acceptation de l’homosexualité à la réalisation du désir d’enfant en interrogeant la dimension conjugale ou individuelle du projet, les motivations présidant au choix du recours à une gestation pour autrui. Nous nous penchons ensuite sur les représentations de la maternité à l’œuvre dans les discours et les relations qui s’instaurent entre les pères et ces « tiers de naissance » sans lesquels ces hommes ne seraient jamais devenus pères.
http://cems.ehess.fr/docannexe.php?id=2197

• 2nd European Gender Summit 2012
Quality Research and Innovation trought Equality
29-30 nov., European Parliament, Brussels
http://www.gender-summit.eu/index.php

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4 - PUBLICATIONS :

• Coline Cardi, Geneviève Pruvost, Penser la violence des femmes, La Découverte, 448 p., 32 euros. ISBN : 9782707172969
Tueuses, ogresses, sorcières, pédophiles, hystériques, criminelles, délinquantes, furies, terroristes, kamikazes, cheffes de gang, lécheuses de guillotine, soldates, policières, diablesses, révolutionnaires, harpies, émeutières, pétroleuses, viragos, guerrières, Amazones, boxeuses, génocidaires, maricides... Qu’y a-t-il de commun entre toutes ces figures ? Pour le comprendre, il importe d’exhumer, de dénaturaliser, d’historiciser et de politiser la violence des femmes. Telle est l’ambition de cet ouvrage qui propose une approche pluridisciplinaire sur un sujet trop longtemps ignoré des sciences sociales.
Cette somme inédite, réunissant des études historiques, anthropologiques, sociologiques, linguistiques et littéraires, révèle combien la violence des femmes est au coeur d’enjeux d’ordre à la fois politique et épistémologique. Penser la violence des femmes, c’est en faire un véritable levier pour considérer autrement la différence des sexes, la violence et, par-delà, l’ordre social.
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index.php?ean13=9782707172969

• Christophe Adam, Dominique De Fraene, Philippe Mary, Carla Nagels, Sybille Smeets (dir.), Sexe et norme, Editions Bruylant, 45 euros. ISBN : 2802736167
En une vingtaine d’années, la délinquance dite « sexuelle » s’est retrouvée au cœur des discours et pratiques de politique criminelle dans la plupart des pays occidentaux. Pas plus que les autres formes de délinquance, il ne s’agit d’une catégorie naturelle qui s’imposerait aux législateurs ou aux différents agents du système de justice pénale. Au contraire, c’est bien d’une construction sociale dont il s’agit et c’est à cette construction que s’intéressent les contributions du présent ouvrage : comment le système de justice pénale traite du sexe et des sexualités comme objets ? Dans quelle mesure, par quels biais et avec quels effets, cette « explosion discursive » structure les mouvements de criminalisation dans nos sociétés modernes ?
Cet ouvrage ambitionne donc d’examiner sous un angle critique les modes de fabrication des différents registres normatifs ou de régulation et, pour ce faire, de couvrir les discours et pratiques multiples et volubiles partant de l’élaboration des normes jusqu’aux modalités concrètes du traitement des personnes reconnues comme déviantes.
Le présent ouvrage reprend les actes du colloque organisé par l’école des sciences criminologiques Léon Cornil de l’Université libre de Bruxelles à l’occasion de son 75e anniversaire. Ce colloque s’inscrivait aussi dans le cadre du projet interfacultaire « Normes, Genre et Sexualités » organisé pour le 175e anniversaire de l’Université libre de Bruxelles.
http://fr.bruylant.be/titres/126755_2/sexe-et-normes.html

• Médias, sciences de la société, "La fabrique du genre", n°83, PU du Mirail
Dossier coordonné par Marlène Coulomb-Gully, 21 euros. ISSN 1168 1446
Hommes, femmes, masculin, féminin : comment la presse, la radio, la télévision et Internet en parlent-ils ? En prenant comme point de départ la vaste étude de l’Observatoire mondial des Médias sur le Genre – Global Media Monitoring Project ou GMMP – à laquelle ont participé plusieurs contributrices de ce dossier, le présent numéro de Sciences de la Société analyse la dialectique entre la société et des médias qui, descriptifs et prescriptifs, ne se contentent pas de « refléter » le réel mais contribuent à sa fabrication.
Dans les années soixante, les féministes accusaient les médias de conforter la domination masculine et la société patriarcale en maintenant les femmes dans des jeux de rôle convenus. Cinquante ans plus tard, si l’étau des assignations « genrées » s’est desserré, la place des médias dans la socialisation des individus s’est affirmée, rendant leur analyse plus que jamais nécessaire.
http://w3.pum.univ-tlse2.fr/


Fédération de recherche sur le genre RING (FED 4120)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
- permanence tous les mardis -
01 49 40 73 49
genre.ring@univ-paris8.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

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