Soirée de Sophia, reseau belge en études genre
22 octobre, 18h30
10 rue du Méridien, Bruxelles
Présentation :
Si des femmes au pouvoir ont marqué l’histoire (citons Cléopâtre, Catherine II de Russie ou encore Elisabeth Ière d’Angleterre), les femmes cheffes d’Etat démocratiquement élues restent l’exception.
Les femmes sont peu nombreuses à s’être portées candidates à une élection présidentielle française. Les médias leur réservent un traitement particulier. “Mademoiselle” Arlette Laguiller est la première en 1974. Marie-France Garaud est surnommée la “tigresse” (1981). Les journalistes n’utilisent que le nom de famille de Dominique Voynet, fait rarissime pour une femme (1995). Les propos sexistes, voire sexuels, se multiplient à l’encontre de Christiane Taubira qui est femme, noire et féminine (2002). Ségolène Royal est la “madone” en 2007.
Les portraits dressés par la presse des femmes politiques déploient tout un spectre d’images stratégiques révélateur des rapports entre sexe, pouvoir et médias. A la sortie des élections communales belges et quelques mois après la présidentielle française, la conférence de Marlène Coulomb-Gully apporte un éclairage essentiel sur cet enjeu de société.
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