RING


Accueil > Actualité de la Fédération > Comptes rendus > Comité directeur du 28 février 2012

Compte rendu

Comité directeur du 28 février 2012


Date de mise en ligne : [28-02-2012]




Fédération de recherche sur le genre RING

2, rue de la Liberté
93400 Saint-Denis
Téléphone : 01 49 40 73 49
Adresse courriel : genre.ring@univ-paris8.fr
Site web : http: http://www.univ-paris8.fr/RING/

Etat des lieux
fin mars 2012

Plusieurs points seront développés rapidement dans ce compte-rendu

• L’Etat de la situation après la fondation du GIS (réunion du précédent CD du 21 janvier 2012)
• Nos échéances immédiates (bilan quinquennal à rendre début mai)
• Le compte-rendu réunion d’Aix-en-Provence
• Les projets (à inclure dans le projet de renouvellement du RING auprès du Ministère)

===

• L’Etat de la situation après la fondation du GIS

[Lettre présentée au président de Paris 8, Pascal Binczak le 22 mars 2012]

Les relations complémentaires entre GIS et RING ont déjà fait l’objet de nombreuses discussions entre nous et avec le comité scientifique provisoire du GIS, pour nous permettre de vous présenter simplement le texte de synthèse établi entre RING et GIS signé par Michèle Riot-Sarcey et Anne Berger (signature qui ne peut hélas engagé le CNRS, dans la situation provisoire du Comité scientifique, selon les responsables en charge de la mise en place de la structure). Ce texte cependant nous autorise à faire valoir la complémentarité de nos deux structures auprès des présidents sollicités en vue d’obtenir la signature de conventions nécessaires à la reconnaissance institutionnelle du RING

« De la question des réseaux dans le domaine du genre.

Domaine de recherche et d’étude qui connaît actuellement en France un essor important, le genre bénéficie d’un intérêt de plus en plus manifeste parmi la jeune génération d’étudiants, et voit les demandes comme les formes d’institutionnalisation se multiplier.
Vos établissements sont sollicités (signature de conventions) pour apporter leur soutien à des structures et des réseaux dont les fonctions demandent sans doute clarification. Si le nouvel Institut du genre (Gis) créé par l’INSHS du CNRS et la Fédération de recherche RING s’adressent tous deux aux universités, ces deux structures ne sont pas concurrentes, mais complémentaires.

L’Institut du genre, Groupement d’Intérêts Scientifiques multidisciplinaire créé par l’INSHS du CNRS en 2012 est composé par 32 établissements de tutelle d’unités affichant des équipes ou des axes de recherche sur le genre. Destiné à rendre visible et valoriser la recherche à travers des appels à projets, des actions de soutien à la diffusion de la recherche française à l’étranger et des interventions diverses en direction du grand public comme de la communauté scientifique internationale, il ne concerne pas toutes les équipes ni tous les établissements. L’articulation de la recherche et de l’enseignement, l’intervention dans les formations, en particulier au niveau du master et du doctorat, ne font pas partie de ses attributions.

La Fédération de recherche sur le genre (Fédération RING), constituée sur les conseils du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en février 2009, a pour objectif de coordonner en réseau des pôles d’enseignement, des équipes de recherche, mais aussi des enseignant.e.s et des chercheur.e.s qui tout en travaillant dans ce domaine, n’appartiennent pas à des laboratoires spécialisés sur le sujet, et qui portent une part très importante des études sur le genre menées dans les universités françaises.
Le RING a contribué à élaborer et mettre en œuvre le recensement des études genre mené par le CNRS, actuellement en cours d’analyse. Il permet une coordination et une circulation de l’information au niveau national, à travers son site et sa lettre d’information, il organise des rencontres nationales et européennes, apporte son soutien financier et scientifique à la tenue d’initiatives locales (colloques, séminaires, journées d’étude).
Dans une période qui va voir augmenter la demande de formation à tous les niveaux (licence, master, doctorat, formation des maîtres, formation continuée), le Ring doit se donner pour tâche de coordonner les enseignements, dans une articulation réfléchie entre formations disciplinaires et transdisciplinarité ; de soutenir les publications collectives et à visée pédagogique ; de valoriser les études genre dans les ED, en favorisant l’obtention de financements doctoraux et post-doctoraux ; de constituer des réseaux d’expert.e.s aidant à répondre aux besoins locaux et à ceux formulés par la société civile.
Il ne peut se développer et accomplir efficacement cette mission qu’avec le soutien des établissements, à travers une aide aux initiatives locales et régionales, et une participation au maintien et au développement de la structure nationale. Trois établissements pilotes jusqu’alors (Paris 8, Paris 7 et Lyon 2) permettent à la Fédération de fonctionner ; au sein d’un comité directeur tous les membres, délégués par leur établissement, participent démocratiquement au développement de la Fédération : 17 universités y sont représentées auxquelles s’ajoute une représentante du CRESPPA et un délégué d’Efigies.

Michèle Riot-Sarcey, professeur émérite, histoire contemporaine Responsable de la Fédération Nationale sur le genre (RING) Anne E. Berger, professeur de littérature française et d’études de genre
Responsable, Centre EF EG Paris 8
Membre du comité de pilotage du GIS CNRS »

• Nos échéances immédiates

. le bilan quadriennal

Il s’agit d’établir le bilan des 4/5 dernières années : nombre d’entre vous ont déjà répondu aux demandes de Guillaume [2-4 publications, 2-4 contributions à des séminaires ou colloques], mais toutes les réponses ne sont pas encore parvenues. Le bureau avec Guillaume, Azadeh, Christine et Michèle se chargera d’en faire la synthèse. Mais le temps presse, même si à Paris 8 (université gestionnaire et co-responsable avec Paris 7 et Lyon 2 et donc devant lesquelles le dossier doit être présenté) nous a accordé un délai supplémentaire pour la remise du bilan.
Selon cette échéance, il importe également, vous l’aurez compris de faire signer au plus tôt les conventions (Guillaume et Michèle peuvent vous donner toutes les précisions nécessaires si vous le souhaitez)
Un comité directeur finalisera le dossier, il devrait se tenir au plus tard fin avril afin de respecter les délais. Nous en profiterons pour renouveler les responsabilités de la/des remplaçantes de Michèle, etc.

• Le compte-rendu réunion d’Aix-en-Provence

Délégation d’un bureau, délocalisé à la MSH d’Aix-en-Provence, à la suite de la 5e Journée d’études Efigies/GeFeM, consacrée cette année au thème "Les frontières au prisme du genre".

Présent(e)s : N. Edelman, K. Lambert, A.-S. Godfroy, Azadeh Kian, Michèle Riot-Sarcey.

Point général sur la situation où nous sommes (Discussion sur l’état des lieux, infos diverses, GIS/RING)

Deux appels d’offres sont d’ores et déjà prévues au GIS :
. sur l’épistémologie
. sur les LGBT

Rappel de la genèse du RING :

Le RING diffère du GIS en ce qu’il a été conçu au départ de façon "militante". Sans moyen. Sous forme d’une petite structure universitaire, un PPF (plan pluri-formation). Ce n’est qu’à la demande du Ministère qu’il s’est constitué il y a 4 ans en Fédération de recherche (FED 4120), structure à vocation nationale qui paradoxalement allait à l’encontre de l’orientation LRU...
Une structure fédérative donc pour répondre aux demandes institutionnelles.
Or cette contrainte nous a absorbé énormément de temps et de force (Ministère, CNRS, FFM...)
De sorte qu’un certain nombre d’objectifs que nous nous étions fixés n’ont pu être remplis (au niveau des axes de la Fédération notamment).

L’institutionnalisation du genre peut conduire à ce que les chercheurs soient simplement contraintes de répondre à la demande, aux appels d’offres, bref à la merci du tout venant, de la mode.
Ceci augure de deux dangers possibles :
. que sa définition et son usage perdent de leurs pertinences critiques (le genre = le sexe, par exemple)
. l’individualisation : qu’il se renforce dans son propre cocon, façon gender studies et que celles/ceux qui en font usage finissent par travailler en vase clos.

Discussion sur CNU genre ou pas, de sorte que l’absence de CNU n’est peut-être pas une mauvaise chose. Car cela oblige à poursuivre des échanges et débats entre les disciplines sur l’acquisition de connaissance. Ce qui nécessite des publications et des rencontres régulières. Bref mêlent connaissances théoriques et pratiques.
Mais ce vaste champ aujourd’hui que constitue le domaine du genre ne possèdent pas d’outils labellisés, capable de faire sens.
Ceci pourrait/devrait être la tâche du RING. Mais l’ambition est immense.

Pour l’heure, nous envisageons de lancer une série de journées d’études dans les facs de région (voir ci-dessous). Qui sera l’occasion de dresser un état des lieux et les limites où nous sommes arrivées. Cela suppose des débats sur l’inter/trans-disciplinarité. Car nous avons besoin d’outils théoriques pour penser nos objets. Non pas comme une « boîte à outils » mais pour produire des concepts.

L’enjeu est d’importance compte-tenu du risque de voir l’usage du genre s’adapter parfaitement au système en place aussi inégalitaire soit-il.
Dès lors il faut que la novation passe par :
. l’émergence de la nouveauté critique
. une réflexion critique sur les disciplines
=> indispensable pour le temps présent afin de sauver la pensée critique.

• Les projets

Outre le bilan quadriennal

Karine se propose de présenter un projet de formation des enseignants, « clés en main » qui serait le bienvenue, compte tenu des préoccupations actuelles des différentes instances sur à la fois les masters enseignements et l’introduction du genre dans ces formations. Christine avait déjà noté l’opportunité d’une telle proposition
Mercedes, Valérie, Anne-Sophie, Laurence, Elisabeth se proposent également de participer à la rédaction des perspectives. Une réunion doit être trouver vers la fin avril pour élaborer le projet. [Voici un Doodle pour fixer la date : http://www.doodle.com/ghpzhwkztk5ty9tb. Le 30 avril serait idéal...)

Des axes de réflexions ont été évoqué (voir ci-dessous) :
. la violence
. l’inter ou la trans-disciplinarité
. la formation, la transmission, à destination des enseignants notamment.

Et toujours les signatures de convention !

à Aix-en-Provence-Marseille (récemment unifié : AMU), les négociations sont en cours. De même qu’à Créteil et Nice (Cergy, EHESS ?).
Nanterre à signer.

. Journée d’études en région, le projet Rennes est arrêtée pour le 20 juin prochain. Annie Junter, Arlette Gautier, Yvonne Guichard-Claudic, Christine Guionnet en seront responsables sur place. Mais nous devons élaborer le déroulement de la journée, les thèmes discutées et les intervenantes qui doivent y participer.

Une seconde pourrait suivre à Bordeaux à la rentrée prochaine ?

. Le renouvellement des forces

Mercedes Yusta et Valérie Pouzol ont accepté de remplacer Michèle à Paris 8.
Elles vont adresser un texte à l’ensemble des membres pour solliciter leur accord afin d’assurer la responsabilité du RING à Paris 8.

. Les initiatives futures

Dans les perspectives du quadriennal nous devons élaborer des perspectives de recherche thématiques.
Une prochaine réunion vers la fin avril sera organisée à Paris à ce sujet.

Deux thèmes ont cependant déjà été proposés :

. la formation des enseignant.e.s :

Comme dit plus haut, Karine suggère de proposer un module de formation complet à l’inspection générale de l’enseignement, dont les membres du RING pourraient devenir des personnes ressources.
En se basant notamment sur la demande reconnues à tous les niveaux (étudiants, profs) et les données extraites du recensement CNRS qui montrent le manque de poste par rapport au nombre de chercheurs sur le domaine (Parmi les répondants doctorants, si deux tiers sont financés, ce sont souvent par des financements qui ne sont pas labellisés genre (27 sur 32) et des financements partiels. Autre exemple : des dossiers déposés à l’IEC : 5 allocations doctorales pour 80 à 95 dossiers reçus.).
Avec des thématiques porteuses :
violence des filles
échec scolaire des garçons
égalité filles/garçons
éducation à la sexualité
homosexualités

Ceci pourrait déboucher à termes sur la mise en avant du genre :
au programme des concours de recrutement
pour la formation continue
dans les programmes scolaires
à l’aide des différents acteurs et relais au sein des établissement scolaires et universitaires (programme égalité, syndicats par ex.)

. une réflexion sur l’inter/trans-disciplinarité

Le thème de la violence pourrrait être la thématique centrale des perspectives du RING .

Fait à Saint-Denis, le 3 avril 2012.
Compte rendu rédigé par
Guillaume Garel
genre.ring@univ-paris8.fr

Haut de page

Fichiers de syndication :


Statistiques :


Le site contient 4383 articles

Info / contacts :


Navigation / Syndication :