[Annonces du RING]
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[N’hésitez pas à m’adresser vos informations. Notamment sur ce qui se passe en dehors de Paris... GG.]
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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Femmes et genre en contexte colonial", 19-21 janvier, Paris
• "Féminisme(s) e(s)t politique(s)s", 24 janvier, Paris
• "Enseigner le genre en France : quel est le problème ?", 9 février, Paris
• "Histoire des femmes et du genre au Royaume- Uni. Revues et sociétés savantes : diffusion, rayonnement, circulation", 28 janvier, Paris Diderot
• "Troisième rencontre du CReIM Cercle de Recherche Interdisciplinaire sur les Musiciennes", 3 février, Paris Sorbonne
• "L’émotion. De l’espace privé à l’espace public XIXe-XXIe siècles", 11-13 avril, Versailles Saint-Quentin en Yvelines
• "Religion et politique : le genre pris au piège", 27 mars, Genève
• "Travail, genre et vieillissement : Quelles dynamiques de discrimination ?", 18-19 janvier, Lausanne
2 - SEMINAIRES :
• "Genre, Cultures et Sexualités"
• "L’adoption et les invraisemblances du genre", 17 janvier, PRESAGE
• "Nouvelles Configurations Sexuelles", Paris
• "Le genre globalisé : cadres d’actions et mobilisations en débats", EHESS
• "Genre, population et développement dans les sociétés africaines", 26 janvier, Paris
• "Atelier Genre(s) et Sexualité(s)", Bruxelles
• Georges Corm et Azadeh Kian, "A deux voix du Moyen-Orient", 19 janvier, EHESS
• "Informalité, sous-traitance et rapports de genre au Brésil : organisation et rapports au travail dans les coopératives du secteur du recyclage des déchets", 6 février, Paris Pouchet
3 - COURS :
• "Ethnographie des pratiques langagières : Genre, langage et corps - théories, objets et méthodes", Paris 3
4 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 15 février, "Penser l’incertain sous l’angle du genre", Rabat (Maroc)
• Avant le 1er mars, "Politiques familiales et égalité de genre en Europe centrale et orientale", Bucarest (Roumanie)
• Avant le 20 mars, "Rituels", revue Genre, sexualité & société
• Avant le 30 janvier, "The Miraculous (dis)appearing Act of Sexuality : Mapping the Study of Sexuality in Europe, 1960-2010", The Graduate Journal of Social Sciences
• Avant le 15 février, "Bodies - Systems - Structures. Masculinities in the UK and the US, 1945 to the present", Dresde (Allemagne)
• Avant le 15 février, "What is coalition ? Reflections on the conditions of alliance formation with Judith Butler’s work", Genève
• Avant le 16 mars, "Women In French In Scotland (WIFIS)", Edinbourg (Ecosse)
5 - THESE :
• Hélène Nicolas, "La Fabrique des époux. Approche anthropologique et historique du mariage, de la conjugalité et du genre (Lifou, Nouvelle-Calédonie)", 30 janvier, Marseille
6 - BOURSE :
• "Allocations de recherche de l’IEC"
7 - EN LIGNE :
• Françoise Milewski, "Egalité salariale : retour en arrière"
• NQF en ligne
• Cahiers du Genre en ligne
• Assises de l’IEC en ligne
8 - PUBLICATIONS :
• Bruno Perreau, Penser l’adoption
• Loïse Bilat, Gianni Haver (dir.), Le héros était une femme... Le Genre de l’aventure
• Mireille Calle-Gruber, Anaïs Frantz (éds), Politique et poétique du genre dans les migrations. Femmes entre les deux rives de la Méditerranée
• Elisabetta Addis, Paloma de Villota, Florence Degavre and John Eriksen (eds), Gender and Well-Being. The Role of Institutions
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1 - COLLOQUES :
• "Femmes et genre en contexte colonial"
Colloque international organisé par le Centre d’histoire de Sciences Po
19-21 janvier
56 rue Jacob, Paris 6e
Présentation :
Regroupant soixante-dix intervenant-e-s de dix-sept pays différents, dont plusieurs sont rarement représentés dans de tels événements (Viet Nam, Hong Kong, Inde, Australie, Cameroun…), le colloque international Femmes et genre en contexte colonial, XIXe-XXe siècle se veut un premier état des lieux de la question sur la longue durée. Il s’agit d’éclairer, dans le cadre de tous les Empires, la richesse de l’interaction entre l’histoire des femmes, du genre et des colonisations. Le colloque vise donc à prendre le fait colonial dans sa globalité tout en proposant des études de cas fondées sur des sources originales. Ainsi, tout en cherchant à démontrer le caractère « homogène », au travers de la mise en lumière de traits communs, des colonisations européennes, le colloque veut aussi éclairer les spécificités de chaque expérience impériale, ainsi que les ambivalences, les contradictions, les tensions, et les fractures inhérentes au processus. L’objectif est aussi de travailler sur les circulations impériales des modèles, des idées, des femmes et des hommes eux-mêmes, et sur les effets de ces mobilités, y compris dans les métropoles coloniales.
Programme :
http://chsp.sciences-po.fr/sites/default/files/programme_2.pdf
L’inscription est obligatoire sur le site du Centre d’histoire, avant le 16 janvier.
Entrée : 20 euros.
Infos et contact :
http://chsp.sciences-po.fr/evenement/femmes-et-genre-en-contexte-colonial
• "Féminisme(s) e(s)t politique(s)s"
Journée d’étude organisée par Efigies
mardi 24 janvier 2012 – Paris
EHESS – Amphithéâtre
105 boulv. Raspail, Paris 6ème
Programme :
. 9h30
Accueil des participantes, café
. 9h50-10h
Introduction de la journée d’étude
. 10h - 13h
Les divergences, les continuités et les mutations du féminisme.
> Florys Castan-Vincente et Sophie Pépin : « Continuité et rupture dans l’entre-deux- vagues : la question du politique »
> Fanny Tourraille : « La "question du voile", opérateur et révélateur des transformations
de l’espace du mouvement féministe »
> Hélène Nicolas et une militante : « Contribution des FRASC, Féministes pour la Réappropriation des Avortements, des Sexualités et des Contraceptions »
> Joane Chabassier : « Qu’est-ce que défendre la cause publique des femmes ? Distancions et concurrences au sein des organisations féministes en France à l’heure d’une 3ème vague »
. 14h30 - 16h30
Mouvements féministes, partis et courants politiques.
> Valentine Baleato : « La place du paradigme féministe dans l’institutionnalisation de la lutte contre la violence conjugale en France »
> Nicole Forstenzer : « L’"entreprenariat public de genre" dans le Chili de la post- dictature (1990-2010) : une configuration particulière des rapports entre féministes et partis politiques »
> Irène Pereira : « Un exemple de rapports entre Anarchisme et féminisme : l’organisation Alternative libertaire entre 2006 et 2010 »
. 16h45 - 18h
L’engagement féministe dans les pratiques quotidiennes et les « pratiques de soi »
> Anahita Grisoni : « Féminisme et écologie : les mouvements de femmes des professionnelles de la santé naturelle »
> Anna Reymondeaux : « Changer sa vie à défaut de changer le monde »
. 18h-18h30
Conclusion de la journée d’étude
Contact :
efigiesje2012@gmail.com
• "Enseigner le genre en France : quel est le problème ?"
Rencontre-débat organisée dans le cadre des Amphis du MAGE
Jeudi 9 février
à la Sorbonne, amphi Durkheim
1, rue Victor Cousin - 75005 Paris
De 17h à 20h
Débat avec :
Éric Fassin, sociologue, ENS
Rose-Marie Lagrave, sociologue, EHESS
Michelle Perrot, historienne, Université Paris 7 Diderot
Réjane Sénac-Slawinski, politiste, Cevipof, Sciences-Po
Françoise Thébaud, historienne, Université d’Avignon
Débat animé par
Jacqueline Laufer, HEC
et introduit par Tania Angeloff, Université Paris Dauphine et Nicole Mosconi, Université Paris-Ouest Nanterre La Défense
Ouverture par
Margaret Maruani, directrice du Mage et de la revue Travail, genre et sociétés
Fatima Lalem, adjointe au Maire de Paris, en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes
Contact :
mage.cnrs@shs.parisdescartes.fr
• "Histoire des femmes et du genre au Royaume- Uni. Revues et sociétés savantes : diffusion, rayonnement, circulation"
Journée d’études organisée par l’association Mnémosyne et université de Paris Diderot (LARCA et ICT)
28 janvier 2012, 14h
Cité internationale, Pavillon britannique,
27 Boulevard Jourdan 75014 Paris, France
Une traduction simultanée sera assurée sur l’ensemble de la manifestation
Présentation :
Les revues d’histoire des femmes et du genre sont indispensables à la vie intellectuelle et scientifique du champ des études de genre.
L’association Mnémosyne dont l’objectif est de promouvoir l’histoire des femmes et du genre est à l’initiative d’une Journée d’études en partenariat avec l’université Paris Diderot, journée où seront invitées les représentantes de quatre revues publiées au Royaume-Uni :
Pr. June Purvis, Portsmouth University, R.U., pour Women’s History Review (Routledge). Pr. Lynn Abrams, Glasgow University, R.U., pour Gender& History (Wiley-Blackwell). Pr. June Hannam, South West of England University, R. U., pour Women’s History Network Magazine. Pr. Maire Cross, Newcastle University, R.U., pour « Women in French », groupe de chercheur-e-s sans revue.
Notre intention est de présenter ces revues à un public français, universitaire et non-spécialiste. Nous nous attacherons à dégager les caractéristiques de chacune d’entre elles ; certaines étant des revues de sociétés savantes à plus petite diffusion et liées à des réseaux d’universitaires et de chercheur-e-s indépendant-e-s ; les autres étant des revues à large diffusion publiées par des éditeurs privés.
Pour chacune revue, on s’interrogera sur le bilan de leur activité, sur leur diffusion, sur leur lectorat, sur la prise en compte des générations d’auteur-e-s et de lecteurs-trices, sur leurs choix intellectuels, leur rayonnement au-delà du Royaume-Uni et leurs objectifs immédiats et à moyen terme dans un paysage éditorial en mutation notamment par l’utilisation du numérique.
La question de la langue d’écriture/de conception sera posée au plan de la sélection des articles et des thématiques. Y-a-t-il des moyens affectés à la traduction ? Est-ce un objectif ? Y-a-t-il une volonté de couvrir des aires culturelles variées ? Qu’en est-il de l’évolution des principales thématiques abordées ?
Programme :
http://www.institutemilieduchatelet.org/Soutien/2012-01_Revues.pdf
Infos :
http://www.mnemosyne.asso.fr/index.php?page=journee-d-etude-2012
• "Troisième rencontre du CReIM Cercle de Recherche Interdisciplinaire sur les Musiciennes"
Université Paris-Sorbonne, Paris IV (OMF, PLM) Université du Maine (CERHIO) Université de Reims (CERHIC)
Vendredi 3 février 2012, 16-19h
Paris-IV Sorbonne Centre Clignancourt
2 rue Francis de Croisset 75018 Paris
Salle à préciser
Programme :
. 16h - Accueil et introduction : actualités du CReIM 16h15 - Isabelle Ragnard (Université Paris-Sorbonne) : « Typologie de la femme au
Moyen Âge dans les programmes de concerts d’Yvette Guilbert »
. 16h55 - Caroline Bec (Doctorante en civilisation de l’Espagne moderne, Université Paris-Sorbonne) : « Teresa de Robles, une comédienne-chanteuse à Madrid au tournant du XVIIIe siècle »
. 17h35- Pause
. 17h50 - Florence Launay (Mannheim) : Présentation du livre de Hyacinthe Ravet, Musiciennes : Enquête sur les femmes et la musique, 2011. Discutante : Hyacinthe Ravet (Université Paris-Sorbonne)
. 18h30 - Discussion/Table ronde
Contact :
Florence Launay, Launay-Cook@gmx.net
• "L’émotion. De l’espace privé à l’espace public XIXe-XXIe siècles"
Colloque organisé par le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines de l’université de de Versailles Saint-Quentin en Yvelines.
du mercredi 11 au vendredi 13 avril 2012
à Paris et à l’UVSQ,
Auditorium de la bibliothèque universitaire
47 Boulevard Vauban
78047 Guyancourt
Présentation :
La valorisation de l’émotion dans la société d’aujourd’hui, l’importance qu’elle a prise dans l’espace public, son identification récurrente à l’indignation, son reflux de pans entiers du champ artistique – son domaine traditionnel d’expression – interrogent l’historien du culturel.
La saisie des émotions individuelles demeure un front pionnier, ouvert au défrichement mais encore largement inexploré. Elle pose une série de questions : comment distinguer les émotions d’autres manifestations sensibles telles que l’inclination, mouvement provoqué par une tendance interne, ou le sentiment, qui relève d’un état, ou encore le penchant ? Vouloir faire l’histoire des émotions, est-ce s’en tenir à celle des paroxysmes, à celle de scansions au caractère plus ou moins explosif ou est-ce tâcher de saisir les émotions dans leur durée et leur profondeur, comme éléments structurants mais historiques des affects ? Cette démarche-ci renvoie aux travaux de Philippe Ariès et Michel Vovelle sur la mort, les craintes que suscite celle-ci et les représentations du deuil, mais également à tout ou partie de l’historiographie de l’enfance, de la famille, de la maternité, de l’amour et du flirt, de l’animal de compagnie, bref à tout ce qui regarde une intimité informée par le social.
Programme :
http://www.uvsq.fr/colloque-international-l-emotion-de-l-espace-prive-a-l-espace-public-xixe-xxie-siecles-168862.kjsp
• "Religion et politique : le genre pris au piège"
Colloque international organisé par le Programme genre, globalisation et changements de l’IHEID (Genève) en partenariat avec l’UNRISD
27 mars 2012, 12h30-17h30
Institut de hautes études internationales et du développement, Genève
20 rue Rothschild, salle Aubert
1202 Genève, Suisse
Programme :
. 13h00-13h10 Elisabeth Prügl et Christine Verschuur (IHEID)
Accueil et mots de bienvenue
Présentation du programme, problématique
. 13h10-13h30 Shahra Razavi (UNRISD)
The Unhappy Marriage of Religion and Politics. The Pitfalls for Gender Equality
. 13h30-13h50 Mariz Tadros (Institute of Development Studies, University of Sussex)
. 13h50-14h00 Q&A
. 14h00-14h20 Farida Shaheed (WLUML) (Pakistan)
Politique, genre et religion au Pakistan : identités en débat
. 14h20-14h40 Ana Amuchástegui (Universidad Autónoma Metropolitana-Xochimilco (Mexico)
Sexualité des femmes et droits reproductifs au Mexique : l’État laïque en question
. 14h40-15h00 Q&A
. 15h00-15h30 pause café/thé
. 15h30-15h50 Fatou Sow (Université Paris Diderot / CODESRIA) (Sénégal)
Entre religion et politique : quelle citoyenneté des Sénégalaises ?
. 15h50-16h10 Jacqueline Heinen (UVSQ, Cahiers du Genre) (Pologne)
Droits reproductifs en Pologne : la peur des politiciens face à la morgue de l’Eglise
. 16h10-16h30 Q&A
. 16h30-17h30 Débat avec la salle et les intervenantes
Infos et contact :
http://graduateinstitute.ch/genre/accueil/gender_events_fr.html?evenementId=125516
• "Travail, genre et vieillissement : Quelles dynamiques de discrimination ?"
Colloque International organisé par le Centre en Etudes Genre LIEGE et le Laboratoire de sociologie (Labso), avec le soutien du PRN LIVES.
18 – 19 janvier 2012
Université de Lausanne
Bâtiment Anthropole
Salle 2044
Présentation :
Dans les sociétés occidentales contemporaines, le maintien en emploi des « travailleur·e·s âgé·e·s » représente un enjeu économique et social majeur. Mais alors que s’amplifient les appels politiques à l’allongement de la vie professionnelle des « seniors », désormais considérés comme une « ressource » potentielle pour les entreprises, les connaissances sur les conditions réelles de travail de cette population sont assez limitées, en particulier du point de vue des inégalités et des discriminations.
Comment les « seniors » investissent-ils et elles cette étape de leurs parcours de vie ? Comment les femmes, en particulier, sont-elles affectées par la promotion du « vieillissement actif » ?
Ce colloque propose d’explorer les enjeux d’égalité entre les sexes en deuxième partie de la vie active. Il s’agit de dépasser les analyses relativement nombreuses des premières étapes de la carrière (valorisation différenciée des diplômes sur le marché du travail, division sexuelle du travail domestique et éducatif, inégal accès à la formation et à l’avancement, articulation de la vie familiale et professionnelle, etc.) et celles qui portent sur les différences sexuées de l’accès à la retraite. Ce colloque envisage, dans une perspective comparative internationale et pluridisciplinaire, de proposer un renouvellement de la problématique de la gestion des âges sur le marché de l’emploi, de ses conséquences en termes de vécu au travail et de santé, principalement sous l’angle du genre.
Programme :
Mercredi 18 janvier :
. 17H00 Introduction et ouverture du colloque J. Jarty (UNIL) et N. Lapeyre (UTM , Toulouse)
. 17H15-18H30 Conférence inaugurale A.-M. Guillemard
(EHESS, Université Paris Descartes)
« Longévité, vieillissement au travail et gestion des fins de carrières. Une perspective internationale »
Jeudi 19 janvier :
Matin
. 09H30-10H30 M. Membrado (UTM, Toulouse) « Genre et vieillissement :
un état de la question »
. 10H30-13H00 Table ronde 1 « Perspectives comparatives »
Présidente : N. Le Feuvre (UNIL)
> M. Kuehni, M. Rosende, C. Schoeni (UNIL) « Enjeux sexués de la deuxième partie de carrière et vieillissement actif : le cas suisse »
> J. Jarty (UNIL), « Fin de carrière = fin de la ‘conciliation’ travail/famille ? Regard comparatif chez les enseignantes françaises et espagnoles »
> D.-G. Tremblay (Téluq, Québec) « Les parcours de vie et fins de carrière des infirmières au Québec »
Discutantes : A. M. Guillemard (EHESS, Université Paris Descartes) N. Lapeyre (UTM, Toulouse)
Après-midi
. 14H30-17H30 Table ronde 2 « Enjeux sociaux et métiers »
Présidente : B. Danuser (UNIL)
> D. Caubareille (Créapt-CEE, Lyon)
« Le genre a-t-il un impact sur les départs à la retraite précoce des enseignantes de maternelle ? »
> N. Lapeyre (UTM, Toulouse) « Les senior·e·s face à l’usure au travail et au
poids des organisations (santé/aéronautique) »
> B. Steiner (UNIL)
« Politiques du vieillissement en Suisse : entre impératifs de vieillissement actif et de solidarité intergénérationnelle, quels enjeux du point du vue du genre ? »
Discutantes : V. Hugentobler Clerc (HETS&Sa - EESP, Lausanne) (sous réserve), M. Membrado (UTM, Toulouse)
. 17H30 Conclusions et clôture du colloque : N. Le Feuvre (UNIL)
Infos et contact :
http://www.unil.ch/Jahia/site/liege/cache/off/pid/56686;jsessionid=F012732710238BD9B8B7BABE7D54887B.jvm1?showActu=1323704965898.xml
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2 - SEMINAIRES :
• "Genre, Cultures et Sexualités"
(ex Rapports sociaux de sexe dans le champ culturel)
Séminaire de recherche
Université de Versailles Saint-Quentin (CHCSC)
Responsable : Brigitte Rollet
Le séminaire est mensuel et a lieu le vendredi de 17.00 à 19.00
Il se tiendra désormais à NYU Paris, 56 rue de Passy, 75016 Paris (métro : Passy -ligne 6- ou La Muette - ligne 9-).
Présentation de la problématique 2011-2013 :
Marges de la création, création marginales : les œuvres pour la jeunesse au prisme des études sur le genre et les sexualités
Si, en France, la notion d’œuvres pour la jeunesse évoque la dimension juridique et l’ordonnance pour la protection des mineurs mise en place après la Libération (1945), l’existence d’ouvrages consacrées à un jeune lectorat est cependant beaucoup plus ancienne : des livres illustrés et abécédaires du XVIème siècle aux jeux dits de société visant en premier lieu les enfants, des collections d’éditeurs pour adolescents des deux sexes aux programmes de fictions des chaînes de télévision hertzienne publiques et privées, les exemples d’une production s’adressant en premier lieu aux mineur-e-s ne manquent pas depuis des siècles. Certes l’idée de jeunesse n’est pas la même selon les époques et le 20ème lui-même offre des variations sur la figure de l’adolescent selon que l’on parle du début, du milieu ou de la fin. Le concept sera ici élargi afin de tenir compte des multiples acceptions du terme en prenant comme « borne », l’âge de la majorité civile.
Aussi « innocent » le public visé par ces créations soit-il supposé être, aussi « contrôlées » celles-ci soient-elles, elles n’en restent pas moins fortement marquées pas les différences entre les sexes. Certaines productions peuvent d’ailleurs êtres lues/vues comme une sorte d’apprentissage distinct du masculin et au féminin dès l’enfance. Dans le domaine de l’intime et du sexuel, le modèle dominant est longtemps resté l’hétérosexualité implicitement et ultra majoritairement prônée.
Du côté des auteur-e-s, l’on peut souligner une tendance marquée à la féminisation du genre, l’écriture du livre pour enfant/adolescent-e demeurant au XXIème siècle encore majoritairement le fait de créatrices, de la Comtesse de Ségur à Odile Weulersse en passant par Berthe Bernage pour la jeune femme.
Le but de cette nouvelle problématique du séminaire, sera de s’interroger à la fois sur les créations et sur leurs auteur-e-s, ce dans une perspective genrée : seront donc envisagées les constructions proposées du masculin et du féminin, mais également les différentes formes par lesquelles s’ébauchent, s’affirment ou s’opposent les conceptions des deux sexes ainsi que les variations du désir. Outre le texte, le rôle de l’image et des illustrations dans la construction des identités genrées et la pérennisation des stéréotypes seront envisagés.
Adoptant une démarche diachronique et chronologique, nous envisagerons non seulement les classiques du genre (la Comtesse de Ségur et consorts) mais également les alternatives proposées par des auteur-e-s et des maisons d’éditions soucieuses de ne pas conforter les inégalités persistantes entre les sexes. Les séries télévisées, le cinéma dit pour enfants seront également abordés, parallèlement aux œuvres de fiction, illustrées ou non.
Calendrier pour le séminaire 2011-2012 :
. Vendredi 27 janvier 2012 : Taline Karamanoukian (Université de Caen)
"Janique Aimée : la figure de la jeune fille moderne version RTF"
. Vendredi 2 mars 2012 : Dominique Pasquier (CNRS) et Jennifer Have (scénariste)
« Séries télévisées contemporaines pour la jeunesse : regards croisés »
. Vendredi 23 mars 2012 : Renaud Lagabrielle, (Université de Vienne)
"Adolescence et homosexualités dans la littérature jeunesse française"
. Vendredi 27 avril 2012 : Nicole G. Albert
« Les illustratrices du livre pour enfants (XIXème-XXème siècle) : dessiner la liberté ? »
. Vendredi 25 mai 2012 : Sylvie Cromer (Lille 2)
« Productions des normes de genre dans les oeuvres pour la jeunesse ».
. Vendredi 8 juin 2012 : Martine Reid (Université de Lille 3) et Brigitte Rollet (CHCSC) :
« La Comtesse de Ségur à travers le temps : regards croisés sur le texte et l’adaptation de Jacqueline Audry »
Contact :
Brigitte Rollet, rolletb@aol.com
• "L’adoption et les invraisemblances du genre"
Communication de Bruno Perreau dans le cadre des conférences PRESAGE
Mardi 17 janvier 2012 de 17h30 à 19h15
Sciences Po, 13, rue de l’université 75007 PARIS Salle Erignac – 3ème étage
Présentation :
L’adoption établit une filiation sans lien biologique entre parents et enfants. Elle constitue ainsi une résistance potentielle au phénomène de biologisation qui caractérise le droit de la famille depuis 1972 en France. Pourtant, l’adoption rend également hommage à la filiation biologique en cherchant à faire "comme si" les parents adoptifs étaient aussi les géniteurs (réécriture de l’état civil de l’enfant, durée de l’agrément de 9 mois, etc.). Avec l’adoption, c’est donc la dimension fictive de toute filiation qui se trouve posée. La croyance en la vérité du droit a toujours nécessité une certaine vraisemblance des pratiques sociales. Dans un contexte de réification du patrimoine bioéthique et, partant, de l’identité nationale, cette vraisemblance cède désormais le pas à une forme de ressemblance voire de similitude. La transmission est ainsi réduite à une forme d’assimilation. Comment penser les rôles parentaux dans un tel contexte et ses nombreuses invraisemblances du point de vue du genre ? Cette conférence analysera les débats sur l’homoparenté, l’adoption internationale, la monoparenté et la pluriparenté.
Inscription et renseignements :
charlene.lavoir@sciences-po.fr
• "Nouvelles Configurations Sexuelles"
Le Centre d’études du Vivant a la plaisir de vous annoncer
le Séminaire "Nouvelles Configurations Sexuelles",
organisé par Beatriz Santos
Post-doctorante au Centre d’Études du Vivant, Allocataire de l’Institut Émilie du Châtelet
Il se déroulera en cinq séances, les mercredis 08/02, 15/02, 07/03, 14/03 et 21/03, de 18h à 20h, en salle 256A du bâtiment Condorcet,
4 rue Elsa Morante - Paris 13°- Métro - RER Bibliothèque François Mitterrand - voir le plan d’accès en pièce jointe.
Ce séminaire propose d’examiner l’hypothèse d’une nouvelle cartographie des hétérosexualités. Nous partons de la critique féministe de la norme hétérosexuelle d’une part, et de l’analyse du processus inconscient de construction identitaire proposée par la psychanalyse de l’autre. Il s’agit de réfléchir à la convergence entre la notion de sujet sexué proposée par les études du genre et les théories psychanalytiques de la sexualité. Nous repérerons les transformations que ces deux avancées apportent à toute identité sexuelle, hétérosexualité incluse. Si les travaux disjoignant l’identité sexuelle du sexe biologique pluralisent le champ des nominations possibles et légitiment la critique de l’hétérosexualité comme contrainte, leur impact sur la (re)construction de l’identité hétérosexuelle ne devient-il pas un champ de recherche fructueux ? Autrement dit, les manières d’être femme et homme ne sont-elles pas aussi passibles d’être bouleversées par les nouvelles théories de la se
xualité (et notamment par celles mettant en question l’hétéronormativité) ?
Thèmes des séances :
1- Changements hétérosexuels : nouvelles identités, nouvelles hétérosexualités ?
2- Féminisme et hétérosexualité – politiques de l’espace privé
3- Corps, insc-riptions corporelles et sexualités [avec la participation de l’anthropologue José Bizerril (UniCeub – Brasilia, Brésil)]
4- Topologies de la rencontre amoureuse – Qu’y-a-t-il dans le rapport sexuel ?
5- “All you queer is love” ? Amour, sexualité et l’amitié comme mode de vie.
Renseignements :
http://www.centredetudesduvivant.net
• "Le genre globalisé : cadres d’actions et mobilisations en débats"
Séminaire animé par
Delphine Lacombe, doctorante à l’EHESS
Élisabeth Marteu, docteure, chargée de cours à Sciences Po Paris
Anna Jarry-Omarova, docteure de l’EHESS
Brigitte Frotiée, docteure, chercheure à l’ISP-Cachan
à l’EHESS, 96 bd Raspail, 75006 Paris
Présentation :
Ce séminaire IRIS (EHESS) s’inscrit dans la continuité de l’atelier-séminaire « Le genre globalisé : cadres d’actions et mobilisations en débats » créé en novembre 2009 à l’EHESS. L’objectif est d’interroger le processus globalisant et normalisant de l’usage de la catégorie genre, posée comme une catégorie d’analyse universelle de l’intervention publique et de la démocratisation. Le genre est devenu un référent international, dont l’acception à la fois égalitaire et démocratique a pris fonction de principe universel. En particulier depuis la seconde moitié du XXe siècle, le genre a été mobilisé tant pour légitimer des politiques internationales de développement et de résolution des conflits, que pour l’engagement dans des luttes d’émancipation au nom de l’égalité des sexes. Or si les agendas de genre font l’objet d’une globalisation, leurs enjeux restent bien souvent localisés. La coexistence de programmes mis en œuvre par les États, les organisations internationales, et de luttes menées par les associations locales, invite à porter une attention particulière non seulement aux modes de diffusion et de circulation de ces programmes d’action sur le genre, mais aussi aux modes de réappropriation en local par les associations de femmes et les mobilisations collectives féminines, féministes et LGBT.
Les deux premières années du séminaire ont permis d’entamer une réflexion inédite et pluridisciplinaire sur la globalisation du genre. Les recherches portaient d’abord sur les interactions entre les mouvements de femmes, les pouvoirs publics locaux/nationaux et les organisations internationales, au regard des programmes ’genre et développement’, de l’intégration du genre dans les politiques de résolution des conflits ou encore des débats sur les tensions entre genre et féminisme et sur les effets de la professionnalisation des associations de femmes. Les travaux ont ensuite porté sur les processus de circulation transnationale du genre dans les mobilisations féministes et LGBT, ainsi que sur les formes d’élaboration de féminismes anti-hégémoniques et alternatifs.
Pour cette troisième année, l’objectif est de poursuivre nos questionnements autour des problématiques suivantes :
. Production et diffusion des politiques de coopération bilatérale sur le genre. Cet axe de recherche sera l’occasion d’un dialogue entre acteurs de la coopération (officiels, experts) et universitaires
. Genre, migrations et économie marchande dans la globalisation. Cet axe de recherche ciblera d’une part la question des migrations du travail et d’autre part la traite internationale des femmes.
Programme :
. Séance 1 (lundi 13 février, 17h-19h, salle de réunion du CEAf, 2e étage, 96 bd Raspail)
Tourisme sexuel et traite internationale des femmes
> Sébastien Roux (Chargé de recherche au CNRS, CESSP-CSE) : "La mondialisation d’une éthique sexuelle ? Réflexions sur la lutte contre la prostitution dans le tourisme"
> Miléna Jaksic (IRIS/EHESS, Post-doctorante à l’Université Paris 13 – Nord) : "La traite des êtres humains dans les arènes internationales : sociologie des querelles interprétatives autour d’une cause"
Discutante : Nacira Guénif-Souilamas (Maîtresse de conférences, Université Paris 13/Nord, Experice -Paris 8/Paris 13)
. Séance 2 (lundi 5 mars, 17h-19h, salle des Artistes, 96 bd Raspail)
Migrations du travail dans la mondialisation
> Adelina Miranda (Chercheuse à la Faculté de Sociologie de l’Université Federico II-Naples et membre du CRESPPA) : "Les mobilités des femmes autour de la Méditerranée"
> Amélie Le Renard (Chargée de recherche au CNRS, CMH-PRO) : "Remplacer des hommes immigrés par des femmes nationales ? ’Nationalisation des emplois’ et transformations des hiérarchies sociales en Arabie Saoudite"
Discutante : Helena Hirata (Directrice de recherche au CNRS, GTM-CRESPPA)
. Séance 3 (lundi 12 mars, 17h-19h, salle des Artistes, 96 bd Raspail)
Droit international et droit des femmes
> Jane Freedman (UNESCO, professeure université Paris 8, GTM-CRESPPA)
Fanny Benedetti (Experte indépendante "Genre et droits humains")
Discutante : Ioana Cirstocea (Chargée de recherche au CNRS, PRISME Strasbourg)
. Séance 4 (lundi 21 mai, 17h-19h, salle des Artistes, 96 bd Raspail)
Repenser les interconnexions entre associations de femmes, Etats et bailleurs internationaux
> Aurélie Dammame (Maîtresse de conférences, Université Paris 8, CRESPPA-GTM) : "Dire et faire le genre dans les associations de développement au Maroc"
> Lucia Direnberger (Doctorante, Université Paris Diderot, CSPRP, CEDREF) : "Enjeux dans les politiques de genre au Tadjikistan. Normes, représentations et rapports de force entre l’Etat, les institutions internationales et les associations locales"
Discutante : Elisabeth Marteu (Chargée de cours à Sciences Po Paris)
. Séance 5 (lundi 4 juin, 17h-19h, salle des Artistes, 96 bd Raspail)
Le genre dans les politiques de coopération internationale
> Pauline Chabbert (Genre / égalité femmes-hommes et développement, Direction des Biens Publics Mondiaux, Ministère des Affaires étrangères et européennes)
> Nordine Drici (Rédacteur droits de l’Homme, Mission de la gouvernance démocratique, Ministère des Affaires étrangères et européennes)
> Yveline Nicolas (Coordinatrice Adéquation) : "Quelle participation des organisations de la société civile aux orientations de la coopération française en matière de genre et développement ?"
Discutante : Magalie Saussey (Post doctorante LEREPS, Université Toulouse 1/ chargée de cours et chercheure associée à l’IEDES, Université Paris 1)
Contact :
genreglobalise@gmail.com, emarteu@hotmail.com, delphine.lacombe@free.fr
• "Genre, population et développement dans les sociétés africaines"
Communication de Thérèse Locoh dans le cadre du Séminaire de recherche « Sexe et genre : pour un dialogue interdisciplinaire au carrefour des sciences de la vie et des sciences humaines » de l’Institut Emilie du Châtelet
26 janvier
14h 16h30
Campus des Cordeliers, amphi Bilski-Pasquier, 21 rue de l’École de Médecine 75005 Paris
Présentation :
Thérèse Locoh est démographe, spécialiste de l’étude des populations africaines. En Afrique, puis a l’INED, elle a poursuivi des activités de recherche, sur la dynamique démographique et les rapports de genre en Afrique.
Quand on pense à l’Afrique sub-saharienne et aux structures familiales valorisées dans ces sociétés, on évoque spontanément la forte fécondité, la polygamie, les rapports inégalitaires fondés sur une idéologie patriarcale. Autant d’idées que les enquêtes démographiques et sociologiques commencent à remettre en question et, à tout le moins, à nuancer. Oui les descendances restent nombreuses, mais pas toujours, dans les villes en particulier. Oui la polygamie perdure, mais la monogamie a toujours existé aussi et les vies conjugales prennent parfois des formes nouvelles, moins contrôlées par la société. Oui, les règles patriarcales se lisent toujours en filigrane de la plupart des sociétés, mais elles sont ébranlées par les migrations urbaines, l’accès progressif à l’instruction, y compris des filles, la crise économique, sans parler de l’incursion des modèles diffusés par les medias. Sous le glacis de la prédominance masculine, les femmes construisent des stratégies de contournement, innovent de nouveaux modes de vie, investissent de nouveaux espaces, notamment en ville. L’analyse de genre est une grille de lecture indispensable pour appréhender les bouleversements qui traversent les sociétés africaines en transition.
Contact :
iec@mnhn.fr
• "Atelier Genre(s) et Sexualité(s)"
Université libre de Bruxelles
Salle Henri Janne (15ème étage), Institut de Sociologie
Avenue Jeanne, 44 – 1050 Bruxelles
Programme du second semestre 2011 – 2012 :
. Lundi 30 janvier, 18h
Miriam Pillar Grossi (Universidade Federal de Santa Catarina, Brésil)
« Les femmes dans l’histoire de l’anthropologie au XXème siècle »
Résumé
Ignorées dans les manuels classiques d’histoire de l’anthropologie, beaucoup de femmes ont pourtant participé activement à la constitution de la discipline depuis la fin du XIXème siecle. Pionnières sur le terrain, leur participation à la théorie anthropologique a été reléguée au second plan pendant une grande partie du XXème siècle. Nous présenterons notre recherche sur la place et la contribution des femmes à l’anthropologie en France, aux Etats-Unis, en Angleterre et en Amérique Latine.
. Jeudi 9 février, 18h
Wim Peumans (FWO/Katholieke Universiteit Leuven)
« Sex and stigma across borders : gay identity in a migration context »
Discutant : Joël Le Déroff (ILGA-Europe)
Abstract
Within migration studies, (homo)sexuality has rarely been a topic of analysis, especially in European research. Through an intersectional approach, this talk tries to question the heteronormativity of migration studies. In an ethnographic way, it describes the lived experiences of gay and lesbian migrants to Belgium. It looks at the role played by the participants’ sexuality in their migration decision. It also examines the place of Belgium and more generally Europe within gay imagination, and how sexual identity is changing throughout the migration process.
. Jeudi 23 février, 18h
Mini symposium about the book Queer in Europe (Ashgate 2011) with :
Lisa Downing (University of Exeter)
Robert Gillett (Queen Mary, University of London)
Bart Eeckhout (Universiteit Antwerpen)
Lukasz Szulc (Universiteit Antwerpen)
Abstract :
The book Queer in Europe takes stock of the intellectual and social status and treatment of queer in the New Europe of the twenty-first century, addressing the ways in which the Anglo-American term and concept ’queer’ is adapted in different national contexts, where it takes on subtly different overtones, determined by local political specificities and intellectual traditions. Bringing together contributions by carefully chosen experts, this book explores key aspects of queer in a range of European national contexts, namely : Belgium, Cyprus, England, France, Germany, Hungary, Ireland, Italy, The Nordic Region, The Netherlands, Poland, Russia and Spain. Rather than prescribing a universalizing definition, the book engages with a wide spectrum of what is meant by ’queer’, as each chapter negotiates the contested border between direct queer activist action based on identity categories, and more plural queer strategies that call these categories into question. The first volume in English devoted to the exploration of queer in Europe, this book makes an important intervention in contemporary queer studies.
This event will discuss the research project organised by Lisa Downing (University of Exeter, UK) and Robert Gillett (Queen Mary University of London, UK) that resulted in the publication of a 2011 book in the Ashgate ’Queer Interventions’ series entitled Queer in Europe : Contemporary Case Studies. The co-editors and two of the contributors, Bart Eeckhout and Lukasz Szulc will present aspects of the book followed by a discussion about the origins and potential futures of the broader project.
. Jeudi 8 mars, 18h
Daniel Borrillo (CNRS/Université Paris Ouest)
« Pour une théorie queer du droit des personnes et des familles »
Discutante : Nicole Gallus (Unité de droit familial du centre de droit privé, ULB)
Résumé
L’assignation obligatoire au genre (homme/femme) dans les actes de naissance renforce et institutionnalise l’idée d’une humanité naturellement divisée en deux sexes. La théorie queer propose une critique radicale de cette catégorisation et déconstruit les mécanismes de subjectivation sexuée des individus. Ignorée par les juristes, elle constitue pourtant un apport fondamental à la théorie du droit, en particulier au droit des personnes et de la famille. À partir d’une critique radicale du genre et en considérant le processus de démocratisation de la vie privée, cet exposé suggère d’abolir cette catégorie des documents d’identité et de refonder les liens familiaux (au niveau du mariage et de la filiation) exclusivement à partir de la théorie contractuelle.
. Jeudi 26 avril, 18h
Christine Machiels (Centre d’Animation et de Recherche en Histoire Ouvrière/Université catholique de Louvain)
Titre et résumé bientôt disponibles.
. Mercredi 23 mai, 18h
Ken Plummer (emeritus professor, University of Essex)
« Generations, Time And Sexualities »
Abstract
“We find that each generation has a different history, that it is a part of the apparatus of each generation to reconstruct its history. A different Caesar crosses the Rubicon not only with each author but with each generation. That is, as we look back over the past, it is a different past. The experience is something like that of a person climbing a mountain. As he looks back over the terrain he has covered, it presents a continually different picture. So the past is continually changing as we look at it from the point of view of different authors, different generations. It is not simply the future [and present] which is novel, then ; the past is also novel” (George Herbert Mead : Movements of Thought in the Nineteenth Century 116-117).
In this session, I will consider the relevance of time and generation to the study of sexualities and introduce a number of concepts to help us develop our ideas & research. I will have a dual focus : the changing (generational) nature of academic research on sexualities and the changing (generational) nature of sexual experience itself. My theoretical position is that of a queer symbolic interactionist who has become a critical humanist. If you are interested you can look in advance at : “Generational Sexualities, Subterranean Traditions, and the Hauntings of the Sexual World : Some Preliminary Remarks”. Symbolic Interaction. Vol. 33 nº2 (2010), p.163-191.
Infos et contact :
http://www.ulb.ac.be/is/ags
• Georges Corm et Azadeh Kian, "A deux voix du Moyen-Orient"
Séminaire « Genre, Politique, Sexualité(s). Orient/Occident »
Fondation Maison des Sciences de l’Homme
190 avenue de France 75 013 Paris
Institut d’études de l’Islam et des Sociétés du Monde Musulman, IISMM
96 bd Raspail 75006 Paris
CEDREF Centre d’Enseignement, de Documentation et de Recherches pour les Etudes Féministes, Université Paris 7-Denis Diderot, 59 rue Nationale 75013 Paris
jeudi 19 janvier 2012 de 15h à 18h
à l’IISMM/EHESS, 96 boulevard Raspail, 75 006 Paris, salle Lombard
entrée sous la voûte à droite
Bernard Heyberger, directeur d’études à l’EHESS, directeur de l’IISMM, présidera la séance
Résumé de l’intervention de Georges Corm, professeur à l’Université Saint-Joseph, Beyrouth
« L’influence négative de la dichotomie Orient/Occident sur l’évolution des sciences humaines »
Discutant : Maurice Aymard, directeur d’études à l’EHESS
La déconstruction des différentes langues de bois sur l’histoire de l’Occident et sa nature est une entreprise indispensable pour renouveler le champ des sciences humaines. Ce dernier est jusqu’à aujourd’hui contraint par l’idéologie de l’exceptionnalité de l’Occident dans sa version wébérienne. En dehors de travaux imprécateurs contre l’Occident, entité jamais définie par ailleurs, nous ne disposons pas encore des outils nécessaires de critique de cette méga-identité de nature « fabuleuse » et mythologique. C’est pourquoi, les sciences humaines ne se renouvellent pas vraiment, cependant que la littérature sur les études post-coloniales ne fait que perpétuer la dichotomie stérile entre l’Occident et les autres, dichotomie qui continue de mobiliser politiquement, idéologiquement et sur le plan des travaux académiques. Il s’agira donc de tenter une autre lecture de l’histoire de l’Europe et de sa place dans l’évolution de l’histoire du monde, lecture qui permettrait de commencer à décloisonner les sciences humaines et de les mettre au service d’un apaisement des tensions identitaires et des nationalismes « civilisationnels » qui déchirent le monde. Il s’agira aussi d’examiner si l’on peut dé-occidentaliser les sciences humaines et les ouvrir sur une anthropologie humaine éclairée qui pourrait alors se défaire de l’idée de l’exceptionnalité de l’histoire de l’Occident, imaginaire et mythologique.
Résumé de l’intervention d’Azadeh Kian, professeure à l’Université Paris 7 Denis Diderot
« Les féminismes au Moyen-Orient du XIXe siècle à nos jours »
Discutante : Christiane Veauvy, chargée de recherche au CNRS
La participation massive des femmes aux révolutions en cours au Moyen-Orient a subitement changé leur image dans l’opinion publique et les médias occidentaux. La construction statique et essentialiste de ces femmes (parfois voilées), héritée de l’époque coloniale, auxquelles on refusait d’accorder la puissance d’agir (agency) et qui étaient souvent définies comme soumises et victimes du patriarcat, cède la place à celle des faiseuses de révolution.
Mais la participation des femmes aux révolutions anti-coloniales et nationalistes au Moyen-Orient date du début du vingtième siècle : la révolution constitutionnelle de 1906 en Iran et la révolution de 1919 en Egypte en sont des exemples. Cette participation était accompagnée de revendications pour les droits politiques, civiques ou civils des femmes. L’activisme des femmes a pris plusieurs formes : indépendante, associationnelle ou mobilisation dirigée (féminisme d’Etat). A travers l’inclusion contrôlée des femmes et souvent avec leur propre approbation, l’Etat-nation moderne a fait d’elles ‘les mères de la nation’ stabilisant ainsi l’ordre social hiérarchisé et la naturalisation des catégories de genre. Deux approches militantes ont émergé : l’une plus proche du modèle occidental représentée par les femmes issues des classes aisées, l’autre plus proche du discours islamique représentée par les femmes issues des classes moyennes. Mais cette démarcation n’a pas résisté aux changements structurels, idéologiques ou légaux introduits notamment à partir des années 1960. Les mouvements féministes sont aujourd’hui marqués par l’hybridation.
Contact :
Christiane Veauvy, veauvy@msh-paris.fr
• "Informalité, sous-traitance et rapports de genre au Brésil : organisation et rapports au travail dans les coopératives du secteur du recyclage des déchets"
Séance supplémentaire du séminaire public du GTM-CRESPPA-CNRS
Le laboratoire accueillera Angela M. Carneiro-Araujo, enseignante-chercheuse à l’Institut de Philosophie et Sciences Humaines de l’UNICAMP (Campinas, BRESIL).
Lundi 6 février 2011, de 10h à 12h30, salle 159
site CNRS Pouchet, 59/61 rue Pouchet, Paris 17
Présentation :
Cette communication a pour objectif d’analyser les rapports entre « genre » et nouvelles modalités du travail informel et précaire qui ont émergé au Brésil au cours des deux dernières décennies. L’axe central de la réflexion est constitué par l’étude des transformations du travail informel, lequel a toujours existé au Brésil mais prend d’autres formes, en liaison notamment avec le déploiement des chaines de sous-traitance du secteur formel ; il s’articule également autour d’un questionnement sur les relations entre informalité et coopératives populaires de l’Economie Solidaire. S‘appuyant sur des recherches empiriques réalisées ces quatre dernières années, la communication s’intéressera principalement à l’organisation du travail et au rapport au travail des travailleurs.euses des coopératives du secteur du recyclage.
Contacts :
sabine.fortino@gtm.cnrs.fr ou daniele.linhart@gtm.cnrs.fr
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3 - COURS :
• "Ethnographie des pratiques langagières : Genre, langage et corps - théories, objets et méthodes"
par Luca Greco – Paris III Sorbonne Nouvelle
Tous les lundis de 18h à 19h30
ILPGA, 19, rue des bernardins 75005 Paris
Salle Benveniste, 3ème étage
Première séance : lundi 30 janvier 2012
Présentation :
L’objectif principal de ce cours est celui de présenter un domaine de recherche (Gender and Language Studies) né dans le sillage de la sociolinguistique nord-américaine se proposant d’étudier l’articulation entre genre et langage telle qu’elle émerge dans les pratiques et les faits linguistiques.
Dans un premier temps, nous présenterons et analyserons la diversité des approches féministes et post-féministes (différentialiste, matérialiste et queer cf. Irigaray, Wittig, Butler) par rapport au rôle et à la place consacrées au langage dans la mise en place de leurs appareils théoriques. Ainsi, nous découvrirons que la spécificité de chaque cadre théorique se situe également dans une conception spécifique de la langue (référentialiste vs. pragmatique) qui va de pair avec une vision essentialiste et performative du genre (et du sexe).
Dans un second temps, nous verrons comment les linguistes et les sociolinguistes se sont appropriéEs les théories féministes et post féministes pour formuler des approches diversifiées pour l’étude du genre dans les pratiques discursives des acteurs (Michard, Bucholtz, Cameron, Hall, Kulick…) Cette deuxième partie nous donnera également l’occasion de montrer comment la prise en compte de sexualité et du désir et l’articulation du genre à la race et aux classes sociales a changé considérablement la façon d’appréhender l’identité dans le discours par rapport aux approches dites de la « dominance » (Zimmerman & West 1975) et de la « différence » (Tannen 1990)
Une bibliographie détaillée sera distribuée lors de la première séance du cours
Quelques repères bibliographiques :
. BUCHOLTZ, M., HALL, K. (2004) Theorizing identity in Language and Sexual Research. In Language and Society 33 : 469-515
. BUTLER, J. (1990) Gender Troubles, Routledge, New York and London. Traduction française (Cynthia Kraus), La découverte, Paris, 2005
. CAMERON, D., KULICK, D. (2003) Language and Sexuality, Cambridge, Cambridge University Press
. DORLIN, E. (2008) Sexe, genre et sexualités, Paris, P.U.F.
. HOLMES, J., MEYERHOFF, M. (eds) (2004) The Handbook of Language and Gender, Blackwell, LA
. FOUCAULT, M. (1976) Histoire de la sexualité I. La volonté de savoir, Paris, Tel Gallimard
. LAKOFF, R. (1975) Language and Woman’s Place, (Revised and Expanded Edition by Mary Bucholtz 2004), Oxford, Oxford University Press
. MICHARD, C. (2003) Le sexe en linguistique. Sémantique ou zoologie ? Paris, L’Harmattan
. UCHIDA, A. (1992) When ‘difference’ is ‘dominance.’ In Language in Society 21:547-568.
. ZIMMERMAN, D., WEST, C. (1975) Sex roles, interruptions and silences in conversations. In Thorne and Henley Language and sex : Difference and dominance, 105 – 129
Contact :
Luca Greco, luca.greco@wanadoo.fr
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4 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 15 février
"Penser l’incertain sous l’angle du genre - XIXe congrès international des sociologues de langue française"
Rabat (Maroc)
2-6 juillet 2012
Présentation :
Pour le CR 4, le Congrès de Rabat offrira l’occasion d’explorer le thème de « l’incertain » sous l’angle du genre ou des rapports sociaux de sexe. Ainsi, l’on pourrait s’interroger sur la transformation éventuelle des appartenances sexuées et de leurs potentiels effets sociaux, dans un contexte marqué par l’indétermination croissante des expériences sociales des femmes et des hommes. En dépit de l’indéniable complexification des trajectoires de vie, peut-on pour autant affirmer que l’individu contemporain est de moins en moins « caractérisé par une appartenance à un statut ou à un collectif » ? Si tel était le cas, il conviendrait d’explorer les conséquences d’une telle individualisation pour des approches théoriques du genre, fondées justement sur le postulat d’une signification sociale majeure des appartenances catégorielles et de leurs « intersections ». La montée de l’incertain sonne-t-elle le glas des théories du genre ou appelle-t-elle plutôt à une analyse plus fine des déclinaisons spécifiques de l’incertitude en fonction de l’assignation normative des individus aux catégories sociales les plus instituées ? Les « épreuves de vie » auxquelles hommes et femmes sont confronté-e-s dans différents contextes sociaux deviennent-elles de plus en plus indifférenciées ou demeurent-elles marquées par des spécificités de sexe, même partiellement reconfigurées ? Les nouvelles formes de régulation de la vie sociale font-elles désormais abstraction des appartenances sexuées ou s’inscrivent-elles toujours dans des logiques de différenciation et hiérarchisation des individus en fonction du sexe ?
Si l’orientation générale du Congrès appréhende l’incertain essentiellement sous l’angle du risque, de la dérégulation et de la montée des inégalités sociales (thèmes qui seront nécessairement abordés ici), il paraît également intéressant d’interroger le potentiel émancipatoire de l’incertain sous l’angle du genre. Si les « certitudes » d’autrefois ont généralement été associées à des régimes de genre particulièrement désavantageux pour la majorité des femmes, convient-il de regretter ou de célébrer l’accroissement actuel de l’incertain ? Si l’individu moderne est effectivement incité « à se penser et à vivre en tant qu’entrepreneur de ses conduites », quelles en sont les conséquences pour les individus pour lesquels (lesquelles) les marges de manœuvre antérieures étaient particulièrement réduites ? Par ailleurs, comment ne pas saisir l’occasion du Congrès de Rabat pour nous interroger collectivement sur l’intelligibilité du « Printemps arabe » et pour penser la participation – infiniment « incertaine » – des femmes dans la promesse démocratique ?
Nous souhaitons donc privilégier les travaux portant sur les épreuves sexuées de l’incertain, sur les modes d’action face à l’incertain et sur les défis de l’incertain, dans un contexte marqué par la pluralité potentielle des appartenances sexuées et des modes d’identification subjective. Le Congrès offrira l’occasion de faire le point sur les avancées les plus récentes dans l’appréhension – théorique et méthodologique – de la diversification des expériences sexuées au sein des sociétés contemporaines et des nouveaux modes de régulation du genre qui accompagnent la « société du risque ».
Les responsables du CR4 prévoient d’organiser plusieurs séances communes avec d’autres CR ou GT. Les partenariats thématiques seront déterminés en fonction des propositions de communication reçues, mais nous avons d’ores et déjà des perspectives particulièrement stimulantes de collaboration avec : le GT 1 (Corps, technosciences et société), le GT 7 (sexualités), le GT 18 (Ethnicité, migrations et citoyenneté), le CR 10 (Temps sociaux) et le CR 32 (Savoirs, métiers, identités professionnelles). Les propositions qui s’inscrivent à l’interface de ces thématiques seront particulièrement appréciées.
http://congres2012.aislf.org/pages/page42.php
Proposer une communication :
http://congres2012.aislf.org/pages/page44.php
• Avant le 1er mars
"Politiques familiales et égalité de genre en Europe centrale et orientale"
Journées d’étude internationales
27 et 28 septembre 2012, Bucarest (Roumanie)
Comité d’organisation : Anca Dohotariu (post-doctorante CNCSIS), organisatrice principale1 ; Ionela Băluţă, (maître de conférences à l’Université de Bucarest) ; Aleksandra Pawlowska (docteure, CERLIS-Paris Descartes) ; Monika Wator (docteure, laboratoire Printemps, Université Versailles- Saint-Quentin).
Présentation :
L’ambition de ces journées d’étude est de rouvrir les débats sur un chantier de recherche encore peu approché sous l’angle comparatif : les politiques familiales et l’égalité de genre en Europe centrale et orientale. Plus précisément, il s’agit de replacer au cœur des débats épistémologiques et méthodologiques actuels la relation entre, d’une part, les mutations d’une intervention publique en matière de vie familiale qui privilégie de manière plus ou moins prononcée le principe d’égalité entre femmes et hommes et, d’autre part, les métamorphoses actuelles de l’institution familiale et des rapports sociaux de sexe dans les pays de l’Europe centrale et orientale.
Au-delà des barrières linguistiques locales, cet appel à communications propose une ouverture transnationale et vise non seulement la confrontation d’approches et de terrains multiples, mais aussi la rencontre entre chercheurs et la construction de réseaux scientifiques. Pour ne pas isoler les travaux régionaux du contexte européen, des analyses de cette problématique au niveau de l’Union européenne seront encouragées. Cependant, les propositions s’appuyant sur des recherches empiriques seront privilégiées, l’objectif principal étant de développer une approche comparative des transformations récentes des politiques familiales et des « régimes de genre » dans l’Europe centrale et orientale.
Les politiques familiales désignent un champ d’action publique vu, d’une part, la grande variété historique, politique et géographique des politiques visant la famille et, d’autre part, la diversité actuelle des structures familiales. Si les mesures en faveur de la famille peuvent être repérées dès le XIXe siècle, les politiques familiales prennent explicitement forme après la Seconde Guerre mondiale, marquée par une transition démographique précoce. Quelques décennies plus tard, à l’époque du démariage, on observe dans tous les pays industrialisés, bien qu’à des degrés divers, des changements profonds dans la structure et les dynamiques familiales — baisse de la fécondité et de la nuptialité, augmentation des divorces, des recompositions familiales et des cohabitations hors mariage, etc. Les politiques familiales sont alors confrontées à de nouveaux défis politiques et sociaux qui les font évoluer et changer de façon significative à partir des années 70. La recherche sur la famille et les politiques familiales se situe au carrefour de plusieurs problématiques scientifiques et politiques dont nous retenons pour cette rencontre la réflexion sur la variété émergente des régimes de genre. Partout dans l’Union européenne les politiques mettent l’accent sur un respect accru des doits fondamentaux (des droits de valeur constitutionnelle à caractère général et hiérarchiquement supérieur) dont l’« égalité de traitement entre hommes et femmes ». L’égalité entre hommes et femmes est une question transversale qui se traite à la fois au niveau des normes politiques et juridiques européennes aussi bien que nationales, et au niveau de la vie des familles. Avec des différences de calendrier d’un pays à l’autre, partout en Europe la diversité croissante des familles contemporaines témoigne de l’essor de la valeur démocratique d’égalité de sexe.
Dans le paysage complexe des politiques familiales européennes, qu’en est-il de la situation des politiques familiales des pays de l’Europe centrale et orientale ? Depuis 1990, tous les pays postcommunistes ont connu une période de profonds changements politiques, économiques et sociaux. Les relations et rapports de genre en sont une dimension centrale. Pourtant, les politiques familiales sont rarement envisagées dans les recherches sur les réformes autochtones de protection sociale. Parmi ces recherches, les rapports de l’UNICEF2 soulignent que les politiques familiales à l’Est ont été redéfinies de fait, sans pourtant traduire l’existence d’une politique familiale développée et explicitée en tant que telle. Du point de vue des trois dispositifs de politique familiale — allocations familiales, services d’accueil des enfants en bas âge et congés parentaux —, il existe une forte hétérogénéité entre pays en Europe de l’Est après 1990, quoi que l’accent soit en général mis sur les aides financières accordées aux familles.
Trois axes de réflexion sont envisagés pour ces journées d’études pluridisciplinaires.
Néanmoins, étant donné l’éventail très large des possibilités, les thèmes des sessions des journées d’étude seront définis en fonction des propositions de communication retenues.
Axe 1 : Tout d’abord, la problématique du gender mainstreaming promue par les instances européennes, de même que les différents actes communautaires adoptés par le Conseil européen ont abouti à renforcer la lutte contre les inégalités entre hommes et femmes. Cependant, quels sont les « effets » des normes européennes sur les systèmes de protection sociale et familiale des pays de l’Europe centrale et orientale ? Quel est leur impact sur les différentes configurations nationales ? Qu’il s’agisse de « politiques familiales du social » ou de « politiques sociales de la famille », la Commission européenne a montré qu’un des moyens pour rendre plus visible l’égalité de genre dans le champ de la protection sociale pourrait être l’individualisation des droits sociaux, dans le sens d’un passage de droits familialisés fondés sur la relation de famille à des droits individualisés, attribués à la personne. Néanmoins, quelles sont les limites de cette individualisation, et dans quelle mesure peut- on parler d’individualisation des droits sociaux dans les différentes pays de l’« autre » Europe ? Ou encore, quel est le contenu juridique et social des droits dérivés dans ces pays ?
Axe 2 : Deuxièmement, un autre aspect essentiel de l’affirmation du principe égalitaire est lié à la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle dont la problématique renvoie à la disponibilité des politiques nationales de créer une nouvelle articulation entre la marchandisation de tout un ensemble d’activités domestiques (nounous, femmes de ménage, etc.) et les activités qui restent non marchandes. Dans quelle mesure les différents dispositifs nationaux de protection sociale et familiale postcommunistes favorisent-ils la conciliation entre travail et famille, et comment ? Et quelle est la distance entre les normes politiques et juridiques en place et la vie concrète des familles elles- mêmes ? Analysées à travers le prisme des politiques familiales et de l’égalité de genre, que nous disent les données démographiques autochtones ? De quels terrains qualitatifs dispose-t-on pour nuancer les hypothèses de recherche et forger une approche comparative des mesures politiques en direction des familles à l’Est ?
Axe 3 : Enfin, peut-on vraiment parler de « politiques familiales » dans les différents pays de l’Europe centrale et orientale ? Quels sont leurs objectifs, leurs moyens et leurs instruments ? Derrière les normes postcommunistes concernant la famille, s’agit-il d’un retour des valeurs familiales traditionnelles, d’une modernisation de l’idée de « cellule de base de la société » ou bien d’une prise en compte des métamorphoses de la conjugalité contemporaine ? Plus encore, dans l’esprit des directives européennes, dans quelle mesure l’élaboration des politiques familiales postcommunistes adopte-t-elle l’idéologie qui sous-tend l’élaboration des directives européennes ou bien essaie-t-elle d’adapter ces directives aux différents contextes sociaux ?
Les propositions de communication, de 300 mots environ, sont à adresser à : ancadoho@yahoo.com La langue des journées sera le français, mais les propositions en anglais seront aussi acceptées. Elles devront parvenir avant le 1er mars 2012 et seront accompagnées d’une courte présentation de l’auteur (nom, prénom, statut, institution de rattachement, coordonnées), d’un titre provisoire et de mots clés (cinq au minimum). Leur sélection interviendra au mois de mars. Ces journées d’étude seront suivies par la publication des actes.
• Avant le 20 mars
"Rituels"
pour le numéro 8 de la revue en ligne Genre, sexualité & société
Présentation :
“Contemporary conflicts over sexual values and erotic conduct have
much in common with the religious disputes of earlier centuries.
They acquire immense symbolic weight.”
(Gayle Rubin, 1984, “Thinking Sex : Notes for a Radical Theory of the Politics of Sexuality”)
Accès des femmes et des homosexuels à l’autorité religieuse, célébrations religieuses des couples de même sexe : les conflits sur le genre et la sexualité n’ont pas seulement remplacé les conflits religieux comme le suggérait Gayle Rubin, mais ils occupent aussi aujourd’hui une place considérable dans les conflits entre univers séculiers et religieux, ou dans les controverses intra-religieuses. De nombreux travaux sur genre, sexualité et religion se sont intéressés avant tout aux discours, que ce soit en analysant les controverses doctrinaires au sein des organisations religieuses, ou en analysant les dimensions genrées des croyances et appartenances religieuses individuelles à partir d’entretiens. Ce numéro de Genre, sexualité & société propose de partir de l’angle des pratiques (Bell, 1997), en explorant comment une activité spécifiquement religieuse, le rituel, contribue à faire ou défaire les normes régulant genre et sexualité.
Dans cette perspective, les contributions, basées sur la discussion de matériaux empiriques, pourront s’inscrire dans les différentes disciplines des sciences humaines et sociales. Les paragraphes suivants proposent des pistes d’enquête non limitatives.
Comment les rituels religieux contribuent-t-ils à assigner une identité sexuelle ou sexuée ? Dans certains groupes, le sexe d’un enfant est sanctionné socialement par une activité rituelle – circoncision, divination chamanique... Plus largement, l’activité rituelle est souvent une activité de catégorisation, d’identification, le sexe social d’une personne ou sa sexualité (virginité, hétérosexualité, homosexualité) pouvant lui fermer l’accès au rituel, que ce soit comme participant-e ou comme officiant-e, ou déterminer sa place dans le rituel. Les rites de passage (naissance, puberté ou majorité, mariage, funérailles, mais aussi conversions et accès à l’autorité religieuse), les fêtes religieuses (pèlerinages, sacrifices), mais aussi les offices religieux plus « ordinaires », peuvent ainsi produire des catégories pratiques de genre et de sexualité, par exemple lorsque les femmes et les hommes y sont séparés, ou lorsque l’abstinence est exigée des officiant-e-s. Les propositions pourront ainsi documenter empiriquement cette catégorisation rituelle du genre et de la sexualité.
Pourquoi, comment, genre et sexualité deviennent-ils parfois enjeux de débats entre experts rituels ou religieux ? Ces normes et frontières sont en effet rarement fixes. Si les autorités religieuses décrivent parfois le genre et la sexualité comme naturels, ou les politiques religieuses en ce domaine comme intemporelles, les pratiques religieuses ont au contraire contribué à la construction historique et sociale du genre et de la sexualité. Les contributions pourront ainsi explorer les configurations religieuses où ces normes et catégories ne sont pas fixées, changent, ou deviennent explicites. Le rituel est ainsi une entrée dans l’analyse de la conflictualité religieuse sur la sexualité et sur le genre, que ce soit à l’échelle locale ou à l’échelle de mouvements religieux transnationaux – accès des petites filles à la fonction d’enfant de chœur dans les paroisses catholiques, célébration religieuse des naissances dans les familles homoparentales, participation des femmes ou des homosexuels au rituel – comme participant-e-s ou comme officiant-e-s. À quelles configurations historiques, religieuses, politiques ou ethniques peut-on rattacher cette conflictualité ? Les contributions pourront ainsi analyser de telles controverses en prêtant attention à la manière dont elles questionnent les pratiques rituelles quotidiennes et leur association avec des normes de genre et de sexualité particulières.
Comment les rituels participent-ils à la reproduction, ou à la subversion, des normes dominantes concernant le genre et la sexualité ? Au-delà des catégories définies par les autorités religieuses, le rituel a des effets socialisateurs. Le langage et les codes des rituels (spatialisation, couleurs, vêtements, objets rituels, références aux substances corporelles telles que lait ou sang) véhiculent souvent des oppositions binaires entre masculin et féminin, des métaphores de la reproduction hétérosexuelle, ou une dévalorisation de la sexualité non régulée religieusement (thématique de la pureté ou de la purification). Les travaux sur les rites d’initiation ont montré comment ces derniers contribuent à la construction sociale de la masculinité et de la féminité, souvent dans des groupes sociaux où la sphère religieuse est peu différenciée des activités sociales. Les rituels religieux, en particulier les célébrations dirigées vers les jeunes adultes, produisent aussi, consciemment ou non, de l’endogamie religieuse ou ethnique.
Les contributions pourront ainsi s’intéresser à la manière dont les rituels religieux contribuent à la socialisation de genre, et à l’encadrement du désir et de la sexualité dans les sociétés sécularisées contemporaines, en contradiction ou non avec les normes de genre dominantes. (L’hyperféminité performée dans les cérémonies de mariage correspond rarement à la féminité quotidienne : comment analyser alors l’effet socialisateur du rituel – répression, ou mascarade ironique ?) Les contributions pourront aussi s’intéresser aux cas où le rituel est utilisé stratégiquement par des actrices et acteurs afin de guérir et réparer exclusion ou déviance par rapport aux normes d’un groupe donné (rites de guérison, cultes de possession).
Comment décrire et analyser la variété des appropriations individuelles et collectives des rituels religieux ? Le degré auquel les participant-e-s à un rituel en incorporent ou non les significations attribuées par les autorités religieuses (ou par les anthropologues) est en même temps très variable, de même que leur degré d’investissement émotionnel et de réflexivité face au rituel. Les contributions pourront ainsi explorer la diversité des appropriations individuelles d’un même rituel – les « déviants » au regard des normes sexuelles de leur groupe religieux ont-ils par exemple nécessairement une participation plus critique, ou la réflexivité à l’égard du rituel est-elle aussi fonction d’autres variables, comme les compétences religieuses acquises ? Les contributions pourront aussi s’intéresser aux contestations et réappropriations collectives des rituels religieux visant à déplacer les normes de genre et de sexualité – critiques féministes du langage rituel, innovations rituelles (ex. rituels de coming-out) – que ce soit à l’intérieur ou en marge des institutions religieuses. Les contributions pourront enfin s’interroger sur la manière dont les rituels religieux peuvent produire du « non-genre » (Delphy, 1991), lorsqu’ils rendent possible pour les participant-e-s d’endosser plusieurs identités sexuées (cas des cultes de possession), ou lorsqu’ils mettent l’accent sur la production d’une identité religieuse supposée transcender toutes les autres identités.
La date limite de rendu des propositions d’articles est fixée au 20 mars 2012 (5 000 signes), un retour sera fait début avril pour un attendu des textes au 1er juillet 2012 (cf. règles de publications sur le site de la revue - http://gss.revues.org). Sortie prévue : décembre 2012.
Les propositions de contribution sont à adresser aux coordinatrices du numéro, Béatrice de Gasquet (gasquet@brandeis.edu) et Martine Gross (gross@ehess.fr), et en copie à gss@revues.org
• Avant le 30 janvier
"The Miraculous (dis)appearing Act of Sexuality : Mapping the Study of Sexuality in Europe, 1960-2010"
GJSS Special Edition on Sexuality in Focus
The Graduate Journal of Social Sciences (GJSS) invites papers for its December 2012 special edition on Sexuality in Focus. This issue is inspired by the Network of Interdisciplinary Women’s Studies in Europe (NOISE) 2011 Summer School, which was hosted by the University of Utrecht (the Netherlands). This year’s theme was ‘The Miraculous (dis)appearing Act of Sexuality : Mapping the Study of Sexuality in Europe, 1960-2010’. Central to this summer school was the exploration of what has appeared in discourses of sexualities and what has been missing. The special issue aims to further explore this complex and multifaceted subject.
We invite scholarly contributions from postgraduate students, early career academics and activists engaged in LGBT, sexuality, feminist, queer, women’s and gender studies or related areas, to submit their work for consideration. Although NOISE summer school participants are strongly encouraged to submit their papers, we also welcome contributions from people outside of the NOISE network. Thus, we welcome contributions that offer important insights into debates surrounding sexuality. These include, but are not limited to, the following themes :
· Sexualities in the making : discussions of the epistemological, methodological, and thematic issues central to the interdisciplinary and intersectional study of sexuality in Europe and beyond ; (historical) analyses of heterosexual, gay, lesbian, asexual, bisexual, queer and transsexual discourses or movements.
· Deconstructing sexualities : papers exploring the notion of (sexual) identity ; the engagement with biological essentialism / determinism, social constructivism and newer insights in this debate.
· Sexual politics : sexuality and (post)colonialism ; sexuality and the formation of the nation state ; multiculturalism and homonationalism ; sexuality and family politics ; state censorship. In this strand we also invite papers which seek to bridge the gap between academic feminisms and feminist activisms.
· Reflexivity and intersectionality : how can we adopt a more intersectional approach to our work on sexuality ? We invite papers exploring the ontological and epistemological relationship between the researcher and the subject of study in the field of sexuality. This strand also explicitly invites papers which explore the intersections of race, class, nationality, religion and other social categories, with gender and sexuality.
· Stigma and marginalization : we invite papers focusing on sexual practices or bodily aesthetics from an affirmative perspective. Papers might address BDSM ; pornography ; physical disabilities and sexuality ; fatness and sexuality ; or the sexual practices of other stigmatized groups.
A sixth strand is aimed at extending the debate on sexualities beyond the European / Western context. A selection of papers presented at the Arab Women, Media and Sexuality conference (University of York, May 2012) shall be included in a special section of this edition. Papers exploring the following themes are welcomed : representations of Arab women’s sexuality in Western and / or Arabic media ; approaches to sexuality in Arabic media ; Arab women’s perception of their sexuality vis-à-vis the media. The deadline for this section will be separate from the general deadline and will be announced. For more information, please contact Ebtihal Mahadeen : im544 [at] york.ac.uk.
Submissions :
Completed papers should be submitted by January 30th 2012. Papers should be 6000-8000 words. Please include an abstract (max 300 words), short author biography (max 150 words) along with three to five keywords.
Papers submitted to the GJSS undergo an initial selection by the guest editors and then go through a double-blind peer review process. The special issue will be published in December 2012.
Submissions must be accompanied by the GJSS article submission form. Detailed submission guidelines and formatting instructions can be found HERE http://www.gjss.org/index.php?/gjss.org-submission-of-articles.html.
Please submit your article to GJSSspecialed [at] gmail.com. Any enquiries regarding this special edition may also be directed to this email address.
• Avant le 15 février
"Bodies - Systems - Structures. Masculinities in the UK and the US, 1945 to the present"
International Conference, TU Dresden, Germany, 13-15/06/2012 Organizers : Prof. Dr. Stefan Horlacher (TU Dresden), Prof. Kevin Floyd (Kent State University)
Masculinities are routinely studied in one of two potentially incompatible ways : as exemplifying abstract systems such as patriarchy or kinship ; or as concrete, corporeal phenomena. The very term masculinity has hitherto been examined in such a broad range of contexts that it can sometimes appear as a pure abstract form, some kind of configuration or ‘relation‘ practically devoid of any concrete, defining con- tent. We might say the same thing about crisis, a term that seems as persistent as it is exhausted. And even concepts that have become staples of masculinity studies, like hegemony or performativity, seem to be wavering between concrete specificity and theoretical abstraction. This conference will explore masculinity as an idea or a concept that operates across, or at least in relation to, a distance/difference that may or may not be bridgeable : between the systemic and the corporeal, the abstract and the concrete. Thus, this conference will not only encourage scholarly movement in a direction that both builds on re- cent work in the field of masculinity studies and moves past it toward more comparative kinds of analysis, but it will also explore the relations between different abstract and corporeal, metaphorical and metony- mical manifestations of masculinity. With these dilemmas in mind, we invite theoretical, cultural, or liter- ary analyses of masculinities in the US and/or the UK since World War II – a period in which differentiated masculinities proliferate for specifically national and transnational reasons, including global waves of decolonization, changing patterns of migration, the emergence of ‘new‘ subaltern subjects demanding social, cultural, and political recognition, as well as conservative reactions against these developments.
We especially encourage papers with comparative and/or transnational emphases. Possible topics might involve (but need not be limited to) any of the following :
. Masculinities and/as Systems (which systems – military, symbolic, technological, post- or neo- colonial, liberal or neoliberal, political or bio-political – can masculinity embody, exemplify, or perform ?)
. Masculinities as Bodies – Bodies as Systems – Systems as Bodies
. Masculinities and/as Structures (structures of feeling, experience, possibility)
. Masculinities and/as Concepts (textual/narrative/discursive, historical/temporal, ethnic/social)
. Masculinities and/as Power (hegemony/kinship/relation to the symbolic order)
. Masculinities and/as ‘Crises‘ (an exhausted abstraction ?)
Please send an abstract of no more than 500 words by February 15th, 2012 to both
Prof. Dr. Stefan Horlacher (stefan.horlacher@mailbox.tu-dresden.de) and Prof. Kevin Floyd (kfloyd@kent.edu).
• Avant le 15 février
"What is coalition ? Reflections on the conditions of alliance formation with Judith Butler’s work"
European Conference
15 May 2012 with Prof. Judith Butler (UC Berkeley) Venue : Institute for Gender Studies, Geneva University, Switzerland
Conception : Delphine Gardey (Geneva University) and Cynthia Kraus (Lausanne University) Scientific Committee : Delphine Gardey (Geneva University) ; Cynthia Kraus (Lausanne University) ; Sushila Mesquita (Vienna University) ; Lorena Parini (Geneva University) ; Patricia Purtschert (ETH Zurich)
Logistics : Aurélie Chrestian (Geneva University) and Julien Debonneville (Geneva University)
In her groundbreaking book, Gender Trouble (1990), Judith Butler inaugurates and develops her critique of foundational reasoning – of identity categories such as (biological) sex, or of a transcendental subject such as “the woman” or even “women” (in the plural) – as a critique of identity politics in general, and of a women’s identity-based feminism in particular. For this reason, her antifoundationalism appears as a critical practice that seeks not only to rethink the political – along with genders, bodies, subjects and agency – in terms of performativity rather than of representation, but also, and most importantly, to theorize alternatives to identity politics in terms of coalition building. Since then, we can consider that Butler has insistently returned to the action-oriented question of “what is coalition ?” and further elaborated on the conditions of possibility of alliance formation – at least, as much as on the conditions of subversion – in order to move effectively toward what she calls a “progressive” or “radical democratic politics.” This concern has become increasingly explicit in her responses to the 9/11 events – from Precarious Life (2004) and Giving an Account of Oneself (2005) to Frames of War (2010) in which she suggests that the Left consider shared human precarity as “an existing and promising site for coalition exchange” and for rights-claiming. Interestingly, this proposal centered on the yet existing inequalities in the distribution and recognition of precarity – and vulnerability – brings into new critical focus major political themes that have been running throughout her entire work, such as the relations between power, desire, norms for subject formation, and a non-naturalized conception of agency (e.g. Subjects of Desire, 1987 ; The Psychic Life of Power, 1997), or the question of violence, in particular state violence and public injury, as well as the issue of grieving in relation to the State, the law, war, to sovereignty and kinship arrangements (e.g. Excitable Speech, 1997 ; Antigone’s Claim, 2002). Indeed, and according to Butler, a precarity-oriented politics involves not only a new ontology and social theory of the body-in-society in terms of radical interdependency (a claim that extends her discussion in Bodies that Matter, 1993), but also strong normative commitments : first, to a politics of equality, responsibility, sustainability, and protection (to name just a few), so that individual and collective subjects can come into full existence, and live a livable and grievable life (Frames of War ; Precarious Life) ; second, to an epistemology of relative self-unknowability (Giving An Account of Oneself) ; hence, third, to a critical ethics of naturalized norms and their supporting exclusions, i.e. to (self-)critique as ethics (Giving an Account of Oneself).
This one-day conference aims to reflect – historically, sociologically, philosophically – on the conditions of possibility, on the objects, means and purposes of alliance formation – between minorities, with the State, political parties, and other public actors, or between disciplines, or even across species (e.g. animal-human), etc. –, of political transformation, and thus of a collective agency, in both domestic and international contexts, through the concrete and generic question of “What is coalition ?” – with special interest for the ways in which critical perspectives inspired from feminist and queer theory can be made into productive tools to theorize the political at various levels, at different times and locations, but also to intervene and do better democratic work. We encourage submissions from all research fields that present original material and engage, with creativity and precision, with both the theoretical and practical dimensions of the conference question with insights from – rather than directly on – Butler’s “political theory.”
Deadline for conference paper (including abstract) submission : 15 February 2012
Paper length : max. 30’000 characters (space included, references not included) for a 20 to 30- min. presentation. Abstract : max. 3000 characters (space included)
NB : at that stage, conference papers can be sent either in French, in English, in Italian, or in German, but all abstracts should be sent in English.
Notification of acceptance by : 5 March 2012
The final papers will be considered for possible publication in a volume or a journal special issue.
Abstracts, conference paper proposals and final conference papers should be sent to :
coalition-genderstudies@unige.ch
Information :
http://www.unige.ch/etudes-genre/Institut/Evenementsscientifiques/Coalition.pdf
• Avant le 16 mars
"Women In French In Scotland (WIFIS)"
A one-day conference to be held at the Institut français d’Écosse
on Saturday, 15th September 2012
The conference is organised by women academics in French Departments of
the Scottish Universities, and has two aims :
. to promote scholarly exchange based on research in French Studies
by or about women ;
. to maintain a network of contacts amongst women teaching and
researching in cognate areas
Abstracts (200 words) are invited for papers (20 minute slots) by or
about women in any area of French Studies, and should be sent to the
conference organisers, Dr Susan Bainbrigge and Dr Véronique Desnain, DELC (French), University of Edinburgh, Edinburgh EH8 9JU, Scotland.
Email : susan.bainbrigge@ed.ac.uk ; veronique.desnain@ed.ac.uk
Deadline for paper (or session) proposals : 16th March 2012.
Papers on the Presidential elections are particularly welcomed, as are papers in Translation Studies.
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5 - THESE :
• Hélène Nicolas soutiendra sa thèse intitulée "La Fabrique des époux. Approche anthropologique et historique du mariage, de la conjugalité et du genre (Lifou, Nouvelle-Calédonie)", le lundi 30 janvier 2012 à 14h30, à Marseille, Amphithéâtre de Chimie (amphithéâtre Massiani, dans la pièce principale en haut), Campus Saint-Charles (voir plan :
http://www.fresnel.fr/Optique-Marseille-2011/spip.php?article122).
Jury :
Douaire-Marsaudon Françoise, HDR émérite, directrice de thèse
Attané Anne, Maître de Conférence
Dorlin Elsa, Professeur
Handman Marie-Élisabeth, Maître de Conférence HDR
Naepels Michel, Directeur de Recherche
Saumade Frédéric, Professeur à L’Université de Provence
Résumé :
Cette thèse a pour objet de recherche le mariage et la conjugalité à
Lifou, île de la Nouvelle-Calédonie, de 1842, date du début de
l’évangélisation, jusqu’à nos jours. Au travers de l’étude de la
socialisation au mariage, des rituels matrimoniaux et de leurs
transformations, elle cherche à apporter une contribution à la
connaissance du système de genre de ce pays kanak. La vie cérémonielle
lifoue est actuellement rythmée par d’opulents rituels matrimoniaux. Le
système des classes d’âge fait du mariage un passage obligé sans lequel un
individu ne peut devenir « adulte » (nyipi atr) ; passage lors duquel le
droit d’user des capacités productives et génésiques de l’épouse est
transféré au mari. Lors des échanges cérémoniels de mariage, véritable «
guerre des dons », l’ensemble des relations qui constituent le réseau des
deux parentés en présence est réactivé. Honorer les membres de son réseau
de parenté et d’alliance implique de se soumettre au mariage et à la
relation de conjugalité.
L’institution matrimoniale a été considérablement transformée sous
l’action des missionnaires chrétiens, lesquels ont cherché à remplacer le
modèle local de la séparation et de l’antagonisme des sexes par un système
de genre basé sur le couple conjugal, dans lequel « l’homme est la tête et
la femme le corps ». Sous le régime de l’indigénat, les lois coloniales
ont renforcé le pouvoir de l’époux sur l’épouse et réduit considérablement
la liberté d’action de celle-ci. Ce n’est qu’en 1946 (fin du régime de
l’indigénat), et lors des revendications indépendantistes des années 1980,
que les femmes de Lifou ont acquis de nouvelles marges de manœuvre et pu
ainsi contester l’exercice unilatéral du pouvoir du mari.
Mots clefs :
Mariage, Genre, Conjugalité, Kanak, Échanges cérémoniels, Christianisation, Colonisation, Nouvelle-Calédonie
Contact :
helenicolas@no-log.org
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6 - BOURSE :
• "Allocations de recherche de l’IEC"
Dans le cadre de la subvention que lui accorde la Région Île-de-France, le DIM « Genre, Inégalités, Discriminations » lance deux appels à candidatures pour l attribution d allocations doctorales et post-doctorales.
L’Institut Émilie du Châtelet (IEC) coordonne la sélection du pôle « Genre » et l Alliance de Recherche sur les Discriminations (ARDIS) celle du pôle « Discriminations » du programme scientifique du DIM « Genre, Inégalités, Discriminations ».
Ces allocations sont destinées à soutenir des recherches menées dans un établissement de recherche et d enseignement supérieur de la Région Île-de-France :
. soit sur les femmes, le sexe ou le genre
. soit sur les discriminations
Elles concernent toutes les disciplines.
. Allocations doctorales : elles prennent la forme d un contrat à durée déterminée d une période de 36 mois (pour les étudiant-es qui s inscriront en 1ère année de thèse) et 24 mois (pour celles et ceux qui s inscriront en 2e année). Le salaire mensuel net est de 1400 ¬ minimum.
. Allocations post-doctorales : elles prennent la forme d un contrat à durée déterminée, d une durée de 12 à 18 mois, pour un salaire mensuel net minimum de 2100.
La date limite de renvoi des dossiers est fixée au 19 mars 2012.
Vous trouverez toutes les informations et documents nécessaires pour répondre à ces appels sur le site de l’IEC :
http://www.institutemilieduchatelet.org/Appels2012/IECsoutien-appels2012.html
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7 - EN LIGNE :
• Françoise Milewski, "Egalité salariale : retour en arrière"
L’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes n’est décidément pas pour demain. La circulaire qui présente le champ et les conditions d’application, à partir du 1er janvier 2012, de la pénalité financière pour les entreprises qui ne respecteraient pas la loi a été publiée le 28 octobre 2011. Le dispositif est désormais détaillé et ne laisse plus planer de doute : les entreprises ne risquent pas grand-chose. Déjà le décret d’application du 7 juillet 2011, publié après de longs mois d’attente, marquait un recul important sur ce que la loi du 9 novembre 2010 pouvait laisser espérer.
http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=786
• Le contenu intégral des numéros de Questions féministes (1977-1981) et de Nouvelles Questions Féministes de 1981 à 2006 est accessible (moyennant un abonnement, souscrit par de nombreuses institutions de recherche et d’enseignement supérieur) sur le portail JSTOR.
NQF :
http://www.jstor.org/action/showPublication?journalCode=nouvquesfemi
QF :
http://www.jstor.org/action/showPublication?journalCode=quesfemi
Les numéros de NQF au cours des cinq dernières années ne sont pas accessibles sur JSTOR, mais les sommaires et éditoriaux sont consultables ici :
http://www.unil.ch/liege/page57885.html
Pour les abonnements à la revue papier (deux numéros par an), c’est ici :
http://www.unil.ch/liege/page57896.html
Pour envoyer une proposition d’article (NQF diffuse des appels à articles pour des dossiers spéciaux, mais publie également des articles en varia, et encourage les chercheur-e-s en études féministes et sur le genre à soumettre des propositions), voici les consignes :
http://www.unil.ch/liege/page62061.html
• Les articles des Cahiers du Genre, depuis l’année 2006, sont désormais consultables sur le portail Cairn :
http://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre.htm
• L’Institut Emilie du Châtelet pour le développement et la diffusion des recherches sur les femmes, le sexe et le genre, « Domaine d’Intérêt Majeur » soutenu par la Région Ile de France, organise, parmi ses nombreuses activités, des Assises annuelles pour l’égalité des sexes, réunissant des chercheuses et chercheurs ainsi que des actrices et acteurs de la société civile.
Les Assises 2011 « L’éducation à l’égalité entre les sexes » se sont déroulées en octobre 2011 à Paris. Elles sont désormais en ligne :
http://www.iec-assises.fr/
Sur ce même site, vous retrouverez l’intégralité des
. Assises 2010 : « Vous avez dit féministe ? »
. Assises 2009 : « Égalité des sexes et sexualités »
. Assises 2008 : « Résistances à l’égalité entre les femmes et les hommes »
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8 - PUBLICATIONS :
• Bruno Perreau, Penser l’adoption, PUF, 288 p., 19 euros. ISBN : 978-2-13-057993-9
L’adoption est considérée aujourd’hui en France comme un risque social car elle met en question la biologisation de la famille et de l’identité nationale l’auteur critique cette crainte et démonte les rouages de ce qu’il appelle une gouvernance pastorale de l’enfance.
Dans le sillage des débats sur la bioéthique, les politiques de la filiation ont promu un profil psychologique de famille fondé sur le modèle de l’hétérosexualité féconde et sur la stricte distinction des rôles paternel et maternel. L’intérêt de l’enfant réside désormais dans la capacité à lui signifier ses origines, de sorte que pèse sur les parents adoptifs une présomption de dangerosité. Une notion a même été inventée de toutes pièces pour accompagner ce phénomène : la parentalité. Celle-ci désigne la capacité à être un bon parent et constitue le sésame des évaluations conduites par les travailleurs sociaux. S’est ainsi développée une gouvernance pastorale de l’adoption qui porte moins sur les pratiques familiales que sur les identités au sein de la famille.
http://www.puf.com/wiki/Autres_Collections:Penser_l%27adoption
• Loïse Bilat, Gianni Haver (dir.), Le héros était une femme... Le Genre de l’aventure, Editions Antipodes, 268 pages, 38 chf, 25 euros. ISBN 978-2-88901-050-9
Que devient le héros lorsque celui-ci est une femme ou que devient une femme lorsqu’elle devient héros ?
Lara Croft et ses Uzi, Beatrix Kiddo et son katana ou encore Lisbeth Salander et son Q.I. hors norme : les personnages féminins semblent de mieux en mieux armés pour faire face à l’adversité. Projetées dans ce rôle traditionnellement masculin de moteur de l’intrigue, les femmes entrent de plus en plus dans une logique d’héroïsation.
Elles se battent dans les pages d’un roman, entre les photogrammes d’un film, les cases d’un manga ou parmi des pixels et sont ici discutées par des auteur·e·s de différentes disciplines, que ce soit l’histoire, la sociologie ou les études genre. Ces diverses contributions nous aident à découvrir quelles sont les normes et les signes de leur féminité et de leur héroïcité. Qu’est-ce qu’une femme et qu’est-ce qu’un comportement héroïque dans nos fictions ? Comment ces deux modèles se combinent-ils dans les industries culturelles contemporaines ?
Cet ouvrage est le fruit d’une collaboration internationale. Il débute par un petit essai sur la figure du "héros féminin" dans la fiction, qui est suivi par quatorze articles portant chacun sur un personnage particulier. Ainsi, plus qu’un panorama des "nouvelles héroïnes", notre livre propose une réflexion sur l’agencement du masculin et du féminin dans nos mythes contemporains.
http://www.antipodes.ch/index.php?option=com_content&task=view&id=191
• Mireille Calle-Gruber, Anaïs Frantz (éds), Politique et poétique du genre dans les migrations. Femmes entre les deux rives de la Méditerranée, actes du symposium tenu en Sorbonne les 22 et 23 juin 2009, Presses universitaires de Tanger, 2011.
Sous le titre « Politique et poétique du genre dans les migrations. Femmes entre les rives de la Méditerranée », les actes du symposium qui s’est tenu à Paris, en Sorbonne, les 22 et 23 juin 2009, permettent de mesurer les enjeux poétiques et politiques de l’expérience menée dans le cadre du Programme de Master Tempus Drive par les Universités de Rome, Tanger-Fès, La Sorbonne Nouvelle-Paris 3 et Toulon-Var Université du Sud, avec la collaboration de l’AMERM et de IMED.
Deux axes organisent la réflexion :
1. Droit de cité. L’expression qui, dans l’Antiquité, désignait l’ensemble des droits publics et privés des citoyens de la Cité ou de l’Etat et excluait les étrangers, a l’avantage de placer d’emblée la réflexion sur la frontière, la multiplication des frontières intérieures, les exclusions, et sur les formes que cette réflexion prend en droit, en politique, dans les oeuvres d’art et les lettres.
C’est aussi la possibilité offerte de penser le lieu urbain par rapport à la place qui est faite aux femmes.
2. Littératures migrantes : questions de langues, questions de genres. Ce second axe invite à considérer le champ des apprentissages et des difficultés linguistiques (bilinguisme, diglossie, diglossie littéraire) ; des représentations de soi dans la langue-autre, de la prise de parole des migrantes, l’émergence de leurs récits propres et de ce que les oeuvres littéraires peuvent faire entendre de leurs langues ; de la faculté de transmission.
C’est aussi l’espace où penser ce que la construction de « genre » apporte à une pensée de l’égalité des chances et de la parité, à l’inscription des différences sexuelles dans les langues. Où prendre la mesure de ce que, travaillée par l’inscription des altérités sexuelles et culturelles, l’écriture romanesque en français génère des genres littéraires inédits. Que, dans l’écriture migrante, le « genre » ne va pas sans l’émergence de nouvelles formes littéraires.
En fait, lorsqu’on tente d’évaluer la portée de « l’intégration » ou « la différence », on voit que ces mots sont rapidement à double entente, tout comme « communauté », « communautaire », « métisse », ou encore « francophonie » et « littérature postcoloniale ». Sans oublier les doutes : jusqu’où y a-t-il droit ? et où zones sans-droit ? Jusqu’où faut-il légiférer ?
Questionnement à reprendre donc, et à questionner inlassablement : avons-nous bien posé les questions ? avons-nous pesé nos mots ?
http://www.ecritures-modernite.eu/?p=8951
• Elisabetta Addis, Paloma de Villota, Florence Degavre and John Eriksen (eds), Gender and Well-Being. The Role of Institutions, Ashgate, 290 p. 60 £. ISBN : 978-1-4094-0705-8
Provisioning for basic human needs is done in three main kind of institutions : the familial household ; the commercial enterprise selling goods and services ; the institutions of the Welfare State that provide education, medical care and other goods and personal services to all or to some specific groups of citizens in need. The purpose of this book is to study the interplay of these institutions and their impact on well-being, and to analyze key policies and measures that have been implemented in European countries.
Institutions determine labour demand (men and women are hired by the institutions of the Welfare State or by market providers of care), the possibilities of consumption (wages earned can be used to buy goods and services only if such goods and services are provided by the market) and allocate people’s time, in particular women’s time, between paid work and unpaid domestic production and provision of care, shaping both the gender relations and time use of people of both sexes. The proper balance of these institutions is a prerequisite of well-being both of the care givers and of the care receivers, and also for satisfactory gender relations.
The chapters in this book focus on the following sub-topics : gender and welfare regimes ; gender, well-being and the provision of care in the family and the household ; and gender and well-being in the labour market. They emphasise the interdependence of social and labour market policies in the context of fundamental changes in both working patterns (the increase in female labour-force participation rates) and social needs (including population ageing) and demonstrate that we need a more integrated approach to welfare policy which takes account not only of basic welfare entitlements, but also the need for supportive forms of service provision and employment regulation.
http://www.ashgate.com/isbn/9781409407058
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