Presses de Sciences Po, 280 p., 24 euros. ISBN-10 2-7246-1145-4
Le genre est un organisateur central de la mondialisation néolibérale actuelle. Qu’il s’agisse de comprendre la division internationale du travail, les mobilités et les migrations, les guerres ou encore la transnationalisation des mouvements sociaux, le genre est, avec les rapports de classe et de race, une clé d’analyse indispensable.
En effet, les femmes constituent l’une des principales sources de profit pour le capitalisme global et, simultanément, l’un des groupes sociaux les plus actifs dans la conception et la mise en œuvre d’alternatives à cette mondialisation.
En réunissant des spécialistes internationaux sur des thématiques rarement abordées, comme le rôle des femmes du Sud et leurs mouvements, la militarisation ouverte et les guerres « de basse intensité », ou encore le travail non rémunéré des femmes, cet ouvrage renouvelle fondamentalement la critique des conséquences économiques, sociales, politiques, culturelles et idéologiques de la mondialisation.
Avec les contributions de Paola Bacchetta, Paula Banerjee, Lourdes Benería, Françoise Bloch, Francine Descarries, Uma Devi, Zillah Eisenstein, Diane Elson, Jules Falquet, Miriam Glucksmann, Jacqueline Heinen, Ruri Hito, Arlie R. Hochschild, Bruno Lautier, Lim Lin Lean, Adelina Miranda, Mirjana Morokvasic, Liane Mozère, Saskia Sassen, Fatou Sow, Fatiha Talahite, Viviene Taylor, Lise Widding Isaksen.
http://www.pressesdesciencespo.fr/fr/livre/?GCOI=27246100339430