violence
Livre
Souvent présenté comme le « crime absolu », aux conséquences physiques, psychologiques et symboliques odieuses, le viol fait aujourd’hui l’objet d’une réprobation sociale maximale. Pourtant, derrière les images forcément simplifiées et « dramatisées » de ce crime, se profile le portrait d’un acte aux manifestations diverses et hétérogènes, que l’analyse doit élucider.
29 janvier - Lyon ISH
Le séminaire interdisciplinaire de recherche sur le genre s’inscrit dans la continuité des études sur le genre menées à Lyon dans le cadre de différentes équipes de recherche (CRPPC ; Centre Max Weber ; ICAR ; IHPC ; LARHRA ; LIRE ; Passages XX-XXI ; Triangle…). Il se tient avec le soutien de l’Institut des Sciences de l’Homme, et du thème « Genre et intersectionnalités » de l’ARC 5.
Comment convaincre les GI de débarquer sur les plages de Normandie et de se jeter sous le feu ennemi au péril de leur vie ? En invoquant le patriotisme, la solidarité entre les démocraties, les crimes barbares des nazis ? Sans nul doute. Mais un autre argument fut employé au sein de l’armée américaine en 1944 : « Pensez à la beauté des femmes françaises qui n’attendent que vous et sauront comment récompenser leurs libérateurs. »
Table-ronde
9 novembre - EHESS
C’est un fait : le thème de la violence est devenu un sujet important en histoire moderne. Il a acquis sa légitimité depuis une dizaine d’années. A la suite d’un appel qui a fait date, lancé dans la foulée d’une campagne nationale contre la violence faite aux femmes, des historiennes du genre depuis longtemps sensibilisées à cette question ont fait émerger le thème de la violence « mixte » comme axe programmatique de nombreux travaux de recherche.
Appel à contributions
Avant le 12 septembre - Paris
Le Centre de Recherches Psychanalyse, Médecine et Société (CRPMS) de l’École doctorale Recherches en Psychanalyse de l’Université Paris VII Denis Diderot et La Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF) lancent un appel à communications pour leur prochain colloque Violences conjugales, pourquoi tant de résistances à en parler ?
Livre
La violence des femmes apparaît comme un tabou social et historique. La femme brutale est forcément très minoritaire, très masculine, un peu sorcière, cruelle ou atteinte pathologiquement.
Thèse
29 juin 2011 - EHESS
La victime de la traite des êtres humains est appréhendée à la fois comme coupable d’infractions de séjour irrégulier et de racolage et comme victime de ce qui est considéré comme l’une des pires atteintes aux droits de l’Homme : être acheté, être vendu, être exploité.
Durant le dernier tiers du XXe siècle, de nombreuses femmes rejoignirent les rangs d’organisations politiques violentes comme la Fraction armée rouge allemande, les Brigades rouges italiennes ou Action directe en France. Certaines tuèrent. Les médias surpris de cette violence féminine les appelèrent "amazones de la terreur" et créèrent pour elles une nouvelle catégorie, celle de la "femme terroriste".
Revue
Dans ce premier dossier de Problèmes d’Amérique latine consacré aux rapports sociaux de sexe, nous avons choisi de réunir des travaux sur les violences masculines faites aux femmes et aux filles, un enjeu au cœur des mobilisations féministes depuis la fin du XX siècle et objet d’une brûlante actualité. C’est en effet parce que cet enjeu est d’actualité...
Avant le 1er février 2014 - Toulouse 2
Qu’elle soit appelée meurtrière, assassine ou tueuse, la femme qui commet un homicide élude les catégories usuelles : elle dérange l’ordre social, bouleverse les rapports de forces symboliques et inquiète les dispositifs judiciaires. De Médée ou Clytemnestre, et de leurs épigones anglophones, à Black Mamba et ses émules contemporaines, la femme qui tue ne cesse de faire retour dans la littérature et les arts visuels : de manière plus ou moins spectrale et sensationnelle, elle y révèle les paradoxes du maternel mortifère, de la criminelle victime de sa victime ou du meurtre autodestructeur.