Séance du séminaire "Genre, politique, sexualité(s). Orient / Occident" de la FMSH
29 janvier 2014
CAES, 190 avenue de France, salle 1 (r. de chaussée), Paris
Discutante : Stefania Ferrando, doctorante en "Etudes politiques" (EHSSS / Université de Padoue).
Stefania Tarantino est assistante en philosophie à l’Université Frédéric 2 (Naples, Chaire d’histoire de la philosophie)
Résumé :
En un "moment" riche et fécond tel celui du féminisme italien, dans lequel s’entrecroisent et se confrontent sur plusieurs thèmes des générations politiques différentes, il est tout à fait clair que le travail théorétique et pratique des femmes est essentiel, particulièrement pour faire face à la crise de la politique, de l’économie, du travail, de la démocratie - qui a investi l’Italie et même l’Europe. La nécessité impérative aujourd’hui, c’est de modifier le tissu social et politique pour aller vers un réel changement de perspective. Près de quarante ans nous séparent de la première rencontre nationale de Paestum (1976) ; les deux rencontres nationales organisées à Paestum respectivement en 2012 (par les féministes actives dans les année ’70 : Primum vivre même dans la crise. La révolution nécessaire. Le défi féministe dans le cœur de la politique) et en 2013 (par les féministes nées dans les années ’70 : Libera ergo sum. La révolution nécessaire. Le défi féministe dans le cœur de la politique), ont mis en lumière l’urgence de se retrouver pour comprendre ensemble les nouvelles formes de pratiques politiques à impulser face aux contradictions du temps présent. Il ne s’agit absolument pas de créer un sujet défini, réduit à une seule voix, mais tout au contraire de récupérer la force plurielle et variée des voix qui émergent à partir d’un sentiment et d’un désir partagé : donner une orientation différente à la vie de ce pays, en sachant que c’est seulement dans des relations « incarnées » que la singularité devient efficace, pour et dans la recherche de nouvelles pratiques politiques.
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