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Genre et politique

Bruxelles


Date de mise en ligne : [03-02-2015]



Mots-clés : politique


Séminaire de l’association belge francophone de sciences politiques (ABSP)

Séances a lieu de 18 à 20h à l’Institut de Sociologie de l’ULB.
Avenue Jeanne, 44 – 1050 Bruxelles

Programme :

- 23 mars
18-20h, Salle Henri Janne, Bruxelles
"The symbolic representation of gender : a discursive approach"
Emanuela Lombardo (Universidad Complutense de Madrid)
Petra Meier (Universiteit Antwerpen)
Abstract :
What is symbolic representation ? Why should (feminist) political science engage more with it ? In the book The Symbolic Representation of Gender. A Discursive Approach, Emanuela Lombardo and Petra Meier explore the symbolic dimension of political representation, which has received far less attention over the course of the last decades than descriptive and substantive representation, arguing that it deserves a thorough analysis in itself. They build upon Pitkin’s seminal work on ‘The Concept of Representation’ (1967), but underline the constructed nature of the symbol – thus agent – in symbolic representation. Adding a discursive approach to this understanding of the symbol, the authors develop throughout the book how symbolic representation contributes to the shaping of social identities, to their legitimization and the delegitimization of others, and thereby open the way to politically control social subjects. Based on this understanding of symbolic representation the authors analyze how symbolic representation relates to and interacts with descriptive and substantive representation in the second part of the book.

- 29 avril
18-20h, Salle Doucy
" Passé et présent du mouvement des femmes au Guatemala"
Leticia Bendelac Gordon (Université Complutense de Madrid)
Discutante : Bérengère Marques-Pereira (ULB)
Résumé :
La formation du Mouvement des Femmes au Guatemala a été marquée par le contexte sociopolitique du pays, à savoir une période de guerre civile, un processus de paix entre les acteurs militaires, la guerrilla avec une participation de la société civile et la consolidation du Guatemala en tant que pays prioritaire pour certains donateurs internationaux.
Dans ce contexte, une attention particulière sera portée à la configuration du mouvement des femmes. Plus précisément, l’objectif est de déterminer la forme que le mouvement acquiert en fonction du sentiment d’exclusion de la vie politique des femmes et l’analyse des réponses pratiques formulées par le collectif féminin.

- 6 mai
18-20h, Salle Henri Janne
"Le démentèlement de la politique européenne d’égalité entre les femmes et les hommes. Vers une action publique symbolique ?"
Sophie Jacquot (Sciences Po Paris)
Discutante : Bérengère Marques-Pereira
Résumé :
L’Union européenne est considérée comme un des systèmes politiques les plus progressistes du monde en ce qui concerne la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes. La politique européenne visant à lutter contre les inégalités de genre est souvent considérée comme « exceptionnelle ».
Basé sur une enquête de plus de dix ans, L’égalité au nom du marché ? présente une lecture des transformations de la politique européenne d’égalité entre les femmes et les hommes sur le long-terme, analyse les mécanismes de construction, de consolidation puis de déconstruction de l’« exceptionnalité » de l’action européenne dans ce domaine. Cet ouvrage envisage l’impact de la crise économique sur l’action européenne en faveur de la lutte contre les inégalités et s’interroge sur les effets de son démantèlement en cours, y compris sur les mobilisations féministes au niveau européen.

- 8 mai
12h-14h, la salle sera précisée ultérieurement
"De la citoyenneté au pouvoir populaire au Vénézuela : une transformation favorable au pouvoir des femmes en politique"
Jessica Brandler (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3)
Résumé :
L’arrivée au pouvoir de l’ancien président Hugo Chávez est synonyme d’ébullition mais aussi de participation politique, au Venezuela. Le pays change de régime politique et adopte dans la Constitution de 1999 le projet de démocratie participative et protagónica, dont le protagoniste serait le peuple. La centralité des Conseils Communaux dans la politique de la participation vénézuélienne permet de valoriser les « territoires quotidiens » comme niveau d’action et comme espaces investis par des acteurs précis, majoritairement des femmes. Dans cette présentation il s’agira de se demander en quoi le « pouvoir populaire » du socialisme du XXIème siècle quitte le registre de la citoyenneté de l’Etat libéral, créée par et pour les hommes, pour valoriser et s’inspirer des compétences et des pratiques des femmes en politique ? Avec la mise en place des Conseils Communaux, l’effondrement de la division Etat-société permet de reconnaître le caractère politique de l’action locale des femmes. Mais, elle pose également la question de l’affiliation partisane dans l’engagement politique et, paradoxalement, de l’autodétermination du pouvoir qu’elle permet aussi.

Contact :

Sophie van der Dussen, svddusse@ulb.ac.be

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