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[N’hésitez pas à m’adresser vos informations. GG.]
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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
"La maternité à l’épreuve du genre. Métamorphoses et permanences de la
maternité dans l’aire méditerranéenne", 13-14 janvier 2011, Aix-en-Provence
"Comment classifier/déclassifier sans stigmatiser ? Troubles du genre et
de la sexualité", 17 décembre, Paris Descartes
"Femmes et performances économiques : une liaison dangereuse ?", 17
février, Paris Sorbonne
"Revisiter le travail des femmes", 22-28 mai 2011, université Laval
(Québec)
"Sexual nationalisms. Gender, Sexuality, and the Politics of Belonging
in the New Europe", 27-28 janvier, Amsterdam (Pays-Bas)
2 - SEMINAIRES :
"Genre et développement rural", Toulouse Le Mirail
"Genre, personne, interlocution : l’approche relationnelle", EHESS
"Genre et gender", Paris 3
"Des différences aux inégalités : Genre et Développement en Amérique
latine", IHEHL, Paris
"Séminaire Genre du CREDAL", IHEHL, Paris
3 - APPELS À CONTRIBUTIONS :
Avant le 20 décembre, "Genre et carrières politiques : quel dialogue ?",
IEP de Bordeaux
Avant le 30 décembre, "Diversité, Genre et Discrimination dans les
Espaces", Bruxelles
Avant le 3 janvier 2011, "Le genre à l’œuvre", Paris Sorbonne
Avant le 14 janvier, "Jeunes et jolis. La formation de la jeunesse dans
la presse magazine", Centre d’histoire de Sciences Po, Paris
Avant le 31 janvier, "Histoire de la parentalité à l’époque moderne et
contemporaine", INED, Paris
Avant le 15 mars, "Genre et stéréotypes", Casablanca (Maroc)
4 - RÉSEAUX :
"Genre et classes populaires"
"Genre & Guerre"
"Réseau Genre et langage"
5 - POSTES :
Postes fléchés "genre" des concours CNRS 2011
6 - SOUTENANCES DE THÈSE :
Vincent Bonnetn "Act Up Paris : analyse d’une militance"
Danièle Hourbette "Genre et usages des TIC. Une étude de cas dans une
école d’ingénieur en agronomie"
Cécile Chamayou-Kuhn, "Les écritures du corps dans les œuvres d’Evelyn
Schlag et Elfriede Jelinek. Etude des
genres sexuels et des genres littéraires"
7 - PUBLICATIONS :
Gayle Rubin, Surveiller et jouir. Anthropologie politique du sexe
Guillaume Delmas, Sarah-Marie Maffesoli et Sébastien Robbe (dir.), Le
Traitement juridique du sexe
Christine Verschuur, Genre, postcolonialisme et diversité des mouvements
de femmes
Cahiers du Genre, "Les objets de l’enfance"
Genre, sexualité & société, "Egologies"
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1 - COLLOQUES :
"La maternité à l’épreuve du genre. Métamorphoses et permanences de la
maternité dans l’aire méditerranéenne"
Colloque organisé par l’Association Déméter-Coré
La création de l’association Déméter-Coré (Association de recherche et
intervention sur la maternité, les femmes et le genre dans l’aire
méditerranéenne) rassemble des chercheurs universitaires, des responsables
d’associations et des acteurs de terrain.
13 et 14 janvier 2011
Amphithéâtre MMSH (Maison Méditérranéenne des Sciences de l’Homme
5, rue du Château de l’Horloge -13090 Aix-en-Provence)
Aix-en-Provence
Programme :
Jeudi 13 janvier
. 9h -13h
Présentation du colloque et du projet Déméter :
Yvonne Knibiehler (Présidente de l’Association Déméter, Marseille), Rosa
Cid (Directrice du Grupo Deméter : Historia, mujeres y género, Université
de Oviedo)
Présentation de la journée :
Karine Lambert, Anne Montenach (GeFeM, Telemme)
Session 1 : Corps des mères /corps des femmes :
Chantal Blayo (Université Montesquieu-Bordeaux IV) : Évolution des normes
de fécondité dans les pays méditerranéens depuis
deux siècles.
Martine Spiess, Anne Thevenot (Psychologues cliniciennes ; Université de
Strasbourg) : Les nouvelles normes de la maternité : enjeux et paradoxes.
Jérôme Camus (CURAPP, Université de Picardie Jules Verne) : Une féminité
instituée : tensions normatives et encadrement des femmes à
la maternité.
Pause
Isabelle Charpentier (CARPO, Université de Versailles) :Entre pudeurs,
honte et peurs : l’interdit de la virginité transmis par les
mères dans l’aire maghrébine. Étude de cas sur quelques récits
d’écrivaines marocaines, algériennes et franco-algériennes contemporaines.
Alessandra Doria (Università degli studi di Milano / Université de
Provence) : La maternité expliquée aux religieuses. La construction de la
notion de maternité à travers la critique du célibat des religieuses en
Italie dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle.
Silvia Medina Quintana (Grupo Deméter, Universidad de Oviedo) : Des mères
dans la cité : le pouvoir public de la maternité dans la Méditerranée
ancienne.
Ursula Del Aguila (Université Paris 8 Saint-Denis) : Le Corps maternel,
un espace ontologique impensé.
Discussion
Pause midi
. 15h - 18h
Session 2 : Représentations et Transmissions :
Virginie Rozée (Institut Émilie du Chatelet, Paris - INED) : Les
représentations de la maternité à travers l’Assistance Médicale à la
Procréation.
Charlotte Debest (Paris 7-Diderot - CSPRP - INED) : Le refus de
maternité : entre émancipation des assignations patriarcales et
idéalisation du rôle de mère.
Anne Le Bris (Université Bretagne Occidentale - Institut Maghreb-Europe,
Paris 8, -INED) : Dans l’enceinte du corps : dénis de grossesse chez les
femmes célibataires en Tunisie.
Émilie Barraud (IREMAM) : Nouvelles formes de maternité au Maghreb.
Irina Casado i Aijón (GETP/GRAFO, Universitat Autònoma de Barcelona) :
Between mother’s body and Fate. Responsibilities in procreation among
rifain imazighen.
Pause
Elisa Carandina (Université L’Orientale, Naples) : De Lilith à Ève, et
retour ? Transformation de l’image de la mère dans la littérature
hébraïque contemporaine.
Verónica Fernández García (Grupo Deméter, Universidad de Oviedo) : La
Maternité de la déesse Isis dans les textes du Monde Méditerranéen.
Hélène Riazuelo (Université d’Aix-Marseille) : Arrêt sur images.
Grossesse et représentations, un travail de création.
Discussion
Vendredi 14 janvier
. 9 -12h
Présentation de la journée :
Francesca Arena, Christophe Regina (Telemme), Carmen Suarez
Suarez (Groupe Deméter Oviedo Université d´Oviedo)
Session 3 : Travail, droits :
Carla Rubiera Cancelas (Groupe Deméter Oviedo, Université d´Oviedo) :
L´esclavage féminin et la procréation. Les esclaves « corps gestants ».
María Jesús Fuente (Universidad Carlos III de Madrid) : Queen Mother, more
mother than queen ? Examples from Medieval Castile.
Sonia García Galán (Groupe Deméter Oviedo, Université d´Oviedo) : Les
mères et leurs stratégies de conciliation dans les Asturies au début
du XXe siècle.
Pause
Eva Katharina Sarter (Université de Münster) : Travail et maternité dans
la Méditerranée – négligence politique ou voie spécifique ?
Sylvaine Barré-Aivazzadeh (Université de Bourgogne, Présidente de
l’Union régionale des CIDFF de Bourgogne) : La question de la
réglementation du congé maternité ou comment le droit hésite entre motifs
biologiques et objectif de renforcement de l’égalité des chances entre
les femmes et les hommes.
Kamal Mellakh (Université Hassan II Mohammedia , Casablanca) : La
maternité à l’épreuve du travail salarié : conditions de travail et
protection sociale des travailleuses de l’industrie textile de l’
habillement au Maroc.
Maria Johanna Schouten, Lia Lourenço (Universidade da Beira Interior,
Covilhã, Portugal) : Motherhood and time allocation in Portugal.
Discussion
Pause midi
. 14 h – 18 h
Session 4 : La maternité, actions de terrain :
Badra Moutassem-Mimouni (CRASC, Université d’Oran) : Les célibataires
mères au secours des mères célibataires.
Marie-Laure Cadart (GReCSS, Université Paul Cézanne Aix-Marseille) : PMI
et périnatalité. Quels enjeux ?
Anne-Sophie Vozari (IRIS-EHESS) : « Surveiller » pour « veiller sur » en
Protection Maternelle et Infantile : la
maternité au coeur d’un dispositif de care paradoxal.
Nathalie Siwik Chevalier, Nadège Beauvois (Association Maman Blues,
Paris) : La difficulté maternelle ou l’impensable de la maternité.
Claire Ricciardi (Planning Familial, Marseille) : Quelle place ce que
l’on nomme « l’éducation à la sexualité » accorde-telle à la maternité ?
Barbara Caputo, Tullia Gianoncelli (Association Pluriversi, Milan) :
Femmes et mères : vécus et changements dans l’espace-temps multiculturel
de Milan.
Dalila Idir-Val, Yves Bernaud (Unité Parents-Bébé du Centre Hospitalier
de Toulon-La Seyne, ONG Santé Sud Marseille) :
Violences sur la mère, violences sur le foetus… témoignages de soignants.
Céline Guerrand-Frenais (Association Bébé au Naturel), Anne Biller Chew
(Association de Bébé au Naturel, IRSIC, Université de la Méditerranée) :
Les associations de parents, le soutien à la parentalité et la
transmission de savoirs et savoir-faire en allaitement. Le cas de Bébé au
Naturel.
Pause
Discussion
. 17 h - Table ronde
Dalila Alloula (Présidente de l’Association femmes algériennes médecins)
Geneviève Couraud (Observatoire du Droit des Femmes et de l’Égalité
des Chances, Conseil Général des Bouches-du-Rhône)
Ivane Eymieu (Fédération Nationale des Écoles des Parents et des
Éducateurs)
Caroline Mackenzie (Association Les Femmes et la Ville)
François Poinso (Unité Parents/Enfant APHM)
Françoise Rastit (Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à
l’Égalité PACA)
Contact :
association.demeter.core@gmail.com
"Comment classifier/déclassifier sans stigmatiser ? Troubles du genre et
de la sexualité"
Journée d’études, de formation et de recherche organisée par le Centre
Collaborateur de l’Organisation Mondiale de la Santé pour la recherche et
la formation en santé mentale (CCOMS Lille, France) et le CERMES3 - Équipe
Cesames (CNRS-Inserm-Université Paris Descartes-EHESS)
Avec la participation de la Fédération Française de Psychiatrie et de
l’Information Psychiatrique et d’usagers et d’associations d’usagers
invités.
Date : Vendredi 17 décembre 2010 Lieu : Université Paris Descartes
amphithéâtre Durkheim 1, rue de la Sorbonne 75005 Paris
Rapporteur : Julie Mazaleigue-Labaste, EHSBM/CHSSC, Université de
Picardie Jules-Verne Président de la matinée : Pierre-Henri Castel
Programme :
9h00 – 9h30 : Café - accueil 9h30 – 9h45 : Ouverture et contextualisation
de la journée
Jean-Luc Roelandt, psychiatre, directeur, CCOMS-Lille ; Anne M. Lovell,
anthropologue, CERMES3 (Inserm, Université Paris Descartes)
9h45 – 10h00 : Introductions de Pierre-Henri Castel, historien et
philosophe des sciences, psychanalyste CERMES3 (CNRS, Université Paris
Descartes) et de Patrice Desmons, philosophe et psychanalyste, CCOMS et
Afertes.
10h00 – 10h20 : Exposé de Alain Giami, psycho-sociologue (Inserm)
10h20 – 10h40 : Discussion
10h40 – 11h00 : Exposé de Colette Chiland, psychiatre, psychanalyste,
Sofect, Université Paris Descartes
11h00 – 11h20 : Discussion
11h20 – 11h40 : Exposé de Tom Reucher, psychologue clinicien, spécialiste
des questions de trans-identité.
11h40 – 12h00 : Discussion
12h00 – 13h30 : Pause déjeuner (libre en extérieur)
Président de l’après-midi : Patrice Desmons 13h30 – 13h50 : Exposé d’Éric
Macé, professeur de sociologie Université Bordeaux, directeur
adjoint de l’UMR Centre Émile Durkheim 13h50 – 14h10 : Discussion
14h10 – 14h30 : Exposé de Maud Thomas, cofondatrice et présidente de
l’association Sans Contrefaçon
14h30 – 14h50 : Discussion
14h50 – 15h10 : Exposé de Vincent Guillot, ancien président Europe de
l’Organisation Internationale des Intersexes (OII)
15h10 – 15h30 : Discussion
15h30 – 15h45 : Pause café
15h45 – 16h05 : Exposé de Tiphaine Séguret, psychiatre, responsable de
l’Unité régionale de soins aux auteurs de violences sexuelles (URSAVS)
16h05 – 16h25 : Discussion
16 h25 – 16h45 : Geoff Reed, Chef de Mission pour la Révision de la CIMX,
Département de Santé Mentale et des Abus des Substances (OMS, Genève)
16h45 – 18h00 : Discussion générale et conclusions provisoires de la
journée
L’entrée est libre. Merci de s’inscrire à l’avance auprès de Marie-Josèphe
Pierrat : marie-josephe.pierrat@parisdescartes.fr
"Femmes et performances économiques : une liaison dangereuse ?"
Débat organisé par le Mage, la revue Travail, genre et sociétés et le
cerlis autour de la Controverse du n° 23/2010 de Travail, genre et sociétés
jeudi 17 février 2011
de 17h à 20h
Amphithéâtre Durkheim – 17 rue de la Sorbonne - 75005 Paris
Programme :
Ouvertures
· François de Singly, directeur du Centre de recherche sur les
liens sociaux (cerlis)-cnrs-Université Paris Descartes
· Margaret Maruani, directrice du gdre Mage
et de la revue Travail, genre et sociétés
Débat animé par
· Jacqueline Laufer, sociologue, hec-Paris
· Marion Paoletti, politologue, Université Montesquieu-Bordeaux iv
avec la participation de
· Michel Ferrary, Gestion des ressources humaines, hec Genève -
Université de Genève et chercheur associé à Skema Business School
· Irène Jonas, sociologue
· Danièle Meulders, économiste,
Solvay Brussels School of Economics and Management, Université Libre de
Bruxelles
· Catherine Vidal, neurobiologiste, Institut Pasteur
Contact :
mage.cnrs@shs.parisdescartes.fr
"Revisiter le travail des femmes"
Neuvième édition de l’Université féministe d’été
est organisée dans le cadre du DESS en études féministes de
la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval,
en collaboration avec la Direction générale de la formation continue.
Université Laval, Québec
22-28 mai 2011
Présentation :
Pour bien des gens, l’égalité entre les sexes est déjà là ; nous en
serions à l’ère du postféminisme. Que peuvent donc bien vouloir encore les
féministes, en particulier dans les pays riches du Nord ? Les femmes y sont
présentement nombreuses aux études supérieures, plus nombreuses même que
les hommes, et elles sont pratiquement à parité avec eux sur le marché du
travail. On trouve dorénavant des femmes dans les secteurs considérés
auparavant comme « non traditionnels » pour elles, y compris les plus
hautes fonctions politiques. Les Québécoises, par exemple, qu’elles soient
salariées ou travailleuses autonomes, peuvent maintenant choisir la
maternité tout en poursuivant leur carrière, grâce au Régime québécois
d’assurance parentale, et elles sont protégées par la Loi sur l’équité
salariale, la Loi sur l’accès à l’égalité dans les organismes publics,
etc. De plus, les jeunes hommes d’aujourd’hui ne participent-ils pas
davantage que leurs pères au travail domestique et aux soins des enfants ?
Au Québec, ne sont-ils pas nombreux à profiter du congé parental lors de
la naissance des enfants ? Quant aux travailleuses des pays du Sud, ne
bénéficient-elles pas des programmes d’aide au développement et des
retombées économiques engendrés par la division internationale du travail ?
(...)
Infos complètes :
http://www.fss.ulaval.ca/universitefeministedete/ <http://www.fss.ulaval.ca/universite...>
"Sexual nationalisms. Gender, Sexuality, and the Politics of Belonging
in the New Europe"
International conference organized by
Amsterdam Research Center for Gender and Sexuality, UvA
Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les Enjeux Sociaux, EHESS
with the support of
The Dutch Royal Academy of Arts and Sciences (KNAW)
Maison Descartes
University of Amsterdam
January 27 & 28, 2011
Infos complètes :
http://www.sexualnationalisms.org/ <http://www.sexualnationalisms.org/>
====
2 - SEMINAIRES :
"Genre et développement rural"
Deuxième saison du séminaire organisé par les laboratoires Dynamiques
rurales (DR) et LISST de Toulouse.
Coordinatrices :
Hélène Guétat (DR et CRGA), et Stéphanie Mulot (LISST), responsables.
Mélanie Jacquemin (DR), Magalie Saussey (DR), Néhara Feldman (DR),
Catherine Baron (LEREPS), coorganisatrices.
Ce séminaire interdisciplinaire s’organise autour de 6 journées
d’études
fixées les 17 janvier, 21 février, 28 mars, 11 avril, 20 mai et 6 Juin
2011.
Le programme et l’affiche se trouvent en pièces jointes.
Les salles et les programmes détaillés de chaque séance seront
précisés
ultérieurement par mail, affichage et sur le site du séminaire :
http://w3.lisst.univ-tlse2.fr/seminaire/genre_dvlpt.htm <http://w3.lisst.univ-tlse2.fr/semin...>
"Genre, personne, interlocution : l’approche relationnelle"
Séminaire de recherche (ouvert aux M1)
organisé par Irène Théry directrice d’études à l’EHESS
Les 1er et 3e Mardi du mois de 13h à 17h salle 7 , EHESS 105 bd
Raspail,
à partir du 15 octobre 2010 .
Présentation :
Ce nouveau séminaire a pour objet de montrer ce que le genre apporte à
la compréhension du lien social en général dont il est à la fois une
dimension centrale et un analyseur privilégié. Son originalité sera donc
de confronter la distinction de sexe aux "grandes théories " du social :
individualisme méthodologique, holisme méthodologique, interactionnisme,
théories des speech acts etc.
L’enjeu est de montrer que les diverses conceptions de la distinction
masculin/féminin renvoient à une certaine représentation non des sexes ou
de la vie sexuelle seulement, comme on le croit en général dans une
perspective étroitement individualiste et moderne, mais bien de la
personne elle-même.
En effet, la première question qui se pose aux sciences sociales à propos
du genre est encore aujourd’hui la moins discutée dans nos propres
sociétés occidentales : de quoi parlons-nous quand nous évoquons la
distinction sociale masculin/féminin ? La plupart des théories actuelles
considèrent comme une évidence de définir le genre comme un attribut
identitaire des personnes. Elles adoptent ainsi une philosophie dualiste
opposant le « moi » (doté d’une identité de genre) et le « corps » (doté
d’une identité de sexe). Mais une alternative est possible : refuser un
tel dualisme et considérer le genre comme une modalité des actions et
relations dotées de sens.
Ce séminaire développera une approche relationnelle du genre fondée
sur une anthropologie historique et comparative renouvelée par les apports de
la philosophie analytique de l’action et de l’interlocution. Il montrera
l’intérêt de concevoir la personne non comme une hypostase, un "moi" ou
"self" intérieur, mais comme l’individu tour à tour agent, patient et
attributaire de l’actus humanus. Cette approche placera au centre de
l’attention l’alternance entre les trois personnes grammaticales
distinguant/liant les trois positions de l’interlocution : le je de celui
qui parle, le tu de celui à qui on parle, le il/elle de celui ou celle
dont on parle.
A NOTER / Ce séminaire de 4 heures quinzomadaires est divisé en DEUX
SEQUENCES DE 2H qui peuvent être suivies indépendamment (chacune étant
validée comme un semestre) .
La séquence de 13 h à 15h est consacrée à la théorie relationnelle du
genre et assurée cette année entièrement par mes soins.
La séquence de 15 à 17H est consacrée à l’application de cette démarche à
l’analyse de la recomposition des normes dans l’Assistance Médicale à la
Procréation et j’y recevrai le plus souvent un(e) invité(e) pour y
confronter nos deux points de vue sur le droit et les pratiques en matière
bioéthique.
Invité de la séquence AMP du 4 janvier, 15h-17H : Enric Porquerès i
Gené, anthropologue, EHESS "Nouveaux défis de la parenté, distinction de
sexe et bioéthique"
Contact :
irene.thery@univmed.fr
"Genre et gender"
Organisé par Raphaëlle Moine (Université Paris 3) et Geneviève Sellier
(IUF ; Université Bordeaux 3)
IRCAV, Université Sorbonne Nouvelle Paris 3
Présentation :
Bien qu’elle soit une des composantes importantes des études
cinématographiques et télévisuelles anglo-américaines depuis une trentaine
d’années, l’étude des genres comme lieux spécifiques de construction des
identités et rapports de sexe reste encore aujourd’hui un domaine peu
abordé par la recherche française, notamment à propos des productions non
hollywoodiennes. Les raisons de cette indifférence tiennent autant à
l’ignorance des théories, approches et analyses développées par les gender
studies (sinon à leur rejet) qu’à l’illégitimité du cinéma de genre dans
le champ universitaire français : à la domination des approches
esthétiques, qui valorisent la dimension artistique et formelle des œuvres
au détriment de leur dimension socioculturelle, s’ajoute en effet la
prégnance du modèle de lecture cinéphilique, qui privilégie la singularité
créatrice de l’artiste, et ne s’intéresse souvent aux films de genre que
pour les détacher de leur ancrage générique au motif qu’ils en
transcenderaient les formules convenues. Enfin, si la sociologie ou
l’histoire culturelle ont indéniablement permis le développement de
l’analyse des représentations filmiques et des pratiques sociales et
culturelles de production et de réception, force est pourtant de constater
que ces deux approches se concentrent davantage sur les dimensions
sociales et politiques, au sens traditionnel du terme, que sur la
dimension sexuée.
La spécificité de ce séminaire « Genre et gender » tient donc à la
fois à son objet le genre cinématographique et télévisuel, les cinémas de genre
(hollywoodiens et nationaux), les ensembles et les étiquettes génériques
qui en dessinent les contours et à son choix méthodologique interprétatif
les gender studies, l’approche genrée des genres filmiques, tant sur le
plan des représentations qu’ils proposent que de leur(s) réception(s). En
effet, à cause de son fort impact auprès du public, par son appartenance à
la culture de masse, parce qu’il s’inscrit dans une logique de
catégorisation sexuée, et parce qu’il repose sur des effets de répétition
et de variation, le genre est un puissant vecteur de construction des
rapports sociaux de sexe. Qu’on le considère comme un espace symbolique et
ambivalent où s’expriment de manière codifiée les conflits et les tensions
socio-culturelles ou au contraire comme un espace où se réitèrent les
relations traditionnelles de domination, le genre est le creuset de
représentations récurrentes qui travaillent à reproduire, modifier ou
renouveler les normes sexuées.
Le but de ce séminaire est donc d’évaluer ce que révèle et permet la
prise en compte des questions sexuées dans la compréhension des phénomènes
génériques, de leurs enjeux, de leurs interactions avec les sociétés où
ils se développent et avec les publics auxquels ils s’adressent. Il est
aussi de faire le point, à partir des études anglo-américaines existantes,
sur l’historiographie des approches genrées des genres, sur leur apport et
les changements de perspective qu’elles ont introduits. Une dernière
ambition est d’ouvrir l’étude du cinéma français, à propos duquel études
de genres et études gender sont également sous-développées, à l’analyse
des configurations sexuées que ses genres nationaux mettent en place et
qui en retour les définissent.
Les séances du séminaire auront lieu à l’INHA (salle Walter Benjamin
ou
Fabri de Peiresc) les vendredis 22 octobre, 19 novembre, 10 décembre, 21
janvier, 18 mars, 8 avril et 13 mai de 17 h. à 20 h.
Infos et programme :
http://www.univ-paris3.fr/08305737/0/fiche___cours/ <http://www.univ-paris3.fr/08305737/...>
"Des différences aux inégalités : Genre et Développement en Amérique
latine"
par Jessica Brandler-Weinreb, IHEAL(UP3)-CREDA UMR 7227
Cours d’ouverture, M1 S2, 2010-2011
Institut des Hautes Etudes de l’Amérique latine, Paris
Présentation :
La division sexuelle du travail ainsi que les représentations sociales
et symboliques liées au féminin et au masculin ont souvent été (r)attachées à
l’idée d’une différence naturelle, car biologique, des sexes. Mais, ce
principe est remis en cause dès le début des années 70 avec le concept de
genre. Articulée à d’autres catégories d’analyse comme la classe ou la «
race », la structure de genre non seulement classifie mais hiérarchise,
puisqu’elle organise, entre autres, la division socioéconomique des
tâches. Adopter une perspective de genre pour s’intéresser à l’application
et surtout à l’impact des projets et des politiques de développement
permet désormais de comprendre, sous une nouvelle perspective, la
production et la reproduction des inégalités en Amérique latine. Que se
passe-t-il lorsque les programmes de lutte contre la pauvreté désignent
les femmes comme actrices potentielles du développement de la région ?
Comment les politiques des Etats et des organismes internationaux
intègrent-elles les femmes au développement ? Quelles incidences ont
l’empowerment et la bonne gouvernance dans la structuration et
l’institutionnalisation des rôles de sexe ? Face à cela, quelles sont les
revendications, les stratégies et les organisations de femmes qui se
mobilisent dans ce contexte ? Quel est leur rapport à l’Etat et aux
institutions internationales et comment articulent-elles leurs intérêts
malgré leurs différences ? Ce type de questionnements est au cœur de
l’analyse proposée aux étudiant/e/s dans le cadre de ce séminaire.
Infos et programme :
http://www.iheal.univ-paris3.fr/IMG/pdf/Genre_et_Developpement__JBRANDLER_2 <http://www.iheal.univ-paris3.fr/IMG...>
010-2011.pdf
"Séminaire Genre du CREDAL"
Séminaire bi-mensuel de recherche regroupe depuis 2003 les chercheurs
et doctorants qui travaillent sur le genre, de l’IHEAL-CREDAL, EHESS,
Université René-Descartes, CEPED, Universités de Paris VII, Paris Ouest
Nanterre, Paris I, IEDES, IRD, etc.
Organisatrices : Maria Eugenia Cosio Zavala, Polymnia Zagefka,
Virginie
Rozée, Jessica Brandler-Weinreb
. Séance 1, 22/10/2010, 14h-16h, Salle Paul Rivet (5ème étage) Dominique
Raby, professeure invitée de l’IHEAL-CREDA, « Un homme ne doit pas partir
sans son épouse" : migration et violence selon les femmes nahuas de la
région du Haut Balsas (Mexique) ».
. Séance 2, 03/12/2010, 16h-18h, Salle Paul Rivet (5ème étage) Angela
Xavier de Brito, « L’influence française dans la socialisation des élites
féminines brésiliennes »
. Séance 3, 11/02/2011, 14h-16h, Salle Paul Rivet (5ème étage) Anna
Perraudin, doctorante en sociologie, au Cadis – EHESS, « Quand les hommes
partent : impacts de la migration interne et internationale sur la
renégociation des rôles genrés. Le cas d’un groupe indien à Mexico ».
. Séance 4, 04/03/2011, 14h-16h, Salle Paul Rivet (5ème étage)
Interventant-e à confirmer
. Séance 5, 25/03/2011, 14h-16h,Salle Paul Rivet (5ème étage)
Interventant-e à confirmer
. Séance 6, 29/04/2011, 14h-16h, Salle Paul Rivet (5ème étage)
Interventant-e à confirmer
. Séance 7, 27/05/2011, 14h-16h, Salle Paul Rivet (5ème étage)
Interventant-e à confirmer
. Séance 8, 24/06/2011, 14h-16h Guillaume Lanly, « Migration
internationale et développement : un lien complexe ».
http://www.iheal.univ-paris3.fr/spip.php?article2077 <http://www.iheal.univ-paris3.fr/spi...>
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3 - APPELS À CONTRIBUTIONS :
Avant le 20 décembre
"Genre et carrières politiques : quel dialogue ?"
Troisième journée d’étude doctorale de l’Association des Jeunes Politistes
de Bordeaux (AJPB).
7 avril 2011 à l’IEP de Bordeaux
Présentation :
Tout comme les autres sciences sociales, la science politique a
intégré le concept de genre à sa boîte à outils (Jenson et Lépinard 2009).
Dépassant la catégorie « femmes », les études de genre apportent ainsi une
perspective nouvelle en insistant sur « les processus par lesquels
l’humanité est divisée en deux groupes de sexe, groupes auxquels sont
assignées des fonctions différentes et hiérarchisées » (Lieber 2008 : 4).
Cette emphase sur la dimension processuelle des rapports sociaux de sexe
permet notamment la prise en compte de leur intersectionnalité avec
d’autres variables comme les questions de sexualités, de classes, de
générations, de nationalités, etc. Dans le cadre de l’étude des parcours
politiques, l’intégration de ces multiples paramètres à l’analyse a en
particulier ouvert la voie à une meilleure restitution de la diversité des
trajectoires militantes (Dunezat 2007), à un examen de l’apprentissage des
pratiques politiques en lien avec les normes de genre (Bargel 2009), ou
encore à une compréhension des ressorts de la différenciation sexuée des
professionnalisations politiques (Achin 2007). Les études de genre ont
ainsi rejoint les préoccupations centrales des analyses en termes de
carrières (Fillieule 2009 : 54) en mettant l’accent sur la diversité des
parcours et des pratiques individuels (voir notamment Becker 1985, Darmon
2008, Goffman 1968, RFSP 2001).
La troisième journée doctorale de l’Association des Jeunes Politistes
de Bordeaux (AJPB) se propose de contribuer à explorer ce lien souvent
implicite entre les notions de genre et de carrière dans l’étude des
parcours politiques. Jusqu’à quel point les deux concepts sont-ils
compatibles voire complémentaires ? Quelles pistes de recherche leur
combinaison ouvre-t-elle pour l’étude des engagements militants et des
métiers politiques ? Plusieurs dimensions seront privilégiées au cours de
cette journée d’étude :
. La notion de carrière invite à se pencher sur la dialectique de la
diversité et des points communs de la physionomie des parcours étudiés.
Peut-on identifier différentes logiques de carrières politiques au sein de
chacun des groupes de genre ou, au contraire, mettre à jour des
trajectoires politiques communes à des acteurs sociaux appartenant
pourtant à desgroupes de sexe antagonistes ? Quels en sont les facteurs de
différenciation ? Sont-ils révélateurs de dynamiques de hiérarchisations
entre différentes masculinités et féminités en politique (Connell 2009) ?
. La notion de carrière permet aussi de déplacer le regard vers les
différents types de ressources et de contraintes intervenant aux
différentes phases du parcours des individus. Qu’apporte à l’étude des
trajectoires une analyse du genre en termes de ressources ou de
contraintes politiques (Derville et Piochon 2004) ?
. Le concept de carrière incite également à mettre l’accent sur les
modifications des pratiques des individus au cours des différentes
séquences de leur parcours. La manière dont les individus mettent
quotidiennement en scène leurs féminités ou masculinités varie-t-elle au
fil des différentes phases de leur trajectoire ? Dans l’affirmative,
quelles sont les logiques qui sous-tendent ces variations ?
. Le concept de carrière peut être aussi bien appliqué aux trajectoires
politiques qu’aux parcours de genre. Y a-t-il donc un lien entre la
carrière de genre (mobilités ascendante ou descendante au sein de chaque
catégorie de sexe ou entre les catégories de sexe) et la carrière
politique ?
L’appel à communications s’adresse en priorité aux jeunes chercheurs
(doctorants ou post- doctorants). Les propositions de contribution (2
pages au maximum) doivent être adressées aux organisateurs
(contact.ajpb@gmail.com
comporter une présentation de la problématique, du terrain étudié et du
protocole d’enquête mis en place. L’appel est ouvert à des terrains variés
ainsi qu’à des objets diversifiés (partis, syndicats, professionnels de la
politique, etc.) et les approches comparatives sont les bienvenues. Les
résultats de la sélection seront transmis le 14 janvier 2011. Les
contributions devront être remises pour le 14 mars 2011.
Contact :
contact.ajpb@gmail.com
Avant le 30 décembre
"Diversité, Genre et Discrimination dans les Espaces"
Appel à communications pour le 2ème Colloque International du Centre
International de Recherche et d’Études Interculturelles (C.I.R.S.I.)
16-17-18 Février 2011
Bruxelles (Belgique)
Présentation :
Chaque être humain vit et agit dans l’espace d’une façon absolument
singulière. Malgré l’émergence et la diffusion du monde virtuel (Internet)
– qui a multiplié potentiellement à l’infini les espaces et les dimensions
dans lesquels nous vivons et agissons – de nombreuses barrières existent
encore dans l’espace en tant que lieu non seulement physique mais aussi
symbolique. Les barrières physiques sont associées et interagissent avec les barrières de
l’espace en tant que lieu de signification symbolique. Les espaces –
physique et symbolique – ont en commun la présence de barrières qui, même
dans leur différence ontologique, créent un continuum entre les pensées, les actions
et les politiques discriminatoires à l’égard des populations les plus
vulnérables.
La dimension critique et sensible des espaces se manifeste par les
frontières, les murs et le manque d’infrastructures pour les espaces
physiques alors que pour les lieux symboliques elle se manifeste par l’absence ou le
manque de liberté et d’égalité des chances dans l’accès à l’éducation, aux standards
minimum de vie, aux médias, aux nouvelles technologies, à la culture et à
la participation démocratique dans la vie politique, etc.
Le Colloque International “Diversité, Genre et Discrimination dans les
Espaces”, organisé à Bruxelles par le Centre International de Recherche et
d’Etudes Interculturelles (C.I.R.S.I.) abordera les sujets suivants dans
une approche interdisciplinaire et transdisciplinaire (les propositions dans
les suivants domaines de recherche sont particulièrement bienvenues :
anthropologie, architecture, communication, beaux-arts et arts visuels,
philosophie, études de genre et transgenre, géographie et géographie du genre, droit,
littérature, psychologie, relations internationales, sciences politiques, sociologie,
histoire, théâtre, urbanisme, etc.) :
. théories, pratiques, case studies et théories novatrices sur l’espace
physique et/ou symbolique en tant que lieu de discrimination par rapport à
la diversité, le handicap, les migrations, le genre et les minorités
linguistiques, religieuses et sexuelles, etc.
théories, pratiques, case studies et théories novatrices sur l’espace
physique et/ou symbolique en tant que lieu d’inégalité par rapport à la
diversité, le handicap, les migrations, le genre et les minorités
linguistiques, religieuses et sexuelles, etc.
. théories, pratiques, case studies et théories novatrices sur la relation
entre, d’une part, les espaces architecturaux, l’aménagement urbain, le
développement urbain et l’environnement et, d’autre part, la diversité, le
handicap, les migrations, le genre et les minorités linguistiques,
religieuses et sexuelles, etc. (banlieues, migrations suburbaines, accès aux espaces et
services pour les personnes handicapées et âgées, femmes, enfants, etc.)
. théories, pratiques, case studies et théories novatrices sur les espaces
en tant que lieu de production de sens et de processus individuels et
collectifs identitaires et d’appartenance par rapport à la diversité, le
handicap, les migrations, le genre et les minorités linguistiques, religieuses et
sexuelles, etc.
. théories, pratiques, case studies et théories novatrices sur les espaces
en tant que lieu organisé, planifié et géré par de multiples acteurs
sociaux (les systèmes locaux et administratifs, les réseaux associatifs et les
organisations de secteur) par rapport à la diversité, le handicap, les
migrations, le genre et les minorités linguistiques, religieuses et sexuelles, etc.
théories, pratiques, case studies et théories novatrices sur les espaces
en tant que barrières physiques (frontières, murs et manque
d’infrastructures,
etc.) par rapport à la diversité, le handicap, les migrations, le genre et
les minorités linguistiques, religieuses et sexuelles, etc.
. théories, pratiques, case studies et théories novatrices sur les espaces
en tant que barrières symboliques et sociales (liberté et égalité des
chances
dans l’accès à l’éducation, aux standards minimum de vie, au travail, aux
médias, aux nouvelles technologies, à la culture et à la participation
démocratique
dans la vie politique, etc.) par rapport à la diversité, le handicap, les
migrations, le genre et les minorités linguistiques, religieuses et
sexuelles,
etc.
. théories, pratiques, case studies et théories novatrices sur les espaces
en tant que lieux émotionnels, représentatifs et narratifs dans l’art, la
littérature et la musique par rapport à la diversité, le handicap, les
migrations, le genre et les minorités linguistiques, religieuses et
sexuelles,
etc.
Calendrier
. Date limite pour la soumission des résumés : 30 Décembre 2010 (envoyer un
résumé de maximum de 1500 caractères accompagné d’une brève note bio-
bibliographique à <events(AT)cirsi.net <http://cirsi.net/>
<http://cirsi.net/>
> > )
. Notification d’acceptation des résumés : 10 Janvier 2011
. Date limite pour l’inscription Early Bird au Colloque : 24 Janvier 2011
. Dernière date limite pour l’inscription ordinaire au Colloque : 14 Février
2011
. Date limite pour la soumission des essais pour publication dans les
Actes du
Colloque : Février 14, 2011
Contact :
events@cirsi.net
Avant le 3 janvier 2011
"Le genre à l’œuvre"
Colloque international
Les 20 et 21 septembre 2011
La Sorbonne, Paris, France
Organisé par le GdRI OPuS 2, le Mage-CNRS et le Comité de
Recherche « Sociologie des arts » de l’AISLF
En partenariat avec le CERLIS (Université Paris
Descartes–Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle–CNRS), l’Observatoire
Musical Français (Université Paris Sorbonne-Paris 4), le Laboratoire
G. Friedmann (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne–CNRS), l’Université
d’Athènes et les revues Travail, Genre et Sociétés et Sociologie de l’art.
Comité d’organisation :
Marie Buscatto (Laboratoire G. Friedmann, Université
Paris 1 Panthéon Sorbonne)
Anne Forssell (MAGE-CNRS, Cerlis-Université Paris
Descartes)
Mary Leontsini (Université d’Athènes, AISLF)
Margaret Maruani (MAGE-CNRS, Cerlis-Université Paris
Descartes)
Bruno Péquignot (OPuS 2, CERLIS, Université Paris 3
Sorbonne Nouvelle)
Hyacinthe Ravet (Observatoire Musical Français,
Université Paris Sorbonne-Paris 4)
Présentation :
Au cours des quarante dernières années, se sont
multipliées les recherches portant sur les modes d’inscription du genre des
artistes dans la production et la réception artistiques. De nouveaux
outils, théoriques et méthodologiques, ont été conçus afin d’explorer les
dimensions sexuées traversant les différents mondes de l’art –
littérature, cinéma, arts plastiques, danse, musique ou arts numériques. Au-delà de la variété
des approches, deux « modèles » dominants organisent la réflexion : la
construction sociale des sexes, d’une part ; l’approche par la performance,
d’autre part. Si le premier analyse en finesse les modes de construction
et de légitimation des inégalités sexuées, le deuxième porte une attention
renouvelée aux formes que peuvent prendre les transgressions des limites
de l’ordre
social genré.
Le genre est ainsi devenu une catégorie d’analyse à part entière, au
même titre que l’origine sociale, l’âge ou l’origine « ethnique ». Grâce à
ses vertus heuristiques, l’analyse en termes de genre renouvelle les
regards portés sur la production, la réception ou la médiation artistiques. La « variable » genre s’est par là même transformée en objet d’étude plurivoque. Sa
construction peut potentiellement brouiller les
frontières entre fiction et réalité, entre vérité et art, entre production et
réception, entre hommes et femmes… La production artistique contemporaine
élabore des registres genrés qui peuvent tout aussi bien confirmer les
différences sexuées que les déstabiliser, voire les subvertir, les nier ou
les détourner.
Ce colloque vise à accueillir les chercheur-e-s ayant
étudié des phénomènes artistiques spécifiques sous l’angle de différentes
disciplines (anthropologie, sociologie, histoire, sciences du langage,
arts du
spectacle, sciences de l’éducation, science politique, études théâtrales,
musicologie, études de genre, esthétique, etc.). Il a pour ambition
d’inciter
ces chercheur-e-s à explorer les rapports genrés traversant la production,
la
réception et la médiation artistiques d’une œuvre – un spectacle, un
ouvrage, une installation ou un film par exemple.
Dans quelle mesure peut-on repérer des registres d’expression artistiques
perçus, étiquetés ou définis comme
« féminins » ou « masculins » dans la production comme dans
la réception artistiques ? Selon quels processus et par quels acteurs –
public, critiques, artistes ou intermédiaires – ces repérages genrés
sont-ils construits, affirmés, niés, revendiqués, subvertis ? Comment les
acteurs
interprètent-ils, négocient-ils, brouillent-ils voire déconstruisent-ils
ces repérages sexués ? Comment encore sont-ils appropriés par les femmes,
les
hommes, les trans, les queers... ?
Quels en sont les effets sociaux : accès à l’expression, orientations
expressives ou réceptives, reconnaissance par le public ou construction des
légitimités... ? Comment ces registres sont-ils transgressés par les
hommes, par les femmes, par ceux et celles qui refusent les oppositions
binaires intransigeantes liées aux « féminités » ou aux
« masculinités » ? Que se passe-t-il alors pour les artistes,
pour le public, pour les œuvres d’art produites ainsi que pour les
carrières de ces artistes ? En quoi une analyse en termes genrés
recoupe-t-elle une
analyse portant sur les orientations sexuelles, les origines « ethniques »
ou
les appartenances sociales ? Dans quelle mesure certaines formes
artistiques contemporaines sont-elles, ou non, imprégnées, de la
thématique du genre, soit en se situant par rapport à une cause, soit en
en mettant en
lumière les rapports genrés – en révélant par exemple de petits gestes
quotidiens, tels le regard dans la rue, le strip-tease,
les usages possibles d’objets différenciés, pour n’en mentionner que
quelques-uns. Quelle est la place des collectifs d’artistes dans la remise
en cause des différences sexuées existantes, mais aussi dans la
construction
aussi bien de formes subversives que de nouvelles
frontières, ou que d’autres repères genrés ?
Ces questions – parmi d’autres – seront au cœur de la
réflexion pluridisciplinaire menée durant ce colloque qui se déroulera les
20 et 21 septembre 2010 à La Sorbonne. Les contributions qui portent sur
les
thèmes suivants sont les bienvenues (liste non limitative), le genre étant
mobilisé comme catégorie principale d’analyse :
. Les productions artistiques et culturelles
. Travail, carrières et réputations artistiques
. La valeur des œuvres
. Les réceptions critiques
. Les collectifs d’artistes
. Les affirmations et les négociations identitaires
. Les expressions artistiques subversives
. La création artistique
. Les intermédiaires culturels
. Les dispositifs techniques
Les propositions de communication (titre, résumé, nom de
l’auteur-e, affiliation institutionnelle, adresse électronique), de 800
mots (maximum), devront être envoyées à genrealoeuvre@gmail.com
janvier 2011. Elles seront soumises aux membres du comité
scientifique. Les résultats de la sélection seront communiqués aux
auteur-es
fin mars 2011 au plus tard.
Avant le 14 janvier
"Jeunes et jolis. La formation de la jeunesse dans la presse magazine"
Centre d’histoire de Sciences Po
Présentation :
L’histoire de la presse magazine accompagne au XXe siècle
celle de la culture de masse. Au Centre d’Histoire de Sciences Po, le
groupe « Presse magazine » se propose depuis deux ans d’ouvrir le dialogue
entre historiens, chercheurs de diverses disciplines en sciences humaines
et acteurs de la presse magazine. Il s’agit de considérer les magazines
comme des sources et des objets d’histoire. L’offre de magazines est en
effet toujours plus abondante en France, et le discours de ces
publications prépare et prolonge l’ensemble des mutations de la société.
Dans la poursuite de ses travaux sur le corps dans la presse magazine,
notre groupe de travail organise le 18 mars prochain une journée d’études
sur la jeunesse. Il s’agit d’essayer de comprendre comment les magazines
contribuent, dans tous les sens du terme, à la « formation » de la
jeunesse.
Dans l’histoire de la culture de masse, certains périodiques, tels que
Salut les copains, se sont distingués et ont participé à l’invention de la
jeunesse, à sa constitution en groupe social à partir des années 1960.
Quelles approches envisager pour analyser un tel processus ? D’abord, sur
un plan strictement éditorial, le « jeune » constitue un public-cible dont
la presse magazine contribue à identifier les attributs spécifiques par
rapport à d’autres catégories démographiques ou sociales et participe
ainsi au développement de la ou des « culture(s) jeune(s) ». Ensuite, ces
attributs – physiques, éthiques, esthétiques, sexuels, etc. – sont
mobilisés, au-delà même de la presse estampillée « jeunesse », par le
discours médiatique, qui produit des représentations des « jeunes » dont
on peut retracer les mutations. Enfin, à un troisième niveau plus général,
ce traitement du fait « jeune » transparaît dans l’ensemble du phénomène «
presse magazine », comme injonction à la jeunesse et ressort puissant du
rêve vendu sur papier glacé.
Quand et comment la presse magazine s’adresse-t-elle à la jeunesse ?
Selon quelles modalités (formation, information, complicité, etc.) ce
contrat de lecture s’établit-il et comment évolue-t-il sur le long terme ?
Quelles oppositions symboliques la presse magazine souligne-t-elle dans
ses représentations de la jeunesse ? Enfin, comment cette jeunesse
informe-t-elle à son tour les autres secteurs de la presse magazine, tant
dans leurs visées idéologiques que dans leurs stratégies rhétoriques ?
Voilà les quelques questions qui baliseront cette journée d’étude.
De toute origine disciplinaire, les propositions, d’une quinzaine de
lignes, sont à envoyer avant le 14 janvier 2011, à Claire Blandin
(blandin@u-pec.fr
sur la presse magazine.
Vous pouvez découvrir les travaux du groupe de travail Presse magazine
sur le site du Centre d’histoire de Sciences Po à l’adresse suivante :
http://centre-histoire.sciences-po.fr/centre/groupes/presse_magazine.html <http://centre-histoire.sciences-po....>
Avant le 31 janvier
"Histoire de la parentalité à l’époque moderne et contemporaine"
Colloque de la Société de Démographie Historique (SDH)
En association avec la Société italienne de Démographie Historique
(SiDes) et avec le soutien de l’INED
Jeudi 15 et vendredi 16 septembre 2011 (Paris-INED)
Comité d’organisation : Guido Alfani (Bocconi, Milan), Fabrice Boudjaaba
(CNRS), Vincent Gourdon (CNRS), Anne-Françoise Praz
(Fribourg) et Marion Trévisi (Amiens)
Argumentaire :
L’éclatement du modèle familial bourgeois a suscité ces dernières années
l’apparition du
néologisme de « parentalité » pour distinguer les parents, ainsi
nommés en référence à leur rôle de géniteur ou à leur
institutionnalisation par
le droit, de la fonction parentale, susceptible d’être assumée par une
pluralité d’acteurs et d’actrices, quels que soient leurs liens
biologiques ou
juridiques avec l’enfant.
Cette pluralité de la fonction parentale, bien connue des
anthropologues
qui étudient les
sociétés non occidentales, n’est pas étrangère non plus à l’histoire de nos
propres sociétés. A chaque époque, des personnes multiples ont investi ce
rôle,
selon diverses modalités d’articulation entre biologie, droit, pratiques
d’élevage et d’éducation des enfants.
Un premier objectif de ce colloque consiste à repérer diverses formes
historiques de
parentalité, les conditions sociales et matérielles dans lesquelles elles
émergent, les contraintes normatives qui leur sont associées, et les
mécanismes
sociaux qui autorisent ou non leur légitimation. Un deuxième objectif
s’attache
à analyser l’impact de ces conditions d’émergence, de ces modèles
normatifs et de
ces normes juridiques sur le vécu individuel. Comment l’articulation des
droits/devoirs dans le rapport de parentalité, variables en fonction du
sexe,
de l’âge et de la condition sociale, modifie-t-il les expériences de vie
des
adultes et des enfants concernés ? Quelles en sont les conséquences
concrètes sur la manière dont adultes et enfants investissent cette
relation intergénérationnelle
et lui donnent du sens ?
Infos complètes :
:http://www.gendercampus.ch/Common/Lists/CalendarCall%20for%20Papers/Attach <http://www.gendercampus.ch/Common/L...>
ments/2015/Appel_colloque_parentalité_2011.pdf
Avant le 15 mars :
"Genre et stéréotypes"
3ème édition des journées d’études sur le genre
Les 15 et 16 avril 2011
Faculté des Lettres et Sciences Humaines.
Aïn Chok. Casablanca (Maroc)
Présentation :
L’Equipe d’Etudes et de Recherches sur le Genre, organise sa 3ème
Edition
des Journées d’Etudes sur le Genre sur le thème Genre et Stéréotypes, le
14 et 15 Avril 2011, à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Aïn
Chok, à Casablanca.
La notion de “ stéréotype ” a fait l’objet d’études diverses et a
soulevé
plusieurs questionnements d’ordre théorique et méthodologique. Notion
multidisciplinaire par excellence, la diversité des disciplines et des
orientations illustre la difficulté à en cerner la définition. Cette
complexité est due au fait que le stéréotype renvoie à des réalités
hétérogènes qui fonctionnent tant sur le plan des idées (préjugés, lieux
communs, représentations, rôles sociaux, etc.) que de la forme
(expressions figées ou métaphores clichées). Toutes les approches
s’accordent cependant sur le fait que les stéréotypes relèvent d’un
processus psychologique qui permet de structurer l’environnement social en
attribuant des traits (qualités ou défauts) à des groupes : stéréotypes de
race, de classe sociale ou de genre, par exemple. Ce sont les stéréotypes
de genre qui retiendront notre attention dans cette 3ème Edition des
Journées d’Etudes sur le Genre. En effet, dans toutes les sociétés, les
stéréotypes associés aux hommes et aux femmes, qu’ils soient positifs ou
négatifs, sont ancrés à un stade précoce du développement de l’enfant et
déterminent les comportements, les attentes et les choix de vie des
différents acteurs au plan social. Ces stéréotypes concernent et affectent
directement des secteurs-clés de la vie sociale tels que l’emploi, la
santé, l’éducation, le champ politique, les médias, les arts et lettres,
etc.
Ces journées d’études et de recherches se proposent de traiter les
points
suivants :
. Au Maroc, le contexte actuel qui voit et impose de plus en plus la
présence des femmes sur le marché de l’emploi a-t-il permis l’atténuation
des stéréotypes de genre qui confinent les femmes et les hommes dans des
rôles traditionnels séculaires ou les rôles sont-ils devenus
interchangeables ?
. Comment les stéréotypes de genre se manifestent-ils dans le discours des
différents acteurs sociaux et politiques ?
. Le rôle des médias est déterminant dans la diffusion de ces
représentations stéréotypées, qu’en est-il dans nos journaux quotidiens ou
autres revues et magazines ? dans les programmes de radio et de télévision
?
. Les domaines des arts et des lettres condensent souvent les stéréotypes
de genre : Quel usage en est-il fait dans ces domaines ?
. Dans la littérature marocaine, quelles pratiques narratives et
textuelles rencontre-t-on dans les récits ? Quels sont les soubassements
et les implications esthétiques et idéologiques du stéréotype ? Les textes
littéraires ont-ils un rôle de pérennisation ou de déconstruction des
stéréotypes ?
Contacts :
yam.elaouani@gmail.com//r.nadifi
====
4 - RÉSEAUX :
"Genre et classes populaires"
Etudiant les ouvrières ou les travailleuses, nous avons formé, il y a
quelques mois, un groupe de travail avec des personnes faisant une
recherche sur les mondes ouvriers/ classes populaires dans une perspective
de rapports sociaux de sexe de 1789 à nos jours. Jusqu’à présent, nous
avons présenté nos travaux et discuté de ceux-ci comme d’ouvrages et idées
diverses qui nous rassemblent.
L’objectif de ce groupe est à la fois de mutualiser nos recherches, de
réfléchir à plusieurs autour de nos problématiques, de travailler ensemble
la bibliographie, d’échanger nos idées d’archives etc. En cette nouvelle
année scolaire, nous relançons cet appel qui s’adresse aux masterant-e-s,
doctorant-e-s, post-doctorant-e-s en histoire ou en sociologie (avec une
perspective sociohistorique) . Si vous êtes interessé-e-s, contactez-nous
par retour de mail.
Camille Fauroux (Allocataire IEC, EHESS) faurouxcamille@gmail.com
Fanny Gallot (ATER Lyon 1, Lyon 2) sporadikjas3@gmail.com
Nora Natchkova (Université de Genève/Université de Fribourg)
Nora.Natchkova@unige.ch
Anais Albert, doctorante à l’université de Paris 1
Katie Jarvis,doctorante à l’University of Wisconsin-Madison
Eve Meuret-Campfort, Allocataire, CENS, Université de Nantes
"Genre & Guerre"
Liste de discussion ayant pour but de mettre en réseau de jeunes
chercheur-se-s ayant ces centres d’intérêt en commun. Elle permet
d’échanger des informations utiles : savoirs acquis dans les archives ou
sur le terrain, parution d’ouvrages, colloques, appels à communication et
à publication... Elle a pour but de développer une démarche collective
d’entraide et d’échange, dans un contexte universitaire qui favorise
souvent l’isolement et la compétition.
La liste regroupe des masterant-e-s, doctorant-e-s et
post-doctorant-e-s
dont le thème de recherche est lié au genre et à la guerre.
Le genre doit être un axe central de la recherche des membres de la liste.
Ce terme est pris ici dans une acceptation large, un savoir critique sur
les rapports de pouvoir entre hommes et femmes. Il inclut donc les études
sur les femmes, mais aussi les masculinités, les rapports sociaux de sexe,
les sexualités... De même, par la guerre, il faut comprendre aussi bien
les conflits mondiaux que les guerres coloniales, les guerres civiles ou
encore l’anthropologie guerrière...
Enfin, cette liste est pluridisciplinaire
http://fr.groups.yahoo.com/group/genreguerre/ <http://fr.groups.yahoo.com/group/ge...>
"Réseau Genre et langage"
organisé par Luca Gréco et Maria Candea
Présentation :
Ce réseau a l’ambition de créer un espace de recherche autour des
articulations possibles entre genre (gender) et langage. Nous appréhendons
le langage, en tant qu’ensemble de pratiques multisémiotiques - parole,
textes, conduites corporelles en interaction - socialement situé et
historiquement ancré.
Dans ce cadre, les pratiques langagières sont un excellent terrain
pour
observer les processus par lesquels le genre se rend intelligible, se
construit et se questionne. Ainsi, les pratiques langagières entretiennent
avec le genre une relation indexicale et indirecte médiatisée par un
ensemble de postures, d’attitudes et d’idéologies historiquement et
culturellement transmises (Ochs 1992).
Pour aborder le genre, nous adoptons la position issue des travaux de
Judith Butler qui le définit comme un dispositif « par lequel les notions
de masculin et de féminin sont produites et naturalisées, mais il pourrait
très bien être le dispositif par lequel ces termes sont déconstruits et
dénaturalisés » (Butler 2004 : 59)
L’objectif de ce réseau est enfin celui de faire connaître en France
les
travaux pionniers de Robin Lakoff, de Claire Michard, de Deborah Cameron,
de Celia Kitzinger et d’un certain nombre de chercheurEs travaillant dans
le sillage desGender and Language Studies.
Infos et contacts :
http://www.univ-paris3.fr/1265211099092/0/fiche___laboratoire/ <http://www.univ-paris3.fr/126521109...>
====
5 - POSTES :
Les arrêtés d’ouverture des concours CNRS 2011 sont tombés.
Il y a des postes CR2 coloriés genre :
. "histoire du genre" en section 33
. "genre : littérature, philosophie, arts en section" en section 35
. "genre et pratiques de l’espace, affectés dans un laboratoire de
recherche relevant de la section 35 (philosophie, histoire de la pensée,
sciences des textes, théorie et histoire des littératures et des arts)" en
section 39
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT <http://www.legifrance.gouv.fr/affic...>
000023149444
Et un poste CR1 colorié genre :
. "genre : éthique, vulnérabilités, migrations, affecté dans un
laboratoire relevant de la section 39 (espaces, territoires et sociétés)"
en section 35
Vous pouvez trouver le détail par sections et par grades ici :
http://www.dgdr.cnrs.fr/drhchercheurs/concoursch/informer/cand02-fr.htm <http://www.dgdr.cnrs.fr/drhchercheu...>
====
6 - SOUTENANCES DE THESE :
Vincent Bonnet soutiendra sa thèse de doctorat de sociologie "Act
Up-Paris : analyse d’une militance"
le lundi 10 Janvier 2011 à 14h00 à l’UFR
SLHS de l’université de Franche-Comté (adresse : salon Préclin, 18,
rue Chifflet, à Besançon) devant le jury composé de Catherine
Déchamp-Le Roux, Francis Farrugia, Martine Leibovici, Liane Mozère et
Marie-Noëlle Schurmans.
Résumé de la thèse :
Historiquement, l’apparition du sida a opéré des branchements inédits
entre l’intime et le politique. Investiguer les motivations des
militants d’Act Up-Paris, association de lutte contre le sida « issue
de la communauté homosexuelle », leurs façons d’user de la mort dans
la visibilisation du combat ou les artifices inventés pour maintenir
vive et inspirée l’identité de groupe jette un éclairage particulier
sur ce qu’on peut entendre par "empowerment", entre un rapport
récalcitrant aux savoirs constitués de la science et de la médecine et
une expérimentation autour du commun, comme ce qui fonde et ce que
vise tout à la fois l’action politique.
Danièle Hourbette a soutenu sa thèse "Genre et usages des TIC. Une étude
de cas dans une école d’ingénieur en agronomie", sous la direction de
Georges Louis Baron
Vendredi 10 décembre à l’université Paris 1 Sorbonne
Résumé :
Les relations entre le genre et les usages des technologies de
l’information et de la communication ont fait l’objet d’études, mais peu
d’entre elles ont porté sur le contexte de l’éducation et de la formation
en France.
L’étude présentée dans cette thèse se caractérise par son aspect
exploratoire, à partir d’une triple filiation : les recherches sur les
usages des TIC en éducation, la conceptualisation française du genre,
conçu d’une part comme résultant des rôles et rapports sociaux de sexe et
d’autre part comme continuum où chacun-e se situe, entre les deux pôles
extrêmes de la masculinité et de la féminité. Nous nous appuyons sur une
étude de cas menée dans une école d’ingénieurs agronomes axée sur des
questionnaires en ligne, des entretiens et l’analyse de sites et blogs.
La confrontation entre les déclarations des élèves sur leurs
trajectoires d’usages et les compétences apprises et mises en oeuvre et, d’un autre
côté, les usages déclarées et les productions observées révèle des hiatus expliqués en relation avec
les rôles et rapports sociaux de sexe, les attributions liées au genre, et
des traces de phénomènes de dépendance / indépendance à l’égard de
celui-ci.
Bien que ces élèves se situent dans un cursus scientifique, il
apparaît que leur appartenance à un sexe social ait influé fortement sur leurs
compétences, en raison de trajectoires biographiques fortement marquées
par les normes de sexe. Cependant, des usages liés aux activités
artistiques ou de loisir ont permis aux filles de développer des
compétences dans une autre sphère que les garçons, qui sont favorisés dans
l’univers masculin des jeux et des TIC en éducation.
Cécile Chamayou-Kuhn a soutenu sa thèse de Littérature "Les écritures du
corps dans les œuvres d’Evelyn Schlag et Elfriede Jelinek. Etude des
genres sexuels et des genres littéraires", dirigée par M. Jacques
Lajarrige, professeur des universités (Paris 3)
le 7 décembre 2010 à l’université Paris 3
Membres du jury :
Mme Jacqueline Bel, professeur à l’université du Littoral
M. Alain Cozic, professeur à l’université Toulouse 2
Mme Erika Tunner, professeur émérite à l’université Paris 12
M. Rolf Wintermeyer, professeur à l’université Paris 3
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7 - PUBLICATIONS :
Gayle Rubin, Surveiller et jouir. Anthropologie politique du sexe,
Rostom Mesli, Flora Bolter, Christophe Broqua, Nicole-Claude Mathieu
(Traduction), Editions Epel, 484 p. ISBN : 9782354270155
Le premier ouvrage rassemblant les articles les plus célèbres et les
plus influents de Gayle Rubin.
Au sommaire du recueil :
. Préface de David M. Halperin et Rostom Mesli
. Le Marché aux femmes, traduction de Nicole-Claude Mathieu ;
. Le Péril cuir, traduction de Rostom Mesli ;
. Penser le sexe, traduction de Flora Bolter ;
. Les Catacombes, traduction de Rostom Mesli ;
. "La nostalgie, c’est l’arme du faible," interview de Gayle Rubin par
Rostom Mesli ;
. Elégie pour la Vallée des rois, traduction de Rostom Mesli ;
. Étudies les subcultures sexuelles, traduction de Christophe Broqua.
Extrait de la préface :
Gayle Rubin est une légende vivante des études sur la sexualité et de
la queer theory. Le Marché aux femmes, qu’elle écrivit lorsqu’elle était
étudiante de premier cycle, devint très vite l’article d’anthropologie
sociale le plus cité ; on considère qu’il a fondé les champs de la théorie
féministe et des études de genre, et qu’il est à la base de tous les
travaux ultérieurs sur la construction sociale du genre. En fait, Rubin
semble avoir été la première anthropologue féministe à employer le mot de
« gender » dans un texte imprimé. À « Penser le sexe », autre article
qu’elle écrivit dix ans plus tard, on attribue la fondation des études sur
la sexualité, des études gaies et lesbiennes, et de la queer theory. Par
la suite, Rubin publia une série d’articles qui l’ont confirmée dans son
statut de représentante la plus éminente de ce qu’elle a elle-même appelé
« une théorie radicale de la politique de la sexualité ».
http://www.epel-edition.com/publication/239/surveiller-et-jouir.html <http://www.epel-edition.com/publica...>
Guillaume Delmas, Sarah-Marie Maffesoli et Sébastien Robbe (dir.), Le
Traitement juridique du sexe, L’Harmattan, 188 p., 17,50 euros. ISBN :
978-2-296-13127-9
Actes du colloque : http://www2.univ-paris8.fr/RING/spip.php?article663 <http://www2.univ-paris8.fr/RING/spi...>
Ces contributions abordent la question de l’adaptation du droit face à
des phénomènes sociaux contemporains médiatisés - tels que le mariage
homosexuel, l’assistance médicale à la procréation ou la prostitution -
ou, à l’inverse, des pratiques plus marginales - comme la nécrophilie ou
le sadomasochisme. Cet ouvrage est organisé en quatre parties, consacrées
respectivement au "sexe institutionnalisé", au "sexe médicalisé", au "sexe
pénalisé" et au "sexe défavorisé".
Christine Verschuur, Genre, postcolonialisme et diversité des mouvements
de femmes, Cahiers Genre et Développement n°7, L’Harmattan, 512 p., 43
euros. ISBN : 978-2-296-09731-5
Le présent ouvrage s’attache à souligner la diversité et la richesse
des mouvements de femmes de par le monde, qui se sont organisés autour
d’enjeux variés, que ce soit autour du droit de vote des femmes, du droit
des filles à l’éducation, des luttes anticoloniales, des discriminations
racistes envers des femmes ou de divers autres droits. Il explore aussi
les débats sur l’articulation des différentes appartenances de classe,
race, caste, genre et comment ces catégories se croisent, se renforcent.
Ce débat est déjà ancien, puisqu’il a été abordé dès le XIXe siècle, par
exemple avec les textes de Flora Tristan, en Chine dans les années 1920,
ou dans les années 1960 aux États-Unis avec les femmes du mouvement Black
Feminism. À partir des années 1980, se développe une démarche critique de
l’hégémonie d’une certaine pensée féministe, blanche, occidentale, qui
n’avait pas suffisamment reconnu les tensions dans les débats et luttes
féministes, pourtant âpres, autour des questions de classe, de race ou de
nation. Cette démarche de décolonisation du féminisme est inspirée par des
militantes et théoriciennes issues de la migration, des minorités, et
surtout par des militantes et théoriciennes dans les pays du Sud. La
réflexion sur l’intersectionnalité des catégories de genre, classe, race,
caste, a permis de construire de nouveaux champs théoriques qui ont
souvent précédé l’institutionnalisation du champ d’études postcoloniales.
Cet ouvrage permet aussi que s’expriment et soient rapportés les
expériences concrètes des femmes et des mouvements de femmes, dans toute
leur diversité, et les savoirs qui sont élaborés par et avec elles. Ce
travail correspond à une reconnaissance, non seulement des capacités
d’agir mais aussi des capacités de penser, de manière critique, des femmes
de différentes appartenances et de divers horizons culturels, et dont les
théories féministes sont redevables.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no=31 <http://www.editions-harmattan.fr/in...>
686&no_revue=61
Cahiers du Genre, "Les objets de l’enfance", 49 / 2010, 270 pages
Coordonné par
Sylvie Cromer, Sandrine Dauphin et Delphine Naudier
Présentation :
Dans quelle mesure peut-on dire que l’enfance est un laboratoire des
transactions de genre ? Confrontant discours, pratiques et
représentations, les articles de ce numéro mettent en scène des
expériences ludiques au sein de plusieurs instances socialisatrices, et
analysent comment, à travers elles, se construit, s’expérimente et se
recompose le genre.
Sommaire :
Dossier : Les objets de l’enfance
. Sylvie Cromer, Sandrine Dauphin et Delphine Naudier
L’enfance, laboratoire du genre (Introduction)
. Geneviève Cresson
Indicible mais omniprésent : le genre dans les lieux d’accueil de la
petite enfance
. Mona Zegaï
La mise en scène de la différence des sexes dans les jouets et leurs
espaces de commercialisation
. Sylvie Octobre
La socialisation culturelle sexuée des enfants au sein de la famille
. Eva Söderberg
L’héritage de Fifi Brindacier
. Sylvie Cromer
Le masculin n’est pas un sexe : prémices du sujet neutre dans la presse
et le théâtre pour enfants
. Martine Court
Le corps prescrit. Sport et travail de l’apparence dans la presse pour
filles
. Aurélia Mardon
Construire son identité de fille et de garçon : pratiques et styles
vestimentaires au collège
Hors-champ
. Virginie De Luca Barrusse
Le genre de l’éducation à la sexualité des jeunes gens (1900-1940)
. Anaïk Pian
La migration empêchée et la survie économique : services et échanges
sexuels des Sénégalaises au Maroc
http://cahiers_du_genre.pouchet.cnrs.fr/numero49.htm <http://cahiers_du_genre.pouchet.cnr...>
Genre, sexualité & société, "Egologies", n°4
Genre, sexualité & société / gss.revues.org / est une revue
francophone à comité de lecture, consacrée à la sexualité et aux questions de genre.
Créée en 2009 par un groupe de jeunes chercheur-e-s en sciences humaines
et sociales, la revue Genre, sexualité & société se revendique comme un
espace de dialogues et d’échanges, ouverte à différentes approches
disciplinaires.
Dossier
Présentation
. Le Comité de rédaction
Ce que parler de soi veut dire
Textes
. Rose-Marie Lagrave
Se ressaisir
. David Halperin et Mathieu Trachman
Défendre la culture gaie. Entretien avec David Halperin
. Marie-Ange Schiltz
De la contingence et de la carrière
. Joan W. Scott et Bruno Perreau
La question du genre. Entretien avec Joan W. Scott
. Sylvie Chaperon
Du féminisme à la sexologie : un parcours en Histoire
. Michel Bozon, Baptiste Coulmont et Marianne Blidon
De la sociabilité au genre et à la sexualité. Entretien avec Michel Bozon
sur les étapes d’un parcours sociologique
. Gail Pheterson
Le féminisme pris aux pièges
. Jean Allouch et Massimo Prearo
Identité, sexualité, spiritualité. Entretien avec Jean Allouch
http://gss.revues.org <http://gss.revues.org>
Fédération de recherche sur le genre RING
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
- permanence tous les mardis -
01 49 40 73 49
genre.ring@univ-paris8.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING <http://www.univ-paris8.fr/RING>