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Annonces du RING - 1er mai 2009


Date de mise en ligne : [01-05-2009]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Genre et syndicalisme. Regards croisés franco-anglais", 15 juin, Paris
- "Viols en temps de guerre / Rape in wartime : a history to be written", 11-13 mai, Paris
- - "Genre, sexualité et islam : regards croisés, entre ici et là-bas", 28 mai, Bruxelles
- "Féminismes et transmission générationnelle. Une approche comparée France-Italie", 15 mai, Lyon
- "Violences. Analyses féministes de nouveaux enjeux", 31 mai - 6 juin, Laval (Québec)
2 - SEMINAIRES :
- [séminaire de l’ISH - Lyon du 6 mai annulé]
- Eric Fassin, "La démocratie sexuelle contre elle-même. Liberté, égalité, immigration", 6 mai, Paris
- Carol Gilligan, "In a Different Voice : looking back to look forward", 13 mail, Paris
- séminaire de Nadia Tazi, "Politique de la virilité en Islam", Paris
- conférence d’Eliane Viennot, 9 mai, IEC
3 - APPELS A CONTRIUBUTIONS :
- Avant le 1er mai, "La partialité. Dans la science, la formation et l’intervention sanitaire, éducative et sociale", Lyon
- Avant le 30 avril, "Les sources de l’histoire du genre", Angers
- Avant le 21 mai, "‘Race’, ‘Classe’, ‘Genre’ comme catégories de la différence et de l’inégalité : Comment profiter des approches de l’intersectionalité en sciences humaines et sociales ?", Paris
- Avant le 30 juin, "Des guerres et des hommes : la masculinité à l’épreuve du feu", Montréal
- Avant le 30 juin, "Le traitement juridique du sexe", Sceaux
- "Les féministes et la maternité", Bruxelles
4 - THESE :
- - Céline Schoeni, "Crise économique et travail féminin : retour à l’ordre. L’offensive contre le travail des femmes dans les services publics en Suisse et en France durant les années 1930", 6 mai, Lausanne
5 - PUBLICATIONS :
- RFSP, "Le genre à la frontière entre policy et politics"
- Caroline Schuster Cordone, Le crépuscule du corps. Images de la vieillesse féminine
- Chimères, "Désir Hocquenghem"
- François Chaignaud, L’affaire Berger-Levrault : le féminisme à l’épreuve (1897-1905)
- Nicoletta Bazzano, La Femme parfaite. Histoire de Barbie
- Philippe Liotard (dir.), Sport et homosexualités
- Pierre Muller et Réjane Senac-Slawinski, Genre et action publique : la frontière public-privé en questions
- Drees, "La santé des femmes en France"

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COLLOQUES :

- "Genre et syndicalisme. Regards croisés franco-anglais"
Colloque organisé par le Mage, Marché du travail et genre en Europe - CNRS - Paris
Responsables Sophie Pochic, sociologue, CMH - CNRS
Cécile Guillaume, sociologue, CLERSÉ - CNRS
Rachel Silvera, économiste, MAGE
lundi 15 juin
École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
105 bd Raspail - 75006 Paris
Programme :
. 9h30
Accueil des participants
Présentation du Mage par Catherine Marry
Introduction à la journée par Cécile Guillaume et Sophie Pochic
. 10h00
L’égalité professionnelle : un objet insaisissable pour les syndicats ?
Présidente : Jacqueline Laufer, sociologue, MAGE et Groupe HEC
> Jill Rubery, économiste, Manchester University
The gender pay policies in the UK and the undervaluation of women’s work
> Pascale Le Brouster, sociologue, université Paris Diderot
La construction socio-historique de la “condition féminine” par la CFDT
dans les années 1960-1980
> Rachel Silvera, économiste, MAGE et Université Paris Ouest-Nanterre-La Défense
Le “nouveau” défi de l’égalité dans le syndicalisme français :
l’exemple de la Charte de la CGT
Discutante : Anne Revillard, sociologue, Université Paris Nord-Villetaneuse
. 14h15
Genre et engagement syndical : enjeux scientifiques et politiques de la mixité
Présidente : Margaret Maruani, sociologue, CRESSPA et MAGE, CNRS
> Sue Ledwith, sociologue, Ruskin College
The development of gender analysis of Trade Unions in the UK
> Gill Kirton, sociologue, Queen Mary University of London
The Making of Women Trade Unionists
> Cécile Guillaume, sociologue, CLERSÉ et Sophie Pochic, sociologue, CMH-CNRS
Le “plafond de verre” dans les syndicats : une comparaison France-Angleterre
Discutante : Catherine Achin, politiste, CRESPPA-CNRS et Université Vincennes-St Denis
Synthèse et conclusion :
Chantal Rogerat, sociologue, MAGE
Contact :
mage@mage.cnrs.fr

- "Viols en temps de guerre / Rape in wartime : a history to be written"
Colloque international - International Conference
11, 12 et 13 mai 2009
Institut historique allemand
8, rue du Parc Royal – 75003 Paris
Responsables scientifiques : Raphaëlle Branche et Fabrice Virgili
Présentation :
Les viols commis lors de conflits armés sont bien souvent considérés comme une violence inéluctable. L’expression même de « viol de guerre » les inscrit dans une normalité intemporelle de la guerre. Parce que les victimes sont dans la plupart des cas des civils et des femmes, ils furent longtemps relégués au second plan. Ainsi placés à la marge du champ de bataille, on pensait les viols entre butin et repos du guerrier. Sans effet sur le cours de la guerre, n’y était vu, que l’assouvissement, certes violent, de la pulsion sexuelle masculine.
Depuis une trentaine années, des travaux ont été réalisés dans différentes disciplines. Ce colloque a pour ambition de promouvoir une approche du viol en temps de guerre comme sujet d’histoire. Le propos n’est pas de l’ériger au préalable en violence suprême et oubliée, mais, en prenant en compte les acteurs, les actes et les moments, de s’interroger sur sa place dans les conflits. Il s’agit également d’en cerner la visibilité au moment des faits comme a posteriori. On se demandera ainsi comment le viol peut aller jusqu’à symboliser un conflit, se retrouver au cœur de la dénonciation des atrocités commises par l’ennemi, ou au contraire être évacué des récits, publics comme privés.
Programme :
11 mai
Accueil et introduction / Welcome and introduction
13 h -13 h 30
Approches et difficultés - Approaches and difficulties
13 h 30-14 h 30
Table-ronde animée par Pieter Lagrou (Université libre de Bruxelles)
avec Malika El Korso (Université d’Alger), Stéphanie Gaudillat-Cautelat (Université Lyon 2, IHA), John Horne (Trinity College, Dublin), Daniel Palmieri (CICR - Genève), Alisa Muratcuas (Association of Concentration Camp Torture Survivors, Sarajevo) et Michaelina Jakala (University
of Bradford).
Commettre / Perpetrating
15 h-17 h
Présidence : Raphaëlle Branche (CHS, Université Paris 1 - Maison Française d’Oxford)
Anne Godfroid (Université Libre de Bruxelles), Une fureur « belgica » en réponse à la fureur « teutonica » ? ou l’esprit de revanche des soldats belges stationnés en Rhénanie. Réalité ou fiction ?
Julie Le Gac (ENS Cachan), « Marocchinate » : du barbarisme à la dénonciation raciale des viols commis en Italie par l’Armée française (1944)
Delphine Lacombe (EHESS, Université de La Rochelle), Raison d’Etat, raison de la révolution, raison des hommes : le cas emblématique de l’affaire nicaraguayenne Zoilamérica Narváez contre Daniel Ortega
Dara Kay Cohen (Stanford University), The Role of Female Combatants in Armed Groups : Women and Wartime Rape in Sierra Leone (1991-2002)
Théoriser / Theory
17 h 30-19 h
Présidence : Pieter Lagrou (Université libre de Bruxelles)
Elisabeth Jean Wood (Yale University), A Theoretical Framework for Explaining the Variation in Wartime Sexual Violence
Débat / Discussion
12 mai
L’imaginaire en actes / The imaginery in action
9 h-10 h 30
Présidence : John Horne (Trinity College - Dublin)
Maud Joly (Sciences Po, Paris), Troupes maures et viols de Républicaines : pratiques de guerre, terreur et imaginaires du passé réactivés dans la guerre d’Espagne
Amandine Regamey (Université Paris 1, EHESS), Le poids des imaginaires : viols et mythe des femmes-snipers en Tchétchénie
Nayanika Mookherjee (Lancaster University), The absent piece of skin : Gendered, racialised and territorial inscriptions of sexual violence during the Bangladesh war
Situations et dynamiques / Situations and dynamics
11 h-12 h 30
Présidence : Fabrice Virgili (IRICE/CNRS - Université Paris 1)
Regina Mülhauser (Institut for Soziale Forschung, Hambourg), Coerced Undressing, Sexual Torture, Rape and Sexual Enslavement – Different Forms of Sexual Violence during the German War and Occupation in the Soviet Union (1941-1945)
Katherine Stefatos (University of London), The victimization of the body and the body politic during the Greek Civil War
Alexandre Soucaille (Université Paris X), La présence du viol. Savoirs, épreuves et témoignages (Inde)
14 h 30-16 h
Natalia Suarez Bonilla (EHESS), Viol, blâme de la victime et contrôle social en temps de guerre : une approche du cas colombien
Akachi Odoemene (University of Ibadan, Nigeria), The Nigerian Military and Sexual Violence in Ogoniland (Niger Delta), Nigeria, 1987-1999
Valérie Pouzol (EPHE), Déconstruire le concept de « pureté des armes » (Tohar ha Néchek) : les viols comme arme de guerre dans l’histoire du conflit israélo-palestinien (1948-1992)
Face au droit / The legal dimension
16 h 30-18 h
Présidence : Isabelle Delpla (Université Paul-Valery - Montpellier)
Marianna G. Muravyeva (Herzen State Pedagogical University of Russia, St Petersbourg), Categorizing Rape in the Russian Military Law (17 th and 18 th centuries)
Claire Fourçans (Université Paris X), Les violences sexuelles devant les juridictions pénales internationales
Jane Freedman (Université Paris 1, CRPS), Asylum denied : Refusing international protection to the victims of wartime rape
13 mai
Vivre après / Life afterwards
9 h-10 h 30
Présidence : Daniel Palmieri (CICR, Genève)
Antoine Rivière (Université Rennes 2), Décisions spéciales : Les enfants nés des viols allemands et abandonnés à l’Assistance publique pendant la Grande Guerre
Adediran Daniel Ikuomola (University of Ibadan, Nigeria), The Nigerian Civil War of 1967 and the Stigmatization of Children Born of Rape Victims in Edo State Nigeria
Nadine Puechguirbal (CICR, Genève), Les conséquences du viol au lendemain des conflits armés et son impact sur la réintégration sociale des victimes/survivantes au sein de leur communauté/société
Récits et réception / Narratives and reception
11 h-12 h 30
Présidence : Daniel Palmieri (CICR, Genève)
Zoë Waxman (University of London), Testimony and Silence : Sexual Violence and the Holocaust
Tal Nitsan (University of British Columbia), Societal Reflection in Wartime Rape Avoidance : Looking at the Israeli-Palestinian conflict
Norman Naimark (Stanford University), The Russians and the Germans : Rape during the War and Post-Soviet Memories
12 h 30- 13 h
Conclusions générales / Concluding remarks
Le colloque se tiendra en anglais et en français, avec traduction simultanée.
Entrée libre dans la mesure des places disponibles
Inscription obligatoire par courriel à : rapeinwartime@univ-paris1.fr
Contact :
irice@univ-paris1.fr
http://irice.univ-paris1.fr/spip.php?article393

- "Genre, sexualité et islam : regards croisés, entre ici et là-bas"
Journée d’études organisée avec le soutien de l’Institut de Sociologie et de la Faculté des sciences politiques et sociales/Solvay Brussels School of Economics and Management
Jeudi 28 mai 2009
Institut de Sociologie (salle Henri Janne et salle Baugniet), Université Libre de Bruxelles
Présentation :
Dans un de ses derniers livres, The Politics of the Veil, l’historienne américaine Joan Scott (Institute for Advanced Studies Princeton) est revenue sur les polémiques relatives au voile islamique en France. A l’occasion de sa venue à l’ULB, l’Atelier Genre(s) et Sexualité(s), le Laboratoire d’Anthropologie des Mondes contemporains (LAMC) et METICES ont décidé d’organiser une journée d’étude sur les rapports entre genre, sexualité et islam. Celle-ci souhaite faire le point sur une problématique régulièrement posée dans les médias en s’écartant des lieux communs du débat public. En effet, au cours des derniers mois, l’islam a souvent été dépeint comme un frein à la modernité et un obstacle à l’émancipation des femmes et des minorités sexuelles. A partir de terrains et de disciplines différentes, cette journée d’étude entend interroger cette affirmation. En outre, en rassemblant des chercheur-e-s travaillant sur différentes parties du monde, dans des sociétés d’origine et des sociétés d’accueil, cette rencontre questionnera la diversité interne de l’islam et la valeur explicative de cette religion en ce qui concerne les questions de genre et de sexualité. Elle étudiera aussi les modalités et l’impact de l’encadrement institutionnel de l’islam pour les questions de genre et de sexualité, tout particulièrement en Europe occidentale. Conformément aux objectifs de l’Atelier Genre(s) et Sexualité(s), cette journée d’étude rassemblera des chercheur-e-s de l’ULB et d’autres universités belges, afin de les mettre en avant et d’accroître les collaborations.
Programme :
Matinée
Présidence : Firouzeh Nahavandi (ULB)
. 9h – 9h15 : Accueil par Pierre Desmarez (ULB)
. 9h15 – 9h30 : Introduction
. 9h30 – 10h00 : Meriam Cheikh (FNRS, ULB et Université d’Aix-en-Provence)
« Au-delà du référentiel religieux : penser les relations sexuelles hors mariage au Maroc »
. 10h00 – 10h30 : Laurent Gaissad (ULB et Université Toulouse-le-Mirail)
« En femme à la gare Saint-Charles : La prostitution des Algériens à Marseille, 1991 – 2001 »
. 10h30 – 11h00 : Discussion introduite par Marta Roca i Escoda (ULB/Université de Genève)
. 11h00 – 11h30 : pause
. 11h30 – 12h00 : Valérie Baumont (EHESS)
« Pour une anthropologique contextualisée de l’homosexualité dans les sociétés arabes et musulmanes : Les définitions et les sources »
. 12h00 – 12h30 : Céline Teney (ULB)
« Sexisme et homonégativité auprès des jeunes bruxellois. Une analyse comparée des attitudes des jeunes issus de l’immigration envers les minorités »
. 12h30 – 13h00 : Discussion introduite par Cathy Herbrand (FNRS et ULB)
. 13h – 14h30 : pause
Après midi
Présidence : Andrea Rea (ULB)
. 14h30 – 15h00 : Leïla El Bachiri (ULB)
« Discours islamique dominant sur la femme à Bruxelles : Une analyse sur les représentations sociales liées à la place de la femme »
. 15h00 – 15h30 : Fabienne Brion (UCL)
"Réflexions sur le foulard"
. 15h30 – 16h00 : Isabelle Carles (ULB)
« L’interdiction du port du voile : une comparaison entre la France et la Belgique du traitement des plaintes déposées sur la base de la discrimination religieuse »
. 16h30 – 17h15 : Discussion introduite par Annalisa Casini (FNRS et ULB)
. 17h15 – 17h30 : Conclusions par David Berliner (ULB)
Conférence de clôture : (Salle Baugniet)
. 18h00 – 20h00 : Joan W. Scott (Institute of Advanced Studies, Princeton)
"Cover-up : French Gender Equality and the Islamic Headscarf"
http://www.ulb.ac.be/is/ags/islam.html

- "Féminismes et transmission générationnelle. Une approche comparée France-Italie"
Journée d’étude Franco-Italienne
15 mai 2009 - à l’ENS LSH, en salle F122
Organisateurs : Institut culturel italien, Lyon, ENS LSH, Triangle
Responsables : Jean-Claude Zancarini, Maurizia Morini
Présentation :
Il s’agit de comparer l’expérience des féminismes historiques en France et en Italie, dans une perspective qui fait se mêler mémoire, histoire, héritage théorique et culturel du féminisme. On initiera une comparaison entre les expériences française et italienne, afin de mieux discerner quels sont les mécanismes mémoriels de transmission entre les femmes qui ont vécu cette histoire du féminisme et celles, plus jeunes, qui se préparent à vivre la leur, en construisant leur propre identité.
Programme :
Matinée, de 9h30 à 12h 30 - A propos du livre d’Anna Bravo, A colpi di cuore. Storie del Sessantotto (Laterza, 2008)
Président de séance : Ivano Marchi, directeur de l’Institut culturel italien, Lyon
o Anna Bravo (Turin), Graziella Bonansea (Turin)
o Estelle Ceccarini (Aix-en-Provence)
o Alison Carton-Vincent (Aix-en-Provence)
Après-midi, de 14h à 17h - A propos de la bibliothèque des femmes de Bologna
Président de séance : Jean-Claude Zancarini, Triangle
o Anna-Maria Tagliavini (Bibliothèque des femmes, Bologna)
o Paola Zappaterra (Bologna)
o Florence Rochefort (CNRS, Paris)
o Muriel Salle (Lyon 1-IUFM)
Les interventions et les débats auront lieu en italien et en français
http://triangle.ens-lsh.fr/spip.php?article1273

- "Violences. Analyses féministes de nouveaux enjeux"
Université féministe d’été - 7e édition
Colloque interdisciplinaire
Université Laval, Québec
31 mai - 6 juin 2009 :
. un colloque féministe interdisciplinaire, intergénérationnel et international (voir le programme ci-dessous)
. une semaine d’échange et de débat autour d’enjeux fondamentaux pour l’égalité entre les hommes et les femmes
. la rencontre de spécialistes d’envergure internationale
. une formation intensive et/ou un ressourcement
. une occasion unique de réseautage
. une atmosphère respectueuse et conviviale
. la possibilité d’obtenir trois crédits ou des unités d’éducation continue (UEC)
Bref, que vous soyez aux études, sur le marché du travail ou à la retraite, que votre implication se situe en recherche, en formation, en intervention, dans l’action militante ou dans tous ces domaines à la fois, que vous viviez au Québec ou ailleurs, bienvenue à l’Université Laval, Québec, du 31 mai au 6 juin 2009 !
Inscription :
Il y a deux façons de s’inscrire à l’Université féministe d’été.
. L’inscription au colloque seulement (aucun préalable) donne droit à une attestation officielle sous forme d’unités d’éducation continue. Pour connaître les frais d’inscription, voir notre site web.
OU
. L’inscription à un cours de 3 crédits (comportant travaux et évaluation) :
au 1er cycle : FEM-2000 section W ; au 2e cycle : FEM-6003 section W.
Les frais d’inscription au cours tiennent lieu d’inscription au colloque. Pour les modalités, voir notre site web.
L’inscription inclut le visionnement de films, la conférence publique et la réception.
http://www.fss.ulaval.ca/universitefeministedete
Programme :
Dimanche 31 mai
. 14h -17h : Accueil
. 15h - 16h30 : Rencontre pédagogique des personnes inscrites aux cours FEM-2000 et FEM-6003
Lundi 1er juin
. 9h -12h : Ouverture
Conférence d’ouverture par Dominique Damant : Les violences faites aux femmes : ce que nous savons, ce que nous faisons et les chemins encore à parcourir
. 14h - 17h : En contexte de vulnérabilité
> Lise Montminy - Quand l’intervention auprès des aînées violentées par le conjoint est aussi une question de vigilance et d’attitude
> Sonia Gauthier - Les enjeux de l’intervention psychosociale auprès des femmes en situation de handicap qui vivent de la violence conjugale
Maison d’hébergement Missinak - Femmes autochtones (titre à préciser)
> Irene Zeilinger - Femmes de 55 ans et plus, actrices de leur sécurité
Mardi 2 juin
. 9h - 12h : Sexualité chez les jeunes
> Francine Lavoie - Activités sociales sexualisées chez les jeunes du secondaire
> Mylène Fernet - Violence et VIH /Sida
> Florence Ronveaux - La prévention des violences sexuelles par les jeunes femmes. Sécurité et séduction peuvent-elles faire bon ménage ?
. 14h - 17h : Exploitation des personnes et des corps
> Jacqueline Oxman-Martinez - Manifestations de violences et formes d’exploitation du travail contemporain
> Madelyne Lamboley - Le mariage arrangé au Québec et en France, points de vue de femmes et d’intervenants oeuvrant auprès d’elles
> Marie-Andrée Roy - Prostitution
Mercredi 3 juin
. 9h - 12h : En milieu de travail
> Louise Langevin - La médiation vécue par des femmes victimes de harcèlement sexuel au travail : des attentes trop élevées ?
> Nathalie Jauvin - Violence en milieu de travail : les multiples défis de la prévention
> Amsatou Sow Sidibé - Le droit à l’épreuve du harcèlement sexuel dans le milieu de travail
. 14h - 17h : Dans le cadre des conflits armés
> Edith Mukakayumba - Rwandaises et Congolaises rescapées des génocides
> Sandrine Ricci - Titre à préciser
> Fannie Lafontaine - Le droit international et les crimes de violence sexuelle : vers la fin de l’impunité ?
Jeudi 4 juin
. 9h -12h : Rôles des institutions
> Nicole Prévost et Isabelle Boily - Viol-Secours, une institution féministe au service des femmes
> Luc Mercier - Le Guide de prévention et d’intervention en prostitution juvénile, une réponse collective au phénomène de la prostitution juvénile à Québec
> Isabelle Miron et Tatjana Sekulic - FemAide : répondre en français aux femmes victimes de violence en Ontario
> Naima Chikhaoui - Évaluation de la politique violence du Maroc
. 14h - 17h : Production et reproduction de la masculinité & de la féminité
> Simon-Louis Lajeunesse - L’épreuve de la masculinité, sport, rituels et homophobie
> Marie Marthe Cousineau - Adolescent-e-s dans les gangs de rue
> Frédéric Clément - Mise en images du féminin dans les bandes dessinées et les dessins animés japonais adressés aux filles
Vendredi 5 juin
. 9h - 12h : Clôture
> Hélène Cadrin - Les politiques gouvernementales pour contrer la violence faite aux femmes : enjeux passés, présents et à venir.
> Louise Langevin - Comment mettre le droit et l’appareil judiciaire au service des femmes ? Pistes de solutions.
Pour des renseignements supplémentaires
universite-feministe-ete@fss.ulaval.ca ou
Téléphone : (418) 656-2131 poste 8930

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SEMINAIRES :

- [Attention : le séminaire interdisciplinaire de l’ISH et du séminaire de l’équipe "Genre et société" du Larha prévue le 6 mai à l’Institut des sciences de l’Homme de Lyon est annulée, et reportée à la prochaine année universitaire.]

- Dans le cadre du séminaire "Actualité sexuelle. Politiques du genre, de la sexualité et de la filiation"
Eric Fassin proposera un exposé intitulé : "La démocratie sexuelle contre elle-même. Liberté, égalité, immigration"
mercredi 6 mai de 11h à 13h dans la Grande salle de l’Ecole normale supérieure, 48 boulevard Jourdan, Paris 14e (près du métro Porte d’Orléans, non loin du RER Cité universitaire).
Le séminaire continuera le 13 mai (avec l’intervention de l’historienne et anthropologue Ann Stoler).
Rappel concernant les validations, pour les étudiants concernés : il s’agit de travaux écrits - 10 pages environ pour un semestre, 20 pour l’année ; les 10 pages peuvent correspondre par exemple à un travail bibliographique, tandis que les 20 pages peuvent présenter une recherche. Ce travail est à rendre (par mél : Eric.Fassin@ens.fr) pour le 1er juin.
Contact :
Eric.Fassin@ens.fr

- A l’occasion de la nouvelle édition d’Une voix différente, collection Champs, Flammarion, traduction revue par Vanessa Nurock, le séminaire de Patricia Paperman accueillera :
Carol Gilligan, professeur à New York University
pour une conférence intitulée "In a Different Voice : looking back to look forward" ("Une voix différente : regard prospectif à partir du passé").
Carol Gilligan parlera en particulier de la voix et ses connexions avec l’éthique et la démocratie.
La conférence sera l’occasion de revenir aujourd’hui sur Une voix différente et sur le parcours à partir de ce livre vers les travaux plus récents :
The Birth of Pleasure, Knopf, (2002) ; The Deepening Darkness. Patriarchy, Resistance and Democracy’s Future écrit avec David A. J. Richards (NYU), Cambridge University Press (2009)
13 mai 2009 18h-20h au 105 Bd Raspail (Amphi)

- "Politique de la virilité en Islam"
Séminaire de Nadia Tazi
Collège international de Philosophie
Le séminaire se tiendra de 19 à 21 heures 
Lycée Henri IV Salle 3, 23 rue Clovis Paris 75005
Dates : les 4, 11, 18 et 25 mai, et les 8, 15 et 22 juin
Présentation :
« L’homme est un chef naturel » dit Ibn Khaldûn ,« il est fait pour commander puisqu’il est le représentant de Dieu sur terre ». Pour introduire le thème de la virilité, on revisitera le récit de l’historien sur le devenir cyclique de l’Etat, en insistant notamment sur la notion « d’effémination » qui qualifie selon lui le déclin des dynastes et de leurs sujets . La souveraineté est bordée par deux périls qu’incarnent hyperboliquement des sites mythiques : le désert et le sérail.
Ils donneront lieu à une première typologie du masculin et aux apories politiques correspondantes. Alors qu’au premier s’attache l’excès (viriliste), le second est marqué par la défaillance du masculin.
La virilité aristocratique sera introduite à partir de l’Arabie préislamique (Jahiliyya) On l’identifie souvent à un milieu (le désert, qui opère une forme de réduction eidétique) et à un problème politique (la fitna, qui signifie à la fois séduction et sédition) Elle est incantée par l’aède-guerrier, figure épurée dont la vertu cardinale est la muruwwa, une virilité qu’informent la guerre, l’éloquence, la dépense. Le paradoxe traverse ce bédouin que la dogmatique religieuse réprouve encore au nom de « l’ignorance »,mais dont l’honneur et l’imagerie héroïque sont glorifiés par toute une tradition littéraire. Ses excès, à hauteur du désert et au titre de l’orgueil du nom, expliquent aussi bien une bellicosité incessante que la conjuration de la violence par des sociations nomades, des pratiques hospitalières et langagières, un certain art de la guerre ... qui à la fois entretiennent et démentent la rigueur du rôle de genre.
Loin de constituer une figure tragique, ces usages et ces lois mettent en évidence l’une des constantes du thème viril : l’écart entre l’ordre des visibilités et la pragmatique politique. Ils orientent vers l’une des questions fondamentales de la pensée classique depuis al-Farabi, qui voit au désert et dans la bédouinité le règne animal de la politique. Comment les Arabes qui se veulent tous des « des chefs par essence » (Ibn Khaldûn) parviennent-ils à vivre ensemble sans céder à l’anarchie, à la fitna ? La politique, art de perpétuer la guerre tout en l’évitant, devient une passion, une « passion aventureuse » qui en départageant les « vrais hommes » dresse cette société contre l’Etat.
http://www.ciph.org/direction.php?idDP=69

- Dans le cadre des conférences « Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre » de l’Institut Émilie du Châtelet, Eliane Viennot intervendra le samedi 9 mai de 14h à 16h,
Jardin des Plantes, Auditorium de la Grande Galerie de l’évolution
M° Austerlitz, Monge, Censier ou Jussieu
Entrée libre et sans inscription, dans la limite des places disponibles

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APPEL A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 1er mai
"La partialité. Dans la science, la formation et l’intervention sanitaire, éducative et sociale. À partir de la pratique : du savoir à la théorisation"
Colloque international et pluridisciplinaire organisé par le département « Formation en situation professionnelle » de l’Institut de psychologie de l’Université Lumière-Lyon 2, le GRePS et le CRPPC à l’occasion des trente ans du dispositif pédagogique « Formation à partir de la pratique »
Lyon, 23-24 Octobre 2009
Présentation :
La science prétend à l’impartialité ; les pratiques
sociales et psychiques savent qu’elles
prennent place sous le primat de la subjectivité,
qu’elles sont donc partiales. L’évaluation
et les procédures visent toutefois à rabattre
ces pratiques sur l’impartialité supposée de la
science. Or, en tant qu’elle est une pratique, la
science repose elle aussi sur un engagement
du sujet qui le fait partie (prenante) du champ
dans lequel il intervient.
Durant ce colloque, il s’agira de questionner la
partialité du chercheur, celle du formateur ou
de l’enseignant, celle du professionnel du
social, du psychique, de l’éducatif, de la santé.
Il ne s’agira pas de débusquer ou de dénoncer
cette partialité mais au contraire de comprendre
en quoi elle est féconde et intrinsèque à
toutes ces pratiques, en quoi elle les oriente.
NB : un argument plus détaillé est consultable
en ligne :
http://psycho.univ-lyon2.fr/rubrique-79-
Formation-a-Partir-la-Pratique-F-P-P.html
Cet appel à communication vise trois catégories
d’intervenants potentiels :
. les praticiens ou les chercheurs intéressés
par la question de la partialité ;
. les enseignants de FPP anciens ou actuels ;
. les étudiants de FPP anciens ou actuels.
Conférenciers pressentis :
. Albert CICCONE, psychanalyste, professeur,
psychologie clinique, Lyon.
. Norman DUNCAN, professeur, psychologie
sociale, Afrique du Sud.
. Georges GAILLARD, psychanalyste, maître
de conférences, psychologie clinique, Lyon
. Florence GIUST-DESPRAIRIES, psychosociologue
clinicienne, professeur à Paris VII, et
présidente du CIRFIP, Paris.
. Alain-Noël HENRI, psychanalyste, maître
de conférences honoraire, Lyon.
. François JOURDAN, professeur, Biologie,
Lyon.
. Patricia MERCADER, professeur de psychologie
sociale, Lyon.
. René ROUSSILLON, Psychanalyste, professeur,
psychologie clinique, Lyon.
. Denis SALAS, magistrat, École Nationale de
Magistrature
. Michelle ZANCARINI-FOURNEL, professeur,
histoire du temps présent, Lyon.

- Avant le 30 avril (sic !)
"Les sources de l’histoire du genre"
Colloque organisé par l’Association des Doctorants en Histoire de l’Université d’Angers (ADHUA)
12 décembre 2009, Université d’Angers
Présentation :
L’ADHUA, qui regroupe les doctorants et jeunes docteurs du CERHIO travaillant sur l’histoire des régulations et des politiques sociales, organise une journée d’étude qui se déroulera le 12 décembre 2009. L’intérêt de cette journée est avant tout de réunir de jeunes chercheurs afin de dresser un état des lieux qui se veut transpériodique et ouvert aux différentes disciplines de l’histoire et à différentes universités (Nantes, Tours, Poitiers, Rennes...), sur le thème des « sources de l’histoire du genre ».
Dans les universités du CERHIO, Angers, Le Mans, Rennes et Lorient, plusieurs doctorants(es) travaillent sur l’histoire des femmes et il nous semble primordial de tenir compte de leur expérience et des méthodes qu’elles privilégient. C’est pour cela qu’une réflexion menée sur la question des sources utilisées dans l’étude du processus de modification des modèles de genre à travers les siècles nous paraît plus à même de confronter les observations et les cheminements de chacun.
Le genre est une grille de lecture de la société extrêmement importante. Pendant longtemps on a identifié l’histoire du genre avec l’histoire. Comment cette distinction fonctionne-t-elle concrètement dans les recherches menées ? Quelle est la spécificité de l’histoire du genre par rapport à l’histoire des hommes et des femmes ? Les sources sont-elles différentes ? On peut aussi se demander comment faire l’histoire du genre dans le cadre des régulations sociales quand on sait que le genre est à la fois l’outil et la finalité des régulations sociales.
Les sources de l’histoire du genre sont d’une diversité impressionnante : les fonds privés, les corpus législatifs et réglementaires, l’iconographie, la mode et le vêtement, les médias, la presse, les arts (théâtre, cinéma), la littérature, les sources orales, etc.
Il ne s’agit pas de tomber dans un récit exhaustif des différents travaux, mais les communications permettront à chaque intervenant de réfléchir à la spécificité de son sujet d’étude et de le replacer dans des logiques d’ensemble.
Nous restons à votre entière disposition si des compléments d’information sont nécessaires et espérons que vous serez nombreux à participer à cette journée que nous souhaitons très constructive.
Contact :
adhua49@yahoo.fr

- Avant le 21 mai
"‘Race’, ‘Classe’, ‘Genre’ comme catégories de la différence et de l’inégalité : Comment profiter des approches de l’intersectionalité en sciences humaines et sociales ?"
11 septembre 2009, Paris, EHESS
Sous la responsabilité de Vera Kallenberg et Jennifer Meyer
Présentation :
De quelles possibilités d’action dispose une domestique juive « autochtone » et célibataire devant les tribunaux alsaciens en 1800 par rapport à un commerçant juif « étranger » ?
De quelle manière les représentations de la masculinité dans la littérature de la République de Weimar sont-elles corrélées aux catégories structurelles du « peuple », de la « nation » et de la « race » ?
Quelles relations entre les structures d’inégalité la « crise des banlieues » de 2006 a-t-elle révélées ?
Le récent paradigme de l’intersectionalité permet de renouveler le débat théorique et méthodologique des Sciences Humaines et Sociales en matière d’« identité », de « subjectivité » et d’« expérience », de « possibilités d’action » et de structures d’inégalité sociale. La métaphore de l’intersectionalité annonce en effet une position multidimensionnelle pour laquelle il faut donner une analyse globale des possibilités d’actions et du positionnement du sujet dans un champ hétérogène mais non arbitraire de discours, d’institutions et de pratiques sociales.
Ce concept, dont les origines remontent à l’étude des mouvements de femmes et pour les droits civiques du 19ème siècle, est ancré au cœur des Gender Studies. La réalisation de son ambition globalisante et la délimitation de ses différents objets d’application ne peuvent se faire néanmoins que dans un cadre de travail interdisciplinaire.
L’intersectionalité est considérée comme un « concept itinérant » (travelling concept), dont la conception a évolué selon les phases de sa réception au sein des différentes cultures scientifiques. La diversité et la complexité de l’imbrication entre les catégories de la différence ont été analysées depuis les années 1980 à partir des USA. De nombreux colloques et publications ont entre-temps témoigné que ces débats avaient également trouvé une place dans la discussion scientifique européenne. Les questions relatives à l’intersectionalité sont actuellement discutées dans les espaces germanophone et anglophone dans les domaines de la sociologie, des Gender et Cultural Studies, mais également au sein des sciences de l’éducation et de l’ethnologie. De premières applications empiriques font l’objet de discussions, mais les études de cas historiques restent encore rares, notamment pour ce qui concerne l’époque pré-moderne. Par contraste avec les cultures scientifiques mentionnées, le concept d’intersectionalité est encore relativement peu connu en France. Il sera donc possible, dans le cadre de ce Colloque, d’interroger et de comparer les évolutions de ces débats dans les contextes germanophone et francophone.
Cependant, les approches et travaux hétérogènes qu’il est possible de regrouper sous l’appellation « recherche intersectionnelle » partagent l’idée selon laquelle les diverses catégories sociales de la différence sont interdépendantes. Chaque objet d’étude doit être interrogé selon la constellation de ces catégories, déterminantes pour le contexte historique concret, et en fonction des phénomènes d’imbrication et d’interférence qui surviennent entre elles. Pour le contexte moderne, il s’agit principalement des points d’intersection entre les concepts d’« ethnicité / nationalité », de « statut économique et social » et de « genre ».
Au sein de l’analyse des diverses formes de différenciation et d’inégalité sociales, le « buzzword » (Kathy Davis) d’intersectionalité permet de penser ensemble les domaines sociaux et culturels liés aux sujets, aux institutions et à la société. La sélection et le nombre de niveaux d’interrogation sont déterminés par la problématique du chercheur et le contexte historique concret de l’étude.
(...)
Les personnes intéressées sont priées d’envoyer un exposé d’environ une page en allemand, francais ou anglais ainsi qu’un CV scientifique avant le 21 mai 2009 à :
Vera Kallenberg
kallenberg@mpier.uni-frankfurt.de
Sous réserve d’indication contraire, le colloque se tiendra à l’EHESS, 96, boulevard Raspail, 75006 Paris. Les langues de travail sont le français, l’allemand et l’anglais. La prise en charge des frais de transport et d’hébergement pourra être envisagée au cas par cas. La publication des communications est prévue. Les participants retenus seront informés au plus tard le 16 juin 2009.
http://www.gendercampus.ch/d/Calendar/03/default.aspx#1738

- Avant le 30 juin
"Des guerres et des hommes : la masculinité à l’épreuve du feu"
Université McGill, Département d’histoire
Présentation :
Par définition, le « genre », concept défini dans les années 1970 par Joan Scott, rend compte de rapports sociaux fondés sur des différences perçues entre les sexes. De manière générale, pour les historiens et les historiennes, ce sont d’abord les femmes qui ont fait l’objet du développement de ce concept en vue de mettre en lumière leur place et leur contribution à l’Histoire, place jusque-là peu ou prou prise en compte par l’historiographie. Dès lors, la Gendre History a eu tendance à mettre en lumière le genre du point de vue féminin. Certes, cette démarche a permis d’étudier bien des aspects méconnus, comme la place et le rôle joué par les femmes dans les conflits contemporains, à l’exemple de Ruth Roach Pierson qui a pu le démontrer, au Canada, avec son étude They’re Still Women After All : the Second World War and Canadian Womanhood.
Pourtant, il est bien des questions que le concept de genre peut permettre de développer du point de vue des hommes et de leur masculinité en temps de guerre. L’objet de ce colloque est de retenir l’autre face du concept de genre en amenant des historiens à poser la question de la confrontation des hommes et de leur masculinité aux conflits. Les problèmes pouvant être soulevés sont divers, comme la question de l’homosexualité, du jugement des hommes par les femmes, ou de la définition de la masculinité en temps de guerre. Ce ne sont là que quelques pistes. Les propositions comparatives et transnationales sont les bienvenues, et la période étudiée va de l’Antiquité à nos jours.
Ce colloque permettra de compléter les études que nous possédons déjà sur l’histoire des femmes en mettant en lumière, sous un autre angle, leurs rapports aux hommes en temps de guerre. Cette activité scientifique se tiendra à l’Université McGill, à Montréal, et sera organisée avec le concours du département d’histoire au cours du mois de novembre 2009.
Pour participer à cette rencontre, faire une proposition de communication de 200 mots, en français ou en anglais, avec un titre, et y joindre une courte notice biographique vous concernant. Envoyer le tout, avant le 15 juin, à djebabla.mourad@mail.mcgill.ca

- Avant le 30 juin
"Le traitement juridique du sexe"
Journée d’étude de l’Institut d’étude de droit public de Sceaux, novembre 2009
Présentation :
L’Institut d’étude de droit public organise sa troisième journée d’étude qui aura lieu le vendredi 6 novembre 2009 à la faculté Jean Monnet (Sceaux). Cette journée a pour vocation d’offrir une tribune aux jeunes chercheurs. Les actes feront l’objet d’une publication dans le courant de l’année 2010. Le thème retenu cette année est le traitement juridique du sexe.
La question du sexe apparaît en effet régulièrement sollicitée en droit, alors même que celui-ci s’y réfère rarement directement. On peut se rappeler à ce titre les débats qui ont entouré le mariage homosexuel de Bègles, particulièrement en ce qui concerne l’absence de mention de la différence de sexe dans les textes relatifs au mariage. Point n’était besoin de le préciser à l’époque de l’adoption du code civil a-t-on pu entendre. Peut-être plus qu’une absence de nécessité, pourrait-on y voir une volonté de taire ce sexe que l’on ne saurait voir. Il peut alors apparaître
paradoxal qu’une révision de la constitution ait été introduite de manière à permettre l’adoption d’une loi tendant à favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives. Ces deux exemples illustrent bien les problèmes que le sexe peut poser au droit, la différence de sexe en l’occurrence, qu’il faille la taire ou la mettre en exergue.
Évidemment, les problématiques liées au sexe et les réponses juridiques qui y sont apportées sont susceptibles de variations, dans le temps et dans l’espace, selon les systèmes juridiques, voire les branches du droit considérées. Mais quels que soient l’époque et le lieu, le traitement juridique du sexe n’est jamais ni politiquement, ni idéologiquement neutre. C’est un révélateur des représentations dominantes, notamment sur les questions fondamentales de l’égalité et de la liberté des individus dans la sphère publique comme dans la sphère privée. La journée d’étude vise ainsi à l’approfondissement de notre compréhension du traitement juridique du sexe et au dévoilement des conceptions philosophiques et politiques sur lesquelles ce traitement repose. Sans prétention à l’exclusivité, deux
axes principaux de réflexion et de recherche seront ici privilégiés.
Le traitement juridique du genre. Les problématiques juridiques liées au genre concernent, en premier lieu, la distinction homme-femme et les discriminations, négatives et/ou positives qui peuvent en découler. Mais elles comprennent également le passage d’un genre à l’autre, l’assignation de genre, problématiques vécues par les transsexuels.
Le traitement juridique de la sexualité. Les problématiques juridiques liées à la sexualité sont susceptibles de porter tant sur l’orientation sexuelle des individus (hétérosexualité, homosexualité), que sur les pratiques sexuelles (monogamie,
polygamie, sadomasochisme, inceste) ou le commerce du sexe (prostitution, pornographie).
Comme ce fut également le cas lors des journées d’étude précédentes, quel que soit l’angle choisi, le thème pourra être traité du point de vue du droit français (public ou privé), européen (des droits de l’homme ou communautaire) ou encore
comparé.
Modalités :
Les intervenants qui désirent participer à la journée d’étude doivent présenter leur proposition de communication au plus tard le 30 juin 2009. Celle-ci ne devra pas dépasser 3500 signes. Elle sera idéalement accompagnée d’une brève présentation de son auteur (diplôme(s), statut et éventuelles publications). L’ensemble devra être adressé à Sarah-Marie Maffesoli : smaffesoli@gmail.com
Comité d’organisation : Guillaume Delmas, David Ginocchi, Dorian Guinard, Nora Kadouci, Sarah-Marie Maffesoli, Sébastien Robbe.

- Dans le cadre de son cycle de conférences 2009-2010 consacré à "Les féministes et la maternité", l’Université des Femmes désire inviter des chercheur-e-s travaillant dans une optique genre/féministe les items suivants :
. Les maternités de substitution : émancipation ou nouvelle domination des femmes et de leur corps ?
Enjeux politiques européens et/ou belges
. Les maternités de substitution : émancipation ou nouvelle domination des femmes et de leur corps ?
Enjeux internationaux et intersectionnés pour les femmes dans une perspective Nord-Sud
. Politiques de contraception et d’encadrement des naissances
des institutions internationales (ONU, Unifem,…)
Les conférences se tiennent à Bruxelles, le vendredi de 14 à 17h00,
de septembre 2009 à février 2010
L’Université des Femmes est une association bruxelloise qui rassemble des féministes avec la volonté de développer et de diffuser un savoir féministe accessible à tous et à toutes. Ses travaux et recherches portent sur l’actualité socio-politique en lien avec les femmes. A l’exemple des Women’s studies, l’Université des Femmes s’efforce d’introduire la problématique des rapports sociaux de sexe dans toutes les formes de savoir, et son travail consiste à développer et à diffuser la recherche féministe de manière à susciter la prise de conscience du caractère collectif de problèmes considérés le plus souvent comme individuels. Dans ce but, elle développe des actions de sensibilisation et de formation, dont un cycle de conférences dont le prochain thème est celui du rapport entre les féministes et la maternité. Le public de ces conférences est composé de chercheur-e-s, étudiant-e-s et membres d’associations féministes.
Les transports et éventuels logements sont pris en charge par l’association
Les interventions font l’objet d’une modeste rétribution

====

THESE :

- Céline Schoeni soutiendra sa thèse : "Crise économique et travail féminin : retour à l’ordre. L’offensive contre le travail des femmes dans les services publics en Suisse et en France durant les années 1930"
mercredi 6 mai à 17h15 dans la salle 2106 du bâtiment Anthropole de l’Université de Lausanne.
http://www.myscience.ch/fr/events/id12008

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PUBLICATIONS :

- Revue Française de Sciences Politiques, "Le genre à la frontière entre policy et politics", n°59, Presses de Sciences Po
Sommaire :
. Laurie Boussaguet, Sophie Jacquot : « Mobilisations féministes et mise à l’agenda de nouveaux problèmes publics »
. Jane Jenson, Éléonore Lépinard : « Penser le genre en science politique. Vers une typologie des usages du concept »
. Isabelle Engeli : « La problématisation de la procréation médicalement assistée en France et en Suisse. Les aléas de la mobilisation féministe »
. Laurie Boussaguet : « Les faiseuses d’agenda. Les militantes féministes et l’émergence des abus sexuels sur mineurs en Europe »
. Sophie Jacquot : « La fin d’une politique d’exception. L’émergence du gender mainstreaming et la normalisation de la politique communautaire d’égalité entre les femmes et les hommes »
. Anne Revillard : « L’expertise critique, force d’une institution faible ? Le Comité du travail féminin et la genèse d’une politique d’égalité professionnelle en France (1965-1983) »
. Laure Bereni : « Quand la mise à l’agenda ravive les mobilisations féministes. L’espace de la cause des femmes et la parité politique (1997-2000) »
. Amy G. Mazur : « Les mouvements féministes et l’élaboration des politiques dans une perspective comparative. Vers une approche genrée de la démocratie »
http://www.afsp.msh-paris.fr/publi/rfsp/rfsp.html

- Caroline Schuster Cordone, Le crépuscule du corps. Images de la vieillesse féminine, Editions InFolio, Suisse, 320 p., 25 euros. ISBN 978-2-88474-156-9
Éprise de beauté et de jeunesse éternellement féconde, notre époque redoute le déclin physique, en particulier celui du corps féminin. Ce sujet, comme les peurs et les obsessions qu’il suscite, n’est pas récent. Ses ancrages picturaux et théoriques remontent à l’aube de l’époque moderne, époque où émerge une iconographie fascinante et polémique autour de la figure de la vieille femme. Le présent ouvrage montre comment la Renaissance se représentait la femme vieillissante, sa place dans la vie sociale et son déclin physique, entre idéalisation spirituelle et dénigrement malveillant. Il aborde aussi les domaines plus transgressifs de la sénescence, de la sexualité, de la sorcellerie et de la maternité tardive.
Caroline Schuster Cordone, docteur en histoire de l’art, est conservatrice au Musée d’art et d’histoire de Fribourg (Suisse) et membre du Max Planck International Research Network on Aging (MaxnetAging).
http://www.infolio.ch/detailcatalogue2.php?LivreID=359

- Chimères, n° 69, "Désir Hocquenghem", avril 2009, 448 pages, 15 euros
Colloque Hocquenghem, octobre 2008 :
. Stéphane Nadaud : Sodome ou Hocquenghem
. Yves Sarfati : Phallus, Cunus Anus ; L’Enceinte Trinité
. Alain Brossat : Une littérature d’interpellation
. Alain Naze : Des couleurs criardes
. Alexandre Massipe : Avoir 20 ans dans les années 2000
. David Christoffel : Le Désir homosexuel ; programme poétique
. Bill Marshall : Minorités et Indiscernabilité
. Nathalie Périn : Géographie du désir
. Ron Haas : Le sens de l’humour de Guy Hocquenghem
. Anne Querrien : Des moments-événements
. Nathanaël Wadbled : Devons-nous être des hommes ? Faire et se défaire de l’homosexualité
. Hélène Hazéra : Guy Hocquenghem au journal
. René Schérer : Etre ailleurs
http://www.revue-chimeres.fr/chimeres/framechi.html

- François Chaignaud, L’affaire Berger-Levrault : le féminisme à l’épreuve (1897-1905), PU de Rennes, 168 p., 18 euros. ISBN : 978-2-7535-0757-9
En 1901, lors d’une grève des compositeurs à l’imprimerie Berger-Levrault à Nancy, quelques femmes membres du Syndicat des femmes typographes viennent occuper des postes laissés vacants par les grévistes. L’étude de cette affaire permet de s’interroger sur la constitution des identités militantes et éclaire, depuis son intérieur, les complexités et les paradoxes du mouvement féministe en France à travers l’une de ses inspiratrices charismatiques : Marguerite Durand. Grâce au dépouillement de sources inédites et à la relecture des archives féministes et syndicales, ce récit livre un journal détaillé des différentes étapes de l’affaire Berger-Levrault et en restitue la diversité des significations.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=1979

- Nicoletta Bazzano, La Femme parfaite. Histoire de Barbie, Editions Naïve, 220 p., 20 euros. ISBN : 978-2-35021-18
Qui ne connaît pas Barbie, cette sylphide toujours impeccable et glamour ? Cette icône de la féminité, née juste après la seconde guerre mondiale, est devenue la poupée la plus célèbre du monde. Elle a connu une popularité exceptionnelle tout en cristallisant sur son image si lisse quelques haines tenaces et l’on peut se demander si pour elle aussi le cap de la cinquantaine n’est pas difficile.
Dans La Femme parfaite, Nicoletta Bazzano retrace l’histoire de ce jouet mythique, de l’extraordinaire campagne marketing à l’origine de son succès à l’évolution de sa garde-robe, en passant par l’arrivée de son fiancée, Ken. Mais plus encore, l’auteur parvient à montrer comment celle qui n’était à l’origine qu’une simple poupée s’est mise à incarner certaines valeurs de la société. Reflet de l’évolution de l’image de la femme, l’histoire de Barbie permet d’appréhender les grands débats qui ont traversé la société occidentale depuis les années 1950.
Cet essai sérieux et documenté est aussi un récit divertissant dans un style fluide et enlevé, il nous entraîne non sans humour dans une histoire qui finit par ressembler à la biographie d’un personnage célèbre.
http://www.naive.fr/#/work/la-femme-parfaite

- Philippe Liotard (dir.), Sport et homosexualités, Montpellier, Quasimodo et Fils, 2008, 172 pages, 10 euros.
« Quoi, il existe des Jeux Gays, des Jeux pour homosexuels ?... Mais pourquoi ? »
C’est à cette question que Sport et homosexualités tente de répondre : pourquoi, alors qu’il existait déjà des Jeux olympiques, les homosexuels des deux sexes ont-ils créé, en 1982, un autre événement aux couleurs arc-en-ciel ?
Les réponses ne vont pas de soi.
L’incompréhension et la réprobation sont les réactions spontanées les plus habituelles.
Sport et homosexualités est donc utile pour aller au-delà des idées reçues.
En articulant aussi bien le point de vue des acteurs du mouvement sportif homosexuel que les études de terrain, l’ouvrage fait apparaître que les motivations sont bien éloignées d’un quelconque souci de marginalisation communautaire.
Il participe au contraire à une véritable mise en question des valeurs traditionnelles du sport, et de ce qu’il produit d’exclusion et d’homophobie ordinaires.
http://www.revue-quasimodo.org/

- Pierre Muller et Réjane Senac-Slawinski, Genre et action publique : la frontière public-privé en questions, L’Harmattan, 250 p., 23 euros. ISBN : 978-2-296- 08396-7
La définition des catégories de public et de privé est au fondement de l’exclusion des femmes du pouvoir au nom d’une « nature » féminine incompatible avec le règne de la raison et de « l’intérêt général ». C’est pourquoi la mise en questions de cette dichotomie est essentielle pour comprendre la manière dont les arbitrages dans l’action publique confortent ou modifient les rapports sociaux de sexe. Dans cette perspective, cet ouvrage propose une réflexion sur une question de plus en plus centrale aujourd’hui, tout en restant encore peu étudiée : quel est l’impact des politiques publiques sur la redéfinition des frontières public-privé et sur la structure genrée de la société ? De nombreuses politiques publiques ont en effet un impact direct ou indirect sur le déplacement et le brouillage de ces frontières. Cela concerne non seulement les politiques portées explicitement comme vectrices d’égalité entre les sexes - de la promotion de la présence des femmes à des postes à responsabilité et de la conciliation à la lutte contre les violences faites aux femmes – mais aussi celles qui sont dites « neutres » comme les politiques sociales ou la fiscalité. En interrogeant les interactions entre le genre de l’action publique et les frontières public-privé, l’enjeu est de rendre lisible ce qui relève du non dit, voire de l’impensé.
Pierre Muller est directeur de recherche au CNRS à Sciences Po.
Réjane Senac-Slawinski est chargée de recherche au CNRS au Centre Maurice Halbwachs (CNRS-EHESS- ENS).
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=28613

- Drees, "La santé des femmes en France", La Documentation française, collection études et statistiques, avril 2009, 285 pages, 17 euros
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publie un ouvrage dont l’ambition est de dresser un état des lieux complet sur la santé des femmes en France en 2008.
Cet ouvrage, publié à la Documentation française et coordonné par la Drees, s’appuie sur des contributions de l’ensemble des producteurs de données dans le champ sanitaire et social, tels que l’Agence de la biomédecine, l’assurance maladie, plusieurs directions ministérielles (Dhos, DGS), l’Institut de veille sanitaire (InVS), l’Institut national du cancer (Inca), l’Inserm ou encore l’Insee, indiquent les auteurs en introduction.
"Ce travail partenarial de grande ampleur a été réalisé au cours de l’année 2008 à la demande de la ministre de la santé afin de disposer d’un état des lieux de la santé des femmes en France", expliquent-ils. Il a été réalisé avec l’aide de statisticiens, d’épidémiologistes, de médecins, de démographes et de sociologues.
Outre un état des lieux, l’ouvrage met également l’accent sur les différences entre hommes et femmes, les disparités territoriales ainsi que les inégalités sociales en matière de santé.
Le document de près de 300 pages s’articule autour de 72 fiches complétées par trois dossiers sur des problématiques spécifiques, assortis d’une synthèse.
Les fiches qui reprennent l’approche des problèmes de santé retenue par la loi de santé publique du 9 août 2004, sont regroupées par grands thèmes, tels que "santé sexuelle et reproductive", "périnatalité", "maladies infectieuses", "maladies chroniques et vieillissement", "cancers", "addictions" ou encore "santé mentale" et "précarité et santé".
Les trois dossiers thématiques qui viennent compléter ce panorama portent sur "périnatalité et santé des femmes" qui aborde notamment l’évolution du nombre de maternités et un bilan du plan périnatal, "sexualité, contraception, prévention et rapports de genre" qui présente une synthèse de publications récentes des chercheurs de l’unité mixte Inserm-Ined U822, et "violences, santé et événements difficiles : situation comparée des femmes et des hommes" qui analyse les grandes spécificités des liens entre violences et santé chez les femmes, au regard de celles des hommes.
"Aucune étude exhaustive n’avait été consacré aux femmes dans ce domaine depuis fort longtemps, alors même qu’elles restent encore victimes d’inégalités choquantes", observe Roselyne Bachelot, en préface de l’ouvrage.
La ministre évoque en particulier les "inégalités sociales" qui touchent les femmes, notamment dans les pratiques de dépistage et le suivi des grossesses et dans la prévalence de certaines maladies.
"Devant de tels constats (...), il faut agir avec force, pour élaborer de nouveaux objectifs de santé publique, mettre en place des programmes pertinents et garantir à toutes les femmes une qualité de vie au long cours", affirme-t-elle.
Elle précise que cet ouvrage constitue "un outil d’aide à la prise de décision" qui sera mis à jour tous les cinq ans.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/index.shtml


RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

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