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Annonces du RING - 1er avril 2009


Date de mise en ligne : [01-04-2009]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Femmes médiatrices et ambivalentes : mythes et imaginaire", 3 avril, Paris
- "Changements familiaux, changements religieux", 4-5 juin, Paris
- "À qui appartient le corps des femmes ? Enjeux de société et de santé", 23 avril, Bruxelles
- "Femmes d’images, images des femmes", 29 avril, Paris
- "New Perspectives on Gender and Legal History : European Traditions and the Challenge of Global History", 2-4 avril, Francfort-sur-le-Main
2 - SEMINAIRES :
- Patricia McFadden, "Re-crafting Citizenship in the Post-Colonial Moment : focus on Southern Africa", 2 avril, CEDREF Paris 7
- Nancy Fraser, "Les sujets de la justice en dispute", 2 avril, Nanterre
- Louis-Georges Tin, "Comment peut-on être hétérosexuel ? Une histoire culturelle de l’hétérosexualité", 1er avril, ENS Jourdan
- Sylvie Chaperon, Conférence et séminaire, 30 avril, Lausanne
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 15 mai, "Lesbiennes, exils, migrations et racisme", Paris 8
- Avant le 18 avril, "Sensing Masculinity. Thinking about the Masculine Body", Gand (Belgique)
- Avant le 30 avril, "Lesbians in Eastern Europe", Special Issue of the Journal of Lesbian Studies
4 - STATISTIQUES :
- "Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur"
5 - PUBLICATIONS :
- Travail, genre et sociétés, "Égalité et diversité"
- Anne-Marie Sohn, ’Sois un homme !’. Construction de la masculinité au XIXe siècle
- Gary Ferguson (dir.), L’Homme en tous genres. Masculinités, textes et contextes
- Judith Butler, Ces corps qui comptent. De la matérialité et des limites discursives du « sexe »
- The Sybil, revue consacrée à l’écrivain(e) anglaise "Vernon Lee"
- Albert Le Dorze, La Politisation de l’ordre sexuel. Psychanalyse et civilisations
- Sophie Bailly, Les Hommes, les femmes et la communication. Mais que vient faire le sexe dans la langue ?
- Pierre Zoberman (dir.), Queer. Ecritures de la différence
- Hélène Cussac, Anne Deneys-Tunney et Catriona Seth (dir.), Les discours du corps au XVIIIe siècle : littérature-philosophie-histoire-science
- Dominique Kunz Westerhoff, Mnémosynes. La réinvention des mythes chez les femmes écrivains

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COLLOQUES :

- "Femmes médiatrices et ambivalentes : mythes et imaginaire"
Rencontre de mythologie comparée
organisée par l’ICT GEPECO- PÔLE IMAGE (PARIS DIDEROT)
PHEACIE Paris 1 Paris 7
Organisatrices : Anna CAIOZZO (anna.caiozzo@univ-paris-diderot.fr) et Nathalie ERNOULT (Nathalie.Ernoult@centrepompidou.fr)
Vendredi 3 avril 2009
à l’INHA (Paris)
Salle Vasari, Galerie Vivienne, Rue des petits Champs, Métro Bourse
ou Palais Royal
Présentation :
Les deux rencontres qui auront lieu en avril 2009 et en juin 2010 sur le thème « Femmes médiatrices et ambivalentes, mythes et imaginaires » sont organisées par l’équipe d’accueil PHEACIE (Paris 1, Paris 7) et le PPF
GEPEM (Paris 7). Elles se situent à la confluence du genre et de l’imaginaire et ont pour vocation de réunir des
chercheurs travaillant sur l’Antiquité et le Moyen Age, mais aussi en anthropologie, et ce dans les domaines les
plus variés (Histoire, Histoire de l’art, Lettres), afin d’étudier quelques aspects de l’imaginaire collectif relatif à la
représentation des femmes qui en raison de leurs fonctions sociales et religieuses servent de médiatrices entre les
hommes et le divin.
En effet, deux types de femmes, réelles et imaginaires, sont préposées dans l’imaginaire collectif, au
rapport avec le sacré.
Les femmes réelles qui, en raison de dispositions particulières, sont supposées entretenir des rapports privilégiés avec l’au-delà : ces dernières (devineresses, jeteuses de sort, sorcières, prophétesses), occupent un rang
tout à fait officiel dans certaines sociétés, en particulier dans les sociétés anciennes (B. Lion, S. Mansouri) ou traditionnelles (A. Tauzin), alors que leur image se dégrade au cours du temps pour devenir, aux périodes
médiévales ou modernes, des marginales, le rapport au sacré étant désormais confisqué par les hommes (B. Delaurenti, J.-P. Giraud, S. H. Madondo).
On pourra dans cet axe, évoquer le rôle social de ces femmes médiatrices et celui privilégié qu’elles entretiennent avec les autres femmes (C. Kappler, B. Delaurenti). Par ailleurs, on abordera les formes de leur
rapport au sacré et les rites qu’elles mettent en oeuvre pour accéder à l’au-delà (A. Popovic, T. Mouzard), rites parfois strictement dévolus aux femmes, dont ils servent avant tout les intérêts et les préoccupations spécifiques tournés vers la fécondité, la maternité, la famille (C. Kappler, A. Regourd).
Par ailleurs, certaines de ces médiatrices deviennent véritablement ambivalentes par la nature même de leur rapport au sacré, hiérogamie ou métamorphose pour la femme shamane (B. Lion, R. Hamayon). D’autres
doivent, pour officier, intégrer des catégories particulières (V. Sébillote). Il est à cet égard intéressant d’aborder à la fois le regard des hommes sur de telles femmes, et la place qu’ils leur attribuent dans leur imaginaire masculin (N. Ernoult, F. Lissarrague).
Mais ces femmes exceptionnelles, ou perçues comme telles, rejoignent dans leurs fonctions des femmes imaginaires, entités intermédiaires bénéfiques ou maléfiques, le plus souvent dualistes, telles les nymphes,
les sirènes, les sociétés de femmes mythiques (A. Iriarte), entités ambivalentes, redoutées et vénérées à titre propitiatoire par les hommes (S. Dalmon, C. Shinoda). Le rôle de ces entités s’avère au demeurant essentiel au bon au fonctionnement de la cité par le biais de la parole civilisatrice (J.-J. Vincensini, P. Walter) et de ses rites de passage (G. Deschodt, T. Mouzard).
Ces femmes mythiques, demeurent, à l’instar de la fée ou des filles de l’eau, les archétypes de la femme fatale, dont la seule image résume tout un imaginaire masculin relatif à la femme idéale (P. Schmitt-Pantel),
à la fois mère et amante (M. White), pourvoyeuse de plaisir et de richesse mais source d’insatisfaction permanente (A. Caiozzo, B. Jiewsiwicki, J.-P. Giraud, S. H. Madondo). Au demeurant, sont dévolues au mal celles d’entre
elles qui ont échoué dans leur fonction de femme et de mère, entités définitivement nuisibles aux femmes et à leur progéniture (F. Frontisi, A. Regourd, A. Caiozzo), et à la société dans son ensemble (M. Timus).
Quelques déesses mères seront en outre évoquées pour leur fonction centrale et pérenne dans les pratiques de médiation, pour la construction dualiste de leur image dans les sociétés contemporaines (S. Barnay, E.
Phalippou), voire parce que certaines d’entre elles, syncrétiques et ambivalentes, rejoignent de ce fait, les fonctions de certaines entités intermédiaires (B. Soares, L. Bruit, J.-J. Glassner).
Il nous faudra enfin déterminer, à la lueur de ces exemples, quelles fonctions les femmes médiatrices occupent dans les imaginaires sociaux, et surtout quelles images communes les hommes ont-ils élaborées de toutes
ces femmes mythiques dans la perspective comparatiste qui est la nôtre.
Programme :
Matin : Mystique, magies et sorcellerie
Accueil 8h30 9h00
9h30 –9h50 Jean-Patrice Boudet (Orléans, IUF) Femmes et magie : autour
des vetule
SÉANCE 1 : président de séance : PHILIPPE FAURE (ORLÉANS)
9h50-10h10 Anna Caiozzo (Paris 7), Filles de l’eau, du feu et des astres en
Orient médiéval
10h10-10h40 Aline Tauzin (CNRS), Femmes séductrices, femmes
castratrices. L’exemple de la société maure de Mauritanie
Discutant Constant Hamès (CNRS) DISCUSSION 10H40-11
PAUSE 11H-11H20
SÉANCE 2 : présidente de séance : MARIE-LOUISE PELUS-KAPLAN (PARIS DIDEROT)
11h20-11h40 Anne Regourd (Musée du Louvre), Divination par lâcher de
cauris à Sanaa (Yémen), un art féminin : psychologie ou divination
11h40-12h Béatrice Delaurenti (Leuven), Les femmes dans le discours savant
sur les pratiques incantatoires au Moyen Âge (XIIIe-XVe siècles)
Claire Kappler : La nourrice dans le roman de Vis et Ramin) (sous réserve)
Discutant : Nicolas Weill-Parot (IUF-Paris 8) Discussion générale 11h40-
12h
LUNCH 12H - 14 SALLE WARBURG
Après-midi : Parole, rites et civilisation
SÉANCE 3 : président de séance : JEAN-PIERRE VALLAT (PARIS DIDEROT)
14h14h20 Violaine Sebillotte (Paris 1), Aglaure et les éphèbes, une divinité
de la cité
14h20-14h40 Ana Iriarte (Vittoria), Athéna et les Amazones sur
l’Acropole :
14h40-15h Gaëlle Deschodt (Paris 1), Sirènes et mariage dans la céramique
attique
Discutante : Louise Bruit (Paris Diderot, PHEACIE) 15h-15h20 discussion
PAUSE : 15H30-15H45
SÉANCE 4 : présidente de séance : FLORENCE GHERCHANOC (PARIS DIDEROT)
16h-16h30 Sébastien Dalmon (Paris 7), Les nymphes et la mantique, entre
inspiration et possession
16h30-16h50 Thomas Mouzard (Paris 7), Les relations avec les sirènes à
Madagascar
16h50-17h10 Bogumil Jewsiewicki (Laval, Québec), Mami Wata)
Poster : Chiwaki Shinoda Les Mélusine japonaises
Discussion Myriam White-Le Goff 17h10 –17h40
17h40-18 heures Conclusions : Jean-Louis Bacqué-Grammont (CNRS,
Études ottomanes)
http://www.univ-paris-diderot.fr/2009/03-femmesimaginaires.pdf

- "Changements familiaux, changements religieux"
Colloque organisé par Béatrice De Gasquet (CEIFR), Martine Gross (CEIFR), Séverine Mathieu (EPHE-GSRL), Sophie Nizard (CEIFR)
du jeudi 4 juin 2009 à 09h au vendredi 5 juin 2009 à 18h
Amphi EHESS - 105 boulevard Raspail - 75006 Paris
Présentation :
En matière d’alliance, de filiation et de sexualité les traditions religieuses, longtemps en situation de monopole, ont élaboré des modèles normatifs qui ont durablement influencé les constructions du droit du mariage et de la famille. Aujourd’hui,les transformations contemporaines de la famille interrogent ces modèles normatifs, les représentations et les pratiques religieuses ainsi que le fonctionnement des institutions. Ces transformations sont caractérisées par unepluralisation des formes conjugales et familiales : couples mixtes, familles recomposées, adoptives, monoparentales, homoparentales, etc.
Ces mutations se déploient au carrefour de plusieurs évolutions : individualisation et démocratisation au sein de la famille, valorisation de la place de l’enfant, accès des femmes à la contraception et droit à l’avortement, dissociation de la filiation et de la procréation. Ces évolutions ne doivent pas masquer la persistance d’inégalités au sein de la famille, du monde du travail et de la vie religieuse.
L’objectif de ces journées d’étude est de réunir des chercheurs en sciences sociales et humaines travaillant au croisement du religieux et des reconfigurations conjugales, familiales, de genre et de sexualité. Face à ces mutations, il s’agira d’analyser comment, les individus et les institutions religieuses agissent et interagissent.
Du côté des individus, les analyses sociologiques soulignent une plus grande mobilité religieuse, et une privatisation des pratiques et croyances religieuses mettant l’accent sur l’épanouissement personnel et une prise de distance par rapport aux normes religieuses. Celles-ci continuent pourtant partiellement – et parfois paradoxalement – à faire sens à travers un processus de réappropriation et de réinterprétation, y compris parmi les clercs. Cette privatisation et cette individualisation du religieux sont investies différemment par les hommes et par les femmes. Comment les individus gèrent-ils les tensions entre les discours normatifs, les pratiques quotidiennes, leurs multiples référents identitaires et leurs façons de faire famille aujourd’hui ?
Du côté des institutions, toutes ces transformations questionnent le fonctionnement des organisations religieuses, dans un contexte marqué par une désinstitutionalisation et une pluralisation du religieux et par l’émergence de nouvelles formes d’engagement religieux. Comment les mécanismes mis en place au sein des institutions permettent-ils de dissocier pratiques et normes ? Dans quelle mesure les institutions religieuses peuvent-elles devenir des lieux d’innovation, de contestation voire de subversion des normes familiales, de genre et de sexualité ?
Telles sont les questions abordées lors de ce colloque.
Programme :
Jeudi 4 juin 2009
9h – 9h 30
. Ouverture : Danièle Hervieu-Léger (EHESS-CEIFR).
. Introduction : Séverine Mathieu (EPHE-GSRL)
9h30 – 12h30 Famille et couple aujourd’hui
. Anne Cadoret (CNRS-CERLIS) : « Nouvelles configurations familiales et construction généalogique : le poids de l’alliance matrimoniale »Salvatore d’Onofrio (LAS-Université de Palerme) : « Nouvellesfamilles, nouveaux parrains »
. Sophie Nizard (UMB Strasbourg-CEIFR) : « Adopter et transmettre en milieu juif »
. Aymon Kreil (doctorant, CEDEJ/CEIFR/Neuchâtel) : « Idylles romantiques et mariages rêvés. Réflexions sur la St-Valentin et les couples amoureux au Caire »
14h – 16h30 Fondements, pouvoirs et contestation
. Laurent Barry (EHESS-LAS) : « Que reste-t-il de nos amours ?Le concept d’Una Caro et sesconséquences chrétiennes »
. Philippe Portier (EPHE-GSRL) : « Religion et gestion du corps chez Michel Foucault »
. Céline Béraud (Université de Caen-CEIFR) : « Les autorités catholiques face à la question du genre »
. Stephen Hunt (University of West England) : « The Secularized Discourse of the UK Lesbian and Gay Christian Movement »
16h 45 – 18h Ethique, questions de droit
. Irène Théry (EHESS-SHADYC) : « Mariage religieux et mariage civil : les christianismes et la laïcité »
. Denis Pelletier (EPHE-GSRL) : « Rome, la famille et les "unions de fait" »
. Ruwen Ogien (CNRS-CERSES) : « La vie, la mort, l’État »
Vendredi 5 juin 2009
9h30 – 12h30 Désir d’enfant
. Ruth Landau (Université deJérusalem) : « The impact of IVF on the institutions of religion and family in contemporary Israel »
. Genevieve Delaisi (psychanalyste) : « Représentations spirituelles dans les parcours d’AMP »
. Martine Gross (CNRS-CEIFR) :« Homoparentalité et judaïsme. Désir de transmission chez des juifs homosexuels »
. Nicoletta Diasio (UMB Strasbourg - UMR-CNRS 7043) : « Publicisation du "sujet foetal’ et remise en cause des compétences parentales dans le traitement médiatique de l’enfance en Italie »
14h– 17h Négociations au sein du couple et de la famille
. Joelle Allouche (Paris XII-GSRL) : la"techouva" identitaire de descendants de couples mixtes
. Amélie Puzenat (doctorante, URMIS, Paris VII) : « La conversion à l’Islam et ses répercussions sur la sphère éducative »
. Elisabeth Arweck (University of Warwick) : « Mixed-Faith Families in Britain : Microcosms for Individual and Institutional Transformation ? ».
. Gwendoline Malogne Fer (post-doctorante,GSRL) : « Pastorat des femmes et reconfigurations conjugales au sein des églises protestantes de Polynésie (Polynésie française, Nouvelle-Zélande) »
. Andrew Yip (University of Nottingham) : « Gays et lesbiennes musulmans et leur famille au Royaume Uni »
17h Conclusions du colloque : Florence Rochefort (CNRS-GSRL)
Date
Contact :
Martine Gross, Sophie Nizard, Sèverine Mathieu : religion.genre@yahoo.fr

- "À qui appartient le corps des femmes ? Enjeux de société et de santé"
Colloque internation
jeudi 23 avril 2009 de 9h à 16h30
ULB, salle Dupréel - Institut de Sociologie - Av. Jeanne 44 à 1050 Bruxelles.
Programme :
8h30 : Accueil – café
Présidente de séance (matinée) : Valérie LOOTVOET, directrice de l’Université des Femmes
9h : Introduction Dominique PLASMAN, secrétaire générale des FPS
9h15 : Marchandisation et instrumentalisation du corps des femmes : pornographie, prostitution, consentement.
Michela MARZANO, docteure en philosophie, chercheure CNRS au Centre Recherche Ethique Société, Université Paris Descartes
9h45 : Il était une fois le corps : le corps expliqué aux enfants dans les encyclopédies scientifiques.
Christine DETREZ, maîtresse de conférences en sociologie, Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences humaines, Université Lyon 2.
10h15 : pause-café
10h30 : La vertu nécessaire. Les contraintes du genre dans la chirurgie esthétique.
Rossella GHIGI, maîtresse de conférence au département Sciences de l’Education, Université de Bologne.
11h : Hypersexualisation des jeunes : l’expérience de Latitude Jeunes.
Yasmine THAI, chargée de projets à l’asbl « Latitude Jeunes ».
11h30 : Débat
12h30 : repas
Présidente de séance après-midi : Marie-Françoise DISPA, journaliste Santé
13h15 : Femmes, hommes et sexualité : rapprochement des parcours, et asymétrie durable des expériences vécues.
Michel BOZON, directeur de recherche, responsable de l’unité de recherche « Démographie, genre et sociétés » à l’Institut national d’Etudes démographiques (INED), Paris.
13h45 : Sexualité, corps et santé, théorie et pratiques du MLF à Genève dans les années 1970.
Sylvie BURGNARD, assistante à l’Université de Genève, Laboratoire de démographie et d’études familiales.
14h15 : pause-café
14h30 : Pratique et éthique de gynécologue.
Dr. Françoise KRUYEN, gynécologue, membre de la Commission nationale d’évaluation IVG.
15h : Le corps des femmes au travail : l’impact sur la santé et sa visibilité.
Laurent VOGEL, directeur du département Santé et Sécurité de l’Institut syndical européen.
15h30 : Débat
16h30 : fin des travaux
Inscription au colloque : avant le 17 avril
Par mail : benedicte.gaspard@mutsoc.be
Par téléphone : 02/515 04 01
En ligne : www.femmesprevoyantes.be

- "Femmes d’images, images des femmes"
Journée organisée par l’atelier "Jeune Recherche" et l’ISOR-CRHXIXE
le mercredi 29 avril 2009, de 9H30-17H
Coordonnée par Audrey Orillard. Contact : 01 40 46 28 36 - 06 82 65 60. audrey.orillard@gmail.com
Centre Panthéon : 12 place du Panthéon, 75231 Paris cedex 05. Tél : 01 44 07 80 00. Accès : RER Luxembourg
Présentation :
Quelle est la place des femmes dans les métiers de l’image ? Telle est la question liminaire qui préside à cet atelier « Jeune recherche », qui rassemble des spécialistes des médias et de l’analyse d’images. Métiers historiquement accaparés par des hommes, ces derniers les dominent tant institutionnellement que symboliquement. Les femmes restent souvent cantonnées aux arts ou aux genres dits « mineurs », quand elles ne sont pas isolées dans les fonctions subalternes au sein des milieux les plus créatifs ; elles sont pourtant productrices d’images – et d’imaginaires. Qui sont ces femmes, qui ne s’offrent pas à la représentation mais se cachent – ou se révèlent – derrière leur objectif, leur caméra ou leur crayon ? Quels sont leurs parcours, leurs « carrières » ?
Cet atelier veut observer ces « femmes publiques », selon l’expression de Michelle Perrot, et les images qu’elles proposent de la société de leurs temps, en s’appuyant sur les travaux de jeunes doctorants. Leurs recherches portent sur des objets médiatiques divers, mais croisent toutes des femmes : photographes, cinéastes, productrices de télévision, dessinatrices ont investi le champ médiatique et le nourrissent de leurs propres représentations. La journée sera centrée sur leurs pratiques et leurs parcours, souvent singuliers, parfois conflictuels, au sein de ces métiers de l’image ; avant de mettre en perspective leurs oeuvres, fort diverses également – documentaires, bandes dessinées, films militants ou non, destinés à la télévision ou au cinéma.
Cette journée s’inscrit dans une dynamique actuelle de recherches portant sur la « créativité féminine », dynamique dont témoigne le nombre de séminaires, d’études récentes et en cours dans ce domaine, à l’instar de la parution prochaine du Dictionnaire des femmes créatrices, co-dirigé par Béatrice Didier et Brigitte Rollet (à paraître en 2009-2010, aux éditions des Femmes). Les travaux prolifiques de cette dernière concernant les réalisatrices en sont d’ailleurs caractéristiques, et croisent le concept du gender, dont l’historiographie, polémique et abondante, reste riche de questionnements pour l’histoire culturelle.
En s’inspirant explicitement de travaux issus des Gender studies, Cultural studies et autres Star studies, qui ont déjà bien mis en évidence les effets des rapports sociaux de sexe dans le champ des productions artistiques, la volonté est ici de traiter davantage que le seul cinéma – qui reste le plus étudié à ce jour. D’Agnès Varda à Kira Mouratova, les participants mettront en lumière certaines figures, moins célèbres, de réalisatrices et productrices de télévision (Pilar Miro, Andrée Davis Boyer) ou encore de dessinatrices de bandes dessinées (de Claire Brétécher à Marjane Satrapi) et de photographes (Annette Léna), dans une perspective résolument internationale.
Cette démarche collective se veut in fine synthétique, s’éloignant des approches généralement monographiques, centrées autour d’un média ou d’un métier, pour une comparaison « intermédiatique » de ces images et de ces parcours.
Les années 1960 et 1970, moments de forte contestation sociale de la domination masculine – tant sur le plan social qu’académique –, serviront de cadre à cette rencontre, dégageant ainsi plusieurs thématiques privilégiées :
. Les conditions d’accès des femmes à ces métiers, notamment dans une perspective biographique ;
. Les conditions de production des oeuvres étudiées, dans le cadre des rapports sociaux de sexe, dont certaines récurrences restent à questionner : la figure du couple créateur, la difficulté de la pratique (auto-financement, voire oeuvres non signées, etc.) ;
. De là, les rapports, parfois très intimes, des femmes à leurs créations ;
. La difficile question des publics : quels éléments pour une histoire de la réception féminine de ces oeuvres ?
. L’engagement militant, en particulier féministe ;
. Enfin, l’appropriation de médias spécifiques et leur éventuelle redéfinition par la pratique féminine (les métiers de la télévision, la photographie militante, le film documentaire…).
"Le programme définitif de la journée sera communiqué sous peu"
http://doctorantschcsc.over-blog.com/article-29455272.html

- "New Perspectives on Gender and Legal History : European Traditions and the Challenge of Global History"
International Conference
April, 2nd-4th 2009, Goethe University, Frankfurt am Main
(Campus Westend, IG Farben Haus, Room 411)
Fifth conference of the international research network
„Gender Difference in the History of European Legal Cultures“
Organizers :
. Dr. Karin Gottschalk
Historisches Seminar, Goethe-Universität Frankfurt am Main
k.gottschalk@em.uni-frankfurt.de
. Dr. Grethe Jacobsen
Danish Department, Royal Library Copenhagen
gja@kb.dk
. Prof. Dr. Dr. h.c. Heide Wunder
Fachbereich 5 Gesellschaftswissenschaften, Universität Kassel
dhwunder@t-online.de
Aims of the Conference :
Law is a central element of social and political order - with it, power is institutionalized, actions are structured and sanctioned. Fundamental concepts of order are expressed and legitimised by law. This is especially true of gender difference. Until equal rights won out as the norm, differentiating legal capacities of persons by their gender meant assigning distinct forms of legally defined agency to men and women and fixing gender hierarchy. Nevertheless, even while formal equality is established throughout Europe since the 20th century, gender difference in law remains a precarious question.
The international research network „Gender Differences in European Legal Cultures“ aims at bringing together scholars who analyse in historical perspective the significance and function of gender differences in European legal cultures. This will help widen the possibilities of interdisciplinary and comparative work. The network is concerned with all fields of law – such as criminal, public, civil and procedural law – although focusing especially on civil law.
Our intention is a gendered history of law which not only increases our knowledge of legal norms explicitly concerning women or men, but also questions the construction of law itself.
In addition, the network directs its special attention to legal practice inside as well as outside the court and to relations of legal and social norms. Legal pluralism, the subsidiary of legal norms and competitive jurisdiction of different institutions concerned with the administration
of justice are analysed as to the agency they grant women and men and to their influence on shaping gender difference.
After the network’s meetings in Frankfurt am Main (2000), Trent (2002), Copenhagen (2004) and Crete (2006) the fifth conference will again take place in Germany, this time hosted by the Goethe University of Frankfurt am Main. The aim of this conference is twofold : to work out common traditions and different traits of European legal cultures by comparative research and to enrich our perspective by the flowering research on gender and global history. This research has shown the necessity to extend our focus of attention and marks a challenge to concepts, methods and narratives of gender and legal history.
The conference will be composed of three parts, each starting with a lecture given on general considerations :
. Gender constructions in medical and religious discourses and their impact on jurisprudence and jurisdiction
. Comparing legal cultures : differences and similarities, concepts and methods
. Gendered legal cultures in global perspective : encounters and conflicts, transfers and interactions
In addition to these main parts there will also be short presentations of current research projects on gender difference in legal cultures in general.
Program :
Thursday, April 2, 2009 :
9.00 Introduction by the Organizers
Part I : Gender constructions in non-juridical discourses and their impact on jurisprudence and jurisdiction
Chair : Grethe Jacobsen (Copenhagen)
9.30
> Evdoxios Doxiadis (Athens) : The effects of non-juridical gender constructions on legal developments – some general considerations
11.00 Coffee Break
Section 1 : Philosophy and Theology, Religions and Confessions
11.30
> Linda Guzzetti (Berlin) : Women in court in 14th-century Venice : The
meaning of “equality” and “rationality” in written law and in court
> Cecilia Cristellon (Rome) : ‘Unstable and weak-minded’ or a missionary ?
Catholic women in mixed marriages (1563-1798)
13.00 Lunch Break
Chair : Heide Wunder (Kassel/Bad Nauheim)
14.30
> Ellinor Forster (Innsbruck) : Between law, gender and confession :
Catholic, protestant and jewish matrimonial law in Austria, 18th and
19th centuries
> Inken Schmidt-Voges (Osnabrück) : Paternal authority or maternal charity – male violence or female disobedience ? Gender construction in the religious concept of “Hausfrieden” and its impact on domestic litigation in 18th century Germany
16.00 Coffee Break
Chair : Nina Koefoed (Aarhus)
16.15 Section 2 : Society and Politics, Medicine and Science
> Ulrike Haerendel (Munich) : Gender disparities in social law : The treatment
of male and female pensioners by the pension insurance institutions
of the German “Kaiserreich”
> Katja Geiger (Vienna) : Gender in forensic case histories : Infanticide in
the first part of the 20th century
> Ulrike Klöppel (Berlin) : Who has the right to change gender status ?
Drawing boundaries between inter- and transsexuality, 1950-1980
Friday, April 3, 2009 :
Part II : Comparing Legal Cultures : Differences and Similarities, Concepts and Methods
Chair : Isabelle Chabot (Florence)
09.00
> Maria Ågren (Uppsala) : For better for worse. Swedish early modern
marriage law in an international perspective
10.30 Coffee Break
11.00
> Zlatomira Gerdzhikova (Sofia) : Gendered social positions based on civil
and canon law differences in the early Middle Ages : Western Europe
and the Balkans in comparison
> Jurgita Kunsmanaite (Budapest) : Property status of widows and widowers
in 16th-century Lithuania compared to Central and Western
Europe
> Karen M. Kern (New York) : Gender, islamic law, and milk marriage in
late Ottoman Birecik
13.15 Lunch Break
Presenstation of current research projects on gender differences in legal cultures I
Chair : Anna Bellavitis (Paris)
15.00
> Romy Kunert (Trier) : Gender differences and family strategies in the
legal culture of medieval Genoa
> Hiram Kümper (Vechta) : The injured body in context. Outlines for a
legal history of rape in pre-modern Europe (c. 1250-1750) in cultural
perspective
> 16.00 Wiebke Jensen (Göttingen) : “Hat mich der Beklagte wiederholt zum
Beischlafe zu verleiten gewußt” – Women and men in court in Hannover,
1814-1879
> Sonja Niederacher (Vienna) : Wealth formation via dowry in 20th century
Austria
In association with the Cornelia Goethe Center for Women’s and Gender Studies :
Saturday, April 4, 2009 :
Part III : Gendered Legal Cultures in Global Perspective : Encounters and Conflicts, Transfers and Interactions
Chair : Aglaia Kasdagli (Crete)
09.00
> Jutta Sperling (Amherst) : Across the religious divide. Women’s property
rights in the wider Mediterranean (ca. 1300-1800)
10.30 Coffee Break
11.00
> Mareike Menne (Stuttgart) : Of men without pigtails and women with
big feet. Hybrid law, gender, and culture in 17th century Batavia
> Michaela Bank (Frankfurt a. M.) : Representing „universal sisterhood“ –
countering nativism. Migrant women, citizenship and suffrage in the
19th-century US women’s rights movement
12.30 Lunch Break
Chair : Gerhard Jaritz (Budapest)
14.00
> Reut Yael Paz (Rishon LeZion) : The contribution of 20th-century jewish
German speaking female scholars to international law and global consciousness
15.00
> Grethe Jacobsen (Copenhagen) : Travelling with gender to different legal
cultures – experiences and perspectives
Final discussion, planning of the next conference in Budapest
Infos :
http://www.gendered-legal-cultures.de/

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SEMINAIRES :

- Séminaire du CEDREF du 2 avril recevra Patricia McFadden (Sociologue, Université du Zimbabwe, Professeure invitée CEDREF) avec une intervention ayant pour titre :
"Re-crafting Citizenship in the Post-Colonial Moment : focus on Southern Africa"
Le séminaire du CEDREF est ouvert aux étudiant(e)s, chercheur(e)s, militante(e)s et intervenant(e)s de terrain divers.
Il a lieu les jeudis du mois, de 17h15 à 19h15,
Campus Javelot, amphi 056 (Pour arriver à l’amphi 56-campus Javelot : métro Olympiades, monter sur la dalle des Olympiades et entrer dans l’immeuble Montréal, l’amphi 56 se trouve au RDC )
Université Paris 7-Denis Diderot
Dalle des Olympiades,
Immeuble Montreal
59 rue Nationale
75013 Paris
Responsables : Jules Falquet, Dominique Fougeyrollas et Azadeh Kian-Thiébaut.

- La philosophe américaine, théoricienne du féminisme et de la justice
sociale, Nancy Fraser (Henry A. & Louise Loeb Professor of Philosophy
and Politics, New School for Social Research), donnera une conférence à
l’université de Paris Ouest-Nanterre dans le cadre du séminaire
SOPHIAPOL le jeudi 2 avril de 14h30 à 18h.
Titre de la conférence :
Les sujets de la justice en dispute : La communauté des citoyens, l’humanité toute entière, ou la communauté
transnationale du risque ?”
Discutante : Estelle Ferrarese (Université Marc Bloch - Strasbourg).
Lieu : Salle des colloques du Bât. K (M. Weber)/Campus de Paris Ouest-
Nanterre
Organisation : M. Garrau, C. Lazzeri et A. Le Goff
http://www.u-paris10.fr/1237886870805/0/fiche___actualite/&RH=philosophie

- Le séminaire "Actualité sexuelle. Politiques du genre, de la sexualité et de la filiation"
Recevra Louis-Georges Tin avec pour intervention :
"Comment peut-on être hétérosexuel ? Une histoire culturelle de l’hétérosexualité".
Louis-Georges Tin a récemment publié L’invention de la culture hétérosexuelle (Autrement, 2008).
le mercredi 1er avril de 11h à 13h dans la Grande salle de l’Ecole normale supérieure, 48 boulevard Jourdan, Paris 14e (près du métro Porte d’Orléans, non loin du RER Cité universitaire)

- L’Institut de sociologie des communications de masse (ISCM) et le Centre en Etudes Genre LIEGE de l’Université de Lausanne ont le plaisir d’accueillir Sylvie Chaperon, Maîtresse de conférence habilitée à l’Université de Toulouse le Mirail, spécialiste de l’histoire des femmes et du féminisme et travaille actuellement à une histoire culturelle de la sexologie française (XIXe-XXe siècle), pour deux événements publics ouverts à toute personne intéressée :
. Une conférence
Jeudi 30 avril 2009, 10h-12h, Université de Lausanne, Bâtiment Anthropole, salle 2064 Psychiatres, neurologues et psychologues français et la « scientia sexualis » (XIXe siècle)
avec Richard von Krafft-Ebing est considéré à juste titre, comme le principal représentant de la science sexuelle qui se met en place dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Mais il ne doit pas éclipser la contribution majeure des scientifiques français. Cette communication présentera les principaux protagonistes français et leurs productions ainsi que d’éventuelles spécificités culturelles hexagonales.
La conférence est organisée dans le cadre du cours de BA « Etudes sociales des sciences I » de Cynthia Kraus. Avec l’aimable collaboration de l’Institut universitaire d’histoire de la médecine et de la santé publique (IUHMSP)
. Un séminaire de recherche
Jeudi 30 avril, 2009, 15h-18h, Université de Lausanne, Bâtiment Anthropole, salle 5071
Ce séminaire de recherche est un événement associé à l’Ecole doctorale romande en Etudes Genre (www.unil.ch/liege/ecoledoctorale) et constitue une séance « hors les murs » du séminaire de recherche de l’IUHMSP dans le domaine des études sociales des sciences et de la médecine. Il réunit à cette occasion une invitée internationale et une doctorante locale sur des questions d’épistémologie, de méthode, de research design et de mise en oeuvre des concepts intégrant la variable genre dans les sciences sociales et humaines en lien avec l’axe thématique « Corps et sexualités » de l’Ecole.
Discussion animée par Catherine Fussinger, historienne, responsable de recherche à l’IUHMSP
Contact : Cynthia.Kraus@unil.ch
Plan d’accès : http://www.unil.ch/ci/page2168.html. Arrêt Unil-Dorigny en M1 (direction Renens).

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APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 15 mai
"Lesbiennes, exils, migrations et racisme"
La journée aura lieu le samedi 12 décembre à Paris 8
Présentation :
De nombreuses lesbiennes migrantes, exilées ou descendantes de migrant-e-s, sont présentes en France. Elles sont organisées en réseaux informels, en groupes autonomes ou avec d’autres femmes et lesbiennes, pour des luttes pratiques et politiques (pour l’obtention de titres de séjour, contre la lesbophobie, contre le racisme dans le mouvement lesbien ou dans la société française, etc). Cependant, elles sont rarement visibles.
C’est pourquoi nous vous proposons une journée d’échanges, de visibilisation et de réflexion, politique et théorique, dans la région parisienne, le 12 décembre 2009.
Il s’agit ici de contribuer à mettre en valeur leurs vies, leurs luttes et leur participation, afin que plus personne ne puisse penser ou prétendre que « toutes les migrantes, exilées et descendantes de migrant-e-s sont hétérosexuelles et que toutes les lesbiennes sont blanches ».
Les objectifs proposés pour cette journée
. Réunir des lesbiennes, migrantes, exilées, descendantes de migrant-e-s ou non, des militant-e-s d’associations et de collectifs, des chercheuses et chercheurs…
. Présenter et discuter des contributions (exposés, expériences, enquêtes, recherches…) sur divers aspects des parcours et des luttes de lesbiennes marquées par la migration, l’exil ou le racisme
. Débattre et réfléchir sur les intersections entre les dominations de « race », de genre, de classe, de sexualités … afin de visibiliser une réalité trop souvent occultée.
. Contribuer à la prise de parole, à l’organisation de lesbiennes migrantes ou exilées, au développement de solidarité entre elles et avec elles, pour avoir des échanges et combattre les difficultés multiples que les lesbiennes affrontent au quotidien.
Les aspects qui peuvent être abordés lors de cette journée sont les divers parcours et expériences de vie et de luttes
. Quelles peuvent être les stratégies de lesbiennes face à l’oppression ou aux persécutions, comment et pourquoi certaines doivent ou font le choix de partir de leur région d’origine ou de leur pays, ou bien de quitter la France ?
. Quelles solidarités entre lesbiennes ? Quelles solidarités avec les lesbiennes migrantes, exilées ou issues de l’immigration, confrontées au racisme et à la précarité légale et économique ?
. Construction de projets de vie, évolution des situations personnelles, modes d’insertion dans la société, dans les milieux lesbiens ou gays, apports et engagements (associatifs, politiques, ici et ailleurs) de la part de lesbiennes migrantes, exilées ou descendantes de migrant-e-s.
Ce ne sont que des suggestions car d’autres idées et propositions sont possibles !
Envoyez vos premières propositions et suggestions (entre une demi page et une page), avant le 15 mai 2009, en précisant vos noms, prénoms, contact mail et autres informations utiles (militant-e d’association, universitaire, autre situation…) Nous vous répondrons dans les meilleurs délais.
Les propositions de communication peuvent prendre toutes les formes : atelier ou exposé dans une table ronde, communications orales ou écrites, films, présentations photographiques... La journée est ouverte à toutes et à tous, et à toutes les formes d’expression.
Contact : lesbiennesenmouvement@gmail.com

- Avant le 18 avril
"Sensing Masculinity. Thinking about the Masculine Body"
à Gand (Belgique), en avril 2010, dans le cadre de l’European Social Science History Conference
Thinking about representations of and discourses surrounding the male body usually entails thinking about the visible or tangible body. Studies concerning the history, sociology or anthropology of men’s bodies tend to focus on esthetical ideals (such as the muscular look), the ability to inflict or experience pain (most notably in times of war) or to give or experience pleasure (within or outside the hetero-normative bedroom). This CFP is an invitation to think about the masculine body once again, and to think beyond ‘seeing’ and ‘feeling’ as the only means to experience, analyse or represent bodies.
In one or more sessions, we welcome papers dealing with theoretical and methodological issues concerning the study of men’s bodies in the social sciences (see p.2) and more empirical papers focussing on (for example) the construction and representation of men’s voices, men’s consumption patterns of food and drink and men’s body- and facial hair.
The sessions are organised as part of the “Gender and Women’s History” Network at the Social science history conference that will take place in Ghent, 13-16 april 2010. (http://www.iisg.nl/esshc/).
Please send proposals, before 18 april 2009, to Thomas.buerman@UGent.be
or Josephine.hoegaerts@arts.kuleuven.be.
Plus d’infos :
http://www.gendercampus.ch/d/Calendar/03/default.aspx#1703

- Avant le 30 avril
"Lesbians in Eastern Europe"
Special Issue of the Journal of Lesbian Studies
The Journal of Lesbian Studies, a peer-reviewed academic journal published by Taylor & Francis, invites essay submissions for a special issue on the subject of lesbians in Eastern Europe, guest-edited by Judit Takács and Anna Borgos.
Possible topics include, but are not limited to :
. Eastern European lesbian herstory, spaces and communities
. Coming out and the construction of lesbian identities in Eastern Europe
. Lesbians in families and lesbian families in Eastern Europe
. Lesbian motherhood in Eastern Europe
. Lesbian partnership issues in Eastern Europe
. Equal treatment and discrimination of lesbians in Eastern Europe
. Violence and (internalised) homophobia
. Cultural/media representations of Eastern European lesbians (in art, film
and
literature)
. Lesbians and psychiatry in Eastern Europe
. Lesbian transwomen in Eastern Europe
Please send a one-page overview of your proposed contribution (no more than
500
words) to Judit Takács at takacs@socio.mta.hu
and/or Anna Borgos at borgosanna@gmail.com by April 30, 2009.
Proposals will be evaluated for originality and writing style as well as how all the contributions fit together.

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STATISTIQUES :

- "Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur"
Document regroupant, sous forme de tableaux et de graphiques, les principales données statistiques disponibles sur les parcours scolaires comparés des filles et des garçons : répartition sexuée selon les niveaux d’enseignement, les choix d’orientation, les types d’établissement, les réussites aux examens.
Ministère de l’Education Nationale, 03/2009, 35 p.
http://media.education.gouv.fr/file/2009/33/6/F_&_G_sur_le_chemin_de_l_egalite_2009_web_45336.pdf

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PUBLICATIONS :

- Travail, genre et sociétés, n°21, "Égalité et diversité", La Découverte
Sommaire :
. Editorial
de Margaret Maruani
PARCOURS
. Nathalie M.
Le refus d’encaisser
propos recueillis par Marlène Benquet
DOSSIER
. Égalité et diversité
coordonné par Jacqueline Laufer et Rachel Silvera
. L’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes est-elle soluble dans la diversité ?
Jacqueline Laufer
. $ Statistiques ethniques : tabous et boutades
Monique Meron
. La gestion des minorités discréditables : le cas de l’orientation sexuelle
Christophe Falcoz et Audrey Bécuwe
. Égalité, diversité et… discriminations multiples
Marie-Thérèse Lanquetin
MUTATIONS
. Le sexisme au programme ?
Carole Brugeilles, Sylvie Cromer et Nathalie Panissal
. Les femmes dans le processus d’expatriation
Olivier Mérignac
CONTROVERSE
autour du livre d’Irène Théry
La distinction de sexe. Une approche de l’égalité
coordonnée par Jacqueline Laufer
. Le genre est partout
Laura Lee Downs
. Propos d’historienne
Françoise Thébaud
. Une distinction bonne à penser
Sabine Prokhoris
. Réponse de...
Irène Théry
MAUVAIS GENRE
. Règles et cycles de l’absentéisme féminin
Hélène Périvier
http://www.tgs.cnrs.fr/sommaires2.htm#21

- Anne-Marie Sohn, ’Sois un homme !’. Construction de la masculinité au XIXe siècle, Le Seuil, 464 p., 23 euros. ISBN-10 : 2020983141
Comment devient-on un homme ? Comment se construit l’identité masculine ? En traquant l’incident, si minime soit-il, la rixe même, en un siècle prompt à manier le couteau et le bâton, Anne-Marie Sohn saisit autant d’occasions pour observer sur le vif la façon dont se forge un tempérament d’homme. Elle suit ainsi les jeunes Français dans les épreuves qu’il leur faut surmonter, au cabaret et à l’usine, au lycée et sur la place publique, pour s’approprier les mots et les rites masculins. Elle révèle ce que cette socialisation doit à l’intervention des pères qui sont, pour leurs fils, tout à la fois des modèles, des mentors et des censeurs. Elle montre surtout le déclin d’une masculinité fondée sur la force, le courage et l’honneur, au profit d’une masculinité apaisée où la parole remplace le geste, où l’affrontement cède devant la médiation, phénomène étroitement lié à l’avènement des procédures démocratiques. Cette histoire de la masculinité juvénile dessine également en creux le modèle qui régit la socialisation des filles et pèse sur leur émancipation.
Anne-Marie Sohn est professeur d’histoire contemporaine à l’ENS Lettres et Sciences humaines, à Lyon. Elle a publié, entre autres, Chrysalides. Femmes dans la vie privée (xixe-xxe siècles) (Publications de la Sorbonne, 1996) et Âge tendre et tête de bois. Histoire des jeunes des années 1960 (Hachette, 2001).

- Gary Ferguson (dir.), L’Homme en tous genres. Masculinités, textes et contextes, revue Itinéraires Littérature, textes, cultures, L’Harmattan, 212 p., 20 euros. ISBN : 978-2-296-07519-1
On ne naît pas homme, on le devient. Ce principe, qui depuis vingt ans anime des recherches en sociologie, en anthropologie et en histoire sur le façonnement et la constitution de la masculinité, n’a eu jusqu’à présent qu’une influence fort limitée dans le domaine des études littéraires et culturelles. Pour aider à combler cette lacune, les essais réunis ici examinent l’élaboration de sujets masculins, dans et à travers des textes écrits ou filmiques, de genres variés, du Moyen Âge à nos jours.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=27965

- Judith Butler, Ces corps qui comptent. De la matérialité et des limites discursives du « sexe », Traduction de Charlotte Nordmann, Editions Amsterdam, 256 p., 22 euros.
Judith Butler opère dans Ces corps qui comptent une reformulation de ses vues sur le genre en répondant aux interprètes de son précédent livre, qui y voyaient l’expression d’un volontarisme (on pourrait « performer » son genre comme on joue un rôle au théâtre, on pourrait en changer comme de chemise) et d’un idéalisme (le genre ne serait qu’une pure construction culturelle ou discursive, il n’y aurait pas de réalité ou de substrat corporel derrière le genre). Selon l’auteure, la prise en compte de la matérialité des corps n’implique pas la saisie effective d’une réalité pure, naturelle, derrière le genre : le sexe est un présupposé nécessaire du genre, mais nous n’avons et n’aurons jamais accès au réel du sexe que médiatement, à travers nos schèmes culturels. Autrement dit, le sexe, comme le genre, constitue une catégorie normative, une norme culturelle, donc historique, régissant la matérialisation du corps. Il importe dans cette perspective de souligner que le concept de matière a une histoire, et qu’en cette histoire sont sédimentés des discours sur la différence sexuelle. Or, si certains corps (par exemple les corps blancs, mâles et hétérosexuels) sont valorisés par cette norme, d’autres (par exemple les corps lesbiens ou noirs) sont produits comme abjects, rejetés dans un dehors invivable parce qu’ils ne se conforment pas aux normes. À travers une reprise critique du concept foucaldien de « contrainte productive », Judith Butler va, loin de tout volontarisme, s’efforcer de ressaisir la façon dont les corps, informés par des normes culturelles, peuvent défaire ces normes et devenir le lieu d’une puissance d’agir transformatrice. Cette réflexion sur la matérialité des corps et les limites discursives du sexe est donc indissociablement épistémologique et politique.
http://editions-amsterdam.blogspot.com/2009/03/vient-de-paraitre.html

- Parution en ligne du numéro 4 de la revue The Sybil consacrée à l’écrivain(e) anglaise "Vernon Lee" (Violet Paget, 1856-1935) et à la fin-de-siècle
http://www.oscholars.com/Sibyl/four/sibylfour.htm

- Albert Le Dorze, La Politisation de l’ordre sexuel. Psychanalyse et civilisations, L’Harmattan, 238 p., 23,50 euros. ISBN : 978-2-296-07614-3
Les conquêtes féministes, la luttes des minorités pour leur reconnaissance illustrent exemplairement la volonté humaine de se libérer des contraintes imposées par la Nature ainsi que des idéologies qui s’y adossent au nom d’un Ordre du Monde jugé éternel. Faut-il rejeter l’anthropologie, la psychanalyse, suspectes, au nom de la défense d’un Ordre Symbolique oedipien transcendantal, de s’opposer à toutes libertés politiques nouvelles acquises dans le domaine de la vie privée, de la filiation ?
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=27754

- Sophie Bailly, Les Hommes, les femmes et la communication. Mais que vient faire le sexe dans la langue ?, L’Harmattan, 250 p., 24, 50 euros. ISBN : 978-2-296-07012-7
Selon une idée répandue les hommes et les femmes auraient des difficultés à communiquer et à se comprendre : les femmes seraient bavardes et les hommes laconiques, les femmes préféreraient se confier et les hommes se défier... Les hommes et les femmes parlent-ils la même langue ? En quoi le sexe, le genre et la sexualité influent-ils sur la pratique de la langue ? Cet ouvrage est le fruit d’une recherche sur la question de la construction langagière de l’identité sexuée.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=27627

- Pierre Zoberman (dir.), Queer. Ecritures de la différence, 2 volumes, L’Harmattan, 284 et 170 p., 27 et 18 euros.
Décalé, dérangeant, contestataire : le mot queer, traditionnellement utilisé comme terme de dérision pour désigner les homosexuels, est devenu, même hors de l’anglais, le support de toute une réflexion sur les identités (sexuelles) et la remise en cause de la répartition sociale des rôles masculin et féminin. Autres temps, autres lieux explore des textes, des schémas sociaux et leurs manifestations culturelles, d’hier et d’aujourd’hui, pour éclairer la manière dont ont pu se percevoir, se définir ou se construire les identités sexuelles dissidentes ou "dérangeantes" avant que la notion même d’identité sexuelle n’ait été formalisée.
Le second volume explore la remise en cause des identités normées et la construction des identités "dissidentes", voire le rejet de toute identité fixe. Le présent volume part d’une réflexion sur les rapports entre réalité et fiction et sur les limites que l’inscription dans une société historique concrète impose a priori à la dissidence.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=27353
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=27354

- Hélène Cussac, Anne Deneys-Tunney et Catriona Seth (dir.), Les discours du corps au XVIIIe siècle : littérature-philosophie-histoire-science, PU de Laval (Québec), 370 p., 45,95 dollars canadiens. ISBN : 978-2-7637-8836-4
Un débat, réunissant philosophes, littéraires et historiens, s’est engagé, lors du XIIe Congrès international des Lumières, autour de la question du corps. En effet, le corps des Lumières est un objet qui méritait encore d’être questionné sur des plans épistémologique, anthropologique ou esthétique. Le présent ouvrage se veut le reflet de ces questionnements. Suivant la voie de l’époque qui récusait la séparation systématique des discours, il cherche à montrer combien l’écriture du corps entre dans une transdiscursivité. Discours scientifique, romanesque, philosophique ou social, entre autres, dialoguent au cours d’une période passionnée par l’émergence d’une nouvelle culture du corps. Les trois parties qui organisent le volume ? : « Science, techniques et médecine du corps », « Gouvernement du corps » et « Représentations idéologiques du corps » mettent en relief les cohérences et subversions, les conjonctions et prolongements de ces idées essentielles.
http://www.pulaval.com/catalogue/les-discours-corps-xviiie-siecle-litterature-9280.html

- Dominique Kunz Westerhoff, Mnémosynes. La réinvention des mythes chez les femmes écrivains, Editions Georg (Suisse), 341 p., 33 euros. ISBN : 978-2-8257-0945-0
Le mythe se perpétue à travers l’Histoire par sa « puissance d’investissement de la sensibilité » (Roger Caillois), par sa « force magique » (Antonin Artaud) à l’inexplicable pouvoir d’attraction mais aussi par ses transformations critiques. En quoi les femmes écrivains participent-elles de cette réinvention les traditions mythiques, qui les maintient vivantes tout en les déplaçant ? En quoi les enjeux fondamentaux du mythe, en tant que fable des commencements, récit d’une création et mise en scène de l’individuation, permettent-ils à une femme écrivain de penser son statut de femme, ainsi que sa propre genèse d’auteure ? Enfin, dans quelle mesure les oeuvres littéraires écrites par des femmes concourent-elles à l’élaboration de nouveaux mythes, susceptibles de marquer des mutations historiques et de redéfinir une position féminine ? Telles sont les questions que pose ce recueil collectif, du Moyen Âge à nos jours.
http://www.medhyg.ch/mh/produits/mnemosynes


RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

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