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Annonces du RING - 1er janvier 2008


Date de mise en ligne : [01-01-2008]




[Annonces du RING]

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Genre, féminisme et valeur de l’art", 14 janvier, Paris
- "Femmes et cultures politiques. Espagne XIXe-XXIe siècles", 10-11-12 janvier, Paris, Nanterre
- "Cachez ce travail que je ne saurais voir ! Ethnographier le travail du sexe", 24-25 janvier, Neuchâtel (Suisse)
- "Autour de Fatou Sow. Genre et sciences sociales en Afrique", 25 janvier, Paris
- "Les médiévistes et l’histoire du genre en Europe : bilans et perspectives", 1er avril, Paris
2 - SEMINAIRES :
- "Genre et migrations", séminaire GTM
- intervention de Griselda Pollock, 11 janvier, Paris
- "1968-1970 : naissance d’un mouvement", 11 janvier, Paris
- "Pratiques et mises en forme de l’homosexualité : le pouvoir en jeu et l’enjeu du couple", 17 janvier, Paris
- "La controverse des sexes. (temporalité, histoire, anhistoricité)", séminaire de G. Fraisse, Paris
- "Femmes et pouvoir exécutif en Suède", 17 janvier, Paris
3 - APPEL A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 31 mars, "Construire le féminisme : échanges et correspondances", Lyon
4 - SUR LE WEB :
- "Lecture du genre"
- Séverine Louvel, "La résistible ascension des femmes dans le monde académique : le cas des universités françaises"
- Le site de l’Institut Emilie du Châtelet
5 - PUBLICATIONS :
- Sylvain Ferez, Le corps homosexuel en-jeu
- Didier Roth Bettoni, L’Homosexualité au cinéma
- Solène Daoudal, Sirènes romanes en Poitou (XIe-XIIe siècles), Prix Mnemosyne 2006

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COLLOQUES :

- "Genre, féminisme et valeur de l’art"
Journée d’étude organisée par les Cahiers du genre
Coordonné par Séverine Sofio, Perin Emel Yavuz et Pascale Molinier
lundi 14 janvier 2008
9h - 18h30
à l’Institut national d’histoire de l’art
Auditorium, Galerie Colbert, 2 rue Vivienne - 75002 Paris
Présentation :
Alors que les études sur le genre, en France, commencent à susciter un intérêt certain dans quasiment toutes les disciplines des sciences humaines et sociales, l’histoire de l’art peine à s’ouvrir aux questionnements et outils méthodologiques ou conceptuels issus des recherches féministes. Les lieux de recherche où sont abordées les problématiques de genre, la théorie féministe ou même la place des femmes (comme créatrices, mécènes, spectatrices, etc.) en histoire de l’art, en esthétique ou en arts plastiques demeurent rares, bien que la demande exprimée
par les étudiant-e-s se fasse croissante.
Cette journée d’étude, à la suite du numéro « Genre, féminisme et valeur de l’art » des Cahiers du Genre, a donc pour objectif de mettre en perspective les recherches françaises et anglo-américaines sur le genre et les arts plastiques, en partant de la notion de valeur, qui se révèle centrale dès que l’on tente d’approcher l’art dans une perspective genrée et qui est, dès le début des années 1970, au coeur de la réflexion fondatrice de Linda Nochlin dans ce domaine. La question de la valeur se pose notamment face à la nécessité de transmission et induit, dans ce cadre, un travail de déconstruction susceptible de faire vaciller sur leurs bases autant l’Art que son Histoire. Il n’est, dès lors, guère étonnant que le genre, en tant qu’il remet en cause la nature censément universelle de tant d’intérêts identitaires, esthétiques ou scientifiques, ait été si peu relayé dans la
réflexion sur la création artistique.
Cependant, comment éviter que la critique du canon n’amène la constitution d’un « autre » corpus de théories, d’oeuvres ou d’artistes, critique certes, mais qui reproduirait les logiques d’exclusion contenues dans tout processus de canonisation ? Peut-être un premier pas serait-il de prendre conscience, pour mieux s’en défier, de la nature performative et « située » du discours canonisant en art ?
Programme :
Matin
. 9h-9h30 - Introduction par les coordinatrices du numéro :
Séverine Sofio, Perin Emel Yavuz et Pascale Molinier
. 9h30-10h30 - Griselda Pollock (historienne de l’art, Université de Leeds)
À propos de son dernier ouvrage : Encounters in the Virtual Feminist Museum
. 10h30-11h - Pause
. 11h-12h30 - Table ronde
présidée par Catherine Marry (sociologue CNRS, Centre Maurice Halbwachs)
avec la participation de :
. Laurent Jeanpierre (sociologue, Institut d’études politiques de Strasbourg)
. Sandra Laugier (philosophe, Université de Picardie - Jules Verne)
. Bernard Marcadé (historien et critique d’art)
. Delphine Naudier (sociologue CNRS, Cultures et sociétés urbaines)
. Michèle Riot-Sarcey (historienne, Université Paris 8)
Après-midi
. 14h30-15h30 - Maria Antonietta Trasforini (sociologue de l’art, Université de
Ferrare)
Chercher les femmes artistes... Questions théoriques et méthodologiques
. 15h30-16h - Pause
. 16h30-17h30 - Intervention, sous forme de dialogue, de Liliana Angulo Cortés
(plasticienne, Colombie) et de Mélanie Perrier (plasticienne, France) autour de
leurs travaux respectifs
. 17h30 - Cocktail
Contact :
Danièle Senotier, Cahiers du Genre
59-61 rue Pouchet - 75849 Paris cedex 17
tél. : 01 40 25 11 65
mél : daniele.senotier@gtm.cnrs.fr
http://cahiers_du_genre.iresco.fr
Cahiers du genre, n° 43 / 2007 « Genre, féminisme et valeur de l’art »

- "Femmes et cultures politiques. Espagne XIXe-XXIe siècles"
Colloque International
Les 10, 11 et 12 janvier 2008
Paris et Nanterre
Organisé par l’Université Paris 8 (ERESCEC-EA 1570)
et l’Université Paris X (CRIIA-EA 369)
Avec le concours de :
Colegio de España ; ED 031 Pratiques et théories du
sens, Paris 8 et ED 138 Lettres, Langues, Spectacles, UFR de
Langues de Paris X ; Maison de l’Europe (MEC) Paris X
 ; Bibliothèque de Documentation Internationale
Contemporaine (BDIC) ; RING Paris 8 ; Grupo de Historia
Actual de l’Université de Cádiz et Asociación de
Historia Actual
Comité d’Organisation :
Danièle Bussy Genevois, Marie-Claude Chaput,
Christine Lavail, Mercedes Yusta
Présentation :
Dans l’historiographie française, le tournant marqué
par la “nouvelle histoire culturelle” a donné lieu au
concept de « culture politique » qui explique le fait
politique non plus comme un pur produit des « 
conditions objectives » (sociales et économiques) mais
aussi par des représentations symboliques qui donnent
sens aux actions des individus et des collectifs.
L’historiographie espagnole, elle, a reçu le concept
de l’historiographie anglo-saxonne, fortement marquée
par le tournant anthropologique, qui entend toutes les
actions humaines comme faisant partie d’un réseau « 
dense » de signification qui reçoit le nom de culture.
Cette historiographie s’est plutôt focalisée sur
l’ancrage des différentes cultures politiques dans des
mouvements sociaux et des organisations politiques, on
parle ainsi des cultures politiques en leur accolant
un qualificatif (culture républicaine, anarchiste,
carliste)....
L’accent mis de part et d’autre sur l’importance de la
perception que les acteurs ont de leurs propres
actions, ainsi que la centralité de l’expérience ou de
la mémoire au sein des collectifs porteurs d’une même
culture politique, a constitué notre point de départ
pour interroger le concept même de « culture politique
 » et sa validité du point de vue de la question du
genre et de l’histoire des femmes.
En effet, les cultures politiques – comme n’importe
quel fait social – traduisent une réalité sexuée et
s’adaptent ou réagissent face au système de genre
dominant. Comment les différentes cultures politiques
espagnoles ont-elles pensé la spécificité féminine et
la différence des sexes ? Quelles normes et quels
usages ont-elles produit à l’égard des femmes ? Quel
sens donner alors à l’engagement des femmes dans les
différents collectifs qui se réclament d’une culture
politique donnée ? Peut-on envisager une spécificité
culturelle des femmes dans l’action politique ? Telles
sont les questions auxquelles tenteront de répondre
les différentes communications de ce colloque.
Programme :
Jeudi 10 janvier
***************
Université Paris X (salle des conférences, bât. B)
15h30 Accueil
16h00 Présentation du colloque :
Marie-Claude Chaput & Danièle Bussy Genevois
Table ronde inaugurale :
Du sens des cultures politiques
Danielle Tartakowsky (Université Paris 8)
Michèle Riot-Sarcey (Université Paris 8)
Ana Aguado (Université de Valencia)
Danièle Bussy Genevois (Université Paris 8)
Débat
Vendredi 11 janvier
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Collège d’Espagne
Matinée
SESSION I. DISCOURS ET MODELES
9h30 Jean-Louis Guereña (Université de Tours) : Femmes
et Education sous la Restauration
9h55 Solange Hibbs-Lissorgues (Université Toulouse-Le
Mirail) : Feminismo católico y reformista en el siglo
XIX
10h20 Colette Rabaté (Université de Tours) : Corps
confisqués, corps contrôlés, corps exploités
10h45 Christine Rivalan Guégo (Université de Rennes 2)
 : La « cuestión femenina » : un beau sujet de roman ?
(1901-1933)
Débat – Pause
11h30 Christine Lavail (Université Paris X) : La
Section Féminine de FET et JONS : une culture
politique au service de l’Etat franquiste
11h55 Karine Bergès (Université de Cergy-Pontoise) La
Section Féminine (1951-1975) : entre conservatisme et
réformisme
Débat
Après-midi
SESSION II. ORGANISATION ET MODES D’ACTION
14h30 José Luis Gutiérrez (Université de Cadix) : Las
mujeres en el mundo ácrata español : maestras,
sindicalistas y resistentes (1890-1939)
14h55 Rosa Capel (Université Complutense Madrid : Mujer
y Partido Socialista en España : las Agrupaciones
Femeninas (1904-1939)
15h20 Inmaculada Blasco (Université de La Laguna) :
Género y religión en la cultura política del
movimiento católico
Débat - Pause
16h15 Allison Taillot (Université Paris X) : Les
intellectuelles au Congrès de Valence de 1937
16h40 Robert Coale (Université Paris 8) : Cultura
política de las estadounidenses en el Servicio
Sanitario Internacional, 1937-1939
Débat
Samedi 12 janvier
******************
Université Paris X
Matinée
SESSION III : RÉAPPROPRIATIONS ET INVENTIONS
9h30 Dolores Ramos (Université de Málaga) : La esfera
de la cultura republicana, laicista y pacifista
interrogada y debatida por la historia de las mujeres
9h55 Marie-Claude Chaput (Université Paris X) : Femmes
et politique dans Triunfo
10h20 Géraldine Galeote (Université Paris 8) : La
participation des femmes dans la vie politique de la
Communauté Autonome du Pays Basque
10h45 Julio Pérez Serrano (Université de Cadix) : De
1975 a la actualidad : Feminismo y democracia : El
compromiso de las mujeres en la construcción de una
nueva ciudadanía.
Débat-pause
11h50 Marie-Aline Barrachina (Université de Nice) :
Discours du corps et discours sur le corps (premier
tiers du XXe siècle)
Débat
Après-midi
14h30 Cécile Tardy
Présentation des fonds d’archives
sur les femmes de la BDIC
TABLE RONDE FINALE : AUTRES ESPACES
Elena Musiani (Université de Bologne - Maison de
l’Europe), Itinéraires de femmes italiennes au
tournant du XXe siècle : le combat politique, les
luttes sociales, le pacifisme.
Stéphanie Decante Araya (Université Paris X) : Le
féminisme chilien face au concept de maternité sociale
Yannick Ripa (Université Paris 8) : Les" Fronts
populaires" au féminin (Espagne - France)
Odette Martinez Maler (BDIC& U. Paris X) : Comment
témoigner d’une expérience féminine de la guérilla
antifranquiste
Mercedes Yusta (Université de Cergy) : L’antifascisme à
l’épreuve des femmes
Débat final
Contacts : Djazia Chebrek
djazia.chebrek@univ-paris8.fr
Marie-Claude Chaput
marie-claude.chaput@u-paris10.fr

- "Cachez ce travail que je ne saurais voir ! Ethnographier le travail du sexe"
Colloque international - MAPS. Université de Neuchâtel, Suisse
24 et 25 janvier 2008
Organisatrices de la conférence : Prof. Janine Dahinden (MAPS, UniNE), Loïse Haenni (Institut d’ethnologie, UniNE), Prof. Ellen Hertz (Institut d’ethnologie, UniNE), Marylène Lieber (MAPS, UniNE), Alice Sala (Institut d’ethnologie, UniNE)
Présentation :
La prostitution jouit d’une curieuse forme de distinction scientifique : le « plus vieux métier du monde » n’est en réalité étudié sous l’angle de la sociologie du travail que depuis récemment et cela de manière remarquablement timide. Ce paradoxe s’étend plus généralement aux nombreuses autres formes de travail liées à l’industrie du sexe (danseuse de cabaret, escorte, masseuse, actrice de films pornographiques) où l’on trouve des femmes qualifiées de « faciles » censées mener des vies « difficiles », sans pour autant que la principale raison de leur présence dans ces secteurs - le travail rémunéré - soit examinée avec soin.
Cette invisibilité s’explique en partie par les multiples rapports qui lient ces formes de travail à l’illégalité, quand bien même la sociologie de la déviance s’est intéressée à de nombreuses activités délictuelles ou criminelles. La prostitution étant prescrite en tant que telle, elle n’était pas classée comme « métier » à côté de celui de secrétaire, de menuisier ou d’infirmier. Or, depuis la légalisation de la prostitution dans plusieurs pays européens, dont la Suisse, la question de son statut de « métier » sans guillemets se pose de manière frontale. Et force est de constater qu’elle suscite des oppositions, tant du côté des moralistes traditionnels (ou nouveaux) que du côté de certains courants du féminisme. Ce problème de classement lié à la nature hautement stigmatisée du travail prostitutionnel apparaît avec une clarté violente quand on examine son rapport aux autres secteurs de l’Etat : bien que légal, le travail dans l’industrie du sexe ne sera jamais proposé à un chômeur ou à une chômeuse par un conseiller en placement, et risque de priver une mère de la garde de ses enfants en cas de divorce. Décidément, la prostitution n’est pas un métier comme les autres.
L’invisibilité du travail effectué dans l’industrie du sexe est également un effet des autres formes d’illégalité qui guettent ces professionnel-le-s, très souvent des migrant-e-s totalement ou partiellement sans autorisation de séjour et/ou de travail. Les études menées auprès de ces personnes montrent bien que les difficultés dont elles témoignent avec le plus d’urgence n’ont le plus souvent que très peu à voir avec leur activité en tant que telle. C’est surtout la vulnérabilité supplémentaire liée à la stigmatisation de ce travail ou à l’illégalité migratoire qui leur pose les plus grands défis, avec son cortège de menaces de la police, d’escroquerie et de chantage exercés par les passeurs, les collègues, les tenanciers de bar, les gérants d’appartements et autres intermédiaires.
Lors de ce colloque nous souhaitions partir du constat de l’invisibilité du travail sexuel pour poser la question de sa description empirique : en quoi consistent exactement les différentes formes de travail sexuel rémunéré ? Quelles « formations » nécessite-t-il ? Comment est-il structuré dans le temps (contrôle sur le rythme, la durée et la régularité du travail) et dans l’espace, aussi bien collectif (localisation dans les villes, les banlieues) qu’intime (répartition des fonctionnalités au sein de l’espace de travail) ? Au-delà de l’activité sexuelle « en soi », quelles sont les autres activités liées à la pratique de ces formes de travail ? Comment les personnes concernées le représentent-elles, comment décrivent-elles ce qu’elles ont appris et ce qu’elles veulent encore apprendre, ce qu’elles peuvent y trouver, ce qu’elles n’aiment pas, voire ce qui les fait souffrir ? Sur quels critères qualifient-elles leurs collègues de « bon-ne-s », « doué-e-s » ou au contraire « incompétent-e-s » pour ce travail ? Est-ce qu’elles-mêmes pensent que c’est un « métier » et comment le justifient-elles ?
Ces questions seront mises en lien avec la circulation croissante des personnes et des images dans ce monde hautement transnational qu’est l’industrie du sexe : comment expliquer que de plus en plus de migrant-e-s travaillent dans ce secteur et quelles sont leurs situations ? Comment les facteurs de genre, de classe et d’ethnicité/race sont-ils construits, articulés, mis en scène et superposés dans les pratiques et les représentations liées à ces activités ? De quelle manière des facteurs migratoires comme le type de statut de séjour - ou justement le manque de statut - influencent-ils la nature même de ce travail ? L’objectif est de récolter des matériaux ethnographiques qui permettent d’entrevoir les différentes formes du travail sexuel rémunéré et ses liens avec les logiques de genre, de classe et de race.
Notre démarche se veut volontairement descriptive, car une meilleure compréhension empirique de ce travail nous semble incontournable si nous souhaitons entrer de manière nuancée et respectueuse dans les débats sur les politiques étatiques et internationales dans ce domaine. Loin de nier la dimension de contrainte qui s’exerce à différents niveaux dans le « choix » d’exercer ce type d’activité - allant des processus socio-économiques de déqualification et de marginalisation des personnes sans grande formation professionnelle aux formes les plus violentes qui caractérisent certains réseaux internationaux de trafic d’êtres humains - ce colloque a pour but de rendre compte de façon ethnographique des activités, méconnues car stigmatisées, qui constituent le quotidien de ces formes de travail. Nous considérons que les actrices et les acteurs principaux du marché du travail sexuel ont quelque chose à nous apprendre sur leurs activités, même si leurs positions ne suffisent pas à elles seules à clore les débats. Ainsi, ce colloque privilégie les études à caractère empirique dans lesquelles les points de vue, les expériences et les circonstances de vie de ces professionnel-le-s occupent une place centrale.
Un colloque sera organisé autour de conférences plénières et de workshops, lors desquels l’accent sera mis sur la discussion des textes récoltés lors de l’appel à contribution et mis à disposition de tout-e-s les participant-e-s.
Programme :
http://www2.unine.ch/webdav/site/maps/shared/documents/news/2008_01_24-25_cct_flyer.pdf
Toute personne qui souhaite participer au colloque est priée d’envoyer un courriel pour s’inscrire à : maps.info@unine.ch
Info : http://www2.unine.ch/maps/page19453.html

- "Autour de Fatou Sow. Genre et sciences sociales en Afrique"
Débat à l’initiative du CEDREF, CSPRP, SEDET
vendredi 25 janvier 2008 de 14h à 19h salle thèses 2ème étage
Université Paris Diderot- Paris 7
site Javelot 59 rue Nationale, Dalle des Olympiades, immeuble Montréal
métro Olympiades (ligne 14), bus 62, 64, 83, arrêt Nationale
Avec la participation de Fatou Binetou Dial, Catherine Coquery-Vidrovitch, Sonia Dayan-Herzbrun, Dominique Fougeyrollas, Thérèse Locoh, Jean‑Bernard Ouedraogo
Infos : Dominique.Fougeyrollas@dauphine.fr

- "Les médiévistes et l’histoire du genre en Europe : bilans et perspectives"
Journée d’étude du LAMOP
(Axe « Comportements » dirigé par Claude Gauvard)
Organisée par Didier Lett
(MC en Histoire médiévale, Paris 1)
Le mardi 1er avril 2008
(Salle 1, 12 Place du Panthéon, 75 005)
Présentation :
Un contraste de plus en plus vif existe entre le dynamisme et la reconnaissance institutionnelle de la gender history aux Etats-Unis et la timidité des travaux européens (l’Angleterre et, dans une moindre mesure, la Scandinavie faisant figures d’exception). Ce constat est particulièrement vrai en Histoire médiévale où très peu d’historiens et d’historiennes utilise ce concept.
Cette journée, première du genre en Histoire médiévale, se propose d’abord de dresser des bilans dans quelques pays européens. Puis, dans un second temps, d’exposer quelques exemples de la manière dont certains et certaines d’entre-nous construisent une histoire du genre.
Cette journée sera aussi l’occasion d’établir des contacts entre les médiévistes concernés dans les divers pays européens représentés. Nous espérons également que de nombreux jeunes étudiants et étudiantes, qui ont parfois commencé un travail sur des sujets d’histoire des femmes ou d’histoire du genre, puissent venir assister à cette rencontre internationale.
Programme :
9 h : Didier Lett (Paris) : Introduction
9 h 30-12 h 30 : Bilans dans quelques pays d’Europe (sous la présidence de Claude Gauvard)
. Sari Katayala (Tempere) : La Grande-Bretagne et la Scandinavie
. Caroline Jeanne (Paris) : la France
. Isabelle Chabot (Florence) : l’Italie
. Cristina Segura (Madrid) : L’Espagne
. Geneviève Thierry (Marne-la-Vallée) : l’Allemagne
14 h-17 h 30 : L’utilisation du genre en Histoire médiévale : quelques exemples (sous la présidence de Régine Le Jan)
. Hedwig Röckelein (Göttingen) : « Ecrire l’histoire des femmes, écrire l’histoire du genre ».
. Cristina La Rocca (Padoue) : « Reguli effeminati. La catégorie du genre et le dénigrement des Carolingiens par Liutprand de Crémone (Xeme siècle) ».
. Sari Katayala (Tempere) : « Genre et vie quotidienne : les pratiques dévotionnelles des hommes et des femmes à travers les procès de canonisation du XIVe siècle »
. Martine Charageat (Bordeaux) : « L’affrontement et la violence entre époux à Saragosse au XVIe siècle. ».
. Christiane Klapisch-Zuber : Conclusion

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SEMINAIRES :

- "Genre et migrations"
Séminaire du GTM (Genre, travail, mobilités)-CNRS-Université Paris 10 – Université Paris 8
2007-2008
Site Pouchet – Salle de conférences
CNRS 59-61, rue Pouchet 75017 Paris – Métro ligne 13 (Brochant ou Guy Moquet)
Organisation :
Groupe de travail Genre et Migrations du GTM : Claire Cossée, sociologue, Minoritymedia, Université de Poitiers ; Helena Hirata, sociologue, GTM-CNRS ; Emmanuelle Lada, sociologue, GTM-CNRS ; Adelina Miranda, anthropologue et sociologue, Université de Naples ; Marguerite Rollinde, sociologue, Université de Paris 8 ; Djaouida Sehili, sociologue, Université de Paris 13 Villetaneuse.
Programme :
. Vendredi 14 décembre (10h- 13h) – salle de conférences :
Yumi Garcia dos Santos, doctorante en sociologie, en cotutelle Université de São Paulo (Brésil)-Université de Paris 8-Vincennes-Saint Denis (France) : L’immigration brésilienne au Japon dans une perspective de genre. Réflexions à partir du documentaire “Cartas” (“Lettres”) de Helio Ishii (exposé après la projection du documentaire en portugais, sous-titré en anglais).
. Vendredi 11 janvier (10h – 13h) – salle de conférences :
Sreelekha Nair, sociologue, Centre for Women’s Development Studies de New Delhi, chercheuse visitante à GTM, boursière Fondation Hermès, MSH-Raspail : ‘The personal’ and ‘the political’ : Dealing with the field and the methodologies in research on South Asian women’ (traduction successive assurée).
. Lundi 28 janvier (10h-13h) – salle de conférences :
Sara María Lara Flores, anthropologue, Instituto de Investigaciones Sociales, Universidad Nacional Autónoma de México : "Mobilité interne et vers les Etats Unis” : recherches récentes au Mexique sur genre, travail et migration (traduction successive assurée).
. Vendredi 14 mars (10h-13h) – salle de conférences :
Monica Schpun, historienne, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales : Rapports de “race/ethnie” et rapport de genre. Deux études de cas. L’occidentalisation des yeux et Carmen Miranda, une star migrante.
. Vendredi 18 avril (10h-13h) – salle de conférences :
Nasima Moujoud, anthropologue (EHESS-LAS) : L’émergence de la question des “migrantes parties seules” dans les études sur genre et migrations en France.

- intervention de Griselda Pollock
Dans le cadre du séminaire collectif ACEGAMI (Analyse culturelle et études de genre/art, mythes et images) coordonné par Anne Creissels et Giovanna Zapperi, chercheures associées au CEHTA.
vendredi 11 janvier 2008
de 17h à 19 h
Galerie Colbert
salle Walter Benjamin
2 rue Vivienne
75002 Paris
accès : 6 rue des petits champs
Griselda Pollock est professeure d’histoires sociale et critique de l’art à l’université de Leeds (RU) et directrice du centre CATH (Cultural Analysis, Theory and History).
Elle est invitée par le CEHTA dans le cadre du séminaire collectif ACEGAMI (Analyse Culturelle et Études de Genre /Art, Mythes et Images).
Griselda Pollock interviendra également le lundi 14 janvier à 9h30 dans l’auditorium de l’INHA lors de la journée d’étude organisée autour de la parution du numéro « Genre, féminisme et valeur de l’art » des Cahiers du Genre.
Le séminaire :
Ce séminaire du CEHTA propose de s’approprier les outils théoriques développés par les Cultural et Gender Studies anglo-saxonnes afin d’examiner des rapports de domination et des questions identitaires au sein des représentations culturelles. Ne définissant ni aire géographique, ni période dans l’histoire, ni objet particulier d’étude, il voudrait soulever le débat sur l’apport de ces méthodes dans diverses disciplines.
Sa spécificité réside cependant dans l’importance accordée aux représentations. La réflexion engagée dans ce cadre relève donc d’une anthropologie des images et d’une pratique renouvelée de l’iconologie autant que de la critique de l’art et de l’analyse culturelle, dans une articulation affirmée entre image, sens et idéologie.
Sont invités à participer à ce séminaire des étudiants, doctorants et chercheurs dont les centres d’intérêt s’inscrivent directement dans cette perspective ou dont les travaux croisent par certains aspects ces questions (la représentation de la féminité et de la masculinité dans l’art, les approches queer des représentations artistiques, la critique féministe et post-coloniale de la représentation, des recherches portant sur des artistes femmes, des catégorisations artistiques, certaines figures mythologiques, la construction de mythes).
Il s’agit d’un séminaire collectif fondé sur une participation active sous la forme de présentations de travaux en cours suivies de discussions.
Renseignements :
. Anne Creissels annecreissels[@]freesurf.fr
. Giovanna Zapperi g.zapperi[@]gmail.com
http://www.inha.fr/spip.php?article1796

- "1968-1970 : naissance d’un mouvement"
Dans le cadre du séminaire Genre, féminismes et mobilisations collectives
interventions de
. Françoise Picq (maîtresse de conférence en science politique, Université Paris-IX, IRISES) : Les féministes des années 70, pionnières d’un nouveau genre ?
. Christelle Dormoy (doctorante en science politique, Université Paris-X-Nanterre) : Le(s) féminisme(s) à Vincennes
Vendredi 11 janvier 2008, de 10 h à 12 h 30 (salle 10, ENS, Campus Paris-Jourdan, 48 bd Jourdan 75014 Paris) , du 9 novembre 2007 au 17 juin 2008
Le séminaire a lieu sur le Campus « Jourdan » de l’École normale supérieure, 48 bd Jourdan 75014 Paris (Métro Porte d’Orléans/RER Cité universitaire), salle 10 sauf les 3 premières séances qui auront lieu dans la salle de réunion de l’équipe « Enquêtes, terrains, théories » 2e étage du bâtiment B). Il est ouvert aux étudiant-e-s du master ainsi qu’à toute personne intéressée.
Le séminaire :
Depuis janvier 2004, le séminaire étudie les mouvements des femmes en croisant les perspectives de l’histoire et de la sociologie. Au cours de l’année 2007-2008, on poursuivra les réflexions engagées sur les frontières du mouvement des femmes – entre féminisme et militantisme féminin, d’une part, entre le mouvement des femmes et les mouvements politiques et sociaux qui lui sont contemporains, d’autre part –, en prêtant une attention particulière aux mobilisations féministes qui ont émergé à la suite de mai 68. Ces mobilisations ont marqué le renouvellement du militantisme féministe et ont constitué un moment crucial dans l’émergence du féminisme dit de la « Deuxième vague », tout autant qu’un aspect fondamental des années 1968.
Conformément à la problématique centrale qui est celle du séminaire, il s’agira de sortir d’une histoire autonome du féminisme pour resituer celui-ci dans l’espace des contestations de l’après-68, et comprendre comment les modalités des mobilisations sociales ainsi que les objets de revendication ont été redéfinis et réappropriés par les mouvements féministes.
Courriel : albanjac <à> wanadoo.fr, bibia.pavard <à> sciences-po.org, laure.bereni <à> ens.fr
http://www.ehess.fr/ue/2007-2008/ue978.html

- "Pratiques et mises en forme de l’homosexualité : le pouvoir en jeu et l’enjeu du couple"
Dans le cadre du séminaire doctoral pluridisciplinaire
"Genre & sexualités" (association EFiGiES-laboratoire IRIS)
Jeudi 17 janvier 2008
à partir de 19 heures,
en « salle du conseil » (2e étage, à droite de l’escalier),
à la Maison des Initiatives Etudiantes [MIE],
50 rue des Tournelles, Paris 3e,
métro Bastille, Bréguet Sabin ou Chemin-Vert
. Discutant : Arnaud Lerch, doctorant en sociologie, ENS/EHESS
avec les interventions de :
. Emilien Flouret (Etudiant en master de sociologie, Université Toulouse II), « Jouer les pouvoirs et la masculinité : regard sur les pratiques de pouvoirs érotiques et consensuelles entre hommes »
. Claudia Krell (Doctorante en sociologie, Université catholique d’Eichstaett-Ingolstadt/Allemagne), « Le couple homosexuel (en Allemagne) : amour et/ou sexualité ? »
. David Risse (Doctorant en philosophie, Université Laval/Québec), « Pratiques et éthique sexuelles de couples gais québécois »
Coordination du séminaire : Régis Revenin : regisrevenin@free.fr

- "La controverse des sexes. (temporalité, histoire, anhistoricité)" 
3e année
Séminaire de Geneviève Fraisse 
Directrice de recherche au CNRS
Ecole doctorale : Paris I (ED 279) 
Mercredi de 18h à 20h
Salle 123 C (1er étage, entrée hall C)
La Halle aux Farines
6-10 esplanade des Grands Moulins – Paris 13e
Métro « Bibliothèque François Mitterrand »
Calendrier :
16 janvier, 30 janvier, 13 février, 5 mars, 19 mars, 2 avril
De quelque façon que soit politisée la question des sexes, rien ne permet de penser que cette question, si fortement présente dans les discussions démocratiques, ait acquis le statut d’opérateur historique. Cette problématique, pour beaucoup d’écrivains et de philosophes, reste « hors du temps ». Mais si les sexes, aussi, font l’histoire, mieux vaut en chercher la démonstration dans le paradigme du sujet et de l’objet plutôt que dans celui du même et de l’autre.
Centre d’études du vivant
Université Paris 7 – Denis-Diderot
Case courrier 7041
marthe.tournou@univ-paris-diderot.fr
genevieve.fraisse@wanadoo.fr

- "Femmes et pouvoir exécutif dans le monde"
Centre d’histoire de Sciences Po
Axe histoire politique et culturelle du genre
Séminaire de recherche 2007-2008
Responsables : Christine Bard, Gabrielle Costa de beauregard, Emmanuelle Latour, Janine Mossuz-Lavau, Bibia Pavard
17 janvier : Femmes et pouvoir exécutif en Suède
Intervenante : Elisabeth Elgan, historienne, directrice de l’Institut d’histoire contemporaine, Université de Södertöm, Suède
Discutante : Laure Béréni, doctorante en sociologie, laboratoire de sciences sociales de l’ENS
Centre d’histoire de Sciences Po, Salle 14, 27 rue St-Guillaume, Paris
Contacts : christine.bard@univ-angers.fr
gabrielle.costadebeauregard@sciences-po.fr

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APPEL A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 31 mars
"Construire le féminisme : échanges et correspondances"
Journées d’études
Organisées par le Centre d’Analyses et de Recherches sur le Monde Anglophone (CARMA) de Lyon.
les 11 et 12 octobre 2008
Présentation :
Au cours de ces journées d’études, les deux acceptions du terme « correspondances » seront prises en compte, dans leurs tensions, leurs jonctions, et leurs entrecroisements. Dans les pays anglo-saxons les échanges épistolaires constituèrent longtemps le mode d’expression privilégié des femmes à qui la prise de parole en public était interdite. Elles trouvèrent là une échappée salutaire hors des sphères que l’on voulait étanches, et les Nouveaux Historiens surent utiliser ces sources précieuses d’information susceptibles de rééquilibrer « l’histoire de guigois », à dominante masculine, déplorée par Virginia Woolf dans « A Room of One’s Own ».
Au fil des ans et des siècles, d’autres moyens de communication (livres, journaux, voyages facilités par le développement des moyens de transport, traversées transatlantiques, télégraphe …) permirent l’ouverture d’autres voies par lesquelles les femmes ont pu construire des relations réticulaires génératrices d’une identité de genre ainsi que l’ossature constitutive de l’émergence de mouvements militants.
Il conviendra de s’intéresser à la circulation des idées entre féministes (femmes ou hommes ou organisations) dans un même pays, ou dans une même sphère (anglo-saxonne) ou entre la sphère anglo-saxonne et d’autres pays (notamment, mais pas uniquement la France). On verra alors comment la réflexion sur les droits de la femme a très tôt cessé de s’exercer en vase clos, pour que s’affirme jusque dans sa diversité l’universalité d’une aspiration aux droits de l’humain applicables aux deux sexes. Il vaudra la peine d’observer une internationalisation qui n’a pas attendu l’émergence du « féminisme global » prôné par les féministes de la troisième vague au XXe siècle, dont il ne faut cependant sous-estimer ni l’intérêt, ni l’importance.
A l’exception d’analyses strictement littéraires de textes de fiction, toutes les écoles de pensée pourront trouver leur place au cours de ces journées d’études qui s’enrichiront d’approches méthodologiques très diverses.
Vous êtes invité(e)s à soumettre vos propositions de communication (environ 150 mots) accompagnées d’une brève notice biographique avant le 31 mars 2008 à
. Claudette Fillard, professeur émérite (études américaines) à l’Université Lumière-Lyon 2 :
claudette.fillard@univ-lyon2.fr
ou
. Françoise Orazi, maître de conférences (civilisation britannique) à l’Université Lumière-Lyon 2 :
f.orazi@free.fr

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SUR LE WEB :

- "Lecture du genre"
Lectures du genre est une publication électronique qui a pour vocation de rendre rapidement disponibles les travaux des chercheures et des chercheurs qui participent aux rencontres intersites Tours - Toulouse, ainsi que tous les articles, documents, informations et références bibliographiques (sous réserve de leur acceptation par le comité de lecture) susceptibles d’intéresser les spécialistes des questions de genre et les chercheur-e-s en formation.
Les articles peuvent être écrits en français, en espagnol, en anglais, en italien ou en portugais et doivent suivre les normes éditoriales de la publication. Ils seront envoyés par voie électronique à l’adresse de contact. Les documents audio et vidéo sont également acceptés.
http://www.lecturesdugenre.fr

- Séverine Louvel, "La résistible ascension des femmes dans le monde académique : le cas des universités françaises"
Présentation :
Cette communication, issue d’une recherche collective, explore une piste d’explication aux inégalités sexuées de carrière dans les universités françaises, celle du fonctionnement des commissions qui attribuent les premiers postes titulaires (comme maître de conférences) et les postes ultérieurs (comme professeur). Les critères de sélection, les pratiques d’examen des dossiers, d’audition des candidat-e-s, peuvent-ils introduire des biais discriminants entre les hommes et les femmes ? Ces biais potentiels sont-ils de même nature à l’entrée dans la carrière ou pour la promotion ? Quels rôles jouent la discipline et l’établissement dans ces pratiques ? Nous avons choisi trois disciplines (l’histoire, la biologie et la gestion) que nous avons analysées dans deux établissements. Au total, nous avons ainsi réalisé une cinquantaine d’entretiens semi-directifs avec des membres des six commissions considérées.
Nous montrons que le travail des commissions est sujet, pour les recrutements et pour les promotions, à d’importantes variations disciplinaires et institutionnelles. Toutefois, il n’est jamais directement discriminatoire et il présente même des traits qui rendent difficile l’expression de pratiques directement défavorables aux femmes. Cette recherche montre ainsi la nécessité, pour expliquer les inégalités sexuées de carrière dans les universités françaises, d’explorer les facteurs qui jouent en amont du travail des commissions, dans la constitution des candidatures."
http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00185535/fr/

- Le site de l’Institut Emilie du Châtelet :
http://www.emilieduchatelet.org/

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PUBLICATIONS :

- Sylvain Ferez, Le corps homosexuel en-jeu, PU de Nancy, 21 euros.
Préface d’Eric Fassin
Le sport gay et lesbien qui, dans la lignée des Gay Games, s’est
institué en France depuis le milieu des années 80, connaît un
succès croissant. Partagé entre le monde sportif, dont il critique
la culture homophobe, et la subculture gay, à laquelle il reproche l’imposition de normes corporelles, il semble encore chercher sa voie. Par de là ses errements, une originalité s’affirme néanmoins : en mettant
ostensiblement les corps homosexuels en jeu, il prétend s’immiscer
dans des enjeux de représentation du « corps homosexuel ». Enjeux
liés à la fois aux images et catégories mentales qui rendent a priori le
sport et l’homosexualité exclusifs l’un à l’autre, mais aussi aux mécanismes
d’élection de porte-parole ou de représentants. Homosexuel parmi les sportifs, l’acteur du sport gay et lesbien se veut sportif parmi les homosexuels. C’est de cet écartèlement que naît la possibilité d’un processus de politisation des mises en scènes du corps : émergence fragile et douloureuse dans un entre-deux qui cherche à s’inscrire, à se nommer, menaçant toujours de basculer d’un côté ou de l’autre de l’alternative
rejetée.
Contact : pun@univ-nancy2.fr

- Didier Roth Bettoni, L’Homosexualité au cinéma, Editions La Musardine, 752 pages, 34,90 euros.
Unique en son genre, ce livre offre un panorama très complet des multiples représentations des gays et des lesbiennes dans le 7e art, de son invention à nos jours.
Un tour d’horizon qui ne se limite pas au cinéma gay ni aux grands films parlant d’homosexualité (Mort à Venise, L’Homme blessé, Victor Victoria, Le Secret de Brokeback Mountain…) mais qui englobe des genres plus secrets (le western, le film noir) ou plus inattendus (les duos comiques à la Laurel et Hardy, les comédies franchouillardes, le cinéma d’horreur), sans oublier l’érotisme.
La manière dont le cinéma parle d’homosexualité est tout sauf neutre : que les homosexuels soient réprimés ou tolérés, les films en portent la trace. C’est cette histoire complexe, où se mêlent des aspects purement cinématographiques et d’autres de nature plus politique, que cet ouvrage s’efforce de retracer.
Greta Garbo, Rainer Werner Fassbinder, Rock Hudson, Barbara Hammer, Wong Kar-wai, Youssef Chahine, Jean Cocteau, Gus Van Sant, Pedro Almodovar, François Ozon, Pier Paolo Pasolini et Rose Troche font partie de ce voyage à la fois chronologique et géographique à travers plus de 5 000 films et 600 photographies.
Né en 1967, Didier Roth-Bettoni est journaliste et critique de cinéma. Ancien rédacteur en chef du Mensuel du Cinéma, de La Saison cinématographique et du magazine culturel gay Ex æquo, il dirige actuellement le magazine Illico, tout en continuant à écrire régulièrement sur le cinéma.
http://www.lamusardine.com/lamusardine/BOU2/bin/fiche.cgi

- Solène Daoudal, Sirènes romanes en Poitou (XIe-XIIe siècles). Avatars sculptés d’une figure mythique, préface de Christiane Klapisch-Zuber, Presses Universitaires de Rennes, 2007, 180 p., 14 euros. Prix Mnemosyne 2006.
Près de vingt siècles après l’Odyssée, la réinterprétation de la figure de la sirène dans l’art roman témoigne de l’errance d’un mythe. L’étude de trente-sept de ses avatars, essaimés dans les églises romanes du Poitou, permet d’évaluer l’empreinte dans la mémoire chrétienne d’une tradition iconographique séculaire. À la fois petite-fille des sirènes homériques et aïeule de Mélusine, la sirène romane apparaît en définitive comme un symptôme des conflits idéologiques entre christianisme et paganisme.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=1686


RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

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