[Annonces du RING]
// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\
[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires de la prochaine rentrée universitaire. GG.]
=================
SOMMAIRE :
1 - COLLOQUE :
“The First World War in a Gender Context. Topics and Perspectives”, 29 septembre-1er octobre, Vienne (Autriche)
2 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
Avant le 31 juillet [sic], "Symposium sur le genre 2011 : Genre et médias en Afrique", Le Caire (Egypte)
Avant le 30 août, "Genre et voix", Paris
Avant le 12 septembre, "Violences conjugales, pourquoi tant de résistances à en parler ?", Paris
Avant le 15 août, "The Politics of location revisited : gender&2012", Budapest (Hongrie)
Avant le 25 août, "Addressing Gender and Politics North and South", Fez (Maroc)
Avant le 31 octobre, "Italian Sexualities Uncovered" , Bologne (Italie)
3 - EN LIGNE :
Olivia Bui-Xuan, "Le congé de maternité des enseignantes-chercheures"
4 - PUBLICATIONS :
Christine Delphy (coord.), Un troussage de domestique
====
1 - COLLOQUE :
"The First World War in a Gender Context. Topics and Perspectives"
International Conference "
Thursday, September 29, to Saturday, October 1, 2011
Venue : Seminarraum Alte Kapelle (seminar room Old Chapel), Campus of the University of Vienna, Spitalgasse 2–4, 1090 Vienna
This international conference intends to reflect on the necessity and potential of a gendered history of the First World War, focusing on five selected topics that appear to be constitutive for the field : the complex relationship between home front and front line, experiences of violence, forms of visualization of the war, peace efforts, and the impact of war on concepts of citizenship.
It takes the upcoming centenary of 2014 as an occasion for in-depth discussion, reviews of previous studies, and conceptualizations of future research perspectives. The conference is specifically interested in strengthening comparative and transnational approaches. In bringing together scholars from various academic backgrounds it aims at reframing the catastrophe of mass mobilization and mass killing in the years 1914–1918 in a gender context.
The conference is an event of the research platform “Repositioning of Women’s and Gender History in an Altered European Context. Networking – Resources – Projects” of the University of Vienna in cooperation with the “Arbeitskreis Historische Friedensforschung”.
Concept :
Christa Hämmerle (University of Vienna, Austria), Birgitta Bader-Zaar (University of Vienna, Austria), Oswald Überegger (University of Hildesheim, Germany)
Organisation : Michaela Hafner (University of Vienna, Austria)
Registration required until September 15, 2011.
Contact :
neuverortung.geschlechtergeschichte@univie.ac.at
Infos :
http://www.univie.ac.at/Geschichte/Neuverortung-Geschlechtergeschichte/cms/index.php?option=com_content&view=article&id=90%3A299-1102011-international-conference-qwar-in-a-gender-contextq&catid=7%3Averanstaltungen&Itemid=19&lang=en
====
2 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
Avant le 31 juillet [sic]
"Symposium sur le genre 2011 : Genre et médias en Afrique"
En conformité avec son mandat visant à promouvoir un débat scientifique et académique de haut niveau sur les différents aspects du développent socioéconomique de l’Afrique, le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) organise un symposium sur le genre du 1 au 3 novembre 2011 au Caire (Egypte). Le symposium sur le genre, forum annuel traitant des questions de genre en Afrique, portera cette année sur le thème Genre et médias en Afrique.
La démocratie, la globalisation et l’exigence d’égalité entre les sexes ont remis au premier plan de la réflexion en sciences sociales la problématique Genre et médias en Afrique.
Revisiter cette problématique c’est la replacer dans une perspective historique et politique qui permet d’appréhender sa connexion avec la question globale du développement en Afrique. Le combat pour l’indépendance, dans sa dimension politique comme syndicale, n’a point négligé l’utilisation des médias, surtout de la presse écrite et ce, même si ceux qui avaient eu la chance d’aller à l’école coloniale étaient, à l’époque, bien peu nombreux.
Par la suite, peu après les indépendances, les médias ont joué un rôle de premier plan dans le dispositif de légitimation politique et idéologique de verrouillage progressif de la sphère publique dans nombre d’Etats africains. Les années de crise, ces fameuses « décades perdues » suite à la mise en œuvre des plans d’ajustement structurel (PAS), ont renforcé ce besoin de contrôle de la sphère publique qui a fini par déboucher sur ce que certains ont appelé la décompression autoritaire et d’autres la libéralisation politique.
En effet, la paupérisation croissante des populations et la réduction drastique de leurs possibilités d’accès aux services sociaux (éducation, santé, etc.) ayant découlé des politiques de désengagement de l’Etat ont entrainé l’érosion de sa légitimité. Par la suite, la vague de démocratisation qui a soufflé sur le continent a entraîné un recouvrement de la liberté d’expression qui s’est traduit, entre autres, par une ouverture de l’espace médiatique. Depuis, pluralisme politique et pluralisme médiatique caractérisent la pratique politique et citoyenne à des degrés divers sur le continent. Ainsi, nous sommes passés d’un contexte caractérisé par la toute puissance des médias d’Etat découlant notamment de leur monopole légal et/ou de fait sur l’espace public à une situation de large pluralisme médiatique. La séquence des partis uniques avait vu les médias d’Etat jouer un rôle de premier plan dans la production et la validation d’une vérité politique, culturelle et sociale qu’aucun mécanisme institutionnel ou politique n’arrivait à mettre en cause. Par contre, la libéralisation de l’espace médiatique et la multiplication des supports (presse écrite, télévision, radio) qui l’a accompagnée ont aidé à la construction d’une citoyenneté s’appuyant sur une information plurielle permettant aux citoyens de mieux prendre position par rapport aux politiques publiques et surtout d’ouvrir le débat sur une multitude de problématiques jusqu’alors taboues ou simplement ignorées. Les femmes ont été parmi les acteurs les plus visibles de ces périodes de bouleversement.
Cependant, cette visibilité dans l’sphère publique ne s’est pas traduite en proportion égale dans les médias. Selon des spécialistes, les femmes sont très rarement mentionnées dans les articles à contenu politique ou économique. Ce constat ne fait d’ailleurs que rejoindre les statistiques mondiales : 18% des personnes médiatisés ou plus exactement citées par les médias dans le monde sont des femmes, selon les mêmes sources. Elles occupent cinq fois moins de place que les hommes. Et c’est en Afrique ou leur place est la plus réduite : ces dernières années, elle est passée de 22 à 11%. D’une invisibilité constatée et dénoncée à une prise en compte de plus en plus affirmée et assumée, les femmes, comme le montrent les différentes approches du développement, ont créé, néanmoins, un nouvel horizon de liberté qui a fortement bénéficié de l’environnement international marqué par le plaidoyer pour l’égalité et l’équité. Dès lors, il est important de se pencher sur la manière dont les médias se sont redéfinis dans ce contexte de pluralisme et d’ouverture démocratique pour prendre en charge la nécessité de faire une place plus large aux femmes dans les médias
Si la réflexion en sciences sociales s’est souvent intéressée à la relation entre médias et démocratie et/ou gouvernance, elle a peu mis l’accent sur la dimension genre de cette question. L’UNESCO avait initié un large débat sur les femmes et les médias qui avait permis de discuter sur l’élimination des stéréotypes dans les médias et d’insister sur l’impérieuse nécessité de contrer les images et les traitements sous-valorisant des femmes dans les medias. Grace aux progrès réalisés par les technologies de l’information et de la communication, l’accès et ouvre de nouvelles possibilités pour la participation des femmes au monde de la communication et pour une diffusion plus soutenue d’informations sur elle. L’objectif du Symposium sur le genre 2011 se propose donc de renouveler la réflexion et le questionnement sur les médias en utilisant le paradigme du genre. Les médias participent-ils à la déconstruction des rapports d’inégalité de genre ou alors ne font-ils que reproduire des images stéréotypées de masculinité et féminité qui laissent intactes les relations de pouvoir entre les sexes ? Contribuent-ils, et comment, au renforcement des capacités citoyennes des femmes et participent-ils à la construction de leur leadership ou alors ne font-ils qu’aller dans le sens de l’idéologie dominante en n’intégrant pas la dimension genre et en n’œuvrant pas dans le sens de la visibilité des femmes ? Les médias alternatifs (radios communautaires, radios et télévisions privées, etc.) sont-ils plus sensibles à la dimension genre que les médias d’Etat ? Le Web, la blogosphère, les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc.) offrent-ils de nouveaux espaces pour la prise de parole des femmes ou fonctionnent-ils à l’image des médias classiques ?
Qu’en est-il de l’accès des femmes aux technologies de l’information et de la communication, ainsi que de la politique des états africains en matière de TIC qui sont axées sur la promotion de la femme et des questions de genre ? Le pluralisme médiatique et la marchandisation de l’information ne constituent-ils pas un facteur aggravant des inégalités de genre entre les hommes et les femmes, en cristallisant davantage les images stéréotypées, surtout celles de la femme. Ce qu’on appelle aujourd’hui la presse people avec une utilisation des images dégradantes de la femme n’en est-elle pas une illustration ? Il y a peut-être lieu de voir également comment la disparité de genre dans les médias avec une faiblesse numérique des femmes dans les sphères de décision de ces organes de presse se traduit aussi par une faible représentation de ces dernières dans les contenus. En effet, peut-il y avoir déconstruction des stéréotypes et de la réalité sociale si la position et le pouvoir de décision des femmes dans les médias restent un phénomène marginal ?
Ces différentes interrogations doivent trouver leur éclairage dans un contexte de globalisation où les technologies de l’information et de la communication (TIC) donnent une résonance particulière à l’interaction entre le local et le global, avec une fluidité jamais égalée dans la circulation des idées, des biens et des valeurs. Le nouvel horizon éthique qui en émane et qui impose l’égalité dans les relations de genre et le respect des droits humains donne fatalement une nouvelle mission et un nouveau pouvoir aux médias.
Comment ces derniers appréhendent-ils la responsabilité qui est la leur pour aider à l’émergence de nouvelles féminités et masculinités dans des espaces démocratiques consolidés ? Telles sont quelques unes des questions auxquelles il est important de réfléchir dans le contexte africain.
Tous ceux qui sont intéressés par son thème sont invités à envoyer un résumé de leur contribution au plus tard le 31 juillet 2011. Si ce dernier est accepté pour présentation, la contribution qui en découlera devra parvenir au CODESRIA au plus tard le 20 septembre 2011 pour évaluation avant une confirmation de la sélection définitive par le CODESRIA.
Pour plus d’informations sur le Symposium annuel sur le genre 2011 ou pour participer, contactez le programme à l’adresse suivante :
Symposium annuel sur le genre 2011,
CODESRIA, BP 3304, CP 18524 Dakar, Sénégal.
Tel : +221 33 825 98 22/23
Fax :+221 33 824 12 89
E-mail : gender.symposium codesria.sn
Site Web : http://www.codesria.org/
Avant le 30 août
"Genre et voix"
Journée d’études
Samedi 26 novembre 2011, Paris
Avec le soutien du Centre Maurice Halbwachs et de l’Institut Émilie du Châtelet
Organisatrices : Béatrice de Gasquet (CMH-ETT, EHESS), Reguina Hatzipetrou-Andronikou (CMH- PRO, EHESS)
Comité scientifique : Marie Buscatto (IDHE, Paris 1-CNRS), Catherine Marry (CMH-PRO, CNRS), Laurence Tain (MODYS, Lyon 2)
Présentation :
« Le contrôle du volume de la voix est imposé fortement, et plus tôt, chez les filles. Cette longue restriction rend la prise de parole publique (de meeting, de travail, d’assemblée de quelques nature que ce soit) difficile à la majorité des femmes dont la voix habituée de longue date à la fois à un faible volume sonore en public et à un débit précipité, ne porte pas, et n’est souvent pas entendue. De même, dans les espaces publics extérieurs, la voix des femmes ne devient forte et ne s’impose qu’en situation d’urgence ou de danger. À l’inverse de celle des hommes, elle n’ est pas aisément, ni constamment, présente. » (Colette Guillaumin, « Le corps construit », in Sexe, race et pratique du pouvoir. L’idée de nature, Côté femmes, p. 134)
Sous l’impulsion notamment des études sur le genre et la sexualité, le développement récent des travaux de sciences sociales sur le corps a permis de renouveler et d’enrichir les réflexions sur les dimensions incorporées des rapports de pouvoir. Mais ces travaux ont souvent laissé de côté la voix, composante relativement invisible de la dimension corporelle du genre. Omniprésente, la voix joue pourtant un rôle considérable dans la naturalisation et l’incorporation du genre (par exemple dans l’association entre autorité et masculinité ou entre féminité et douceur), et par là, comme le suggérait Colette Guillaumin, dans la reproduction des inégalités.
Du côté des études de linguistique, qui ont contribué de manière importante aux études de genre en analysant les structures genrées du langage, la voix, dans sa dimension physique, incarnée (volume, fréquence, hauteur, intonation, accent, débit, timbre), est également un champ d’analyse relativement périphérique, de surcroît peu connu des non-linguistes.
Afin de croiser les perspectives disciplinaires et les terrains sur un objet encore peu étudié, cette journée a pour but d’explorer les dimensions genrées de la voix à partir de terrains empiriques aussi variés que possible. L’objectif est ainsi de croiser des travaux sur des « professionnels de la voix » (métiers artistiques, orthophonie...) et des travaux sur des contextes où la voix n’est pas un élément aussi immédiatement central. Les situations où la voix fait l’objet de normes qui ont des conséquences sur les rapports de genre sont en effet nombreuses : « autorité » des enseignant-e-s, des cadres ou des responsables politiques et religieux, télémarketing, qualités vocales et oratoires des avocat-e-s, des journalistes à la radio ou à la télévision, force de conviction dans les métiers commerciaux, articulation entre voix et care dans les métiers du social et de la santé, surveillance de la voix dans les centres d’appels, chant ou psalmodie dans un cadre rituel ou artistique, processus de transition des personnes trans, incarnation d’une divinité de sexe opposé dans les cultes de possession, etc.
Les communications devront s’efforcer de distinguer l’analyse de la voix de celle du langage en général. Elles pourront notamment :
. Décrire et interroger la manière dont les normes concernant la voix sont genrées et varient suivant les contextes culturels, historiques et sociaux.
Quels mécanismes socialisateurs contribuent à construire la voix comme genrée ? Comment la construction sociale de la voix fait-elle intervenir de manière croisée des rapports de genre, de classe, de race et de sexualité ? Comment les individu-e-s jouent-ils et elles de ces normes vocales, pour affirmer, subvertir ou transgresser leur identité de genre dans différents contextes ?
. Analyser la socialisation vocale et la manière dont la voix contribue à naturaliser les différences entre les sexes
Dans quels contextes constate-t-on des attentes clairement différentes suivant le genre concernant l’accent, le débit, le volume de la voix ? Ces normes genrées concernant la voix sont-elles explicites ou implicites ? Comment s’articulent-elles avec la construction du corps genré (vêtements, posture...) ? Comment les individu-e-s gèrent-elles et ils les tensions et contradictions possibles entre ces différentes normes vocalesauxquelles elles/ils sont confronté-e-s (famille, école, travail, sociabilités amicales...) ? Comment un « habitus clivé »peut-il se traduire dans la voix ? Quels types de jeux avec les normes sont-ils possibles ? Certaines situations les autorisent-elles plus que d’autres ?
. S’intéresser aux interactions entre genre, voix et pouvoir.
Voix et pouvoir sont dans de nombreux contextes associés. La voix peut ainsi être utilisée pour stigmatiser certains groupes (ex. femmes noires américaines accusées de parler trop fort), et les stéréotypes sur la voix, en croisant racisme et sexisme, jouent un rôle puissant dans la naturalisation et la reproduction des rapports de domination.
La voix est aussi dans de nombreuses situations un « instrument » qui donne accès à certaines rétributions (autorité, prestige, séduction). L’argument de la voix non adéquate (trop aiguë, trop sensuelle...) a ainsi pu être utilisé dans certains contextes pour interdire, limiter ou critiquer l’accès de groupes dominés à certaines positions (par exemple à la radio). Comment les individu-e-s contournent-elles ou ils ces interdictions, limitations ou critiques en utilisant des stratégies vocales associées ou non à d’autres stratégies de contournement.
Comment les usages sociaux de la voix contribuent-t-ils à reproduire, ou au contraire transformer, les rapports de pouvoir entre femmes et hommes ? On prêtera une attention particulière aux interactions entre transgressions et/ou subversions du genre et de la voix.
. S’interroger sur les catégories de description de la voix, proposer des outils et méthodes d’analyse de la voix dans les sciences sociales.
La difficulté que peuvent rencontrer les chercheur-e-s en sciences sociales non spécialistes de linguistique ou d’ethnomusicologie est de savoir avec quels outils « observer » et décrire la voix. La voix fait en effet sur de nombreux terrains l’objet de discours et de catégorisations internes (voix trop « efféminées », trop ou pas assez « autoritaires », etc.) qui peuvent parfois sembler difficiles à objectiver. La confrontation des catégories « expertes » pour décrire la voix et des catégories « profanes » peut en soi faire l’objet d’analyses. Il est ainsi probable que les dysfonctionnements de la voix ne sont pas décrits de la même manière par les orthophonistes et leurs patient-e-s, de même que la performance vocale d’un chanteur en concert ne sera pas décrite de la même manière par un-e musicien-ne et par un-e non musicien-ne.
Cette journée d’étude est interdisciplinaire, ouverte notamment aux propositions de sociologues, anthropologues, ethnomusicologues, politistes et historien-ne-s.
Les propositions de communications (titre, résumé, nom de l’auteur-e, affiliation institutionnelle, adresse mail), d’une longueur de 600 mots maximum, devront parvenir avant le 30 août 2011 à l’ adresse genreetvoix2011@gmail.com. Elles devront préciser la méthodologie et le matériau empirique utilisés.
Les résultats de la sélection seront communiqués aux auteur-e-s avant le 15 septembre.
Avant le 12 septembre
"Violences conjugales, pourquoi tant de résistances à en parler ?"
Le Centre de Recherches Psychanalyse, Médecine et Société (CRPMS) de l’École doctorale Recherches en Psychanalyse de l’Université Paris VII Denis Diderot et La Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF) lancent un appel à communications pour leur prochain colloque Violences conjugales, pourquoi tant de résistances à en parler ? Cette activité scientifique aura lieu les 25 et 26 novembre 2011 à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris.
L’appel s’adresse à de jeunes chercheuses et jeunes chercheurs (doctorant-e-s, postdoctorant-e-s, étudiant-e-s en master, mais aussi chargé-e-s de recherches de terrain) dans toutes disciplines effectuant de recherches liées aux violences conjugales.
Les thématiques (non exhaustives) sont : La psychanalyse à l’épreuve des violences conjugales. Pourquoi existe-t-il une violence envers les femmes ? Pourquoi les victimes ne brisent-elles pas le silence ? Les résistances des professionnels face aux violences conjugales. Le parcours d’une femme victime de violences conjugales. Pratiques d’éducation pour la prévention de comportements sexistes. Programmes d’éducation contre les violences conjugales.
Chaque communication durera 20 minutes et sera suivie de 15 minutes de discussion en table ronde et de débat avec la salle.
Le résumé de la communication doit contenir la méthodologie, les hypothèses de travail, les résultats obtenus et être accompagné d’un C.V.. Suite au colloque des communications seront publiées dans les actes du colloque en début 2012.
Date limite de réception le 12 septembre 2011 exclusivement à l’adresse suivante : colloque.violences.conjugales@gmail.com
Avant le 15 août
"The Politics of location revisited : gender&2012"
8th European Feminist Research Conference
May 17 - 20, 2012, Budapest, Hungary
Women and men in Europe in the first decades of the 21st century are confronted with acute social, political, cultural, economic and environmental concerns, including increasingly racist politics and nationalist discourses across Europe, huge cutbacks in social services and education, strengthening conservative gender discourses, and an overall climate unfavorable if not hostile to feminist, queer, and other progressive movements. In striving to address these concerns on regional, national and international levels, feminist scholars are re-assessing their theoretical and political toolbox. The ’politics of location’, coined by Adrienne Rich in 1976, continues to play a crucial role in these debates. Women’s and gender studies cannot do without reflecting on the politics of their locations, but how to use this tool now that locations are constantly shifting ? When the locations we inhabit are perceived to be multiple, paradoxical and (in)comparable ?
The 8th European Feminist Research Conference invites scholars, students, activists and policy makers to re-visit their politics of location in the light of current crises in Europe and beyond, and to reflect upon the ways in which feminist scholarly tools can be used for understanding and for changing the world.
Reflecting the diversity of women’s and gender studies European Feminist Research Conferences represent cutting-edge scholarship. The 8th European Feminist Research Conference is organized by the Central European University, Department of Gender Studies and AtGender, the European Association for Gender Research, Education and Documentation. The European Feminist Research Conferences usually have more than 500 participants from both inside and outside Europe. The Conferences have a track record of presenting innovative feminist scholarly work with critical perspectives on contemporary Europe and its histories. The previous European Feminist Research Conferences were held at the universities of Alborg (1991), Graz (1994), Coimbra (1997), Bologna (2000), Lund (2003), Łódź (2006) and Utrecht (2009).
We welcome abstracts for papers to be discussed in the paper workshops that should be no more than 200 words, and uploaded at http://www.8thfeministconference.org before August 15, 2011.
Avant le 25 août
"Addressing Gender and Politics North and South"
Nordic-Arab conference in Fez, Morocco Oct.31- November 2nd.
Organized by the Nordic-Arab Network on Women’s Empowerment, Gender and Politics (WEP).
October 31-November 2, 2011
Conference themes :
1. The political empowerment of women
2. Women, activism and the media (old and new)
3. Gender and migration
4. Gender segregation in formal and informal work
5. Gender and religion
Deadline for abstracts : 25. August 2011
Registration for Arab participants : Professor Fatima Sadiqi, sadiqi_fatima@yahoo.fr
Registration for Nordic participants : registration Inge Merete Ejsing-Duun, Aalborg University : ime@dps.aau.dk
Infos :
http://www.womendialogue.org/node/730/
Avant le 31 octobre
"Italian Sexualities Uncovered"
Workshop, the University of Bologna, in collaboration with BirkbeckUniversity of London and the University of Queensland, 21-22 September 2012, Bologna, Italy.
This workshop aims to gather innovative research on the history of sexuality in Italy during the long 19th century and tocreate a forum of debate between scholars working within and outside of Italy, especially, but not exclusively, in Britainand English speaking countries. While the early modern Italian history of sexuality has been explored, and in recentyears scholars from a number of disciplines have written in a variety of ways about the twentieth century history ofsexuality in Italy, the history of the nineteenth century has been generally overlooked. This workshop wishes to attractpapers that address new and provocative questions about the Italian history of sexualities from 1789-1914.
Proposals are invited on any aspect of legislative, social and cultural influences on sexuality, and topics might include:state, religious and political attempts to shape and intervene in individuals’ sexual life ; history of birth control andabortion ; courtship, marriage and divorce ; sexual variations, including homosexuality ; sex education ; adultery ; prostitution and the sex trade ; sexual geographies (sexualities in the cities and rural areas, northern and southern Italy) ;illegitimacy, shifting notions of morality, sexual identities, femininity and masculinity ; pornography ; censorship andmorality crusades ; sexual abuse ; sexual violence ; and incest. We are also interested in contributions that focus onBritish and Italian transnational history of sexuality, topics might include : British (homo)sexual tourism in places such asCapri, Naples, Venice ; British perceptions of Italian sexual habits ; perceptions of different sexual attitudes between theBritish and Italian ; British and Italian sexual encounters.
Junior scholars engaged in new research are particularly encouraged to submit proposals. Ideally participants shouldbe able to read and speak both Italian and English, but papers will be delivered in the language each scholar feelsmore confortable with. Abstracts of proposals and a short CV (max. 2 pages) in either English or Italian should be sentto : bo.workshop2012@gmail.com
We aim to publish suitable submissions soon after the workshop. The deadline for the submission of proposals is 31October 2011. Proposers will be informed whether their paper has been accepted in November 2011.
====
3 - EN LIGNE :
Olivia Bui-Xuan, "Le congé de maternité des enseignantes-chercheures", Droit et société, 2011/1 (n° 77)
L’objet de cette étude est de montrer que les congés de maternité des enseignantes-chercheures sont extrêmement disparates. En effet, régies par une circulaire sujette à de multiples interprétations, les décharges de service ne sont pas calculées de la même façon d’une université à l’autre. En outre, les responsabilités administratives et les activités de recherche sont inégalement interrompues, dans la mesure où aucun texte ne précise les modalités du congé de maternité les concernant. Ce défaut d’encadrement juridique ne favorise ni l’égalité des femmes universitaires entre elles, ni l’égalité des chances entre hommes et femmes enseignants-chercheurs.
http://www.reds.msh-paris.fr/publications/revue/sommaire/77som.htm
Une présentation de l’article par Xavier Molénat, "Université : La grande loterie des congés maternité" :
http://www.scienceshumaines.com/universite-la-grande-loterie-des-conges-maternite_fr_27590.html
====
4 - PUBLICATIONS :
Christine Delphy (coord.), Un troussage de domestique, Syllepse, 7 euros. ISBN 978-2-84950-328-7
On a réuni ici quelques-uns des textes écrits par des féministes pendant les premières semaines ayant suivi le 14 mai, date de l’arrestation de Dominique Strauss- Kahn. Pas sur l’affaire judiciaire elle-même. Pas sur le fait de savoir si Dominique Strauss-Kahn est, ou sera, déclaré coupable ou non coupable.
Non : le sujet de ce livre, c’est ce que l’immense majorité des réactions de nos « élites » disent de la société française, aujourd’hui, en 2011. Des cœurs meurtris des amis ont surgi des cris d’une sincérité rare, qui, perçant le mur de la langue de bois, nous ont révélé la vérité de ces cœurs : ils sont remplis d’une misogynie dont la profondeur n’a d’égale que leur arrogance de classe.
Les féministes sont les dernières à croire aux déclarations des politiques sur la « centralité » de l’« égalité hommes- femmes » dans les « valeurs françaises ». Et cependant, nous avons été surprises de la distance entre ces versions officielles et les vrais sentiments, de la facilité avec laquelle ils passent d’un discours à l’autre, selon l’opportunité. C’est le sujet de ce livre.
Fédération de recherche sur le genre RING
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
- permanence tous les mardis -
01 49 40 73 49
genre.ring@univ-paris8.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING