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Annonces du RING - 15 décembre 2007


Date de mise en ligne : [15-12-2007]




[Annonces du RING]

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
. "Femmes et politique : de l’intime au public. Du politique au personnel", 24 janvier, Lyon
. "Beauvoir 2008", 9-10-11 janvier, Paris
2 - SEMINAIRES :
. "Genre et citoyenneté dans les mondes musulmans", Paris 7
. "Théories, cultures et politiques queer alias F*ckMyBrain", EHESS, Paris
. "Masculinité, sexualité et contraception : place des hommes dans la contraception", Atelier Genre (CEMS-EHESS, EFiGiES), Paris
. "What’s T got to do with it ? Sameness and (in)difference - debates in trans/gender theory and -activism", Atelier Genre(s) et Sexualité(s), Bruxelles
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
. Avant le 30 mai 2008, "Genre et diversité en gestion", Paris
. Avant le 5 mars 2008, "Genre en Méditerranée : les femmes face aux transformations socio-économiques", Rabat (Maroc)
. Avant le 31 janvier 2008, "Gender and Generations : Women and Life Cycles", Glasgow (Ecosse)
4 - SOUTENANCE :
. Kochbati Imen, "La vie conjugale des femmes cadres tunisiennes"
5 - PRIX :
. Prix de la Ville de Paris pour une thèse sur le genre
6 - PUBLICATIONS :
. Katherine Roussos, Décoloniser l’imaginaire. Du réalisme magique chez Maryse Condé, Sylvie Germain et Marie Ndiaye
. Ginevra Conti Odorisio, La Famille et l’Etat dans la République de Jean Bodin
. Sociétés & Représentations, "(En)quêtes de genre"
. Denis Provencher, Queer French : Globalization, Language, and Sexual Citizenship in France

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COLLOQUES :

- "Femmes et politique : de l’intime au public. Du politique au personnel"
Journée d’études organisée par Christine Fauré (Triangle, CNRS) et Yolande Cohen (UQUAM), professeur invitée ENS LSH - Triangle
24 janvier 2008 - à l’ENS LSH de Lyon, salle F05
Présentation :
Les questions du politique : exclusion de la politique, modalités de la participation des femmes au politique, questions du suffrage féminin et de la représentation politique, féminisme, citoyenneté sociale, féminisme d’État… ont été au centre de nombreux débats .
Les travaux consacrés aux conditions d’acquisition du droit de vote des femmes, et les travaux qui examinent la la séparation des sphères public - privé comme élément fondateur des régimes démocratiques aux 19ème et 20ème siècles (rôle des mouvements féministes et féminins, des associations de réformateurs sociaux dans l’élargissement de la sphère privée des femmes) ont abouti le plus souvent à dessiner une autre carte du politique, où l’analyse, en fonction du genre, suscite une redéfinition des modes de penser le politique.
Ainsi le débat sur le genre, dans les États-Providence, a conduit à une pléthore de travaux qui contestent la classification de Gosta Esping Andersen (Les trois mondes de l’État-providence, 1990 / 1999), par exemple Anne Shola Orloff (Adieu au maternalisme ?) et introduisent de nouvelles qualifications (maternalistes essentiellement) pour caractériser les dispositions adoptées (politiques sociales et familiales, économie sociale mixte etc…).
Cette journée d’études veut ouvrir la discussion sur les significations historiques et politiques de ces passages entre la sphère du privé et la sphère du public, en tentant une périodisation. On viserait ainsi à mieux qualifier le type de démocratie qui en France de l’époque moderne à nos jours s’est paré des atours d’une République aux différents visages. Le cas québécois sera évoqué en contre point.
Cette journée d’études se tiendra à Lyon durant une journée (le repas à la cafétéria sera offert, et les frais de train pour arriver à Lyon seront assumés par le laboratoire Triangle).
Programme :
10h30 - 13h
. Ouverture de la journée
Mots de bienvenue du Directeur de Triangle et des organisatrices
Les revendications politiques des femmes
Jacques Guilhaumou (CNRS- Triangle), discutant
. Christine Fauré (CNRS / Triangle) : Au nom de l’égalité : histoire politique des femmes en France, 18ème-20ème siècles.
. Laure Bereni (Centre Maurice Halbwachs CNRS-EHESS-ENS) : La genèse des lois dites sur la parité
. Florence Rochefort (GSRL, CNRS/EPHE) : Féminisme et multiculturalisme
. Catherine Achin ( Paris 8-CSU) : Publicisation du genre vs privatisation du politique ? les effets du contexte paritaire sur les rôles politiques et le genre (1997-2007)
14h15 - 17h
De la citoyenneté sociale aux États-providence
Christine Planté (Lyon II, UMR Lire), discutante
. Yolande Cohen (UQAM) : Privé et public dans l’action sociale des associations bénévoles de femmes durant la première moitié du 20ème siècle
. Anne Revillard (ENS / Cachan) : Quelle politique publique pour les femmes ? Féminismes d’État en France et au Québec (1965-2007)
. Anne Marie Sohn (ENS / Lyon) : Sphère privée et politique
. Conclusion par les organisatrices

- "Beauvoir 2008"
A l’occasion du centenaire de Simone de Beauvoir
Colloque international de Paris
9-10-11 janvier 2008
Réfectoire des Cordeliers
15 rue de l’Ecole de médecine, Paris, 6e
. 10 euros par jour, 20 euros pour les trois jours.
. tarif étudiant : 10 euros pour les trois jours.
Programme complet :
http://www.kristeva.fr/Julia_Kristeva/Colloque_Beauvoir_2008.html
Site officiel :
http://2008beauvoir.blogspot.com/

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SEMINAIRES :

- "Genre et citoyenneté dans les mondes musulmans"
Séminaire animé par : Sonia Dayan-Herzbrun et Azadeh Kian-Thiébaut Professeurs à l’Université Paris-Diderot-Paris VII
Troisième mardi du mois de 15 h à 17 h IISMM, salle de réunion, 1er étage, 96 bd Raspail 75006 Paris, du 18 décembre 2007 au 17 juin 2008
La montée des mouvements islamistes dans les mondes musulmans associée à leurs objectifs déclarés d’appliquer les lois islamiques dans le but de sauvegarder les valeurs et traditions islamiques face à la mondialisation, a conduit les tenants des perspectives culturalistes/essentialistes à mettre en exergue le rôle de l’islam pour expliquer la citoyenneté de seconde zone conférée aux femmes dans ces sociétés. Accordant la primauté au facteur religieux d’ailleurs souvent considéré comme immuable, cette perspective occulte l’importance des rapports sociaux de sexe dans la structuration de l’organisation sociale, les transformations de ces rapports du fait des facteurs autres que religieux, ainsi que la place occupée par certaines femmes dans certains mouvements ou partis relevant de l’islam politique.
Dans une vision comparatiste et pluridisciplinaire, ce séminaire propose de présenter certaines recherches sur le genre dans les mondes musulmans. Les travaux de ces chercheurs qui sont en dialogue avec les théories sociales en général, les théories féministes et les théories du genre en particulier démontrent que la citoyenneté de seconde zone ne prend pas sa source dans l’islam mais qu’elle est le produit des rapports de pouvoir.
Par ailleurs, ils mettent en évidence les transformations en cours de ces sociétés du fait de l’apparition de différents niveaux de citoyenneté : politique, sociale, civile.
Les problématiques posées par ce séminaire et par les spécialistes de genre dans les mondes musulmans comprennent :
. l’impact de l’activité rémunérée des femmes sur la structuration de leurs comportements politiques ;
. les inégalités de positionnement dans la hiérarchie socioéconomique générées par l’identité de genre ;
. les modifications dans la stratification sociale suite à l’accès des femmes à l’éducation, au marché du travail et aux emplois rémunérés ;
. les impacts de la mondialisation et de la recherche d’une main-d’œuvre féminine sous-payée et non spécialisée sur les rapports sociaux de sexe ;
. le décalage entre les dimensions sociales, politiques et civiles de la citoyenneté des femmes dans ces sociétés ;
. la prise d’autonomie des femmes à travers l’acquisition de ce capital symbolique et culturel que constitue le « capital spirituel ».
Renseignements : Azadeh Kian-Thiébaut (azadeh.kian@univ-paris-diderot.fr) ou Sonia Dayan-Herzbrun (dayan@univ-paris-diderot.fr)

- “Théories, cultures et politiques queer alias F*ckMyBrain”
Année universitaire 2007-2008
Responsable et contact : Marie-Hélène Bourcier (marie_helene.bourcier@club-internet.fr)
Lieu : Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris
105 boulevard Raspail salle 4
Périodicité : les 2ème et 4ème jeudi du mois de 19h00 à 21h00.
Dates : 12 séances du 22 novembre 2007 au 12 juin 2008
Publics : étudiants master 1 et 2, chercheurs indépendants, doctorants, activistes, artivistes…
Programme :
Séance 2
13 décembre
. What the F*ck is going on here ! Retour de savoir, normal science et interdisciplinarité culturaliste (présentation du séminaire, philosophie et objectifs)
Marie-Hélène Bourcier, théoricienne et activiste queer, Université de Lille III, Geriico, EHESS-Paris.
Séance 3
10 janvier
. La représentation des cultures de genre (transsexe et transgenre) dans l’espace public et télévisuel
Karine Espineira, doctorante, Université d’Aix-en-Provence
Séance 4
24 janvier
. Groping Theory : Trans-curiosity and Obscenity
Eliza Steinbock, doctorante à l’Amsterdam School for Cultural Analysis
Séance 5
14 février
. Le douloureux plaisir du pouvoir : comment étudier le sadomasochisme ?
Pr Volker Woltersdorff, Freie Universität Berlin, Kulturen des performativen
. Le contrat sexuel : relecture de la notion de consentement à partir des pratiques SM entre hommes
Emilien Flouret, doctorant EHESS-Paris
Séance 6
28 février
. Material queer
Cornelia Möser, doctorante en Gender Studies à la Humboldt Universität de Berlin et en Sciences Politique à l’université Paris 8
Séance 7
13 mars
. Blanchitude et hétérosexualité : des limites des approches analogiques et comparatives
Maxime Cervulle, doctorant à Paris I, enseigne les études culturelles à Lille III et Paris I
Séance 8
27 mars
. Porn et méta-porn, 2D et 3D
Pr Tom Waugh, fondateur du département études cinématographiques et études interdisciplinaires en sexualité à l’Université Concordia, Montréal.
Séance 9
10 avril
. "Sero-theory" : No Future ? le rôle de la négativite queer dans la théorie (Edelman, Bersani, Tim Dean) et la culture gay française.
Pr Nick Rees Roberts, université de Bristol.
Séance 10
8 mai
. Suspect(ing) Alliances : The Intersections of Sexuality and Economy.
Exploring the limits of a „queer politics of representation“
Pr Ankte Engel, Queer Institute, Berlin
Séance 11
4 juin
. Intimité, espaces et logiques du potin
Marc Siegel, university of California UCLA, Freie Universität, Berlin, Cheap Klub
Séance 12
12 juin
. Tracing Sexual Citizenship and Queerness in Drôle de Feìlix (2000) and Tarik el hob (2003)
Pr. Denis M. Provencher, université de Baltimore

- Atelier Genre (CEMS-EHESS, EFiGiES)
Lundi 17 décembre à 19H
EHESS (105 boulevard Raspail) salle 4
reçoit
Cyril Desjeux, doctorant en sociologie (EHESS, CADIS) :
"Masculinité, sexualité et contraception : place des hommes dans la contraception"
L’atelier genre est un espace de travail et de discussion pour les étudiant-e-s et doctorant-e-s créé en 2002 et organisé dans le cadre de l’EHESS et d’EFiGiES (association de jeunes chercheur-e-s en études féministes, genre et sexualités) qui vient compléter les différents séminaires sur ce thème proposés à l’EHESS. L’objectif est de réfléchir aux usages de la notion de genre dans les sciences humaines et sociales, en privilégiant cette année une perspective empirique : il s’agit moins de retracer l’émergence d’un concept que de voir comment celui-ci peut être utilisé dans la construction d’un objet de recherche, en montrant que le genre n’est pas une variable, mais structure les rapports sociaux et les interactions entre les individus.
Les séances sont organisées de deux manières : à partir d’un texte, en général une enquête de terrain où l’articulation du masculin et du féminin tient une place centrale ; mais aussi à partir de la présentation des travaux en cours des participant-e-s - notamment, les étudiant-e-s en master 1 et en master 2 sont invité-e-s à venir présenter leurs perspectives de recherche, et la place que le genre y tient.
Contacts :
Reguina Hatzipetrou-Andronikou, reguina@wanadoo.fr
Alban Jacquemart, albanjac@wanadoo.fr
Mathieu Trachman, mathieutrachman@yahoo.fr

- L’Atelier Genre(s) et Sexualité(s) de l’Institut de Sociologie de l’Université libre de Bruxelles,
Reçoit le lundi 17 décembre, à 18 h
Salle Henri Janne, Institut de Sociologie de l’ULB (15e étage), 44, avenue Jeanne, 1050 Bruxelles
Joz Motmans (Steunpunt Gelijkekansenbeleid, Consortium Universiteit Antwerpen & Universiteit Limburg)
pour une intervention ayant pour sujet :
"What’s T got to do with it ? Sameness and (in)difference - debates in trans/gender theory and -activism"
Résumé :
This lecture will start with a short introduction about the origins of the concept of ’gender’ and the meaning(s) of concepts such as transgender, transsexuality, genderqueerness. Then, it will focus on the development of (trans)gendertheory and its influence on the relationships between the feminist, lesbian&gay, and transgender communities. Starting with Janice Raymond’s radical views on ’anti-inclusive feminism’, and ending with the rise of an international transgendermovement, the history of the main paradigms in trans/gender writing and research will be presented. On the basis of some recent research, the Belgian transgenderorganisations and their main political concerns today will also be examined. The developments in gendermovements on the EU level will finally be taken into account. This lecture will attempt to higlight the unique contribution of transgender action and the challenge towards mainstream gendermovements offered by the politics of transgressing gendernorms.
Bio/Bibliographie :
Joz Motmans is a researcher at the Policy Research Center on Equal Opportunities (University of Antwerp – University of Hasselt), where he works on topics as gender equality & diversity. His main research interests are sexual & gender identities, social movements of LGTB, gender equality (policies) and diversity. He has a master in psychology and post graduate in women’s studies. Currently he is finishing a Phd in sociology on transgender social movements people.
Plus d’infos sur www.ulb.ac.be/is/ags

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APPEL A CONTRIBUTIONS

- Avant le 30 mai 2008
"Genre et Diversité en Gestion"
Colloque organisé par l’Association francophone des chercheurs en GRH
Groupe Diversité de l’AGRH
Avec le soutien de l’Institut Emilie du Châtelet
Les années récentes ont été marquées par un regain d’intérêt pour la lutte contre les discriminations dans l’emploi, en particulier les discriminations liées au genre. En France, diverses initiatives ont été prises en ce sens depuis sept ans, qui visent l’égalité professionnelle mais aussi la gestion de la diversité. Ce concept permet en particulier la prise en compte de la diversité du genre et des réalités des hommes et des femmes dans l’accès aux emplois, dans la gestion des carrières, la gestion des temps ….. avec un regard sur les inégalités hommes-femmes mais aussi sur la valeur ajoutée d’équipes diversifiées notamment selon le sexe. La gestion de la diversité présente aussi des enjeux commerciaux et marketing, afin de mieux répondre aux besoins de clients ou usagers eux-mêmes divers.
Dans les pays anglo-saxons s’est rapidement posée la question de savoir si gestion de la diversité et égalité professionnelle au regard du genre sont des notions compatibles au plan théorique, et si elles cohabitent harmonieusement au plan des pratiques de gestion.
Par ailleurs, les travaux sur le genre ont mis en évidence la diversité des femmes (diversité de milieux sociaux, d’origines, d’âges …) et le fait que certaines d’entre elles peuvent connaître des situations de discriminations multiples qui ne peuvent être ignorées par la recherche et la pratique. Les apports de cette diversité pour l’entreprise commencent également à être étudiés.
L’objectif de ce colloque est de réunir et valoriser des recherches qui traitent des points suivants :
. Le diagnostic des inégalités de genre dans les organisations et de la diversité des femmes et des hommes (diversité culturelle, homophobie, gestion des âges, etc.) ;
. La mise en oeuvre de l’égalité professionnelle entre hommes et femmes, en liaison ou pas avec des politiques de gestion de la diversité, en France mais aussi dans d’autres pays ;
. Les analyses des outils et des pratiques de gestion au regard du genre ;
. L’évaluation des pratiques et des politiques.
Les propositions de communication devront être envoyées au plus tard le 30 mai 2008 aux organisateurs, par voie électronique, en respectant les normes de présentation ci-après.
Adresse d’envoi : bender@cnam.fr
Comité scientifique :
Alexandre-Bailly Frédérique, Professeure Associée à ESCP-EAP, Paris
Barth Isabelle, Professeure en sciences de gestion, Institut d’Administration des Entreprises Metz, France ;
Bender Anne-Françoise, Maîtresse de conférences en sciences de gestion, CNAM, Paris
Cornet Annie, Sociologue, Professeure à HEC-Liège, directrice du laboratoire de recherche EGID, Liège, Belgique ;
Davoine Eric, Professeur-Docteur à la Chaire des Ressources Humaines et organisations à l’Université de Fribourg, Suisse ;
De Bry Françoise, Professeure en sciences de gestion, Institut d’Administration des Entreprises Paris ;
Klarsfeld Alain, Professeur, ESC Toulouse, France ;
Lallement Michel, Professeur titulaire de la chaire de sociologie du travail, CNAM Paris ;
Landrieux-Kartochian Sophie, Maîtresse de conférences en sciences de gestion, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ;
Laufer Jacqueline, Sociologue et Professeure de gestion à HEC, Jouy-en Josas, France ;
Naschberger Christina, Professeure Associée à Audiencia Nantes, France ;
Pigeyre Frédérique, Professeure en sciences de gestion, Université Paris XII Créteil, France ;
Point Sébastien, Professeur en sciences de gestion, Institut d’Administration des Entreprises, Besançon, France ;
Thévenet Maurice, Professeur titulaire de la chaire Gestion du Personnel, CNAM Paris ;
Tremblay Diane-Gabrielle, Professeure, Université du Québec-TELUQ, Montréal ;
Silva François, Professeur à l’ESCEM, Tours et professeur associé au CNAM Paris.
Calendrier :
. Soumission du texte complet : 30 mai 2008.
. Réponse : 30 juin 2008.
. Envoi communication définitive : 1er octobre 2008.
. Journée d’étude : 15 janvier 2009.

- Avant le 5 mars 2008
"Genre en Méditerranée : les femmes face aux transformations
socio-économiques"
Appel à contribution à une "école doctorale", Rabat (Maroc), 20-25 avril
2008
Comité d’organisation :
. Fadma Ait Mous, doctorante en sciences politiques, Université d’Ain Choq, Casablanca (Maroc).
. Marie-Pierre Anglade, doctorante en sociologie de l’urbain, laboratoire CITERES-EMAM (Équipe Monde Arabe et Méditerranée), Université de Tours ; membre associé laboratoire LAUA, École Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes.
. Leila Bouasria, doctorante en sociologie, Faculté des lettres et des Sciences Humaines, Université Mohammed V, Rabat
. Mériam Cheikh, aspirante FNRS Université Libre de Bruxelles (GERME) et Université de Provence (IDEMEC).
. Fanny Debarre, doctorante en ethnologie au LESC, Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative, Université Paris X-Nanterre et boursière du MAE au Centre Jacques Berque de Rabat.
. Véronique Manry, sociologue, LAMES (MMSH, Aix-en-Provence) et Transverscité (Marseille).
. Catherine Therrien, doctorante en anthropologie à l’Université de Montréal, Québec, Canada et future postdoctorante en anthropologie au Centre Jacques Berque, Rabat.
Présentation :
Depuis une vingtaine d’années, les pays du bassin méditerranéen sont
l’objet de transformations sociales et économiques qui dépassent largement
les cadres nationaux et s’inscrivent plus globalement dans des processus
interactifs de nouvelles régulations économiques et productives,
d’intensification des échanges, des communications et des mobilités. Ces
processus décrits plus généralement comme un phénomène de
mondialisation contribuent à la reconfiguration des hiérarchies et des
relations sociales et travaillent également les cadres sociaux, spatiaux et
culturels des sociétés. Ces transformations profondes liées au contexte
de mutations post-fordistes mondiales se conjuguent aux contextes culturels,
politiques, économiques spécifiques à chaque société. Ces
bouleversements conduisent les acteurs sociaux à procéder à des
réajustements des normes et des statuts et provoquent des tensions fortes
dont la résolution s’exerce en permanence entre négociation et violence.
C’est à partir de ce cadre analytique des mutations des sociétés
méditerranéennes que nous souhaitons inscrire notre réflexion sur la
place des femmes dans la sphère publique et économique. L’objectif de cet
école doctorale est de contribuer à une meilleure compréhension des
violences et des conflits de pouvoir et de légitimité auxquels sont
confrontées les femmes dans les sociétés contemporaines à partir de
l’analyse des modalités de régulation et d’ajustements qu’entrainent leur
participation économique et leur présence dans l’espace politique et
public. Nous postulons ici que ces violences ne relèvent pas seulement d’un
ordre patriarcal traditionnel mais qu’elles sont aussi le signe d’une
réaction aux transformations socio-économiques et à une nouvelle
distribution des roles et des statuts. Il s’agit de renouveler l’approche
par le genre en appréhendant les nouvelles situations conflictuelles
auxquelles sont confrontées les femmes dans les pays méditerranéens (par
exemple, conséquences socio-économiques, mobilités sociales, spatiales,
etc.). Il nous importe de comprendre les mécanismes de régulation des
conflits sociaux en acte, mais surtout les nouvelles significations et
représentations des rapports de genre en marche dans les sociétés
méditerranéennes dans un contexte de mondialisation et de mutations
socio-économiques. Les interventions se pencheront donc sur le role des
femmes dans ces mutations, les formes de violence et de discrimination
auxquelles elles sont confrontées, ainsi que les modes de régulation et
les stratégies mis en œuvre pour désamorcer les conflits que génèrent
leurs nouveaux roles et statuts.
Vous pouvez lire la suite de cet article à l’adresse suivante :
http://www.liens-socio.org/article.php3?id_article=3229

- Avant le 31 janvier 2008
"Gender and Generations : Women and Life Cycles"
17th Annual Conference of the Women’s History Network
University of Glasgow 5-7 September, 2008
Concepts and experiences of the life-course have been critical to making sense of gender difference and women’s lives in the past, and have traditionally been a central concern of historians of women. Integral to pioneering work on the history of reproduction and the family, work and leisure, and the body, science and medicine, analysis of the life cycles of women has nonetheless left many questions yet to be explored. This conference encourages comparison of women’s life cycle experiences both across the widest possible range of times and places, and with the life cycle experiences of men. The focus will also be on inter-generational relations as an important, yet often neglected, explanatory factor in either continuity or change over time.
Keynote speakers include Professor Lynda Coon, University of Arkansas, and Dr. Michael Roper, University of Essex.
Possible themes include : fertility and virility ; reproductive rituals ; the history of the body ; motherhood and fatherhood ; productive and reproductive divisions of labour ; inheritance, women and property ; the history of childhood ; youth culture ; courtship and marriage ; gender and old age ; death and dying ; family histories ; sibling relationships ; inter-generational conflict ; generations and change.
Proposals for individual papers of no more than 20 minutes or for panels of up to three papers are welcome. Panel proposals should be thematic in focus with cross-cultural coverage or the inclusion of papers that enable comparison across chronological boundaries.
For individual paper proposals, please send an abstract of no more than 500 words and a one-page CV. For panels, please send a CV for each speaker, and an overall rationale for the panel, in addition to the abstract. Please send proposals by 31 January 2008 to :
Dr. Rosemary Elliot, Department of Economic and Social History, University of Glasgow ,Lilybank House, Bute Gardens, Glasgow G12 8RT
E-mail : r.elliot@lbss.gla.ac.uk

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SOUTENANCE :

- Kochbati Imen soutiendra sa thèse de doctorat de démographie intitulée "La vie conjugale des femmes cadres tunisiennes"
le 21 décembre 2007 à 10h00 à l’université de paris I Panthéon
Sorbonne, salle J.B. Duroselle- Galerie J.B Dumas, 1
rue Victor-Cousin 75005 Paris.
le jury :
Monsieur DIITGEN Alfred, professeur à l’Université Paris I (IDUP)
Madame COSIO-ZAVALLA Maria-Eugenia, professeur à l’Université Paris X Nanterre
Monsieur SEKLANI Mahmoud, professeur à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de l’Université de Tunis
Monsieur TAAMALLAH Khamaies, professeur à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de l’Université de Tunis

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PRIX :

- Prix de la Ville de Paris pour une thèse sur le genre
La Ville de Paris lance un prix récompensant la thèse d’une ou d’un jeune universitaire, intégrant une perspective de genre. D’un montant de 3 500 Euros, ce prix sera attribué à une docteure ou un docteur ayant soutenu sa thèse dans un établissement de l’Académie de Paris et dans un délai de 5 ans, au plus, au 1er janvier de l’année de la remise du prix. La ou le lauréat s’engagera à utiliser les fonds attribués par la Ville pour la publication de tout ou partie de sa thèse, de manière à ce que celle-ci soit accessible au grand public.
Les dossiers de candidature peuvent être déposés jusqu’au 24 janvier 2008
Infos :
http://www.paris.fr/portail/Education/Portal.lut?page_id=99&document_type_id=2&document_id=36243&portlet_id=827

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PUBLICATIONS :

- Katherine Roussos, Décoloniser l’imaginaire. Du réalisme magique chez Maryse Condé, Sylvie Germain et Marie Ndiaye, L’Harmattan, Bibliothèque du féminisme, 2007, 258 p., 22 euros
Le réalisme magique, genre littéraire d’Amérique latine, repris aujourd’hui par les auteurs postcoloniaux, est né de la rébellion contre l’oppression colonisatrice. Cet ouvrage étudie le rôle important des romancières fondatrices qui ont utilisé ce genre littéraire pour remettre en cause la domination masculine et s’attache ensuite à étudier particulièrement les oeuvres romancières de Maryse Condé, Sylvie Germain et Marie Ndiaye.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=24790

- Ginevra Conti Odorisio, La Famille et l’Etat dans la République de Jean Bodin, L’Harmattan, Bibliothèque du féminisme, 2007, 148 p., 14 euros.
La grande majorité des spécialistes de son oeuvre présentent Bodin comme le penseur, dans les Six livres de la République (1576), de la forme de gouvernement monarchique la plus parfaite pour un Etat moderne. Pour sa part Ginevra Conti Odorisio s’attache plutôt à étudier le parallèle entre famille et Etat au fondement de La République, afin de mettre en évidence la construction idéologique de la théorie de Bodin (en effet, pour Bodin, l’Etat moderne se doit d’exclure les femmes de la sphère politique).
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=24886

- Sociétés & Représentations - n°24 (novembre 2007), "(En)quêtes de genre"
Ce numéro de Sociétés & Représentations, consacré aux usages du genre
dans les sciences sociales, est l’aboutissement d’un projet collectif de
sept jeunes chercheuses. Politistes, sociologues, historiennes se sont
retrouvés autour d’interrogations communes sur la place du genre dans
leur recherche. Issus de différentes disciplines, utilisant des méthodes
et s’appuyant des matériaux d’enquêtes divers, allant de l’épigraphie à
l’observation ethnographique, les travaux présentés ici témoignent d’un
souci de mobiliser le genre dans la construction et l’analyse de leurs
objets. Mais ce dossier est aussi l’occasion de faire le point avec
celles et ceux qui, en sciences sociales, ont manié cet outil. Deux
tables rondes rassemblent, d’une part Christiane Klapisch-Zuber, Laura
Lee Downs, Violaine Sebillotte-Cuchet et Frédérique Villemur, et d’autre
part Judith Butler, Éric Fassin et Joan Scott. Plutôt que de proposer
une nouvelle approche conceptuelle du genre, ce volume vise donc à
rendre compte de la diversité de ses modes d’appropriation empirique
dans la recherche en sciences sociales actuelle.
Présentation :
Appropriations empiriques du genre, Lucie Bargel, Céline Bessière,
Magali Della Sudda, Sibylle Gollac, Stéphanie Guyon, Alexandra Oeser,
Séverine Sofio
I. ÉTUDES
1. Méthodes
- Table ronde : Histoire des femmes, histoire du genre. Pratiques
d’historiennes. Christiane Klapisch-Zuber, Laura Lee Downs, Violaine
Sebillotte-Cuchet et Frédérique Villemur. Propos recueillis par Magali
Della Sudda et Séverine Sofio
- L’histoire médiévale à l’aune du genre : les débuts d’une enquête,
Caroline Jeanne et Diane Pasquier-Chambolle
- Le silence des pratiques : la question des rapports de genre dans les
familles d’indépendants, Céline Bessière et Sibylle Gollac
- Usages sociologiques et usages sociaux du genre. Le travail des
interprétations, Lucie Bargel, Éric Fassin, Stéphane Latté
2. Socialisation
- Supporterisme et masculinité : l’exemple des Ultra à Auxerre,
Stéphanie Guyon
- La construction du rapport à la beauté chez les filles pendant
l’enfance, Martine Court
- Genre et enseignement de l’histoire. Étude de cas dans un Gymnasium de
la ville de Hambourg, Alexandra Oeser
- Représentations « genrées » et sexuation des pratiques circassiennes
en milieu scolaire, Marie-Carmen Garcia
- La division genrée de l’expérience amoureuse. Enquête dans des cités
d’habitat social, Isabelle Clair
3. Arts
- Le genre de « la distinction » : la construction réciproque du genre,
de la classe et de la légitimité littéraire dans les pratiques
collectives de lecture, Viviane Albenga
- Des discours aux pratiques, comment approcher la réalité des rapports
de sexe ? Genre et professions artistiques au XIXe siècle, Séverine
Sofio
- Mal du siècle et mal du « sexe » dans la première moitié du XIXe
siècle. Les identités sexuées romantiques aux prises avec le réel,
Deborah Gutermann
4. Politique
- Discours conservateurs, pratiques novatrices, Magali Della Sudda
- Quand le genre entre en crise (politique) : l’exemple de Mai-68, Julie
Pagis
- Comment devenir un(e) professionnel(le) de la politique ?
L’apprentissage des rôles au Conseil régional d’Île-de-France, Delphine
Dulong et Frédérique Matonti
- La fabrication d’un mouvement social sexué : pratiques et discours de
lutte, Xavier Dunezat
- Table-ronde : Pour ne pas en finir avec le genre, Judith Butler, Joan
Scott et Éric Fassin
II. LECTURES
- Writing Gender History de Laura Lee Downs, par Deborah Gutermann
- L’Emprise du genre, masculinité, féminité, inégalité, d’Ilana Löwy,
par Anne Morvan
- Femmes en politique, de Catherine Achin et Sandrine Lévêque, par Fanny
Bugnon
- Sexes, genre et politique, Catherine Achin et al., par Anna Jarry-
Omarova
- La France, les femmes et le pouvoir. L’invention de la loi salique
(Ve-XVIe siècles), d’Éliane Viennot, par Magali Della Sudda
- Profession : Créatrice. La place des femmes dans le champ artistique
dirigé par Agnese Fidecaro et Stéphanie Lachat, par Séverine Sofio
- Stioria del voto alle donne in Italia. Alle radici del difficile
rapporto tra donne e politica de Giulia Galeotti, et Donne alle urne. La
conquista del voto de Marina d’Amelia, par Magali Della Sudda

- Denis Provencher (University of Maryland, Baltimore), Queer French : Globalization, Language, and Sexual Citizenship in France, Ashgate Publishing, 236 p., 99,95$
In this book, Denis M. Provencher examines the tensions between Anglo-American and French articulations of homosexuality and sexual citizenship in the context of contemporary French popular culture and first-person narratives. In light of recent political events and the perceived hegemonic role of US forces throughout the world, an examination of the French resistance to globalization and “Americanization” is timely in this context. He argues that contemporary French gay and lesbian cultures rely on long-standing French narratives that resist US models of gay experience.
Provencher maintains that French gay experiences are mitigated through (gay) French language that draws on several canonical voices—including Jean Genet and Jean-Paul Sartre—and various universalistic discourses. Drawing on material from a diverse array of media, Queer French draws out the importance of a French gay linguistic and semiotic tradition that emerges in contemporary textual practices and discourses as they relate to sexual citizenship in 20th- and 21st-century France.
Contents : Introduction : globalization and the French (gay) resistance. Part 1 : Theoretical Considerations : An assault on French gay culture ; The next gene(t)ration : ‘Genet’ as an authentic model for queer French. Part 2 : Everyday Expressions : French articulations of the closet and coming out ; ‘S’assumer dans la famille’ : coming out in the French (republican) family ; Gay Paris : language, sexuality and space in the French capital. Conclusion : a queer French model for the 21st century ; Appendix ; Bibliography ; Index.
Sur le site de l’éditeur : https://www.ashgate.com/shopping/title.asp?key1=&key2=&orig=results&isbn=0%207546%204795%201
L’introduction de l’ouvrage en .pdf :
http://www.ashgate.com/subject_area/downloads/sample_chapters/Queer_French_Intro.pdf


RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
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