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Annonces du RING - 1er juin 2012


Date de mise en ligne : [01-06-2012]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Genre et jeux vidéo", 12, 13, 14 juin, Lyon 1
• "Les mots pour dire le genre", 6 juin, Angers
• "Être fille ou garçon : regards croisés sur l’enfance et le genre au Nord et au Sud", 5-6 juin, Paris INED
• "Migrantes et mobilisées", 5 juin, Paris Pouchet
• "Femme et mode dans l’entre-deux-guerres. Regards croisés franco-anglais", 15 juin, Paris IHTP
• "Les Musiciennes professionnelles en France aux XVIIe et XVIIIe siècles", 16 juin, Paris
• "Perspectives du genre 2012", 19-20 juin, Paris-Ouest Nanterre
• "Sexe, genre et enseignement des SVT", 2-3 juillet, Paris
2 - SEMINAIRES :
• Helena Hirata, "Du travail domestique au travail du care :
un cheminement dans la sociologie du genre", 11 juin, Paris Pouchet
• Sandra Boehringer et Violaine Sebillotte Cuchet, 2 juin, Paris
• "Genre et haute fonction publique", 7 juin, Villetaneuse
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 31 mai [sic], "Maîtresses et favorites dans les coulisses du pouvoir en Occident (Moyen Âge et époque moderne)", Liège
• Avant le 10 juin, "Femmes, corps et contraintes sociales, Le Mans
• Avant le 25 juin, "Dictionnaire de la méchanceté", projet éditorial
• Avant le 30 juin, "Question d’autorité", Paris
• Avant le 1er septembre, "Fémininmasculin. Hier et aujourd’hui, ici et ailleurs", Limoges
• Avant le 1er novembre, "3rd European Conference on Politics and Gender", Barcelone
4 - THESES :
• Bérengère Kolly, « La sororité, une société sans société : modalités d’un être-politique
• Arnaud Alessandrin, "Du « transsexualisme » aux devenirs Trans"
• Amandine Malivin, "La nécrophilie au XIXe siècle : réalités et fantasmes"
5 - FORMATIONS :
• Master Recherche et Professionnel : Sociologie et anthropologie : politique, culture et migrations / Spécialité Recherche : Genre et développement - Paris Diderot
• Masters EGALES/EGALITES, Lyon 2
• DIU Etudes sur le genre, Rennes 2
• "Genre, politique et sexualité", EHESS
6 - EN LIGNE :
• Lettre info INSHS, "Le genre, une priorité. Le GIS Institut du genre"
• Mise en ligne des actes sonores du colloque « Recherches Genre, un défi au-delà de la parité. Recensement, bilan et perspectives »
• Liste des enseignements Genre à Toulouse en 2011-2012
• Étude de législation comparée, "La modification de la mention du sexe à l’état civil"
7 - ANTIFEMINISME :
• "Des hommes, des femmes. Inerties et métamorphoses anthropologiques", 28-29-30 juin, Nantes
8 - PUBLICATIONS :
• Cahiers du Genre, "Les antiféminismes"
• Isabelle Clair, Sociologie du genre
• Problèmes d’Amérique latine, "Violences envers les femmes"
• Contact Santé, "La santé en tous genres. Je, tu, il(s), elle(s) se conjuguent"
• Marie-Hélène Bourcier, Alice Moliner, Comprendre le féminisme - Essai Graphique

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1 - COLLOQUES :

• "Genre et jeux vidéo"
Colloque
12, 13, 14 juin
Université Claude Bernard Lyon 1 - IUFM
Lyon
Comité d’organisation :
Mireille Baurens, UMR ICAR, université Grenoble 3
Sigolène Couchot-Schiex, EA ECP, université Lyon 1 - IUFM
Angeline Durand-Vallot, UMR Triangle, université Lyon 1 - IUFM
Fanny Gallot, UMR LARHRA, université Lyon 1 - IUFM
Annie Lechenet, UMR Triangle, université Lyon 1 - IUFM
Fanny Lignon, UMR ARIAS, université Lyon 1 - IUFM
Christine Morin-Messabel, EA GRePS, université Lyon 2
Vincent Porhel, UMR LARHRA, université Lyon 1 - IUFM
Ingeborg Rabenstein-Michel, EA CR2A, université Lyon 1 - IUFM
Herilalaina Rakoto-R., EA ECP, université Lyon 1 - IUFM
Muriel Salle, EA CRIS, université Lyon 1 - IUFM
Présentation :
Nés dans les années 1960, les jeux vidéo ont, en quelques décennies, accédé au rang de phénomène économique et culturel majeur. Le succès de ces productions auprès des adolescent-e-s a suscité et suscite encore de nombreux débats profanes, essentiellement centrés sur les thèmes de l’addiction, de la violence, de la déconnexion du réel, du conditionnement des imaginaires.
La recherche sur les jeux vidéo a montré, en interrogeant notamment la réalité des pratiques ludiques et les représentations à l’œuvre dans les jeux, les limites de ce paradigme du risque.
Par ailleurs, alors même que le genre (gender) constitue le cadre anthropologique des phénomènes de subjectivation et d’objectivation propres au jeu vidéo, on constate, en France tout au moins, que cette façon d’envisager les choses reste quasiment impensée par les scientifiques.
Il s’agira dans ce colloque d’interroger, dans une perspective de genre, les jeux eux-mêmes (analyses de contenus, études de mythes et sagas, réflexion sur les catégories vidéo-ludiques…), leurs modes de production (technique, esthétique, économique…), leurs modes de réception (pratiques et pratiquant-e-s, usages ludiques et détournés, discours sur…), leurs relations aux autres produits culturels (cinéma, littérature, arts plastiques…).
Si certaines approches s’imposent (culturelle, queer, esthétique, communicationnelle, historique, philosophique, ethnologique, sociologique, psychologique) toutes seront les bienvenues. Nous pensons en effet que la recherche vidéo-ludique doit se construire sur la pluralité des approches et des méthodes. Les propositions résultant de croisements disciplinaires seront particulièrement appréciées.
Programme :
http://iufm.univ-lyon1.fr/gem/jvd/prog.html
Contact et infos :
http://iufm.univ-lyon1.fr/gem/jvd/index.html

• "Les mots pour dire le genre"
Journée d’études
Groupe d’études sur le genre de l’Université d’Angers (EGEA)
Mercredi 6 juin 2012
10h-17h
Maison des sciences humaines Confluences Faculté des lettres, langues et sciences humaines 5bis bd Lavoisier– Angers
Présentation :
Le discours est un outil remarquable de la fabrique sociale du genre. Derrière une apparente évidence et neutralité, la langue, la mise en mots, la nomination et le récit de soi participent d’une catégorisation qui révèle généralement la domination du masculin. Judith Butler a mis en évidence l’effet performatif du discours, qui non seulement traduit mais construit une hiérarchie aussi forte que subtile de l’ordre social genré. En étudiant les différences entre langues (français, espagnol, anglais, arabe), cette règle semble immuable, mais s’applique avec des nuances liées à l’histoire, aux sociétés et aux cultures des pays. De fait, on ne peut que souligner l’intérêt potentiel d’une critique et d’une transformation de la langue, à dessein de révéler voire de contester la hiérarchie du masculin et du féminin. Les interven- tions de la journée d’étude développeront des exemples pris dans l’écriture littéraire comme dans la pratique courante contemporaine. Il convient toutefois d’ajouter que le discours sur lequel porte notre intérêt n’est qu’un des vecteurs de la construction du genre, qu’il convient de replacer dans un univers codé plus vaste, avec le langage du corps si évident au théâtre en particulier
Programme :
http://www.univ-angers.fr/_attachments/les-mots-pour-dire-le-genre-actualite/prog_les_mots_pour_dire_le_genre_msh_297x210mm-1.pdf?download=true
Infos et contact :
http://www.univ-angers.fr/fr/acces-directs/facultes-et-instituts/faculte-lettres-langues-sciences-humaines/actualites/les-mots-pour-dire-le-genre.html

• "Être fille ou garçon : regards croisés sur l’enfance et le genre au Nord et au Sud"
Journées co-organisées avec le Ceped et l’Ined
Organisation : Doris Bonnet, Christine Deprez, Mélanie Jacquemin, Marc Pilon et Gilles Pison
5 et 6 juin, INED, Paris
Présentation :
Les sciences humaines et sociales portent ces dernières années une attention nouvelle à l’enfance et aux enfants, en lien notamment avec la question des rapports sociaux de sexe. Des travaux se développent sur les différences entre filles et garçons en matière de santé, d’éducation, de violence et de droits, et sur la construction des identités sexuées chez les enfants. Ces recherches interrogent la part des institutions (école, famille, culture) dans la (re)production des normes et des rôles sexués ; elles questionnent les logiques de genre dans les politiques et les pratiques sociales de l’enfance, dans les rapports d’autorité ou encore dans la « culture enfantine ». Elles s’intéressent aussi aux enfants en tant qu’acteurs et actrices des dynamiques à l’œuvre. Alors même que les questions en jeu sont fondamentales pour comprendre les sociétés contemporaines et leur devenir, les rapports sociaux de sexe et de génération restent moins souvent et moins largement abordés dans les domaines de l’enfance que dans ceux des adultes.
À travers des regards croisés sur la construction sociale de l’enfance au Nord et au Sud, cette rencontre scientifique associant le Ceped et le Pôle Suds de l’Ined veut explorer la diversité des questions et des méthodes autour du thème « Enfance et genre ».
Infos, contact et programme :
http://www.ined.fr/fr/rendez_vous/seminaires_colloques/bdd/rendez_vous/582/

• "Migrantes et mobilisées"
Débat organisé par les Cahiers du Genre autour du n° 51 / 2011
mardi 5 juin 2012 de 14h à 17h
au CNRS - 59 rue Pouchet - 75017 Paris - salle de conférences
Programme :
> Danièle Kergoat (sociologue, directrice de recherche émérite au CNRS, CRESPPA-GTM)
Adelina Miranda (sociologue et anthropologue, Università degli Studi di Napoli Federico II et CRESPPA-GTM)
Nouria Ouali (sociologue, Centre METICES, Université libre de Bruxelles)
Organisation et introduction
> Mirjana Morokvasic-Müller (sociologue, directrice de recherche émérite au CNRS, ISP, Université
Paris Ouest Nanterre La Défense)
Visibilité/invisibilité des femmes immigrées
> Enrica Amaturo (sociologue, directrice du Dipartimento di Sociologia Gino Germani, Università degli Studi di Napoli Federico II)
Genre et immigration, le cas de l’Italie
> Nacira Guénif-Souilamas (sociologue, maîtresse de conférences, HDR, Université Paris-Nord)
Prix du passage de l’invisibilité à la visibilité
> Agnès Deboulet (sociologue, professeure, Université Paris 8, CRH Lavue)
Variations des formes de mobilisations féminines
Contact :
daniele.senotier@gtm.cnrs.fr

• "Femme et mode dans l’entre-deux-guerres. Regards croisés franco-anglais"
Journée d’études organisée par l’Institut d’histoire du temps présent
Vendredi 15 juin 2012, Paris
Le vendredi 15 juin 2012, le séminaire sur l’histoire de la mode de l’Institut d’histoire du temps présent (CNRS) organise une journée d’étude franco-anglaise consacrée à la mode pendant l’entre-deux-guerres. La journée s’interrogera sur cette période particulière de l’histoire de la mode et des femmes, en questionnant à la fois, les dispositifs de création et de représentations des modes, du point de vue français et anglais.
Argumentaire :
Cette journée entend porter un regard croisé sur cette période particulière dans l’histoire des femmes et de la mode, marquée durablement de l’empreinte de la Première Guerre mondiale. En effet, le conflit imprime une double rupture sociale et familiale qui retentit sur le comportement des masses. Tandis que les hommes sont les premiers à subir le traumatisme de la guerre au front, les femmes délaissent l’espace privé pour envahir l’espace public en raison de leurs nouvelles responsabilités. Par leurs vêtements, elles acquièrent un autre statut et se « masculinisent ». Chefs de famille elles sont partout, deviennent ouvrières d’usines, munitionnettes, infirmières ou chefs d’exploitations agricoles. Bousculée par les changements intervenus dès le début du conflit et les nouvelles contraintes liées (travail des femmes, pénurie de tissus, vie chère), la mode féminine se simplifie devient pratique et rationnelle.
Dès novembre 1918, les femmes sont priées de reprendre la fonction qu’elles occupaient avant-guerre. Le repeuplement de la France est une priorité. L’image prépondérante véhiculée par les journaux féminins de l’époque est celle de la mère au foyer. L’émancipation féminine s’exprime, seule, à travers la mode. La période de l’entre-deux-guerres voit ainsi apparaître la figure de la garçonne qui contribue grandement à redéfinir la question de la beauté. Elle implique aussi un style de vie entièrement nouveau et conduit les femmes à appréhender autrement leur corps.
La journée s’interrogera sur cette période en questionnant à la fois les dispositifs de création et de représentations des modes du point de vue français et anglais. Concernant la création de mode, nous aborderons notamment le travail des couturiers Norman Hartnell et Madeleine Vionnet, et nous nous poserons aussi des questions plus spécifiques sur les modalités de fabrication des tendances et sur l’apparition des écoles de création de mode telles que la Chambre syndicale de la couture notamment. La notion de représentation sera, quant à elle, appréhendée à travers les questions du corps, des textiles et de la presse féminine principalement.
Programme :
http://www.ihtp.cnrs.fr/sites/ihtp/IMG/pdf/Programme_15_juin_2012.pdf
Contact :
seminairehistoiredemode@gmail.com

• "Les Musiciennes professionnelles en France aux XVIIe et XVIIIe siècles"
9e Rencontre de la SIEFAR (Société Internationale pour l’Étude des Femmes de l’Ancien Régime)
Samedi 16 juin 2012, à 14h,
Université de Columbia,
Centre Reid Hall,
4 rue de Chevreuse 75006 Paris
Présentation :
La SIEFAR organisera avec le soutien de PLM (Patrimoines et Langages Musicaux, EA 4087, Université Paris-Sorbonne) et le concours du CReIM (Cercle de Recherche Interdisciplinaire sur les musiciennes) une demi-journée d’études consacrée aux musiciennes des XVIIe et XVIIIe siècles le samedi 16 juin 2012, de 14h
Qu’elles soient visibles ou invisibles, les musiciennes professionnelles sont bien présentes dans la France moderne. Compositrices, chanteuses, instrumentistes virtuoses occupent les scènes des théâtres lyriques ou l’estrade des concerts publics. Leurs œuvres ou leurs interprétations sont largement commentées dans la presse, leurs noms sont connus, leurs portraits conservés. Plus obscures, d’autres musiciennes sont appointées par des mécènes pour des concerts privés, œuvrent comme organistes dans l’ombre des tribunes provinciales ou se consacrent à l’enseignement. Celles-ci n’ont laissé de traces, parfois seulement un nom, que dans des archives encore peu exploitées. Si la pratique musicale féminine reste alors principalement privée et amateure, si les grandes institutions comme la Musique du roi opposent des obstacles persistants à l’entrée des femmes dans leurs rangs (les chanteuses exceptées), la professionnalisation des musiciennes se développe néanmoins de façon assez significative au cours du XVIIIe siècle pour préparer le passage, au siècle suivant et pour reprendre les termes de Florence Launay, du statut de « pionnière adulée » à celui de « concurrente redoutée ».
Programme :
Présidente de séance : Raphaëlle Legrand
14h00 : Raphaëlle Legrand (Université Paris-Sorbonne) : Introduction
14h10 : Théodora Psychoyou (Université Paris-Sorbonne) : « Cette Musique estoit si bonne... » : Marc-Antoine Charpentier et les chanteuses de mademoiselle de Guise
14h50 : Sylvie Granger (Université du Maine) : Les musiciennes d’Église à la veille de la Révolution
15h30 : Pause
15h50 : Florence Launay (Mannheim) : Les compositrices en France au XVIIIe siècle
16h30-17h00 Concert : Romances et nocturnes de Sophie Gail et Hélène de Montgeroult
Par Florence Launay (soprano), Michael Cook (piano)
Contact :
contact@siefar.org
http://www.siefar.org

• "Perspectives du genre 2012"
Université de Paris Ouest Nanterre CERPOS EA
Centre de recherche Populations et Sociétés ; CREDA Centre de Recherche et de Documentation de l’Amérique latine
Module genre CERPOS-CREDA des 19 et 20 juin 2012, organisé par Maria Eugenia Cosio-Zavala à l’Université de Paris-Ouest Nanterre la Défense.
19 et 20 Juin
Programme :
Mardi 19 juin après-midi SALLE D402
14h-17h30 Émergence des problématiques de genre en sciences sociales et en démographie.
> Maria E. Cosio, Genre et démographie : état de la question, outils, perspectives
> Virginie Rozée, Aspects théoriques et méthodologiques L’émergence du genre dans l’agenda international. Les mobilisations féminines
> Dorothée Serges, Construction de typologies à partir des trajectoires migratoires, familiales et professionnelles des migrantes brésiliennes en Guyane française
Mercredi 20 juin matin D201
 9h30-10h30 10h30-11h30 11h30-12h30
> Leila Boufraioua, La transition à l’âge adulte à Sidi Ifni (Maroc) : vers une masculinisation des parcours féminins
> Rana Youssef, Les femmes et la fécondité en Syrie
> Antonio Candelas, Analyse longitudinale du processus d’empowerment (pouvoir d’agir) des femmes au Mexique
Mercredi 20 juin après-midi D201
13h30-14h30 15h30-16h30 16h30-18h00
> Honorine Bonjawo, Les enfants soutiens économiques de la famille : un rôle qui se féminise à Yaoundé
> Frédérique Andriamaro, La famille à Madagascar et relations de genre : femmes, hommes, enfants
Tous les participants Discussion générale sur les perspectives de genre et les thèses de doctorat des participants
Infos et contact :
http://www.institutdesameriques.fr/transamericaines_details.jsp?id=11050¬ice_num=1

• "Sexe, genre et enseignement des SVT"
Colloque organisé par l’association pour la formation des professeurs de SVT (AFPSVT)
L’AFPSVT organise un colloque lundi 2 et mardi 3 juillet 2012, qui aura lieu à l’IUFM de Paris (amphi 2).
Présentation :
La première journée (2/07/2012) porte sur le thème "Actions innovantes et formation des enseignants en SVT". Elle sera articulée autour de sept thèmes comprenant chacun une présentation introductive de 15 minutes et une discussion de 30 minutes.
La seconde journée (3/07/2012) porte sur le thème "Sexe, genre et enseignement des SVT". Elle comprend sept conférences de 30 minutes, chacune suivie d’une discussion de 15 minutes. Le thème sera abordé selon différents angles : biologie, épistémologie et histoire des sciences, sociologie, sciences de l’éducation. La journée sera filmée et mise en en ligne.
Les modalités d’inscription et le programme détaillé de chaque journée sont téléchargeables ici :
http://afpsvt.fr/spip.php?article49&lang=fr

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2 - SEMINAIRES :

• Helena Hirata, "Du travail domestique au travail du care :
un cheminement dans la sociologie du genre"
Séminaire public de l’équipe GTM
Trajectoires de recherche, cheminements théoriques
Ou comment le genre et le travail viennent aux chercheur.e.s
lundi 11 juin 2012, 14h
site CNRS Pouchet, 59/61 rue Pouchet, Paris 17e
Présentation :
« Mes recherches depuis 1980 ont porté sur le travail et les rapports sociaux de sexe dans une perspective de comparaison internationale Brésil-France-Japon. Mes objets ont varié : les aspects sociotechniques et culturels des firmes multinationales, les institutions et les acteurs du chômage et, depuis 2010, le travail du care dans les établissements hébergeant des personnes âgées et à domicile.
Dans ce séminaire je voudrais discuter les points suivants : 1) l’importance des recherches sur le care pour la sociologie du travail et pour la sociologie du genre ; 2) les raisons de la discontinuité entre les recherches sociologiques sur le travail domestique qui se sont développés depuis 1985 en France et les recherches sur le care qui se sont développées notamment depuis 2005 ; 3) les principales controverses actuelles sur le care et leurs implications sur la sociologie du travail et du genre.
En effet, la critique du concept de travail par l’introduction de la dimension sexuée dans les analyses du travail a abouti à un élargissement de ce concept par l’inclusion du sexe social et du travail domestique. L’analyse du travail domestique en tant que rapport social a pu ainsi enrichir la sociologie du travail. Les recherches sur le care aujourd’hui poursuivent, sans le revendiquer nécessairement, l’analyse du travail domestique en tant qu’attention portée à l’autre et en tant qu’ensemble de pratiques. En même temps la professionnalisation du care a sorti de l’invisibilité ce travail gratuit effectué par les femmes dans la sphère dite privée.
Pour qui s’intéresse au travail, professionnel et domestique, le care, qui se présente souvent tiraillé entre les deux est un objet de recherche privilégié. Pour qui s’intéresse à l’activité féminine, le développement de l’emploi des femmes dans les services à la personne ne peut laisser indifférente. Pour la sociologue du travail que je suis, la professionnalisation du care permet d’éclairer des problèmes traités dans l’univers industriel : qualification et compétence, formation et diplômes, rémunération, recrutement et promotion, conditions de travail et santé. Une perspective comparative internationale permet de saisir les différences sociétales qui ont à voir avec les configurations familiales et le régime de genre. Elle permet de reconnaître la variabilité, dans l’espace, de la division sexuelle du travail du care. Elle permet aussi de comparer le rapport subjectif au travail et la définition du care qu’en donnent les acteurs.
Pour illustrer et nourrir mon propos, je présenterai quelques résultats de ma recherche ‘Pratiques et théories du care dans une perspective comparative : Brésil, France, Japon’, dont le travail de terrain a été réalisé entre décembre 2009 et décembre 2011. Je mentionnerai en particulier deux aspects : la question de la division sexuelle du travail et celle des conditions de travail et de santé. »
La communication de Helena Hirata sera discutée par Patricia Paperman, sociologue, professeure des universités, Paris 8, équipe « Théories du politique, pouvoir et relations sociales » (EA 229, Paris 8).

• Sandra Boehringer et Violaine Sebillotte Cuchet
Intervention dans le cadre du cycle de conférences « Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre » organisé par l’IEC
2 juin 2012, de 14h à 16h
Campus des Cordeliers, amphi Bilski-Pasquier
21 rue de l’École de Médecine 75005 Paris
Présentation :
Historiennes de l’Antiquité Sandra Boehringer et Violaine Sebillotte Cuchet exposeront l’intérêt de l’histoire ancienne pour la recherche actuelle sur le genre, les identités et la sexualité.
Table ronde animée par
Laurie Laufer (psychanalyste, université Paris Diderot)
Contact :
iec@mnhn.fr

• "Genre et haute fonction publique"
Séminaire CERAL (Université Paris 13) « L’Etat et ses élites »
jeudi 7 juin de 14h à 17h
bâtiment IUT, 99, avenue J.B. Clément 93430 Villetaneuse
avec les interventions de :
> Alban Jacquemart (Post-doctorant en sociologie, CMH) et Fanny Le Mancq (Enseignante-chercheuse, INSEP) : Enquêter sur le plafond de verre dans la haute administration.
> Elsa Favier (Doctorante en sociologie, CMH) : Enarques mais femmes : carrières, travail et vie privée de hauts fonctionnaires issues de l’Ecole Nationale d’Administration
 Contact :
ceral@univ-paris13.fr
http://www.univ-paris13.fr/ceral/
 

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

• Avant le 31 mai [sic]
"Maîtresses et favorites dans les coulisses du pouvoir en Occident (Moyen Âge et époque moderne)"
Université de Liège, 13-14 décembre 2012
Comité organisateur
Marie-Élisabeth Henneau (Univ. Liège) ; Juliette Dor (Univ. Liège) ; Alain Marchandisse (Univ. Lièg)e)
Présentation :
Dans le prolongement d’études scientifiques récentes consacrées aux conditions d’accès des femmes au savoir et au pouvoir, il semble important de se pencher à nouveaux frais sur ces femmes proches des lieux de gouvernement et de culture du fait de leurs fréquentations intimes avec de hauts personnages d’un État (rois et princes, ministres ou gens d’Église). C’est à cette thématique que sera consacré le colloque international organisé par J. Dor, M.-E. Henneau et A. Marchandisse, le FER ULG et la SIEFAR, à l’Université de Liège les 13 et 14 décembre 2012.
Statut de la favorite
Statut de la favorite en rapport avec l’évolution de la notion de mariage ; officialisation/visualisation de la favorite : maîtresse en titre, anoblissement : passage de la sphère privée à la sphère publique ; relations avec l’entourage proche (épouses légitimes, enfants, famille du monarque, ministres et conseillers, autres favorites et favoris, etc…) ; réception dans l’opinion publique : adulation/mépris ; rejet de la favorite : effacement, disgrâce
Accès au statut de favorite
Motivations ; stratégie déployée ; sentiments et sexualité ; rôle des réseaux sociaux
Discours sur les favorites
Choix des mots et leurs enjeux : favorites, maîtresses, concubines, courtisanes, « putains », surnoms… ; ce qu’en disent leurs contemporains : l’Église, les moralistes, les juristes, les politiques, les historien(ne)s, les philogynes/misogynes dans le cadre de la Querelle des femmes, les auteur(e)s de fictions, les auteur(e)s de pamphlets ; réception ultérieure des personnages
Femmes de pouvoir
Rôle toléré ; prétentions des favorites ; pouvoir effectif et réalisations des favorites : politique, diplomatie, arts et sciences, mécénat, éducation des enfants légitimes...
Organisation
Femmes Enseignement Recherches de l’Université de Liège (FER ULg) ; Société internationale pour l’étude des Femmes de l’Ancien Régime (SIEFAR) ; Centre européen d’études bourguignonnes
Les propositions (titre et résumé d’une page A4) doivent être envoyées à Marie-Élisabeth Henneau mehenneau@ulg.ac.be pour le 31 mai 2012

• Avant le 10 juin
"Femmes, corps et contraintes sociales"
Colloque
Jeudi 28 et vendredi 29 mars 2013 Le Mans – Université du Maine
Présentation :
Ce colloque propose d’explorer les différentes formes de contraintes dont les femmes sont/font l’objet, notamment à travers/dans leur corps. Le corps féminin – conçu comme corps-objet, corps-naturalisé, corps-sexué, corps-violenté, corps-résistant, corps-exposé... – est le fil conducteur de cette manifestation. Celle-ci invite précisément à rendre compte des situations de « sur-contrainte » – au sens de surexposition des femmes à la contrainte sociale, en raison d’une assignation au genre plus marquée.
L’appel à communication s’inscrit dans la perspective des études sur le genre ou des travaux sur les rapports sociaux de sexe, le genre étant une catégorie d’analyse. A contrario de tout essentialisme rapportant la hiérarchie et les différences perçues entre les hommes et les femmes à un fait de nature, la perspective adoptée ici se veut constructiviste et relationnelle : le masculin et le féminin sont le produit d’un rapport social. Le genre est ainsi entendu comme le système produisant une bipartition hiérarchisée entre les hommes et les femmes. Cette hiérarchisation s’inscrit dans un rapport de pouvoir entre hommes et femmes, entre le masculin et le féminin. Ce rapport de pouvoir est imbriqué dans d’autres rapports de pouvoir : de classe, de race, etc.
Argumentaire :
L’appel s’adosse à la notion durkheimienne de contrainte sociale ; à la fois contrainte incorporée, devenue invisible et non ressentie comme telle à l’issue du processus de socialisation, et contrainte coercitive, sanctionnée par soi ou par Autrui, quand elle n’est pas (ou risque de ne pas être) respectée.
Partant de quoi le rendez-vous s’articule autour de trois axes :
. corps et sport
. corps et espace public
. corps et travail
Les propositions de communication envisageant ces questions sous l’angle de l’intersectionnalité seront particulièrement appréciées.
Les contributeurs potentiels noteront par ailleurs que ce colloque met en avant l’intérêt de recherches portant sur la période actuelle, contemporaine, mais que ce centrage sur le temps présent n’exclut aucunement des contributions historiques.
AXE 1 : CORPS ET SPORTS
Le genre construit des qualités corporelles dites féminines ou masculines. Dans la pratique sportive, ces qualités ont été mises en avant pour rendre compte de l’orientation vers telle ou telle pratique sportive. L’histoire et la sociologie du sport ont montré des évolutions significatives en la matière. Mais bien des questions demeurent en suspens. Que peut-on dire aujourd’hui des qualités corporelles attendues pour les femmes et pour les hommes ? De nos jours, la conformité, la transgression, la transformation des normes corporelles se donnent-elles à voir pour les femmes et les hommes de manière différente au sein des pratiques sportives ? Existe-t-il des types de pratiques plus innovants en la matière, d’autres plus « traditionnels » ? Comment le genre utilise le corps pour construire du féminin et du masculin dans des sports désignés, selon les cas, comme sport masculin, sport féminin, sport au masculin, sport au féminin ? La naturalisation du corps a longtemps été une évidence dans la pratique sportive : l’est- elle encore ?
De manière transversale, nous porterons notre réflexion sur le corps comme enjeu de la reproduction ou de la transformation des identités sportives sexuées et, plus profondément, des formes actuelles de la domination de genre dans les pratiques sportives.
AXE 2 - CORPS ET ESPACES PUBLICS
La quête de la maîtrise du corps – au même titre que son redressement – s’est traduite en Occident par la mise à distance des corps (corps malades, corps des pauvres, corps ludiques, etc.) dans l’espace public. Tous les corps n’ont effectivement pas le même droit de cité et, par conséquent, ne se présentent pas indifféremment dans l’espace public. La présence de certains est légitime/autorisée, d’autres le sont un peu moins, voire pas du tout. Les pratiques de « nettoyage » des rues par les autorités (personnes Sans domicile fixe, prostituées, demandeurs d’asile, Roms notamment) en témoignent. Dans certains cas, la visibilité est davantage synonyme de domination que de valorisation. Les exhibitions de la Vénus Hottentot et, plus largement, la mise en exposition de l’Autre (le « sauvage », la « femme à barbe »...) dans les foires de toutes sortes en sont des exemples.
Tout bien considéré, l’espace public paraît être l’espace où s’exercent des dominations, d’une autre façon que l’espace privé. Espace de libre circulation et espace public sont donc loin d’être neutre en termes de genre. Se pose alors la question de réfléchir à la façon dont se donnent à voir/se mettent en scène les corps féminins et masculins dans l’espace public ? A quelles performances sont-ils soumis, autorisés, invités ? A quelles conditions l’espace public peut-il produire du « trouble dans le genre » ?
AXE 3 – CORPS ET TRAVAIL
Depuis longtemps la littérature a décrit les effets, rarement réversibles, de l’usure au long cours et de la fatigue sédimentée, a montré comment le travail abîme les corps et, par ricochet, la psyché. Comme d’autres maladies professionnelles, l’augmentation ces dernières années des troubles musculo-squelettiques traduit la sollicitation des corps à l’heure de l’intensification du travail. Outre cette dernière, il y a aussi les rythmes décalés conduisant à la perte de sommeil avec des effets durables dans le temps. Les atteintes à la santé, qui découlent de cette surexposition des corps dans de nombreux métiers de l’industrie et des services sont souvent négligées par les travailleurs, notamment précaires, qui considèrent le maintien dans l’emploi comme une priorité absolue. L’insuffisance des revenus et l’intermittence conduisent à des restrictions et à renoncer à des arrêts-maladie et à des soins. Si l’ergonomie, la médecine du travail, les Comités hygiène Sécurité et des Conditions de travail (CHSCT) font leur possible pour améliorer les conditions de travail et atténuer la souffrance des corps, il semble que l’efficacité de leur action, très variable d’une entreprise à l’autre, dépende largement des contraintes productives et des objectifs imposés par le management.
Ces différents aspects devront être soumis à la réflexion en les interrogeant sous l’angle du genre et du corps. Ainsi, la pénibilité des emplois de service, davantage occupés par des femmes, se donne à voir/à entendre dans la fatigue des corps. Les soins, les services à la personne amènent également les femmes à être confrontées aux corps des autres. Plus largement, nous nous interrogerons sur l’existence de corps « prescrits » au travail et les modalités, les canaux (DRH, formation) de cette prescription.
Les propositions devront être envoyées, par email, au plus tard le 10 juin 2012 aux deux adresses suivantes :
angelina.etiemble@univ-lemans.fr omar.zanna@univ-lemans.fr
Chaque présentation (3 000 signes maximum, espaces compris, format word) comprendra : un titre, une présentation de la problématique et du travail de terrain fait ou envisagé. Un court CV accompagnera la proposition de communication. Après sélection des propositions, les auteur-e-s seront invité-e-s à remettre un texte de 20 000 signes le 1er décembre novembre 2012 en vue de la publication des actes.

• Avant le 25 juin
"Dictionnaire de la méchanceté"
Projet éditorial
Sous la direction de Lucien Faggion et Christophe Regina, Éditions Max Milo
Présentation :
Si le titre de ce dictionnaire peut écorcher les oreilles, paraître provocateur, voire surprendre par la thématique retenue, il n’en demeure pas moins très actuel et intéressant. Qu’est ce que la méchanceté ? Selon Furetière, la « méschanceté » n’est rien d’autre que la « scélératesse » et la « malignité ». De nos jours encore, la méchanceté renvoie au désir de heurter, de blesser, davantage peut-être par les mots perfides que par les gestes. La méchanceté n’en demeure pas moins redoutable pour ceux et celles qui l’éprouvent et la subissent, victimes d’eux-mêmes et de l’autre ; elle ne connaît nulle frontière et peut se manifester en tout lieux et en toute occasion, les causes de cette méchanceté étant par ailleurs plus intéressantes que les formes prises par le méchant pour blesser celui ou celle à qui il souhaite faire du tort.
Pourquoi faire la part belle à la méchanceté, alors qu’il serait sans doute plus louable d’évoquer les vertus et tout ce qui concourt à fonder la beauté et la noblesse des Hommes ? S’attarder sur la méchanceté et ses possibles, décliner les façons de la penser et de la vivre, de la subir ou de l’exercer, c’est s’intéresser à une facette peu valorisée de la sensibilité d’autant plus importante que chaque individu, de près ou de loin, est amené, un jour, à se montrer méchant. Certains plus que d’autres aiment à se complaire et à se fourvoyer dans la méchanceté au point d’en faire un art de vivre, voire une force, là où d’autres au contraire, rattrapés par leur conscience, s’en veulent d’avoir fait preuve d’un si vil expédient. Philosophes, auteurs, historiens, sociologues, anthropologues, théologiens et d’autres, se sont intéressés, d’une manière ou d’une autre, aux sources et aux motivations qui pouvaient conduire des individus à agir avec méchanceté. Les proverbes, les aphorismes et les Écritures, accordent une large place à la méchanceté et aux méchants, trahissant aussi un trait de caractère qui interpelle la morale, la doxa, et la société. Il ne s’agit pas dans ce dictionnaire de faire une psychanalyse des comportements tenus pour méchants, mais de s’intéresser à la façon dont la méchanceté a pu se manifester de l’Antiquité à nos jours.
En matière de méchanceté, il n’y a guère, à vrai dire, de distinction sexuée à faire sur pareil sujet. Les sexes excellent dans cet art à part égale. Ce dictionnaire se propose de rassembler, dans un même ouvrage, ceux et celles qui, à leur manière, ont marqué l’histoire et la pensée par l’idée que l’on se faisait ou l’on se fait encore de la méchanceté. À côté des notions pouvant se rapporter à la méchanceté, nous nous proposons de réunir une galerie de portraits composée aussi bien d’hommes que de femmes, afin d’illustrer le pouvoir des méchants, des brutes et des mégères. Désigner des figures qui incarnent la méchanceté dans les arts comme dans les lettres est moins périlleux que de désigner des personnages légués par notre histoire qu’il faudra pourtant évoquer. Désigner un individu comme responsable de méchanceté, c’est porter un jugement de valeur qui n’offre, au fond, aucun réel intérêt.
Ce dictionnaire propose de réunir des portraits de brutes et de mégères, non pas dans l’intention de distribuer a posteriori de bons ou de mauvais points – ce n’est pas là le rôle des sciences sociales –, mais davantage dans celle de s’interroger sur les causes et les raisons de cette perception négative. Pourquoi certaines figures évoquent-elles la méchanceté ? Quelles armes la méchanceté a-t-elle pu donner à la mémoire pour immortaliser un individu dans le statut du méchant et que peut nous dire cette méchanceté dénoncée de nous-mêmes et de l’époque qui l’a engendrée ? Démarche originale, il s’agira de retracer les portraits de ceux et celles ayant marqué l’histoire par leur cruauté, leur perfidie, leur machiavélisme, leur art de la dissimulation ou de la manipulation. Comment ont été ou sont encore diabolisés les sexes ? Est-ce par et pour la mémoire de leurs actions ? S’agit-il d’un travail de reconstruction ? Les brutes et les mégères ont-elles toujours été perçues de la sorte ?
La méchanceté et ses possibles, qu’ils soient conceptuels ou biographiques, nous invitent donc à une introspection globale, à une immersion dans les affres de la noirceur des âmes dont la bouche n’est autre que celle de la méchanceté. Pour tenter d’appréhender cette vertu du vice, les arts dans toutes les formes et expressions possibles qui soient, seront convoqués et réunis dans ce dictionnaire pour comprendre cette spécificité de genre. Le dictionnaire sera illustré, l’image pouvant parfois être aussi explicite que le mot. L’ouvrage sera publié aux éditions Max Milo fin 2013.
Infos complètes :
http://calenda.revues.org/nouvelle23189.html

• Avant le 30 juin
"Question d’autorité"
Rencontres des vendredi 26 et samedi 27 octobre 2012
INHA, Paris
Organisation : Sandra Boehringer et Violaine Sebillotte Cuchet
Présentation :
Stratège, orateur, prêtre et prêtresse, mais aussi médecin, oracle, messager ou poète : comment une personne à qui l’on fait crédit d’un savoir ou d’une compétence, qui est investie d’une charge, d’une fonction ou d’une mission, fait-elle autorité ? Quels critères entrent en considération, en Grèce ou à Rome, pour déterminer et évaluer cette autorité, son champ d’action et ses effets ?
À ces questions qui visent à mettre en évidence les nuances des comportements et des perceptions antiques de ce qui, pour nous modernes, relève de l’« autorité », cette rencontre scientifique se propose d’ajouter celles qui portent sur le sexe et le genre : l’identité de sexe d’une personne a-t-elle un impact sur le crédit que l’on accorde à quelqu’un ? Dans quels contextes l’autorité d’une personne se voit-elle renforcée ou, au contraire, diminuée ? Dans quelle mesure certains comportements (pratique sexuelle, posture, vêtement) viennent-ils modifier le crédit que l’on accorde à quelqu’un ? Les actions d’Aristodemos, tyran de Cumes, surnommé Le Mou (malakos), ou encore le succès de Favorinos, l’orateur eunuque à la voix haut perchée, nous poussent à nous méfier des grilles de lecture masculin/féminin trop schématiques.
L’enquête portera également sur les individus concernés par cette autorité, celles et ceux qui la reconnaissent, l’acceptent ou s’y soumettent, celles et ceux qui y échappent ou la refusent ; elle s’intéressera également aux moyens mis en œuvre pour rendre efficiente cette autorité : y a-t-il des façons différentes d’exercer une autorité, une façon de convaincre, des manières d’influencer et de toucher l’auditoire selon le sexe et/ou le genre des individus visés ? Comment expliquer la force de la parole de Véturie sur Coriolan ? L’importance de Diotime dans la démonstration de Socrate ? La confiance dont jouit Agrippine auprès des troupes romaines ? Les privilèges que s’octroie Kyniska à Sparte et ceux qui sont votés pour Archippè par les citoyens de Cumes d’Eolide ?
Si les sociétés antiques ont laissé peu de place aux femmes dans les fonctions officielles et visibles, l’autorité n’est pas, loin s’en faut, l’apanage du masculin. Point de « trouble dans le genre », mais une façon grecque ou romaine de penser les rapports entre les individus.
Cette rencontre représente le deuxième volet d’un travail collectif consacré au genre et aux pratiques socio-politiques dans l’Antiquité grecque et romaine : la réflexion se poursuivra, dans un troisième temps, autour des notions d’inversion et de transgression de genre lors du séminaire en résidence, les 6, 7 et 8 juin 2013, en Bourgogne.
Question d’autorité. Genre et pratiques socio-politiques dans l’Antiquité grecque et romaine (volet 2)
Les propositions de communications doivent être envoyées avant le 30 juin 2012, sous forme d’un titre et d’un résumé de 10 lignes maximum accompagnés d’un bref cv, aux deux adresses suivantes : sandra.boehringer@wanadoo.fr et violaine.sebillotte@univ-paris1.fr

• Avant le 1er septembre
"Fémininmasculin. Hier et aujourd’hui, ici et ailleurs"
Colloque international
6, 7 et 8 mars 2013, Limoges
Comité directeur :
Dominique Gay-Sylvestre
Patricia Alonso
Ramon Marti Solano
Présentation :
Le colloque international « FÉMININMASCULIN Hier et aujourd’hui, ici et ailleurs » est organisé par le réseau ALEC (Amérique Latine, Europe, Caraïbes) « Relations de genre et pratiques sociales », au sein du laboratoire de recherche FRED (FRancophonie, Education, Diversité) de l’Université de Limoges.
Il s’inscrit dans une perspective pluridisciplinaire (histoire, anthropologie, éducation, sociologie, juridique, linguistique…) et empirique. Les approches des territoires du genre, du féminin et du masculin dans les Amériques, les Caraïbes, en Europe et en Afrique, par le biais des pratiques sociales et des politiques publiques qui seront proposées, dans des espaces public et privé, répondront aux processus diversitaires et identitaires dans un contexte de mondialisation.
Il s’inscrit également dans la continuité des deux journées d’études organisées par le réseau ALEC en 2011 et en 2012.
Les identités sexuelles, les relations de pouvoirs, les représentations dans les arts plastiques et audiovisuels seront abordées. Les féminités versus masculinités, le fémininmasculin et le monde de l’économie, le fémininmasculin et les migrations, de même que le fémininmasculin et la politique et les conflits de tous ordres seront analysés. De l’école à l’enseignement supérieur, dans les manuels scolaires, en lexicologie et phraséologie contrastives, chez les Amérindiens, les thématiques retenues constitueront autant de possibilités d’expression et de promotion des connaissances sur les réalités et formes de discriminations qui affectent l’équité et l’égalité dans les relations de genre au sein de la famille, du travail, de la société, de la vie quotidienne et de la participation citoyenne.
L’exemplarité des récits et histoires de vie du fémininmasculin dans les milieux sociaux et populaires, la valorisation des expériences individuelles et des actions collectives, les diversités culturelles, générationnelles et éthiques, l’usage des nouvelles technologies à la communication, l’information, la prévention,… permettront de mesurer et d’étudier l’état d’avancement ou le recul des femmes dans l’accomplissement de leurs droits et l’évolution des pratiques sociales et publiques, Hier et aujourd’hui, ici et ailleurs.
Fémininmasculin et éducation
Fémininmasculin et identité
Fémininmasculin et diversité
Féminimasculin et histoire
Les propositions de communications (15 lignes maximum + mots clés + références bibliographiques) pourront être présentées en français, espagnol, anglais ou portugais. Elles devront être envoyées pour le 1er septembre 2012 à Dominique Gay-Sylvestre (Amériques, Caraïbes, Espagne, Afrique) à l’adresse dominique.gay-sylvestre@unilim.fr, à Patricia Alonso (France et Europe francophone) à l’adresse patricia.alonso@unilim.fr ou à Ramón Martí Solano (Europe non-francophone, Amérique du nord, Brésil) à l’adresse ramon.marti-solano@unilim.fr.

• Avant le 1er novembre
"3rd European Conference on Politics and Gender"
Co-conveners : Karen Celis (Vrije Universiteit Brussel) and Isabelle Engeli (University of Ottawa)
Local organizer : Tània Verge (Universitat Pompeu Fabra)
21-23 March 2013, Universitat Pompeu Fabra, Barcelona
Section calls :
1. Social Movements and Civil Society
Joyce Outshoorn (Leiden University) and Celia Valiente (Universidad Carlos III de Madrid)
2. Political Participation and Representation
Ana Espírito-Santo (Social Sciences Institute, Lisbon) and Susan Franceschet (University of Calgary)
3. Governance, Institutions and Public Policy
María Bustelo (Universidad Complutense de Madrid) and Francesca Gains (University of Manchester)
4. Research Methods for Gender and Politics
Mona Lena Krook (Rutgers University) and Lea Sgier (Central European University, Budapest)
5. European Union
Fiona Beveridge (University of Liverpool) and Lise Rolandsen Agustín (Aalborg University)
6. Political Economy of Welfare and Labor
Rossella Ciccia (Radboud University) and Barbara Hobson (Stockholm University)
7. International Governance, Conflict and Development
Rahel Kunz (University of Lausanne) and Elisabeth Prügl (Graduate Institute Geneva)
8. Political Theory
Eline Severs (University of Antwerp) and Gundula Ludwig (University of Marburg ; AK Politik und Geschlecht)
9. Intersectionality, Citizenship and Multiculturalism
Eléonore Lépinard (University of Montreal) and Eline Peterson (Universidad Complutense de Madrid)
10. LGBTQI Rights, Sexuality and Politics
Roman Kuhar (University of Ljubljana) and David Paternotte (Université Libre de Bruxelles)
Infos complètes :
http://www.ecpg-barcelona.com/call-papers

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4 - THESES :

• Bérengère Kolly soutiendra sa thèse thèse de doctorat
de l’Université Paris 1 en philosophie : « La sororité, une société sans société : modalités d’un être-politique », sous la direction de Madame Geneviève Fraisse (CNRS – Université Paris 1), le mardi 12 juin 2012 à 14 heures dans les locaux de la Sorbonne, Salle Duroselle, Galerie J.B. Dumas, 1 rue Victor Cousin, Paris.
Jury :
Bertrand Binoche (Université Paris I Panthéon-Sorbonne)
Geneviève Fraisse (CNRS Section 35 – philosophie / Université Paris I)
Eirick Prairat (Université de Lorraine - Nancy II)
Rebecca Rogers (Université Paris Descartes - Paris V)
Patrice Vermeren (Université Vincennes-Saint Denis - Paris VIII)
Résumé :
"De toutes les postures traditionnellement attribuées aux femmes –
épouse, mère, sœur ou fille – la sœur se donne comme la moins visible.
Cette invisibilité contraste avec la prégnance, dans le contexte
politique français, de la figure du frère et du mot de fraternité.
Rechercher les traces de « sœurs » politiques, conceptualiser ce que
pourrait être une ou des sororité(s), envisager et élaborer ainsi un
être-politique original et inédit : telle serait l’ambition
philosophique de ce travail. Les « sœurs » politiques se révèlent
ainsi des figures possibles dans la formulation d’un faire société,
d’un corps politique entre femmes, entre particulier et universel – un
être-politique sororal inédit, polysémique et résolument pluriel, à la
fois dépendant et détaché des contraintes fraternelles. La sororité se
propose ainsi comme un concept prenant acte des difficultés
particulières, historiques, qui sont celles des femmes, affirmant à la
fois l’union et la désunion, à la fois le soi et le réfléchi, l’amour,
la connivence des femmes entre elles, et leur conflit nécessaire. La
sororité, entre continuité et discontinuité, se propose ainsi comme un
corps politique mouvant, une société sans société".
Contact :
bkolly@gmail.com

• Arnaud Alessandrin soutiendra sa thèse de sociologie intitulée "Du « transsexualisme » aux devenirs Trans" le 19 Juin, à 14h à l’Université Bordeaux Segalen
Jury :
Patrick Baudry (président du jury), PR, Université Bordeaux 3
Alain Giami (rapporteur), DR, INSERM
Laurent Visier (rapporteur), PR, Université Montpellier 1
Laurence Hérault, MCF, Université Aix-Marseille
Éric Macé (directeur de recherche), PR, Université Bordeaux Segalen
Résumé :
Cette thèse propose une analyse sociologique des carrières transidentitaires et des subjectivités Trans. Partant du constat que le concept de transsexualisme ne renvoie pas à l’épaisseur des expériences Trans, cette thèse démontre l’obsolescence du programme transsexuel tel qu’il s’est constitué en France. Le travail de recherche s’appuie sur une étude du programme transsexuel français ainsi que d’une observation et d’une participation de cinq ans, au plus près des expériences Trans. À partir de redéfinitions individuelles et collectives, dans des lieux aussi variés que la psychiatrie, le monde associatif ou l’espace juridique, cette thèse présente le glissement d’une question médicale (« le transsexualisme ») à une question sociale et politique (« les devenirs Trans »). Les processus d’identification de genre Trans, irréductibles au transsexualisme, se redistribuent alors au profit de nouvelles formes d’expressivités et de revendications Trans allant jusqu’à perturber la hiérarchisation entre « Trans » et « « non-Trans ».
Contact :
arnaud.alessandrin@gmail.com

• Amandine Malivin soutiendra sa thèse d’histoire intitulée "La nécrophilie au XIXe siècle : réalités et fantasmes" sous la direction de Gabrille Houbre le 16 juin 2012 à l’université Paris Diderot.
Jury :
Gabrielle Houbre (directrice de thèse)
Myriam Boussahba-Bravard
Anne Carol
Jean-Claude Caron
Yannick Ripa
Résumé :
Cette thèse a pour objet l’étude de la nécrophilie au XIXe siècle, dans toutes ses nuances. Il y sera question de sensibilités, de désirs et de sexualités transgressives, parfois crûment assouvis, parfois dissimulés. La problématique du genre, si elle n’est pas la seule à nous occuper, tient ici une place essentielle, puisqu’il sera souvent question du rapport ambigu au corps mort ou mourant, passif, a ce cadavre souvent féminin, tantôt désirable, tantôt repoussant. De ces manifestations de désirs, de fantasmes, et des discours qui en sont faits, nous pourrons tirer des conclusions sur la place du masculin et du féminin dans l’imaginaire sexuel de la société française du XIXème siècle.
Situé au croisement de plusieurs disciplines, ce travail nécessite un recours à des sources variées, pour l’essentiel artistique, littéraires, médicales et juridiques. Leur exploitation impose un effort d’analyse et de croisement des données : la nécrophilie, sujet tabou, ne s’y dévoile parfois qu’en filigrane. Jusqu’ici, l’essentiel de la recherche s’est focalisé sur la définition d’un premier corpus littéraire, à exploiter par la suite, et sur l’exploitation d’un corpus de sources médicales et judiciaires imprimées. Ces deux points peuvent être considérés comme achevés, sans pour autant exclure certains apports ultérieurs. Les mois à venir seront consacrés à l’exploitation des archives qui, si elles ne représentent pas l’essentiel de notre corpus, nécessitent par leur hétérogénéité et leur dissémination d’y consacrer un temps important.
Contact :
houbre.gabrielle@univ-paris-diderot.fr

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5 - FORMATIONS :

• Master Recherche et Professionnel : Sociologie et anthropologie : politique, culture et migrations / Spécialité Recherche : Genre et développement
Université Paris Diderot
Il s’agit de la première formation francophone qui s’ouvre en Europe, qui intègre la dimension du genre dans une formation sur le développement.
Il s’agit d’une spécialité de Mastère recherche, destiné à apporter des éléments d’analyse critique sur le développement comme sur le genre, en incluant les perspectives les plus récentes dans le domaine (notamment les Théories de l’imbrication des rapports sociaux de sexe, « race », classe et les Etudes subalternes).
Cette formation est adossée au Centre d’Enseignement, de Documentation et de Recherche pour les Etudes Féministes - CEDREF.
Brochure et infos complémentaires :
http://www.univ-paris-diderot.fr/sc/site.php?bc=formations&np=SPECIALITE?NP=922

• Masters EGALES/EGALITES, Lyon 2
Pour relever le défi de l’égalité, Lyon 2 propose deux nouvelles spécialités de Master :
. Le Master européen E.G.A.L.E.S. (Etudes Genre et Actions Liées à l’Egalité dans la société) avec : - Un cycle de deux années (Master 1 et Master 2) avec mobilité européenne (semestres 2 et/ou 3) dans une université partenaire
- Un diplôme de Master reconnu à l’échelle européenne
. Le Master E.G.A.L.I.T.E.S. (Etudes Genre Actions Lectures Interdisciplinaires pour tisser l’Egalité dans la Société) avec : - Une année de Master 2 sans mobilité européenne mais avec un module intensif européen
- Un diplôme national de Master en sciences humaines et sociales (E.G.A.L.I.T.É.S.)
http://sites.univ-lyon2.fr/egales/

• DIU Etudes sur le genre, Rennes 2
Il s’agit de répondre à la demande de formation professionnelle continue sur les questions liées au genre, à l’égalité entre les femmes et les hommes dans le secteur privé, public, associatif par une offre de formation diplômante à caractère interuniversitaire.
Présentation :
http://www.univ-rennes2.fr/sites/default/files/UHB/SUIO-IP/INFORMATION-ORIENTATION/Offreformation/DIU%20Etudes%20sur%20le%20genre%202012.pdf
Contact :
nassima.merad@univ-rennes2.fr

• "Genre, politique et sexualité"
Master (M1 et M2) de l’EHESS
Les dates limites de réception des dossiers complets de candidature sont : le 29 juin 2012 (première session) ou le 5 octobre 2012 (deuxième session) pour le
M1, et le 10 octobre 2012 pour le M2.
Présentation et objectifs de la formation :
La spécialité Genre, politique et sexualité de la mention Sociologie offre une formation exigeante en sociologie générale (concepts, méthodes et connaissances fondamentales) articulée à une spécialisation dans le domaine des études sur le genre et la sexualité. Ces études ne forment pas seulement un nouveau champ de connaissances et d’investigation empirique : elles offrent des outils analytiques pour repenser de manière critique les paradigmes dominants et les objets consacrés des sciences sociales.
Le genre, que l’on peut définir comme la construction sociale de la dichotomie hiérarchisée hommes/femmes, masculin/féminin, traverse l’ensemble des univers sociaux et des représentations symboliques. Le genre ne peut être dissocié des autres rapports de pouvoir : il s’imbrique étroitement dans les rapports sociaux de sexualité (construction sociale, catégorisation et hiérarchisation du désir), de classe, de « race » ou d’âge. D’où l’importance d’analyser la manière dont ces différents rapports sociaux s’articulent les uns aux autres et se façonnent mutuellement.
Les étudiant.e.s de cette spécialité suivent un tronc commun composé de deux
séminaires fondamentaux, l’un en sociologie générale et l’autre en études sur le genre et la sexualité. Ils/elles doivent également suivre des séminaires de formation à la méthodologie des sciences sociales (entretiens, ethnographie, analyse de discours, méthodes quantitatives…). Dès le niveau M1, cette formation méthodologique est mise en pratique à travers la réalisation d’une enquête empirique et la rédaction d’un mémoire de recherche. En accord avec leur tuteur/trice, les étudiant.e.s composent leur parcours en participant à des séminaires de recherche non seulement de la spécialité Genre, politique et sexualité et de la mention Sociologie, mais aussi d’autres disciplines des sciences sociales que la sociologie : l’interdisciplinarité, au cœur de la conception des sciences sociales à l’EHESS, est l’un moteur de production et de reconfiguration des savoirs sur le genre et la sexualité.
Ce master forme les étudiant.e.s à la pratique de la recherche en sciences
sociales mais il offre aussi une excellente formation pour des débouchés
professionnels divers, notamment dans le domaine des politiques d’égalité
(collectivités publiques, assemblées politiques, associations, entreprises,
établissements d’enseignement supérieur…).
Parallèlement à la spécialité Genre, politique et sexualité relevant de la
mention Sociologie, des parcours de spécialisation sur le genre et la sexualité (composés à partir de l’offre d’enseignement de notre formation) sont également proposés à des étudiant.e.s inscrit.e.s à l’EHESS en master dans d’autres mentions.
Le master "Genre, politique et sexualité" est l’une des "spécialités" rattachées à la "mention" Sociologie du master de l’Ecole des hautes études en sciences sociales.
La notice de présentation la spécialité Genre, politique et sexualité peut être téléchargée ici (également en pièce-jointe) :
http://www.ehess.fr/fr/enseignement/diplomes/master/mentions-specialites-paris/
La liste et le descriptif des enseignements dispensés dans le cadre de cette formation en 2012-2013 peuvent être consultés ici :
http://enseignements-2012.ehess.fr/2012/mention/16/

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6 - EN LIGNE :

• Lettre info INSHS, "Le genre, une priorité. Le GIS Institut du genre", n° 17, p. 8-11.
Entretien avec les responsables du GIS Institut du genre, Anne-Emmanuelle Berger du CRESPPA (Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris UMR7217), Pascale Molinier du UTRPP (Unité transversale de recherches en psychogénèse et psychopathologie EA4403)
et Sylvie Steinberg du GRHIS (Groupe de recherche d’histoire EA3831).
http://www.cnrs.fr/inshs/Lettres-information-INSHS/lettre_infoINSHS_17.pdf

• Mise en ligne des actes sonores du colloque « Recherches Genre, un défi au-delà de la parité. Recensement, bilan et perspectives », disponibles en libre écoute sur le site de la Mission pour la place des femmes au CNRS, rubrique Recherches et approches genre
http://www.cnrs.fr/mpdf/spip.php?article287

• Liste des enseignements Genre à Toulouse en 2011-2012
Les enseignements sur le genre ouverts durant l’année universitaire 2011-2012 dans les trois universités toulousaines sont présentés ici par UFR, départements ou écoles. Il est également possible de télécharger un tableau récapitulatif de ces enseignements.
http://w3.msh.univ-tlse2.fr/arpege/spip.php?rubrique2

• Étude de législation comparée, n° 223 - mai 2012 - La modification de la mention du sexe à l’état civil
Lors de la rédaction de l’acte de naissance d’un nouveau-né, les services de l’état civil indiquent sur ce document le sexe de l’enfant. Si ce sexe vient à être modifié au cours de la vie de celui-ci, comme tel est le cas pour certaines personnes transsexuelles, survient une discordance entre la mention du sexe initialement enregistrée dans l’acte de naissance et celui qui caractérise la personne concernée.
Or l’acte de naissance sert notamment de base à l’établissement des documents d’identité où figure, dans ce cas, la mention d’un sexe biologique initial qui n’est pas le sexe acquis par l’adulte transsexuel.
http://www.senat.fr/lc/lc223/lc223_mono.html

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7 - ANTIFEMINISME :

• "Des hommes, des femmes. Inerties et métamorphoses anthropologiques"
Colloque organisé par LESTAMP
Les jeudi 28 (14 heures), vendredi 29 et samedi 30 juin 2012 (Jusqu’à 13 heures)
université de Nantes, Amphithéâtre Jules Vallès
Comité scientifique d’orientation et de sélection :
Joëlle-Andrée Deniot, professeur des Universités, Nantes, anthropologie, ex. membre du CNU ;
Pierre Cam Maître de Conférence émérite, Nantes, Directeur de l’OVE, (droit, sociologie) ;
Claude Javeau, Professeur à l’Université Libre de Bruxelles –sociologie ;
Bruno Lefebvre, professeur des Universités, LISE CNRS (anthropologie) ;
Antigone Mouchtouris, professeur des Universités (sociologie), Metz ;
Jacky Réault, agrégé d’histoire, ex .directeur du GIRI CNRS, Lestamp.
Présentation :
"Le triomphe du mot et d’une théorie du genre, passée d’une interrogation problématique du féminisme américain à un emploi sociologique quasi unanime sinon au statut de dogme sanctionné, étonne, ou pire, n’étonne plus. L’ analyse du sexe social, semble devenue institution d’une toute-puissance individuelle sur l ’« orientation sexuelle », les formes de vie, la génération, les corps même, alignés sur l’offre des techno-sciences chirurgicales et du marché. Réinterroger l’humanisation dans des catégories hommes / femmes matricielles de la langue, de l’esprit, de la parenté, de la culture, de l’art&hellip miroirs de l’altérité, semble désormais incongru sinon tabou. C’est l’objectif de ce colloque interdisciplinaire où le questionnement tant des sciences sociales et du droit que des pratiques et des identifications dans le présent et le passé des sociétés, accepterait la transversalité anthropologique."
(...)
"N’est-il pas étrange, que les sciences sociales si promptes à se poser en dénonciatrices des pouvoirs, des impositions normatives, ne s’inquiètent pas, voire concourent à un programme qui passe déjà à l’acte de rééducation de sociétés entières et du remodelage de la pensée des enfants interpellés hors de leur famille et de tout système de valeur transmis, comme si avant eux et hors d’eux il n’y avait eu que sauvagerie. Ce retour d’un Surveiller et punir, son obsession du sexe et des rapports de force, impose une ré-interrogation des enjeux tant juridico-politiques, qu’anthropologiques : Il y a, à l’inverse, dans la crise actuelle du monde, urgence à solliciter avec respect les hommes et les femmes réels, dans l’authenticité de leur représentation d’eux-mêmes et celle des modalités toujours à reconstruire de leurs relations et de leurs rapports ?
N’y a-t-il pas à réaffirmer au-delà de l’ubris déconstructiviste, des formes civilisationnelles, certains fondamentaux du sujet sexué - ce support naturel, symbolique, imaginaire, de l’altérité augurale – comme seule alternative encore humaine au narcissisme du même et à la clôture des ego ?"
(...)
http://www.lestamp.com/colloques/colloque.ete.lestamp.hommes.femmes.inerties.metamorphoses.htm

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8 - PUBLICATIONS :

• Cahiers du Genre, "Les antiféminismes", 52 / 2012
Coordonné par Anne-Marie Devreux et Diane Lamoureux
Illustrant la dynamique des relations entre pays produisant des travaux féministes, ce numéro élaboré conjointement avec la revue québécoise Recherches féministes montre la variété des champs d’action des antiféministes et leurs stratégies pour tenter de faire taire les voix multiples des féminismes, en France et au Québec mais aussi au Vatican, au Mexique ou à Madagascar.
http://cahiers_du_genre.pouchet.cnrs.fr/FichesNumeros/numero52.html

• Isabelle Clair, Sociologie du genre, Armand Colin, 128 p., 9,80 euros. EAN13 : 9782200259204
Traduit de l’anglo-américain, le concept de genre s’est progressivement imposé en France au cours des quinze dernières années. Il recouvre désormais un corpus incluant d’autres concepts qui l’ont précédé, tels que « rapports sociaux de sexe » ou « domination masculine ». L’objectif de ce manuel est de mieux cerner la polysémie du genre et d’introduire aux recherches prolifiques qui sont rassemblées sous sa bannière.
Tous les travaux de la sociologie du genre ont en commun une problématique : la construction sociale de la différence hiérarchisée des sexes et/ou des sexualités ; une histoire, commencée dans les années 1970, ancrée dans une critique féministe de la sociologie de l’époque qui voyait dans la classe sociale le seul clivage pertinent pour analyser les relations sociales ; une ambition : faire la preuve, enquête après enquête, de la transversalité des rapports de sexe et de sexualité dans le monde social, et convaincre de la nécessité de leur prise en compte dans l’élaboration de n’importe quel objet sociologique.
http://www.armand-colin.com/livre/378111/sociologie-du-genre.php

• Problèmes d’Amérique latine, "Violences envers les femmes", n°84, Editions Choiseul, 132 p. I.S.B.N. 9782362590368
Dans ce premier dossier de Problèmes d’Amérique latine consacré aux rapports sociaux de sexe, nous avons choisi de réunir des travaux sur les violences masculines faites aux femmes et aux filles, un enjeu au cœur des mobilisations féministes depuis la fin du XX siècle et objet d’une brûlante actualité. C’est en effet parce que cet enjeu est d’actualité...
Sommaire :http://www.cairn.info/revue-problemes-d-amerique-latine-2012-2.htm

• Contact Santé, "La santé en tous genres. Je, tu, il(s), elle(s) se conjuguent", n°233, 72 p., 7 euros.
http://www.elserevue.fr/2012/la-sante-en-tous-genres-je-tu-ils-elles-se-conjuguent/

• Marie-Hélène Bourcier, Alice Moliner, Comprendre le féminisme - Essai Graphique, Editions Max Milo, 128 p., 9,90 euros. ISBN : 9782315003563
La dichotomie homme/femme n’est pas évidente et le "nous" féministe est loin d’aller de soi ; sa définition change en fonction des courants et des idéologies. Lutte contre la domination masculine, le féminisme peut aussi défendre les différentes expressions de genres et de sexualités. En s’interrogeant sur les idées défendues par les différents courants et comment ils s’inscrivent dans le paysage social, cet essai précise la direction vers laquelle ils doivent s’unir si le féminisme veut rester un mouvement historique fécond.
http://www.maxmilo.com/product_info.php?products_id=269


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Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
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- permanence tous les mardis -
01 49 40 73 49
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