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Transcrire le corps. Penser la notion de corps au sein des études de genre et des théories féministes

19 juin - Paris 8


Date de mise en ligne : [16-06-2015]



Mots-clés : corps


Journée d’études organisé par des étudiant.e.s du Master Genre de Paris 8

19 juin, Paris 8, La Coupole

Présentation :

En tant que masterant.e.s en étude de genre, nous proposons d’organiser une journée d’étude sur le thème « transcrire le corps ». Comment parler du corps ? Comment dire le corps ? Comment écrire le corps ? C’est par une approche transdisciplinaire faisant appel à l’anthropologie, l’esthétique, la littérature, la philosophie, la sociologie, et les techniques de l’information et de la communication, que nous souhaitons porter un regard sur la notion de corps au prisme des études de genre. Nomade, se situant à la fois partout et nulle part, dans un passage, en changement, le corps se meut, mute, transmute, fait trace, marque ou est marqué, il est écrit, transcrit. Le corps est interrogé, il est normalisé, nommé, assigné. Le corps bio, le corps queer, le corps trans, la chair, l’anatomie, la morphologie, l’organisme, l’objet, le sujet, la substance, sont autant de concepts à questionner, travaillés qu’ils sont par les différents courants théoriques féministes. Corps en tout genre, corps entre sexe et genre, corps invisibilisé... Le corps révèle, tel un corpus, une unité et une multitude, un corps, des corps, un corps au sein d’un corps. Nous voudrions également interroger la notion même de « transcription » accolée à celle de « corps » : copier très exactement, en reportant / transcrire un texte / effectuer la transcription de (un texte) / translittérer / écrire ce qui est oral / opérer la transcription de (une œuvre musicale) / effectuer la copie d’un gène...
Cette journée est une opportunité pour les masterant.e.s et les doctorant.e.s de faire part de leurs recherches sur le corps. Mais de quel corps parlons-nous ? Quel est le décor de cette journée d’études ? Nous souhaitons suivre la ligne de fuite de Donna Haraway et des corps cyborg. Il s’agit de sortir des constructions dualistes du corps, femme/homme, corps/esprit, corps/machine. Au contraire, les corps cyborg viennent brouiller les catégories qui qualifient « l’humain » produit par des théories universalisantes. Il s’agit de se réapproprier l’histoire des corps, les resignifier hors du mythe de l’origine et de l’unité. Ils sont une invitation à l’utopie, à repenser les corps hors des schémas produits par les sciences dominantes. Notre position se recompose. Comment et à partir de quel point de vue rendre compte du monde qui s’encode ironiquement par delà nos catégories d’analyses ? Peut-être nos positions se doivent-elles d’être partielles, car notre position d’individu est divisée, elle nécessite dès lors des connexions. Des connexions de positions partielles biomorphes.

Programme et contact :

transcrirelescorps@gmail.com

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