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Annonces du RING - 15 avril 2012


Date de mise en ligne : [15-04-2012]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Genre et sexualité dans la présidentielle française de 2012", 27 septembre, Paris
• "Théorie et politique du genre aujourd’hui - Dialogues franco-finlandais", 19-20 avril, Paris
• "Genre et jeux vidéo", 12, 13, 14 juin, Lyon
• "Être fille ou garçon : regards croisés sur l’enfance et le genre au Nord et au Sud", 5-6 juin, Paris
• "Colloque étudiant féministe", 27-28 avril, Laval (Québec)
• "Géographie des homophobies", 15-16 mai, Bordeaux
• "Méthodologie des études genre appliquée aux sources antiques", 8 juin, Lausanne
2 - SEMINAIRES :
• "Le catholicisme troublé par le genre : perspectives historiques et enjeux contemporains", 19 avril, Lyon
• Marie-Hélène Bourcier, "Traduire queer : retour sur une traduction en cours", 14 mai, Paris
• Gaïd Le Maner-Idrissi, "Les manifestations précoces de l’identité sexuée : modèles théoriques et études empiriques", 26 avril, Paris
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 30 mai, "Le tournant spatial dans les études de genre", CEDREF
• Avant le 14 mai, "Le genre à l’interface des sciences", CNRS
• Avant le 14 mai, "Appel à projets - GIS Institut du genre", CNRS
• Avant le 24 avril, "Danse et genre", Centre national de la danse, Lyon
• Avant le 30 avril, "Le genre entre local et global : une histoire sous tension", Fribourg (Suisse)
• Avant le 5 juin, "La poésie des femmes romandes", Le Pan poétique des muses
• Avant le 15 juin, "Le couple et la famille au prisme de l’épreuve", Paris
• Avant le 15 juin, "Transgresser le genre au travail : des hommes dans des domaines professionnels ‘féminins’", Recherches sociologiques et anthropologiques
4 - THESES :
• Mélanie Gourarier, "Homosexualité, sida et constructions politiques. Ethnographie des trajectoires entre le Cameroun et la France"
• "PhD Queer theory in France"
5 - EN LIGNE :
• SAGES, savoirs, genre et sociétés
• Médiapart, "Tout sur les études de genre"
6 - PUBLICATIONS :
• Delphine Dulong, Christine Guionnet et Érik Neveu (dir.), Boys Don’t Cry ! Les coûts de la domination masculine
• Tiers Monde, "Féminismes décoloniaux, genre et développement"
• Aurélie Olivesi, Implicitement sexiste ? Genre, politique et discours journalistique
• Sylvie Frigon (dir.), Corps suspect, corps déviant
• Elisabeth Anstett, Marie-Luce Gélard, Les objets ont-ils un genre ? Culture matérielle et production sociale des identités sexuée

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1 - COLLOQUES :

• "Genre et sexualité dans la présidentielle française de 2012"
Colloque international
organisé par le Mage ‐ CNRS Réseau de recherche international et pluridisciplinaire « Marché du travail et genre »
Sous la responsabilité de Marion Paoletti (université Montesquieu Bordeaux IV, centre Emile Durkheim), Margaret Maruani (MAGE), Sandrine Levêque (université Paris 1 CRPS-CESPP), Lucie Bargel (université de Nice, Ermès) et Catherine Achin (UPE, Cresppa-CSU &Largotec)
jeudi 27 Septembre 2012
Amphi Durkheim, en Sorbonne, Paris
Argumentaire :
L’élection présidentielle au suffrage universel direct, clef de voûte des institutions et matrice de la Ve République depuis 1965, ne semble guère favorable aux femmes et à leurs causes. Or les campagnes présidentielles se sont révélées paradoxalement propices à la politisation des questions sexuées, avec des variations notables selon les contextes. Lors de la dernière élection de 2007, la présence de Ségolène Royal au second tour face à Nicolas Sarkozy a exacerbé les usages des masculinités et des féminités dans la campagne et a contribué à révéler les attributs longtemps invisibilisés et naturalisés du corps présidentiel, faisant du sexe, de la couleur ou de la sexualité des capitaux politiques à part entière. Qu’en est‐il dès lors de la campagne présidentielle de 2012 ?
Le colloque s’intéressera dans un premier temps aux jeux de genre durant la campagne. La présence d’hommes en tant que « favoris » et la nette sous‐représentation des femmes parmi les candidats (trois sur dix) traduit‐ elle un retour à la « normâle » et un backlash pour les femmes en politique ? Comment les candidat‐e‐s jouent‐ ils du genre pour se démarquer et comment les questions de genre se trouvent‐elles imbriquées aux questions sexuelles, sociales et raciales ? On envisagera ainsi la construction des identités politiques stratégiques des candidat‐e‐s (François Hollande, Nicolas Sarkozy, mais aussi les outsiders Marine Le Pen, François Bayrou, Jean‐ Luc Mélenchon...) et le rôle de leurs équipes de campagne, notamment les principaux porte‐parole des favoris.
Dans un second temps, on réfléchira aux enjeux de genre durant la campagne. Les questions sexuées et sexuelles sont‐elles construites comme des enjeux politiques lors des élections de 2012 ? Commencée par « l’affaire DSK » et par l’offensive d’une partie de l’UMP contre le mariage homosexuel et contre l’enseignement du genre dans le secondaire, la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2012 voit‐ elle l’égalité des sexes et des sexualitésconstituée en enjeu des controverses entre candidats ? Ces circonstances favorisent‐elles la politisation ou au contraire la forclusion de cette question ? On analysera ainsi tout particulièrement le rôle des journalistes dans la production du genre, la concurrence entre partis politiques et leurs liens avec les mouvements féministes et LGBT, avant de s’interroger, par un détour comparatif, sur les éventuelles spécificités des enjeux de genre en France.
Programme :
http://recherche.parisdescartes.fr/MAGE/content/download/3213/15911/version/2/file
Infos :
http://recherche.parisdescartes.fr/MAGE/Actualites/Genre-et-sexualite-dans-la-presidentielle-francaise-de-2012
Contact :
mage.cnrs@shs.parisdescartes.fr

• "Théorie et politique du genre aujourd’hui - Dialogues franco-finlandais"
Colloque bilingue organisé par le projet « Philosophy and Politics in Feminist Theory » de l’Académie de Finlande et l’Institut finlandais à Paris.
Jeudi 19 avril de 10 h à 18 h et vendredi 20 avril de 10 h à 16 h 30
Institut finlandais, 60 rue des écoles, 75005 Paris
Présentation :
Que se passe-t-il aujourd’hui en études de genre en France et en Finlande ? Quels sont les questionnements actuels, les enjeux, les théories et les concepts développés dans ce champ d’études ?
Avec une présence académique de quarante ans, la discipline, appelée encore récemment études féminines en France ou études des femmes en Finlande, rassemble la pensée critique sur le genre et les sexualités. Depuis ses débuts, elle entretient un lien privilégié avec les luttes féministes ainsi qu’avec différentes traditions et concepts philosophiques, littéraires ou encore psychanalytiques.
Comment s’orchestre aujourd’hui la théorie féministe ? Quelles approches et quels concepts privilégie-t-elle et pourquoi ? Comment cherche-t-elle à déployer ces notions centrales que sont le genre, le queer ou encore le féminin ? Ce colloque propose un aperçu des questionnements de plusieurs théoriciens et théoriciennes de la pensée féministe.
Ce colloque bilingue (français-anglais) a pour ambition de réunir des chercheuses et des doctorants français et finlandais, créant ainsi la possibilité et l’espace d’un vrai échange scientifique entre les deux pays.
Avec les interventions de :
> Anne-Emmanuelle Berger, professeure de littérature française et d’études de genre, directrice du Centre d’études féminines et d’études de genre à l’Université Paris 8.
> Tuija Pulkkinen, professeure de l’Académie de Finlande et d’études de genre à l’Université d’Helsinki. Elsa Dorlin, professeure de philosophie politique et sociale à l’Université Paris 8.
Dix doctorants des deux pays.
Infos complémentaires :
http://institut-finlandais.asso.fr/programme/conferences/item/562-theorie-et-politique-du-genre-aujourdhui
Contact :
heta.rundgren[at]gmail.com, tuija.pulkkinen[at]helsinki.fi

• "Genre et jeux vidéo"
Colloque
12, 13, 14 juin
Université Claude Bernard Lyon 1 - IUFM
Lyon
Comité d’organisation :
Mireille Baurens, UMR ICAR, université Grenoble 3
Sigolène Couchot-Schiex, EA ECP, université Lyon 1 - IUFM
Angeline Durand-Vallot, UMR Triangle, université Lyon 1 - IUFM
Fanny Gallot, UMR LARHRA, université Lyon 1 - IUFM
Annie Lechenet, UMR Triangle, université Lyon 1 - IUFM
Fanny Lignon, UMR ARIAS, université Lyon 1 - IUFM
Christine Morin-Messabel, EA GRePS, université Lyon 2
Vincent Porhel, UMR LARHRA, université Lyon 1 - IUFM
Ingeborg Rabenstein-Michel, EA CR2A, université Lyon 1 - IUFM
Herilalaina Rakoto-R., EA ECP, université Lyon 1 - IUFM
Muriel Salle, EA CRIS, université Lyon 1 - IUFM
Présentation :
Nés dans les années 1960, les jeux vidéo ont, en quelques décennies, accédé au rang de phénomène économique et culturel majeur. Le succès de ces productions auprès des adolescent-e-s a suscité et suscite encore de nombreux débats profanes, essentiellement centrés sur les thèmes de l’addiction, de la violence, de la déconnexion du réel, du conditionnement des imaginaires.
La recherche sur les jeux vidéo a montré, en interrogeant notamment la réalité des pratiques ludiques et les représentations à l’œuvre dans les jeux, les limites de ce paradigme du risque.
Par ailleurs, alors même que le genre (gender) constitue le cadre anthropologique des phénomènes de subjectivation et d’objectivation propres au jeu vidéo, on constate, en France tout au moins, que cette façon d’envisager les choses reste quasiment impensée par les scientifiques.
Il s’agira dans ce colloque d’interroger, dans une perspective de genre, les jeux eux-mêmes (analyses de contenus, études de mythes et sagas, réflexion sur les catégories vidéo-ludiques…), leurs modes de production (technique, esthétique, économique…), leurs modes de réception (pratiques et pratiquant-e-s, usages ludiques et détournés, discours sur…), leurs relations aux autres produits culturels (cinéma, littérature, arts plastiques…).
Si certaines approches s’imposent (culturelle, queer, esthétique, communicationnelle, historique, philosophique, ethnologique, sociologique, psychologique) toutes seront les bienvenues. Nous pensons en effet que la recherche vidéo-ludique doit se construire sur la pluralité des approches et des méthodes. Les propositions résultant de croisements disciplinaires seront particulièrement appréciées.
Programme :
http://iufm.univ-lyon1.fr/gem/jvd/prog.html
Contact et infos :
http://iufm.univ-lyon1.fr/gem/jvd/index.html

• "Être fille ou garçon : regards croisés sur l’enfance et le genre au Nord et au Sud"
Journées co-organisées avec le Ceped et l’Ined
Organisation : Doris Bonnet, Christine Deprez, Mélanie Jacquemin, Marc Pilon et Gilles Pison
5 et 6 juin, INED, Paris
Présentation :
Les sciences humaines et sociales portent ces dernières années une attention nouvelle à l’enfance et aux enfants, en lien notamment avec la question des rapports sociaux de sexe. Des travaux se développent sur les différences entre filles et garçons en matière de santé, d’éducation, de violence et de droits, et sur la construction des identités sexuées chez les enfants. Ces recherches interrogent la part des institutions (école, famille, culture) dans la (re)production des normes et des rôles sexués ; elles questionnent les logiques de genre dans les politiques et les pratiques sociales de l’enfance, dans les rapports d’autorité ou encore dans la « culture enfantine ». Elles s’intéressent aussi aux enfants en tant qu’acteurs et actrices des dynamiques à l’œuvre. Alors même que les questions en jeu sont fondamentales pour comprendre les sociétés contemporaines et leur devenir, les rapports sociaux de sexe et de génération restent moins souvent et moins largement abordés dans les domaines de l’enfance que dans ceux des adultes.
À travers des regards croisés sur la construction sociale de l’enfance au Nord et au Sud, cette rencontre scientifique associant le Ceped et le Pôle Suds de l’Ined veut explorer la diversité des questions et des méthodes autour du thème « Enfance et genre ».
Infos, contact et programme :
http://www.ceped.org/?Etre-fille-ou-garcon-regards

• "Colloque étudiant féministe"
Université Laval (Québec)
27 et 28 avril 2012.
Programme :
http://www.fss.ulaval.ca/cms_recherche/upload/claire_bon/fichiers/horaire_preliminaire_3_seances_simultanees.pdf
Entrée libre mais inscription électronique appréciée à helene.charron@fsa.ulaval.ca
Infos : http://www.etudesfeministes.fss.ulaval.ca/ChaireClaire-Bonenfant/index.php?pid=816&n=331

• "Géographie des homophobies"
Bordeaux
15 et 16 mai
Organisé par Girofard - O.D.T. (Observatoire Des Transidentités) - La Maison des Femmes de Bordeaux - Wake Up - Association des enfants arc-en-ciel- Atelier Genre (Université Michel de Montaigne) - ADES CNRS - Conseil Général de Gironde – Conseil de Développement Durable de la Communauté Urbaine de Bordeaux
Programme :
Mardi 15 mai
Préambule
. 18h30, Université Populaire, Centre Social de Saint Michel, Bordeaux : conférence d’Eric Macé, sociologue, professeur des universités, Université Bordeaux Segalen « Comment penser le féminisme dans une société postpatriarcale ».
 Mercredi 16 mai (matin)
Ville, genre et homophobies
. 9h00 Ouverture de la matinée au Conseil de Développement Durable de la Communauté Urbaine de Bordeaux par Fabienne Brugère, philosophe, présidente du C2D. 
 . 9h20 Table ronde 1 : « Quelle place pour les lesbiennes dans la ville ? ». Nadine Cattan (directrice de recherche au CNRS, UMT Géographie-Cités, Paris), Anne Clerval (géographe, maîtresse de conférences, Marne-la-Vallée), Pauline Brunner, étudiante en master Espaces, Sociétés et Territoires, Créteil).
. 10h 40 Table ronde 2 : « Trans et queer dans la ville ». Modérateur : Arnaud Alessandrin (Observatoire des Transidentités). Karine Espineira (doctorante en Sciences de l’Information et de la Communication, Université de Nice), Maud Yeuse Thomas (Observatoire des Transidentités), Charlotte Prieur (doctorante en géographie, Université Paris-Sorbonne).
 Mercredi 16 mai (après-midi)
Lutter contre les discriminations
. 13h30 Ouverture au Conseil Général de la Gironde par Matthieu Rouveyre, Conseiller Général délégué à la Jeunesse et à la Vie Associative.
. 13h45 Table ronde 1 : « Migrations, mixité, loisirs ». Modératrice Nadine Cattan (directrice au CNRS, UMT Géographie-Cités, Paris). Salima Amari (doctorante en sociologie, Université Paris 8, Yves Raibaud (géographe, maître de conférences HDR, Bordeaux), Emmanuel Jaurand (géographe, professeur des universités, Angers) 
. 15h00 Table ronde 2 : « Géographie du PACS et nouvelles parentalités » Modératrice (Anne Clerval, géographe, maîtresse de conférences, Marne-la-Vallée). Stéphane Leroy, géographe, maître de conférences en géographie, Université Paris-Est Créteil), Arnaud Alessandrin (sociologue, université Victor Segalen, Bordeaux), Elise Chomienne (Association Enfants Arc en Ciel).
. 16 h 15 Prospective : « Mesurer l’homophobie » Marianne Blidon (géographe, maître de conférences, Université Paris 1-Panthéon Sorbonne. Paris), « Vers un observatoire régional des homophobies ? »Yves Raibaud (géographe, maître de conférences HDR, Bordeaux).
Contacts :
Arnaud Alessandrin, arnaud.alessandrin@gmail.fr
Yves Raibaud, y.raibaud@orange.fr

• "Méthodologie des études genre appliquée aux sources antiques"
Journée d’étude EDOCSA
Organisation : Anne Bielman Sánchez, Claude­Emmanuelle Centlivres Challet (UNIL)
Vendredi 8 juin 2012, UNIL, Anthropole, salle 3028, Lausanne
Programme :
. 9.00 : Claude­Emmanuelle Centlivres Challet (UNIL) :
Introduction théorique à l’évolution des courants de pensée et des outils méthodologiques, et aux écueils d’une approche genre des sources antiques
. 10.00 : Violaine Sebillotte Cuchet (Université Paris 1 Panthéon­Sorbonne) : Démonstration pratique d’approche et d’analyse des sources grecques
. 11.30 : Thomas Späth (UNIBE) :
Démonstration pratique d’approche et d’analyse des sources romaines : "Récit du genre et performance narrative dans l’historiographie romaine"
. 14.00 : table ronde :
Présentation par les doctorant­e­s de leur travail ou/et de leurs problèmes spécifiques
Les frais de déplacement et de repas seront remboursés aux doctorant­e­s EDOCSA.
Inscription :
http://antiquite.cuso.ch/programme-des-cours/detail-cours/item/courses/methodologie-des-etudes-genre-appliquee-aux-sources-antiques/
Contact :
claude­emmanuelle.centlivreschallet@unil.ch

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2 - SEMINAIRES :

• "Le catholicisme troublé par le genre : perspectives historiques et enjeux contemporains"
5e séanace de l’association EFiGiES et son atelier lyonnais ARGU
jeudi 19 avril 2012, de 18h à 20h, à l’Institut des Sciences de l’Homme 14 avenue Berthelot Lyon 7ème (Tramway T2, arrêt Centre Berthelot). La salle sera indiquée sur le panneau numérique à l’entrée. 
Présentation :
L’objectif de cette séance sera d’élaborer des éléments de compréhension pour appréhender les controverses qu’on suscité les nouveaux manuels de SVT à cause de l’enseignement de la "théorie du gender". 
Pour ce faire, la séance sera organisée selon deux axes :
. Historique du débat avec une mise en perspective des différentes prises de positions
. Etude de cas : Paroles de 2 enseignant-e-s d’un lycée privé catholique de la région lyonnaise 
Le programme de l’atelier est disponible à l’adresse suivante :
http://efigies-ateliers.hypotheses.org/programmes/programme-argu

• Marie-Hélène Bourcier, "Traduire queer : retour sur une traduction en cours"
Intervention dans le cadre du séminaire Ethnographie des pratiques langagières : Genre, langage et corps - théories, objets et méthodes
Organisé par Luca Greco – ILPGA Paris III Sorbonne Nouvelle
14 mai de 18h à 20h
ILPGA 19 rue des bernardins 75005 Paris
Salle Benveniste, 3ème étage
Présentation :
La parution du dernier volume de la trilogie des Queer Zones et de deux numéros de revue anglaises entièrement consacrées au "Queer en Europe" (Sexualities et Paragraph) sera l’occasion de revenir sur les traductions culturelles, politiques et théoriques du terme "queer" au travers de sa réception en France et ses évolutions actuelles. On s’interrogera sur les enjeux que soulève la politique de la traduction et le trafic référentiel entre les Etats-Unis et la France mais aussi sur la perméabilité du terme-paradigme aux courants théoriques (performativité-Austin/Derrida, affect-Deleuze/Spinoza) et la revendication de sa valeur verbale et transitive plutôt que substantive ou adjectivale. La question se pose en effet de savoir quel est l’objectif des études et la théorie queer : queeriser les études et la théorie ou produire des études et des théorie sur les queers ?
Contact :
luca.greco@wanadoo.fr

• Gaïd Le Maner-Idrissi, "Les manifestations précoces de l’identité sexuée : modèles théoriques et études empiriques"
Conférence dans le cadre du Séminaire de recherche
« Sexe et genre : pour un dialogue interdisciplinaire au carrefour des sciences de la vie et des sciences humaines » de l’Institut Emilie du Châtelet
jeudi 26 avril 2012
14h à 16h30 : Jardin des Plantes (MNHN), Grand Amphithéâtre d’Entomologie 43 rue Buffon, 75005 Paris
Présentation :
La prise de conscience de soi en tant que garçon ou fille ainsi que l’adhésion aux rôles et aux valeurs qui s’y rattachent constituent les bases de la construction identitaire et ce, dès la prime enfance. Lors de cette conférence les différents modèles théoriques permettant de rendre compte et d’analyser cette dimension spécifique et fondamentale de l’identité seront présentés. Ainsi, la réflexion s’organisera autour de l’approche biologique qui mettra en lumière la complexité des processus de différenciation des deux sexes. Seront abordés également les concepts et les travaux réalisés sur le rôle de l’environnement social dans cette construction psychologique et plus particulièrement sur celui des attitudes éducatives différenciées. Seront présentés également les concepts et travaux faisant apparaître l’importance de l’implication de l’enfant dans l’appropriation des rôles sexués
Contact :
iec@mnhn.fr

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

• Avant le 30 mai
"Le tournant spatial dans les études de genre"
Journées d’études organisée par le Centre d’Enseignement, de Documentation et de Recherches pour les Études Féministes (CEDREF)
Comité d’organisation :
Lucia Direnberger, doctorante en sociologie, CSPRP et CEDREF, Université Paris Diderot
Camille Schmoll, maîtresse de conférences en géographie, Géographie-cités et CEDREF, Université Paris Diderot
Université Paris Diderot 16-17 Novembre 2012
Argumentaire :
L’intérêt pour la dimension spatiale des phénomènes sociaux connaît actuellement un renouveau dans les sciences humaines et sociales, si bien que certains auteurs parlent de tournant spatial pour désigner ce nouveau regard (Warf, Arias, 2009). Ce tournant spatial se manifeste à travers un intérêt renouvelé pour les notions de lieu, d’échelle, d’espace et de territoire, ainsi que de la façon dont elles s’articulent à d’autres catégories de la recherche en sciences humaines et sociales. Les travaux sur le genre s’inscrivent dans cette tendance, qu’on pense par exemple au succès de la revue Gender, Place and Culture.
Nous proposons, au cours de ces deux journées d’études interdisciplinaires de réfléchir à l’apport de la perspective spatiale aux études de genre, à partir des thèmes suivants :
1. Intersectionnalité et situation spatiale : quelles sont les articulations possibles entre l’étude des situations spatiales des femmes et des hommes et les autres rapports sociaux (race, classe, sexualité...) pris en compte dans les approches de l’intersectionnalité ?
2. Catégories spatiales et catégories du genre : comment l’entrée par le genre permet- elle de renouveler la réflexion sur des notions géographiques comme celle de lieu, d’espace, d’échelle et de territoire ? Comment, à l’inverse, l’entrée par l’espace permet-elle de questionner certaines catégories des études sur le genre ?
3. Les interactions entre le genre et les structures spatiales : comment des conflits genrés peuvent-ils émerger autour des questions d’appropriation spatiale et de droit à l’espace ? Dans quelle mesure les mobilisations féministes peuvent-elles contribuer à l’appropriation et à la transformation des espaces ?
4. Les limites de l’approche spatialiste : l’approche spatiale se focalise souvent sur certains lieux et échelles. Le « fétichisme spatial » peut-il être un obstacle à la compréhension des inégalités et, plus généralement, des relations de genre ?
5. L’utilisation de méthodes géographiques dans les études féministes et de genre : on entend par méthodes géographiques l’ensemble des méthodes visant à connaître et à représenter la dimension spatiale des sociétés : cartographie, suivis de trajectoires, parcours commentés, etc. Dans quelle mesure ces méthodes peuvent-elles contribuer à la mise en évidence de cartographies du pouvoir et de pratiques spatiales de résistance ?
Les propositions de communication – en anglais ou en français - pourront être envoyées avant le 30 mai sous la forme d’un résumé de 500 mots maximum aux adresses suivantes : lucia.direnberger@gmail.com et camilleschmoll@yahoo.fr

• Avant le 14 mai
"Le genre à l’interface des sciences"
Appel à projets interdisciplinaires lancé par la Mission Interdisciplinarité du CNRS
Présentation :
Dans le cadre du défi « Genre », le CNRS et la Mission Interdisciplinarité prennent l’initiative d’un programme « Le genre à l’interface des sciences ».
Ce programme a pour objectif d’étendre la portée heuristique de la problématique du genre dans des domaines scientifiques dans lesquels les différences et inégalités sociales entre les sexes devraient être prises en compte dans l’élaboration des questions de recherche et des protocoles expérimentaux.
Le genre, catégorie d’analyse issue des sciences humaines et sociale (SHS), désigne le processus social qui construit une dichotomie et une hiérarchie entre les hommes et les femmes. Cette division produit des conventions culturelles, des rôles sociaux, des représentations sociales et organise la division sexuelle du travail et du pouvoir. Ce processus est à l’œuvre dans l’ensemble de la société, y compris dans le domaine scientifique.
Soutenu par l’INSHS qui en a pris l’initiative en 2009, l’INEE (Institut Ecologie et Environnement) et l’INSB (Institut des Sciences Biologiques), le Réseau Thématique Pluridisciplinaire « Etudes Genre » a comparé des expériences étrangères de mise en œuvre interdisciplinaire du genre au-delà des SHS, avec la situation en France. Son bilan fait apparaître la nécessité de développer des recherches empiriques et théoriques dans différents secteurs scientifiques, dont certains peuvent être explorés dès aujourd’hui, en s’appuyant sur des équipes pluridisciplinaires.
Les projets devront par conséquent réunir des chercheuses et/ou chercheurs appartenant à des équipes relevant d’au moins deux instituts différents et de disciplines relevant des SHS et d’au moins un autre secteur scientifique : sciences biologiques, sciences de l’écologie-environnement, sciences technologiques.
Nous attendons des projets articulant, autour de la prise en compte du genre ou des différences et inégalités sociales entre les femmes et les hommes,
. soit des questions relatives à l’écologie-environnement ou au développement durable,
. soit des questions de santé et de médecine
. soit encore des questions de santé articulées au thème de l’environnement et/ou du développement durable.
A titre d’exemples, et non exclusivement, les projets pourront proposer des études sur :
. genre et pratiques environnementales
. impact écologique sur la santé, différencié selon le sexe
. santé au travail et genre, notamment stress et souffrance au travail et genre
. étude biomédicale selon le sexe des conséquences sanitaires de l’enfermement (prison, hôpital, « placardisation » en entreprise, etc.)
. analyse des biais androcentrés en biologie, en écologie-environnement ou développement durable.
Les projets pourront
. soit proposer de dresser l’état bibliographique d’une question et un bilan des initiatives de recherche françaises sur cette question,
. soit proposer une étude de cas limitée mais choisie pour sa valeur heuristique sur une question à l’articulation de plusieurs secteurs scientifiques, par exemple en « sexuant » les données d’une étude déjà réalisée et en menant une analyse en termes de genre de ses résultats,
. soit constituer un projet de prédéfinition d’une recherche empirique et théorique à développer ultérieurement.
Les dossiers comporteront une description du projet et des opérations de recherche de 3 pages maximum, un résumé du projet de 10 lignes maximum, un CV du/de la responsable du projet incluant une liste de ses principales publications, un court CV des chercheuses et chercheurs impliqué-e-s.
Un comité scientifique évaluera les projets en fonction de leur caractère innovant et de leur capacité à inclure le genre dans la problématique de l’équipe.
Selon le type de projets présentés (bilan des recherches existantes ou projet de prédéfinition), le financement sera fixé entre 5000 euros et 10 000 euros, sans report possible en 2013.
Un rapport final d’une quinzaine de pages sera demandé, incluant éventuellement les perspectives d’évolution de la recherche en interface. Une journée d’étude réunira les équipes, début 2013, afin de dresser un premier bilan de ces démarches interdisciplinaires et de définir les perspectives des années suivantes.
Le dossier enregistré en .pdf devra être envoyé à l’adresse suivante : https://aap.cnrs-dir.fr/inscription.php?id_ao=11101
Avant le 14 mai 2012
Contacts et responsables scientifiques :
Anne-Marie Devreux pour Défi GENRE :anne-marie.devreux@csu.cnrs.fr Sandra Laugier pour l’INSHS sandra.laugier@cnrs‐dir.fr
Pour toute information générale, merci d’envoyer un message à : contact‐MI@cnrs‐dir.fr

• Avant le 14 mai
"Appel à projets - GIS Institut du genre"
L’Institut des Sciences Humaines et Sociales du CNRS et le GIS Institut du Genre lancent deux appels à projets dans le domaine des études du genre et des sexualités dont la date limite est le 14 mai 2012.
Fondé en 2012 à l’initiative de l’Institut des Sciences Humaines et Sociales du CNRS, l’Institut du Genre est un Groupement d’Intérêt Scientifique qui réunit 35 partenaires institutionnels. S’appuyant sur des UMR et des équipes explicitement engagées dans la recherche sur le genre, il constitue un lieu de coordination, de référence et d’accueil scientifique des recherches françaises sur le genre et les sexualités.
Le GIS a défini 10 axes de recherche à développer :
Axe 1 : Epistémologie et théories du genre : genèse et généalogie du champ ; catégories opératoires et modes d’analyse.
Axe 2 : Politique, Care, Justice
Axe 3 : Territorialités, Espaces, Mondialisation
Axe 4 : Genre et Temporalités
Axe 5 : Genre, Production, Marché
Axe 6 : Création, Arts et Littératures
Axe 7 : Sexualités, Hétéronormativités et LGBT
Axe 8 : Genre, Famille, Parenté
Axe 9 : Genre, Religions et Sécularisations
Axe 10 : Corps, Santé, Société
En 2012 le GIS Institut du genre lance un appel à projets concernant deux de ces thématiques.
1) Pratique et théorie du genre : la question de l’interdisciplinarité
Les études de genre ouvrent un vaste champ de recherche. Les questions afférant à la construction « genrée » et aux rapports sociaux de sexe traversent en effet tous les champs du savoir et de la pensée. Elles concernent un très grand nombre de pratiques sociales et culturelles, et s’expriment dans des productions artistiques et symboliques diverses. Aussi leur traitement requiert-il la collaboration de savoirs et d’approches disciplinaires multiples. Les études de genre sont parmi les rares qui soient “nées” en SHS et se soient ensuite étendues aux autres champs de recherche. Cela tient en partie au fait qu’elles se sont tout de suite développées dans l’interdisciplinarité. Elles ont contribué au rapprochement innovant de plusieurs disciplines (par exemple le droit et la sociologie, l’éthique et la géographie, l’art et la science politique) et à l’ouverture des disciplines SHS les unes aux autres. Elles ont favorisé l’émergence d’interactions nouvelles entre les SHS et les disciplines des autres secteurs scientifiques de la recherche. L’interdisciplinarité constitue donc à la fois un préalable théorique et un horizon des recherches dans ce domaine. Sa conception et sa mise en œuvre posent cependant des questions théoriques, méthodologiques, pédagogiques et institutionnels multiples. L’Institut invite des chercheuses et chercheurs de toutes disciplines SHS à présenter des projets qui visent à faire progresser la réflexion sur l’interdisciplinarité et sur sa mise en pratique : les questions peuvent être abordées sur le plan de la méthodologie, de la mise en œuvre institutionnelle en France et ailleurs, ou de la théorie. Le projet pourra concerner un ou plusieurs de ces plans. Il pourra porter sur l’analyse d’expériences déjà menées en la matière.
Cet appel à projet concerne en priorité l’axe 1 du programme scientifique mais peut concerner transversalement un ou plusieurs autres axes.
2) Les recherches LGBTIQ
Les recherches dans le domaine des études « Lesbiennes, Gaies, Bisexuelles, Transgenre, Intersexe et Queer » forment un nouveau champ scientifique interdisciplinaire. Elles s’inscrivent dans une généalogie théorique considérant les sexualités comme des constructions historiques et culturelles. Elles ont contribué à développer une analyse critique des notions d’homosexualité et d’hétérosexualité à la faveur d’une déconstruction des catégories de la sexualité, telles qu’elles sont produites par un regard (hétéro)normé. Les études LGBTIQ visent à interroger les discours dominants et les normes qui régissent la reproduction de l’ordre sexuel comme ordre social. Les relations entre sexualités et genre, articulées à des dispositifs de pouvoir et de hiérarchisation, sont l’objet d’enquêtes empiriques et théoriques dans des disciplines de plus en plus nombreuses, depuis les études littéraires jusqu’aux sciences humaines et sociales, en passant par les études juridiques. Les transformations sociales liées à la visibilité croissante de la diversité des sexualités et des formes relationnelles entre les individus conduisent à repenser les corps et les pratiques, à reconfigurer les orientations sexuelles et le genre. Les projets pourront relever d’approches diverses et s’appuyer sur des études de terrain et/ou de sources documentaires.
Les propositions pourraient, par exemple, porter sur (liste non exhaustive) :
. Les catégories de classement
. Les modes d’articulation entre genre et sexualité(s)
. Les liens entre appartenances culturelles, sociales et professionnelles et les orientations et comportements sexuels
. Les parcours de vie (importance du cycle de vie, parcours transsexuels, etc.)
. Les corporéités au regard des évolutions des pratiques médicales, du droit, etc.
. Les modes de vie, les formes anciennes et nouvelles de « cultures sexuelles »
. Les formes de mobilisation politique autour des sexualités minoritaires
. Les reconfigurations relationnelles et familiales contemporaines
Cet appel à projet concerne en priorité l’axe 7 mais peut croiser d’autres thématiques.
Objectifs de l’appel à projets
. favoriser des mises en réseau scientifiques à l’échelle nationale ou internationale
. favoriser l’émergence de projets de type « ANR » ou « projets européens » en contribuant à leur montage
. soutenir la mise en œuvre de recherches et d’enquêtes de terrain Dans cette perspective, les projets présentés pourront inclure mais ne doivent pas se limiter à l’organisation de colloques ou de journées d’études. Un rapport final sera demandé par le GIS Institut du genre à l’issue de la mise en œuvre des projets sélectionnés. Selon la nature du projet, ce rapport pourra prendre la forme de contributions scientifiques, de rapports de terrain ou de dossier de montage de projet.
Conditions d’éligibilité
Cet appel s’adresse à tou-te-s les chercheurs/cheuses et enseignant-e-s – chercheurs/cheuses statutaires relevant d’établissements publics de recherche et d’enseignement supérieur, quels qu’en soient le grade, la discipline, l’appartenance institutionnelle et la localisation géographique en France. Priorité sera donnée à des projets portés par des personnels ou des collectifs relevant d’au moins deux unités ou équipes différentes. Modalités de soutien Le financement est plafonné à 10 K€ par projet. Le financement est accordé pour l’année 2012. Il sera versé en une seule fois et devra être utilisé avant la fin de l’année 2012.
Modalités de sélection
Les dossiers seront évalués par le Conseil Scientifique de l’Institut du Genre.
Le dossier enregistré en pdf devra être soumis avant le 14 mai 2012 à l’adresse suivante :
https://aap.cnrs-dir.fr/inscription.php?id_ao=1
Télécharger le texte de l’appel : http://www.cnrs.fr/mi/IMG/pdf/appel_a_projets_gis_genre2012.pdf
Télécharger le formulaire de candidature : http://www.cnrs.fr/mi/IMG/doc/declaration_de_candidaturegis_genre2012.doc
Pour plus d’information : Administratif : Isabelle Pastor-Sorokine isabelle.pastor-sorokine vjf.cnrs.fr Scientifique : Anne Emmanuelle Berger aeb4 cornell.edu InSHS : Sandra Laugier cnrs-dir.fr
Source :
http://www.cnrs.fr/mi/spip.php?article95

• Avant le 24 avril
"Danse et genre"
Atelier des doctorants en danse Centre national de la danse, Lyon/Rhône-Alpes Jeudi 31 mai 2012
Atelier organisé avec le soutien du Centre national de la danse par :
Stéphanie Gonçalves, doctorante en histoire contemporaine, Université libre de Bruxelles. Audrey Gouy, doctorante en histoire de l’art et archéologie, École Pratique des Hautes Études, et Université Ca’ Foscari, Venise. Camille Paillet, doctorante en danse, Université de Nice-Sophia Antipolis.
Delphine Vernozy, doctorante en littérature française, Université Paris-Sorbonne (Paris 4).
Présentation :
Pour clore cette saison 2011-2012, nous aurons le plaisir d’être accueillis par le Centre national de la danse Lyon/Rhône-Alpes, le 31 mai 2012, pour questionner les rapports entre danse et genre.
Alors que les études universitaires en danse se sont développées à l’origine au sein des Gender Studies, nous proposons de réfléchir à la pertinence aujourd’hui pour la recherche en danse de ce concept de genre (gender). Ce concept vise en effet à repenser les catégories sociales, politiques et les relations de pouvoir à partir d’un questionnement sur l’identité sexuelle auquel, plus que tout autre art et parce que le corps est son moyen d’expression, il semble que la danse ne peut échapper.
Nous vous suggérons ci-dessous quelques pistes, mais toute autre proposition est la bienvenue.
1. La réflexion pourra prendre la forme d’un questionnement méthodologique :
- Le concept de genre invite à questionner le corps dans ses interactions entre données biologiques (corps sexué), marquages social, politique et identitaire (corps genré), pratiques et représentations sexuelles. Dès lors, le corps dansant semble être un lieu fertile d’exploration de ce concept.
. Que peut apporter l’étude de la danse aux recherches sur le genre ?
. Inversement, comment la prise en compte du genre peut permettre de renouveler l’approche de certains objets dans la recherche en danse, de susciter de nouveaux questionnements ?
- Dans quelle mesure la pluridisciplinarité propre aux études de genre peut-elle fournir des outils intéressants pour la recherche en danse ?
saison 2011/2012
2. S’intéresser aux rapports entre danse et genre invite également à une approche historique, culturelle et sociologique de la question, confrontant notamment les pratiques et les représentations :
- Il pourra s’agir de cerner l’évolution de la place de l’homme et de la femme dans le monde professionnel de la danse et dans la production chorégraphique, en interrogeant les pratiques.
. Comment agissent les rapports sociaux entre les sexes dans le milieu du travail de la danse (professionnalisation de la danseuse, aspects économiques du métier, relations de pouvoir entre chorégraphe et danseur...) ?
. Quel est l’impact des transformations sociales liées au genre sur les pratiques chorégraphiques ?
. Comment expliquer que certains mouvements ou pratiques soient réservés aux hommes ou aux femmes ? Est-ce en vertu de représentations culturelles, de critères esthétiques, ou en lien avec les possibilités techniques du corps ?
. Tout en étant le lieu d’une grande codification, la danse peut-elle aussi devenir un lieu de dépassement, de déplacement voire d’hybridation des stéréotypes de genre ?
. La danse peut-elle aller jusqu’à construire un « corps neutre », comme l’a ambitionné la post-modern dance, et effacer ainsi toute trace d’appartenance à un genre ?
Le sujet incite par ailleurs à interroger l’imaginaire propre à la danse, à travers les représentations culturelles et les discours qui le construisent.
. Comment la danse peut-elle se faire outil de diffusion des représentations et des stéréotypes associés aux normes de la féminité et de la masculinité ?
. Quelles répercussions cet imaginaire a-t-il sur l’histoire de la danse ? Dans quelle mesure les pratiques chorégraphiques agissent-elles sur les représentations, et inversement ?
. Quel rôle joue la danse dans la redéfinition des normes genrées qui travaillent la société ?
3. Le genre est enfin au centre de revendications idéologiques, politiques et sociales :
- Dans quelle mesure la danse se fait-elle le support de ces revendications ? À travers quelles pratiques et quels discours ?
On pourra s’interroger plus spécifiquement sur les liens entre danse et féminisme :
. Quelle est la place du féminisme dans le monde de la danse ?
. Comment expliquer que peu d’artistes de danse se revendiquent féministes ? Y a-t-il un écart entre ce refus de l’étiquette « féministe » et les pratiques ?
. Quelles conceptions du genre et du féminisme véhiculent les chorégraphes qui se déclarent féministes ?
Nous vous rappelons que ces ateliers, organisés depuis mai 2007, sont proposés aux doctorants disséminés au sein de différentes universités et dans des disciplines très variées. Elles permettent, dans une atmosphère d’échange et de collaboration, de débattre des difficultés méthodologiques rencontrées dans le travail de thèse. Les présentations sont avant tout des questionnements et non des communications abouties. Il nous semble particulièrement nécessaire d’insister sur cet aspect de “work in progress” : nous vous invitons à venir participer à notre réflexion commune en abordant vos doutes et vos difficultés. Les échanges seront encadrés par des chercheurs confirmés, présents pour enrichir et orienter la discussion.
Tous les jeunes chercheurs ayant la danse pour objet de recherche sont donc invités à répondre à cet appel, quelle que soit leur discipline.
Nous vous proposons quatre formats d’intervention :
. Intervention classique : 15 à 20 minutes de présentation individuelle autour d’une question méthodologique.
. Participation à une table de travail à partir d’une présentation individuelle sous forme d’un bref exposé de 10 à 15 minutes autour d’une question méthodologique.
. Dialogue : 30 minutes de dialogue entre deux doctorants (ou plus) autour d’un objet de recherche commun, mettant face à face des méthodologies de recherche différentes pour les interroger.
. Présentation d’une recherche pratique ou d’une conférence dansée : environ 20 minutes. Nous encourageons les dialogues interdisciplinaires autour des questions proposées !
Merci de nous faire parvenir vos propositions d’intervention, sous la forme d’un résumé de 2500 signes maximum, au plus tard le 24 avril 2012, uniquement à l’adresse suivante : doctorantsendanse@gmail.com
Nous vous rappelons qu’il n’y a pas de prise en charge des trajets des doctorants.

• Avant le 30 avril
"Le genre entre local et global : une histoire sous tension"
Panel dans le cadre des 3e journées suisses d’histoire
7-9 février, Université de Fribourg
Présentation :
Le genre comme outil d’analyse est révélateur et stimulateur de nouvelles perspectives historiques dans le domaine des relations internationales et, partant, d’une compréhension transnationale de l’évolution des enjeux de société. La majorité des recherches historiques sur les femmes et/ou le système de genre, pour local ou spécifique que soit leur objet d’étude de départ, débouchent, en dernier ressort, sur la mise en exergue d’enjeux internationaux (Downs, 2004 ; Schoeni, à paraître ; Natchkova, 2011). De fait, la hiérarchisation entre les groupes sociaux des hommes et des femmes étant constitutive de tout domaine social, il s’avère heuristique, dans nombre d’études de cas, de comparer à l’échelle du temps et de l’espace les pratiques et les discours justifiant la reconfiguration de l’ordre social de genre.
Le fait que les résistances au système de genre soient difficiles à mener pour les femmes – puisqu’elles nécessitent des ressources politiques, sociales, culturelles et économiques importantes auxquelles elles n’ont pas accès – amène les actrices à sceller des alliances et à débattre des options à privilégier. Au final, elles se positionnent les unes par rapports aux autres, non seulement dans le(s) cadre(s) national(aux), mais aussi dans le champs international, par le biais notamment des organisations internationales à l’époque contemporaine.
Les Troisièmes Journées suisses d’histoire sont l’occasion de lancer un appel à contributions individuelles qui, basées sur des études de cas inscrits dans un espace local ou portant sur des organismes internationaux, impulsent une réflexion méthodologique sur les tensions entre politiques sexuées locales et globales. S’appuyant sur leur recherche dans le cadre du projet FNS 100011_134630/1 « Women at work in a changing world. ILO politics and working women 1948-1978 », les coordinatrices de ce panel souhaitent poursuivre et enrichir les approches analytiques qui mettent en évidence l’histoire des imbrications entre politiques de genre locales et transnationales.
Pour cet appel, nous vous invitons à nous soumettre par e-mail d’ici au 30 avril 2012 des propositions de contribution :
. en histoire ;
. sans restriction de période ;
. sans restriction de pays étudiés ;
. en français, anglais ou allemand (durant le panel chaque contributrice-teur peut s’exprimer dans une de ces trois langues)
En principe, 5 personnes au maximum peuvent intervenir dans un panel. Chacune doit s’acquitter d’une taxe d’inscription fixée par le comité d’organisation des 3ème Journées, qui se monte à 50 francs suisses.
Les frais liés à la participation aux 3ème Journées sont, soit à la charge de votre institution de rattachement, soit peuvent faire l’objet de demande de financement. Prière de nous contacter car il semble que les financements soient restreints, en particulier pour les personnes qui se déplacent d’autres continents que le continent européen (ou des pays de l’UE, ce n’est pas très clair dans les informations données).
Pour plus d’information sur les 3ème Journées d’histoire suisse voir
http://www.geschichtstage.ch/index.php?id=20&lang=fr

• Avant le 5 juin
"La poésie des femmes romandes"
Pour le n°2 de la revue Le Pan poétique des muses
Présentation :
Être une femme poète, être une poétesse comme on dit, c’est accepter le statut de mineure dans un monde fait de grands poètes qui forment l’essentiel de l’Histoire de la poésie universelle (le simple dépouillement des ouvrages consacrés à la poésie le confirme).
Être une femme poète francophone, c’est constituer au sein de la minorité de ses semblables une branche encore plus minoritaire...
C’est autrement demander à l’histoire de la poésie française de se pencher sur l’apport de toutes ces abeilles éparpillées sur la surface de la terre et de reconnaître leurs valeurs intrinsèques.
(...)
http://www.pandesmuses.fr/pages/Contribuer-5805483.html
Les propositions d’articles (d’une page) pour ce dossier et/ou pour le dossier permanent de la revue (voir page Contribuer (ci-dessous), www.pandesmuses.fr) doivent être envoyées au plus tard le 5 juin 2012 à l’adresse contact.revue@pandesmuses.fr
Les contributions complètes (articles, comptes-rendus, poèmes, textes et poèmes peu connus les femmes poètes, dessins, illustrations, etc.) doivent nous parvenir au plus tard le 30 août 2012 à l’adresse contact.revue@pandesmuses.fr

• Avant le 15 juin
"Le couple et la famille au prisme de l’épreuve"
Colloque de sociologie
Organisé par le RT33 « Famille, vie privée, vie publique » de l’Association Française de Sociologie, en partenariat avec le Centre Max Weber (UMR5283 CNRS) et le Centre de Recherche sur les Liens Sociaux (UMR8070 CNRS)
Comité scientifique et d’organisation :
Aurélien Berthou – CERLIS – Université Paris Descartes
Céline Costechareire – Centre Max Weber – Université Lumière - Lyon II Delphine Keppens – Chaire Social Care : Lien Social et Santé - EHESP Caroline Touraut – Centre Max Weber – Université Lumière - Lyon II
Le colloque aura lieu du 6 au 7 décembre 2012 au CERLIS à l’université Paris Descartes.
Présentation :
La confrontation à une épreuve, qui bouleverse le quotidien d’un ou plusieurs individus et leurs rapports à autrui, touche (aussi) la vie familiale et conjugale. Les liens familiaux sont alors questionnés : l’épreuve change le cours des relations, elle désorganise et réorganise les liens plus ou moins profondément. Elle peut redéfinir les places et rôles de chacun, peut modifier les rapports de pouvoir, le partage et les échanges au sein du couple et de la famille et les transformer durablement. Elle les met en danger mais peut aussi les renforcer. L’épreuve remet en question l’« allant de soi » de la vie quotidienne (Berger et Luckmann), interroge les positions des acteurs, questionne la façon de se définir et de percevoir le monde, bouleverse les relations sociales dans lesquelles sont inscrites les individus. Est aussi épreuve ce qui s’oppose à la réalisation d’un projet de vie, ce qui conduit à un statut hors norme, confronte au mépris ou entrave sa reconnaissance.
Centré sur le vécu et la gestion de l’épreuve au sein du couple ou de la famille, cet appel à communication invite à s’intéresser à la manière dont l’épreuve et les changements qu’elle implique viennent questionner, façonner et renégocier les liens qui unissent l’individu à ses proches. Il invite par ailleurs à interroger la façon dont ces liens se trouvent peu ou prou mobilisés et façonnés dans la gestion de l’événement. Car si la confrontation à l’épreuve concerne la plupart des proches, leur investissement et leur aptitude à la gérer peut varier. Ils peuvent être mis à distance pour être protégés, requis épisodiquement pour leur permettre de « souffler » ou encore esquivés s’ils sont estimés non adéquats pour y faire face. Il convient aussi de se demander quels sont les proches qui sont les plus mobilisés et d’exposer à cet égard les critères déterminants (sexe, genre, âge, rôle et place dans la famille et dans la fratrie). Enfin, l’analyse de la temporalité, qui caractérise l’épreuve et gouverne les engagements personnels et familiaux pour y faire face, pourrait être heuristique.
Interroger la pluralité des expériences des familles et des couples à l’épreuve, des modes d’implication et d’investissement des proches, ainsi que la façon dont les épreuves se construisent en tant que telles, constitueront le fil directeur de ce colloque.
Dans cette perspective, les chercheur-e-s sont invité-e-s à proposer une communication s’inscrivant dans l’un des axes suivants.
I. L’épreuve et ses constructions conceptuelles
Ce premier axe s’intéresse à la définition et à la construction de l’épreuve. Il porte ainsi sur la conceptualisation de cette notion en sociologie. Parler d’épreuve(s) pour la famille et le couple amène à s’interroger sur cette notion au contenu incertain. La mobilisation et la conceptualisation de cette notion suscitent de nombreux questionnements : qu’est-ce qui fait épreuve pour une famille ou un couple ? Quand commence et se termine une épreuve ? Quelles en sont les représentations indigènes ? Par quels critères est-elle amenée à être catégorisée comme telle par les chercheur-e-s ? Comment chaque acteur de la famille perçoit- il la situation vécue en fonction des places qu’il occupe dans son réseau de parenté (parent/ enfant/ conjoint...) ? Une épreuve s’associe-t-elle inéluctablement à la difficulté ? Engendre- t-elle nécessairement de la contrainte ? Du changement ? Ces questions autour de la définition, de la construction et des frontières des épreuves seront au cœur des réflexions de cet axe.
II. Les liens familiaux et conjugaux à l’épreuve
La mise à l’épreuve des liens intrafamiliaux constitue un temps privilégié pour l’étude de leur nature, ainsi que de leur état et de leurs modes de fonctionnement et de reproduction. Au regard de la diversité des épreuves auxquelles peut être confronté le couple ou la famille, cet axe est décomposé en quatre thématiques pour aborder l’articulation épreuve/liens familiaux dans sa pluralité :
1. À l’épreuve de la précarité économique et sociale
2. Quand la justice s’impose comme une épreuve
3. Quand la santé devient une épreuve
4. Quand le couple devient une épreuve
Il s’agira ici d’analyser des cas particuliers correspondant à l’une ou l’autre de ces thématiques. Par exemple, la recherche d’un emploi ou d’un logement qui soit « décent » peut faire figure d’épreuve de la précarité. La justice qui met la famille à l’épreuve invite à aborder
le divorce, les différentes modalités d’unions conjugales et leurs conséquences, la reconnaissance des enfants, l’héritage, l’adoption, etc. Les lois, dans leur injonction, peuvent être vécues comme autant d’obstacles à la famille, les décisions judiciaires la protègent autant qu’elles permettent sa surveillance et sa normalisation. Il pourra aussi être évoqué les situations de placements familiaux, de suivis socio-éducatifs... Nous trouverons la maladie, le handicap, la mort, ou la procréation médicalement assistée, etc. lorsque la santé devient une épreuve. Enfin, nous exposerons en quoi le couple, par sa configuration (choix du conjoint, hétérogamie, homoconjugalité, couple mixte) et ses échanges internes (tensions et violences conjugales, séparation, gestion d’une stérilité, d’un adultère, etc...), éprouve les liens au sein du cercle familial proche et des belles-familles.
La lecture transversale des communications présentées dans cet axe permettra la comparaison des différentes situations.
III. Partages et supports dans l’épreuve
Si l’épreuve peut être étudiée par le biais des modalités de réorganisation des liens familiaux et conjugaux, elle peut être aussi interrogée sous l’angle de son partage ou non avec autrui : à qui parle-t-on de l’épreuve à laquelle on fait face ? Comment les individus parviennent-ils à dissimuler leur situation auprès d’autres personnes proches ? Puis, il convient de se demander ce qu’apportent les proches dans la gestion de l’épreuve en famille en abordant le soutien dans sa dimension multidimensionnelle à la fois pratique, morale, symbolique, etc. En fonction des milieux sociaux, observe-t-on des logiques de partage différentes ? L’épreuve mobilise-t-elle, dans sa gestion, des savoir-faire particuliers ? En dehors de ses proches, quels sont les ressorts qui sont mobilisés par un individu pour permettre à son couple ou à sa famille de faire face à l’épreuve (association, groupe de soutien, suivi psychologique, thérapie familiale etc.) ?
Informations pratiques :
Les propositions de communication, de 400 mots environ, devront préciser l’objet de la réflexion ou de la recherche (avec le(s) corpus et la ou les méthodes utilisées), et contenir les informations suivantes sur la/le chercheur(e) ; nom, prénom, statut, affiliation, adresse e-mail et numéro de téléphone mobile.
Les propositions sont à envoyer à rt33colloque2012@gmail.com avant le 15 juin 2012. Les communications seront sélectionnées et les auteur-e-s prévenu-e-s à partir du 1er juillet 2012. Un texte plus long (2000 mots) sera attendu pour la fin du mois de septembre 2012. Les communicant-e-s auront à disposition un temps de parole de 20 minutes suivi de 10 minutes de débats/questions avec la salle
Plus d’informations sur le contenu et l’organisation des deux journées seront communiquées au mois de juillet 2012. Pour tout renseignement ; rt33colloque2012@gmail.com

• Avant le 15 juin
"Transgresser le genre au travail : des hommes dans des domaines professionnels ‘féminins’"
pour un prochain numéro de la revue Recherches sociologiques et anthropologiques (RS&A)
Numéro spécial sous la direction de Marie Buscatto (Professeure des Universités en Sociologie I.D.H.E., Université Paris 1 Panthéon Sorbonne - Cnrs) et Bernard Fusulier (Chercheur qualifié FNRS et professeur de sociologie - Université de Louvain - GIRSEF & CIRFASE)
Argumentaire :
Loin d’atteindre la mixité hommes-femmes officiellement affichée, diverses recherches contemporaines soulignent la permanence des attributions sexuées dans de nombreux domaines sociaux. Si les domaines « féminins » accueillent très majoritairement des femmes et sont plutôt associés à l’écoute, à l’expression d’émotions ou à la grâce, les domaines « masculins » accueillent également très majoritairement des hommes et se réfèrent plutôt à l’affirmation de soi, à la technique ou à la force.
Une riche littérature s’est développée permettant de bien identifier les mécanismes qui limitent l’entrée, le maintien et la progression des femmes, jeunes et moins jeunes, dans les domaines professionnels « masculins ». En revanche, la littérature semble moins prolixe et beaucoup plus éparse sur la question de la faible présence des hommes (et des jeunes garçons) dans les domaines professionnels « féminins ». Certains (rares) travaux suggèrent des hommes plutôt favorisés dans leurs trajectoires et dans l’interaction (comparativement aux femmes) lorsqu’ils évoluent dans ces domaines. D’autres recherches (parfois les mêmes) évoquent aussi la stigmatisation associée à l’exercice d’un métier dit de femme. De plus, ces rares travaux expliquent encore de manière souvent partielle aussi bien les différences de trajectoires des hommes et des femmes que les raisons sociales pour lesquelles ces domaines « féminins » ne sont guère investis par les hommes ou les jeunes garçons. A quel moment de la pratique se joue cet accès à un domaine « féminin » (ou son non accès) ? Quels sont les paramètres et les termes de la transaction sociale, de la transaction biographique et de la transaction relationnelle qui permettent ou dissuadent ce type de transgression ? Selon quels mécanismes sociaux ? Selon quels principes de justification, pour soi et pour autrui ? Etc.
Le numéro proposé a pour ambition, d’une part, de mieux comprendre (voire d’expliquer) les conditions et processus sociaux en jeu qui font que les hommes et les garçons, jeunes et moins jeunes, soit « rejettent », « fuient », sont « éloignés », de manière consciente ou non, des domaines « féminins » dans la vie professionnelle ; soit, malgré cela, transgressent l’assignation de genre. Il vise, d’autre part, à cerner les différences (ou les similarités) d’insertion et de trajectoires dans un domaine professionnel « féminin » entre femmes et hommes, et là également, à repérer et à interpréter les processus sociaux de construction et de légitimation dans le temps et dans l’espace de cette présence masculine au travail.
Il est attendu que les articles s’appuient sur des résultats de recherches empiriques et aient une analyse interprétative ambitieuse de ces résultats empiriques.
Soumission des propositions :
Les propositions seront à envoyer pour le 15 juin simultanément à Marie Buscatto ET à Bernard Fusulier (marie.buscatto@orange.fr, bernard.fusulier@uclouvain.be).
Rédigée en 500 mots maximum, chaque proposition contiendra :
. un titre explicite (provisoire) ;
. une présentation de la problématique traitée ;
. une description du (ou des) terrain(s) étudié(s) et de la méthodologie utilisée ;
. une évocation des principaux enseignements qui seront développés.
Les textes peuvent être proposés en français ou en anglais.
http://rsa.revues.org/

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4 - THESES :

• Mélanie Gourarier a soutenu sa thèse intitulée "Homosexualité, sida et constructions politiques. Ethnographie des trajectoires entre le Cameroun et la France" le 13 avril 2012 à l’EHESS-Paris.
Jury :
Jean-Pierre Dozon
Fred Eboko
Eric Fassin
Peter Geshiere
Marie-Elisabeth Handman
Vinh-Kim Nguyen.
Résumé :
Ce travail de 4 ans d’enquête entre le Cameroun et la France représente la première somme ethnographique sur l’émergence de la mobilisation homosexuelle dans un pays d’Afrique subsaharienne. Au Cameroun, choix stratégique compte tenu de l’actualité controversée de l’homosexualité dans ce pays, tout commence par l’analyse des ressorts de l’homophobie, en montrant comment la critique de l’Etat impopulaire a instrumentalisée l’homosexualité dans une panique morale et sexuelle. On s’est retrouvé avec un Etat dos au mur qui pour regagner l’estime de l’opinion médiatique a accentué la chasse aux homosexuels en activant une loi jusque là morte. A travers les 5 chapitres de la première partie, le travail explore donc l’irruption de l’homosexualité dans l’espace publique à travers une médiatisation négative (cf affaire des listes) ; dans une démarche d’ethno-histoire, il revient sur l’historicité de l’homosexualité dans l’un des groupes dominant du pays, les Béti. L’analyse montre que la manifestation actuelle de l’homophobie vient de l’intrication des cultures de prohibition de l’homosexualité, dont les interdits "traditionnels" se sont greffés à la culture homophobe du Christianisme (dans le cas des Béti), les deux ayant été entérinés par les lois introduites par l’Etat postcolonial. Cela est intéressant dans la mesure où ces dernières années, les travaux anthropologiques et historiques ont beaucoup travaillé à montrer que les sociétés africaines étaient très tolérantes vis-à-vis de l’homosexualité. Le cas des interdits chez les Béti où cette orientation sexuelle passe pour un acte sorcier "traditionnellement", permet de voir qu’il y a une histoire du rejet de l’homosexualité dont il faut tenir compte dans l’analyse de la situation contemporaine.
(...)
http://www2.univ-paris8.fr/RING/spip.php?article1851
Mots-clés :
migrations sexuelles, trajectoires homosexuelles, réfugiés sexuels, Africain homosexuel, tensions postcoloniales, globalisation sexuelle, sida, associations homosexuelles, Cameroun.
Contact :
melanie.gourarier@yahoo.fr

• "PhD Queer theory in France"
Dr Hector Kollias is Principal Investigator on this project, funded by the AHRC under its Early Career Research Grants scheme. His co-Investigator is Dr Oliver Davis at the University of Warwick. The project seeks to interrogate the relatively late arrival of queer theory in France, particularly given the fact that the influence of French post-war thought in the development of queer theory in the American and British intellectual context is undeniable. What happened to the ideas of prominent French thinkers such as Foucault, Derrida, or Lacan when they were put to use by Anglo-American queer theorists ? Why has France been resistant to a by-product of its own intellectual tradition ? What is the role of French academic institutions in this resistance ? How was the re-introduction of queer theory into the French context influenced by the cultural prominence in France of psychoanalysis ? How fundamental are these contextual differences in producing widely different results in the dissemination of queer ideas, as well as in the practice of queer activism in France, compared to the UK and the USA ? These are some of the major questions the project seeks to investigate in its 3-year duration from October 2012 to September 2015. Housed in departments of French Studies, the project is nevertheless, like queer theory itself, inherently interdisciplinary.
The project will include two PhD studentships, one at King’s with the aim of investigating theoretical issues, and one at Warwick with the aim of investigating issues related to institutional, historical and political contexts. The project’s outputs will include a series of one-day workshops ; a major international conference ; an edited book as well as an edited special issue of a journal, both based on the workshops and conference ; and two public panel debates held in London and Paris and aiming to reach outside academia and to connect with the wider public.
Infos et contact :
http://www.kcl.ac.uk/artshums/depts/french/research/resproj/queertheory.aspx

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5 - EN LIGNE :

• SAGES, savoirs, genre et sociétés
Centre de recherche transversale en études de genre dans la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université Libre de Bruxelles
SAGES, le Centre de Recherche Transversale en Etudes de Genre, entend favoriser les démarches transversales et transdisciplinaires au sein de la Faculté de Philosophie et Lettres, en s’appuyant sur les champs d’enseignement et de recherches suivants : arts, cinéma, histoire, langues et cultures étrangères, littérature, philosophie et information et communication. Le déploiement de ces recherches au sein de la Faculté tient à la nécessité de penser l’articulation entre spécificités culturelles et constructions de genre, et de comprendre comment cette perspective s’est construite au sein des disciplines scientifiques qui y sont représentées. Les nouvelles configurations culturelles et la nouvelle dynamique des relations entre les sexes (engendrées e.a. par les situations postcoloniales) donnent à la réflexion sur les rapports de genre une urgence et une actualité particulières.
http://sages.ulb.ac.be/

• Médiapart, "Tout sur les études de genre"
Laure Bereni, Éric Fassin, Fabrice Virgili et Danièle Voldman, interrogés pour Mediapart par Antoine Perraud dans la bibilothèque Jean-Maitron du CHS (Centre d’histoire sociale du XXe siècle – Paris I-CNRS), explorent en quatre vidéos la notion d’études de genre (« gendre studies »), cette approche transdisciplinaire qui propose une lecture sexuée du monde social et des rapports de pouvoir :
http://www.dailymotion.com/video/xpqpdq_tout-sur-les-etudes-de-genre-1-4_news
http://www.dailymotion.com/video/xpqpft_tout-sur-les-etudes-de-genre-2-4_news
http://www.dailymotion.com/video/xpqphx_tout-sur-les-etudes-de-genre-3-4_news
http://www.dailymotion.com/video/xpqplf_tout-sur-les-etudes-de-genre-4-4_news
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6 - PUBLICATIONS :

• Delphine Dulong, Christine Guionnet et Érik Neveu (dir.), Boys Don’t Cry ! Les coûts de la domination masculine, PU de Rennes, 332 p., 19 euros. ISBN : 978-2-7535-1827-8
Ce livre analyse les discours « masculinistes », tels qu’ils s’affirment par exemple dans certaines organisations de pères divorcés. Côté scientifique, l’enjeu est clair : il s’agit de poursuivre le travail de déconstruction de la domination masculine en montrant que celle-ci n’a rien de naturel. Elle suppose des investissements et implique des coûts, pour les femmes bien sûr, mais également pour les hommes. Combinant prudence, rigueur et refus des tabous, ce livre revendique donc la vertu de l’insolence scientifique en posant la question des coûts des masculinités.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2870

• Tiers Monde, "Féminismes décoloniaux, genre et développement", n° 209, janvier-mars 2012, 20 euros.
Revue trimestrielle publiée par l’Institut d Étude du Développement Économique et Social, Université de Paris I
Sommaire :
> Christine Verschuur, Blandine Destremau,
Introduction : Féminismes décoloniaux, genre et développement - Histoire et récits des mouvements de femmes et des féminismes aux Suds
> Maitrayee Chaudhuri
Feminism in India : the tale and its telling
> Márgara Millan
De la périphérie vers le centre : origines et héritages des féminismes latino-américains
> Stéphanie Latte Abdallah
Féminismes islamiques et postcolonialité au début du XXIè siècle
> Élisabeth Marteu
Féminismes israéliens et palestiniens : questions postcoloniales
> Tania Angeloff
Le féminisme en république populaire de Chine : entre ruptures et continuités
> Anna Jarry-Omarova
Idéologie de genre et héritage communiste - L exemple de la Mongolie en l an 2000
> Pierre Lénel, Virginie Martin
La contribution des études postcoloniales et des féminismes du « Sud » à la constitution d un féminisme renouvelé - Vers la fin de l occidentalisme ?
> Entretien : Fatou Sow
Mouvements féministes en Afrique
> Rosalva Aida Hernandez Castillo
Dialogues Sud-Sud - Une lecture latino-américaine des féminismes postcoloniaux
http://www.armand-colin.com/revue/30/2/revue-tiers-monde.php

• Aurélie Olivesi, Implicitement sexiste ? Genre, politique et discours journalistique, PU du Mirail, 313 p., 28 euros. ISBN : 978-2-8107-0189-6
L’élection présidentielle de 2007 présente une situation inédite : pour la première fois, une femme, Ségolène Royal, se trouve candidate d’un parti de gouvernement en position d’éligibilité, face à un homme, Nicolas Sarkozy, dont la posture « virile » se trouve dès lors mise en relief. Mais, alors que le genre des candidats semble occuper une place essentielle dans la construction de leur image, cette caractéristique est largement éludée dans les analyses de la campagne officielle publiées dans la presse d’information, qui se veulent au contraire égalitaires et neutralisantes. Pourquoi les journalistes de la presse de référence n’évoquent-ils pas en leur nom propre le rôle joué par le genre des candidats ? Comment interpréter cette représentation fuyante ?
Cet ouvrage montre comment le discours journalistique repousse l’évocation du genre en politique à ses marges : il attribue une conception stéréotypée de l’identité féminine ou masculine des candidats à des locuteurs difficilement identifiables (« vraies gens », « opinion publique » indéfinie), tout en se présentant lui-même comme neutre. Ce désengagement énonciatif rend cette représentation figée du rôle joué par le genre en politique particulièrement difficile à circonscrire, et donc à contester ou à combattre.
Docteure en sciences de l’information et de la communication, Aurélie Olivesi est Attachée temporaire d’enseignement et de recherche à l’université Montpellier 3. Membre du LERASS (université Toulouse 3), elle travaille sur la représentation du genre et de la parole profane dans les médias.
http://w3.pum.univ-tlse2.fr/~Implicitement-sexiste~.html

• Sylvie Frigon (dir.), Corps suspect, corps déviant, Editions du Remue-Ménage, 320 p., 24,95 dollars canadiens. ISBN : 978-2-89091-344-8
En prenant comme point d’ancrage des disciplines en sciences humaines et sociales, et plus particulièrement la criminologie, cet ouvrage pose un regard multiple sur les constructions sociales du corps déviant, et sur le corps féminin en particulier, révélant ainsi l’interaction entre les discours et les pratiques dominantes sur le corps.
Réunissant des textes qui abordent, entre autres sujets, le pouvoir psychiatrique, la torture étatique, l’identification génétique, l’ « anatomie » du criminel, le vieillissement et l’autoblessure en milieu carcéral, le contrôle exercé sur les corps homosexuels ou ceux des travailleuses du sexe, ce recueil rend compte d’une archéologie du corps du mal, un corps à la fois site de contrôle et site de résistance.
http://www.editions-rm.ca/livre.php?id=1405

• Elisabeth Anstett, Marie-Luce Gélard, Les objets ont-ils un genre ? Culture matérielle et production sociale des identités sexuées, Armand Colin, 296 p., 25 euros. EAN13 : 9782200277130
Les recherches menées sur la culture matérielle ont depuis une vingtaine d’années largement interrogé les usages sociaux des objets, en étudiant leur dimension économique, religieuse, politique ou symbolique.
Pourtant, et de façon assez paradoxale si l’on songe à la façon dont s’est déployé le champ des Gender Studies depuis les années 1970, la question de savoir si les objets ont un genre n’a jamais été posée en tant que telle, pas plus que celle de savoir ce que le genre faisait aux objets. C’est précisément sur ces questions que se sont penchés les auteurs de cet ouvrage, qui ont souhaité interroger la production sociale des identités sexuées en partant de la culture matérielle.
Ouvrage interdisciplinaire, Les objets ont-ils un genre ? rassemble ainsi les contributions d’anthropologues, d’ethnologues, de sociologues et de conservateurs de musées qui se sont appuyés sur l’étude d’un ou d’une série d’objets (outils, vêtements, bijoux, ustensiles) pour examiner comment et dans quelle mesure ces artefacts participaient à la construction des identités sexuées. Cet ouvrage invite à cet égard à l’exploration des multiples interactions entre culture matérielle et construction du genre, et ce, dans les configurations sociales et culturelles contemporaines extrêmement diverses mais toujours directement mises en lumière par la fabrication et l’usage de ces objets.
Élisabeth Anstett est anthropologue, chargée de recherche au CNRS et membre de l’IRIS (Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux).
Marie-Luce Gélard est anthropologue, maître de conférences à l’université Paris- Descartes et membre du CANTHEL (Centre d’anthropologie culturelle).
http://www.armand-colin.com/livre.php?idp=420545


Fédération de recherche sur le genre RING (FED 4120)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
- permanence tous les mardis -
01 49 40 73 49
genre.ring@univ-paris8.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

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