Editions du Remue-Ménage, Québec, 2008, 264 p, 24,95 $. ISBN 978-2-89091-271-7
Depuis quelques années, l’idée que les hommes vont mal gagne des adeptes. Cette prétendue crise de la masculinité aurait une cause : les femmes, et surtout les féministes, qui domineraient la société québécoise. Des partisans de la « cause des hommes » grimpent sur des ponts pour y déployer des banderoles, lancent des poursuites judiciaires contre des féministes, prennent la parole en commissions parlementaires, publient des livres et multiplient les sites Internet qui attaquent le féminisme. Certains militants vont même jusqu’à harceler les groupes de femmes.
Le présent ouvrage est le premier à documenter le mouvement masculiniste québécois et à démontrer qu’il nuit à l’atteinte de l’égalité entre les hommes et les femmes. Car, malgré le discours largement répandu de « l’égalité-déjà-là », et celui plus agressif du « féminisme-qui-est-allé-trop-loin », force est de constater que le patriarcat est encore bien vivant, même s’il est vrai que les féministes ont fait des avancées importantes, au prix de longues luttes.
Des textes de Janik Bastien Charlebois, Mélissa Blais, Louise Brossard, Francis Dupuis-Déri, Karine Foucault, Mathieu Jobin, Diane Lamoureux, Ève-Marie Lampron, Josianne Lavoie, Émilie St-Pierre et Marie-Ève Surprenant