L’actualité de ces derniers jours concernant l’enseignement du genre et la manipulation dont ont été victimes élèves et parents d’élèves ont soulevé questions et inquiétudes. Face à une telle campagne de désinformation, il est temps que les chercheurs, qui travaillent depuis de longues années dans le champ des études de genre et en histoire des femmes, prennent la parole.
C’est ce qu’ont fait depuis peu une centaine d’universitaires de l’université de Strasbourg, avec une tribune intitulée « Pour en finir avec les idées reçues. Les études de genre, la recherche et l’éducation : la bonne rencontre », L’Alsace, 29 janvier. Après l’intérêt rencontré par ce texte (les autres universités de France se l’approprient et la font signer), il nous semble important de persister à dénoncer les stéréotypes et de poursuivre la clarification du débat.
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