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Annonces du RING - 15 septembre 2007


Date de mise en ligne : [15-09-2007]




[Annonces du RING]

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires de la prochaine rentrée... GG.]

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SOMMAIRE :
1 – COLLOQUES :
- "L’imbrication du sexisme et du racisme en France et aux USA aujourd’hui", 10 novembre, Paris
- "Quarante ans de recherche sur les femmes, le sexe et le genre", 13 octobre, Paris
2 – SEMINAIRES :
- Atelier Genre(s) et Sexualité(s), Bruxelles
- "Femmes et pouvoir exécutif dans le monde", Paris
3 – APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Atelier Genre, sexe, sexualité dans les mondes grec et romain, Efigies, Paris
- Avant le 12 octobre, "Genre et citoyenneté d’ici et d’ailleurs", Perpignan
- Avant le 12 octobre, "Le rôle du féminisme dans l’émergence de nouveaux problèmes sociaux sur la scène publique", Paris
- Avant le 1er décembre 2007, "Homosexualités dans les cultures visuelles francophones contemporaines", Grande-Bretagne
- Avant le 15 novembre, "Multiculturalism and feminism", Association of Women Philosophers
- Avant le 15 avril 2008, "Transgender Studies and Feminism : Theory, Politics, and Gendered Realities", Hypatia
- Avant le 1er mai 2008, "Women and Agriculture", Signs
- Journal of Women’s History
4 – EN LIGNE :
- Colloque "Revolutions and Sexualities. Cultural and Social Aspects of Political Transformations"
5 – PUBLICATIONS :
- Rebecca Rogers, Les bourgeoises au pensionnat. L’éducation féminine au XIXe siècle
- Isabelle Brouard-Arends et Marie-Emmanuelle Plagnol-Diéval (dir.), Femmes éducatrices au siècle des Lumières
- Politix, "Militantisme et hiérarchies de genre"
- Genèses, "Femmes d’élection"
- James Day (dir.), Queer Sexualities in French and Francophone Literature and Film

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COLLOQUES :

- "L’imbrication du sexisme et du racisme en France et aux USA aujourd’hui"
Colloque organisé par la revue Nouvelles Questions féministes et l’Université Columbia à Paris
à REID HALL, 4 rue de Chevreuse, 75006 Paris
le 10 novembre 2007
Programme :
9.00 Accueil
9.15 Ouverture par Danielle Haase-Dubosc. Nouvelles Questions féministes et Reid Hall, une longue histoire qui ne nous rajeunit pas.
9.30 L’imbrication du sexisme et du racisme dans l’histoire de la revue Nouvelles Questions féministes par Christine Delphy et Patricia Roux.
10.00 Danielle Haase-Dubosc. Féminismes, postcolonialisme et transnationalismes.
10.30 Patricia Roux. L’instrumentalisation du genre : une nouvelle forme de sexisme et de racisme.
11.00 Christelle Hamel. La sexualité entre racisme et sexisme.
11.30 Pause café
11.45 Discussion
12.45 Déjeuner
14.00 Café à Reid Hall
14.15 Leti Volpp. Quand on rend la culture responsable de la mauvaise conduite.
15.15 Houria Bouteldja et Saida Rahal Sidhoum. Qu’est-ce qu’un féminisme « indigène » aujourd’hui en France ?
15.45 Christine Delphy. Peut-on lutter efficacement contre le patriarcat sans prendre en compte le racisme ?
16.15 Pause café
16.30 Discussion
17.30 Clôture.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Nouvelles Questions Féministes - http://www2.unil.ch/liege/nqf/index.html
Contact : info-liege@unil.ch

- Yvonne Knibiehler, "Quarante ans de recherche sur les femmes, le sexe et le genre"
Conférence organisé par l’Institut Emilie du Châtelet
Le samedi 13 octobre de 14 heures à 16 heures
Musée de l’Homme, salle de cinéma,
17 Place du Trocadéro, 75016.
[Je n’en sais pas plus...]

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SEMINAIRES :

- Atelier Genre(s) et Sexualité(s), Saison automne - hiver 2007
de l’Institut de Sociologie de l’Université libre de Bruxelles,
. Jeudi 20 septembre :
Jeffrey Weeks (London South Bank University)
« The World We Have Won : The Remaking of Erotic and Intimate Life »
. Mercredi 3 octobre :
Mylène Botbol – Baum (Université catholique de Louvain) « L’avenir de la re-production, ou post-production biologique des femmes ? Présentation de "Des embryons et des hommes" (PUF : 2007) »
Discutante : Christine Leclercq (Université catholique de Louvain)
. Mercredi 7 novembre :
Gert Hekma (Universiteit van Amsterdam)
$« How liberal are the Netherlands ? »
. Mercredi 28 novembre :
Christelle Taraud (Columbia University/Université libre de Bruxelles) « Prostitution et colonisation : autour du livre de Germaine Aziz, Les chambres closes »
. Lundi 17 décembre :
Joz Motmans (Steunpunt Gelijkekansenbeleid, Consortium Universiteit Antwerpen & Universiteit Limburg) « What’s T got to do with it ? Sameness and (in)difference - debates in trans/gender theory and –activism »
Toutes les séances ont lieu à 18h dans la salle Henri Janne de l’Institut de Sociologie de l’ULB (15e étage) - 44 Avenue Jeanne – 1050 Bruxelles.
Infos : http://www.ulb.ac.be/is/ags

- "Femmes et pouvoir exécutif dans le monde"
Centre d’histoire de Sciences Po
Programme Histoire politique et culturelle du genre
organisé par Christine Bard (professeure d’histoire contemporaine, Université d’Angers), Janine Mossuz-Lavau (directrice de recherche au CEVIPOF), Gabrielle Costa de Beauregard (secrétaire générale du Centre d’histoire de Sciences Po), Emmanuelle Latour (secrétaire générale de Observatoire de la Parité) et Bibia Pavard (doctorante, Centre d’histoire de Sciences Po).
Le séminaire a lieu le premier jeudi du mois au 56 rue Jacob, de 17h à 19h. Salle du Traité.
18 octobre : Geneviève Fraisse, Philosophe, ancienne députée européenne et déléguée interministérielle aux droits des femmes.Thème : Vie et mort du féminisme d’Etat
Discutante : Emmanuelle Latour
8 novembre : Marie-Jo Zimmermann, députée, rapporteure de l’Observatoire de la parité, présidente de la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationaleThème : Parité et pouvoir en France
Discutante : Janine Mossuz-Lavau
Ce message et toutes les pièces jointes qu’il contient sont confidentiels et établis à l’intention exclusive de ses destinataires. Toute utilisation de ce message non conforme à sa destination, toute diffusion ou toute publication, totale ou partielle, est interdite. Si vous recevez ce message par erreur, merci d’en avertir immédiatement l’expéditeur et de le détruire. Sciences Po décline toute responsabilité au titre de ce message s’il a été altéré, déformé ou falsifié ou si son émetteur a falsifié son identité ou son statut au sein de Sciences Po [sic !].

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APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Atelier Genre, sexe, sexualité dans les mondes grec et romain
Les études sur le genre, sur le sexe, sur la sexualité montrent, depuis plusieurs années, la richesse de leurs apports dans des disciplines très diverses. Les études anciennes ont toujours, en France comme ailleurs, joué un rôle important dans ce champ de recherche. Des pionnières et des pionniers devenus illustres ont, autrefois, scruté l’Antiquité à la lumière des outils que forgeaient l’histoire des femmes, l’histoire des hommes, l’histoire des constructions des identités de genre : ils ont, ce faisant, écrit des pages essentielles de l’histoire de l’Antiquité ; ils ont, dans le même temps, notablement contribué à l’histoire du genre. Du côté de la sexualité, comment ne pas citer le geste de Michel Foucault dont l’archéologie remonta jusqu’à l’Antiquité gréco-romaine pour comprendre ce qu’il appela le dispositif de la sexualité ?
Si de longues années ont ensuite été occupées par de faux débats, la recherche française est, depuis quelques années, enfin passée à une nouvelle phase : celle où le genre peut être utilisé comme un outil heuristique, avec ses avantages, avec ses inconvénients, un outil parfois fécond, un outil parfois insuffisant. Les Antiquisants s’inscrivent déjà pleinement dans cette nouvelle phase : trop souvent disséminé-e-s ici et là, des étudiant-e-s, des chercheur-e-s travaillent sur les problématiques liées au genre, au sexe, à la sexualité ; des étudiant-e-s ou des chercheur-e-s, trop souvent dispersé-e-s eux-elles aussi, travaillent sur des problématiques qui ne sont pas directement inscrites dans l’histoire du genre, du sexe ou de la sexualité, mais ont recours, parfois ponctuellement, parfois plus durablement, aux outils forgés par ces études.
Le fait qu’il y ait peu de structure destinée à rassembler ces hellénistes ou ces latinistes fait obstacle à la mise en commun des questions que certain-e-s se posent, et prive chacun des éléments de réponses que les autres pourraient peut-être y apporter. Pour d’autres périodes ou pour d’autres problématiques, l’association EFiGiES rassemble et fait communiquer, depuis plusieurs années maintenant, des chercheuses et des chercheurs, des étudiantes et des étudiants venu-e-s d’universités ou d’institutions diverses, mais travaillant sur des problématiques liées à l’histoire du genre, du sexe ou de la sexualité. Il nous a par conséquent semblé intéressant de créer, au sein de l’association EFiGiES, un atelier spécifiquement consacré à l’Antiquité, afin d’y rassembler et d’y faire communiquer les enseignant-e-s et/ou étudiant-e-s dont les recherches portent sur – ou touchent de près ou de loin – aux question de genre, de sexe ou de sexualité.
Cet atelier se réunira, pour l’année universitaire 2007-2008, à la Maison des Initiatives Etudiantes (MIE), 50 rue des Tournelles, 75003 Paris (métro Bastille, Bréguet Sabin ou Chemin-Vert), de 14h à 16h,
. le samedi10 novembre 2007
. le samedi 1er décembre 2007
. le samedi 5 janvier 2008
. le samedi 2 février 2008
. le samedi 1er mars 2008
. le samedi 5 avril 2008
. le samedi 3 mai 2008
Il est ouvert à celles et ceux qui souhaiteraient communiquer leurs travaux ou leurs réflexions, aux hellénistes, latinistes, historiens, anthropologues, juristes, littéraires que leurs réflexions orientent vers l’Antiquité. Cet atelier est conçu pour être un espace de dialogues, d’échanges, d’enrichissements.
Les propositions de communications peuvent être envoyées à : Sandra Boehringer : sandra.boehringer@wanadoo.fr

- Avant le 12 octobre
"Genre et citoyenneté d’ici et d’ailleurs"
Journées d’étude à l’Université de Perpignan : 30 Novembre - 1er Décembre 2007,
Journées d’étude organisées par l’association « idem, question de genre », en partenariat avec l’Université de Perpignan, la ville de Perpignan, la Délégation des Droits des Femmes, L’Acsé, EFiGiES. le Conseil Général des Pyrénées-Orientales, l’Europe, la Generalitat de Catalunya.
Longtemps exclues de la vie publique et cantonnées aux activités familiales et domestiques, les femmes ont progressivement conquis l’accès à une citoyenneté pleine et entière. La volonté d’émancipation féminine et la revendication d’un statut égal à celui des hommes s’est ainsi manifestée au cours du vingtième siècle par la conquête des libertés politiques, la reconnaissance du principe d’égalité des droits et la remise en cause de l’ordre traditionnel au sein de la famille. L’illégitimité des femmes dans tous les domaines de la vie publique est aujourd’hui dénoncée de par ses aspects discriminatoires. La norme de genre « féminin » apparaît alors comme injustifiée et à corriger, pour favoriser une identification valorisée des filles et des femmes, quels que soient les âges, les origines, les orientations sexuelles, les mœurs, les apparences physiques, les adhésions religieuses, politiques et syndicales.
C’est dans cette perspective que se placent les actions de l’association « idem, question de genre », en cherchant notamment à faire état de la permanence de la participation des femmes dans l’histoire et dans l’actualité. Ainsi, l’exposition « Femmes oubliées dans la citoyenneté » réalisée en 2007, cherche à réhabiliter des femmes qui ont su résister, ignorer et/ou contourner ces normes de genre. Pensées comme scandaleuses, exceptionnelles, hérétiques ou guidées par la cécité amoureuse, la pensée dominante leur octroie peu de place et perpétue ainsi leur invisibilité et leur mutisme.
Les incidences discriminantes de ce traitement font place à l’enjeu actuel d’instruire une culture juste et équilibrée en terme de sexes puisque l’histoire des nations s’est construite avec les deux sexes. L’accès récent des femmes à l’enseignement supérieur et à la recherche, ajouté au gender mainstreaming , permettent aux théories du genre de répondre à cette nécessité. C’est à cette démarche en cours que s’affilie le présent appel à propositions.
Les objectifs de ces journées d’étude sont ainsi de recenser les données concernant la mémoire des femmes locale et transfrontalière afin de :
. Dynamiser la réflexion sur le genre et réunir les différents-es acteurs-rices.
. Contribuer à l’écriture de l’histoire des femmes et de transmettre ainsi un patrimoine de proximité.
. Permettre une analyse des rapports sociaux de sexes à partir des réalités et des mémoires locales.
Promouvoir les différents apports des femmes au-delà des frontières territoriales vise à inciter une conscience collective et à « équilibrer » une culture mixte.
Propositions d’interventions
Les axes d’interventions proposés prennent en compte les différents niveaux d’analyse de la réalité sociale : sociétal, organisationnel et individuel.
La déclinaison de la problématique de citoyenneté sera par ailleurs observée sur différents niveaux territoriaux : le continent, la nation, la région, la catalogne, le département…
. La citoyenneté est évoquée dans son sens juridique, dispensant des droits juridiques, civils et politiques, elle accorde aux citoyennes la jouissance de libertés individuelles, de conscience, d’expression, d’être mobile et défendue en toute égalité. Principe de la démocratie, elle est ainsi source du lien social. Seront questionnées les réalités passées et actuelles des femmes dans ces perspectives. Un appui théorique global illustrera les analyses fondamentales et évolutives de genre dans les activités citoyennes des femmes. Quelles sont les stratégies de résistance des femmes à la domination ? Quelles sont les transmissions intergénérationnelles de ces micros-stratégies ? Les gestes et pratiques affirment-ils l’existence et/ou l’affiliation des sexes- à un ou des groupes d’appartenance sexuée ? Il peut s’agir de prendre à témoin des trajectoires de vie ou de découvrir des portraits de femmes méconnues, d’analyser les obstacles à leur reconnaissance, leur stratégie d’évitement à leur déni…
. Depuis la 1ère grève des transbordeuses d’oranges de Cerbère, aux multiples activités des femmes, tant professionnelles que familiales, militantes, politiques, syndicalistes, quels sont les traitements différentiels des sexes en lien avec le patrimoine historique, les évènements, les pratiques et rituels prenant part à "l’identité" locale ? Il s’agira d’élaborer une réflexion historique et épistémologique sur les approches du genre en lien avec le territoire. Cet axe peut être l’objet d’une proposition réflexive sur une/des mémoires familiales, l’entourage social, politique, l’environnement culturel…
. Dès l’émergence d’une mouvance féministe, quelles ont été les formes de luttes du militantisme local, ses évolutions, ses participants-es ? Quels sont les signes ou symptômes d’un androcentrisme local dans ses traits culturels et traditionnels (fêtes, rituels, modalités familiales et/ou conjugales, activités professionnelles, sportives, culturelles, militantes, de formations, homo, lesbo et biphobie) ?
Merci de joindre vos propositions de communication (une page soit env 2500 signes) au plus tard le 12 Octobre 2007 à l’adresse suivante : idemgenre@yahoo.fr
25 Octobre 2007 : Sélection des propositions d’intervention.
10 Novembre 2007 : Envoi des communications (environ 35 000 signes).
La parution des actes des journées d’étude est prévue pour début 2008.
Pour toute information : Françoise Birkui 06 66 96 11 83

- Avant le 12 octobre
"Le rôle du féminisme dans l’émergence de nouveaux problèmes sociaux sur la scène publique"
Journée d’étude - Lundi 14 janvier 2008
Autour de Jane Jenson et Amy G. Mazur
Centre d’études européennes de Sciences Po
Responsables : Laurie Boussaguet et Sophie Jacquot
Dans le cadre de son programme de professeurs invités, Sciences-po accueille cette année Jane Jenson et Amy G. Mazur, deux figures éminentes de la recherche sur les questions du rapport entre genre et politique(s). Le
Centre d’études européennes a souhaité faire profiter de jeunes
chercheur(e)s (doctorants, post-doctorants, docteurs et chargés de
recherche) de leur venue à toutes deux en organisant une journée d’étude
articulant certaines de leurs thématiques de recherche, encore peu explorées
par la science politique française.
Ainsi, il nous a semblé intéressant de chercher à lier entre
elles les problématiques soulevées par Jane Jenson d’une part, relatives
notamment à l’impact du genre sur les politiques sociales et l’émergence de
nouveaux risques sociaux (Jenson, 2006 ; Jenson et al., 2002 ; Jenson, Hagen
et Reddy, 1988 ; Jenson et Sineau et al., 2001 ; Jenson et Saint-Martin,
2006), et les axes de recherche d’Amy Mazur d’autre part, sur les politiques
publiques féministes, le féminisme d’Etat (State feminism) et les relations
entre le mouvement des femmes et l’Etat (Mazur, 2001, 2002 ; Mazur et
Baudino, 2001 ; Mazur et Mc Bride Stetson, 2002).
Dans cette perspective, nous proposons de centrer cette journée
d’étude sur l’articulation entre le féminisme en tant que mouvement social
et champ intellectuel issu de la société civile, et l’Etat, la sphère
publique et le processus de décision. Plus précisément, la question de l’
émergence de nouveaux problèmes sociaux sur la scène publique, et le rôle
joué par le féminisme dans cette émergence, nous a semblé constituer une
entrée pertinente pour aborder cette thématique.
En effet, les transformations sociales que connaissent les
sociétés occidentales depuis les années 60, sous l’effet conjugué du
post-matérialisme (Inglehart, 1977), de la post-industrialisation et du
développement des médias, ont contribué à faire émerger de nouveaux enjeux
sur les scènes publiques et politiques ; ces derniers sont pris en charge
par des acteurs publics de type nouveau, dont les féministes, qu’elles
soient simples militantes ou universitaires, incarnent l’une des catégories
les plus actives. Ainsi, on peut penser au rôle central qu’elles ont par
exemple joué dans le vote des « lois de l’amour » (Mossuz-Lavau, 2002), ou à
l’émergence plus récente des débats sur la conciliation entre vie familiale
et vie professionnelle.
Pour cette journée d’étude, nous nous intéresserons donc :
. à la place et à l’usage des concepts et discours féministes, ainsi
qu’aux mobilisations des femmes, dans la mise sur agenda de certains objets
d’action publique.
. notre objectif sera également de questionner la façon dont ces
mobilisations et ces discours sont ensuite traduits, re-traduits, incorporés
et diffusés par les pouvoirs publics.
Le regard pourra être porté sur des cas d’étude historiques ou plus
contemporains. Cette mise en perspective temporelle sera d’ailleurs un moyen
d’interroger la notion de « backlash » (Faludi, 1992) et ses éventuelles
traductions empiriques.
Deux grands secteurs nous semblent d’ores et déjà pouvoir être repérés : le domaine socio-économique d’une part (politiques sociales, de l’emploi, de la petite enfance, etc.) ; et celui de la gestion de l’intime d’autre part
(sexualité, fertilité, reproduction, etc.). Il ne s’agit toutefois pas de se
limiter à ces seuls domaines « classiques » de mobilisations féministes et d
’intervention genrée et nous espérons que les propositions de communication
permettront d’élargir le spectre des secteurs où les féministes ont été ou
sont à l’origine de processus de mise sur agenda.
Enfin, nous souhaitons souligner que les approches comparatives (Jenson et Gazibo, 2004 ; Mazur, 1999 ; Mazur et Mc Bride Stetson, 1995 ; Mazur et
Zwingel, 2003) seront particulièrement appréciées pour la sélection des
papiers de cette journée.
Calendrier :
. Date limite d’envoi des propositions : au plus tard le 12 octobre
2007.
. Réponse aux propositions : au plus tard le 22 octobre 2007.
. Date limite d’envoi des communications : le 21 décembre 2007.
Infos : laurie.boussaguet@sciences-po.fr

- Avant le 1er décembre 2007
"Homosexualités dans les cultures visuelles francophones contemporaines"
Conférence bilingue. Université de Stirling, Grande-Bretagne, 25-27 juin 2008
Vu le succès et l’intérêt suscité par Hypervisibilité I (Montréal, juin 2006, http://cinema.concordia.ca/hyper/programme.html), Hypervisibilité II se tiendra à l’Université de Stirling (GB) du 25 au 27 juin 2008.
Tout en conservant le thème général d’Hypervisibilité I (représentations des homosexualités dans les oeuvres de fiction cinématographiques et télévisuelles contemporaines francophones), nous voudrions élargir le champ de recherche à d’autres cultures visuelles francophones (vidéo clip, vidéo expérimentale, bande dessinée, publicités etc.).
Nous suggérons – à titre indicatif plutôt qu’exhaustif – les thèmes de communication suivants :
. Analyse de films spécifiques ;
. Discussion de l’oeuvre de cinéastes particuliers ;
. Narrations de coming out ;
. La famille (alternatives à la famille dite traditionnelle, homoparentalité, etc.) ;
. Représentations de la bisexualité et de la transexualité ;
. Homophobie, haine de soi ;
. Représentation du sida / individus vivant avec le sida ;
. Narrations sur le sida ;
. Travestisme ;
. Homosexualité et cinéma populaire / genres ;
. Homosexualité et ethnicité / classes sociales ;
. Réception critique, censure.
Les propositions de communication touchant à des thèmes différents seront aussi considérées.
Vos propositions de communication (200-300 mots), en français ou anglais, devant inclure un bref résumé biographique (affiliation universitaire, champs d’intérêt, publications principales etc.), sont à envoyer à Florian Grandena (florian.grandena@uotttawa.ca) ou à Cristina Johnston (cristina.johnston@stir.ac.uk) d’ici au 1er décembre 2007.
Sessions plénières : Lucille Cairns (Durham University, GB), Jean-Pierre Simard (Université Jean Monnet – Saint-Étienne, France), Denis Provencher (University of Maryland, États-Unis).
Organisateurs : Florian Grandena (Université d’Ottawa, Canada) et Cristina Johnston (University of Stirling, GB).

- Avant le 15 novembre :
"Multiculturalism and feminism"
The Thirteenth Symposium of International Association of Women Philosophers (IAPh) will be held in Seoul, Korea, just prior to the XXII. World Congress of Philosophy. The symposium seeks to bring philosophical analysis to bear on the complex relationship between feminist and multicultural theories and practices. It also seeks to explore questions concerning commonalities and differences among women, who often come from radically different social, cultural, and political contexts and yet who live in a world that is increasingly globally connected.
Feminism has developed globally in accordance with the diversity of the demands of women who are often faced with divergent forms of inequality and discrimination. Its diversity thus reflects the different sources of gender inequity that originate from particular socio-cultural and political situations. However, the diversity of women’s concerns does not deter women philosophers from collaborating and engaging in shared philosophical discourse. The Seoul symposium will examine proposed solutions to the inequality and discrimination that undermine women’s living conditions and that deny women decency, while also attending to issues posed by differences among women.
The Seoul Symposium especially invites contributions from women scholars who are interested in the intersections of “multiculturalism and feminism,” as well as with the philosophical interrogation of the concepts of “women,” “feminism” and “multiculturalism” as (for example) ontological, epistemological, or ethical questions.
Abstracts :
. Language : English, German, French, Spanish, or Korean (language of the hosting country).
. Length : 300-500 words
For more information, contact Heisook Kim : iaph2008@gmail.com

- Avant le 15 avril 2008 :
For a Special Issue of Hypatia : A Journal of Feminist Philosophy
“Transgender Studies and Feminism : Theory, Politics, and Gendered Realities”
The recent publication of The Transgender Studies Reader (ed. Susan Stryker and Stephen Whittle, New York : Routledge, 2006) marks a watershed in the development of trans studies. Arising in the early nineties in close relation to queer theory, trans studies is characterized by the coming-to-voice of trans people, long the theorized and researched objects of sexology, psychiatry, psychoanalysis, and even feminist theory.
Sandy Stone’s groundbreaking “The Empire Strikes Back : A Posttranssexual Manifesto” sought the end of monolithic accounts of trans people (authored by non-trans) to reveal a multiplicity of trans narratives told by trans people themselves. By recognizing trans people as flesh and blood human beings with particular access to experiences of “transness” and transphobic oppression, as its starting point, trans studies opens up a way of theorizing “transgender”—for trans and non-trans people alike—that ideally resists, rather than reinforces, mechanisms of transphobia. This raises important questions in feminist theory and politics. How can feminist theory best understand transphobia and trans resistance ? Where do feminist and trans politics meet ? Where are the overlaps and gaps, the points of connection and disconnection ?
Hypatia invites submissions to a special issue on transgender studies and feminism, which recognizes the emergence of trans studies.
We welcome articles that investigate the relations between feminism and transgender studies. Articles exploring the intersections of multiple oppressions are especially welcome, as are submissions that come from subject-positions outside the United States (and North America more generally). We seek a collection of papers that is international in scope.
We also welcome articles that focus on issues specific to trans studies, trans politics, and trans people. This includes (but is hardly limited to) the following : medical regulations of trans bodies ; transphobic violence ; transphobia in housing, employment, education, medical treatment, and the like ; sexual violence against trans people ; critiques and concerns about various views within trans studies or politics, tensions between queer theory and trans studies.
Submissions need not be limited to the discipline of philosophy ; we encourage interdisciplinary submissions. Regardless of disciplinary orientation, all submissions need to be theoretically sophisticated. Submissions that show a sensitivity to the interrelations among theory, politics, and real impacts upon flesh and blood human beings are especially welcome.
Papers should be no more than 8000 words, prepared for anonymous review, and accompanied by an abstract of no more than 75 words. Please provide a cover letter identifying your paper as a submission for the special issue “Transgender Studies and Feminism : Theory, Politics, and Gendered Realities.”
The deadline for submissions is 15 April, 2008. Papers should be submitted by electronic attachment in Word to Ann Garry at agarry@calstatela.edu. Submissions should follow Hypatia guidelines (see http://www.msu.edu/~hypatia/). Please address all correspondence, questions and suggestions to Ann Garry or Talia Bettcher at tbettch@calstatela.edu.
We look forward to hearing from you.
http://www.msu.edu/~hypatia/

- Avant le 1er mai 2008
La revue Signs, International Journal in Women’s Studies prépare un numéro consacré à "Women and Agriculture" :
As agriculture becomes increasingly globalized, feminist concerns about women and agriculture revolve around issues of food security, social justice, and sustainability. Women across the globe have always played major roles in agricultural production, contributing substantially to food production and food security. Women produce almost half the world’s food, but they often work in difficult conditions with low pay and inadequate access to land and capital. In developing countries women produce 60 to 80 percent of food, but their work has often been discounted. Recently war, HIV/AIDS, and migration of men have contributed to a feminization of agricultural labor in many regions of the world. Despite women’s considerable role in agricultural production, they are markedly absent at the policy level in multinational corporations, international institutions, and national and state governments that determine directions for agriculture. Women are also underrepresented in agricultural science, which plays a crucial role in shaping the future of agriculture.
The intersections of gender, race, class, ethnicity, and nationality are, and have been historically, central to the politics of agriculture, structuring who produces food, who benefits from this global food system, and who eats. Women agriculturalists in the Global South are particularly vulnerable to free trade agreements that advantage agribusiness in Western nations.
Women’s resistance to the increasing globalization and corporatization of food include forming women’s agricultural networks, working for fair trade, supporting organic agriculture, improving animal health and welfare, and contesting genetically modified organisms. Scholarship on women farmers raises fascinating theoretical debates on women’s bodies, multiple identities, and technologies. Feminist science studies address issues of genetically engineered food and women’s agricultural knowledge and seed saving.
For this special issue we invite international, transnational, and comparative studies of women and agriculture ; submissions that engage feminist theoretical and historical analyses of women and agriculture ; and analyses of racial, ethnic, and gendered dimensions of agriculture. We seek manuscripts on women and sustainable agriculture, on women in leadership and decision-making positions, and in feminist science studies pertaining to women’s knowledge and changing agricultural practices.
Carolyn Sachs, Professor of Rural Sociology and Women’s Studies, Penn State University, United States, and Margaret Alston, Professor of Social Work and Human Services and Director of the Centre for Rural Social Research, Charles Sturt University, Australia, will serve as guest editors of the special issue on women and agriculture.
The deadline for submissions is May 1, 2008.
Infos : http://www.journals.uchicago.edu/Signs/call2.html

- La revue Journal of Women’s History, du département d’histoire de l’Université d’Illinois (Etats-Unis) est à la recherche d’articles originaux dans le domaine de l’histoire des femmes : "We are interested in articles based on original empirical research as well as reflections on conceptual, theoretical, and methodological issues in womens history"
Infos :
http://www.press.jhu.edu/journals/journal_of_womens_history/guidelines.htm

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En ligne :

- Les contributions du colloque
"Revolutions and Sexualities. Cultural and Social Aspects of Political Transformations"
organisé par l’Institute of History of Jagiellonian University
qui se tiendra à Cracovie (Pologne) les 27 et 28 septembre prochain sont disponibles en ligne :
http://www.iisg.nl/~womhist/krakow.html

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Publications :

- Rebecca Rogers, Les bourgeoises au pensionnat. L’éducation féminine au XIXe siècle, PU de Rennes, 392 p., 22 euros.
Quelle éducation reçoivent les femmes de la bourgeoisie qui peuplent l’imaginaire des Français grâce aux romans et aux peintures du XIXe siècle ? Les Bourgeoises au pensionnat offre une réponse en étudiant l’émergence d’un système d’enseignement secondaire pour jeunes filles antérieurement aux lois républicaines de 1880. À travers l’étude d’établissements très divers, religieux comme laïcs, se dessine un portrait des jeunes filles au pensionnat ainsi que des « instruiseuses », pour reprendre le qualificatif qu’utilise Lamartine pour désigner les nombreuses femmes qui vivent de l’enseignement. L’analyse des programmes d’études, des manuels d’instruction et des rapports d’inspection met à jour les enjeux de cette éducation visant à faire de bonnes mères et épouses. La lecture de discours de distribution de prix, de correspondances, de mémoires et de journaux intimes révèle l’autre facette du processus, un univers scolaire où les jeunes filles apprennent des leçons qui sont en réalité plus complexes.
La culture scolaire transmise au pensionnat ne s’arrête pas aux frontières de l’Hexagone. L’éducation catholique des jeunes filles fait partie de la « mission civilisatrice » française, les bonnes sœurs qui dirigent les pensionnats en métropole se lançant également à la conquête des âmes en Afrique comme aux États-Unis. Si l’on connaît bien l’influence culturelle des Jésuites dans le monde, ce livre témoigne d’un modèle d’éducation féminine « à la française » qui fait partie d’une histoire transnationale en voie de construction, histoire expliquant en partie l’image de la femme française qui fascine tant les observateurs étrangers, notamment Outre-Atlantique.

- Isabelle Brouard-Arends et Marie-Emmanuelle Plagnol-Diéval (dir.), Femmes éducatrices au siècle des Lumières, PU de Rennes, 2007, 390 p., 22 euros
Ces femmes éducatrices ont compris les enjeux qui dépassent largement l’individu singulier, garçon et/ou fille. Elles agissent dans l’enceinte familiale en interpellant mère et père. Les partenaires de l’éducation, femmes, hommes, auteurs ou non, entrent dans des géométries variables, mais qui, toutes, soulignent la présence grandissante de la femme dans le domaine éducatif, quelle que soit sa place dans la société. Explicitée ou non par les textes, la question d’une éventuelle spécificité féminine est au cœur des débats, elle en constitue le point d’ancrage, qu’il s’agisse des programmes, des méthodes ou des expérimentations proposées.

- Le dossier de la revue Politix nº78 (2/2007) porte sur "Militantisme et hiérarchies de genre" avec les articles de :
. Jean-Gabriel Contamin
"Genre et modes d’entrée dans l’action collective. L’exemple du mouvement pétitionnaire contre le projet de loi Debré"
. Cécile Guillaume
"Le syndicalisme à l’épreuve de la féminisation. La permanence « paradoxale » du plafond de verre à la CFDT"
. Judith Taylor
"Les tactiques féministes confrontées aux « tirs amis » dans le mouvement des femmes en Irlande"
. Sylvia Faure et Daniel Thin
"Femmes des quartiers populaires, associations et politiques publiques"
. Laure Bereni
"Du MLF au Mouvement pour la parité. La genèse d’une nouvelle cause dans l’espace de la cause des femmes"

- Le dossier de la revue Genèses n° 67 (2007) porte sur "Femmes d’élection" avec les articles de :
. Laure Bereni et Anne Revillard
"Des quotas à la parité : « féminisme d’État » et représentation politique (1974-2007)"
. Catherine Achin et Sandrine Lévêque
"Femmes, énarques et professionnelles de la politique. Des carrières exceptionnelles sous contraintes"
. Lucie Bargel
"La résistible ascension des femmes à la direction du Mouvement des jeunes socialistes"
. Anne Boigeol
"Le genre comme ressource dans l’accès des femmes au ’gouvernement du barreau’ : l’exemple du barreau de Paris"

- James Day (dir.), Queer Sexualities in French and Francophone Literature and Film, French Literature Series, vol XIX, Rodopi, Amsterdam/New York, NY, 2007, 209 p., 46 euros/64 dollars.
The steady development of queer theory over the last two decades has provided useful analytical tools and the will to dismiss the watchdog of heteronormativity. Modes of reading have evolved, as this volume of FLS amply attests. Following Bill Edmiston’s introduction to the volume — a concise and informative history of queer theory — the fifteen articles reveal, not surprisingly, significant diversity. One deals with queerness in the context of medieval writing where allegorical and euphemistic expression were understood to be irreconcilable. Another treats translations in Early Modern France of an Ovidian fable that had an inconvenient lesbian dimension. Rousseau’s fixation on his bottom (e.g., for spankings) points to a queer streak, while Gautier’s Mademoiselle de Maupin enhances the theme of sexual misidentity with ornamental figures. The queerness of Sand’s La Mare au diable emerges in the course of a contrasexual reading. A musicologist investigates the possibility of a lesbian esthetics of music in a work by Erik Satie, while a literary scholar finds evidence of Proust’s “outing” in Jean Santeuil. Other articles address the sense of gender transformation wrought by sodomy, a revised view on the writing subject in Jean Genet’s fiction, the queerness of heterosexuality in the works of Michel Houellebecq, and recurring motifs in recent fiction produced by “gay Paris.” Two of the articles treat activism and esthetics in film.
http://www.fabula.org/actualites/article19864.php


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(Réseau Interuniversitaire et
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