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Chiara Quagliariello, "Modèles de naissance et de “natures” en conflit : les Sénégalaises en exil face à l’hopital moderne"

4 décembre 2013 - Sienne


Date de mise en ligne : [18-12-2013]



Mots-clés : santé | médecine | Afrique | procréation


Chiara Quagliariello a soutenu sa thèse intitulée "Modèles de naissance et de “natures” en conflit : les Sénégalaises en exil face à l’hopital moderne", sous la co-direction et la co-tutelle internationale de Dominique Memmi et Simonetta Grilli, le mercredi 4 décembre à l’Université de Sienne (Italie), Institut Supérieur de Recherche “Santa Chiara”.

Jury :

Dominique Memmi, Directrice de Recherche au CNRS de Paris (directrice de thèse)
Simonetta Grilli, Professeur d’anthropologie à l’Université de Sienne(directrice de thèse)
SylvieFainzang, Directrice de Recherche à l’INSERM de Paris (rapporteur)
Danièle Carricaburu, Professeur de sociologie à l’Université de Rouen (rapporteur)ValeriaRibeiroCorrosacz, Professeur d’anthropologie à l’Université de Modena (examinateur)
BrunoRiccio, Professeur de sociologie à l’Université de Bologna (examinateur)

Résumé :

Ma thèse porte sur les représentations implicites de la Nature dans les différents modèles de naissance. Mon travail se oncentre, en particulier, sur les formes de dialogue, les conflits et les solutions de compromis entre les modèles de procréation introduites et rencontrées par les femmes sénégalaises en exil dans le service de maternité de Poggibonsi : un des premiers en Italie à avoir proposé le modèle de naissance dit « naturel ». A travers une étude comparative, mon analyse met en lumière la conception de la Nature propre à notre société occidentale moderne. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les difficultés rencontrées par les sages-femmes face à la tentative de créer une alliance avec les Sénégalaises sur la base d’une égalité (d’espèce) censée aller au-delà des différences (culturelles). La faveur accordée au relativisme culturel dans une société occidentale qui se veut désormais volontiers multi-culturaliste se voit donc contrecarrée - en pratique - par une tendance à universaliser notre propre rapport à la nature : une sorte de naturalisme, moderne aussi bien que « post-moderne ». L’idée selon laquelle, bien que le fonctionnement « purement » biologique du corps soit certes, à peu près le même pour tous, la nature n’a pas la même importance et n’occupe pas du tout la même place dans toutes les « cultures de la naissance » apparaît comme un défi difficile à « digérer » pour le rationalisme occidental, notamment hospitalier.

Contact :

chiaraquagliariello@yahoo.it

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