Intervention dans le cadre du séminaire Féminismes matérialistes et analyses critiques
mardi 16 juin 2015
Salle 159, 14h-17h, site Pouchet/CNRS
Présentation :
A cette étape de la planétarisation du capitalisme s’accompagnant de violence voire de « violence extrême » (Balibar 2010), je pose la thèse que nous vivons un moment historique de transformation des rapports de classe, de sexe, de la politique... et de la guerre en général. Il nous est difficile de voir, nommer, décrire, évaluer ce qui a lieu. Dans un tel cadre, les travaux, les outils, les positions des féministes matérialistes sont d’une grande actualité et utilité pour connaître, ne pas « consentir », résister aux formes de dénis, de banalisation idéologique des changements matériels, idéologiques en cours. C’est ainsi que dans le cadre de mes travaux en philosophie et en théorie politique, j’ai intégré dans mon approche ce que j’appelle des « théories minoritaires », les travaux de trois féministes matérialistes bien connues en France – Colette Guillaumin, Nicole-Claude Mathieu, Paola Tabet. Je me propose de montrer, par quelques exemples leur apport théorique, épistémologique pour l’analyse critique des rapports sociaux (de classe, de sexe, « d’apartheid de sexe »..) et pour la politique de citoyenneté-civilité ou « d’anti-violence ».
Discutante : Jules Falquet (Maîtresse de conférences HDR ; CEDREF – CSPRP ; Responsable de la spécialité de Master (recherche) Genre et Développement ; UFR de Sciences sociales, Université Paris Diderot)
Marie-Claire Caloz-Tschopp est philosophe, professeure émérite aux Universités de Lausanne et Genève, Directrice de Programme au Collège International de Philosophie.
Contact et inscription :
helena.hirata@gtm.cnrs.fr