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Annonces du RING - 1er février 2013


Date de mise en ligne : [01-02-2013]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Genre, Normes et Corps", 27 février, Toulouse
• "Le genre entre local et global : une histoire sous tension", 5-6 février, Genève
• "Identité, biologie, droit", 6-7 février, Caen
• "Violences envers les femmes. Enjeux scientifiques, politiques et institutionnels", 26 février, Fontainebleau
• "La carrière des femmes dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche. Quels sont les obstacles et comment y remédier", 22 février, Paris
• "Femmes, féminismes et islams en France. Regards croisés entre chercheur(e)s, militant(e)s et artistes", 7 mars, Paris
2 - SEMINAIRES :
• "Le genre du mal être au travail", séminaire CRESPPA
• "Genre et création dans l’histoire des arts vivants (XVIe-XXIe siècles)", EHESS
• "Les Économies Politiques des Sentiments", EHESS
• "Avortement : les femmes prises entre la force des normes procréatives et la faiblesse du service public de santé", 26 février, EHESS
• Sandrine Garcia, "L’influence de la psychanalyse sur la condition maternelle : Sécularisation de la morale médicale" , 7 février, Bordeaux
• Mirvat Abd-el-Ghani, "Militantes israéliennes et crises identitaires", 4 février, EHESS
• "Atelier Genre(s) et Sexualité(s)" Bruxelles
• "Genre et politique", Bruxelles
3 - APPELS A PROJETS :
• Avant le 1er février, "Créations, Arts et Littératures", GIS Institut du genre
• Avant le 15 février, "Le bébé et sa famille. Nouvelle solitude des parents. Nouvelles perspectives dans le soin", Besançon
• Avant le 1er mars, "Le genre : engagement et réflexivité", Paris
• Avant le 15 mars, "Genre et migrations", Lyon
• Avant le 22 mars, "Le Même et l’Autre : La construction des identités à la marge en France et en Allemagne", Paris
• Avant le 1er avril, "Femmes dans les Amériques", Aix-en-Provence
• Avant le 30 juin, "Déclinaisons des espaces féminins de l’après-conflit", Limoges
• Avant le 1er février, "Recherches en sciences sociales sur la sexualité", Nantes
4 - HDR :
• Isabelle Charpentier, "Culture, réception et genre dans le champ culturel (Bilan des travaux)"
5 - DIVERS :
• Lancement de l’ARGEF (Association de recherche sur le genre en éducation et formation)
• "Créations au féminin"
• Lettre d’information de l’Institut du Genre
• L’Institut du Genre lance un Prix de thèse en Études de Genre
• Décès de Mary McIntosh (1936-2013)
• Le Pan Poétique des Muses
• Formation en ligne - Elearning proposée par le Pôle genre et développement de l’IHEID (Genève)
• Manuels scolaires et stéréotypes sexués : éclairages sur la situation en 2012
6 - PUBLICATIONS :
• Didier Lett, Hommes et femmes au Moyen Âge. Histoire du genre XIIe-XVe siècle
• Catherine Coquery-Vidrovitch, Les Africaines. Histoire des femmes d’Afrique subsaharienne du XIXe au XXe siècle
• Cahiers d’Histoire, "Homosexualités européennes (XIXe-XXe siècles). Entre soumission et subversion"
• Paul Lafargue, Le Matriarcat
• Andrea Dworkin, Les Femmes de droite
• Laurence Gervais, La Privatisation de Chicago. Idéologie de genre et constructions sociales
• Autrepart, "L’émancipation féminine au Sud : nouvelles figures, nouveaux enjeux"
• Marie-José Grihom et Michel Grollier (dir.), Femmes victimes de violences conjugales. Une approche clinique
• Caroline Closon, Marcel Lourel (dir.), L’Interface vie de travail - vie privée. Questions en chantier
• Margaret Sanger et la croisade pour le contrôle des naissances
• Sandrine Dauphin, Réjane Sénac, Femmes-hommes. Penser l’égalité

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1 - COLLOQUES :

• "Genre, Normes et Corps"
Journée d’études des doctorant.e.s ARPEGE
Mercredi 27 février 2013, 9H-17H
Université de Toulouse-Le Mirail
Maison de la Recherche, salle D31
Présentation :
Les journées ARPEGE visent à promouvoir une approche pluridisciplinaire du genre transversale aux différents établissements universitaires toulousains. Cette journée consacrée aux doctorant-e-s sera l’occasion de valoriser le travail de jeunes chercheur-e-s et d’échanges pluridisciplinaires autour d’un des axes du réseau : Genre, Normes et Corps
Programme :
Présentation de la journée
Agathe Roby (doctorante en histoire)
Discutantes de la matinée : Sylvie Chaperon (PR en histoire), Fanny Tou- raille (doctorante en sociologie)
> Caroline Goldblum : F. d’Eaubonne (1920-2005) : Une intellectuelle hors norme dans les années 70.
> Pascale Tiévant : Monstres au féminin dans l’iconographie médiévale - XIVe et XVe siècles.
> Mélie Fraysse : Pourquoi les journalistes féminines de la presse VTT ne sont pas féministes ? Le rôle de la sexuation des processus d’identification profes- sionnelle dans la préservation de l’hégémonie masculine au sein des rédac- tions des magazines de Vélo Tout Terrain.
Discutant-e-s de l’après-midi : Gérard Neyrand (PR en sociologie), Na- hema Hanafi (docteure en histoire)
> Virginie Houadec : Les atteintes au corps dans la littérature de jeunesse en France, une construction de la violence conjugale.
> Sarah Nicaise : Variation des socialisations sexuées enfantines et processus de construction de sa distance aux normes corporelles de « féminité » : le cas des femmes « gouines ».
> Maria Clara de Moraes Prata Gaspar : Entre normes médicales et normes sociales : Jeunes femmes françaises et espagnoles face à leur corps.
Contacts et infos :
agathe.roby@gmail.com nahema.hanafi@gmail.com caroline_goldblum@yahoo.fr

• "Le genre entre local et global : une histoire sous tension"
Journée d’études
Organisées par Nora Natchkova & Céline Schoeni, Institut européen de l’Université de Genève, Projet FNS Nº 100011_134630/1.
5-6 février 2013
Universite de Genève
UniMail, Rdc, salle R170
40, bvd du Pont-d’Arve, Genève
Présentation :
La majorité des recherches sur les femmes et/ou le système de genre, pour local ou spécifique que soit leur objet d’étude de départ, débouchent, en dernier ressort, sur la mise en exergue d’enjeux internationaux, et ceci à deux niveaux.
D’une part, la hiérarchisation entre les groupes sociaux des hommes et des femmes étant constitutive de tout domaine social, il s’avère heuristique de comparer à l’échelle du temps et de l’espace les pratiques et les discours justifiant la reconfiguration de l’ordre social de genre. La hiérarchisation au sein des groupes sociaux des hommes et des femmes joue un rôle primordial dans la sauvegarde d’un système – économique, politique, idéologique – hégémonique et, simultanément rend possible le maintien du système de genre binaire.
D’autre part, les résistances au système de genre – puisqu’elles nécessitent des ressources politiques, sociales, culturelles et économiques importantes – amène les actrices à sceller des alliances et à débattre des options de lutte à privilégier. Les alliances elles-mêmes peuvent s’inscrire/s’inscrivent/déconstruisent un système hégémonique basé sur des rapports de force internationaux. Au final, des actrices se positionnent les unes par rapports aux autres, non seulement dans le(s) cadre(s) national(aux), mais aussi dans le champ international, par le biais, par exemple, d’organisations locales, internationales, manifestations etc.
Ces journées d’études engagent une réflexion méthodologique, transdisciplinaire sur les tensions et rapports de pouvoir entre politiques sexuées locales et globales.
Programme et infos :
http://www.unige.ch/ieug/index/2013.pdf

• "Identité, biologie, droit"
Colloque organisé par Laurent Clauzade, Céline Jouin et l’EA 2129 « Identité et subjectivité »
6 et 7 février 2013
Université de Caen - Esplanade de la Paix - bâtiment lettres premier étage - Le 6 à 14h00 en salle du conseil
Présentation :
Ce colloque vise d’abord à comprendre la façon dont les avan- cées biologiques modifient notre compréhension de l’identité humaine. Comment la notion d’identité est-elle définie et utilisée dans la biologie aujourd’hui ? La théorie classique du soi et du non-soi est-elle remise en cause en immunologie ? Est-elle modifiée par l’importance croissante donnée à l’expression des gènes au dé- triment d’une identification stricte entre l’individu et son code génétique ?
On abordera également les problèmes que pose l’approche évolutionniste de l’homme, notamment en relation avec la question du genre ou de la préférence sexuelle. On se tournera d’autre part vers les questions juridiques que soulèvent les progrès théoriques et techniques de la biologie et de la médecine.
L’idée que la personne ne dispose pas de ce qui lui est assigné de l’extérieur d’elle-même (sa filiation et son identité sexuelle) est-elle véritablement remise en cause aujourd’hui ? L’identité généalogique et sexuelle, mais aussi historique et corporelle relève-t-elle désormais d’une libre disposition du sujet, habilité à changer de sexe, de nom, et à faire un usage contractuel de la filiation ?
L’exploration de ces problématiques nouées autour de l’iden- tité biologique devrait permettre de faire dialoguer sur des en- jeux décisifs la biologie, le droit, la philosophie des sciences et la philosophie générale.
Programme :
http://ufrschomme.unicaen.fr/medias/fichier/programme-2-volets-id-bio-droit_1359103465980-pdf
Contact :
celine.jouin@unicaen.fr

• "Violences envers les femmes. Enjeux scientifiques, politiques et institutionnels"
Journée d’étude et d’échange
26 février 2013
IUT de Sénart, Fontainebleau
Route Forestière Hurtault, 77300 Fontainebleau
Présentation :
A partir de la fin des années 1970, en France notamment, des groupes féministes se spécialisent dans la lutte contre les violences envers les femmes, en se concentrant sur le viol, la violence conjugale et le harcèlement sexuel au travail. Ils orientent leurs actions vers des dispositifs d’écoute et d’accompagnement des femmes, ainsi que de prévention de ces violences.
Longtemps en butte, au mieux à l’indifférence politique et sociale, au pire à l’hostilité, et le plus souvent à une forme de condescendance, cette cause bénéficie aujourd’hui d’une forme de reconnaissance nouvelle qui accompagne son institutionnalisation. L’histoire de la lutte contre les violences amène donc à interroger l’articulation entre action publique, engagement associatif et recherche universitaire.
Programme et infos :
http://iris.ehess.fr/document.php?id=1638

• "La carrière des femmes dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche. Quels sont les obstacles et comment y remédier"
Colloque organisé par l’AFFDU (Association Française des Femmes Diplômées des Universités)
22 février 2013 de 10h à 18h
Amphithéâtre Henri Poincaré au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Paris 5e.
Les thèmes suivants seront abordés par des intervenant(e)s de haut niveau :
. la logique des carrières universitaires des femmes
. l’information des étudiantes sur les carrières universitaires des femmes
. les non-dits concernant les carrières universitaires des femmes
. les progrès déjà réalisés et ceux qui restent à accomplir
Infos complètes :
http://www.affdu.fr/actualites/invitation_colloque.html

• "Femmes, féminismes et islams en France. Regards croisés entre chercheur(e)s, militant(e)s et artistes"
Colloque organisé par Diletta Guidi et Carlotta Gracci, doctorantes GSRL-EPHE
Jeudi 7 Mars 2013 / 9h00-17h00
nstitut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman (IISMM)
Salle Lombard, 96 bd Raspail, 75006 Paris
Présentation :
Cette journée d’étude propose une réflexion inédite sur la question du féminisme islamique et des femmes musulmanes dans leurs réalités françaises.
Objet de débats contemporains parfois polémiques, les femmes, leurs pratiques identitaires et religieuses, mais également leurs mises en images, seront au cœur de cette table ronde multidisciplinaire.
Le colloque interroge le féminisme musulman. Il se livre à une réflexion sur la militance autour des droits et de la place des femmes à l’intérieur du cadre religieux et culturel musulman. Il confronte des points de vue complémentaires de chercheur(e)s, d’acteurs de terrain et d’artistes qui travaillent avec et sur les femmes musulmanes.
Contact et infos :
http://iismm.ehess.fr/

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2 - SEMINAIRES :

• "Le genre du mal être au travail"
Séminaire CRESPPA Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris
UMR du CNRS 7217
Les séances auront lieu
59 rue Pouchet 75017 Paris métro Guy Môquet, bus 66
Organisation et renseignements : Régine Bercot : reginebercot@gmail.com
Comité scientifique : Régine Bercot, Julien Choquet, Florence Chappert, Anne-Sophie Cousteaux, Anne Jacquelin, Danièle Linhart, Arnaud Mias, Michèle Paiva, Danièle Kergoat
Présentation :
En quoi l’appartenance de genre peut- elle modifier le mal être ou en quoi conduit-elle à le révéler ou à le domestiquer différemment ? Notre réflexion portera simultanément sur des questions d’ordre épistémologique et méthodologique.
Nous penserons la question genrée non pas en termes d’égalité ou d’inégalité par rapport à la santé mais en termes de différences. Pour éviter les naturalisations concernant les situations, nous tiendrons compte de l’inscription de ces différences dans des contextes sociaux précis ; ceci conduit à tenir compte de différents cadres : le statut (précarité ou situation stable), le niveau social, le niveau de responsabilité, le contexte de mixité sociale et la division sociale du travail entre emplois masculins et féminins ; enfin, il peut exister des différences générationnelles dans ce qui donne lieu à un mal être (les valeurs, les formes d’investissement au travail) et la manière de les exprimer .
L’analyse fera une part importante à l’articulation entre présupposés théoriques et méthodes choisies par les intervenants pour définir, analyser la question du mal être au travail. Nous traiterons des manifestations du mal être au travail, des sources différenciées du mal être en lien avec les attentes des salariés et les politiques des directions.
Séance 5 – Jeudi 14 février 2013, 14h-18h. Salle 159, Invisibilisation des liens de causalité entre santé et travail.
NATHALIE FRIGUL, Maitre de conférence, Université de Picardie, CURAPP.
MICHELLE PAIVA, Doctorante, Université Paris 10, CRESPPA-GTM
HELENE BRETIN, Maitre de conférence, Université, Paris 13, IRIS.
L’analyse des liens entre santé et travail ne relève pas seulement de la stricte causalité. Elle passe aussi par la mise à jour des articulations souvent complexes entre des formes de dégradation de la santé et des processus de marginalisation progressive sur le marché du travail et de l’emploi.
Femmes de ménage exposées à des substances qui s’avèreront toxiques des années plus tard, ouvrièr(e)s exposées aux restructurations et à leurs effets... Travailleuses précaires de la distribution et des services à la personne… En bout de course, chômeuses de longue durée, pour lesquelles les expériences passées du travail et de l’emploi, les atteintes à la santé qui y sont liées sont déniées.
A partir de biographies professionnelles, il s’agira de voir comment se construit l’invisibilisation des liens travail-santé, sur quels ressorts de la division sexuée du travail elle s’appuie et dans quelles temporalités – professionnelles, familiales, institutionnelles – elle s’inscrit et s’exprime.
Séances suivantes :
http://www.gtm.cnrs.fr/Seminaires/presentation%20seminaires.htm

• "Genre et création dans l’histoire des arts vivants (XVIe-XXIe siècles)"
Séminaire EHESS janvier-juin 2014
organisé par
Elizabeth Claire, chargée de recherche au CNRS
Catherine Deutsch, maîtresse de conférences à l’Université Paris-Sorbonne (Paris-IV)
Raphaëlle Doyon, chercheuse postdoctorante LABEX CAP
4e vendredi du mois de 15 h à 19 h (salle 6, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 25 janvier 2013 au 24 mai 2013, et le 7 juin 2013 de 15 h à 19 h (salle 2, 105 bd Raspail 75006 Paris)
Présentation :
Ce séminaire invite à une réflexion transdisciplinaire (danse, musique et théâtre) qui dépasse la simple reconnaissance de la contribution des femmes dans le domaine des arts vivants. Nous souhaitons questionner en particulier les conceptions de l’esthétique héritées du Romantisme, les idéaux qui construisent la figure de l’artiste singulier investi de génie. Nous cherchons à comprendre comment l’encadrement institutionnel des artistes, en écartant la contribution des femmes, ont surdéterminé la reconnaissance et la valorisation de la création au masculin. L’étude des pratiques et des discours des créatrices et des créateurs qui transgressèrent les modèles normatifs de la création à chaque époque nous permettra également d’explorer comment celles-ci ont pensé et/ou construit historiquement des contre-exemples et des stratégies de résistance à ces modèles. La périodisation de cet enseignement se veut assez large de manière à favoriser des analyses tant diachroniques que synchroniques.
Programme :
. 25 janvier : Introduction
Elizabeth Claire, Catherine Deutsch, Raphaëlle Doyon
. 22 février
Aurore Evain (chercheuse indépendante) « Autrice/actrice, d’un féminin à l’autre » (titre à confirmer)
. 22 mars
Tomoko Takaze (Université de Meiji) « La Rose de Versailles, ou la Révolution de la femme dans l’univers des mangas »
Hyacinthe Ravet (Université Paris-Sorbonne) « Maestra ou Madame le Chef ? Place et reconnaissance des cheffes d’orchestre aujourd’hui »
. 26 avril
Yvonne Hardt (Université de Cologne) « Gendering the Taxonomies and Bodies of Historical Narrative. A mind-mapping on methodologies for doing dance history »
Alessandro Arcangeli (Université de Vérone) « The dancing woman and the dancing other : trajectories in early modern Western imagery »
. 24 mai
Maria Ines Aliverti (Université de Pise) « L’iconographie des actrices dell’Arte dans une perspective de genre »
Stefano Lorenzetti (Conservatoire de Vicence) « Female musical performance and the construction of beauty in the Renaissance »
. 7 juin
Hélène Marquié (Université Paris VIII) « Genre et création chorégraphique au xixe siècle »
Karim Hammou (Centre Norbert Elias) « Les rappeuses et l’activité d’auteure-interprètes dans la France des années 1990 »
Infos et contact :
http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2012/ue/750/

• "Les Économies Politiques des Sentiments"
Programme 2012-2013
Programme de l’atelier « Les Économies Politiques des Sentiments » co-organisé par Mathieu Trachman, Manuela Salcedo et Jean-Baptiste Pettier à l’EHESS, année 2012-2013
2e et 4e mercredis du mois de 17 h à 19 h, , du 13 février 2013 au 12 juin 2013
EHESS, Salle des artistes, 96 bd Raspail 75006 Paris
Présentation :
Centrale dans une tradition sociologique qui interroge l’expression obligatoire des sentiments, le soubassement affectif des rapports de pouvoir ou les goûts propres à telle classe sociale, la question des affects a cependant souvent été traitée de manière parcellaire et éclatée. Posée par la sociologie du couple et de la famille, du care, des études de genre ou par l’anthropologie de la parenté et de la sexualité, la question se réduit souvent à montrer que ce que nous pensons être de l’ordre de l’intime relève d’une construction collective et d’une contrainte culturelle ou sociale, justiciable d’une analyse sociologique. Le traitement des sentiments par les sciences sociales semble donc consister, d’une part, à en reconnaître la place fondamentale dans les rapports sociaux, et d’autre part à en subordonner l’analyse aux questions proprement sociologiques de l’institution des groupes sociaux et des rapports de domination. Cette réduction théorique des affects tend à faire de ceux-ci un continent obscur et encore naturalisé des relations humaines, relevant de la sphère privée, et de la psychologie.
En faisant le projet d’une économie politique des sentiments, cet atelier a pour objectif de reprendre et d’historiciser cette question, selon trois axes. D’une part, à partir des travaux anglo-saxons de la sociology of emotion notamment, il s’agit de faire un travail de distinction des notions de sentiments, d’émotion, d’affects. Le deuxième objectif est de poser la question dans le cadre des évolutions du capitalisme. Les travaux sur le nouvel esprit du capitalisme, et en particulier ceux d’Arlie R. Hochschild autour du « travail émotionnel », mais aussi, plus récemment, ceux d’Eva Illouz sur « les sentiments du capitalisme » (2006) et du « capitalisme émotionnel » (2007) sont ici décisifs. Les évolutions du marché et du marché du travail apparaissent ainsi comme concomitantes des évolutions des sentiments, dans le cadre d’un double mécanisme de production et de capture des affects par le capitalisme, et ouvrent une analyse des différentes transactions intimes, notamment étudiées par V. Zelizer. Le troisième objectif est d’interroger la construction politique des sentiments. Plusieurs travaux soulignent l’importance des enjeux sexuels et amoureux dans les processus de représentation et de défnition des nations (Haiyan Lee dans le cas chinois par exemple, Ann Stoler à propos des politiques coloniales, mais aussi les travaux sur le mariage gai et lesbien). Les sentiments font ici l’objet d’un contrôle par l’appareil d’État, qui institue des différences de légitimités affectives ; ils sont à la fois à la base de revendications de reconnaissance étatique et juridique par des couples qui revendiquent l’authenticité de leurs relations, et de l’élaboration de stratégies de subversions individuelles. Interroger les économies politiques des sentiments, c’est donc fnalement expliciter les défnitions, les modes de valorisation et les modalités de contrôle des sentiments, tout comme les processus de subjectivation que ces derniers engagent.
Cet atelier reposera sur l’examen de cas de fgures exemplaires des interactions entre le marché, le politique et les affects (les politiques familiales, les mariages binationaux, le travail sexuel), sur la lecture et l’analyse parallèle de textes de sciences sociales innovant par leur approche de ces questions, et sur les présentations d’invités extérieurs travaillant sur des thèmes en rapport avec les enjeux de l’atelier.
Programme des séances 2012-2013
. 13 février : Care et sentiments
> Patricia Paperman (LabTop, Paris 8)
. 27 février : Transformations socio-politiques de l’amour
> Béatrice Sommier (fBS-Campus de Brest Bretagne, ICI-UBO) : « Du franquisme aux années 2000 en Andalousie : quels modèles pour aimer et quelles réalités ? »
> Jean-Michel Butel (CEJ, Inalco) : « Élaboration de la cérémonie de mariage au Japon. Idéal amoureux, société urbaine et industrialisation ».
. 13 mars : L’empathie au travail
> Elodie Janicaud (IRIS, Ehess) : « Du contrôle des émotions à l’expression des sentiments
chez les surveillants de prison : une impossible empathie ? ».
> Thibaut Menoux (CSE, Ehess) : « Empathie et disponibilité émotionnelle sur le lieu de travail : les concierges d’hôtel ».
. 27 mars : Affect et pornographie
> Florian Voros (IRIS, Ehess) : « ‘‘Hommes entre eux.’’ Usages de la pornographie et désir
homosocial. »
> Béatrice Damian-Gaillard (CRAPE, Rennes I), Mathieu Trachman (IRIS, Ehess) : « Contraintes du genre et mobilisation du désir dans deux enquêtes sur la pornographie ».
. 10 avril : L’émotion en contexte
> Simeng Wang (CMH, Ens) : « L’expression émotionnelle et ses contextes sociaux : Réflexions à partir de l’exemple de migrants d’origine chinoise pris en charge en psychiatrie à Paris ».
> Pauline Delage (IRIS, Ehess) : « "Ce n’est pas toi la victime, tu ne peux pas l’aider si tu pleures" : les émotions comme catalyseurs de professionnalisme dans les centres pour femmes victimes de violences conjugales ».
> 24 avril : "Espoir de ma vie" : amour impossible et amour vrai en Egypte
> Aymon Kreil (CEIFR, Ehess ; Université de Neuchâtel)
> Samuli Schielke (Zentrum Moderner Orient, Berlin)
. 22 mai : Affects et sida
> Fanny Chabrol (IRIS, Ehess)
> Gabriel Girard (IRIS, Ehess)
. 12 juin : Marchés matrimoniaux
> Mélanie Gourarier (LAS, Ehess) : « Séduire les femmes pour s’apprécier entre hommes.
L’hétérosexualité au prisme des sociabilités masculines »
> Florence Levy (CECMC, Ehess) : « "Cherche toi un mari et c’est tout !", l’imbrication des stratégies migratoires et matrimoniales dans l’espace transnational des migrantes de Chine du Nord à Paris ».
Contacts et organisation :
Jean-Baptiste Pettier : jpettier@ehess.fr Manuela Salcedo : manuesalcedo@gmail.com Mathieu Trachman : mathieutrachman@yahoo.fr
http://enseignements-2012.ehess.fr/2012/ue/329/

• "Avortement : les femmes prises entre la force des normes procréatives et la faiblesse du service public de santé"
Atelier "Genre, normes procréatives et procréation"
3ème séance
Mardi 26 février 2013, de 9h30 à 12h30 bât. Le France, EHESS, 190 avenue de France 75013, salle du Conseil B
Interventions :
> "Le système de santé face à la demande d’avortement : des médecins moralisateurs, des structures IVG démantelées", par Maud Gelly :
Après une présentation des résultats d’une enquête qualitative menée en 2004 dans le cadre d’une thèse de médecine sur la formation des médecins à la contraception et à l’avortement, il s’agira de mettre en perspective l’analyse critique de ces résultats avec l’impact des réformes actuelles du service public de santé pour le droit à l’avortement. Ces constats sont tirés, non d’une recherche en sciences sociales, mais d’une pratique quotidienne d’avortements (médicamenteux et par aspiration) dans le service public et de la participation à des associations féministes et militant pour le droit à l’avortement. Le dialogue avec Sabine Lambert permettra de confronter ses données empiriques, recueillies scientifiquement, avec les impressions et préoccupations de professionnelles (souvent -mais pas toujours- féministes) de l’avortement.
> "L’injonction à un vécu dramatique de l’IVG. Représentations et expériences vécues de l’interruption volontaire de grossesse en France", par Sabine Lambert :
« C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame » (propos tenus par Simone Veil à propos de l’avortement, le 26 novembre 1974, à l’Assemblée nationale, lors de la discussion de la loi sur l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG)). Plusieurs décennies plus tard, cette phrase, à la tournure quasi-prophétique, « C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame », semble encore résonner dans les têtes des femmes, les colonnes de nos journaux, les cabinets des médecins ou nos assemblées parlementaires.
L’intervention portera sur deux points : les résultats d’un questionnaire portant sur le vécu de l’IVG et ses représentations ; l’analyse d’un corpus de témoignages de femmes ayant avorté. Le questionnaire nous permettra d’aborder la question de l’existence d’une véritable injonction à un vécu dramatique de l’IVG, ses conséquences sur les représentations et le vécu de l’avortement.
L’analyse des témoignages, issus du site « J’ai avorté et je vais bien, merci ! », quant à elle, abordera la question de la résistance à cette injonction (colère, volonté d’agir, de témoigner) par des femmes ayant choisi de diffuser une parole publique transgressive sur l’avortement (pas d’hésitations à avorter, de culpabilité ou de tristesse affichées par ces femmes, par exemple). Cette intervention, en écho à celle de Maud Gelly, questionnera l’évolution de ce qu’il est convenu d’appeler "le droit à l’avortement" : qu’est-ce qu’un droit auquel on n’a de moins en moins accès dans de bonnes conditions (matérielles et morales) ? un droit dont le recours ne pourrait qu’engendrer un drame, traduire un échec et être vécu dans la culpabilité et la honte ?
Coordinatrice- discutante de la séance : Marie Mathieu (Doctorante CSU-CRESPPA, Paris 8/IREF, UQAM)
Contact :
gnp.santeetsociete@gmail.com

• Sandrine Garcia, "L’influence de la psychanalyse sur la condition maternelle : Sécularisation de la morale médicale"
Intervention dans la cadre du séminaire « Genre, Santé, Migrations », jeudi 7 février 2013 à 14h, Amphi PITRES (Université Bordeaux Segalen, site de la Victoire).
Sandrine Garcia est sociologue, maître de conférences à l’Université Paris IX – Dauphine, 
Résumé :
 A partir de la présentation du livre Mères sous influence. De la cause des femmes à la cause des enfants (La Découverte, 2011), cette intervention vise à développer, en passant par des travaux plus récents, la manière dont l’expertise psychanalytique est aujourd’hui mobilisée dans l’encadrement des parents et en particulier des mères. En nous appuyant sur une recherche menée sur l’école primaire, nous montrerons comment elle inspire une forme de "psychologisation" qui conduit à négliger les dimensions cognitives de l’apprentissage. Cette "psychologisation" permet aussi de reporter sur les parents des difficultés qui aussi bien pourraient être imputées à l’école. Elle construit comme maltraitance des modes de socialisation qui s’écartent d’un modèle implicite de socialisation des enfants.
Contact :
lorena.anton@g.unibuc.ro

• Mirvat Abd-el-Ghani, "Militantes israéliennes et crises identitaires"
Intervention dans le cadre du séminaire “Rapports de genres au Maghreb et au Marchrek" organisé par Tassadit Yacine et Sonia Dayan Herzbrun
Lundi 4 février 2013
Salle 2, 17 h à 19 h, 105 bd Raspail – 75006 Paris
Séminaire commun
Contact :
yacine@msh-paris.fr

• "Atelier Genre(s) et Sexualité(s), Université Libre de Bruxelles : Programme printemps 2013"
Organisé avec le soutien de la Faculté des sciences sociales et politiques et de l’Institut de Sociologie de l’Université libre de Bruxelles.
Lieu :
Sauf mention contraire, toutes les séances ont lieu à :
Salle Henri Janne (15e étage)
Institut de Sociologie
Université libre de Bruxelles
Avenue Jeanne, 44
1050 Bruxelles
Programme :
. Monday 25 February, 18-20h
The Gendered Meaning of Home : What is Public, What is Private ?
Jan Willem Duyvendak (Universiteit van Amsterdam)
En collaboration avec le GERME.
Abstract :
The meaning of “home” is changing, both in the United States and Western Europe, under the influence of the gender revolution. There are the daily struggles to balance care and work and to create places where we can “feel at home”. Feminist sociologists, like Arlie Hochschild, who strongly supported the breakdown of “home” in the 1960s and 1970s-since women were the prime homemakers-plea for a re-appreciation of the meaning of home now that nobody seems to care for home anymore and the private sphere is overwhelmed by work and commerce. In his new book, The Politics of Home : Belonging and Nostalgia in Western Europe and the United States (2011, Palgrave), Duyvendak analyzes what is actually happening in terms of feeling at home and what to think about a world where home becomes work, and work becomes home.
. Mardi 19 février, 12-14h
Veuvage et sexualités chez les femmes après 60 ans
Cécile Plaud et Béatrice Sommier (ESC Bretagne)
Discutante : Valérie Piette (ULB)
Organisé avec le Centre de Diffusion de la Culture sanitaire (Cycle « Penser les vieillesses »).
Abstract
Veuvage des femmes après 60 ans et sexualité apparaissent souvent comme incompatibles. Cela repose notamment sur l’éducation que les femmes nées entre 1936 et 1952 ont reçue et qui ne faisait guère de place à la sexualité et la cantonnait au mariage. A ce fait s’ajoutent des représentations sociales malveillantes envers la sexualité des veuves, comme celle considérant que les femmes ménopausées ne sont plus désirables. Enfin, il ressort des statistiques que le veuvage chez les femmes après 60 ans implique la fin de la vie sexuelle dans la majeure partie des cas. Nous avons cherché à en savoir plus à travers des entretiens en profondeur conduits auprès de cette catégorie de la population. Notre étude nous a permis de constater que la réalité est beaucoup plus nuancée et que le veuvage féminin après 60 ans ne rime pas nécessairement avec a-sexualité.
. Mardi 12 mars, 18-20h
Sexes et normes
Christophe Adam, Dominique De Fraene, Carla Nagels (ULB)
> Une délinquance dite « sexuelle » à l’épreuve des connaissances
cliniques
Thème : développement des aspects cliniques et psychopathologiques de la
délinquance.
Christophe Adam est psychologue au service de santé mentale de Dinant dans l’équipe spécialisée dans le traitement et la guidance des auteurs d’infraction(s) à caractère sexuel. Il y rencontre des patients-justiciables dans le cadre de contraintes judiciaires de traitement psychologique. Par ailleurs, il enseigne la criminologie clinique à l’ULB et à l’UCL.
> La perversion de l’exhibition médiatique des crimes à caractère
sexuel
Thème : le rapport entre le traitement médiatique des (faits divers) crimes à caractère sexuel et la criminalisation de ce type de comportements.
Dominique De Fraene est professeur à l’Ecole des sciences criminologiques. Il est spécialisé dans le traitement social de la délinquance juvénile mais s’intéresse également depuis plusieurs années au rapport entre crimes et médias. En quoi le traitement médiatique a-t-il une influence sur les politiques publiques qui prennent en charge la délinquance ?
> Les méandres de la lutte contre la traite des êtres humains aux fins
d’exploitation sexuelle
Thème : l’objectif de l’intervention est de montrer en quoi la « victime » est instrumentalisée afin de poursuivre les réseaux criminels. Si cette
instrumentalisation pourrait être réduite en accordant un véritable statut
de profession à la prostitution, d’autres écueils sont néanmoins à prévoir.
Carla Nagels est première Assistante à l’Ecole des sciences criminologiques. Elle travaille depuis quelques années sur la déviance des élites et sur la fraude sociale. C’est dans le cadre de ce deuxième objet de recherche qu’elle a investigué les politiques de lutte contre la TEH.
. Jeudi 25 avril, 12-14h
« Vieillir gay. Des lieux de drague au circuit festif : espaces du plaisir à l’épreuve du temps »
Laurent Gaissad (ULB-Université Paris Ouest)
Discutant : David Paternotte (FNRS-ULB)
Organisé avec le Centre de Diffusion de la Culture sanitaire (Cycle « Penser les vieillesses »).
Abstract :
Les sexualités gays se réduisent difficilement à l’acronyme HSH (Hommes ayant une Sexualité avec des Hommes) véhiculé par les recherches qui se sont fortement développées au temps du sida. Celles-ci ont surtout décrit la vulnérabilité tant biologique qu’identitaire des catégories les plus jeunes de cette « population », et leur exposition à de multiples risques. Simultanément, les revendications pour l’égalité en droit ont encouragé l’étude de la normalisation conjugale, et des acteurs publics de telles mobilisations, souvent au détriment des questions liées au désir, au corps ou à la sexualité.
En prenant pour appui deux enquêtes ethnographiques récentes1, nous verrons comment ces orientations de recherche ont contribué à masquer la forme à la fois secrète et notoire d’une sexualité des aînés, non seulement entre eux, mais aussi l’essentiel de ses dynamiques intergénérationnelles : on décrira plus particulièrement la relation entre rencontres homosexuelles et territoires dans l’espace public de nuit ou de jour, et le rôle des « anciens » dans le maintien durable d’une socialisation sexuelle au masculin, y compris à l’écart des villes et d’un anonymat supposé émancipateur.
À ces transactions homosexuelles au long cours jusque dans des villages du sud de la France, on opposera les observations menées dernièrement dans un circuit festif gay transnational en Europe (Paris, Bruxelles, Cologne, Amsterdam, Barcelone, Madrid, Berlin) : comment analyser la venue récente au multipartenariat sexuel, aux usages concomitants de psychotropes (licites ou illicites), et globalement, à la fête, d’hommes post-quarantenaires ?
On reviendra ici aussi sur l’histoire collective de l’épidémie : non plus simplement celle des experts de l’urgence socio-sanitaire ou de la lutte contre les discriminations, mais celle qui traverse les usages culturels du plaisir, souvent retrouvé à l’heure d’un vieillir avec le VIH.
. Jeudi 23 mai, 18-20h
« Genre et mobilité dans la cité : les violences et le sentiment d’insécurité comme modalités de contrôle social sexué »
Marylène Lieber (Université de Genève)
Abstract :
La question de la mobilité des femmes dans la cité est une question récurrente, sur laquelle l’actualité récente nous pousse à nous interroger. Les femmes peuvent-elles se déplacer dans les espaces publics sans restriction ? Les femmes et les hommes sont-ils égaux en la matière ? Obesrve-t-on des différences entre les femmes à cet égard ? En se basant sur une étude de terrain effectuée en France au début des années 2000, cette conférence entend traiter des violences à l’encontre des femmes dans les espaces publics et des stratégies que ces dernières développent pour se mouvoir en toute sécurité. En effet, la peur de subir des violences a une incidence sur la mobilité et l’autonomie des femmes, quel que soit leur âge ou leur catégorie sociale. Pensée en termes de genre, cette peur apparaît non pas comme le reflet d’une vulnérabilité plus grande des femmes, qui serait propre à leur sexe, mais comme le fruit de rapports de pouvoir inhérents aux rapports sociaux de sexe. Si les violences à l’encontre des femmes sont le plus souvent le fait de proches dans l’espace domestique, de nombreux actes « anodins » dans l’espace public, comme des remarques ou des attouchements viennent rappeler aux femmes qu’elles sont vulnérables « en tant que femmes », et permettent d’expliquer les peurs qu’elles ressentent lorsqu’elles déambulent en dehors de chez elles. Ces actes constituent en effet des formes de violence à l’encontre des femmes, trop rarement appréhendées. Ils participent à l’incorporation de discours qui construisent les femmes comme « vulnérables » et comme physiquement impuissantes face aux hommes et aux violences sexuelles.
. Date à définir en juin
Ilana Löwy (INSERM)
Organisé avec Sophia.
. Wednesday 19 June, 14-20h (to be confirmed)
Workshop « Exploring Sexual Hierarchies : Revisiting Gayle Rubin’s “Thinking Sex” »
With Gayle Rubin (University of Michigan) and colleagues from several Belgian universities. 
Organisé avec le Laboratoire d’Anthropologie des Mondes Contemporains.
Abstract :
In 1984, Gayle Rubin (University of Michigan) published her famous essay “Thinking Sex : Notes for a Radical Theory of the Politics of Sexuality”. First presented at a conference on sexual politics organised in 1982 at Barnard College (New York City), it rapidly became one of the most influential pieces in sexuality studies. In this text, Gayle Rubin examines the relations between gender and sexuality, and posits, unlike her 1975 “The Traffic in Women : On The ‘Political Economy’ of Sex”, that although they are closely linked gender and sexuality must be studied separately. Rubin also explores the oppressive dimensions of sexuality. Through notions such as the “charmed circle” and the “outer limits”, she describes sexual hierarchies in our societies, and interrogates what defines “good sexualities”. This leads her to order sexual practices and cultures according to their legitimacy. Finally, Rubin defends the need of empirical and descriptive studies, in particular through ethnography.
In the last thirty years, sexuality has changed. This period is often described by a weakening of sexual hierarchies and unprecedented sexual freedom. This vision has however been criticised, and several authors have unveiled the persistence as well as a reconfiguration of sexual hierarchies. A first goal of this workshop will hence be to assess the validity of Rubin’s Thinking Sex today. Rubin’s essay was also strongly influenced by American sex wars. It depicted more broadly forms of sexual exclusion, which were mostly based on Western sexual experiences. Therefore, this workshop will also attempt to go beyond the narrow frame of the United States and the West to explore sexual hierarchies in other contexts.
This workshop will gather papers by Belgian scholars discussing Rubin’s “Thinking Sex” from various disciplines. All will be discussed by Gayle Rubin, who will also give a closing lecture.
Contact :
David Paternotte, david.paternotte@ulb.ac.be

• "Genre et politique"
Association belge de science politique-Communauté française (ABSP-CF)
Avec le soutien de la Faculté des sciences sociales et politiques et de l’Institut de Sociologie de l’Université libre de Bruxelles et de l’Association belge de science politique-Communauté française (ABSP-CF).
Sauf indication contraire, toutes les séances ont lieu à :
Salle Henri Janne (15e étage)
Institut de Sociologie de l’ULB
Avenue Jeanne, 44
1050 Bruxelles
Programme :
. Vendredi 29 mars 17-19h
Présentation du livre “Imaginer la citoyenneté. Hommage à Bérengère Marques-Pereira” (dirigé par David Paternotte et Nora Nagels, Academia L’Harmattan, 2013).
Avec les interventions de
Jean-Michel De Waele (Doyen de la Faculté des Sciences sociales et politiques, ULB)
Corinne Gobin (ULB, Ancienne présidente de l’Association belge de science politique-Communauté française)
Bérengère Marques-Pereira (ULB)
En présence de Yves Deloye (Institut d’Études politiques de Bordeaux), Alisa Del Re (Università degli Studi di Padova), Pierre Desmarez (ULB), Éliane Gubin (ULB), Jacqueline Heinen (Université de Versailles Saint-Quentin), Guy Hermet (Sciences Po Paris), Jane Jenson (Université de Montréal), Petra Meier (Universiteit Antwerpen), Nora Nagels (Université de Montréal), David Paternotte (FNRS/ULB).
. Jeudi 18 avril, 18-20h
It Takes More Than a Region : The multi-level government impact on the substantive representation of women in France
Katherine A.R. Opello (City University of New York, Kingsborough Community College)
Discutante :
Sylvia Erzeel (Vrije Universiteit Brussels)
Abstract :
In this paper, I determine to what degree the regional, national and European governments influence the making of women friendly policy in two French regions, Nord/Pas-de-Calais and Alsace. To do so, I tell the French story of job training policy and equal employment policy from “conception to delivery”. I selected these two sectors because they fall into the policy purview of the regional governments (which mainly consists of education, employment, and infrastructure) but also because there has been significant (but varying degrees of) action to advance gender equality in these policy areas at the national and European levels. Accordingly, I track the multi-level political efforts to establish equality between men and women in job training programs and to guarantee equal pay between the sexes. Specifically, I use process tracing and elite interviews to chronicle the moves made at the regional level (e.g. by elected officials, bureaucrats, and women’s groups) ; the national level (e.g. by elected officials, cabinet ministers women’s policy agencies, and women’s groups) and the European level (e.g. EU treaties, EU hard and soft measures, Committee of Regions opinions) to determine which ones had the biggest impact on the making of women-friendly employment policy at the regional-level. I find that such policy resulted from a complex interaction between multiple levels of government, which confirms recent theories about the multiplicity of influences on the substantive representation of women.
. Jeudi 2 mai, 17-19h
Femmes réfugiées : Au-delà de l’opposition entre genre et culture
Leah Bassel (University of Leicester)
Dans le cadre de la Formation doctorale Migration et diversité culturelle de l’École doctorale en sciences sociales de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Organisé en collaboration avec le GERME.
Abstract :
Depuis des années, la figure de la femme musulmane domine les débats publics européens et nord-américains. Les polémiques sur le foulard, le niqab, les tribunaux islamiques, la sharia ou le mariage forcé soulèvent toutes cette question : peut-on reconnaitre l’Islam sans violer les droits des femmes ?
Cet exposé, qui repose sur le livre Refugee Women : Beyond Gender versus Culture (Routledge, 2012), revient de manière critique sur les termes du débat. Il oppose les discussions autour du foulard en France et les tribunaux islamiques en Ontario au vécu d’un groupe de femmes musulmanes originaires de Somalie et Somaliland qui ont fui la guerre civile.
Cette approche, qui rompt avec les travaux se demandant si les accommodements culturels ou religieux sont dangereux pour les femmes, souligne l’importance des rapports de pouvoir dans la définition du « problème » des femmes musulmanes et son explication exclusive par les formes d’accommodement de l’Islam dans la sphère publique canadienne ou française. Elle montre aussi que la focalisation sur les accommodements culturels et religieux occulte d’autres enjeux, engendrant un déficit démocratique.
Il s’agit donc, contre une vision réductrice de poser le débat, de s’interroger sur l’histoire qui est présentée et sur celles et ceux qui la racontent. En insistant sur les enjeux politiques, cet exposé défend que les réalités des femmes dont il est question sont ignorées. S’écartant de l’image de victimes sans voix souvent diffusée par les médias, il considère avant tout ces femmes comme des agents démocratiques (democratic agents) et rompt avec une opposition simplificatrice entre genre et culture afin de mieux prendre en compte les multiples identités de ces femmes et les sources multiples de leur domination.
. Vendredi 3 mai, de 12 à 14h
Définir l’égalité : les effets de la participation sur les politiques locales du genre à Recife et Londrina
Marie-Hélène Boas (IEP d’Aix-en-Provence)
Dans le cadre du cours « Régimes politiques des États d’Amérique latine »
Local AZ 1. 101, bâtiment A.
Abstract :
Cette communication interroge les « effets » des dispositifs participatifs sur l’action publique du genre, à partir de l’étude des « conférences des femmes », instaurées à Recife et Londrina (Brésil). Si la mobilisation des citoyennes n’a que des effets marginaux sur un processus de prise de décision impliquant divers échelons de gouvernement, elle participe néanmoins à la sélection des groupes féminins jugés « vulnérables » et érigés, pour cette raison, en public prioritaire des politiques locales du genre. Dans les conférences des femmes, la notion de vulnérabilité est principalement définie à partir des corps et de leur signification sociale.
Contact :
David Paternotte, david.paternotte@ulb.ac.be

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3 - APPELS A PROJETS :

• Avant le 1er février
"Créations, Arts et Littératures"
Le GIS Institut du Genre lance un appel à projets dans le domaine des études du genre et des sexualités.
Fondé en 2012 à l’initiative de l’Institut des Sciences Humaines et Sociales du CNRS, l’Institut du Genre est un Groupement d’Intérêt Scientifique qui réunit 30 partenaires institutionnels. S’appuyant sur des UMR et des équipes explicitement engagées dans la recherche sur le genre, il constitue un lieu de coordination, de référence et d’accueil scientifique des recherches françaises sur le genre et les sexualités. Il a vocation :
1) à contribuer à la reconnaissance scientifique et à l’extension géographique de ces recherches en France ;
2) à donner, à la faveur de diverses actions de soutien, une visibilité internationale aux recherches françaises dans ce domaine ;
3) à favoriser l’émergence de nouvelles formes de collaboration scientifique, y compris avec des partenaires étrangers ;
4) à encourager les recherches interdisciplinaires ou transversales à périmètres multiples, à l’intérieur des SHS mais aussi entre les SHS et les autres domaines scientifiques. Ces derniers font par ailleurs l’objet d’un appel spécifique du « Défi Genre » de la Mission pour l’interdisciplinarité.
L’Institut du Genre a défini 10 axes d’investigation à développer :
Axe 1 : Epistémologie et théories du genre : genèse et généalogie du champ ; catégories opératoires et modes d’analyse.
Axe 2 : Politique, Care, Justice
Axe 3 : Territorialités, Espaces, Mondialisation
Axe 4 : Genre et Temporalités
Axe 5 : Genre, Production, Marché
Axe 6 : Création, Arts et Littératures
Axe 7 : Sexualités, Hétéronormativités et LGBT Axe 8 : Genre, Famille, Parenté
Axe 9 : Genre, Religions et Sécularisations
Axe 10 : Corps, Santé, Société
Appel à projet :
L’histoire littéraire et l’histoire de l’art sont longtemps restées des disciplines patrimoniales, au service d’un récit national transmis par l’institution scolaire. Dans ce contexte, les œuvres de femmes ont été minorées, ignorées ou oubliées. Aux Etats-Unis, et plus récemment en France, une réflexion sur le « canon » esthétique et sur les mode2s de constitution de l’histoire littéraire et de l’histoire de l’art s’est ouverte dans le sillage des études de genre. Il ne s’agit pas seulement d’élargir le canon mais de se demander en quoi la prise en compte des œuvres de femmes peut modifier les « récits canoniques » et renouveler la théorie esthétique, en compliquant la périodisation de l’histoire de l’art ou de l’histoire littéraire, ainsi que les catégories génériques traditionnelles (genres des discours, typologie des œuvres).
La réévaluation et la relecture des œuvres passent aussi par l’examen de leur langage, plastique ou littéraire. Poursuivant les recherches entamées en France dès le début des années soixante-dix sur la poétique des différences, recherches enrichies à partir des années quatre-vingt-dix par les lectures « queer » de la littérature et de l’art, on pourra proposer des formes et des protocoles de lecture permettant d’interroger les modes d’inscription de stéréotypes ou de configurations de genre dans les productions artistiques, mais aussi d’en analyser le contournement, la complexification ou la déstabilisation, par le jeu des écritures littéraires ou plastiques.
On s’intéresse non seulement à la manière dont les productions artistiques ont pu être façonnées par l’idéologie, mais également à la manière dont les arts (la musique, l’écriture, la peinture, la sculpture, la broderie, la bande dessinée, le cinéma, la danse...) ont pu constituer – ou non — , selon les périodes ou les aires géographiques, des espaces d’émancipation ou des formes d’expression privilégiées pour les femmes, les franges dominées de la société ou les minorités racialisées. On s’intéresse aussi, dans cette perspective, au rôle des institutions, aux trajectoires de celles et ceux qui font exister les « mondes de l’art », aux configurations des espaces de production artistique quels qu’ils soient ("mondes", "champs", "marchés"...) et à leurs liens avec le politique, aux questions liées à la réception des œuvres dans un contexte donné, etc.
Enfin, si les questions ouvertes par les recherches dans le domaine du genre et des sexualités ont pu à la fois enrichir et infléchir les disciplines littéraires et artistiques, celles-ci peuvent en retour contribuer à enrichir le champ des recherches dans le domaine du genre. Par l’attention qu’elles portent à la langue, à ses spécificités idiomatiques, à ses usages et à ses effets, les études littéraires peuvent contribuer aux recherches portant sur les modes de circulation et les problèmes de traduction des idiomes théoriques, et, partant, sur l’histoire intellectuelle et culturelle des études de genre et de sexualité, en Occident et ailleurs. De même, les expérimentations contemporaines menées dans le champ de l’art (body art, performances, etc.) informent-elles la réflexion sur la « performance de genre », ou encore sur la transgression corporelle des frontières de genre.
Les propositions pourront donc porter sur :
Construction et interrogation du canon
. les modes de constitution et de renouvellement possible de tel ou tel domaine, ou de telle ou telle époque, de l’histoire de l’art et/ou de l’histoire littéraire
Cette liste ne se veut pas exhaustive et n’a pas de caractère prescriptif
. l’histoire de l’histoire des arts (beaux-arts, littérature, musique, cinéma...), et de ses rencontres avec les études sur le genre, dans une perspective institutionnelle, intellectuelle, épistémologique, historiographique ou méthodologique
. la mise en valeur d’œuvres littéraires ou artistiques oubliées, négligées ou réévaluées (travail sur archives, édition critique, projet d’exposition, travail autour de la restauration d’œuvres, etc.)
La politique des langues et des langages artistiques
. les formes plastiques et/ou rhétoriques de l’activisme féministe (rhétorique de l’essai, du pamphlet, du slogan, arts de la photographie ou de la performance militantes, arts plastiques et visuels féministes etc)
. l’influence de la pensée et des politiques « queer » sur les langages littéraires et artistiques
. la question de la traduction et l’étude comparée des idiomes théoriques constitutifs du champ des études de genre dans le monde occidental et dans les mondes non-occidentaux
. l’étude de la représentation ou de l’investissement
. plastique ou littéraire
. de l’articulation race-genre ou l’analyse du rapport des artistes femmes à l’histoire coloniale
Héritages, emprunts, invention : le rapport des femmes créatrices aux traditions dominantes ou minorées, anciennes ou contemporaines - l’examen de la signification politique et/ou culturelle de telle ou telle pratique artistique dans tel ou tel contexte (par exemple, le réinvestissement, par des artistes du XXe siècle, d’anciennes techniques perçues comme “féminines” à l’instar de la broderie ou du travail de l’étoffe)
- l’investissement ou la réappropriation de formes de communication traditionnelle dans la constitution d’une conscience de communauté (par ex., l’importance cruciale de la correspondance, conçue non comme expression d’une individualité, mais comme recherche interactive d’autres modes de pensée)
- le rôle des femmes dans la circulation transnationale des idées et des formes (par ex, la présence de femmes de différents pays venues se former dans les ateliers de peintres parisiens au cours du XIXe siècle) - la question du genre dans l’investissement artistique des nouvelles technologies et des nouveaux médias (par exemple, les blogs ou le digital art...) : ces nouveaux espaces de création sont-ils des lieux d’émancipation ou de reproduction des dominations ?
La création comme travail
- ethnologie ou histoire du travail artistique (fonctionnement des ateliers, division sexuelle du travail artistique, biographies collectives, analyse des carrières artistiques ou littéraires, etc.) - étude de l’apprentissage artistique et des différents types de formation aux arts (organisation des ateliers sous l’Ancien Régime et au XIXe siècle, modes de transmission pédagogique au sein des écoles d’art, de cinéma...)
- étude, dans une perspective de genre, des pratiques syndicales ou militantes de représentation politique au sein des mondes de l’art (par exemple, analyse des mobilisations spécifiques de femmes au sein du mouvement des intermittents du spectacle...)
- des recherches sur la présence ou le recul des femmes dans les mondes/marchés de l’ar4t, en particulier pour ce qui concerne les marchés de l’art dits « émergents » (Chine, Inde, Afrique du Sud...), pour l’instant peu investis par les études en termes de genre
Les mondes de l’art, de la production à la réception des œuvres
- des recherches sur les professions et activités impliquées dans les mondes de l’art, outre les créateurs/créatrices(« personnels de renfort », médiateurs, personnels techniques, financeurs, intermédiaires, experts, éditeurs, critiques, etc.) et de leur rôle dans la perpétuation ou, au contraire, dans la subversion des mécaniques de discrimination au sein des mondes de la création (par exemple, travail autour des prix, des sélections de festivals, etc.)
- analyse des pratiques culturelles/artistiques (étude des pratiques artistiques amateurs...) ou de la « consommation » des biens culturels (pratiques de la lecture, analyse du comportement des visiteurs dans les musées, de la réception des œuvres, des effets des politiques culturelles...) à l’aune du genre
Cet appel à projet concerne en priorité l’axe 6 mais peut croiser d’autres thématiques.
Objectifs de l’appel à projets
Cet appel à projets a pour objectif de :
. favoriser des mises en réseau scientifiques à l’échelle nationale ou internationale
. projets européens » en contribuant à leur montage
. soutenir la mise en œuvre de recherches et d’enquêtes de terrain
. aider à la mise en œuvre de projets éditoriaux de grande ampleur
. permettre ou accompagner l’émergence de nouvelles problématiques
Dans cette perspective, les projets présentés pourront inclure, mais ne doivent pas se limiter à, l’organisation de colloques ou de journées d’études.
Les manifestations scientifiques organisées par les lauréats devront inclure la mention du soutien de l’Institut du genre. Les porteur-e-s de projets lauréats pourront, si ils ou elles le souhaitent, faire appel à un membre de l’Institut (direction ou conseil scientifique) pour représenter l’Institut du Genre à ces manifestations.
Une note de synthèse et un bref état des dépenses seront demandés par le GIS Institut du genre à l’issue de la mise en œuvre des projets sélectionnés. La note de synthèse sera affichée sur le site de l’Institut du Genre.
Conditions d’éligibilité
Cet appel s’adresse à tou-te-s les chercheurs/cheuses et enseignant-e-s – chercheurs/cheuses statutaires relevant d’établissements publics de recherche et
d’enseignement supérieur, quels qu’en soient le grade, la discipline, l’appartenanc5e institutionnelle et la localisation géographique en France.
Priorité sera donnée à des projets portés par des individus ou des collectifs relevant d’au moins deux unités ou équipes différentes.
Modalités de soutien
Le financement est plafonné à 5 K€ par projet Le financement est accordé pour l’année 2013. Il sera versé en une seule fois et devra être utilisé avant la fin de l’année 2013.
Modalités de sélection
Les dossiers seront évalués par le Conseil Scientifique de l’Institut du Genre.
Calendrier
Les dossiers seront examinés dans le courant du mois de février 2013. L’ensemble des candidats sera notifié de la décision du jury dans la première quinzaine de mars 2013. Le rapport d’activités demandé devra parvenir à l’Institut dans les 3 mois suivant la fin de l’année d’exercice (soit au plus tard fin mars 2014).
Le dossier enregistré en pdf devra être soumis à l’adresse du Contact administratif : isabelle.pastor-sorokine@mshparisnord.fr
Au plus tard le 1er février 2013

• Avant le 15 février
"Le bébé et sa famille. Nouvelle solitude des parents. Nouvelles perspectives dans le soin"
Colloque est organisé par
Laboratoire de psychologie EA 3188
Maison des Sciences de l’Homme et de son Environnement (MSHE) Claude Ledoux USR 3124 UFR SLHS
WAIMH-Francophone(World Association for Infant Mental Health)
20 au 22 juin 2013 à Besançon
Présentation :
En occident, la tendance à l’individualisme, les transformations de la structure familiale, la mobilité sociale et l’urbanisation aboutissent au fait que les parents sont de plus en plus nombreux à se retrouver isolés de leur famille après la naissance de leur bébé. Ils peuvent alors se sentir très seuls pour faire face aux attentes, anxiétés et tâtonnements bien légitimes avec un nouveau-né. Cette situation, relativement nouvelle dans l’humanité, pourrait avoir des répercutions autant sur le « devenir parent » que le « devenir bébé » et les perspectives de soin des professionnels. La place de la famille demande à être ainsi réévaluée pour comprendre les nouveaux enjeux de la parentalité, du développement et de la vie psychique du bébé.
Thèmes du colloque
. Une nouvelle solitude des parents apparaît de plus en plus dans la pratique malgré le développement sans précédent des sources d’information sur le bébé et ses besoins.
. Comment alors envisager dans ce cadre familial la fonction de la dépression maternelle du postpartum, symptôme majeur en périnatalité ?
. Si les bébés sont de plus en plus reconnus dans leurs compétences, ils doivent ici de plus en plus répondre aux attentes parentales. Comment se construisent-ils dans ce contexte ?
. Comment les professionnels se situent-ils dans de telles situations où les parents sont peu demandeurs d’une aide ?
. Que nous apprennent la sociologie, l’anthropologie ou la thérapie familiale psychanalytique sur cette nouvelle configuration qui concerne aussi la place des grands-parents ?
L’ appel à communication est ouvert aussi sur les questions sociales, anthropologiques, éducatives ou juridiques
Contact et infos :
http://lebebeetsafamille.univ-fcomte.fr/

• Avant le 1er mars
"Le genre : engagement et réflexivité"
Ecole d’été Genre Condorcet
du 9 au 11 juillet 2013 à Paris (INHA)
Coordination :
Marianne Blidon (Géographie, IDUP, Paris1 - marianne.blidon@univ-paris1.fr) Violaine Sebillotte Cuchet (Histoire, ANHIMA, Paris 1 - Violaine.Sebillotte@univ-paris1.fr) Marie Buscatto (Sociologie, IDHE, Paris 1 - marie.buscatto@univ-paris1.fr) Sébastien Roux (Sociologie, CSE, CNRS - sebastien.roux@cse.cnrs.fr)
Présentation :
Pour la deuxième année consécutive, l’Atelier Genre Condorcet donne lieu à un séminaire mensuel sur le genre organisé par l’Université Paris 8 et à une école d’été organisée par l’Université Paris 1, qui sera cette année consacrée aux questions d’engagement et de réflexivité. L’Ecole genre Condorcet sera hébergée dans les locaux de l’Institut National d’Histoire de l’Art, 6 rue des Petits-Champs, aux portes du Palais-Royal (75002).
Le genre : engagement et réflexivité
Depuis les années 1970, les études sur le genre ont connu une forte progression marquée par un mouvement d’institutionnalisation et de reconnaissance scientifique et universitaire. Ce champ scientifique reste cependant marqué par un lien consubstantiel avec les mouvements militants dont les pionnières étaient issues. Si l’on constate aujourd’hui, dans la jeune génération des chercheur-e-s des parcours académiques plus conventionnels, la revendication d’une position engagée, voire militante, perdure. Les sciences sociales, dans la lignée de la philosophie des sciences ou de l’anthropologie, ont fortement remis en cause l’existence d’un chercheur neutre et objectif. Pour autant la revendication ou le soupçon de militantisme demeure encore un motif de disqualification. De même, alors que la réflexivité semble être admise comme une qualité nécessaire à l’objectivation du travail de recherche - de la construction de son objet en passant par la production des données et la restitution des résultats -, l’injonction à la réflexivité ne pèse pas de la même manière sur tou-te-s les chercheur-e-s et confine parfois à faire l’aveu de son intimité plus qu’à penser sa position d’enquête et le mode de légitimation des savoirs.
Cette nouvelle école doctorale Genre Condorcet vise à développer une réflexion interdisciplinaire de type épistémologique sur la question de l’engagement, sur l’usage de la réflexivité, sur les modes de légitimation scientifique des savoirs et sur le positionnement éthique en recherche autour des recherches sur le genre et sur la sexualité.
Seront notamment abordés : - les usages de la réflexivité dans les études sur le genre et la sexualité - les manières dont l’engagement et la position du chercheur-e travaillent nos recherches - la tension entre distanciation, subjectivité et intimité - les stratégies individuelles et collectives de légitimation des savoirs - la tension entre engagement et éthique
Ces questions seront abordées à partir des travaux et des expériences de chercheur-e-s issu-e-s de différentes disciplines sous la forme de conférences transversales et d’ateliers de recherche ciblés auxquels les étudiant-e-s seront appelé-e-s à participer activement.
Programme provisoire et modalités :
http://www.mshparisnord.fr/gis-institut-genre/index.php/annonces/journees-doctorales.html

• Avant le 15 mars
"Genre et migrations"
Université d’été - ENS-Lyon / Lyon 2/LARHRA
19 – 22 Juin 2013 – Lyon
Comité d’organisation :
Frédéric Abecassis, ENS de Lyon, LARHRA Pascale Barthélémy, ENS de Lyon, LARHRA, IUF, responsable de l’équipe « Genre et société » Vincent Porhel, Université Lyon 1-IUFM, LARHRA Sylvie Schweitzer, Université Lyon 2, LARHRA Marianne Thivend, Université Lyon 2, LARHRA Michelle Zancarini-Fournel, Université Lyon 1, LARHRA
Présentation :
Cette Université d’été pluridisciplinaire est destinée à un public de 20 doctorant-e-s en sciences humaines et sociales désireux et désireuses d’approfondir leurs connaissances et leurs méthodes en études de genre. Elle est organisée par l’Equipe « Genre et Société » du LARHRA (Laboratoire de Recherche historique Rhône-Alpes, UMR CNRS 5190), en partenariat avec l’Association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre – Mnémosyne. Elle articule des présentations scientifiques et des ateliers avec des moments d’échanges avec des actrices et acteurs de la société civile (responsables et membres d’associations, enseignant-e-s des différents cycles scolaires...).
Son thème « Genre et migrations » est au cœur des questions contemporaines sur l’immigration dans les sociétés européennes et inclut une lecture de la place respective des femmes et des hommes dans les différentes vagues migratoires. En effet, depuis plusieurs années, un certain nombre de recherches ont remis en question l’analyse des migrations comme phénomènes exclusivement masculins, et analysé les transformations liées au genre lors des processus migratoires. Les travaux menés ne se limiteront cependant pas à l’histoire des migrations dans les sociétés occidentales. L’approche « genre » a en effet permis de renouveler l’étude des migrations en sociologie, en anthropologie, en géographie comme en sciences politiques. C’est pourquoi ces rencontres, organisées par une équipe d’historien-ne-s sont néanmoins conçues comme pluridisciplinaires et ouvertes thématiquement : il s’agira non seulement d’étudier la dimension quantitative des migrations, mais aussi de mettre en perspective les questions relatives au travail des migrant-e-s, à leur citoyenneté, et donc à leurs droits tant civiques que civils.
Les quatre journées (19, 20, 21 et 22 juin 2013) seront déclinées en trois cycles : le matin, des conférences par des universitaires, l’après-midi des ateliers de travail avec les doctorant-e-s (lectures critiques d’articles,méthodes d’investigations en histoire, sociologie, anthropologie, sciences politiques...). Lors de ces ateliers, les doctorant-e-s seront invité-e-s à présenter l’avancement de leur recherche. Seront proposées en soirée et lors de la journée du samedi 22 juin des tables rondes avec des actrices et acteurs de la société civile, des grandes conférences thématiques, des projections/débats.
Conditions de candidature :
Peuvent candidater les doctorant-e-s inscrit-e-s en histoire, géographie, science politique, sociologie ou anthropologie à l’Université en France. 20 places sont disponibles dont une partie réservée à des étudiant-e-s de l’Université de Lyon.
Le dossier de candidature sera composé :
◦ D’un résumé du sujet de thèse (1500 signes) ◦ D’un curriculum vitae ◦ D’une lettre de motivation de deux pages maximum ◦ D’une photocopie de la carte d’étudiant-e
Date limite d’envoi des dossiers de candidature : 15 mars 2013 Date des réponses du comité d’organisation : 15 avril 2013
Le dossier est à adresser à : genre.et.migrations@gmail.com Les étudiant-e-s dont le dossier sera retenu seront pris en charge (frais de voyage et d’hébergement).
Programme :
Mardi 18 juin en soirée : Accueil des participant-e-s (Mairie de Lyon)
Mercredi 19 juin : Mots et concepts
. 9h-12h30 : Intervenant-e-s : Pascale Barthélémy (MCF ENS de Lyon, LARHRA, IUF, histoire) : introduction générale ; Sylvie Schweitzer (Professeure, Université Lyon 2, LARHRA, histoire) : introduction thématique ; Nancy Green (Directrice d’études, EHESS, histoire) : Genre et migration, un champ historiographique
. 14h-16h : Présentation de leurs recherches par les étudiant-e-s 16h30-18h Atelier. Intervenant : Thomas Fouquet (post doc Institut Emilie du Châtelet,
anthropologie)
Jeudi 20 juin : Sources et méthodes : compter, identifier, raconter
. 9h-12h30 : Intervenant-e-s : Francesca Sirna (Chargée de cours, CNAM, sociologie), Christine Detrez
(MCF, ENS de Lyon, Centre Max Weber, sociologie).
. 14h-17h : Atelier. Intervenant-e- : Sylvie Schweitzer (Professeure, Université Lyon 2, LARHRA, histoire), Céline Flory (Post doc, CIRESC, EHESS, histoire)
. 20h-22h : Projection/débat
Vendredi 21 juin : Migrations et citoyennetés
. 9h-12h30 : Intervenant-e- : Abdellali Hajjat (MCF, Université Paris Ouest Nanterre – la Défense, sociologie et science politique) ; Michelle Zancarini-Fournel (Professeure émérite, Université Lyon 1, LARHRA, histoire) : Genre et citoyenneté
. 14h-17h : Atelier. Intervenante : Linda Guerry (Post-doc, UQAM, Canada, histoire)
. 18h-19h : Conférence de Sophie Louargant (MCF UPMF Grenoble) : Genre, migration et géographie
Samedi 22 juin : Conférences et tables rondes (entrée libre et gratuite)
. 10h-11h :
* Conférence de Najat Vallaud-Belkacem, Ministre aux Droits des femmes (sous réserve)
. 11h -13h :
* Table ronde des associations animée par Thérèse Rabatel, adjointe au maire de Lyon en charge de l’égalité. Cette table ronde traitera de la façon dont des associations croisent la problématique genre et migration dans les domaines des droits, du travail, de l’éducation, de la famille.
. 14h -16h * Enseigner la thématique « Genre et migrations » : Table ronde autour de La Place des femmes dans l’histoire, une histoire mixte (Belin, 2010) avec Annie Rouquier(IPR en retraite, Mnémosyne, coordinatrice du livre) et Irène Jami (enseignante au lycée Janson de Sailly, Mnémosyne, coordinatrice du livre), Gilles Boyer (PRAG histoire-géographie Lyon 1) et Catherine Vercueil (IPR histoire-géographie).
Contact :
genre.et.migrations@gmail.com

• Avant le 22 mars
"Le Même et l’Autre : La construction des identités à la marge en France et en Allemagne"
Colloque junior du CIERA
Comité d’organisation :
Solenn CAROF (IIAC-EHESS) - Aline HARTEMANN (CEMS-EHESS / Centre Marc Bloch, Berlin) - Anne UNTERREINER (ERIS (CMH) – EHESS)
20 – 21 juin 2013 / EHESS - Paris
Présentation :
Partant du constat que les identités « à la marge » sont devenues un sujet central dans un grand nombre de recherches ces dernières années, nous avons souhaité questionner d’une part le concept « d’identité », et d’autre part la manière dont les identités marginales se construisent, collectivement et/ou individuellement.
Si questionner le concept d’identité nous paraît fondamental, c’est parce que ce dernier a été et est toujours très critiqué. Il serait un mot valise, un « foyer virtuel auquel il nous est indispensable de nous référer pour expliquer un certain nombre de choses, sans qu’il ait jamais d’existence réelle ». Si pour Lévi- Strauss, l’identité n’est qu’un concept « purement théorique », il a aussi été remis en question par Brubaker et Cooper. Ces derniers critiquent la notion d’identité car elle renvoie à des sens différents, à des concepts tels que l’identification d’un individu à un groupe, l’identification d’un individu par autrui, la représentation de soi, ou encore le sentiment d’appartenance. En somme, le concept d’identité semble renvoyer à une définition qui serait soit trop large, soit trop restrictive, soit trop ambiguë pour être opératoire. Mais ce sont précisément cette diversité et cette complexité qui représentent, selon nous, toute la force et l’intérêt de la conception interactionniste de l’identité, que nous souhaitons privilégier ici.
La définition de soi ne va pas sans la mise en relation avec l’Autre. Dans cette perspective, l’identité n’est pas uniquement héritée, acquise à la naissance ou selon la place occupée par l’individu dans une société donnée, mais évolue au rythme des changements des identités collectives, du regard d’autrui sur soi, et de la manière dont les individus s’approprient ces nouvelles configurations. Si pour Mead, le soi se constitue en référence aux « autrui généralisés », c’est-à-dire « en endossant le point de vue généralisé de tout groupe auquel il appartient » , pour Merton, en revanche, il peut s’identifier à un « groupe de référence », qui peut ne pas être son « groupe d’appartenance ». A partir du moment où différents groupes sont définis, la question de la frontière intergroupe et donc de la marge est soulevée. Pour Barth, c’est cette frontière même qui est constitutive de l’identité collective et individuelle. C’est pourquoi s’intéresser aux identités marginales, c’est s’intéresser d’une part à la manière dont les institutions imposent certaines identités dominantes, mais aussi faire porter l’attention sur la manière dont les individus et les groupes dominés se les approprient, les critiquent ou les transforment.
La question du mode de définition des identités collectives est particulièrement prégnante dans le contexte franco-allemand où les Nations ont traditionnellement été définies sur des fondements différents. Ainsi, la comparaison franco-allemande nous paraît-elle particulièrement pertinente pour répondre à l’interrogation du rapport entre « le Même et l’Autre ». Les comparaisons internationales portant sur la France et l’Allemagne, mais aussi les recherches portant sur l’un de ces deux pays seront donc particulièrement appréciées.
Si la dimension franco-allemande nous semble féconde, un autre aspect que nous souhaiterions privilégier dans ce colloque est la question du genre. En effet, les « Gender Studies » et particulièrement la théorie de l’intersectionnalité ont mis à jour l’importance d’analyser l’entrecroisement des catégories stigmatisées. Ainsi a-t-il été mis en évidence, aux Etats-Unis, que l’articulation de l’origine sociale, du genre, et de l’apparence physique devait être prise en compte dans l’étude des populations stigmatisées.
Enfin, ce colloque entend favoriser l’interdisciplinarité. Les approches historiques, ainsi que les recherches en linguistique, en philosophie, en sociologie, en science politique, en droit ou encore en anthropologie permettront ainsi d’éclairer les conflits identitaires entre « le Même et l’Autre ».
Nous souhaitons susciter l’intérêt de jeunes chercheurs (doctorants ou post-doctorants et éventuellement masterants) en sciences humaines et sociales que la thématique de la relation entre « le Même et l’Autre » dans le domaine franco-allemand pourrait concerner.
Ce colloque s’organisera à partir de trois axes. Dans chacun d’entres-eux, des interventions d’une vingtaine de minutes seront discutées.
Axe 1 : « Le Nous et la marge »
Axe2 :« Le Je et la marge »
Axe 3 : « Méthodes de recherche sur la construction de l’identité des populations marginalisées »
Contact :
lememeetlautre2013@gmail.com

• Avant le 1er avril
"Femmes dans les Amériques"
Colloque international organisé par
Institut des Amériques (IdA)
Centre Aixois d’Etudes Romanes (CAEM, AMU)
SciencesPo Aix
Laboratoire d’Etudes et de Recherche sur le Monde Anglophone (LERMA, AMU)
Laboratoire Interdisciplinaire de droit des médias et des mutations sociales (LID2MS, AMU)
Centre d´Études Mexicaines et Centraméricaines (CEMCA)
Aix en Provence, 4-6 dec 2013
Présentation :
L’Institut des Amériques (IdA), en partenariat avec le Centre Aixois d’Etudes Romanes (CAER, AMU) et avec le soutien de SciencesPo Aix, du Laboratoire d’Etudes et de Recherche sur le Monde Anglophone (LERMA, AMU) du Laboratoire Interdisciplinaire de droit des médias et des mutations sociales (LID2MS, AMU) et du Centre d’Etudes mexicaines et centraméricaines (CEMCA), propose pour la 11e édition de son Congrès annuel, de réfléchir sur la thématique Femmes dans les Amériques. Il se tiendra du 4 au 6 décembre 2013 dans les locaux d’Aix-Marseille Université (Maison de la Recherche-Centre Schuman). Il se déroulera en français, en anglais et en espagnol et débouchera sur plusieurs publications à caractère international.
Si les travaux sur le genre et les femmes ont largement marqué les sciences humaines ces dernières décennies, il s’agira ici, cinquante ans après la publication de l’ouvrage fondateur de Betty Friedan, Feminine Mystique, de proposer une approche croisant les domaines disciplinaires et les aires culturelles à l’échelle du continent, dans une perspective épistémologique résolument comparatiste entre le Nord et le Sud des Amériques et/ou transaméricaniste. Ce Congrès s’attachera à analyser les permanences et les mutations des rôles, des représentations et identités des femmes dans les Amériques, ainsi que la spécificité de l’aire culturelle des Amériques dans le questionnement sur le genre. Cette démarche comparatiste et transaméricaine orientera les conférences plénières et les Axes thématiques.
Les Axes seront au nombre de huit. Chaque Axe sera divisé à son tour en plusieurs Ateliers. Nous sollicitons l’envoi de propositions de communications portant sur ces thématiques. Pour chaque Axe, nous indiquons quelques suggestions, qui ne sont pas limitatives. Chaque Axe devra porter à la fois sur le Nord et sur le Sud du continent américain.
Les propositions de communications sont à envoyer aux coordinateurs de chaque Axe, aux adresses électroniques mentionnées ci-dessous. Elles ne devront pas excéder 3000 caractères (espaces compris) et devront être accompagnées d’une synthèse (une page) du Curriculum Vitae. La date limite de réception des propositions de communications est le 1er avril 2013.
Infos complètes :
http://femmes-ameriques.blogspot.fr

• Avant le 30 juin
"Déclinaisons des espaces féminins de l’après-conflit"
Colloque International Interdisciplinaire
FLSH Limoges
5-6 Décembre 2013
organisé par l’ EA1807 « Espaces Humains et interactions Culturelles » (Université de Limoges), en partenariat avec l’EA 2610 « Equipe de Recherche Interdisciplinaire sur la Grande-Bretagne, l’Irlande et l’Amérique du Nord »
(Université de Caen Basse-Normandie)
et le HUM-753 « Escritoras y Escrituras » (Universidad de Sevilla)
Présentation :
En évoquant les « déclinaisons » des « espaces féminins », nous nous proposons d’analyser et d’explorer les rôles que jouent les espaces privés ou publics occupés par les femmes lors des conflits et dans les périodes qui leur font suite. Comment les femmes parviennent-elles à trouver leur place ? Et où ? Comment la question du genre (Gender) intervient-elle au lendemain des conflits ? De quelle façon l’après-conflit spatialise-t-il le genre ? Comment la parole, l’écriture, l’art, le cinéma, la performance et la loi représentent-ils les espaces féminins post-conflit ? Est-il des espaces dont on peut dire qu’ils se féminisent ?
Nous encourageons vivement les approches interdisciplinaires (droit, économie, littérature, civilisation, histoire, art, musique, cinéma, etc.)
Il serait également appréciable d’analyser le rôle des mass-médias dans des conditions d’après-conflit, à travers des caricatures, des affiches, des débats télévisés, etc.
À titre indicatif, nous proposons les pistes suivantes, dont la liste n’est en aucun cas exhaustive :
. Les femmes font-elles l’objet de représentations stéréotypées au terme des conflits ? Si oui, lesquelles ?
. Comment évaluer le rôle des femmes dans la sphère de l’éducation ? Cette dernière varie-t-elle pendant et après les situations de crise et de conflits ? Est-elle genrée ?
. Les (post-)guerri(ll)ères : La « libération des femmes » et leurs revendications doivent-elles nécessairement passer par la guerre des sexes ? Plutôt que d’envisager une guerre des sexes à la façon des « guérillères » (Monique Wittig), certaines femmes pensent à faire une … « grève » des sexes. Lysistrata d’Aristophane n’a pas cessé d’avoir d’avatars (le dernier en date étant, au cinéma, La source des femmes de Radu Mihăileanu, en 2011). Mais que deviennent ces guerrières/guérillères dans l’après-conflit ? Dans quelle sorte de combat s’impliquent-elles ? Comment est codifié l’espace de guerre dans l’après-conflit ? Dans quelle sorte de combat s’impliquent-elles ? Comment leur espace est-il codifié ?
. Quelles avancées ont été faites au profit des femmes au terme des conflits, eu égard à leur personnalité juridique, à leur protection personnelle/ corporelle, etc.?
. La femme est-elle (toujours) représentée en tant qu’agent de paix ? 
. Quels dangers, quels risques courent les femmes lorsqu’elles s’opposent, se révoltent, s’adaptent ? Quels sont les témoignages, les souvenirs et les mémorialisations des traumatismes de guerre ?
. Quelle est la réalité des femmes soldats et des exilées intérieures et extérieures ?
Envoi des propositions
Rédigées en français ou en espagnol, les propositions de communication de 300 mots maximum comporteront un titre et seront accompagnées de mots-clés, de quelques références bibliographiques ainsi que d’une présentation de l’auteure/ auteur de 5 à 10 lignes. Elles seront envoyées à apresconflit@gmail.com, avant le 30 juin 2013.

• Avant le 1er février
"Recherches en sciences sociales sur la sexualité"
Réseau thématique 28
Appel à communication pour le Congrès AFS 2013 (Nantes, 2-5 septembre)
Michel Bozon, Jérôme Courduriès, Virginie de Luca Barrusse, Alain Giami
Présentation :
L’organisation sociale de la sexualité : des rapports sociaux à la diversité des relations
Traditionnellement les formes sociales instituées des rapports entre les personnes modelaient les relations entre les partenaires sexuels et le déroulement de leur vie sexuelle. Au cours des cinquante dernières années avec ce que l’on appelait la "révolution sexuelle" ou encore la "libération sexuelle" ou encore la modernisation de la sexualité, l’influence directe des formes instituées a diminué au profit des rapports sociaux : rapports de génération, rapports de genre, rapports de classe, hiérarchie des sexualités, rapports entre majorité et minorités interviennent de façon imbriquée, tant dans la construction des désirs que dans les interactions sexuelles. Cependant, cette évolution n’a pas été reconnue par tous comme un processus de libération et nombreux sont ceux/celles qui ont considéré que cette organisation sociale de la sexualité, en venant s’inscrire de plain pied dans les rapports sociaux mettait en évidence, voire accentuait des situations de domination, des rapports hiérarchiques ou asymétriques, des situations d’inégalité, de contrainte, de violence, d’hégémonie, ou de pouvoir, des phénomènes de stigmatisation ou de discrimination étroitement imbriqués (intersectionnalité). Les phénomènes de résistance mais aussi de contre-pouvoir et au-delà de la dialectique du pouvoir et de la domination, la question d’un possible épanouissement lié à l’affranchissement des formes de domination traditionnelles sont moins étudiés actuellement.
Nous souhaitons recevoir des communications qui abordent l’organisation sociale de la sexualité dans la perspective qui est énoncée ci-dessus. Les propositions devront préciser les concepts utilisés et les matériaux empiriques mobilisés.
Les questions et thèmes suivants seront privilégiés :
. La place de la sexualité dans les relations. Dans un contexte de diversification et de déstandardisation des couples et des relations, et de développement de nouveaux marchés sexuels et conjugaux avec Internet, peut-on dire que le rôle de la sexualité a changé ? On s’intéressera particulièrement à l’organisation de la sexualité dans les relations non standards : relations non cohabitantes, couples de même sexe, relations de courte durée (y compris par Internet), relations entre travailleur/ses du sexe et clients...
. Les modalités de la relation médecin-patient dans le champ de la santé sexuelle et reproductive, de l’assistance médicale à la procréation, et de la prise en charge des personnes handicapées (liste non exhaustive) : la situation traditionnelle de la consultation médicale, marquée par une asymétrie de savoir, de pouvoir, de genre, de condition sanitaire permettait au médecin ou à l’infirmière d’explorer de façon légitime le corps dénudé et les organes génitaux des patients et de poser des questions sur la vie sexuelle des personnes afin d’établir l’anamnèse de la pathologie supposée. Cette situation traditionnelle est l’objet d’évolutions importantes avec l’apparition des patients experts qui peuvent négocier le déroulé de la consultation, des examens et des traitements, la féminisation de la profession médicale et l’apparition de nouvelles technologies d’exploration corporelle. Quelle est la limite entre des actes médicaux et des actes sexuels ? Quels sont les risques de confusion auxquels sont exposés les médecins et les patients ?
. L’érotisation du pouvoir/des rapports sociaux. La sexualité entendue comme activité érotique visant à donner du plaisir n’est certainement pas limitée aux actes sexuels ni aux stimulations génitales directes. La pornographie, la littérature et le cinéma érotique nous enseignent que toute situation sociale de rapport humain contient un potentiel érotique. On pense ici aux uniformes, militaires ou infirmiers, à la mise en scène des situations de pouvoir et de domination, aux actes violents consentis ou pas. Si l’on reprend le modèle de la dérision carnavalesque, ces situations érotisées constituent-elles une continuation des formes de pouvoir existant dans le monde social ou bien au contraire est-ce que leur érotisation peut constituer une forme de revanche sociale ou de retournement du pouvoir ?
. Les situations de contrainte, voire de violence institutionnelle (prisons, hôpitaux). Les institutions "totales" (Goffman, 1968) imposent des modes d’existence particuliers à leurs usagers, aux personnes qui y sont accueillies. Elles sont généralement fondées sur la séparation totale ou partielle des sexes qui contribue à une mise en scène de la vie quotidienne et des possibilités érotiques. Quels sont les types d’activités et de relations sexuelles qui sont prohibées, ou au contraire encouragées ou tolérées dans ces établissements ?
. Les résistances et les mobilisations. « Là où il y a pouvoir, il y a résistance » (Foucault, 1976). La sexualité irradie en-dehors du champ strict des relations interpersonnelles, car « le privé est politique ». On s’intéressera aux mobilisations et aux contestations du pouvoir et des hiérarchies établies (revendication du mariage entre personnes de même sexe, revendications trans’, associations de lutte contre le sida...), et plus largement aux stratégies sexuelles des « dominé-e-s » (de quelles armes disposent- ils ?) et à leurs répercussions sur l’ordre social et politique global.
Les fichiers seront enregistrés au format word et devront être expédiés aux adresses de Michel Bozon, Jérôme Courduriès, Virginie de Luca Barrusse et Alain Giami (booz@ined.fr, jcourduries@gmail.com, virginie.delucabarrusse@u-picardie.fr, alain.giami@inserm.fr).
Ils devront être enregistrés sous la forme suivante : nom prénom-Afs 2013.doc La date limite d’envoi des propositions est fixée au 1er février 2013. Les réponses aux propositions reçues seront délivrées à partir du 1er mars 2013.

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4 - HDR :

• Isabelle Charpentier, Maîtresse de Conférences en Science Politique à l’Université de Versailles- Saint-Quentin-en-Yvelines et Chercheure associée au Centre de Sociologie Européenne (C.S.E. - E.H.E.S.S. - C.N.R.S) a soutenu une Habilitation à Diriger des Recherches en Sociologie, intitulée "Culture, réception et genre dans le champ culturel (Bilan des travaux)". Elle y a présenté aussi une recherche nouvelle, "Virginité, interdits sexuels & rapports de genre au Maghreb – Une étude d’œuvres & de témoignages d’écrivaines (franco-)algériennes et (franco-)marocaines".
La soutenance s’est tenu le mardi 29 janvier 2013, à 14 h, à l’EHESS.
Jury :
Gisèle Sapiro (Directrice de Recherche au CNRS, Directrice d’Études à l’EHESS & Directrice du Centre Européen de Sociologie et de Science Politique – Garante)
Michel Bozon (Directeur de Recherche à l’Institut National d’Études Démographiques (INED) – Rapporteur)
Rose-Marie Lagrave (Directrice d’Études à l’EHESS)
Frédérique Matonti (Professeure de Science Politique à l’Université de Paris 1–Panthéon-Sorbonne – Rapporteur)
Birgit Mertz-Baumgartner (Universität Professorin – Institut für Romanistik – Universität Innsbruck)
Bernard Pudal (Professeur de Science Politique à l’Université de Paris X–Nanterre – Rapporteur)
Lyn Thomas (Professor Emerita of Cultural Studies & Deputy Director of the Institute for the Study of European Transformations (ISET) – London Metropolitan University).
Résumé :
Depuis plus de vingt ans, nombreuses sont les écrivaines (franco)algériennes et (franco)marocaines à briser le silence sur le tabou rémanent pesant sur la virginité des filles. Á l’heure où les demandes de certificat de virginité et d’hyménoplastie se multiplient en Algérie et au Maroc, elles contribuent ainsi à mettre en lumière les formes souvent violentes, matérielles ou symboliques, de la socialisation et des dominations qui ont contraint ou contraignent encore la sexualité des femmes dans des sociétés patriarcales. S’appuyant sur les œuvres de ces auteures, ainsi que sur leurs témoignages inédits, cet ouvrage cherche à éclairer les stratégies de prise de parole, de résistance et de transgression que ces écrivaines – et leurs personnages – mettent en œuvre en prenant la parole sur cette violence ‘ordinaire’ faite aux femmes maghrébines.
Contact :
Isabelle Charpentier, icharpentier@yahoo.fr

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5 - DIVERS :

• Lancement de l’ARGEF (Association de recherche sur le genre en éducation et formation)
Présentation :
Nous avons le plaisir de vous faire part du lancement officiel de l’ARGEF, association ayant pour objet la recherche sur le Genre en éducation et formation.
Notre but premier est de mutualiser nos recherches dans une optique de partage des savoirs ou de co-formation et de les rendre visibles pour qu’elles soient accessibles à l’ensemble de la communauté scientifique et de la société civile.
Si notre point d’ancrage disciplinaire est lié aux sciences de l’éducation, toutes les disciplines scientifiques y sont bienvenues, du moment que les travaux proposés traitent de la question du genre en lien avec l’éducation, dans son sens le plus large (formelle, informelle ou non formelle, pédagogie, didactique des disciplines, formation des adultes, orientation scolaire et professionnelle, intervention sociale, etc.).
Cet ancrage dans les sciences de l’éducation est motivé par des demandes institutionnelles, en France, en Romandie et dans toute l’Europe, sur la formation des enseignant·e·s et professionnel·le·s de l’éducation, et aussi sur la formation du personnel d’entreprise.
En marge de ces nouveaux enjeux et à mesure que la problématique acquiert une reconnaissance institutionnelle, les théories du genre subissent spécifiquement dans le domaine de l’éducation des attaques de la part de la droite catholique. La polémique autour des manuels scolaires de SVT en France en 2011 en est la démonstration la plus significative, à laquelle il faut ajouter les attaques masculinistes régulières contre la mixité, plaidant pour une virilisation de l’école. La diffusion de ces propos et leur relative fréquence nous font penser qu’il est important d’être des interlocuteurs·trices clairement identifié·e·s, apportant un travail scientifique et compétent sur ces questions qui sont notre spécialité.
Après 4 mois d’activités, nous abordons 2013 avec de nombreux projets et déjà des réalisations.
Vous retrouverez sur notre site www.argef.org nos différentes actions.
Dans les nouveautés :
L’ARGEF France a été reçue au Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche par Daniel Filâtre, conseiller auprès de la Ministre. Le travail engagé à cette occasion a permis quelques jours plus tard de remettre à la Ministre un document de synthèse intitulé "Mixité et professionnalisation des enseignant-e-s", qui fait très concrètement le point sur les compétences dont les enseignantes et les enseignantes ont besoin pour pouvoir enseigner en contexte mixte afin de favoriser l’égalité entre filles et garçons.
Nous avons également choisi d’associer à nos activités les professionnel-le-s de l’éducation et de la formation non impliqué-e-s dans des activités de recherche en leur proposant, via un abonnement de 10 euros ou 12 CHF, de recevoir nos messages, notre newsletter trimestrielle et de pouvoir participer à notre site collaboratif. Cette solution d’abonnement convient également à toute personne impliquée dans des politiques publiques sur l’égalité, des institutions, en somme, toutes personnes intéressées par nos activités.
Nous démarrons 2013 avec de nombreux projets et l’ambition de faire en sorte que cette association soit une interlocutrice inévitable sur les questions de genre en éducation. Vous trouverez tous les renseignements nécessaires, ainsi que notre bulletin d’adhésion sur notre site.
Pour nous contacter : contact@argef.org
Merci de nous soutenir.
Le Comité de l’ARGEF / ARGEF-FRANCE
Isabelle Collet (Université de Genève), Farinaz Fassa (Université de Lausanne), Sigolène Couchot-Schiex (Université Paris-Est Créteil), Gaël Pasquier (Université Paris-Ouest Nanterre La Défense), Muriel Salle (Université Claude Bernard Lyon I)

• "Créations au féminin"
Nouvelle collection dirigée chez L’Harmattan par Michèle Ramond
Présentation :
La nouvelle collection accueille des essais valeureux sur ce
« féminin » que les créations des femmes comme celles des
hommes construisent dans le secret de leur fabrique imaginaire, au-
delà des stéréotypes et des assignations liées au sexe. Nous ne nous
limitons pas, même si en principe nous les favorisons, aux
écrivains et aux créateurs « femmes », et nous sommes attentifs,
dans tous les domaines de la création, à l’émergence d’une pensée
du féminin libérée des impositions culturelles, comme des autres
contraintes et tabous.
Penser le féminin, le supposer productif et actif, le repérer,
l’imaginer, le théoriser est une entreprise sans doute risquée ; nous
savons bien cependant que l’universel est une catégorie trompeuse
et partiale (et partielle) et qu’il nous faut constamment exorciser la
peur, le mépris ou l’indifférence qu’inspire la notion de féminin,
même lorsqu’elle concerne l’art et les créations. Malgré les
déformations simplistes ou les préjugés qui le minent, le féminin
insiste comme notion philosophique dont on peut difficilement se
passer. Cette collection a pour but d’en offrir les lectures les plus
variées, imprévues ou même polémiques ; elle prévoit aussi des
livres d’artistes (photographes, plasticiens...) qui montreront des
expériences artistiques personnelles, susceptibles de faire bouger
les cadres et les canons, et qui paraîtront sous forme de e-books.
Dernières parutions :
Clara JANÈS, Le mot et le secret. A propos de T.S. Eliot, Vladimir
Holan, Yves Bonnefoy, Rilke..., 2012.
Nadia MEKOUAR-HERTZBERG, Une autre écriture de
l’intimité. Les jardins et les labyrinthes de Clara Janés, 2012.
Christiane CHAULET ACHOUR, Écritures algériennes. La règle
du genre, 2012.
Catherine PÉLAGE, Diamela Eltit. Les déplacements du féminin
ou la poétique en mouvement au Chili, 2011.
Michèle RAMOND, Quant au féminin. Le féminin comme machine
à penser, 2011.
Séverine HETTINGER, Mémoires d’une poupée allemande. Pièce
philosophique en deux Actes et dix Tableaux, 2011.
Jeanne HYVRARD, Essai sur la négation de la mère, 2011.
Michèle RAMOND, Masculinféminin ou le rêve littéraire de
García Lorca, 2010.
Contact :
michele.ramond@gmail.com

• Lettre d’information de l’Institut du Genre
Lancement du premier numéro.
Abonnement :
https://listes.univ-paris13.fr/mailman/listinfo/mshpn-gisidgnewsletter

• L’Institut du Genre lance un Prix de thèse en Études de Genre
Les thèses devront avoir été soutenues en 2011 ou 2012 au sein d’établissements d’enseignement et de recherche français.
Le dépôt des candidatures a été fixé du 1er avril 2013 au 15 avril 2013.
Les résultats seront annoncés à l’automne, la date sera précisée ultérieurement.
http://www.mshparisnord.fr/gis-institut-genre/index.php/soutien-a-la-recherche/prix-de-these.html

• Décès de Mary McIntosh (1936-2013)
Pioneering sociologist Dr Mary McIntosh, who died on Saturday 5 January 2013, was an influential member of the Department of Sociology at Essex for more than 20 years. She was a prominent feminist and socialist activist and an active member of the Women’s Liberation Movement and the Gay Liberation Front.
http://www.essex.ac.uk/events/event.aspx?e_id=4834
Vous pouvez lire un entretien en français avec Mary McIntosh dans le n°1 de la revue en ligne Genre, sexualité & société :
« Le rôle homosexuel » revisité. Entretien avec Mary McIntosh
Dans cet entretien, Mary McIntosh revient sur le contexte de production de son article « Le rôle homosexuel » en soulignant ses limites et les amendements qu’elle juge alors utile de lui apporter. Elle regrette d’avoir envisagé la question dans sa dimension essentiellement masculine sans l’avoir interrogée, puis précise qu’il est nécessaire de ne plus considérer l’hétérosexualité comme allant de soi et que l’homosexualité doit être étudiée au travers de l’ensemble plus large que constitue l’organisation sociale de la sexualité.
http://gss.revues.org/index1824.html

• Publication en ligne dans la revue Le Pan Poétique des Muses, n°2, dans le dossier Poésie, Femmes et Genre :
. d’une recension "Introduction à l’œuvre de María Castrejón : du con au féminisme genderqueer" par Claire Laguian : http://www.pandesmuses.fr/article-introduction-a-l-oeuvre-de-maria-castrejon-du-con-au-feminisme-genderqueer-111806963.html
. d’un florilège de poèmes en espagnol de María Castrejón et leur traduction en français par Claire Laguian
http://www.pandesmuses.fr/article-n-2-seleccion-de-poemas-de-volvere-mucho-mas-tarde-de-las-doce-de-maria-castrejon-111794518.html
http://www.pandesmuses.fr/article-n-2-selection-de-poemes-de-je-rentrerai-beaucoup-plus-tard-que-minuit-de-maria-castrejon-111794597.html
. d’un article autobiographique de la poétesse María Castrejón "Yo, yo misma y mi musa" en espagnol traduit par Claire Laguian "Moi, moi-même et ma muse"
http://www.pandesmuses.fr/article-n-2-yo-yo-misma-y-mi-musa-111767605.html
http://www.pandesmuses.fr/article-n-2-maria-castrejon-moi-moi-meme-et-ma-muse-111767098.html
Mise en ligne d’une vidéo de la lecture publique/féministe de María Castrejón et Claire Laguian, poèmes lus en espagnol, français, catalan et en langue des signes :
http://mariacastrejon.blogspot.fr/2013/01/yo-yo-misma-y-mi-musa-con-claire.html

• Formation en ligne - Elearning proposée par le Pôle genre et développement de l’IHEID (Genève)
Le Pôle genre et développement développe actuellement une offre de formations en ligne en genre et développement avec Espace Femmes International (Genève) et avec le soutien de la Direction du développement et de la coopération suisse (DDC), de la Fédération genevoise de coopération (FGC) et des collectivités publiques genevoises, et de l’UNESCO.
Ce projet vise à répondre aux forts besoins actuels de formations en genre et développement en élaborant des formations de qualité et accessibles grâce à la mise en œuvre des ressources conjointes des institutions partenaires et grâce aux technologies multimédias.
Le programme comprend plusieurs modules indépendants :
. un module introductif sur les concepts, théories et outils en genre et développement
. un module thématique sur genre et éducation
. un autre module thématique sur genre et budget.
Les cours sont dispensés en français.
Profil des participants
Cette formation s’adresse à des femmes et des hommes ayant une formation universitaire au minimum de niveau master et de préférence disposant d’une expérience de travail dans les institutions publiques ou privées/associatives et intervenant à un niveau local, régional ou national. Le public visé comprend prioritairement des personnes travaillant avec l’Afrique de l’Ouest, qu’elles soient basées sur place ou dans des pays européens.
Prochaines formation :
Le prochain cours aura lieu du 18 avril au 17 juillet 20013 et portera sur les concepts, théories et outils en genre et développement.
http://graduateinstitute.ch/genre/trainings/e_learning_fr.html

• Manuels scolaires et stéréotypes sexués : éclairages sur la situation en 2012
réalisé par le réseau belge CIMEA (Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active)
Cette étude exploratoire porte sur une quinzaine de manuels d’apprentissage de la lecture et de l’écriture de maisons d’édition belges. Elle a pour objectifs de déterminer la persistance ou non de stéréotypes sexués dans les manuels utilisés en 2012 en Fédération Wallonie-Bruxelles, mais aussi de déterminer quelles assignations ils véhiculent.
"Les manuels scolaires étant, aux yeux des élèves, ce que l’on peut tenir pour vrai, il parait essentiel de s’atteler à ce qu’ils soient non plus le miroir des inégalités de la société actuelle, mais bien une ouverture à des possibles diversifiés et non discriminants. Non seulement pour les adultes en devenir que sont les enfants sur les bancs de l’école aujourd’hui, mais aussi et surtout pour les enfants qu’ils-elles sont en classe."
http://www.cemea.be/manuels-scolaires-et-stereotypes

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6 - PUBLICATIONS :

• Didier Lett, Hommes et femmes au Moyen Âge. Histoire du genre XIIe-XVe siècle, Armand Colin, 224 p., 16,80 euros. EAN13 : 9782200248277
Quels étaient la place et le statut des femmes et des hommes au Moyen Âge ? Quel rôle et quelle image les uns et les autres avaient-ils dans la vie quotidienne, au sein de la famille, du couple, mais aussi dans les institutions, les jeux de l’argent et du pouvoir ? Avec cet ouvrage alliant l’histoire des femmes à l’histoire des genres, l’auteur, spécialiste de l’histoire de l’intimité et de la famille, propose une synthèse.
http://www.armand-colin.com/livre/354010/hommes-et-femmes-au-moyen-age.php

• Catherine Coquery-Vidrovitch, Les Africaines. Histoire des femmes d’Afrique subsaharienne du XIXe au XXe siècle, La Découverte, 410 p., 14,50 euros. ISBN : 9782707175458
De la veille de la colonisation à nos jours, la condition féminine en Afrique noire a connu d’extraordinaires mutations, à des rythmes différents d’un point à l’autre du continent, du Sénégal à l’Afrique du Sud et du Kénya au Congo. Dans ce monde où modes de vie anciens et nouveaux se côtoient et se mêlent, la vie, le rôle et les activités des femmes offrent un éventail de situations extrêmement diversifiées. En un siècle, tout y a changé, à commencer par le déplacement, à un rythme accéléré, des femmes de la campagne vers les villes.
De leurs tâches quotidiennes à leurs activités économiques, de leur éducation à leur sexualité, de leur influence sociale à leur rôle politique, de leur affectivitéà leur créativité, tout contribue à faire des femmes africaines un des moteurs de leurs sociétés. Connaître leur histoire, c’est comprendre le rôle essentiel qu’elles ont joué dans l’histoire du continent, mais aussi, par l’espoir dont elles sont porteuses, les possibili-tés d’évolution des sociétés africaines.
Publiée initialement aux éditions Desjonquères en 1994, cette vaste fresque historique et sociale - actualisée par une postface inédite de l’auteure - est signée de l’une des meilleures spécialistes de l’histoire du continent.
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index.php?ean13=9782707175458

• Cahiers d’Histoire, "Homosexualités européennes (XIXe-XXe siècles). Entre soumission et subversion", 119 | 2012, 15 euros.
Sommaire :
> Sylvie Chaperon et Christelle Taraud
Introduction [Texte intégral]
> Sharon Marcus
Homosexualité et vie intime en Angleterre à la fin du XIXe siècle [Texte intégral]
> Wannes Dupont
Modernités et homosexualités belges [Texte intégral disponible en avril 2015]
> Emmanuelle Retaillaud-Bajac
Le journal de Mireille Havet (1898-1932), source pour une histoire des sexualités lesbiennes et féminines en France, de la Belle Époque aux Années folles [Texte intégral disponible en avril 2015]
> Anne-Claire Rebreyend
Des amours bisexuelles dans le Paris des années 1920 aux années 1940 : le parcours de Charlotte [Texte intégral disponible en avril 2015]
> Thierry Delessert
Le « milieu » homosexuel suisse durant la Seconde Guerre mondiale [Texte intégral disponible en avril 2015]
> Massimo Prearo
La trajectoire révolutionnaire du militantisme homosexuel italien dans les années 1970 [Texte intégral disponible en avril 2015]
http://chrhc.revues.org/2673

• Paul Lafargue, Le Matriarcat, Editions Kobawa, 126 p., 15 euros. ISBN : 979-10-90589-06-3
“Nous vivons sous le régime de la famille patriarcale : autour du père, reconnu par les mœurs et la loi chef de la petite société familiale, se groupent la femme et les enfants : son nom seul descend le cours des générations : autrefois la propriété se transmettait par les mâles. La Bible, les livres sacrés de l’Orient, la plupart des philosophes, des historiens et des hommes d’État ont admis comme une vérité indiscutable, que cette forme familiale présida à l’origine des sociétés humaines et qu’elle traverserait les siècles à venir en ne subissant que d’insignifiantes modifications. Pour le vulgaire et pour les esprits cultivés la famille patriarcale est encore la seule forme familiale selon la raison et selon la nature [...] Afin de donner une autorité morale à leurs institutions civiles, politiques et religieuses, à leurs mœurs et à leurs coutumes, les hommes les ont toujours présentées comme des manifestations de la loi naturelle et des émanations de la divinité. Les droits et les devoirs religieux, moraux et politiques de la femme reposent sur cette notion de la famille, qui nait avec l’histoire.”
Paul Lafargue (Santiago de Cuba, 1842 - Draveil, Essonne, 1911), gendre de Karl Marx, membre de la première et de la seconde Internationale, fondateur du Parti Ouvrier Français et du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol. Il fut, selon les mots de Lénine, "l’un des plus grands propagateurs des idées marxistes".

• Andrea Dworkin, Les Femmes de droite, Les Editions du remue-ménages, Québec, 266 p., 24,95 dollars canadiens. ISBN : 978-2-89091-350-9
2012
Militante féministe, Andrea Dworkin a voulu comprendre pourquoi des femmes rejettent le féminisme et n’hésitent pas à se montrer racistes et homophobes. Comment expliquer cet apparent paradoxe ? Dans un contexte où les femmes sont subordonnées aux hommes, les femmes de droite concluent ce qui leur paraît le marché le plus avantageux : en échange de leur conformité aux rôles traditionnels, la droite leur promet la sécurité, le respect, l’amour. Elles font donc le pari qu’il est préférable de prendre le parti du patriarcat plutôt que de combattre ce système dont la violence est trop souvent meurtrière. Mais la droite et l’antiféminisme se fondent sur le mépris des femmes et encouragent l’exploitation de leur sexualité : « ce que font les femmes de droite pour survivre au système de classes de sexe ne signifie pas qu’elles y survivront : si elles sont tuées, ce sera probablement aux mains de leur mari. » Une réflexion brutale et sans concession, qui appelle à la révolte féministe.
http://www.editions-rm.ca/livre.php?id=1436

• Laurence Gervais, La Privatisation de Chicago. Idéologie de genre et constructions sociales, PU Paris Sorbonne, 190 p., 17 euros. ISBN : 978-2-84050-788-8
Dans un environnement global où les villes sont en compétition les unes avec les autres, les autorités municipales de Chicago ont mis en place, depuis une vingtaine d’années, une politique de revitalisation des espaces publics du centre ville. Celle-ci promeut la privatisation des services, la déréglementation et les partenariats public-privé. Comme dans d’autres villes américaines, cette politique implique aussi parfois de l’interventionnisme à l’encontre des « indésirables » et induit des effets comme la gentrification. Se pose donc la question de l’accès à la ville et à ses espaces, qu’ils soient publics, semi-publics ou « publics-privés ».
Pour tenter de répondre à cette question, l’auteur a interrogé des chargés de développement à la mairie, des responsables du logement social à Chicago, des spécialistes de l’urbanisme et de la planification, des représentants d’associations de quartiers et des habitants des quartiers centraux. Beaucoup de chercheurs ont déjà écrit sur le lien entre statut social, appartenance ethnique et espace urbain. La thèse ici est que non seulement la classe et l’appartenance ethnique sont des catégories importantes pour expliquer qui a accès à la ville, et en particulier au centre-ville revitalisé et privatisé de Chicago, mais que la variable de genre, qui leur est étroitement liée, doit être prise en compte pour analyser les processus récents et complexes de transformation de l’espace public urbain.
http://pups.paris-sorbonne.fr/pages/aff_livre.php?Id=989

• Autrepart, revue de Sciences Sociales au Sud, "L’émancipation féminine au Sud : nouvelles figures, nouveaux enjeux", IRD – Presses de Sciences Po, n° 61 (2/2012), 200 p. ISBN : 9782724632798
Sous la dir. d’Agnès Adjamagbo & Anne Calvès
L’émancipation ou l’empowerment des femmes dans les pays du Sud est aujourd’hui un objectif affiché par l’ensemble des agences multilatérales et bilatérales de développement et par de nombreuses ONG internationales. Comme le souligne Jeanne Bisilliat [2000, p. 24], depuis les années quatre-vingt-dix, l’empowerment...
http://www.cairn.info/revue-autrepart-2012-2.htm

• Marie-José Grihom et Michel Grollier (dir.), Femmes victimes de violences conjugales. Une approche clinique, PU de Rennes, 176 p., 16 euros. ISBN : 978-2-7535-2130-8
Ce livre tente de situer les enjeux psychiques qui orientent la violence du partenaire et la jouissance de la femme, au regard d’expériences d’accueil et d’accompagnement nationales et internationales. L’objectif y est de traduire au mieux l’expérience subjective de ces femmes mais aussi le parcours possible qu’elles peuvent entreprendre pour se restaurer. L’ouvrage s’inscrit tant dans le champ judiciaire que politique et social, avec une part notable consacrée aux témoignages de la clinique et de la recherche clinique.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3076

• Caroline Closon, Marcel Lourel (dir.), L’Interface vie de travail - vie privée. Questions en chantier, L’Harmattan, 186 p., 19 euros. ISBN : 978-2-336-00652-9
Les disciplines qui traitent de l’homme au travail voient le plus souvent l’homme ou la femme comme un travailleur ou une travailleuse, un producteur ou une productrice, un opérateur ou une opératrice, négligeant ainsi l’interaction de ce type de statuts avec les autres activités de cet homme ou de cette femme en dehors de la vie professionnelle. Le plus souvent, l’entreprise tend à négliger les aspects de vie hors travail.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=39214

• Margaret Sanger et la croisade pour le contrôle des naissances, Textes traduits et présentés par Angeline Durand-Vallot, ENS Editions, 200 p., 23 euros. ISBN 978-2-84788-368-8
« La femme doit avoir sa liberté, la liberté fondamentale de choisir si elle sera ou non mère et combien d’enfants elle aura. » Margaret Sanger, Woman and the New Race.
Cet ouvrage retrace le parcours de Margaret Sanger, pionnière de la lutte en faveur du contrôle des naissances aux États-Unis au début du XXe siècle. Féministe d’avant-garde, radicale, provocatrice, Margaret Sanger reste une figure incontournable et controversée de l’histoire de la lutte pour la liberté de contraception. Les textes ici présentés mettent en perspective ses combats pour l’accès aux moyens contraceptifs et à l’éducation sexuelle envisagée comme une arme contre la pauvreté et l’oppression des femmes à une époque où la propagande anticonceptionnelle était encore prohibée aux États-Unis. Ses écrits permettent par ailleurs de comprendre les principaux fondements idéologiques des transformations intervenues près d’un demi-siècle plus tard avec les revendications portées par les féministes américaines de la deuxième vague. Sortir de l’obscurité posthume cette femme visionnaire, telle est l’ambition de cet ouvrage qui, en mettant en exergue l’histoire passée, nous éclaire sur les enjeux actuels de la question des droits reproductifs.
http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100675110

• Sandrine Dauphin, Réjane Sénac, Femmes-hommes. Penser l’égalité, La Documentation française, 210 p., 14,50 euros. ISBN : 1763-6191
En France, l’égalité hommes-femmes devant la loi est un principe constitutionnel depuis 1946. Dans les faits, qu’en est-il du modèle français d’égalité ? Cet ouvrage interroge les tensions entre dynamique égalitaire et recomposition des inégalités dans une approche pluridisciplinaire (juridique, politique, sociologique, économique, démographique et neurobiologique). Composé de chapitres généraux, de dialogues entre universitaires, ainsi que de focus sur des sujets particulièrement porteurs de débats ; il est structuré en trois parties :
La première est consacrée à l’analyse des « instruments » d’égalité, qu’ils soient législatifs ou institutionnels ; la deuxième, aborde le fonctionnement des inégalités entre les sexes, articulées entre sphère publique et privée, via l’analyse du rapport à l’autonomie par l’emploi et le partage du pouvoir ; enfin, la troisième partie est explicitement centrée sur la manière dont les inégalités se recomposent en lien avec leur justification par une prétendue complémentarité naturelle.
Au final, voici une étude fouillée qui a bénéficié de l’apport des dernières recherches en sciences sociales avec des études croisées sur le droit communautaire et le droit national et des éclairages inédits.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/ouvrages/3303331953593-femmes-hommes


Fédération de recherche sur le genre RING (FED 4120)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
- permanence tous les mardis -
01 49 40 73 49
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