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Annonces du RING - 15 septembre 2012


Date de mise en ligne : [15-09-2012]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires de la prochaine rentrée universitaire. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Genre et sexualité dans la présidentielle française de 2012", 27 septembre, Paris Sorbonne
• "Mémoires homosexuelles", 27 septembre, IHECS Bruxelles
• "Diversité et Enseignement supérieur : Comment enseigner la prévention des discriminations et le management de la diversité ?", 20-21 septembre, Lille
• "Mixité sexuée, vecteur d’égalité ? (1) Des corps et des espaces", 26 septembre, Nancy
• "Europeanization and Gender Policy Analysis : A discursive sociological approach", 4 octobre, Bruxelles
• "Sexes et manuels. Promouvoir l’égalité dans les manuels scolaires" , 16 octobre, Bruxelles
• "Genre dans les mondes antiques", 15 novembre, Lyon
2 - SEMINAIRES :
• "Croiser les disciplines, historiciser les concepts", GTM
• "Famille, parenté et genre au Moyen Âge (XIIe-XVe siècles)", Didier Lett
• "Théories du genre et des sexualités. Féminismes et rapports sociaux de domination", Bruxelles
• "Atelier-Recherche sur le Genre et ses Usages", Lyon
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 12 octobre, "Mesure et analyse des écarts de rémunération entre hommes et femmes au sein de la fonction publique"
• Avant le 15 octobre, "Ce que le genre fait à l’Etat : une ethnographie du contrôle des déviances", AFSP, Paris
• Avant le 15 octobre, "Des mouvements en changement : autonomisation, institutionnalisation, professionnalisation et transnationalisation des associations LGBT", AFSP, Paris
• Avant le 11 novembre, "Dimensions francofolles", PolitiQueer
• Avant le 19 novembre, "Femmes et transport", Marne la Vallée
• Avant le 1er octobre, "3rd European Conference on Politics and Gender", Barcelone
• Avant le 1er octobre, "Gender, Imperialism and Global Exchanges", Gender & History
• Avant le 31 décembre, "Critical/Queer Theory and Young Masculinities", Journal of Boyhood Studies
• Avant le 8 février 2013, "Les recherches linguistiques sur le genre : bilan et perspectives", Langage et Société
4 - THESES :
• Lola Gonzales-Quijano, "Filles publiques, femmes galantes. Des sexualités légitimes et illégitimes à l’intérieur des espaces sociaux et géographiques parisiens (1851-1914)"
• Mélanie Gourarier, "Séduire les femmes pour s’apprécier entre hommes. Une ethnographie des sociabilités masculines hétérosexuelles au sein de la Communauté de la séduction en France"
• Laurence Hérault, "L’apprentissage de soi ou comment devenir ce que l’on peut être. Réflexion sur l’expérience transgenre"
5 - POSTE :
• Poste ATER Aspasie genre égalité - Lyon
6 - BOURSE :
• "Genre et religion : sociologie, anthropologie, histoire", Rome
7 - EN LIGNE :
• Partager sur les réseaux sociaux les infos publiées sur le site du RING
• "Des femmes et des hommes en Océanie - La question du genre et des pouvoirs"
8 - PUBLICATIONS :
• Karine Lambert, Itinéraires féminins de la déviance. Provence 1750-1850
• Clio, "Écrire au quotidien"
• Bibia Pavard, Si je veux, quand je veux. Contraception et avortement dans la société française (1956-1979)
• Nancy Fraser, Le féminisme en mouvements. Des années 1960 à l’ère néolibérale
• Politique africaine, "La question homosexuelle et transgenre"
• Fabienne H. Baider & Daniel Elmiger (éd.), Langues romanes, langues et genre
• Perspectives on Europe, "Gender and Sexual Politics in Europe"

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1 - COLLOQUES :

• "Genre et sexualité dans la présidentielle française de 2012"
Colloque international
organisé par le Mage ‐ CNRS Réseau de recherche international et pluridisciplinaire « Marché du travail et genre »
Sous la responsabilité de Marion Paoletti (université Montesquieu Bordeaux IV, centre Emile Durkheim), Margaret Maruani (MAGE), Sandrine Levêque (université Paris 1 CRPS-CESPP), Lucie Bargel (université de Nice, Ermès) et Catherine Achin (UPE, Cresppa-CSU &Largotec)
jeudi 27 Septembre 2012
Amphi Durkheim, en Sorbonne, Paris
Argumentaire :
L’élection présidentielle au suffrage universel direct, clef de voûte des institutions et matrice de la Ve République depuis 1965, ne semble guère favorable aux femmes et à leurs causes. Or les campagnes présidentielles se sont révélées paradoxalement propices à la politisation des questions sexuées, avec des variations notables selon les contextes. Lors de la dernière élection de 2007, la présence de Ségolène Royal au second tour face à Nicolas Sarkozy a exacerbé les usages des masculinités et des féminités dans la campagne et a contribué à révéler les attributs longtemps invisibilisés et naturalisés du corps présidentiel, faisant du sexe, de la couleur ou de la sexualité des capitaux politiques à part entière. Qu’en est‐il dès lors de la campagne présidentielle de 2012 ?
Le colloque s’intéressera dans un premier temps aux jeux de genre durant la campagne. La présence d’hommes en tant que « favoris » et la nette sous‐représentation des femmes parmi les candidats (trois sur dix) traduit‐ elle un retour à la « normâle » et un backlash pour les femmes en politique ? Comment les candidat‐e‐s jouent‐ ils du genre pour se démarquer et comment les questions de genre se trouvent‐elles imbriquées aux questions sexuelles, sociales et raciales ? On envisagera ainsi la construction des identités politiques stratégiques des candidat‐e‐s (François Hollande, Nicolas Sarkozy, mais aussi les outsiders Marine Le Pen, François Bayrou, Jean‐ Luc Mélenchon...) et le rôle de leurs équipes de campagne, notamment les principaux porte‐parole des favoris.
Dans un second temps, on réfléchira aux enjeux de genre durant la campagne. Les questions sexuées et sexuelles sont‐elles construites comme des enjeux politiques lors des élections de 2012 ? Commencée par « l’affaire DSK » et par l’offensive d’une partie de l’UMP contre le mariage homosexuel et contre l’enseignement du genre dans le secondaire, la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2012 voit‐ elle l’égalité des sexes et des sexualitésconstituée en enjeu des controverses entre candidats ? Ces circonstances favorisent‐elles la politisation ou au contraire la forclusion de cette question ? On analysera ainsi tout particulièrement le rôle des journalistes dans la production du genre, la concurrence entre partis politiques et leurs liens avec les mouvements féministes et LGBT, avant de s’interroger, par un détour comparatif, sur les éventuelles spécificités des enjeux de genre en France.
Programme :
http://recherche.parisdescartes.fr/mage/content/download/3213/15911/version/3/file/Programme%20coll%20Genre%20et%20sexualit%C3%A9%202012.pdf
Infos :
http://recherche.parisdescartes.fr/mage/Actualites/Genre-et-sexualite-dans-la-presidentielle-francaise-de-2012
Contact :
mage.cnrs@shs.parisdescartes.fr

• "Mémoires homosexuelles"
Colloque porté par un petit groupe de chercheurs et de militants, le projet Mémoires Homosexuelles a comme objectif de reconstituer la mémoire de la vie associative LGBT en Belgique francophone.
Comité organisateur :
Alain Bossuyt (IHECS), Julie De Ganck (FNRS/ULB), Thierry Delaval (Arc-En-Ciel Wallonie), Wannes Dupont (OZG, Université d’Anvers), Bart Hellinck (Fonds Suzan Daniel), Luc Legrand (Tels Quels), Mathilde Messina (ULB), David Paternotte (FNRS/ULB), Valérie Piette (ULB).
27 septembre 2012
IHECS
Rue des Grands Carmes 23
1000 Bruxelles
Présentation :
En effet, notre histoire récente est riche. Des dizaines d’associations existent dont certaines, comme Tels Quels, ont déjà 30 ans d’existence. D’autres, parfois plus anciennes, ont disparu. Les traces laissées par celles-ci sont rares ou largement méconnues. Pourtant, la vie associative LGBT, c’est avant tout des histoires de solidarités et d’entraides qui ont eu et ont toujours une grande importance. Ce sont aussi des combats et les plus récents ne doivent pas nous faire oublier les luttes passées. Retracer ces histoires, c’est mieux comprendre la nôtre et, très certainement, y puiser quelque fierté.
Dans une démarche d’histoire orale, les débats seront enregistrés et versés au Fonds Susan Daniel.
Programme :
. 9h : Accueil
. 9h15 : Ouverture par Luc De Meyer, directeur de l’IHECS, et David Paternotte
. 9h30 – 11h : Session 1 VIVRE SA SEXUALITE
Présidence : Thierry Delaval
Intervenant-e-s : Charline Herbin, Luc Legrand, Philippe-Georges Louette dit « La Babylonne », Claude Vandevyver
. 11h – 11h30 : Pause
. 11h30-13h : Session 2 ÊTRE VISIBLE(S)
Présidence : Mathilde Messina
Intervenant-e-s : Chille Deman, Bernard Lanssens, Marian Lens, Philip Turner, Raoul Van der Goten et Peter Weissenberg
. 13h – 14h30 : Repas (offert aux intervenants)
. 14h30 – 16h : Session 3 REVENDIQUER
Présidence : Wannes Dupont
Intervenant-e-s : Alain Bossuyt, Sandrine Debunne, Bart Hellinck, Luc Legrand, François Sant’Angelo
. 16h – 16h30 : Pause
. 16h30 – 18h : Session 4 CONSTRUIRE UN MOUVEMENT
Présidence : Julie De Ganck
Intervenant-e-s : Joris Gilleir, Irène Kaufer, Emile Mintjens, Didier Seynave, Jean-Louis Verbruggen
. 18h – 18h30 : Conclusions par Valérie Piette
Infos et inscriptions :
memoireshomosexuelles@gmail.com
http://memoireshomosexuelles.skynetblogs.be/
https://www.facebook.com/mhs.belgique

• "Diversité et Enseignement supérieur : Comment enseigner la prévention des discriminations et le management de la diversité ?"
Colloque européen organisé par la Direction de l’accueil, de l’intégration et de la citoyenneté - Secrétariat général à l’immigration et l’intégration - Ministère de l’intérieur
20-21 septembre - Lille
Université Catholique de Lille, Salle Aula Maxima
Présentation :
Le principe de non discrimination renvoie à celui de l’égalité en dignité et en droit de tous les citoyens, affirmé dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 28 Août 1789 : les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Cette déclaration se retrouve dans le préambule de la constitution de la IV ème République du 27 octobre 1946 « le peuple français proclame à nouveau que tout être humain sans distinction de race, de religion, ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés ». La constitution de 1958 se réfère également à ce préambule et dispose que « la République assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction de race, ou de religion ». Les textes juridiques de la lutte contre les discriminations adoptés sous l’impulsion du droit international des droits de l’homme datent des années 1945 et ont été complétés au niveau européen depuis une dizaine. Ainsi, le traité d’Amsterdam de 1997, en procédant à l’élargissement des compétences de l’union européenne en matière de lutte contre les discriminations, a permis à partir de 2000, à l’adoption de nombreuses directives transposées au niveau des états de l’union : égalité de traitement sans distinction de race (2000), égalité en matière d’emploi (2000, 2004), égalité de traitement entre les hommes et les femmes dans l’accès à des biens et services... (2004), égalité des chances et égalité de traitement entre les hommes et les femmes en matière d’emploi et de travail (2006). A cela s’ajoutent le programme d’action communautaire de lutte contre la discrimination (2001-2006),l’année européenne de l’égalité des chances pour tous (2007) soutenant la lutte contre toutes les formes de discriminations (croyances, genre, âge, origine, orientation sexuelle)...
L’objectif global de ce colloque est de sensibiliser les acteurs de l’Enseignement supérieur et des entreprises, à la prévention de toutes discriminations et à la promotion de la diversité. Il s’agit de permettre à ces acteurs d’être en synergie autour de cette thématique et d’échanger sur les bonnes pratiques mises en place. Ainsi, ce colloque international auquel participent des représentants d’universités européennes, vise à développer dans les cursus universitaires les formations juridiques dans le domaine des discriminations, ainsi que la promotion de la diversité dans la gestion des ressources humaines. Des universitaires et praticiens de grande expérience, issus d’horizons disciplinaires et de parcours personnels très différents, travaillant autour de la diversité, participeront à ce colloque. Il sera notamment ouvert aux étudiants travailleurs sociaux, en soins infirmiers, en école d’ingénieurs, en école de médecine, aux enseignants, aux acteurs institutionnels, associatifs et issus du monde de l’entreprise.
Programme :
http://www.institut-social-lille.fr/_admin/Repertoire/Fichier/2012/15-120724031035.pdf
Contact :
isl@institut-social-lille.fr
http://www.institut-social-lille.fr

• "Mixité sexuée, vecteur d’égalité ? (1) Des corps et des espaces"
Journée de réflexion organisée par FOREAS et 2L2S
26 septembre 2012
Université de Lorraine (Nancy 2, amphithéâtre Deléage)
Présentation :
Le Réseau Lorrain de Formation et de Recherche en Action Sociale (FOREAS) et le Laboratoire Lorrain de Sciences Sociales (2L2S), en partenariat avec de nombreux acteurs lorrains énoncés dans la plaquette ci-jointe, proposent de poursuivre les échanges initiés dans le cadre de la semaine « Enfance et genre : comment le sexisme vient aux enfants ? Des stéréotypes sexistes aux conséquences sociales et sociétales » qui s’est tenue en novembre dernier.
Les conférences des chercheur-e-s et les témoignages de professionnelles des espaces de l’enfance (famille, école, structures petite enfance et de l’animation socioculturelle) nous permettront de saisir les réalités et enjeux de la mixité sexuée : la mixité rime-t-elle toujours avec égalité ? Les situations de non-mixité vont-elles nécessairement à l’encontre de l’égalité des sexes ? Les réponses à ces questions peuvent être plus complexes qu’on ne l’imagine spontanément.
Infos et programme :
http://foreas.irts-lorraine.fr/index.php/news/36-cycle-mixite-sexuee-vecteur-degalite-1-des-corps-et-des-espaces
Contact :
reseau.foreas@irts-lorraine.fr

• "Europeanization and Gender Policy Analysis : A discursive sociological approach"
Conférence de Emanuela Lombardo (Universidad Complutense de Madrid)
4 octobre - 18h/20h
Institut de Sociologie de l’Université libre de Bruxelles 44, avenue Jeanne – 1050 Bruxelles Salle Henri Janne (15e étage)
Discutantes : Agnès HUBERT (BEPA, Commission européenne/Université libre de Bruxelles) Sophie JACQUOT (Université catholique de Louvain) Alison WOODWARD (Vrije Universiteit Brussel)
Présidente : Petra MEIER (Universiteit Antwerpen)
Contact :
david.paternotte@ulb.ac.be

• "Sexes et manuels. Promouvoir l’égalité dans les manuels scolaires"
Colloque organisé par le Secrétariat national à l’égalité des chances belge
16 octobre 2012 à Bruxelles
Présentation :
Réfléchi pour soutenir le travail de l’enseignant dans le développement des connaissances et des compétences des élèves, outil pour « faire apprendre », le manuel présente de nombreuses notions qui transformeront petit à petit les représentations qu’à l’élève du monde. Intentionnellement ou non, un manuel véhicule des valeurs, une culture qui agiront sur les représentations mentales des élèves.
Parmi ces valeurs, le genre, les relations femmes/hommes, les rôles qu’on leur attribue sont fondateurs de la construction de l’identité de l’élève. Ces valeurs participent à la construction de l’image de soi, des comportements et préoccupations, des modes relationnels et des projets d’avenir personnels et professionnels.
Pour cette raison, la Fédération Wallonie-Bruxelles souhaite permettre aux acteurs éducatifs de s’interroger sur le respect des principes d’égalité des femmes et des hommes, filles et garçons et de la discrimination fondée sur le critère du sexe au sein des manuels scolaires.
Aussi, nous vous invitons, le mardi 16 octobre 2012, au colloque « Sexes et Manuels - Promouvoir l’égalité dans les manuels scolaires », qui se tiendra au Palais des Académies, à Bruxelles.
Ce colloque sera l’occasion de réfléchir ensemble à l’impact des stéréotypes sur les élèves et aux pistes d’actions afin de promouvoir l’égalité dans les outils pédagogiques, et plus précisément les manuels.
Différent-e-s intervenant-e-s de qualité prendront la parole. Parmi ceux-ci : M. Roger Godet, inspecteur général coordonnateur, Mme Nicole Mosconi, professeure en sciences de l’éducation, Paris X-Nanterre, Mme Sylvie Cromer, maitresse de conférences en sociologue, Université Lille 2, Mme Éliane Gubin, professeure émérite de l’ULB et Mme Anne Morelli, professeure ordinaire et responsable du Service Didactique de l’Histoire de l’ULB.
A cette occasion, la publication « Sexes et Manuels », visant à donner des clés de lecture et permettant de développer son sens critique face aux représentations stéréotypées inégalitaires des hommes et des femmes, des filles et des garçons, susceptibles d’être véhiculées par certains manuels, sera présentée et offerte aux participants.
Infos et inscription :
http://www.egalite.cfwb.be/index.php?id=sdec_detail&no_cache=1&tx_ttnews[tt_news]=1496

• "Genre dans les mondes antiques"
Journée d’études organisée par ERAMA et l’ARGU
Lyon, 15 novembre 2012
Programme :
Axe 1 : Genre et autorité
Salle F08, ENS de Lyon (Descartes)
. 9h30-10h Accueil 10h Introduction
Claire Vieilleville (ERAMA) et Virginie Blum (ARGU)
. 10h15-10h45 Pauline Rameau (enseignante dans le secondaire, Côte d’Or) : « Écrire l’histoire au prisme du genre »
. 10h45-11h30 Marine Bretin-Chabrol (MCF, Lyon 3) : « L’argument du sexe faible : quelques remarques sur la notion d’infirmitas sexus en droit romain »
. 11h30-12h15 Vincent Goncalves (Doctorant, Lyon 3) : « Serena, regina aut augusta ? Etude d’une autorité féminine au début du Vème siècle après Jésus-Christ »
. 12h15-14h : Pause déjeuner
. 14h-14h45 Romain Brethes (Enseignant, Lycée Janson de Sailly, Paris) : « Le genre au service du genre. Quelle autorité pour les femmes dans le roman grec ? »
. 14h45-15h30 Hélène Duchamp (Doctorante, Lyon 2) : « Les parures, expression de l’autorité des princesses celtiques à l’âge du fer »
. 15h30-16h30 Pause café et départ pour l’ISH
Axe 2 : Femmes dAns l’Antiquité
Salle Marc Bloch, Institut des Sciences de l’Homme
. 17h Introduction
Virginie Blum (ARGU) et Claire Vieilleville (ERAMA)
. 17h15-17h45 Anthony Favier (Doctorant, Lyon 2) : « Les théories du genre : polémiques et controverses »
. 17h45-18h30 Pierre Diouf (Doctorant, Lyon 2) : « Dans le culte d’Asclépios, le désir d’enfant, une histoire de femmes ? (Etude à travers les inscriptions votives du monde grec de l’époque classique à l’époque hellénistique) »
. 18h30-19h15 Marie Viallet (Doctorante, Lyon 2) : « Femmes de lettres à l’époque républicaine »
. 19h15-19h30 Clôture
Contact :
genredanslesmondesantiques@gmail.com

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2 - SEMINAIRES :

• "Croiser les disciplines, historiciser les concepts"
Séminaire public de l’équipe GTM 2012-2013
Coordination : Isabelle Clair, Helena Hirata, Marguerite Rollinde, Fatiha Talahite
Présentation :
Les concepts en sciences sociales et humaines sont mobiles, ils ont une vie, une histoire. Nés en un lieu et un temps parfois difficiles à identifier, marqués par les rapports sociaux et les luttes idéologiques, ils peuvent apparaître presque simultanément dans des endroits et des contextes différents. Ils voyagent, et changent de contenu ou de sens, selon les auteur·e·s, les courants de pensée, les disciplines qui s’en emparent et en modifient les usages. Le GTM, ouvert à l’interdisciplinarité, a choisi pour son séminaire 2012-2013 de mettre les disciplines en débat autour des concepts qu’elles partagent ou qui les distinguent, dans les domaines du travail, du genre, des mobilités, de la citoyenneté.
Programme :
http://www.gtm.cnrs.fr/Seminaires/seminaires%202012-13/S%C3%A9minaire%20GTM%20prog2012-13.pdf
Contact :
sandra.nicolas@gtm.cnrs.fr
http://www.gtm.cnrs.fr

• "Famille, parenté et genre au Moyen Âge (XIIe-XVe siècles)"
Séminaire de Didier Lett
Doctorat et Master 2, 2012-2013
Paris-Diderot (Paris 7)
Salle 1. 84, site Montréal, Immeuble Montréal (M° Olympiades) (séances 1, 2, 3 et 4) puis Bâtiment Sophie Germain, salle 115 (M° Bibliothèque François-Mitterrand)
Lundi de 16 h à 18 h
Présentation :
Cette année, notre séminaire se tiendra uniquement au 1er semestre, de septembre à décembre. Il s’agit toujours de s’interroger sur les régimes de genre et les relations intrafamiliales à la fin du Moyen Âge dans les différents milieux sociaux et les différents types de documentation, en réinscrivant ces thématiques dans une histoire sociale renouvelée. L’accent sera mis cette année particulièrement sur les masculinités, les identités sexuées et le corps.
Programme :
. Séance 1 : 24 septembre : « Problématiques pour une histoire sociale renouvelée »
. Séance 2 : 1er octobre : « Les régimes de genre dans les sociétés occidentales de l’Antiquité au XVIIe siècle », présentation du numéro 67-3, 2012 des Annales HSS
. Séance 3 : 15 octobre : « Hommes-femmes, masculin-féminin, l’histoire du genre aux XIIe-XVe siècles ; présentation d’un manuel à paraître chez Armand Colin, Collection Cursus
. Séance 4 : vendredi 26 octobre de 17 h à 19 h : Séance à la BNF. Présentation et discussion de « Les régimes de genre dans les sociétés occidentales de l’Antiquité au XVIIe siècle », présentation du numéro 67-3, 2012 des Annales HSS (avec, entre autre, Etienne Anheim, directeur des Annales HSS)
. Séance 5 : 5 novembre : « L’histoire des masculinités (Présentation des parutions récentes) ».
. Séance 6 : 12 novembre : Fabrice Virgili (Directeur de recherche, CNRS) : « L’homme et le guerrier, XIXe-XXe siècles »
. Séance 7 : 19 novembre : Christopher Fletcher (Chargé de recherche au CNRS) : « L’homme et l’autorité politique : la masculinité, le roi d’Angleterre et son peuple à la fin du Moyen Âge »
. Séance 8 : 26 novembre : « La masculinité des clercs » avec une présentation du travail en cours de Ninon Dubourg (Doctorante à Paris 7)
. Séance 9 : 3 décembre : « La déclinaison d’identité des hommes et des femmes à la fin du Moyen Âge » avec présentation des travaux en cours de Carole Faucher (Doctorante à Paris 7) et de Marjorie Noirault (Master 2 à Paris 7)
. Séance 10 : 10 décembre : « Les corps sexués » avec une présentation du travail en cours de Valentine Dervaux (Master 2 à Paris 7)
Contact :
didier.lett@wanadoo.fr

• "Théories du genre et des sexualités. Féminismes et rapports sociaux de domination"
Séminaire de lecture 2012‐2013 - Bruxelles
Organisation : Myriam Dieleman ‐ Charlotte Pezeril
Présentation :
Ce séminaire mensuel de lecture a pour objectif de s’approprier collectivement des textes théoriques féministes traitant du genre et des sexualités à partir de la « deuxième vague » des années 1970. Le séminaire s’inscrit dans une perspective multidisciplinaire (anthropologie, sociologie, histoire, philosophie, littérature, arts, psychanalyse,...) et se veut ancré dans les pratiques sociales et les luttes politiques d’hier et d’aujourd’hui. Outre le partage de textes, le séminaire est un lieu de discussion ouvert où l’on tente d’articuler la théorie et le « terrain » autour de problématiques d’actualité. Cet espace de travail s’inscrit dans une dynamique de collaboration avec d’autres centres de recherche, lieux de réflexion et festivals féministe et LGBT. Vous trouverez dans le programme des propositions de prolongation de séances par des événements culturels et/ou militants. D’autres opportunités pourront être envisagées dans le courant de l’année (n’hésitez pas à nous contacter dans ce sens).
Programme et infos :
http://centres.fusl.ac.be/OBSERVATOIRE/document/Nouveau_site/seminaire-genresex-1213.html

• "Atelier-Recherche sur le Genre et ses Usages"
proposé par l’association EFiGiES - Lyon
Institut des Sciences
de l’Homme, 14 avenue Berthelot Lyon 7ème.
Elles se dérouleront de 18h à 20h dans la salle Ennat Léger (sous-sol) exceptée la journée d’études « Genre dans les mondes antiques ».
Programme 2012-2013 :
. Jeudi 27 septembre 2012
« Islam, Genre et Révolution : comment les médias suisses ont analysé la révolution tunisienne » Marion Ghibaudo et Soraya Ksontini
. Jeudi 11 octobre 2012
« Les enjeux d’une perspective de genre dans l’histoire des mouvements de jeunesse catholique »
Séance commune avec le GRACS*
Claire Bailly Alemu, Brieuc Guinard et Anthony Favier
. Jeudi 15 novembre 2012
« Genre dans les Mondes Antiques »
Journée d’études co-organisée avec ERAMA *
(Programme ci-joint)
. Jeudi 13 décembre 2012
« Entre individualisation et mobilisation collective, les enjeux des parcours transidentitaires » Elsa Comails-Chapellet
. Jeudi 17 janvier 2013
« Les activités (travail/loisir) en question : les fem- mes dedans, les hommes dehors ? » (titre provisoire) Floriane Chouraqui
. Jeudi 7 février 2013
« Chirurgiens au féminin ? Des femmes dans un métier d’hommes » Présentation critique de l’ouvrage par Virginie Blum
En présence de l’auteure : Emmanuelle Zolesio
. Jeudi 14 mars 2013
« Autour du livre Lire Monique Wittig aujourd’hui » Anthony Favier et Claire Greslé-Favier
En présence des auteurs : Yannick Chevallier et Benoît Auclerc
. Jeudi 25 avril 2013
« Homosexualité(s) : une construction sociale à étudier ? Enquête sur des femmes de milieux populaires » Claire Piluso
Contact :
argu.efigieslyon@gmail.com

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

• Avant le 12 octobre
"Mesure et analyse des écarts de rémunération entre hommes et femmes au sein de la fonction publique"
Appel à projets de recherche commun Défenseur des droits- Direction générale de l’administration et de la fonction publique
Présentation :
Le rapport Guégot préconise une amélioration générale de la connaissance de la situation comparée des hommes et des femmes dans la fonction publique. Or si la connaissance des inégalités a été améliorée par la production de statistiques sexuées, l’observation fine des différences de traitement en matière de rémunérations (salaires et primes) peine à être établie. Le sujet a fait l’objet de nombreuses études sur le champ des salariés du privé (Muller 2012, Meurs, Ponthieux, 2006) mais une analyse poussée en la matière sur le champ des trois versants de la fonction publique (Etat, Territoriale, Hospitalière) et dans une optique de comparaison public-privé fait encore largement défaut.
L’objectif de cet appel à projets de recherche, cofinancé par la DGAFP et la Mission lutte contre les discriminations et pour l’égalité du Défenseur des droits4 est de solliciter des travaux empiriques quantitatifs sur la mesure et l’analyse des écarts de rémunération entre hommes et femmes au sein de la fonction publique de l’Etat mais également au sein des trois fonctions publiques et en comparaison avec le secteur privé.
Il s’agira de chiffrer le plus précisément possible la part des écarts de rémunération entre hommes et femmes qui relève des effets du temps partiel, et dans la mesure du possible des interruptions de carrière, et des effets de structure des emplois (statut, corps, grades, ministères d’appartenance, localisation, etc.) et la part qui subsiste à caractéristiques observables identiques entre hommes et femmes.
Ainsi par exemple, on pourra affiner le constat selon lequel, dans certains « grands corps » (Mines, Ponts et Télécoms ; Inspection générale des Finances ; Inspection générale de l’Administration ; Inspection générale des Affaires sociales ; Conseil d’Etat ; Cour des comptes, etc.), plus les rémunérations augmentent, plus les écarts de rémunérations entre hommes et femmes se creusent au détriment des femmes. En raisonnant « toutes choses égales par ailleurs » et en prenant notamment en compte l’effet de l’âge, on pourra mettre en lumière l’impact du caractère récent de la féminisation de ces corps par rapport à d’autres corps.
Dossier complet :
http://defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/upload/appel_a_projet_ddd_dgafp_juillet2012_lancement_ok__2_.pdf

• Avant le 15 octobre
"Ce que le genre fait à l’Etat : une ethnographie du contrôle des déviances"
Atelier dans le cadre du Congrès 2013 de l’AFSP
Paris, 9-13 juillet
organisé par
Mathilde Darley, CNRS-Centre Marc Bloch
Gwénaëlle Mainsant, IRIS-EHESS
Présentation :
Cette section thématique s’intéresse à la régulation étatique des déviances envisagée au prisme du genre. Elle s’inscrit au carrefour de trois champs de recherche féconds dans la science politique française, mais dont les avancées ont été peu mises en perspective : le contrôle des déviances, l’ethnographie de l’Etat et l’action publique appréhendée dans sa dimension genrée. Il s’agira ici d’éclairer, à partir d’observations ethnographiques, la manière dont le genre travaille les interactions entre les street level bureaucrats et leurs publics. En renseignant les pratiques d’ordonnancement et de qualification des populations contrôlées (Lipsky, 1980 ; Dubois, 1999 ; Weller, 1999 ; Spire, 2008 ; Serre, 2009), ces interactions mettent en effet au jour les mécanismes par lesquels certaines personnes ou groupes en viennent à être qualifiés (ou se qualifier) de « déviants » (Darley et al., 2010).
Si elle s’inscrit dans la lignée des travaux cherchant à appréhender « par le bas » la fabrique étatique de l’ordre social, cette section invite à penser la relative gender blindness des analyses portant sur le contrôle des déviances. La perspective de genre est certes venue ces dernières années enrichir les questionnements de nombreux travaux francophones sur l’action publique, mais ces derniers ont principalement porté sur les politiques publiques directement conçues pour produire des effets sur les rapports sociaux de sexe, par exemple en matière de parité homme/femme (Lépinard, 2007 ; Bereni, Revillard, 2007), de lutte contre les violences faites aux femmes (Lieber, 2008), ou encore de conditions d’accès au marché de l’emploi (Laufer et al., 2003). Si cette sociologie de l’action publique pose ainsi la question de ce que l’Etat fait au genre, elle laisse généralement dans l’ombre ce que le genre fait à l’Etat.
Dans le champ particulier des recherches sur les déviances, différents auteurs ont mis au jour la dimension genrée du contrôle, et notamment le traitement différencié des déviances féminines (Parent, 1998 ; Cardi, 2007 ; Cardi, Pruvost, 2011). Le caractère sexué des pratiques de contrôle reste malgré tout peu étudié - ainsi, le fait que le travail policier consiste en un « contrôle des hommes par les hommes » demeure toujours un impensé de la sociologie de la police.
Les propositions de communication (1500 signes) viseront donc, à partir d’observations ethnographiques des interactions entre agents institutionnels et populations cibles, à élargir la focale d’analyse à la dimension genrée non seulement de la déviance elle-même, mais aussi des acteurs de son contrôle (voir Malochet, 2007 ; Mainsant, 2008). Ce faisant, il s’agira de renseigner ce que le genre fait aux représentations et aux formes d’exercice et/ou de contournement du contrôle, et de questionner ainsi l’existence de modalités sexuées du contrôle des déviances.
Date limite d’envoi des propositions : 15 octobre
Contact :
mathilde.darley@cmb.hu-berlin.de
gwenaelle.mainsant@ens.fr

• Avant le 15 octobre
"Des mouvements en changement : autonomisation, institutionnalisation, professionnalisation et transnationalisation des associations LGBT"
(Section thématique 32)
Atelier dans le cadre du Congrès 2013 de l’Association française de science politique
Paris, 9-13 juillet
organisé par
David Paternotte (Fonds national de la recherche scientifique / Université libre de Bruxelles), david.paternotte@ulb.ac.be
Massimo Prearo (Université de la Rochelle / University of Sussex), massimo.prearo@gmail.com
Présentation :
Les mouvements sociaux sont l’objet d’une très vaste littérature en sciences sociales et politiques. Comme l’ont montré, en France, les travaux pionniers d’Olivier Fillieule, Christophe Broqua ou Jan Willem Duyvendak et ceux de chercheuses comme Mary Bernstein et Elizabeth Armstrong aux Etats-Unis, les mouvements gays et lesbiens constituent un vivier de réflexion particulièrement fertile.
Cette section thématique souhaite analyser les conditions et les causes des transformations récentes des mouvements LGBT. En effet, à la faveur, notamment, d’une intensification du débat public et d’une reconnaissance croissante de leurs demandes par les pouvoirs publics, les mouvements LGBT se sont profondément transformés au cours des dernières années. Ces transformations sont concomitantes avec l’adoption, à une échelle internationale, du « label » LGBT. Nous proposons ici d’explorer les dynamiques d’autonomisation, d’institutionnalisation, de professionnalisation et de transnationalisation des mouvements LGBT. L’objectif sera plus précisément, à travers une comparaison entre cas français et étrangers, de les désarticuler et de préciser leur définition et leur mode de fonctionnement.
Sur base d’un travail de terrain conséquent, les propositions aborderont les transformations contemporaines d’une association en particulier ou des mouvements LGBT dans un cadre précis, que ce soit au niveau local, national ou transnational, sans limite d’aires géographiques.
Il s’agira de mettre en lumière le travail des acteurs et les transformations récentes du militantisme LGBT, en accordant une attention particulière aux dynamiques d’autonomisation, d’institutionnalisation, de professionnalisation et/ou de transnationalisation, qui tendent à rompre avec le répertoire d’action hérité des années 1970 et 1980.
CV et propositions de communication de 2500 signes maximum à envoyer avant le 15 octobre 2012 aux deux responsables de la section thématique.

• Avant le 11 novembre
"Dimensions francofolles"
Pour le premier numéro de la revue PolitiQueer
Présentation :
Qui sommes-nous ? Cette nouvelle revue est une initiative de PolitiQ – queers solidaires, un groupe affinitaire désirant ouvrir des espaces de discussions sur les enjeux politiques des sexualités et des genres.
Si les théories queers ont émergé dans les années 90, leurs analyses semblent s’articuler principalement dans les milieux anglo-saxons. Relativement peu de textes ont été écrits, pensés ou traduits en français. Pourtant, de nombreuses pratiques se sont inspirées des théories queers dans les pays francophones. Cette nouvelle revue veut donc aider à la diffusion des réflexions queers de langue française. Elle se veut un lieu de rencontres et d’échanges pour les personnes intéressées par les approches queers qu’elles soient académiques, militantes et/ou artistiques. La nouvelle revue PolitiQueer pourrait ainsi servir à rassembler les forces queers francophones, à organiser des résistances, à partager avancées mais aussi reculs politiques et sociaux, à comparer nos façons de faire et de penser, les lieux où nous vivons. Toutefois, cette revue n’a pas pour but d’étudier cette production académique, artistique et militante en ignorant les inspirations queers anglophones et d’autres langues. Dans ce sens, nous espérons traduire des textes de référence et nous apprécierons les passerelles qui peuvent être faites avec les théories et milieux queers du reste du monde.
Nous tenons au fait que chacun-e puisse s’exprimer selon sa sensibilité. Pour cela, plusieurs moyens de transmettre les réflexions seront proposés : de l’article académique aux témoignages militants, en passant par des formes d’expressions graphiques ou filmiques, des entretiens... Vous pouvez donc laisser aller votre créativité.
Mais PolitiQueer n’est qu’un moyen, la revue n’existera que par la volonté de créer quelque chose ensemble. Si vous voulez participer à cette aventure collective de quelque manière que ce soit (comité de lecture, mise en page, graphisme, révision, traduction, etc.), contactez-nous !
N°1 : Dimensions francofolles
Le premier numéro portera justement sur les particularités potentielles des théories et milieux queers francophones (Québec, France, Belgique, Suisse, Afrique francophone, DOM-TOM etc). Nous suggérons quelques axes de réflexion non exhaustifs :
. Y a-t-il une pertinence à parler d’une particularité des théories et/ou des milieux queers francophones
. Quelles approches politiques propres ?
. Nous aimerions également partager les directions de nos luttes actuelles, les actions qui nous inspirent, mais aussi parler des lieux et places où il est possible d’exprimer des sensibilités queers
Quel que soit le type de contribution, une perspective intersectionnelle et réflexive est vivement encouragée.
Forme des contributions
La soumission classique d’un article (35 000 à 50 000 caractères), d’un essai (minimum 15 000 caractères), d’un entretien ou d’un compte-rendu de lecture. Les contributions artistiques et littéraires sont aussi les bienvenues.
La co-écriture : si vous désirez partager des idées mais qu’il vous paraît difficile de rédiger un article en français, nous pouvons vous proposer une aide éditoriale et rédactionnelle en réponse à l’envoi de votre projet.
Si vous ne souhaitez pas écrire mais que vous souhaitez témoigner d’une expérience, nous pouvons aussi procéder à un entretien que nous retranscrirons.
Date de soumission : avant le 11 novembre 2012.
Les textes et contributions seront à envoyer à revue@politiq.info

• Avant le 19 novembre
"Femmes et transport"
5ème Conférence internationale sur les Femmes et le Transport (WIiT)
Centre de Conférence IFSTTAR, Ecole des Ponts, Marne la Vallée Paris, France, Avril 2014
Présentation :
La 5ème Conférence Internationale sur les Femmes et le Transport poursuit l’étude et l’analyse des problèmes de transport rencontrés par les femmes en se concentrant sur la question plus générale de la “construction de ponts” entre les hommes et les femmes. La conférence se présente comme un forum international où ces questions pourront être débattues. A cette fin, la conférence se propose de réunir les différents acteurs du monde des transports (dirigeants d’organismes internationaux, chercheurs, élus, responsables de la politique des transports et de l’aménagement, opérationnels des différents secteurs du transport) pour partager les résultats les plus récents en matière de recherche, de bonnes pratiques et d’analyses de politique des transports.
La date limite pour les dépôts des résumés est le lundi 19 novembre 2012. Pour plus d’informations, veuillez consulter le dépliant ci-joint ou visiter le site web de la conférence :
http://wiit-paris2014.sciencesconf.org/
Contact :
wiit-paris2014@listes.ifsttar.fr

• Avant le 1er octobre
"3rd European Conference on Politics and Gender"
21-23 March 2013, Universitat Pompeu Fabra, Barcelona
Co-conveners : Karen Celis (Vrije Universiteit Brussel) and Isabelle Engeli (University of Ottawa)
Local organizer : Tània Verge (Universitat Pompeu Fabra)
The ECPR Standing Group on Gender and Politics forms a broad-based network on issues relating to the study of gender and sexuality in politics and world politics. Over the past twenty years, the research conducted in this field has expanded significantly and the number of gender and politics scholars participating in the ECPR Joint Sessions and General Conferences has increased exponentially.
In 2007, the Standing Group on Gender and Politics decided to arrange the first ever conference dedicated to this exciting field of research, called the European Conference on Politics and Gender (ECPG). It was held in Belfast, 21-23 January 2009, and was an enormous success : more than 300 scholars converged for three days of panels, plenaries and socialising. The aim at that time was to turn the new conference into a bi-annual international conference on gender and politics. Its second edition was held in Budapest, 13-15 January 2011, and the number of participants was even larger. We are pleased to launch the 3rd European Conference on Politics and Gender to be held in Barcelona, 21-23 March 2013.
Section calls :
1. Social Movements and Civil Society
Joyce Outshoorn (Leiden University) and Celia Valiente (Universidad Carlos III de Madrid)
2. Political Participation and Representation
Ana Espírito-Santo (Social Sciences Institute, Lisbon) and Susan Franceschet (University of Calgary)
3. Governance, Institutions and Public Policy
María Bustelo (Universidad Complutense de Madrid) and Francesca Gains (University of Manchester)
4. Research Methods for Gender and Politics
Mona Lena Krook (Rutgers University) and Lea Sgier (Central European University, Budapest)
5. European Union
Fiona Beveridge (University of Liverpool) and Lise Rolandsen Agustín (Aalborg University)
6. Political Economy of Welfare and Labor
Rossella Ciccia (Radboud University) and Barbara Hobson (Stockholm University)
7. International Governance, Conflict and Development
Rahel Kunz (University of Lausanne) and Elisabeth Prügl (Graduate Institute Geneva)
8. Political Theory
Eline Severs (University of Antwerp) and Gundula Ludwig (University of Marburg ; AK Politik und Geschlecht)
9. Intersectionality, Citizenship and Multiculturalism
Eléonore Lépinard (University of Montreal) and Eline Peterson (Universidad Complutense de Madrid)
10. LGBTQI Rights, Sexuality and Politics
Roman Kuhar (University of Ljubljana) and David Paternotte (Université Libre de Bruxelles)
http://www.ecpg-barcelona.com/

• Avant le 1er octobre
"Gender, Imperialism and Global Exchanges"
Special Issue of Gender & History, 26:3 (November 2014)
Issue Editors : Stephan F. Miescher, University of California, Santa Barbara ; Michele Mitchell, New York University ; Naoko Shibusawa, Brown University
From antiquity through the twentieth century, imperial expansions were accompanied by transregional and global exchanges of goods, ideas, people, natural resources, practices and styles. As free and unfree labour travelled across spaces, so too did a variety of commodities and natural resources. We seek proposals that explore the gendered impact of such exchanges on the metropole and/or the colonies, and how these dynamics were shaped by either gendered desires, gendered relations, or gendered ideologies. In particular, we wish to problematise the very notion of ‘exchange’ through a critical examination of labour flows and goods and the extraction of resources. How, for example, can a gendered analysis of a particular political economy shed light on uneven or exploitative global practices ? How did imperial coercions of labour involve sexualised and gendered treatments of working bodies ? We also welcome essays that focus on interchange, reciprocity, or resistance, on collaborative and coalition-building, as well as extractive, exchanges. We perceive ‘empires’ broadly : as sociopolitical entities, as territories in flux, as formal regimes, as ideological and cultural hegemonies, as religious domains, as trans-regional trade networks, as multinational corporations.
Overall, we seek manuscripts that consider the gendered dimensions of sexual, bodily, social, material, political, cultural and intellectual dynamics of empire from a wide range of temporal and geographic settings. In addition to work on the Americas, Western Europe and South Asia, we are especially keen to receive proposals about other parts of the globe, including Africa, East Asia, Southeast Asia, the Pacific Islands, Central Europe, Eastern Europe and the Middle East. We strongly encourage submissions that focus on the pre-modern period. We invite submissions
from scholars in disciplines other than history whose work engages historical methodologies and analyses. Given our intention to produce a volume that is at once analytically rigorous and pedagogically useful, we are interested in articles that offer conceptual or theoretical discussion in addition to empirically-grounded case studies. We encourage potential contributors to submit work that falls under one or more of the following rubrics : labour and bodies ; ideas, politics and cultures ; goods and commodities ; practices and styles. For sample questions, please consult the extended version of this call for abstracts on the Gender & History website at
http://onlinelibrary.wiley.com/journal/10.1111/%28ISSN%291468-0424
We plan to approach the creation of this special issue via a colloquium to be held at New York University (or Brown University) on Friday and Saturday, May 17-18, 2013. Please submit 1-2 page abstracts in English (500-750 words maximum) to gendhist@umn.edu by October 1, 2012, with ‘Special Issue 26:3 abstract submission’ in the subject line (limited funds for the translation of articles written in other languages might be available). Invitations to present at the colloquium will be issued in November 2012. Papers must be submitted for pre-circulation to the editors by April 1, 2013, as a condition of participation.

• Avant le 31 décembre
"Critical/Queer Theory and Young Masculinities"
For a 2013 special issue of Thymos : Journal of Boyhood Studies (Volume 7)
We invite contributions to critical theory formation relevant to, or
situated at, the young masculinities/young sexualities research juncture.
Regular papers (7,000-9,000 words) are preferred, review essays or other
formats will be considered too.
*Proposals due : December 31, 2012*
*Final drafts due : February 15, 2013*
*Publication : June/July, 2013*
We are specifically interested in innovative, unorthodox, and/or
cross-pollinating perspectives on gender/sex/sexuality/maturity
rubrification as ongoing, but also increasingly ironic, exercise. Across
social media culture, young masculinities (as young femininities) are
increasingly on display. This impacts on body image, researchers find ; but
it also impacts on how to imagine bodiliness. Recent thematization of
“sexualization” has gravitated onto girls, referring to the potentially
ungenerous vista of postfeminism (analogous vistas may be emerging for
men’s studies). Boys are said to present the missing link, or blind spot,
in many related discussions–so how to think missing links and blind spots ?
Posing the question of gender/sex rubrification reflexively may be acutely
relevant to both the queer studies and childhood/boyhood studies domains.
How do boys (young/developmental/maturational/formative
masculinities/non-femininities) figure within these domains–how are they
figured out, factored in, covered ; interpreted, implicated, interpellated,
interrogated ; conscribed, recruited, rescued ; commemorated, disremembered,
emblematized ? Can there be a critical trijunction (or tripoint) between
“masculinity studies,” “queer studies,” and “childhood/youth studies” ? What
of the wider constellation of critical theory ? Confronted with each other’s
thematic urgencies and strategic essentialisms, say in the nexus of gender
and education, which theoretical contractions, institutional
territorialisms, or analytic strictures do researchers, workers, teachers,
and thinkers encounter ? Generally, much of the commentary on (young)
genders/sexualities is Anglophone and Anglo-American in focus–can we speak
of an idiomatic imperialism and if so, which (foreign) travellers might
shed a light on its campaign ? If mentioned domains prove open to the
others’ curiosity, that is, to open-ended exchanges even where stern taboos
are in place, which structures of privilege or suspicion (which politics of
publication, or of teaching) obtain within them ? How do these fields matter
to each other ? Do they indeed still matter much, as fields ? Ultimately, can
boyhoods be researched ? Can they be over-researched ? Are they understood,
or rather figured forth, at the occasion of commentary ? And as for
boyhood/girlhood studies : have these flegling specifications of childhood
studies been responsive enough to critical theory ? What, specifically, can
still entertain, or shock, as “queer theory” ?
Topics include but are not limited to :
. Ironic/niche/peripheral/sideline/underdog masculinities (nerd, emo,
“herbivore”, bromantic…)
. Post-homophobic, proto/post-gay masculinities
. Transgender childhoods
. Sexualization and boys
. Schooling/curriculum/”the boy problem” in education
. Sexual abuse/sexism/harrassment
. Sex education and young genders
Send inquiries or short proposals to diederikjanssen@gmail.com , preferably
before December 31 2012. Full papers are due February 15 2013. Papers will
be given the benefit of a speedy but regular peer consultation round. In
full papers, include a 80-120 word abstract and 4-6 keywords ; we request
APA (6th ed.) style in final drafts.
General info on Thymos : http://goo.gl/Vnl8I
Short url for this CfP : http://goo.gl/PCHkJ

• Avant le 8 février 2013
"Les recherches linguistiques sur le genre : bilan et perspectives"
Pour la revue Langage et Société
Présentation :
Alors que depuis une trentaine d’années, les études de genre en France sont traversées et nourries par les apports de la littérature, de l’histoire, de la sociologie, de l’anthropologie et des sciences politiques, nous constatons encore aujourd’hui une forte absence des recherches linguistiques dans le domaine du genre et de la sexualité. Exception faite pour les études pionnières de Claire Michard (1982, 2002) sur le sexage en linguistique et sur la façon dont les écrits anthropologiques des hommes rendent les femmes des sujets invisibles et dépourvues de toute agentivité ou des travaux d’Anne-Marie Houdebine (2000) sur la féminisation des noms de métiers, de titres et des fonctions, les travaux sur les relations entre langage, genre et sexualité restent encore une sorte de terra incognita dans les sciences du langage. En sociolinguistique, c’est autour de Labov et surtout de Trudgill (1972) dans les analyses sur la variation phonologique de l’anglais parlé que nous avons quelques repères pour penser l’articulation entre variations langagières, genre et normes sociales. Depuis, ces travaux ont été largement critiqués grâce à la focalisation de plusieurs problèmes :
i) la dimension irréductiblement sexiste et androcentrique de ces recherches dans l’attribution d’une posture conservatrice dans les conduites linguistiques des femmes (Cameron 1985) ;
ii) le caractère excessivement binaire et différentiel des identités de genre dans les descriptions linguistiques (« les filles », « les garçons » cf. M. H. Goodwin 2006) ;
iii) l’absence d’une problématisation concernant les classes sociales (Eckert 1989) et les dynamiques de pouvoir (Gal 1991).
Ces dernières années, grâce aux travaux de la philosophe et féministe américaine Judith Butler, les sociolinguistes et les anthropologues du langage ont mis l’accent moins sur les différences de genre dans le langage que sur les procédés au travers lesquels les normes de genre sont construites ou déconstruites dans le discours (Cameron 1997, Kitzinger 2005). Trois autres directions de recherches sont également explorées :
i) l’articulation entre sexualité (homosexualité, hétérosexualité) et langage (Cameron et Kulick 2003) avec la prise en compte du désir et de l’inconscient dans les processus de construction identitaire ;
ii) l’imbrication entre genre, race et classe (Mendoza-Denton 2008) ;
iii) les relations entre multimodalité et genre (M. H. Goodwin 2006) ;
iv) les relations entre transgenderisme, travestitisme et langage (Kulick 1999).
Ce numéro de Langage et Société se propose deux objectifs : ouvrir un espace autour d’un domaine – les Gender and Langauge Studies (que nous traduisons par « Recherches linguistiques sur le genre ») - encore si peu connu en France mais existant depuis quarante ans dans l’espace anglophone depuis les travaux pionniers de Robin Lakoff (1975) Language and Woman’s Place et de Mary Ritchie Kay (1975) Male and female Language, et rendre compte des travaux existant dans ce domaine dans l’espace francophone.
Thématiques :
Dans ce cadre, les papiers pourraient se focaliser autour des thématiques suivantes :
. catégorisation du genre et des sexualités dans le langage ;
. multimodalité (ressources verbales, vocales, gestuelles, visuelles…), genre et sexualité ;
. socialisation langagière et genre ;
. articulation entre genre, race et classe dans le langage
Méthodologies et corpus :
Nous accepterons des papiers privilégiant des approches qualitatives. Les papiers pourront s’appuyer sur des données textuelles, discursives, interactionnelles.
Calendrier :
Les auteur-e-s doivent envoyer pour le 8 février 2013 au plus tard une proposition d’article de 3000 signes, ainsi qu’une courte bibliographie (5 références au plus).
L’examen des propositions aura lieu en mars 2013. Les chercheur-e-s retenu-e-s devront envoyer leur article pour le 10 janvier 2014, au plus tard ; publication prévue en juin 2014.
Personnes à contacter et à qui envoyer les propositions :
Luca Greco luca.greco@wanadoo.fr
Et Josiane Boutet boutet@msh-paris.fr

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4 - THESES :

• Lola Gonzales-Quijano soutiendra sa thèse intitulée "Filles publiques, femmes galantes. Des sexualités légitimes et illégitimes à l’intérieur des espaces sociaux et géographiques parisiens (1851-1914)" le vendredi 21 septembre 2012, à 9h30, dans la salle du Conseil A, de l’EHESS, 190-198 avenue de France, 75013 Paris
Jury :
Renata Ago, professeure à l’Università di Roma — La Sapienza
Sylvie Chaperon, professeur à l’Université de Toulouse — Le Mirail
Maurizio Gribaudi, directeur d’études à l’EHESS
Angela Groppi, professeure à l’Università di Roma — La Sapienza
Gabrielle Houbre, maîtresse de conférence HDR à l’Université Paris Diderot — Paris 7
Rose-Marie Lagrave, directrice d’études à l’EHESS
Résumé :
En prenant appui sur un important corpus de littérature prostitutionnelle (ouvrages généraux, médicaux, guides touristiques, etc.), sur des ouvrages romanesques, des Mémoires (dont le Journal des Goncourt) et les archives de la Préfecture de police de Paris (principalement celles du service des mœurs), cette thèse en histoire interroge les tensions et les articulations entre sexualité légitime et illégitime au sein des espaces sociaux et géographiques parisiens. Considérant à la suite de Maurice Godelier que « la sexualité est toujours autre chose qu’elle-même », elle porte sur la prostitution mais cette dernière est aussi une entrée pour l’étude de l’ensemble des sexualités de cette époque. En effet, ce qui conduit à nommer prostitution certaines pratiques, c’est la transgression des règles qui structurent et définissent les formes de sexualité légitime. La diversité des pratiques et des discours produits dans la seconde moitié du XIXe siècle témoigne de la pluralité des images et des représentations de la prostitution qui circulaient dans l’imaginaire social. Mais alors que la société parisienne connaît des transformations et des restructurations profondes, cette diversité révèle également les oppositions et les affrontements entre différents groupes sociaux cherchant à asseoir leur conception de la prostitution et plus largement leur vision de la sexualité, du mariage et de la conjugalité.
La première partie consacrée aux liens entre les formes prises par la prostitution bourgeoise, les évolutions du mariage et les transformations de la population parisienne aborde les trajectoires et les parcours possibles des prostituées et des femmes galantes, les clients du demi-monde, la sexualité estudiantine et la montée des groupes abolitionnistes. Elle se propose de démontrer que, avant d’influer sur les stratégies matrimoniales et familiales, la contestation du mariage d’argent et les progrès du mariage d’amour ont transformé les formes prises par les sexualités illégitimes et expliqueraient notamment la multiplication des femmes entretenues et des « ménages parallèles », sorte de réponse à la « misère conjugale ».
La seconde partie se focalise sur les articulations entre évolutions de l’activité prostitutionnelle et émergence du Paris moderne à travers un travail de cartographie et d’analyse spatiale des différents lieux de l’activité prostitutionnelle (maison close, maison de rendez-vous, lieu de racolage, etc.). Le déclin des maisons closes et la mutation des formes de prostitution seraient moins liés à une évolution des désirs masculins, comme Alain Corbin l’affirmait, qu’au développement des espaces de loisir et au mouvement d’extraversion de la vie bourgeoise qui suit les transformations de l’espace public urbain. Enfin, en abordant en dernière partie le tourisme sexuel en direction de la capitale et le fonctionnement des établissements de plaisir parisiens, ce travail entend souligner l’imbrication constitutive des dynamiques sociales et urbaines dans l’élaboration des lieux et des formes prises par la prostitution.
Contact :
lolagonzalez@wanadoo.fr

• Mélanie Gourarier soutiendra sa thèse d’anthropologie sociale et ethnologie intitulée "Séduire les femmes pour s’apprécier entre hommes. Une ethnographie des sociabilités masculines hétérosexuelles au sein de la Communauté de la séduction en France" à l’EHESS le 28 septembre
Jury :
Michel Bozon, directeur de recherche à l’INED
Philippe Combessie, professeur à l’Université de Paris Ouest Nanterre la Défense (rapporteur)
Éric Fassin, professeur à l’Université de Paris 8 Saint-Denis-Vincennes
Marie-Élisabeth Handman, maîtresse de conférences à l’EHESS (directrice)
Mary Léonsini, professeure à l’Université d’Athènes (rapporteure)
Anne Monjaret, directrice de recherche au CNRS, Université Paris V Descartes
Résumé :
Séduire les femmes pour s’apprécier entre hommes Une ethnographie des sociabilités masculines hétérosexuelles au sein de la Communauté de la séduction en France.
Dans la conclusion de Masculin/Féminin. La pensée de la différence, Françoise Héritier invite de ses vœux le développement de travaux prenant pour objet principal la masculinité. Déplorant le silence, notamment de l’anthropologie dans ce champ, elle avance que « l’âge d’homme, c’est le trou noir et le référent ultime. » Plus d’une décennie suivant ce constat, l’homme – comme « catégorie socio-sexuée » – est resté caché sous les sciences sociales. C’est dans ce contexte scientifique spécifique que j’ai initié une recherche ethnologique auprès d’un groupe constitué exclusivement d’hommes hétérosexuels dont l’objectif explicite est l’apprentissage de la séduction des femmes mettant en jeu « l’expérience masculine ».
Ce groupe, apparu en Californie dans les années 1990, est nommé en France où j’ai mené l’enquête de « Communauté de la séduction ». Originairement organisée en groupe de parole d’hommes, reprenant le modèle émergent du coaching et du développement personnel, la Communauté de la séduction s’est progressivement déployée à l’échelle internationale grâce à l’important essor des réseaux sociaux numériques. Considérant cette structuration spécifique, l’enquête s’est portée simultanément sur l’observation des espaces « en ligne » et « hors ligne » où s’apprend une séduction et s’entretiennent les sociabilités de groupe. Le terrain a ainsi consisté à suivre les séminaires consacrés à la séduction organisés par les coachs dans divers espaces parisiens (café, salles de réunion, etc.), ainsi que les discussions conduites entre les apprentis séducteurs sur les sites Internet et les blogs de la Communauté. Afin de compléter ce corpus une série d’entretiens suivis a été menée avec une dizaine d’interlocuteurs durant les trois années de l’enquête. L’importante littérature grise produite par le groupe au travers d’articles et de livres, constitue un dernier mode de recueil des données.
Fondant mes analyses sur une expérience ethnographique de longue durée, je montre comment l’entre-soi masculin et la production de la masculinité, déterminants implicites et majeurs du groupe étudié, sont masqués sous ce qui finit par apparaître davantage comme un prétexte qu’un enjeu : le rapport aux femmes. Postulant que l’invisibilité du masculin n’est pas seulement le résultat de sa « neutralité » sociale – en tant que référent universel – mais une de ses qualités ontologiques, j’interroge les obstacles à une analyse sociologique de la masculinité et l’intérêt épistémologique d’emprunter un concept tel que celui de « masculinité hégémonique », reprise de l’hégémonie gramscienne par Connell, afin de penser la masculinité comme un processus intriqué dans la question du pouvoir.
Mots clés :
Amitié, coaching et développement personnel, hégémonie, hétérosexualité, homosocialité, jeunesse, masculinité, masculinisme, réseaux sociaux de l’Internet.
Contact :
melanie.gourarier@yahoo.fr

• Laurence Hérault, maîtresse de conférences en anthropologie à l’université de Provence a soutenu son Habilitation à diriger des recherches, à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
à Toulouse, le vendredi 7 septembre
"L’apprentissage de soi ou comment devenir ce que l’on peut être. Réflexion sur l’expérience transgenre"
Jury :
Niko Besnier, Professeur à l’Université d’Amsterdam
Christian Bromberger, Professeur à Aix-Marseille Université (rapporteur)
Elisabeth Claverie, Directrice de recherche au CNRS
Agnès Fine, Directrice d’études à l’EHESS (garante)
Michael Houseman, Directeur d’études à l’EPHE (rapporteur)
Irène Théry, Directrice d’études à l’EHESS (rapporteur)

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5 - POSTE :

• Poste ATER Aspasie genre égalité - Lyon
L’ Université Claude Bernard Lyon 1 - IUFM de l’académie de Lyon recrute à temps complet (22e section, 71e section et/ou 70 e Section) pour l’année universitaire 2012-2013
Profil :
1/ L’IUFM de l’Académie de Lyon-UCBL1 recrute, dans le cadre de la mission Egalité et de la mise en œuvre de la convention « Egalité Filles/Garçons, Hommes/Femmes dans le système éducatif », afin d’assurer le développement du fonds documentaire sur « l’histoire des femmes et du genre en éducation (Aspasie) », un ou une spécialiste dans ce domaine. Elle/il s’intégrera dans le groupe de recherche GEM et participera à ses travaux.
Les compétences attendues portent sur les domaines suivants :
· Maîtrise de projet pour l’enrichissement d’une bibliographie raisonnée d’ouvrages et de revues sur « l’histoire des femmes et du genre ».
· Bonne connaissance du maniement des TICE (recherche sur Internet).
· Connaissance d’au moins deux langues (anglais, allemand ou espagnol ou italien).
· Aptitude à travailler en équipe et à développer des projets de recherche.
Cette activité concernera la moitié d’un service complet d’ATER.
2/ Enseignement et formation :
En matière d’enseignement, l’ATER aura à assurer des cours magistraux, des TD et des TP :
2-1 : au niveau des masters proposés à l’IUFM : pour les enseignements relatifs à l’éducation à l’image, histoire du cinéma et des médias.
2-2 : au niveau de la formation des personnels de l’éducation nationale : Interventions dans le cadre de la formation à l’égalité et à la mixité à destination des professeurs stagiaires (professeurs des écoles, PCL, PLP) et des professeurs titulaires du premier et du second degré.
Compétences attendues :
Connaissance des problématiques dans le domaine de recherche sur le genre (mixité, égalité).
L’enseignement et la formation porteront sur la moitié d’un service complet d’ATER.
Localisation :
Le lieu d’exercice est le site de la Croix-Rousse. Des interventions ponctuelles pourront être demandées dans les sites de la Soie, de la Loire et de l’Ain.
Dépot des candidatures :
Le dossier de candidature est disponible sur le site de l’IUFM à l’adresse suivante : http://www.lyon.iufm.fr (rubrique « Actualités).
Les candidatures devront parvenir le 21 septembre 2012 à 17h au plus tard, par voie électronique, à l’adresse suivante :
chantal.durrenmath@univ-lyon1.fr

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6 - BOURSE :

• "Genre et religion : sociologie, anthropologie, histoire"
Cycle de formation doctorale
Rome, 13-16 novembre 2012
École française de Rome - École des Hautes Etudes en Sciences Sociales
Comité scientifique : Jean-François Chauvard, François Dumasy, Pierre Antoine Fabre
Présentation :
L’École française de Rome et l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales proposent 15 bourses pour de jeunes chercheurs (étudiants de Master 2, doctorants ou post-doctorants) qui mènent des recherches sur les faits religieux et la place des « gender studies » dans ce champ d’études. Ces bourses prennent en charge les frais de séjour.
La catégorie de "genre" est aujourd’hui très fortement entrée dans l’horizon des sciences sociales. Reste à celles-ci, en fonction de leurs différents régimes, à interroger ce "genre", selon qu’il relève d’une approche anthropologique, historique ou sociologique. La confrontation des travaux engagés sur la voie spécifique des "gender studies" et des recherches en sciences sociales du religieux pourrait donner lieu à des échanges fructueux. Plusieurs orientations peuvent se dessiner, que les propositions des doctorants permettront d’affiner et de compléter : institutions religieuses, professions religieuses, écritures spirituelles et mystiques, seuils d’initiation, enfance et vieillesse, etc.
Marina Caffiero, Danièle Hervieu-Léger, Florence Rochefort, Irène Théry accompagneront cette formation, ainsi que d’autres collègues français et italiens dont une présentation et une bibliographie seront proposées aux participants.
Les sessions feront alterner leçons des enseignants et présentation par les doctorants de leurs recherches.
Les enseignements se feront en italien, en français, en anglais et en espagnol. Pour faciliter la compréhension, les interventions des enseignants et des doctorants seront accompagnées d’une présentation informatique dans une langue différente de celle utilisée pour l’exposé.
L’Atelier doctoral prévoit deux sections distinctes :
1. La matinée s’organisera autour de l’intervention proposée par des enseignants d’universités et d’institutions scientifiques européennes (voir ci-dessus).
2. L’après-midi sera consacré aux présentations par les jeunes chercheurs de leurs travaux (30 minutes).
Ces présentations seront suivies de discussions. Les participants seront tenus d’assister aux séances de travail avec assiduité.
Les candidats devront envoyer par courrier électronique, au plus tard le 15 septembre 2012, aux deux adresses suivantes secrmod@efrome.it et pafabre@ehess.fr, un dossier constitué de : - une lettre de motivation accompagnée du résumé de l’intervention proposée. - un curriculum vitae (2 ou 3 pages) accompagné d’une présentation des recherches en cours ;
- une brève lettre de recommandation.
Le séjour sera pris en charge par les organisateurs. Les participants sont invités à demander à leur école doctorale de rattachement le financement de leur voyage. Le Comité scientifique se réserve la possibilité d’accueillir d’autres participants à leurs propres frais s’ils en font une demande motivée.
Les candidats dont les dossiers auront été retenus seront avertis des résultats au plus tard le 20 septembre 2012.
Pour toute information, vous pouvez contacter le secrétariat des études modernes et contemporaines à l’École française de Rome, Piazza Farnese 67, Roma, tel. 06 68601244, e-mail : secrmod@efrome.it

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7 - EN LIGNE :

• Partager sur les réseaux sociaux les infos publiées sur le site du RING
Vous pouvez désormais partager les infos publiées sur le site du RING sur les réseaux Twitter et Facebook. Des icônes de lien ont été mises en place.

• Mise en ligne des vidéos du colloque "Des femmes et des hommes en Océanie - La question du genre et des pouvoirs"
Le colloque s’est tenu à l’université de Nouméa en octobre 2011
 23 vidéos, sur 2 journées - du 04/10/2011 au 05/10/2011
http://tv.univ-nc.nc/conferences

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8 - PUBLICATIONS :

• Karine Lambert, Itinéraires féminins de la déviance. Provence 1750-1850, PU de Provence, 312 p., 21 euros. ISBN : 978-2-85399-825-3
Afin de dépasser la dichotomie traditionnelle entre la femme, éternelle mineure, soumise au pouvoir arbitraire et tyrannique de l’homme et la femme rebelle, nous avons isolé plusieurs parcours féminins au sein des archives judiciaires provençales de 1750 à 1850. Au-delà des actes criminels, et des attitudes déviantes, leurs paroles révèlent leur capacité de résistance, certes parfois ténue, à une gestion normative de leur corps et de leurs identités. De la rue à l’espace domestique, ces femmes tentent d’imprimer leurs désirs, leurs volontés dans leurs rapports aux hommes, aux autres. Les stratégies mises en lumière lors de la procédure judiciaire établissent des brèches dans un rituel social normatif. Ces femmes de peu se jouent des représentations de genre pour s’affirmer sous les regards de leur parenté, de leur communauté d’appartenance et face aux jugements des autorités judiciaires. Leurs discours montrent comment elles rusent avec les assignations et les rôles sociaux de sexe. Elles s’expriment dans la violence et le sang, mais également par le Verbe, indice de leur souffrance et de leur refus du mode habituel du «  vivre-ensemble  ». Jugées contestataires, elles ne défendent parfois que leur intégrité physique des attentats de la misère, du mépris, de la brutalité. Mais pour tous, leur culpabilité reste intrinsèquement liée à leur sexe. Derrière le caractère exceptionnel de leurs crimes se livrent par bribes le quotidien des rapports entre les sexes ainsi qu’une sociabilité pétrie de tensions et de tentatives d’apaisement, de sentiments amoureux et de déchirures affectives.
http://gsite.univ-provence.fr/document.php?pagendx=1480

• Clio, "Écrire au quotidien", PU du Mirail, 320 p., 26 euros. ISBN : 978-2-8107-0194-0
Numéro coordonné par Isabelle Lacoue-Labarthe, Sylvie
Mouysset et Agnès Fine
Les écritures du quotidien sont aujourd’hui bien souvent affaire de femmes ; celles-ci recueillent, sauvent et agencent l’éphémère patrimoine mémoriel qui, sans le secours de quelque sœur, tante ou vieille cousine, serait voué à l’oubli. Véritables « machines à écrire familiales », selon la formule chère à Bernard Lahire, les femmes notent, archivent et mettent en forme les traces d’un passé ordinaire qui prend tout son sens à la faveur de leurs commentaires et gardent la famille en vie. Avant le xixe siècle, la mémoire familiale n’était pas dans les mains des femmes ; ou alors le fait semblait exceptionnel (...)
http://clio.revues.org/10481

• Bibia Pavard, Si je veux, quand je veux. Contraception et avortement dans la société française (1956-1979), PU de Rennes, 360 p., 19 euros. ISBN : 978-2-7535-2026-4
Faire l’histoire de la contraception et de l’avortement en France, c’est faire l’histoire de l’un des changements majeurs du second XXe siècle. Le parti pris de l’auteure est ici de replacer les actrices et acteurs au cœur du changement. L’ouvrage traite des mouvements (MFPF, MLF, MLAC) mais aussi de figures politiques qui ont porté la réforme législative comme Lucien Neuwirth et Simone Veil. S’intéressant à la fois aux mobilisations, à l’écho médiatique et au changement législatif, il apporte un regard neuf à l’intersection entre histoire politique, histoire culturelle et histoire du genre.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2958

• Nancy Fraser, Le féminisme en mouvements. Des années 1960 à l’ère néolibérale, La Découverte, 336 p., 24 euros. ISBN : 9782707173645
Vue d’aujourd’hui, l’histoire du féminisme américain depuis les années 1960 apparaît comme un drame en trois actes. Dans un premier temps, le mouvement de libération des femmes naît comme une force insurrectionnelle visant à faire voler en éclats une politique technicisée et un imaginaire social-démocrate qui avait occulté l’injustice de genre. Ensuite, alors que les énergies utopiques commencent à s’épuiser, le féminisme est aspiré par la politique de l’identité. Ses élans transformateurs se trouvent canalisés vers un nouvel imaginaire politique qui place « la différence » au premier plan. Passant de la redistribution à la reconnaissance, le mouvement déplace son attention vers la politique culturelle au moment où un néolibéralisme naissant déclare la guerre à l’égalité sociale.
Enfin, depuis que le néolibéralisme est entré en crise, les conditions semblent réunies pour voir un féminisme revigoré rejoindre d’autres forces d’émancipation cherchant à assujettir des marchés déchaînés à un contrôle démocratique. Ainsi, le mouvement pourrait récupérer son esprit insurrectionnel tout en approfondissant les idées qui le caractérisent : sa critique structurelle de l’androcentrisme inhérent au capitalisme, son analyse systémique de la domination masculine et ses propositions d’amendements, informées par le genre, de la démocratie et de la justice.
Écrits entre 1984 et 2010, les articles qui composent ce livre donnent à lire la trajectoire théorique et politique d’une théoricienne féministe majeure de notre temps.
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index.php?ean13=9782707173645

• Politique africaine, "La question homosexuelle et transgenre", n°126, Editioins Karthala, 224 p., 19 euros. ISBN 9782811107789
Coordonné par Christophe Broqua, avec les contributions d’Élise Demange, Alice Aterianus- Owanga, Patrick Awondo, Ashley Currier, une traduction inédite d’Edward E. Evans-Pritchard et son commentaire par Christophe Broqua.
Le traitement de l’homosexualité et de la diversité de genre en Afrique est aujourd’hui l’objet d’une attention soutenue. Rares sont pourtant les travaux qui permettent de penser au-delà des réactions inspirées par les manifestations d’« homophobie » les plus spectaculaires. Après avoir été longtemps considérée comme un continent exclusivement hétérosexuel, l’Afrique doit-elle être perçue comme uniformément et par essence « homophobe » ? Ce dossier propose d’éclairer certains cas précis de discours hostiles ou de défense des minorités sexuelles, en restituant leur complexité et leur singularité. Bien souvent, les positions de condamnation apparaissent comme un instrument mis au service d’objectifs qui dépassent la seule hostilité à l’homosexualité ou à la diversité de genre. Mais en même temps, elles alimentent les mobilisations collectives qui contribuent à la politisation et à l’entrée dans l’espace public de la question homosexuelle et transgenre.
http://www.karthala.com/politique-africaine/2596-politique-africaine-n-126-la-question-homosexuelle-et-transgenre-9782811107789.html

• Fabienne H. Baider & Daniel Elmiger (éd.), Langues romanes, langues et genre, Lincom Academic Publishers, 186 p., 60,80 euros. ISBN 9783862883202
Le présent ouvrage réunit treize contributions qui illustrent l’état actuel de la recherche dans ce domaine en plein essor. Les études se focalisent sur l’émergence des catégories langagières, sur leur emploi et sur leurs enjeux sociaux, toujours dans une perspective linguistique. Elles sont menées à partir de méthodologies relevant de l’analyse conversationnelle, de l’analyse de discours ou de l’analyse sociolinguistique. Les corpus travaillés sont très divers : œuvres littéraires, résultats de sondage littéraires, textes administratifs et institutionnels ou conversations au travail. Sont soulignées les questions qui restent ouvertes, offrant ainsi de nouvelles perspectives de recherches. L’ouvrage se divise en trois parties. La première, intitulée « Langue », « genre » et « sexe », porte un regard critique sur les opérations langagières définitoires des concepts « genre » et « sexe » ; la deuxième Sexe, genre et lexique met en évidence les enjeux sociaux sous-jacents à l’emploi ou au non-emploi de certaines catégories lexicales ; enfin la dernière section, Le genre dans l’analyse discursive, étudie l’émergence des catégories à partir des pratiques discursives quotidiennes.
http://lincom-shop.eu/shop/article_11137b%2BISBN%2B9783862883202/LSSL-12%3A-Intersexion.html

• Perspectives on Europe, "Gender and Sexual Politics in Europe", Columbia University Press,
Editor : Peter Scholten, Erasmus Rotterdam University
This issue of Perspectives on Europe features a comprehensive mini-forum examining the politics and history of gender and sexuality in Europe. Other articles examine the localization of Islam in Europen societies, early modern Portugal’s role in global drug trafficking, the commercialization of right-wing consumer clothing in Germany, and much more.
Sommaire :
http://www.councilforeuropeanstudies.org/files/Perspectives/Spring2012/s1_coverTOC.pdf
http://www.councilforeuropeanstudies.org/publications/perspectives-on-europe


Fédération de recherche sur le genre RING (FED 4120)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
- permanence tous les mardis -
01 49 40 73 49
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http://www.univ-paris8.fr/RING

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