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Annonces du RING - 1er décembre 2008


Date de mise en ligne : [01-12-2008]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Homme bâtisseur et femme bâtisseuse : analogie, ambivalence, antithèse ?", 2-3-4 décembre, Paris
- "Cinéma, Banlieues et Constructions des Identités Sexuées", 12 décembre, Lyon
2 - SEMINAIRES :
- Didier Eribon, "L’enfant dissident : Les cadres politiques de la subjectivité", 10 décembre, Bruxelles
- Linda Guerry, "(S’)exclure et (s’)intégrer : le genre de l’’immigration et de la naturalisation à Marseille, 1918-1940", 5 décembre, ENS Jourdan
- séminaires de "Recherches en Études Féminines et de Genres"
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 15 janvier 2009, Gender & History, "Historicizing Sexuality and Gender"
4 - SOUTENANCES :
- Fanny Le Mancs, "Les carrières de compétition des cavalières et des cavaliers. L’exemple du Concours de Saut d’Obstacles", 1er décembre, EHESS
- Virginie Julliard "Émergence et trajectoires de la parité dans l’espace public médiatique (1993-2007). Histoire et Sémiotique au profit d’une étude sur le genre en politique à l’occasion du débat sur la parité", 2 décembre, Paris 2
- Natache Chetcuti, "Définition de soi, catégories de sexe/genre et script sexuel : lesbianisme et reconstruction des normes socio-sexuelles", 18 décembre, EHESS
5 - PRIX :
- Le prix Jean Maitron 2008 a été attribué au mémoire de Master 2 de Florys Castan-Vicente, "Marie-Thérèse Eyquem. Du sport à la politique. Parcours d’une féministe"
6 - PUBLICATIONS :
- Helena Hirata, Maria Rosa Lombardi, Margaret Maruani (dir.), Travail et genre. Regards croisés. France - Europe - Amérique latine
- Laure Bereni, Sébastien Chauvin, M. Alexandre Jaunait, Anne Revillard, Introduction aux Gender Studies. Manuel des études sur le genre
- Clio. Histoire, Femmes et Sociétés, n°28/2008, "Voyageuses"
- Marianne Legault, Narrations déviantes : L’intimité entre femmes dans l’imaginaire français du dix-septième siècle
- Priscille Touraille, Hommes grands, femmes petites : une évolution coûteuse. Les régimes de genre comme force sélective de l’adaptation biologique
- Revue d’histoire de l’enfance "irrégulière", n°10, "La prostitution des mineur(e)s au XXème siècle"
- Françoise Dolto, Mère et fille. Une correspondance (1913-1962)
- John C. Hawley (Editor) , LGBTQ America Today [Three Volumes] : An Encyclopedia

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COLLOQUES :

- "Homme bâtisseur et femme bâtisseuse : analogie, ambivalence, antithèse ?"
Organisé par l’Institut Historique Allemand et l’INHA
2 décembre 2008
15h-19h
Institut Historique Allemand
8, rue du Parc Royal
75003 Paris
3 et 4 décembre 2008
9h30-18h
INHA
Salle Giorgio Vasari
2 rue Vivienne
75002 Paris
accès : 6 rue des Petits Champs
Colloque international sous la direction scientifique de Sabine Frommel et Flaminia Bardati
Présentation :
L’arrivée au pouvoir de la femme dans la civilisation occidentale est reçue comme une révolution culturelle. De toute évidence ce phénomène, à la fois innovant, étonnant et inquiétant, a déclenché des réflexions touchant aux strates les plus énigmatiques de la vie collective et individuelle, en faisant appel à l’étude des spécificités du comportement féminin. La comparaison, utilisée dans le domaine de l’histoire de l’art pour mettre en parallèle traditions, mentalités et formes, peut contribuer à une meilleure connaissance de l’attitude de la femme lorsqu’elle commande des œuvres d’art. Et ceci apparaîtra de manière particulièrement marquante quand il s’agit de l’art qui est considéré comme le plus masculin : l’architecture. Tandis que l’homme constitue ses connaissances sur l’art de bâtir par l’ars fortificatoria, dont l’étude fait partie de la formation d’un jeune prince, la femme les acquiert de façon différente et se sert, par conséquent, d’autres méthodes pour concevoir et transmettre ses idées.
Le monument sépulcral de la reine Hatshepsout révèle que le mécénat féminin produisit dès l’Egypte ancienne des œuvres audacieuses et inclassables. L’édification, dans la Constantinople du VIe siècle, de l’église Saint-Polyeucte par la patricienne Anicia Juliana contraignit Justinien à relever le défi en construisant la Saint-Sophie que l’on connaît. La réévaluation du rôle de la femme dans la société à la Renaissance engendra des réalisations tout aussi spectaculaires. Celles-ci concernent à la fois des édifices appropriés aux exigences féminines et des opérations monumentales entreprises en l’absence de l’homme. Cette absence, temporaire pendant la guerre ou définitive lors du veuvage, est un vecteur essentiel de l’activité féminine dans le domaine de l’architecture. A côté de la « solitude responsable » due à l’absence de l’époux, d’autres conditions sociales caractérisent l’approche féminine du mécénat d’architecture. Le mariage oblige la femme à quitter sa patrie et à s’installer dans l’univers parfois lointain du mari, il contribue souvent à la migration des langages et des traditions. Reine ou régente, la souveraine cherche, en effet, à établir une stratégie visuelle afin de rendre sensibles ses origines, son identité et son individualité.
Le colloque doit mettre en évidence les traits spécifiques du mécénat architectural féminin, la nature des compétences souvent remarquables dont font preuve les femmes, à travers la façon de concevoir et de dialoguer avec des architectes. La dualité homme / femme constituera le fil conducteur de la manifestation : il s’agira non seulement de confronter des opérations par couple - mari et femme, frère et sœur ou père et fille - mais aussi de mettre en parallèle la politique artistique des cours européennes pendant la Renaissance. L’intervention d’historiens permettra, dans une perspective transdisciplinaire et diachronique, d’ouvrir à l’histoire sociale et politique les débats qui tireront également bénéfice de la contribution de médiévistes spécialistes des mondes chrétiens et musulmans.
Infos :
http://www.inha.fr/spip.php?article2055

- "Cinéma, Banlieues et Constructions des Identités Sexuées"
Journée organisée par :
mireille baurens, IUFM Lyon, mireille.baurens@iufm.univ-lyon1.fr
Fanny Lignon, IUFM de Lyon, fanny.lignon@iufm.univ-lyon1.fr
Patricia Caillé, Université de Strasbourg, patricia.caille@urs.u-strasbg.fr
Vendredi 12 décembre 2008
Amphithéâtre de l’IUFM
30 av. Marcelin Berthelot
Grenoble
Présentation :
Dans le cadre d’une réflexion thématique Genre et Cinéma intégrée au projet INCA, initiée par mireille baurens à l’IUFM de Grenoble en partenariat avec l’IUFM de Lyon, nous aimerions explorer les représentations des banlieues ou de « la banlieue » au cinéma, en les resituant dans le contexte plus large des représentations qui circulent dans les médias et dans les discours savants des sciences humaines et sociales, des lettres. Les études féministes et postcoloniales nous ont obligées à interroger les constructions des identités, fussent-elles sexuées et/ou genrées, la place et les enjeux de celles-ci, ainsi que la façon dont elles s’articulent à d’autres catégories ethniques, générationnelles, nationales. Elles ont ainsi amorcé un questionnement sur les rapports de domination
inhérents à ces constructions. C’est dans ce contexte que nous aimerions situer une réflexion sur la place et le rôle des représentations dans la compréhension que nous avons aujourd’hui des banlieues.
(1) Nous commencerons cette journée par une réflexion sur l’analyse des représentations—en particulier les apports des analyses des études genre dans les études cinématographiques en France—et sur les effets de leur longue marginalisation. Qu’apportent ces analyses à notre connaissance du cinéma ? En quoi changent-elles les rapports entre cinéma, culture représentée et le monde dans lequel nous vivons et que nous revisitons à travers ces représentations ?
(2) Nous examinerons les représentations des banlieues au cinéma et les enjeux de la représentation des sexes et des rapports sociaux de sexe ainsi que leur articulation à d’autres dimensions. Nous nous intéresserons plus particulièrement à la représentation de l’école et de l’éducation au cinéma.
(3) Nous examinerons ensuite les représentations de la banlieue produites par des femmes et essaierons de comprendre dans quelle mesure ces dernières tentent de répondre à celles beaucoup plus nombreuses et beaucoup plus marquantes qui sont le fait de réalisateurs.
(4) Nous examinerons enfin ces représentations de la banlieue au cinéma au prisme des savoirs produits dans diverses disciplines, la sociologie, l’anthropologie, les sciences humaines.
(5) Nous examinerons la banlieue du point de vue d’une réalisatrice et de l’interaction que le film engendre dans le jeu de miroirs qu’il initie.
Programme de la journée :
. 8h45 – 9h Michelle Zancarini-Fournel (IUFM de Lyon) Ouverture
. 9h – 9h50 Geneviève Sellier (Université de Caen/IUF) « Les atouts d’une approche genre pour l’enseignement du cinéma aujourd’hui »
. 9h50 – 10h40 Carrie Tarr (Kingston University) « L’école, le genre et l’intégration dans le cinéma de banlieue »
. 10h40 – 10h50 Pause
. 10h50 – 11h40 Patricia Caillé (Université de Strasbourg) « Quand les réalisatrices s’en mêlent : des banlieues, des filles, des fictions »
. 11h40 – 12h30 Horia Kebabza (Université Toulouse Le Mirail) « Représentations sexuées et genrées de la banlieue dans les sciences sociales »
. Pause déjeuner
. 14h – 14h50 Natacha Cyrulnik (Université du Sud Toulon Var) « Représenter la banlieue et interagir avec elle »
. Ateliers : 15h – 16h30
. Atelier n°1 Francis Bergé : « Identités genrée, seuelle, sexuée et relation à l’autre” (extraits des films “Billy Eliott” et “Boys don’t cry” »
. Atelier n°2 Natacha Cyrulnik : « Comment faire un film ? »
. Atelier n°3 Horia Kebabza : « Du travail social à l’enseignement : Les discours savants sur les banlieues »
. Atelier n°4 Patricia Caillé : « La Haine et Hexagone :
. Lecture des premiers plans de films et constructions sexuées »
. 16h30 – 17h Conclusion Patricia Caillé, Fanny Lignon, mireille baurens

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SEMINAIRES :

- Didier Eribon, "L’enfant dissident : Les cadres politiques de la subjectivité"
Dans le cadre de l’Atelier Genre(s) et sexualité(s) de l’ULB
Mercredi 10 décembre, 18h
Salle Henri Janne,
Institut de Sociologie de l’ULB (15e étage),
44, avenue Jeanne
1050 Bruxelles
Résumé :
Penser son passé individuel, c’est non seulement le réinterpréter, mais aussi le constituer comme tel, à partir des catégories de perception que nous offrent les mouvements politiques contemporains. L’enfant que chacun de nous a été, c’est l’enfant qui est créé par le regard que nous portons aujourd’hui sur le moment de notre socialisation et de notre apprentissage du monde et de ses hiérarchies. L’enfant gay ou « queer » est produit par les schèmes de pensée qui construisent le monde dans les termes de la sexualité, du genre, de la norme et de l’a-normalité. La quasi-disparition du marxisme dans le paysage culturel a fait passer au second plan les enfances de classe et les identités de classe. Et pourtant, les classes sociales continuent d’exister. Et si le passé est un effet performatif des discours actuels, peut-on imaginer de multiplier les perspectives, au lieu de les opposer les unes aux autres et d’avoir à choisir l’une contre l’autre ?
http://www.ulb.ac.be/is/ags/RESUMES/Eribon-12-08.html

- La prochaine séance du séminaire ’Sciences sociales et immigration"
aura lieu vendredi 5 décembre prochain à l’ENS Campus Jourdan, 48 Bd
Jourdan 75014 Paris, salle 8, de 14 à 16 h.
Nous accueillerons Linda Guerry autour d’une communication intitulée :
"(S’)exclure et (s’)intégrer : le genre de l’’immigration et de la
naturalisation à Marseille, 1918-1940", et discutée par Natacha Lillo
(Univ. Paris-VII, ICT).
http://www.cmh.ett.ens.fr/hoparticle.php?id_art=13

- "Recherches en Études Féminines et de Genres"
Travaux du séminaire de Mireille Calle-Gruber (CREF, Paris-III
Sorbonne Nouvelle)
http://www.sens-public.org/spip.php?article599
Extrait :
1
*Résumé :* La « Profession de foi d’un Centre de Recherches en Études
Féminines et de Genres » répond à la nécessité de suspendre, le temps
d’un rêve d’utopie, l’enseignement généreux et dynamique que Mireille
Calle-Gruber met à la disposition des étudiants-chercheurs de la
Sorbonne Nouvelle, afin d’en saisir les enjeux et d’en cerner la
spécificité. La « profession de foi » est à entendre à tous les sens de
l’expression : au sens actif de la locution, il s’agit de faire (poiein)
« profession » (confession) de la foi d’une doctorante en l’urgence de
préserver un espace-temps à l’écriture et à la recherche en littérature
dans une société qui vise à toujours gagner plus (de temps, d’argent) ;
au sens littérale du syntagme, il s’agit de témoigner d’une « profession
 » différente mais vitale à la sauvegarde de l’« humain ». Où la « foi »
tient lieu de richesse et l’hospitalité de loi.
2
Sommaire-liens du dossier
. Profession de foi d’un Centre de Recherches en Études Féminines et de
Genres <http://www.sens-public.org/spip.php...> *
Anaïs Frantz*
. Un genre érotique ?
<http://www.sens-public.org/spip.php...> *Abdereman Said Mohamed*
. Sang : le texte et ses règles
<http://www.sens-public.org/spip.php...> *Melina Balcázar Moreno*
. Du "genre" nu comme un ver et des genres en littérature
<http://www.sens-public.org/spip.php...> *Anaïs Frantz*
. Métamorphoses des genres
<http://www.sens-public.org/spip.php...> *Sirkka Remes*
. Les débordements du genre, l’autoportrait en vert, envers et contre tout...
Un autoportrait en vert de Marie Ndiaye
<http://www.sens-public.org/spip.php...> *Elsa Polverel*
. La scène lieu ultime des dépassements en tous genres ?
L’exemple de Valère Novarina
<http://www.sens-public.org/spip.php...> *Audrey Szebesta*
. ... pour qu’il arrive des genres de tous bords
<http://www.sens-public.org/spip.php...> *Mireille Calle-Gruber*
///
=> mardi 9 décembre, 8h30-10h
Carole Dely, philosophe, éditrice de Sens public, "De la philosophie, et derechef qu’elle fait ma-â-l-e"
Salle de l’Ecole Doctorale, Esc. C, 2e étage 
 17, rue de la Sorbonne - 75005 Paris
 Metro Cluny-Sorbonne 
Du ’masculinisme’ de Michèle Le Doeuff au ’phallogocentrisme’ de Jacques Derrida, le courant évolutif des relations sociales entre les sexes dans les dernières décennies du 20e siècle a donné lieu à une remise en question fondamentale de l’héritage philosophique. Tandis que Derrida entreprenait de déconstruire une puissante assise phallocentrique structurelle de la tradition philosophique, Le Doeuff décelait en elle un particularisme sexiste hostile aux femmes en général, étrangement exempté de rigueur théorique tout en n’hésitant pas à reléguer « la » femme dans un imaginaire métaphorique. Nul n’entre ici s’il n’est homme, quand bien même une femme serait géomètre... Voilà qui a pu et peut encore faire mal, voici qui continue aujourd’hui de poser question à la philosophie.

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APPEL A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 15 janvier 2009
"Historicizing Sexuality and Gender"
Special Issue of Gender & History
Issue Editors :
Kevin P. Murphy, Dept. of History, University of Minnesota
Jennifer M. Spear, Dept. of History, Simon Fraser University
In the influential 1984 essay, “Thinking Sex : Notes Toward a Radical Theory of the Politics of Sexuality,” Gayle Rubin asserted that “although sex and gender are related, they are not the same thing, and they form the basis of two distinct arenas of social practice.” Building on this insight, and challenging the tendency of feminist theory to treat sexuality as derivative of gender, Rubin declared it “essential to separate gender and sexuality analytically to reflect more accurately their separate social existence.”
Over the past two decades, historians writing across period and region have, by and large, taken up the call of Rubin and her interlocutors to produce delineated analyses of ‘sexuality” and “gender.” Yet, these efforts have produced anything but a stable or coherent sense of how “sexuality” and “gender” have functioned throughout human history. Indeed, many scholars – especially those focusing on the pre-modern and non-western worlds – have productively questioned the conceptualization of and distinction between these categories, demonstrating that sexual desire and practices have intersected with gendered identities and norms in complicated, sometimes inextricable ways. Some scholars have suggested, in particular, that “sexuality” as a category of identity and a technology of governance applies only to the modern West.
This special issue of Gender & History examines the historical relationship between sexuality and gender writ large. We solicit work that explicitly examines the possibilities and limitations of these categories for analyzing the past. We especially encourage comparative analysis, scholarship that focuses on the nonwestern world, and work that contributes to the theorization of these categories and their relationship to one another. We welcome the submission of historical work produced within related disciplines and interdisciplinary fields.
We invite potential contributors to explore the following topics, among other possibilities, and we encourage submissions in nontraditional formats :
. The historical configuration of “gender” and “sexuality” in different global regions (including, but not limited to, Africa, Asia, the Middle East, and Latin America)
. Historical shifts in the relationship between categories of gender and sexuality
. Histories of third-sex, transgender, and transsexual subjectivities and politics
. Historical experiences of “sexuality” for men, women, and those occupying other gender categories
. Intersections of racial formations and ideologies with categories of gender and sexuality
. The politics of sexuality and gender in relation to histories of empire and colonialism
. The reception and contestation of Western concepts of gender and sexuality throughout the world
. The political economy of sexuality and gender across space and time
. Gendered histories of same-sex practices, identities, and politics
. Histories of the production of knowledge about gender and sexuality
. Religious constructions of gender and sexual norms
. Gender and sexuality in relation to governmental and political discourse
. The association and disassociation of gender and sexuality with reproduction
Procedures for submission of articles :
By January 15, 2009, please submit a 1-2 page abstract as an attachment to gendhist@umn.edu with “Issue 22:3 abstract submission” in the subject line. (Abstracts must be in English. However, limited funds for the translation of articles written in other languages may be available). By February 20, 2009 authors will be notified whether they should submit a full version of their article for peer review. The due date for complete articles is June 15, 2009. Those articles selected for publication after the peer review process will be included in issue Gender & History 22:3, scheduled to appear in November 2010.

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SOUTENANCES :

- Fanny Le Mancs soutiendra sa thèse "Les carrières de compétition des cavalières et des cavaliers. L’exemple du Concours de Saut d’Obstacles" (dirigée par Catherine Marry et co-encadrée par Vérène Chevalier),
le lundi 1er décembre 2008 à 13h30 à l’EHESS (54, Boulevard Raspail, Paris 6ème), salle 524 (5ème étage).
Le jury sera composé de :
. Marie Buscatto (Professeure des Universités, Université Paris 1-Panthéon Sorbonne)
. Vérène Chevalier (Maître de Conférence, Université Paris 12-Val de Marne) . Didier Demazière (Directeur de recherche, CNRS)
. Catherine Louveau (Professeure des Universités, Université Paris 11-Orsay) . Catherine Marry (Directrice de recherche, CNRS)
. Bénédicte Zimmermann (Directrice d’études, EHESS).

- Virginie Julliard soutiendra sa thèse "Émergence et trajectoires de la parité dans l’espace public médiatique (1993-2007). Histoire et Sémiotique au profit d’une étude sur le genre en politique à l’occasion du débat sur la parité"
Le mardi 2 décembre à 9h,
à l’université Paris II - Panthéon-Assas
Salle des Conseils - Aile Soufflot - Escalier M - 2e étage
12 place du Panthéon - 75005 Paris.
Membres du jury :
. Marlène Coulomb-Gully, (professeure à l’université Toulouse II)
. Béatrice Fleury (professeure à l’université Nancy II)
. Frédéric Lambert (directeur de la thèse, professeur à l’université Paris II).
. Laurence Monnoyer-Smith (professeure à l’université de technologie de Compiègne)
. Rémy Rieffel (professeur à l’université Paris II)
Résumé :
Cette thèse vise à comprendre de quelle manière la « parité » s’inscrit dans l’espace public français, d’abord comme revendication féministe puis comme action publique, et questionne le genre en politique. L’analyse, menée principalement sur un corpus de presse écrite (1993-2007), prête une attention particulière à la production et à la circulation des textes médiatiques dans leur matérialité discursive. Pour appréhender cet objet de recherche dans sa complexité, il est proposé d’adopter une démarche interdisciplinaire qui permet de faire varier les approches et dialoguer les disciplines et leurs problématiques. Les méthodes et les concepts mobilisés sont essentiellement ceux des Sciences de l’information et de la communication et de la Sémiotique, mais l’objet et le postulat selon lequel le sens est un construit socio-historique encouragent à tirer profit des acquis et des points de vue de l’Histoire, de la Sociologie, des Sciences politiques, de l’Anthropologie et de la Philosophie. L’analyse permet d’observer le surgissement et la problématisation de la sous-représentation des femmes en politique dans la presse quotidienne nationale à partir de 1993. La configuration de ce problème donne lieu à un débat public, revivifié en 1998 par la décision de Lionel Jospin d’inscrire la parité dans la Constitution. Les arguments et les enjeux du débat influent sur les représentations médiatiques des femmes politiques, celles-ci étant étudiées dans la presse hebdomadaire d’information et un mensuel féminin. Configuration narrative et discursive, enjeux du débat et construction du genre en politique résultent d’une négociation plus ou moins stratégique entre féministes, décideurs et femmes politiques, journalistes et opinion publique, négociation qui témoigne de la complexe élaboration du sens des contenus médiatiques.
Mots-clés : Sémiotique, médiatisation, parité hommes-femmes en politique, genre et médias, féminisme, espace public, construction des problèmes publics, récit médiatique, débat public, identités publiques, représentations médiatiques.

- Natache Chetcuti soutiendra sa thèse "Définition de soi, catégories de sexe/genre et script sexuel : lesbianisme et reconstruction des normes socio-sexuelles" le jeudi 18 décembre 2008 à À l’EHESS (Paris) de 13 heures à 17 heures en salle 2, 105 bd Raspail, Paris 6e.
Composition du jury
Marie-Elisabeth HANDMAN, Enseignant-chercheur – à l’EHESS-Paris (directrice de thèse)
Mme Paola BACCHETTA, Associate Professor, Directrice Département of Gender and Women’s Studies, Berkeley University
M. Michel BOZON, Directeur de recherche, Institut Nationale d’Etudes Démographiques
M. Eric FASSIN, Professeur à l’Ecole Normale
Mme Michèle FERRAND, Directrice de recherche, CNRS, UMR 7112 Paris 8, Cultures et Sociétés Urbaines
Normes socio-sexuelles et lesbianisme. Définition de soi, catégorie de sexe/genre et script sexuel
À partir d’une enquête par entretiens auprès de 21 lesbiennes et d’une observation de terrain, cette thèse se propose de rendre compte de l’élaboration des normes socio-sexuelles des lesbiennes. Au-delà de l’analyse des discours sur les pratiques sexuelles, ce sont les manières dont les lesbiennes se pensent et se situent par rapport aux contraintes normatives de genre qui sont mises au jour dans cette étude. Par-delà la diversité des parcours pèse sur le processus de formation de soi des gais et des lesbiennes la contrainte normative à l’hétérosexualité, mais la force de cette contrainte n’opère pas de la même façon pour les deux sexes. En effet pour les lesbiennes, la question de l’invisibilité est intrinsèquement liée au statut social femme. Le but de cette recherche est de révéler, en s’appuyant sur les conceptions contemporaines du lesbianisme (mode de nomination de soi, pratiques de couple, composition du script sexuel), une réalité peu analysée en sciences sociales, et de contribuer à interroger la catégorie femme et l’organisation hétérosociale dans laquelle elle se définit. Analyser les trajectoires lesbiennes permet d’interroger par la marge un ensemble de normes sociales régissant la sexualité, le couple, les représentations sexuées inhérentes à la norme androcentrée. Il en découle les questions suivantes : comment se définit-on lesbienne dans un contexte hétérosexiste ? Par quel processus peut-on se penser et se présenter aux autres ? Comment définit-on le couple quand les catégorisations de sexe ne sont pas le principal référent ? Et enfin, comment s’organise la sexualité quand elle ne repose pas sur la division hiérarchisée des sexes ?
Mots clés : genre, couple, lesbianisme, script sexuel, hétérosexualité, norme.

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PRIX :

- Le prix Jean Maitron 2008 a été attribué au mémoire de Master 2 de Florys Castan-Vicente, "Marie-Thérèse Eyquem. Du sport à la politique. Parcours d’une féministe", sous la direction de Michel Dreyfus, Paris 1 : http://maitron.free.fr/spip.php?article114
Il sera remis le 3 décembre prochain lors de la journée Maitron qui se tiendra au CHS.
Centre d’Histoire sociale du XXe siècle
9 rue Malher
75004 Paris
Métro Saint-Paul (ligne 1)

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PUBLICATIONS :

- Helena Hirata, Maria Rosa Lombardi, Margaret Maruani (dir.), Travail et genre. Regards croisés. France - Europe - Amérique latine, La Découverte, 288 p., 25 euros. ISBN : 978-2-7071-5655-6
Quelle est la place des hommes et des femmes dans le monde du travail, en Europe et en Amérique latine ? Peut-on comparer, du point de vue du travail, de l’emploi, du chômage ou de la formation, des régions du monde qui ont des histoires, des cultures et des niveaux de développement économique aussi contrastés ?
Essayer de mettre en perspective ce qui, à première vue, est incomparable : tel est précisément l’enjeu de ce livre. Car, en dépit des contrastes, ce sont les similitudes qui frappent. Les écarts de salaire, le surchômage féminin, la ségrégation des emplois, la division sexuelle du travail prennent des formes différentes selon les pays, mais on les rencontre partout.
Venus d’Europe et d’Amérique latine, vingt-cinq auteurs apportent ici leurs éclairages autour de trois thèmes : comparaisons internationales des relations entre marché du travail et genre ; pratiques et politiques en matière de vie professionnelle et vie familiale ; genre, professions et carrières.
http://ww2.editionsladecouverte.fr/webcc/sog_dec/notice_reference.html?F_ean13=9782707156556

- Laure Bereni, Sébastien Chauvin, M. Alexandre Jaunait, Anne Revillard, Introduction aux Gender Studies. Manuel des études sur le genre, De Boeck Editeur, Louvain, Belgique, 248 p., 19,50 euros. ISBN : 2-8041-5341-X
Pourquoi offre-t-on des poupées aux filles et des voitures aux garçons ? Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes ? Comment expliquer qu’elles effectuent les deux tiers du travail domestique ? Pourquoi est-ce si mal vu pour un homme d’être efféminé ? Le pouvoir est-il intrinsèquement masculin ?
Il s’agit là de quelques-unes des nombreuses questions auxquelles s’intéressent les études sur le genre, devenues depuis une trentaine d’années non seulement un champ de connaissances, mais aussi un outil d’analyse incontournable en sciences humaines et sociales.
Au-delà de la variété des phénomènes étudiés, l’ouvrage souligne plusieurs partis pris essentiels des études sur le genre : les différences entre femmes et hommes sont le résultat d’une construction sociale et non pas le produit d’un déterminisme biologique ; l’analyse ne doit pas se limiter à l’étude « d’un » sexe, mais porter sur leurs relations ; le genre est un rapport de domination des hommes sur les femmes, dont les modalités et l’intensité sont sans cesse reconfigurées.
Ce manuel propose un panorama clair et synthétique des notions et références essentielles des études sur le genre, en les illustrant par de nombreux exemples concrets.
Cet ouvrage intéressera les étudiants, chercheurs et enseignants des 1er et 2e cycles en sociologie, anthropologie, science politique, histoire et philosophie.
http://universite.deboeck.com/livre/?GCOI=28011100341510&fa=description

- Clio. Histoire, Femmes et Sociétés, n°28/2008, "Voyageuses"
Responsables du numéro :
Rebecca Rogers et Françoise Thébaud
Sommaire :
. Rebecca rogers et Françoise thébaud
Éditorial 5
. Cécile Michel
Femmes au foyer et femmes en voyage. Le cas des épouses
des marchands assyriens au début du iie millénaire av. J.-C. 17
. Jenny Jochens
Gudrid Thorbjarnardottir. Une globe-trotteuse de l’an mil 39
. Dorothea Nolde
Princesses voyageuses au xviie siècle. Médiatrices politiques et passeuses culturelles 59
. Nicole Pellegrin
La clôture en voyage (fin xvie-début xviiie siècle) 77
. Sylvain Venayre
Au-delà du baobab de Mme Livingston.
Réflexions sur le genre du voyage dans la France du xixe siècle 99
* Regards complémentaires
. Sophie Lalanne
L’odyssée des héroïnes du roman grec (Ier-IIIe siècles après J.-C.) 121
. Loukia Efthymiou
Récits de voyage. Quatre enseignantes à la Belle Époque 133
. Whitney Walton
Sexe, genre et sociabilité. Étudiantes américaines en France
après la Seconde Guerre mondiale 145
* Actualité de la recherche 
. Billie Melman
Orientations historiographiques. Voyage, genre et colonisation 159
* Documents
. Isabelle Ernot
Le regard colonialiste de Madame Voisins d’Ambre 185
. Claire Dodane
Yosano Akiko (1878-1942). Le séjour à Paris d’une Japonaise en 1912 194
. Ellen Furlough
De Hanoï à Saïgon par le chemin des écoliers.
Le journal de vacances de Claudie Beaucarnot (1943) 204
. Manuela Ledesma Pedraz
Alexandra David-Néel ou l’art de la fugue et du déguisement 213
http://clio.revues.org/

- Marianne Legault, Narrations déviantes : L’intimité entre femmes dans l’imaginaire français du dix-septième siècle, Québec, Canada, Presses de l’Université Laval, 2008, 234 p.
Si les rapports intimes entre les femmes ont toujours existé, comment expliquer leur absence dans le discours critique littéraire français malgré la foulée des études récentes sur les femmes, des études gays et lesbiennes et des études queers ?
Voulant remédier à cette absence, ce livre retrace une généalogie de l’intimité féminine dans la littérature française du dix-septième siècle. Suivant une lecture qui s’inspire des études lesbiennes et queers, il explore l’effet d’un héritage androcentré sur l’intimité féminine au Grand Siècle, telle qu’elle a été envisagée par l’imaginaire d’Honoré d’Urfé dans L’Astrée et d’Isaac de Benserade dans Iphis et Iante. L’anxiété masculine qui se dégage de leurs représentations contraste avec la célébration de l’intimité féminine chez Madeleine de Scudéry dans Mathilde (d’Aguilar) et chez Rose-Charlotte de Caumont de La Force dans Plus belle que fée, deux œuvres qui élargissent les possibilités érotiques au sein des rapports intimes entre femmes au-delà de ce que les écrivaines avaient auparavant osé.
Marianne Legault est professeure adjointe en littérature française de l’Ancien Régime à l’université de Colombie-Britannique Okanagan où elle enseigne au Département d’études critiques. Elle est également chercheuse associée au Département de français et d’italien de l’Université de Melbourne en Australie.

- Priscille Touraille, Hommes grands, femmes petites : une évolution coûteuse. Les régimes de genre comme force sélective de l’adaptation biologique, Editions MSH Paris, 47 euros. ISBN-10 2-7351-1186-5
Imaginons une société dans laquelle les hommes seraient en majorité plus petits que les femmes (ou les femmes plus grandes que les hommes, selon le point de vue). Impossible, pensons-nous ? Parce que tout ce que fait la Nature est « bien fait » ? Et si, en la matière, la Nature était loin de produire des adaptations positives ? Et si, en plus, cette différenciation morphologique n’était pas l’œuvre de la Nature ? Si elle était plutôt l’indice de sélections non naturelles constituées par une entreprise de catégorisation sociale millénaire : le genre ?
L’auteur discute dans cet ouvrage des explications évolutives du dimorphisme sexuel de taille corporelle entre mâles et femelles dans le monde vivant. Elle attire l’attention sur l’absence d’un modèle robuste qui rende compte de l’écart sexué de la stature dans l’espèce humaine ; en confrontant des données et des modèles disponibles dans des champs disciplinaires éloignés, elle fait peu à peu émerger une hypothèse inédite.
Cette recherche illustre le besoin de questionnements transdisciplinaires qui se montrent seuls ici capables de renouveler les termes d’une investigation remarquablement gelée depuis le XIXe siècle.
http://www.editions-msh.fr/livre/?GCOI=27351100713640

- Revue d’histoire de l’enfance "irrégulière", n°10, "La prostitution des mineur(e)s au XXème siècle", 18,29 euros. ISSN 1287-2431
Éditions de l’ENPJJ
16, rue du Curoir
BP 90114
59052 Roubaix Cedex
Tél. : 03.59.03.13.77
Fax : 03.59.03.13.78
Présentation :
Écrire l’histoire de la prostitution des mineur(e)s consiste à
rendre compte tout autant du foisonnement des réponses
institutionnelle, religieuse, médicale et philanthropique aux
sexualités d’une jeunesse incontrôlée, considérées comme
« déviantes », que de l’expérience prostitutionnelle en soi.
L’enquête médico-sociale sur la prostitution des mineur(e)s
menée en 1932 par le Dr Suzanne Serin, et le projet de prévention
qu’elle inspire, illustrent le double pouvoir des
experts au XXème siècle : définition et traitement des « déviances
sociales ». À chacun de ces champs correspond,
pour celui qui souhaite en faire l’étude, une méthode – discursive
ou empirique – éclairant la diversité des « paradigmes
interprétatifs » de la prostitution comme objet d’histoire.
Les recherches francophones sur la prostitution, qu’il
s’agisse d’histoire sociale et culturelle ou d’histoire du
genre et des femmes, voguent sur cette double approche,
mais rares sont les travaux qui s’intéressent exclusivement
à la prostitution des mineur(e)s, souvent clandestine
et occasionnelle, donc difficilement saisissable. Les contributions
rassemblées ici par Christine Machiels et Éric Pierre viennent
partiellement combler un vide historiographique.
Sommaire :
. Prostitution des filles et action judiciaire
Aurore François
Véronique Blanchard
. Les garçons, entre marché prostitutionnel et identité homosexuelle
Christelle Taraud,
Régis Revenin
Guillaume Périssol
. Contre la prostitution : sociétés philanthropiques et mouvements féministes
Christine Machiels
Céline Leglaive
. Pistes de recherche
Chloé Maurel
. Sources et espaces pour la recherche
Marc Renneville
http://rhei.revues.org/

- Françoise Dolto, Mère et fille. Une correspondance (1913-1962), Lettres choisies et présentées par Muriel Djéribi-Valentin. Notes de Muriel Djéribi-Valentin et Colette Percheminier, Mercure de France, 160p, 5 euros. ISBN 9782715228931.
« Il me semble qu’il arrivera sûrement un jour où tu oublieras tes déceptions d’éducatrice devant ta fille qui te paraît à tort en opposition avec toi et qui n’est que différente, avec les dons que tu lui as donnés, qui t’aime et t’estime à la fois comme une fille le peut vis-à-vis de sa mère et vis-à-vis d’une femme qu’elle juge à sa valeur. » Cette lettre du 28 septembre 1935 de Françoise Dolto à sa mère Suzanne Marette est édifiante. Les relations des deux femmes ont toujours été complexes et leur correspondance sur près de cinquante ans en témoigne. Mais grâce à son travail et à la psychanalyse, Françoise Dolto aura su traverser le « halo d’opacité hostile » qui la maintenait prisonnière avec sa mère. Et elle le fit, comme elle ne cesse de le répéter et de le lui écrire, en ressentant une grande compassion pour sa mère dont elle comprenait la souffrance de fille.

- John C. Hawley (Editor) , LGBTQ America Today [Three Volumes] : An Encyclopedia, Greenwood Press, Connecticut, Etats-Unis, 1436 p., $349.95. ISBN : 0-313-33990-2
Description :
Lesbian, gay, bisexual, transgender, and queer culture is a vibrant and rapidly evolving component of the American mosaic. LGBTQ Americans have endured many struggles, and during the last decade in particular they have made tremendous contributions to our multicultural society. Drawing on the expertise of numerous expert contributors, this book gives students and general readers a current overview of contemporary LGBTQ American culture.
http://www.greenwood.com/catalog/GR3990.aspx


RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

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